Sédimag n°264 de Martine CHABANNE

Transcription

Sédimag n°264 de Martine CHABANNE
MENSUEL DES ENTREPRISES DE SERVICE ET DISTRIBUTION DU MACHINISME AGRICOLE ET DES ESPACES VERTS
édi
to
juin 2015 - n° 264
Martine CHABANNE
consultable sur www.sedima.fr
Mieux évaluer vos reprises
avec SIMO et SIMO-net
les cotes des professionnels
»
Membre du Bureau Exécutif du SEDIMA
SEDIMA, parce que
nous le valons bien !
Voici quelques exemples de sujets d’actualités qui concernent tous les distributeurs et pour lesquels le SEDIMA travaille
afin de faciliter leur quotidien.
4 Une demande réitérée depuis de nombreuses années : l’autorisation de conduite
des matériels agricoles avec le permis B.
Dans le cadre du débat parlementaire
concernant le projet de loi pour la croissance, l’article 8 nonies a été proposé par
le Sénat avec l’accord du gouvernement.
La loi n’est pas votée, mais l’avancée est
sérieuse.
4 Loi sur la pénibilité : la méthodologie de
travail de notre branche professionnelle a
été prise en compte afin de rendre ce texte
plus adapté aux réalités des PME.
4 Mise en place obligatoire en 2016
d’une complémentaire santé pour tous les
salariés : le SEDIMA, en conformité avec la
loi, a participé à la recommandation d’un
organisme après étude et appels d’offres,
afin d’obtenir des garanties et des tarifs
intéressants, et pour nous éviter le démarchage de nombreux prestataires.
4 SIV (système d’immatriculation des
véhicules) : le SEDIMA œuvre pour l’immatriculation en ligne (via internet). La chose
est possible pour les tracteurs et pourrait
être élargie aux machines agricoles automotrices (Magas) et aux machines et instruments remorqués (Miar).
4 Réforme de la formation professionnelle : les dispositions de l’accord interprofessionnel ont été reprises par la loi du
5 mars 2014 (cf. pages 4 et 5 du Sedimag’
263 de mai 2015).
...suite en page 2
lire en pages 4 et 5
P
PROFESSION
r o x i m i t é
L.R.
en bref
...édito suite de la page 1
L’Europe n°1 mondial des Agroéquipements
Sous la houlette d’un Secrétaire Général et
de Permanents ayant chacun une spécialité : juridique, fiscal, économie, social,
qualité, sécurité, formation, des commissions composées de dirigeants s’efforcent
de faire aboutir, auprès des instances gouvernementales, les demandes de la profession.
La représentation de notre branche professionnelle reste un élément fondamental
pour mener à bien ces missions. Elle est
assurée par un Président et les 9 membres
de son Bureau, mais aussi des Présidents
de région, des Présidents de département,
sans oublier l’ensemble de ses adhérents.
Pour relayer le travail du SEDIMA, l’organisation professionnelle a mis en place un
certain nombre d’outils parmi lesquels :
4 le Sedimag’ (revue mensuelle portant
sur les actualités et actions de la profession),
4 le bulletin vert (synthèse mensuelle
des actualités économiques, fiscales, juridiques, sociales, d’hygiène et sécurité, de
la profession envoyée exclusivement aux
adhérents),
4 un site internet (bibliothèque complète
de notre profession dont l’espace membres
est réservé aux adhérents).
Pour affirmer notre représentativité,
il faut être nombreux, et donc être plus
d’adhérents. Tout le monde est concerné :
TPE, petites, moyennes et grandes entreprises. Quelle que soit notre activité
(tractoriste, espace vert, traite, élevage,
viti-vini…), nous nous posons tous les
mêmes questions et apprécions d’obtenir
des réponses sans avoir à aller chercher à
plusieurs endroits.
La production mondiale de matériels d’agroéquipements
a été évaluée en 2013 à 110 milliards d’e.
L’Europe se situe au premier rang des producteurs
de machines agricoles (37,8 %) devant l’Asie (31,2 %)
et l’Amérique (du nord et du sud à 28,3 %).
Formation
Emploi
CQP en équipements d’élevage :
une réponse à un besoin ciblé
En Europe, c’est l’Allemagne qui mène
la danse avec 30,8 % de la production des machines,
suivie par l’Italie (18,9 %) et la France (12,4 %).
Selon une enquête réalisée par Alliance Agrievolution,
les perspectives mondiales de l’agroéquipement
tablent pour 2015 sur des niveaux d’affaires
en progression en Asie et en Océanie,
stable en Amérique du nord,
en baisse en Amérique du Sud et en Europe.
La France première puissance agricole d’Europe
La France se positionne comme première puissance
agricole en Europe avec une production totale évaluée
à 70,6 milliards d’e répartie pour 56 %
en production végétale, 38 % en production animale
et 6 % en services agricoles.
Elle est suivie par l’Allemagne (51 Mds e),
l’Italie (48 Mds e), l’Espagne (41 Mds e),
le Royaume-Uni (31 Mds e), les Pays-Bas (27 Mds e),
la Pologne (23 Mds e) et la Roumanie (15 Mds e).
Prix des productions agricoles françaises
La baisse des prix a atteint fin 2014 – 40 %
pour la pomme de terre et – 15 % pour le colza
et les céréales. Les prix des bovins et porcins
diminuent eux aussi avec respectivement
– 6 % et – 8 % (chiffres proches de ceux de 2010).
Quant au prix du lait, à fin décembre 2014,
il affichait une progression de 6,5 %.
Baisse des revenus des céréaliers et des éleveurs
Les revenus des exploitations agricoles ont en moyenne
baissé et se rapprochent des chiffres de 2009 :
les céréaliers accusent deux années consécutives
de recul – 67 % en 2013 et – 38 % en 2014,
rejoignant le niveau moyen des éleveurs de bovins viande.
Quant aux viticulteurs, leur revenu progresse de 25 %.
De gauche à droite : Dominique BRETON (Technicien SAV),
Michel PECLAT (Eleveur, Gaec des Epinardières – 49 Miré),
Mickaël BODET et Tatiana ROGER, (conseillers en formation - Greta 49).
Vouloir recruter du personnel opérationnel, c’est
bien ! En trouver c’est difficile, sauf à mettre
en jeu le sport bien connu des chaises musicales. Autre solution, embaucher «au jugé»
(ou presque) et former sur le tas, cela prend du
temps et revient au final bien cher.
Plus le métier se trouve dans une niche, plus il
est difficile de satisfaire de manière adaptée aux
besoins de nos entreprises, faute tout à la fois
de ne pas trouver de candidats et de lieu pour
assurer les formations.
Depuis un an déjà, un travail de fond a été
entrepris par le SEDIMA et le GRETA 49 pour
mettre sur pied un CQP « installateur matériel de
traite ». Les formateurs sont venus sur le terrain
rencontrer des installateurs et des éleveurs.
Tout ce travail aboutit à l’ouverture d’une
1ère session début septembre 2015. Celle-ci se
déroulera en alternance avec un parcours de
formation d’une durée de 560 heures. L’ensemble
de la formation est assurée à Angers par cycles
de 2 semaines minimum avec hébergement
possible sur place.
NB : la mise en œuvre d’un CQP technicien
SAV en matériel de traite est aussi en cours
d’élaboration. Le calendrier sera disponible d’ici
quelques semaines.
Pour tout renseignement, contacter
Tatiana ROGER - Greta 49
[email protected] - tél : 02 41 24 80 74.
Le Greta 49 assiste les concessionnaires pour les
recrutements.
Notre métier évolue à grande vitesse et
pour ceux qui s’interrogeraient encore sur
l’utilité d’être adhérent : le SEDIMA sert
à défendre, valoriser, promouvoir, faire
connaître nos métiers, avec pour objectif
d’attirer les jeunes dans nos entreprises.
Notre profession, avec vous tous, doit
poursuivre son évolution !
MENSUEL DES ENTREPRISES DE SERVICE ET DISTRIBUTION
DU MACHINISME AGRICOLE ET DES ESPACES VERTS
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
REDACTRICE EN CHEF
Philippe MICARD
Laurence ROUAN
REDACTION / PUBLICITÉ : Place Maurice Loupias - BP 508
24105 Bergerac cedex - Tél : 05 53 61 65 88
ADMINISTRATION / FACTURATION : 6 bd Jourdan - 75014 Paris
Tél : 01 53 62 87 10
Imprimerie GDS - 87 LIMOGES - DEPOT LEGAL JUIN 2015 - ISSN 1259-069 X
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Sedimag’ • n° 264 • juin 2015
V
PROFESSION
Rubrique du mois
Service Economie du SEDIMA
Résultats et investissements
dans les exploitations céréalières
La production de céréales française est
dominée par le blé tendre qui représente
plus de la moitié des surfaces de céréales
cultivées en France devant l’orge et le maïs.
La France, 1er producteur européen, exporte
environ la moitié de sa récolte dont près
des deux tiers sont destinés à des pays hors
Union européenne. L’export est un véritable
enjeu pour la filière céréalière sur un
marché mondial très fortement concurrencé.
Sur le marché intérieur environ 37 % de la
production est destinée au marché de la
farine et 63 % à d’autres utilisations (alimentation animale, amidonnerie…).
70 000 exploitations grandes cultures
(grandes et moyennes exploitations)
assurent l’essentiel de la production
des céréales françaises
La production de céréales est principalement issue
des exploitations spécialisées dans la production
de céréales, oléagineux et protéagineux (COP)
(52 000 exploitations) et de celles spécialisées
sur les cultures générales (18 000 exploitations).
Les exploitations grandes cultures regroupent
24 % des exploitations agricoles et 31% des
investissements de matériels de l’ensemble des
exploitations agricoles toutes activités confondues.
Les exploitations « COP » représentent
deux tiers des investissements en matériels
des producteurs de céréales
Alors qu’en 2013, l’évolution à la baisse des prix
des céréales avait entraîné une contraction de
67 % des revenus des exploitations « COP »,
mesurés par le Résultat Courant Avant Impôt
par Unité de Travail Agricole Non Salarié (RCAI
par UTANS).(1) Les estimations pour l’année 2014
font état d’une nouvelle baisse de près de 40 %.
Ces chiffres sont respectivement de – 50 % et
– 44 % pour l’ensemble des exploitations grandes
cultures. (cf. graphique ci-dessous).
En 2013, dans ce contexte difficile de forte
contraction des revenus, les investissements moyens
(différence entre acquisitions et cessions) de
matériels des exploitations « COP » ont ralenti
de 3 % après avoir progressé de 7 % en 2012 et
de 34 % en 2011.
L’analyse globale des investissements cache des
disparités régionales relativement importantes
avec des investissements moyens calculés sur
4 ans (2010-2013) allant de 12 ke à 42 ke par
exploitation. C’est en Rhône-Alpes, Lorraine et en
Auvergne que la progression annuelle moyenne
des investissements de matériels par exploitation
a été la plus forte. A contrario, les investissements
étaient baissiers pour les régions Nord Pas de
Calais, Pays de la Loire et Aquitaine.(2)
Des résultats en baisse
mais un endettement qui reste stable
Au cours des dix dernières années, le taux d’endettement(3) (39 % en 2013) des exploitations
« COP » a peu évolué de même que l’indépendance financière (71 %). Ces indicateurs sont
semblables à ceux observés pour l’ensemble des
exploitations agricoles. En revanche, à 39 %, le
Evolution du RCAI, de la production et des investissements par exploitation
(en e courant indices base 100 en 2003 - Source Agreste)
i n t e r n e
à vos agendas
du 1er au 31 mai 2015
taux d’endettement des exploitations « COP »
est très nettement inférieur à celui relevé pour
les sociétés non financières (63 %).
Avec la chute des revenus, le montant de l’autofinancement (Capacité d’autofinancement – prélèvements privés(4) a en revanche considérablement
diminué passant de 42 ke à 9 ke soit un recul de
80 % entre 2012 et 2013. Exception faite de 2009,
il s’agit du plus bas niveau sur 10 ans, la moyenne
s’établissant à 25 ke sur cette période.
Perspectives
pour la campagne 2015/2016
L’effort d’investissement des céréaliers dépendra
de l’évolution des cours du blé tendre (en baisse
sur le 1er trimestre 2015) mais aussi du niveau
et de la qualité de la production française et de
sa compétitivité à l’export.
Les autres facteurs à prendre en compte pour
2015/2016, outre les facteurs climatiques et la
qualité des récoltes, sont notamment la situation
en Russie, la politique de quotas à l’exportation
de l’Argentine, l’impact du prix du pétrole sur
les pays importateurs de blé et l’évolution de la
parité euro-dollar. Enfin, la mise en place de la
nouvelle PAC conserve un impact globalement
négatif sur le moral des agriculteurs.
Retrouvez plus de détails dans la note économie publiée sur le site du SEDIMA, rubrique
économie & gestion.
Sylvie DOMENECH
RCAI : production de l’exercice + subventions d’exploitation – charges d’exploitation (y compris amortissements)
– charges financières nettes.
UTANS : travail d’une personne à plein temps pendant
une année entière et non salariée, essentiellement le chef
d’exploitation ou co-exploitant.
(1)
(1)
i e
(2)
Hors données relatives à la Bretagne, Corse, Languedoc
Roussillon, Limousin, Haute et Basse Normandie et PACA,
régions pour lesquelles les données ne sont pas disponibles
ou significatives.
Taux d’endettement = ensemble des dettes / total de l’actif
Indépendance financière = capitaux propres / capitaux
permanents
Interne
Bureau Exécutif
Commission Garantie
Commission Sociale
Réunion cote SIMO Récolte
Réunion cote SIMO Tracteurs
Bureau CJMA
(Club des jeunes du machinisme agricole)
Externe
Réunion IRSTEA : mission ministérielle
sur la robotique et le numérique
dans les agroéquipements
Assemblée Générale Euroskills
Réunion Worldskills
Réunion CGPME
(sur la concurrence déloyale)
Réunion ASDM
4
salons 2015
Foire de Libramont
24 au 27 juillet
Libramont (Belgique)
Mecacéréales
5 août
Montargis (45)
Salon aux champs
26 et 27 août
Asnières et Fontenay (72)
(3)
(4)
Capacité d’autofinancement = Résultat de l’exercice
+ dotations aux amortissements – quote-part des subventions
d’investissement affectées au compte de résultat – plus-values
sur cessions d’immobilisations + moins-values sur cessions
d’immobilisations.
Sedimag’ • n° 264 • juin 2015
Foire de Châlons
28 août au 7 septembre
Châlons en champagne (51)
Innovagri Sud-ouest
9 et 10 septembre
Ondes (31)
3
D
PROFESSION
o s s i e r
La cote SIMO a-t-elle toujours la « cote ? »
SIMO : l’outil de la rentabilité
Pierre CARÉ
Président commission Occasion du SEDIMA
Pierre CARÉ dirige la commission
Occasion du SEDIMA depuis 1997.
Aujourd’hui double actif, il est retraité
tout en suivant l’activité de Cheval
Equipment, entreprise qu’il a créée
et qui construit des chariots transporteurs
et des coupes à colza.*
Il nous explique le fonctionnement
du groupe de travail et nous décrit
les outils SIMO du SEDIMA.
»
qui concerne l’outil internet SIMO-net, il a pour
rôle d’ajuster le prix à partir d’un prix moyen
qui tient compte d’un nombre d’heures moyen
(maximum 150 h pour les moissonneusesbatteuses et 500 h pour les tracteurs), mais aussi
des équipements et de l’usure des pneumatiques.
Le principe est le même dans l’automobile, par
exemple une voiture qui a 5 ans, 50 000 kms,
des pneus neufs et toutes options, n’a pas du
tout la même valeur que celle qui a 5 ans,
300 000 kms des pneus usés et quelques options.
Le SIMO-net propose une correction de tarif
automatique ce qui rend extrêmement intéressant
cet outil.”
Il existe d’autres cotes sur le marché,
sont-elles similaires à celles du SEDIMA ?
P.C. : “Cote papier ou SIMO-net mettent en
avant une cote d’achat en l’état du matériel,
alors que d’autres prennent en compte un prix
de revente en fonction des frais d’approvisionnement du matériel, de son stockage, de ses
réparations. Il existe donc parfois une différence
tarifaire. C’est à ce moment que le distributeur
a un rôle fondamental : il doit apprécier et appliquer un coefficient de majoration en fonction
du matériel et du marché auquel il appartient.”
Le SEDIMA compte-t-il faire évoluer ses
outils SIMO pour gommer cette différence ?
Quel est l’objectif de la commission
Occasion du SEDIMA ?
Comment fonctionne t’elle ?
P.C. : “La commission Occasion a pour mission
première de rédiger la cotation des matériels
d’occasion, tracteurs et machines de récolte
(moissonneuses-batteuses, ensileuses, presses,
machines à vendanger -dont la comission spéciale
est présidée par Bertrand RULLIER). Cette cotation
se discute lors de réunions, 2 fois par an pour
les tracteurs et 1 fois par an pour la récolte. Ces
réunions rassemblent dans une même salle les
constructeurs et les distributeurs, spécialistes
de la vente d’occasion, de chacune des marques,
sous la houlette du Président (moi-même) et
des animateurs, Gilbert DAVERDISSE (SEDIMA)
et Franck NEWTON (CDEFG). Même si parfois
les discussions sont ardues, tout se passe dans
la sérénité. Le distributeur dresse une radioscopie
de l’état du marché concerné, des stocks et des
prix. Quant au constructeur, il apporte plutôt des
indications sur les produits (origines, différences,
objectifs) pour faciliter leur cotation.”
Quelle est la différence
entre la cote papier et la cote internet ?
P.C. : “La cote papier renseigne sur l’entrée en
cote, c’est-à-dire la valeur donnée à un matériel
qui vient d’effectuer une ou plusieurs saisons.
Elle est établie mathématiquement en fonction
du tarif et du taux de remise communiqués par
le constructeur, auxquels s’ajoute la dévaluation
selon le nombre d’années d’utilisation. En ce
P.C. : “Depuis 2 ans, un constructeur communique
des prix moyens se basant sur le nombre de
matériels vendus par référence, leurs accessoires
et équipements innovants. Exemple, par rapport
au pont avant suspendu il y a quelques années,
le guidage par satellite donne aujourd’hui à
la cotation une plus value importante. Ainsi
le SEDIMA pourrait appliquer cette technique
dans sa prochaine cotation du printemps 2016.
Elément important, cette cotation 2016 prendra
aussi en compte les valeurs nominales et non
plus les valeurs maximales. ”
La cote SIMO pourrait-elle s’ouvrir
à d’autres matériels ?
P.C. : “Il a été question à un moment donné
d’intégrer les téléchargeurs, mais la mise en
œuvre est à ce jour très complexe...”
Que dire à vos confrères distributeurs
sur la cote SIMO ?
P.C. : “C’est un outil de référence pour les
experts-comptables et les contrôleurs fiscaux,
elle leur facilite l’évaluation de la dépréciation.
Pour les distributeurs, s’appuyer sur la cote
SIMO et sur SIMO-net pour reprendre un matériel ou évaluer ses stocks d’occasion, c’est le
meilleur moyen d’optimiser la gestion de l’entreprise et de trouver la bonne rentabilité. »
* Cheval Equipment est une filiale du groupe Cheval, dirigé
par Florent CARÉ, le fils de Pierre. Le groupe Cheval est
concessionnaire New Holland sur la Meuse, la Meurthe et
Moselle, la Marne et la Haute-Marne. Il emploie 85 salariés
et compte 8 bases.
Interview L.R.
Il faut démocratiser SIMO-net !
à estimer) est à accès immédiat, elle est
fiable et c’est extrêmement pratique pour les
4 vendeurs de la société. Il suffit de rentrer
quelques données (nombre d’heures, équipements, degré d’usure, options…) pour que
le modulateur calcule une valeur moyenne
avec précision. La force de vente travaille
ainsi ses estimations de façon homogène et
avec plus de sérénité.”
Ce service vous semble-t-il cher ?
Jean-Pierre GUÉRARD
Directeur des Ets Guérard
Jean-Pierre GUÉRARD dirige avec sa sœur
l’entreprise familiale Guérard SAS
créée en 1964 par leur père.
La société, qui a fêté
son 50ème anniversaire l’an passé,
a un effectif de 35 salariés
et 3 bases à Neufchatel en Bray
(le siège social), Cailly et Offranville.
Elle couvre 60 % du secteur
géographique de la Seine-Maritime
et une partie de l’Eure.
Concessionnaire Valtra depuis 10 ans,
l’entreprise a aussi une activité
motoculture qui représente 15 %
de son chiffre d’affaires.
Fervent utilisateur de SIMO-net,
Jean-Pierre GUÉRARD explique son choix.
Depuis quand utilisez-vous SIMO-net et
pourquoi ?
JP.G. : “Pendant 40 ans mon père a utilisé la cote
papier… J’ai préféré opter, dès son lancement,
pour un moyen plus moderne. Dans une concession on a besoin d’avoir des repères pour performer l’évaluation de notre matériel sur un
secteur donné. La valeur réelle estimée par des
professionnels nous permet d’affiner notre analyse en fonction de tel ou tel équipement, tel
degré d’usure, telle marge, et de faire une
proposition commerciale la plus juste possible.
J’ai imposé l’outil à ma force de vente et personne
ne s’en plaint ! ”
Y voyez-vous des avantages ?
JP.G. : “En général tous les tracteurs ou presque
sont cotés, l’information (marque, type, modèle
JP.G. : “Tous les ans, j’achète des crédits qui
permettent à l’équipe de vente d’accéder
quand elle le souhaite à l’outil de cotation.
J’estime que les quelques euros que coûte
une connexion sont amortis, non seulement par
la rapidité de la cotation, mais aussi par le gain
de temps de réflexion.”
Que dire aux distributeurs qui n’utilisent
pas SIMO-net ?
JP.G. : “J’ai participé il y a quelques jours, pour
remplacer un distributeur de la marque Valtra,
au groupe de travail Occasion qui préparait la
cote tracteurs d’automne. J’ai été surpris de
constater que sur 14 concessions représentées,
seules 5 utilisent SIMO-net pour évaluer toutes
les reprises et 2 occasionnellement, les autres
se servent d’autres cotes ou procèdent au doigt
levé... Le SEDIMA va devoir faire un travail
pédagogique, lors de ses réunions régionales par
exemple, pour faire comprendre à ses adhérents
le bénéfice qu’ils peuvent retirer de l’utilisation
de SIMO-net. Le système est complètement
adopté dans l’automobile : quand vous renouvelez votre véhicule, votre garagiste applique la
cote argus des véhicules d’occasion, pourquoi
n’en serait-il pas de même dans le secteur agricole ?
Quelles évolutions souhaiteriez-vous
pour SIMO-net ?
JP.G. : “ Une fois le matériel vendu, pourquoi ne
pas développer l’outil en mentionnant la valeur
de vente, cela permettrait d’obtenir de réelles
valeurs du marché. Dans une démarche prospective, j’aimerais que SIMO-net élargisse son
champ d’intervention aux matériels de pulvérisation, automoteurs, chargeurs, robots de
traite,... Ne pourraient-ils entrer prochainement
dans SIMO-net ? ”
En conclusion, il faut démocratiser l’outil !
JP.G. : “Oui, il faut le démocratiser, le faire
connaître au plus grand nombre pour que l’outil
SIMO-net s’impose dans la profession.”
5 bonnes raisons d’adhérer au SEDIMA !
Être acteur d’un réseau professionnel reconnu.
Bénéficier de l’expertise de spécialistes dédiés
La commission Occasion du SEDIMA
Jean-François AUFFRAY Sicadima (44)
Olivier BALLANGER Ballanger (17)
Jean-Paul BRETON Lorraine Agri Service (54)
Pierre CARE
Cheval (55)
Jean-Charles CARCHET Agri Montauban (82)
Romain DEJAUNE Sv - Pro (89)
Alexis DEQUIDT Agrisanterre (60)
Marc-Antoine DIEU David (02)
Laurent de VISCH Depla (77)
Bernard KALLENKOOT Cornet (45)
4
Pierre LEDURE
Didier LEROY Gaëtan LETERTRE Frédéric LODETTI Jean-Marie MARTEL Laurent MAURICE
Laurent PELLERIN Eric PICHEREAU Pierrick QUERO Jean-Marc SALIN Cra Cheminot (57)
Leroy (50)
Dousset (86)
Futur Agri (47)
Martel (51)
Senonches Agri (28)
Lebaudy (61)
Lecoq (28)
Blanchard (22)
Salin (53)
(juridique, fiscal, patrimonial, social, économie, gestion, ressources humaines, formation, hygiène et sécurité, occasion, métiers spécialisés).
Défendre les droits et intérêts d’une profession.
S’informer et échanger pour anticiper
les évolutions de la profession.
Étalonner sa performance économique
par rapport aux ratios de la profession.
contact : [email protected]
Sedimag’ • n° 264 • juin 2015
D
PROFESSION
o s s i e r
Outil
Informatique
Tout savoir sur SIMO-net !
Appréhender le prix de reprise d’un matériel,
surtout hors de sa marque, n’est pas
chose aisée, même pour un professionnel.
Peut-on se fier simplement à son ressenti ?
Comment limiter au maximum les facteurs
d’incertitudes, trouver des repères ?
C’est ici que SIMO-net intervient.
SIMO-net, quid ?
4 la cote SIMO (1) de base telle qu’elle est
publiée en format papier,
SIMO-net est un outil en ligne (www.simo-net.fr)
d’aide à l’expertise des matériels d’occasion
avant tout destiné aux professionnels des
agroéquipements.
4 la modulation de cette cote de base pour
prendre en compte options et état du matériel,
Il s’appuie sur cinq supports :
Eclairage
3. Une partie variable : la soulte, la marge,
l’environnement, le contexte, la stratégie
commerciale sont autant de points qui peuvent
rentrer en compte pour définir cette partie.
4 la fiche technique reprenant les 25 principales
caractéristiques du matériel,
Les deux premiers points sont donc inhérents au
matériel sans jugement de valeur. Cette valeur
est la même quelle que soit l’entreprise. Le
3ème point représente l’expression du savoir-faire et
de la stratégie de l’entreprise. D’une entreprise
à une autre, cette part variable sera donc spécifique.
4 le prix moyen(2) offert à la vente issu d’une
moyenne des annonces publiées au cours des
6 mois précédents,
Service juridique du SEDIMA
Une cote reconnue
La cote officielle SIMO (Service Interprofessionnel d’Évaluation des Matériels Agricoles d’Occasion), est considérée depuis plus de 45 ans comme une sorte d’argus. Elle sert de référence aux
transactions entre professionnels sur le marché national des matériels agricoles d’occasion.
Outre l’utilité pour la reprise de matériels, elle est reconnue par l’administration en raison de sa
notoriété nationale. Ainsi elle peut constituer un élément d’appréciation important pour déterminer
le « cours du jour » (Rép. Planeix, AN 17 décembre 1984, p. 6162) qui sert de base à l’évaluation
des provisions pour dépréciation ou pertes sur stocks.
Les tribunaux administratifs reconnaissent la validité de la cote SIMO comme cote d’occasion
professionnelle, mais ils demandent que son utilisation soit complétée par la prise en compte des
caractéristiques propres à chaque matériel.
Or de par les fonctionnalités de SIMO-net (la fonction de modulation), il est possible de compléter
la cotation SIMO pour répondre à cette exigence des tribunaux.
Olivier RICTER
4 le comparateur qui permet de rechercher
parmi les annonces de matériels comparables.
CDEFG
Comment SIMO-net
peut-il aider à appréhender
le prix de reprise ?
Vous souhaitez vous abonnez à SIMO-net
ou acheter la cote SIMO ?
Contacter Franck NEWTON - 01 53 62 87 10
Le prix de reprise peut être défini en 3 composantes principales :
La cote officielle du SIMO fait référence depuis plus de
45 ans. Elle est établie avec l’appui des industriels adhérents à AXEMA et des distributeurs adhérents au Syndicat
national des entreprises de service et distribution du machinisme agricole et des espaces verts (SEDIMA).
(1)
1. Une partie fixe : c’est la valeur intrinsèque du
matériel qui est définie par la cote officielle SIMO.
La valeur moyenne offerte à la vente par type est calculée
à partir de la moyenne sur 6 mois des matériels proposés
à la vente par les professionnels sur le site d’annonces
Agriaffaires. Cette valeur est un indicateur : il ne s’agit pas
obligatoirement du prix de vente effectif. Afin de mesurer
la pertinence de cette valeur, est indiqué entre parenthèses
le nombre d’annonces sur lequel cette moyenne a été
calculée.
(2)
2. Une partie modulable : elle correspond à la
prise en compte des options et de l’usure du
matériel (nombre d’heures, usure des pneumatiques, présence d’un relevage avant, des masses,
de la climatisation…)
Comment utiliser SIMO-net ?
Je sélectionne mes critères de tri.
Ici tous les tracteurs de 100 ch de 2002.
En quelques clics, j’obtiens d’un côté mes 4 cotes SIMO,
de l’autre les prix moyens offerts à la vente.
Sedimag’ • n° 264 • juin 2015
Je coche les matériels dont je souhaite
avoir la cote.
Je clique sur “moduler” pour accéder
au formulaire de modulation.
5
I
ACTUALITÉS
n f o r m a t i o n s
L.R.
en bref
Agrisem inaugure son site d’Ancenis
Les nouveaux locaux dans lesquels la société Agrisem
International a emménagé en novembre dernier ont été
inaugurés le 6 mai en présence de près de 200 concessionnaires. Basé à Ancenis, le site qui s’étend sur
20 000 m2 est aujourd’hui capable de produire plus de
1000 machines par an. Dans un marché plutôt en récession, la firme affiche pour son exercice 2014/2015 une
croissance de 7 % par rapport à 2013/2014. La synergie
développée avec le groupe Unia, bien implanté dans les
pays de l’Est et en Europe Centrale, lui permet d’effectuer
55 % de son chiffre d’affaires à l’export.
Claas partenaire des Terres de Jim
Après une première édition près de Bordeaux en 2014,
Claas sera de nouveau partenaire, aux côtés des Jeunes
Agriculteurs, de l’événement « les Terres de Jim » qui
cette année englobera la Finale nationale de labour. Elle
se déroulera en Lorraine, près de Metz, du 11 au
13 septembre. Les 1200 bénévoles attendent sur le site
100 000 visiteurs.
Hardi-Evrard : nouveautés
Les automoteurs Alphaevo 3500 et 4100 l intègrent de
série, à partir de ce mois de juin, une suspension de cabine
avant et arrière à ressorts.
Une version Isobus de la régulation Evrard sera disponible
à l’automne 2015 sur les automoteurs Alphaevo et le haut
de gamme des pulvérisateurs traînés Meteor.
Kuhn : appli mobile ForageXpert
Kuhn ForageXpert est la
nouvelle application mobile
(sous Androïd et iOs) pour
les matériels de fenaison de
la marque Kuhn. Utilisable
sur smartphones et tablettes,
ForageXpert permet à l’agriculteur, qui souhaite remplacer une machine de fenaison,
de trouver, selon la largeur de travail souhaitée, la meilleure
combinaison associée de faneuse et/ou andaineur.
Pichon : l’Isobus sur les épandeurs
Les épandeurs Pichon Muck
Master se dotent d’un système
de régulation de dose à débit
proportionnel à l’avancement
(DPAE) à commande tactile.
L’écran situé en cabine
contrôle en continu 6 paramètres (dose consigne, dose épandue, vitesse d’avancement, vitesse du tapis, densité du produit, compteur
d’heures et de surfaces) et enregistre jusqu’à 10 produits
en mémoire. Compatible Isobus, il peut être couplé à un
GPS pour éviter le surdosage.
Berthoud lance un pulvé à dos perfectionné
Lamborghini
Pour traiter ou désherber les vignes, les vergers, les pépinières et espaces
verts, Berthoud présente un pulvérisateur électrique « Vermorel 3000
Electric ». Alimenté par une batterie au lithium-Ion de 12 V, il offre une
autonomie de 5 à 6 h pour un temps de charge de 2 h 30. Il est équipé
d’une pompe électrique à 2 membranes, d’une cuve de 18 l, d’un sélecteur
de pression 3 positions, d’une régulation électronique. Sa particularité
repose sur un système de portage qui réduit la pénibilité et les impacts
négatifs sur la colonne vertébrale et le bassin. Il comprend un renfort dorsal
ergonomique, des bretelles réglables, une sangle poitrine et une ventrière.
nouveau compact EGO
Horsch combine semoir porté et herse rotative
Le constructeur bavarois profite de son savoir-faire en matière de semis
pour combiner semoir porté et herse rotative. Le tout constitue l’Express
3 KR en version 3 m. Il est doté du semeur Turbodisc nouvelle génération,
d’une trémie de 1500 l et de la herse rotative Kredo à 10 rotors pouvant
être équipés de dents fuyantes ou attaquantes. Deux types de rouleaux
packer sont disponibles : à dents d’un diamètre de 640 mm ou trapèze d’un
diamètre de 500 mm. L’Express KR bénéficie de l’utilisation de l’E-manager
pour la gestion du semis et du terminal Horsch Isobus.
John Deere présente le pulvé R944i
Pöttinger
Le nouveau pulvérisateur traîné R944i de John Deere complète, avec sa
cuve de 4400 l, la série 900 qui propose déjà les versions 5200 et 6200 l. Le
système de pulvérisation PowrSpray, dont les pompes sont à entraînement hydraulique, est innovant car il se substitue au régime de prise de
force. Le circuit de remplissage est auto-amorçant, il associe deux pompes
centrifuges pour un débit de 1200 l/mn (soit moins de 4 mn pour remplir
la cuve de 4400 l). La régulation du volume/ha se fait sans retour de cuve,
par modulation de la vitesse d’entraînement de la pompe de pulvérisation.
des herses poids légers
Krone : infos produits
SDF : résultats 2014
Malgré la baisse du marché européen, le groupe Same
Deutz-Fahr clôture l’année 2014 avec un chiffre d’affaires
de 1,210 milliard d’e, constant par rapport à 2013. Le
bénéfice avant impôt s’affiche à 110 Me contre 111 Me
en 2013 et le résultat d’exploitation passe de 83 Me
à 75 Me. Cette différence s’explique par la dépréciation
générée par le plan d’investissement, initié depuis 2010
par le groupe, pour développer de nouveaux produits et
accroître sa joint-venture en Chine. Ainsi l’investissement
augmente de 67,3 Me à 97,5 Me.
Väderstad : l’E-Control disponible
L’application E-Control développée par Väderstad est
disponible sur toutes les versions du Tempo et du Rapid.
Elle permet, via un iPad et un
réseau wifi sécurisé, de contrôler en cabine les machines lors
de leur utilisation (gestion du processus d’ensemencement,
réglages de la machine, fermeture des éléments semeurs,
enregistrement des données…). Associée à l’Isobus, l’E-Control
devient un terminal virtuel capable de superviser les
différentes tâches.
WorldSkills competition : la France candidate
WorldSkills a approuvé la candidature de la France pour
organiser en 2019 la compétition internationale des
jeunes et des métiers, plus connue en France sous le nom
Olympiades des Métiers. La WorldSkills competition
rassemble tous les deux ans près de 1000 candidats de
moins de 23 ans, des cinq continents, pour s’affronter dans
une quarantaine de métiers allant du végétal aux nouvelles
technologies, en passant par l’industrie, l’automobile,
l’alimentation, les services, la maintenance ou encore les
métiers du bâtiment et des travaux publics.
Le combiné de faucheuses Easy Cut B 890 se compose de deux
outils arrière et d’un outil frontal. La largeur de travail de 8,60 m à
8,90 m se règle par paliers de 15 cm. Il ne dispose pas de conditionneur mais bénéficie du lamier SmartCut.
L’andaineur Swadro TS 620 succède au Swadro 807. Il offre une
largeur de travail de 6,20 m pour une largeur d’andainage variant
entre 1,10 m et 1,60 m. Il est équipé des nouvelles dents Lift à
pointes coudées. Le rotor avant compte 10 porte-dents, le rotor
arrière 13 porte-dents. Sa hauteur de remisage est de 3,59 m avec en option les porte-dents rabattables.
Le réglage de la hauteur de travail est de série mécanique, ou électrique en option (photo ci-contre).
JPH.CONSULTING & PARTNERS
Sélection de postes à pourvoir dans le machinisme agricole
ou la motoculture France & International
POUR LES CONSTRUCTEURS
POUR LES CONCESSIONNAIRES
lResp. adm SAV en IDF : Mat TP - suivi facturation, interventions
et techniciens – langue Anglais ou All.
lTech-ccial matériels PDT & bett : Flandre belge – expérience
arracheuses – langues : Flamand - Français
lDG de filiale étrangère en IDF : Mat TP – expertise
management et gestion – Anglais – Allemand le plus
lTech-ccial export : équipement vinicole - exp. 5 ans œnologie - Anglais courant et autre langue
lMag. Pièces Bett - PDT : poste sédentaire – bon relationnel
clients – région Loiret
lTech-ccial mat TP : région IDF – expérience justifiée
mobile – langue allemand le plus
lDév. ccial pièces et composants : France et Benelux
poste basé en Allemagne – grande mobilité - Français et
Allemand
lDV France : 2 postes - agricole ou mat TP – All le Plus
lDirecteur Commercial - Ouest Bassin Parisien
l2 Chefs des ventes Agri, Viti - Aquitaine / Poitou-Charentes
l2 Responsables Technique SAV - Aquit /Poit.-Char / Limousin
lTechnicien / Resp. SAV / pièces - Anglais - Bordeaux
lGPS/Guidage - 1 Ccial, 1 Tech SAV montage, 1 Formateur
lCommercial Pièces - Ile-de-france
lCommercial Pièces sédentaire - Centre
lCommercial occasion - Centre / Poitou-Charentes
l2 Responsables de magasin - Nord-Picardie / Ile-de-France
l3 Chefs d’atelier - Nord-Picardie / Midi-Pyrénées / Corse
lChef d’atelier Responsable de site - Sud-Ouest
lCommerciaux, Techniciens, Magasiniers - toutes régions
lTechnicien Créateur / Resp. d’atelier - Mauritanie Sud-Ouest
lTechnicien Responsable SAV - Soudan
Envoyer CV et lettre de motivation sous word à :
Jean-Paul HOUPERT - 06 63 97 36 66
[email protected]
6
Le nouveau tracteur compact de
Lamborghini,
exclusivement en
couleur blanche,
se décline en 3
modèles (EGO 35,
45, 55) de 39, 43
et 51 ch en version cabine ou arceau. Il reçoit un
moteur 4 cylindres Mitsubishi Tier3 à injection
directe et refroidissement par liquide, disponible
en version à admission naturelle ou turbo. Parmi
ses équipements, on notera un réservoir situé
entre le tableau de bord et le moteur, un réservoir
auxiliaire de 15 l, un angle de braquage à 57
degrés, une prise de force disponible en configuration avant, arrière et ventrale. La transmission
à inverseur synchronisé propose 16+16 rapports
avant et arrière avec super réducteur.
Jean-Paul PAPILLON - 06 83 01 75 40
[email protected]
Le constructeur
autrichien renouvelle sa gamme de
herses rotatives
Lion. Principale
caractéristique
du matériel : le
nouveau lamier
est biseauté à l’avant et à l’arrière ce qui optimise
le poids et réduit le besoin en force de levage.
La gamme se décline en deux séries.
La première dénommée Classic s’adapte aux
tracteurs 4 cylindres et s’équipe d’un boîtier
avec renvoi d’angle mono-vitesse. Elle compte 3
modèles (Lion 353 Classic, 303 Classic, 303.12
Classic) respectivement de 8, 10 et 12 rotors
pour une largeur de travail de 2,50 m et 3 m.
La seconde série se dote d’un boîtier à pignons
interchangeables, elle convient aux tracteurs de
180 ch et se compose de 4 modèles (Lion 303,
303.12, 353.14, 403) à 10, 12 et 14 rotors pour
une largeur de travail de 3 m, 3,50 m et 4 m.
Vicon
un pulvé porté pour petits gabarits
Prévu pour une
commercialisation
courant 2016, le pulvérisateur iXter A
complète par le
bas la gamme des
portés Vicon.
Au côté de son
grand frère, le iXter B, il bénéficie d’un poids réduit
et d’un centre de gravité bas permettant aux
tracteurs de petits gabarits de l’utiliser. Il se
compose de 3 modèles de 800, 1000 et 1200 l et
accueille 2 types de rampes : une en aluminium
Hosa avec repliage dépliage en Z et une en acier
HC. Deux boîtiers de régulation seront disponibles
(DPM ou DPAE).
Sedimag’ • n° 264 • juin 2015

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