Article vente de l`immeuble dans l`Union du 27/11
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Article vente de l`immeuble dans l`Union du 27/11
SOISSONS MERCREDI 27 NOVEMBRE 2013 SALON La mutation agricole par le numérique SPORTS Il est maintenant muni d’un smartphone et dispose souvent d’un site internet. Il était d’ailleurs attendu de pied ferme, hier, au salon du numérique organisé aux Terrasses du Mail à Cuffies où plusieurs stands étaient consacrés à cette profession si représentée dans l’Aisne et notamment dans le Soissonnais. Page 6 L’aviron soissonnais fait peau neuve INONDATION Un nouveau bassin de rétention La ville de Château-Thierry a inauguré un nouveau bassin de rétention de plusieurs centaines de mètres le long du chemin du Progrès, en amont des vignes, afin de contenir les flots en cas de violents orages. La création de cette infrastructure fait suite aux inondations survenues lors d’un violent orage le 14 juin 2009. Page 11 Jusqu’à fin décembre, les locaux de la Société nautique soissonnaise sont en rénovation. De nouvelles infrastructures, qui permettront au club d’aviron de se doter entre autres d’une salle de réunion, de nouveaux vestiaires ainsi que d’un bar club qui permettra d’apporter une touche conviviale. Page 7 IMMOBILIER Un nouvel avenir pour l’immeuble de la Banque de France Inoccupé depuis 2005, le bâtiment d’exception de la place de la République a trouvé preneur un an après sa mise en vente. Le nouveau propriétaire y installera notamment une agence bancaire. LES FAITS ▶ L’ancien immeuble de la Banque de France est situé au 5 place de la République. ▶ Datant de 1906, il dispose de trois étages et un soussol. Le local commercial est au rez-de-chaussée, et plusieurs appartements dans les étages. Il est inutilisé depuis la fermeture des succursales locales de la BDF en 2005. ▶ L’immeuble est passé dans les mains de plusieurs propriétaires depuis sans jamais être transformé. Il semble qu’il ait un temps été propriété d’une grande enseigne. Avant le rachat en février dernier, il était détenu par trois copropriétaires (deux personnes et une société). ▶ Le prix de vente affiché était de 1,5 million d’euros. « Le bien intéressait surtout les Parisiens. Une seule personne de Soissons a fait une proposition. » Jérôme Drouet L’ancien immeuble de la Banque de France, situé place de la République a été acquis récemment par le Crédit Agricole du Nord Est. a Banque de France va redevenir... une banque ! Les anciens locaux situés 5, place de la République accueilleront prochainement une agence du Crédit Agricole du Nord-Est. La caisse régionale a en effet acquis cet immeuble d’exception, en pierre de taille et proposant une surface totale d’environ 2 500 m2 répartie sur cinq niveaux. Le prix de la transaction s’établit autour de 1,5 million d’euros, soit environ 1 000 euros le m2 habitable (contre 1 500 euros en moyenne dans l’ancien). Cette belle affaire constitue l’une des plus belles opérations immobilières soissonnaises, si ce n’est la plus belle L de l’année. « Peu d’investisseurs soissonnais se sont manifestés », indique Jérôme Drouet, de Clovis Immo. Les anciens propriétaires de la bâtisse, deux personnes et une société parisienne, avaient ainsi confié la vente à cette agence immobilière indépendante en mars 2012. Au final, le bien a mis près d’un an à se vendre. « Une seule personne de la région a fait une proposition, mais elle était trop basse. Excepté le Crédit Agricole, le bien intéres- sait essentiellement des investisseurs parisiens », décrit Jérôme Drouet. Une agence et un centre d’affaire « agri-viti » Que va devenir désormais l’immeuble ? La note des- criptive du projet, que nous avons pu consulter, précise l’affectation de ces locaux, inoccupés depuis bientôt huit ans. « Le bâtiment, après restructuration, accueillera deux entités distinctes : une agence bancaire classique Une affaire exceptionnelle dans un marché morose « Depuis septembre, les ventes repartent, mais, en volume de vente, nous sommes à la moitié du niveau d’avant 2008 ». À la tête de Soissons Immobilier depuis 33 ans, JeanPierre Dautremepuis résume ainsi la situation du marché local. Un marché rendu difficile par plusieurs facteurs : des vendeurs trop « gourmands », des acheteurs qui négocient au maximum et des banques un peu frileuses. « Les acheteurs ne sont aujour- d’hui plus prêts à payer leur coup de cœur 15 000 ou 20 000 euros de plus », relève Jérôme Drouet de Clovis immo. Du coup, lorsqu’un bien dépasse le prix du marché, autour de 1500 euros en fonction la qualité et la situation du bien, il peut rester longtemps sur les bras d’un vendeur. Exemple avec une grande longère dans les environs de Soissons. Elle a été mise à prix à 408 000 euros en 2010. Aujourd’hui, elle n’est toujours pas vendue et s’affiche… à 280 000 euros… Négociable ! Autre exemple avec une autre belle maison de campagne située à Morsain. Prix de départ : 271 000 euros. Aujourd’hui, elle est à 190 000 euros et est toujours à vendre. « Beaucoup de vendeurs veulent céder leurs biens aux prix d’avant la crise. Or aujourd’hui, les acheteurs arrivent avec la kalachnikov, et tirent sur tous les prix ! », commente Jean-Pierre Dautremepuis. dans la partie du donnant sur la place de la République, un centre d’affaire “Agri-Viti” destiné à accueillir la clientèle spécialisée en partie arrière ». Ces deux entités occuperont le sous-sol, le rez-de-chaussée, ainsi que le premier étage, soit 1 412 m2 au total. Les futurs locaux disposeront d’accès spécifiques pour les personnes à mobilité réduite : un élévateur dans le hall, une rampe en partie arrière du bâtiment. En outre, des modifications mineures interviendront sur la façade côté place de la République. Néanmoins le « caractère » de l’édifice sera conservé. Pour terminer, un parking de quatorze places, dont une pour les personnes handicapées, sera aménagé dans l’espace en friche à l’arrière des locaux. Son accès sera réservé à « la clientèle et les collaborateurs de l’établissement » et l’entrée s’effectuera semble-t-il par le boulevard Gambetta. JULIEN ASSAILLY