Ville de Carmaux 2017 année Jules Cavaillès : PROGRAMME

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Ville de Carmaux 2017 année Jules Cavaillès : PROGRAMME
Ville de Carmaux
2017 sera une année consacrée à Jules Cavaillès, peintre de la réalité poétique. Cet hommage, unique en
son genre, prendra son envol et se clôturera à Carmaux, ville qui a vu naître Jules Cavaillès, avant de
belles incursions dans trois des musées les plus emblématiques du Tarn : Musée Toulouse Lautrec d’Albi,
Musée associé Dom Robert de Sorèze et le Musée des Beaux-Arts de Gaillac.
Associée
aux
Amis
de
Jules
Cavaillès
qui
2017 année Jules Cavaillès », la ville de Carmaux et sa commission
prospectives artistiques rendent hommage au peintre du pays à
travers une exposition permanente
célébrant le 40ème anniversaire de sa mort réalisée par les archives
municipales de Carmaux. Celle-ci sera présentée à la maison de la
citoyenneté vendredi 27 janvier prochain. Elle sera complétée par
l’oblitération d’un timbre Cavaillès avec cachet spécial dimanche 29
janvier (par l’association philatélique de Carmaux). Fin 2017, une
conférence sur l’artiste sera animée par Robert Fabre pour mieux
mesurer l’engagement qui fut celui de Cavaillès et de ses proches
dans la résistance lors de la Seconde guerre mondiale.
coordonnent
le
projet
«
Evènement départemental, c’est tout naturellement que le projet « 2017 année Cavaillès » est né à
Carmaux.
2017 année Jules Cavaillès : PROGRAMME
Vendredi 27 JANVIER / 18h30 vernissage et lancement de l’année Cavaillès
Maison de la citoyenneté - CARMAUX
L’espace Jules Cavaillès a été entièrement repensé. Désormais, une exposition
permanente « Jules Cavaillès (1901-1977), une vie en couleurs » célèbre les différentes
périodes de la vie de Jules Cavaillès. L’occasion de découvrir l’œuvre et surtout le
quotidien du peintre à travers dix totems réalisés spécialement par les archives
municipales de Carmaux à partir du fonds Cavaillès donné par la famille en janvier 2012.
En dix temps forts, « Jules Cavaillès (1901-1977), une vie en couleurs » invite à parcourir
le fil conducteur d’un artiste reconnu. Des documents de familles rares (livret de famille,
carnet de comptes, attestation de mariage, diplômes, invitation présidentielle) sont
associés aux œuvres emblématiques du peintre de la réalité poétique. De son enfance
tarnaise, en passant par ses débuts d’artiste, son engagement dans la Résistance, jusqu’à
son ascension artistique, l’exposition embrasse toutes les périodes de la vie de Jules
Cavaillès.
« Jules Cavaillès (1901-1977), une vie en couleurs » s’intègre aux œuvres et à des objets de Jules Cavaillès
offerts par la famille du peintre ou acquis par l’association des Amis de Jules Cavaillès lors de la prestigieuse vente
du Fonds Calisti / Cavaillès par l'Etude Millon à Paris en mars 2016. Plusieurs œuvres sont exposées pour la
première fois, à savoir une lanterne; des colombes en bois, l'ouvrage le chant du ruisseau et la maquette des
dessins ayant servis à l’illustrer. Cet espace Jules Cavaillès entièrement repensé expose désormais de manière
permanente les œuvres de l’artiste sur les murs de l’ancienne chapelle.
L’espace Jules Cavaillès est à visiter aux heures d’ouverture de la maison de la citoyenneté.
Lundi au jeudi 9h-12h / Vendredi 9h-12h
05 63 36 39 39
JANVIER à DECEMBRE / Exposition
Maison de la citoyenneté - CARMAUX
« Jules Cavaillès (1901-1977), une vie en couleurs » Cavaillès, l’homme, le peintre, le résistant…, une exposition
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est présente pour retracer la vie de cet artiste carmausin (voir paragraphe plus haut).
27,28, 29 JANVIER / Journées philatéliques
Maison de la citoyenneté - CARMAUX
9h-12h / 14h-18h
L’œuvre de Cavaillès circule bien au-delà du Tarn. Pour lui rendre hommage et contribuer
à la diffusion de son œuvre, quatre timbres et autant d’enveloppes à son effigie seront
vendus par l’association philatélique de Carmaux. Un collector regroupant des timbres et
un portrait de Cavaillès seront aussi à la vente. L’occasion de revisiter en petit format les
œuvres suivantes : May Flower, La Cathédrale rouge, Le port de Cannes, La trapéziste
dans sa loge. Dimanche 29 janvier 2017 aura lieu le lancement officiel des timbres et du
cachet Jules Cavaillès.
Illustration : timbres
DECEMBRE / Conférence « Cavaillès résistant »
Maison de la citoyenneté - CARMAUX
Peintre, Jules Cavaillès fut aussi résistant à qui l’on doit une implication majeure dans la lutte. La maison de la rue
de la Berchère à Albi sera la QG de la résistance tarnaise d'où partiront les messages portés à vélo au maquis par
Janine Calisti la fille de Jules Cavaillès. Associé à Jean Cassou, fondateur du Musée d'Art moderne de la ville de
Paris, il sera l’un des pivots du mouvement entre 1940 et 1944. Dans le cadre du 40ème anniversaire de sa mort,
Robert Fabre, rédacteur en chef de la Revue du Tarn, animera à Carmaux, au mois de décembre, une conférence
portant sur les actions de résistance de Cavaillès.
Photo : Jules Cavaillès et Jean Cassou.
Evènements dans le Tarn
21 AVRIL à 31 DECEMBRE / Exposition
Musée Toulouse Lautrec - ALBI
Dans la salle haute du musée consacrée aux huit peintres de la réalité poétique, une sélection de dessins,
gouaches et huiles sur toile de Jules Cavaillès sera mise à l'honneur.
VENDREDI 28 AVRIL Hommage à Jules Cavaillès
Musée Toulouse Lautrec - ALBI
Le musée rend hommage au peintre qui a contribué à la constitution d'une partie de son
fonds d'art moderne en proposant un accrochage d'œuvres de Cavaillès dans deux salles
du parcours permanent où seront présentés les tableaux de sa collection et des prêts
exceptionnels de collections privées.
Photo : Jules Cavaillès accompagné de Bonnard © DR?
1ER > 18 AVRIL / Concours de dessins
Carré public - ALBI
Mise en place d’un concours de dessin, destiné aux 15-25 ans, pendant les vacances scolaires de Pâques. Mardi
9 mai le jury proclamera les résultats et remettra une lithographie de Jules Cavaillès au gagnant. Les œuvres des
enfants seront exposées fin mai au Carré public.
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Jury : Pierre Peyré (Meilleur ouvrier de France) neveu de Cavaillès, Casimir
Ferrer, Henri Bureau Président des Amis de Jules Cavaillès.
Illustration : Collioure.
MAI > SEPTEMBRE / Exposition de tapisseries
Musée associé Dom Robert - SOREZE
Le Musée Dom Robert et de la tapisserie du XX ème siècle invite à la découverte de la tapisserie, du dessin au
tissage. Dans l'exposition temporaire 2017, seront présentées les gouaches préparatoires de la tapisserie La
Magicienne, acquises par le musée en 2016, seule tapisserie murale de Cavaillès, réalisée par les Gobelins en
1950. Grâce à des prêts exceptionnels du Mobilier National , la tapisserie elle-même sera exposée (un autre
exemplaire se trouvant à l’ambassade de France à Berne), comme la tapisserie de Matisse, La Femme au luth
(1949) et une paire de fauteuils conçus par Arbus avec des motifs en tapisserie de Jules Cavaillès. Des œuvres
d'autres artistes contemporains de Cavaillès, rénovateurs de la tapisserie au XXème siècle comme Lurçat, Coutaud,
Picard-Le-Doux, et des artistes de la Réalité poétique, comptant parmi ses amis, comme Brianchon, serviront le
thème choisi.
30 JUIN > 3 JANVIER / Exposition
Musée des beaux arts - GAILLAC
Depuis une quinzaine d’années, le musée mène une politique d’acquisition forte. Cette exposition propose de
savourer quinze années d’achats dont dix toiles de Jules Cavaillès.
2017 année Jules Cavaillès est organisé par l’association Amis de Jules Cavaillès, la commission prospectives
artistiques de la ville de Carmaux, les archives de la ville de Carmaux avec le soutien de la ville d’Albi, du Musée
Toulouse Lautrec d’Albi, du Musée associé Dom Robert de Sorrèze, du Musée des Beaux-Arts de Gaillac, du Carré
public d’Albi et du département du Tarn.
BIOGRAPHIE : Jules Cavaillès (1901 Carmaux - 1977
Epineuil)
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Jules Cavaillès est né à Carmaux, le 20 juin 1901 dans une famille de
commerçants habitant au 3 rue Victor Hugo. Après sa scolarité, il est
admis au lycée d'Albi. Hélas des problèmes de santé perturbent sa
formation.
A Castres, il se perfectionne en dessin préparant les “Arts et métiers" et se passionne pour l'art. De 1918 à 1921, il
travaillera comme dessinateur aux mines de Carmaux. Il rencontre alors le peintre Bernard-Jospeh Artigues, retiré
à Blaye-les-Mines, qui le présente à Jean-Paul Laurens et convainc les parents Cavaillès du bien-fondé de son
départ pour Paris, où il s'installe en 1922 avec son épouse Rose Ferral.
Il s'inscrit à l'Académie Julian, il habite alors « la Ruche » où il partage un atelier avec Roger Limouse. Dès la fin de
sa formation en 1925, Jules Cavaillès se détache de l'académisme, puisant son inspiration avant tout dans la
nature elle-même, comme chez Matisse et Bonnard. De 1930 à 1935, ses œuvres illustrent des images heureuses
et prennent un aspect festif et lumineux. Dès lors, la couleur prend une place prépondérante dans son art. Les
œuvres des années 1940 gagnent en éclat, en intensité et en densité. Il atteint alors sa pleine maturité artistique.
1936 reconnaissance
Cavaillès signe sa première exposition particulière à la galerie Druet et obtient une bourse de la fondation
Blumenthal, on lui confie la décoration du pavillon du Languedoc pour l'Exposition universelle de 1937. Il
commence à connaître la notoriété lorsque la guerre interrompt son ascension.
Mobilisé en 1940 pour finalement être démobilisé le 31 juillet, il se replie dans le Tarn avec sa famille. Il s'engagera
activement dans la Résistance où ses activités lui valent la Légion d'Honneur en 1947. A la Libération, il est
nommé conservateur du musée des Augustins à Toulouse puis professeur à l'École nationale des arts décoratifs.
Installé dans son atelier de la rue de Poissy, nommé professeur à l'Académie Julian, il mène alors une carrière
d'artiste international. En 1957, il achète "Le petit Molesme", à l'Epineuil (Yonne) où il décédera le 29 janvier 1977.
?
La réalité poétique
Ce vocable « réalité poétique » a été inventé en 1949 par Gisèle d’Assailly, lors de
la parution de l’ouvrage nommé Avec les peintres de la réalité poétique, où elle
baptisa ainsi un groupe informel d’amis peintres liés par une certaine forme
d’expression artistique.
Ils partageaient souvent les mêmes ateliers, et leurs toiles témoignent d’une passion
pour la couleur. Ils s’attachent également à un monde sensible traduit par une
figuration toute poétique. Même si ce « courant » semble être passé au second plan
de l’actualité artistique dans la seconde moitié du XXème siècle, il n’en demeure pas
moins un témoignage important du goût artistique de cette même période.
Illustration : La Cathédrale rouge
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