Il`MIRO 323 27 JUIN [nu L ` U nionn é cessaire L - Pas-de

Transcription

Il`MIRO 323 27 JUIN [nu L ` U nionn é cessaire L - Pas-de
I l ' M I R O 323
L ' U n i o n
27 J U I N [ n u
n é c e s s a i r e
L'Union fait la Force. � La Force fait
triompher le Droit
La « Fédération des groupements de réfugiés du Gard » est enfin constituée. Le
titre de cette Fédération s'entend, bien entendu, en tant que Fédération des Grou.
pements de Réfugiés dans le département
du Gard.
Je crois que c'est la première Fédération de ce genre qui se soit constituée en
France. Et c'est pour cette raison que je
demande à notre excellent et dévoué ami
Alfred Kichart d'en annoncer la nouvelle
dans la première colonne de notre « Bulletin ». "
C'est que je voudrais, en effet, que cet
exemple soit fécond. Je voudrais qu'il soit
suivi un peu partout dans les autres départements et que bientôt, car il faut faire
vite, soient jetées les bases d'une confédération générale dans laquelle se grouperaient tous les réfugiés, les évacués, les
rapatriés, les mobilisés des pays envahis, tous ceux qui forment cette nombreuse
U pitoyable France errante : La l'rance
Réfugiée.
Il y a trop longtemps, d'ailleurs, que
la France non envahie, solidaire cependant de nos départements martyrs, ne
tend la main vers nous que pour nous faire
la Charité. J'emploie le mot Charité à bon
escient parce qu'il est plus beau, plus
grand, plus noble que celui d'aumône. Mais
ce dernier conviendrait souvent mieux. Or,
nous ne sommes pas des mendiants. La
France Réfugiée était autrefois la France
riche, la France opulence, la France lieureuse. Son calvaire a peut-être assuré lé
salut de la Patrie, de la Grande France,
qui ne doit pas l'oublier. Tout ceci est
tellement simple, tellement naturel, et, en
stricte équité, tellement élémentaire, qu'il
est à peine besoin de le formuler et qu'il
me paraît fastidieux d'être obligé de l'écrire encore après quatre années de souffrances.
C'est utile i cependant. Faute d'avoir jamais stipulé le droit précis des réfugiés,
faute d'avoir indiqué les voies à suivre
pour pousuivre l'exercice de ce droit, des
centaines de mille de nos compatriotes ont
vécu jusqu'ici, depuis la rupture de la paix,
au petit botiheur, dans une situation originellement instable, n'ayant recours la plupart du temps, exception faite de l'allocation journalière de 1 fr. 50, fréquemment
insuffisante, qu'à la charité collective de
ceux qui n'ont pas connu l'invasion et qui,
cela se comprend du reste, commencent ou
finissent par se lasser.
Il est un Droit des réfugiés. Ce Droit,
nul ne songe à le contester. S'il était assuré, cependant, les réfugiés n'auraient plus
besoin de la charMé publique que dans
des circonstances tout à fait exceptionnelles.
Eh bien ï ce droit-là, il faut le faire respecter. Or, qui s'en chargera, sinon les -réfugiés eux-mêmes ? Par quels moyens ?
Les protagonistes de la Fédération du Gard
l'ont compris. On respecte �?e qui est fort.
La guerre actuelle, dont nous sommes les
premières victimes, nous a démontré une
fois de plus la vérité de cette formule :
La Force fait triompher le. Droit.
Ce sera par la Force que triomphera le
Droit de ceux qui furent attaqués et spoliés, le Droit «SE la France et de ses alliés.
Ce sera par la Force que triomphera le
nôtre. Il ne s'agit donc que de posséder
la Force. Et le secret de cette possession'
est tout entier dans la vieille devise de
nos amis les Belges : L'Union fait la Force.
Pour être forts, ont dit les promoteurs
de la Fédération du Gard, soyons unis.
Et, le dimanche 9 juin, les délégués des
groupements des réfugiés du Gard, réunis
en Congrès à Saint-Florent-sur-Auzonnet,
ont définitivement constitué leur Fédération. Ils ont en même temps nommé leur
bureau de la façon suivante :
Président : Crosetti, de Saint-Florent ;
secrétaire-trésorier : Déniez, d'Alais ; administrateurs : Berthé, de St-Jean-dc-Valériscle ; Bcrtoux, des Mages ; Bouvier, de
Bessèges ; Caillez, du Martinet.
Et avant de se séparer, ils ont décidé :
1° De demander une entrevue avec le
sous-préfet pour lui exposer la situation
qui est faite aux réfugiés dans plusieurs
communes de l'arrondissement ;
2° De soumettre au groupe parlementaire
des régions envahies une proposition pour
demander au ministre de l'Intérieur la
création de commissions communales des
réfugiés, réforme qui s'impose pour la suppression des abus et la bonne marche du
service des réfugiés ;
3° D'organiser un service de propagande
et de faire appel à tous les r e f u g e UauSle Gard, car c'est un devoir pour eux de
s'unir pour la défense de leurs intérêts.
Terminons en ajoutant que le devoir de
s'unir n'existe pas seulement pour ceux
qui sont réfugiés dans le Gard.
Nous avons tous ce devoir, créateur de
Fore:;. Il faut que nous puissions parler
au législateur, aux administrations, aux
pouvoirs, non plus comme des quémandeurs que l'on peut éconduire, mais comme des Français libres revendiquant leurs
Droits. Et cela nous sera plus utile encore après la guerre qu'aujourd'hui.
Il faut que nous puissions nous faire
entendre et parler haut il l'heure des reconstitutions et des réparations, à l'heure mssi des négociations de paix, à l'heure où
nous aurons besoin de ne pas nous laisser sacrifier une fois de plus.
Et pour cela, dès aujourd'hui, réfugiés,
mes frères, faites comme vos compatriotes
du Gard : unissez-vous ! Soutenez-vous !
Fédérez-vous !
Paul WACRHXIEK.
Hénin-Liétard pendant la guerre
L'abondance des matières nous «blige il
remettre au prochain numéro 1article de
notre aimable collaborateur Cinr'on. secrétaire général de la mairie d liénin-1 :'étard.
Les
pauvres
réfugiés !
C'e-t il ce journal de l'arrondissement de
Ponturlier, le Pontissalien, que nous empruntons les lignes -suivantes qui prennent
une valeur particulière de ce fait que les
agissements qu'il signale se sont passés
dans sa localité, et qu'il en a été pour ainsi dire le témoin.
Remercions notre confrère de sa sollicitude pour les pauvres réfugiés ; s'il y a
des êtres inhumains partout, partout aussi
il y a des hommes de c9ur.
Voici ce qu'écrit notre confrère :
« Est-il situation plus douloureuse que
celle des « réfugies »? Ils ont été contraints
de quitter la localité qu'ils habitaient pour
fuir devant l'envahisseur, abandonnant
maisons, biens, tout ce que leur travail
leur ait procuré. Ils sont arrivés, sans
rien.
Ils ont fini par trouver une chambre,
une occupation, et ils ont recommencé une
vie. Les « pouvoirs publics » ont essayé de
leur venir en aide ; les âmes charitables
ont voulu soulager leur misère. Croit-on
que tout ce qui devait, être tenté a été fait.
« Je connais deux réfugiés parmi ceux
que Pontarlier a reçus. L'un; est célibataire
dégagé par son âge de toute obligation militaire. Il gagne sa vie et ne demande aucun secours à personne. Ayant appris que
la ville avait du bois à vendre, il fit une
demande et attendit la réponse. La mairie
lui fit connaître bientôt, à l'aide d'une formule écrite à la polycopie que le bois ayant
été tiré au sort, son i.i laéro n'é.oit pas sorti, et qu'en conséquence, il vouiftt bien
s'en procurer ailleurs, Le procédé est au
moins cavalier.
« Le second réfugié parti à la mobilisalion, avait quitté femme et enfant ; les
hasards de la guerre l'avaient conduit a
Pont�ilier ; il loge dans une chambre garnie qu'il louait 35 francs par mois. Après
avoir souffert pendant plus de trois ans en
pays envahi, femme et enfant furent rapatriés et s'installèrent tant bien que mal
dans la pièce occupée. Le propriétaire possède deux immeubles contigus ; l'un 'sur'teat est d un rapport important ; il est riclic, il n'a pas d'enfant ; alors il augmenta le prix de location de 10 francs par
mois... Il n'est pas de petits bénéfices. Puis,
un jour, trouvant preneur il plus haut prix
le propriétaire mit tout bonnement ses locataires à la porte. Mais ceux-ci n'acceptèrent pas ce congé, et, usant du droit que
leur confère la loi d'avril dernier, refusèrent de partir. Savez-vous ce qu'a fait le
méchant homme ? Il a enlevé les draps du
lit, et n a plus voulu en fournir. Des Pontissaliens au coeur moins ratatine que celui
du loueur de garnis., dégarnis ont aussitôt
prêté le linge indispensable.
« N'est-ce pas que ces agissements méritaient d'être signalés ? »
Les
f u n é r a i l l e s l e M, M i
Samedi après-midi ontl eu lieu à Paris
les funérailles du regretté M. Chabé, adjoint au maire d'Arras professeur au collège de cette ville depuis 1882. Nombreux
étaient les amis du défunt qui avaient tenu a 1accompagner à sa dernière demeure
donnant à sa famille une marque de leur
sympathie.
Au cimetière plusieurs discours furent
prononcés tous retraçant la vie toute d'lionneur et de dévouement de M. Chabé.
Discours de M. Griffih au nom
du Conseil municipal d'Arras
Mesdames, Messieurs,
Amédée Chabé n'est plus.
Sa mort nous a frappés de consternation
comme elle frappera Ses nombreux amis
d'Arras et du Département du Pas-de-Calais au milieu desquels il déploya son inlassable activité, tant la confiance des uns
et des autres, semblait justifiée, que sa robuste constitution devait surmonter les atteintes, des émotions, des peines et des
douleurs occasionnés par les événements
actuels, qu'il partagea avec le long cortège
d'exilés de notre petite Patrie.
La mort qui a frappé à la porte de la plupart de nos familles, depuis la jour ot
l'ambition effrénée d'un monarque monstre d'inhumanité, et d'un peuple assoiffés
de domination, a rais le monde à feu et à
sang, s'est acharnée sur un grand nombre
de ceux, qui oyaient assumé lu charge de
fonctions publiques, dans notre malheureuse région1.
Nous avons tous présent à la mémoire la
terrible catastrophe de Bapaume qui coûta
la vie aux vaillants députés des deux irconscriptions d'Arras, MM. Briquet et
Taillandier, qui furent frappés en accomplissant un impérieux devoir de charité.
Il y a quelques semaines c'était M. Briens
le valeureux préfet du Pas-de-Calais, qui
fut enlevé à l'affection des siens et de ses
administrés, après s'être donné tout. entier, pendant de nombreuses années, au
mépris de sa santé, a la haute mission dont
il étail chargé par le gouvernement. Le
Conseil municipal d'Arras ne fut pas, lui
non plus, épargné ; il a vu disparaître depuis la guerre, plusieurs de ses membres
des plus dévoués. Hier, c'étaient Cafïenne
Emilicn Bouchez, Sévin, Aujourd'hui c'est
Chabé.
La ^ille d'Arras perd eu lui un de ses
serviteurs les plus fidèles et les plus sûrs.
Je ne chercherai pas à rappeler les diverses étapes de la belle et trop courte
carrière hélas, (-le notre ami Chabé. Elle
peut$c résumer en un mot ; dévouement.
.V a réalise au plus haut de-gré la définilion du bon citoyen qui se doit, comme l'a
dit Roosevelt, dans la mesure de ses
moyens, à la Société.
Les moyens de notre ami Chabé étaient
grands, aussi s'est-il dépensé sans compter dans toutes les sphères de La vie publique.
Il avait conscience que pour rendre les
hommes meilleurs il fallait développer
l'instruction, parmi eux, c'est pour cette
raison qu'il s'était attaché de bonne heure
a l'9uvre de l'Association philotechniqne
d u Pus-de-Calais, sous les auspices de laquelle il organisa des cours qui favorisèrent l'accroissement des connaissances de
nombreux jeunes gens et jeunes filles après
leur sortie de l'école.
Il apporta également un concours précieux, à toutes les organisations agricoles
d'Arras et du département, en vulgarisant,
par la parole et par la plume, les progrès
de la science et les nouvelles méthodes de
travail, qui ont donné des résultats si heureux chez les agriculteurs du iPas-de-Calais.
Mais c'est au Conseil municipal d'Arras,
ou il entra en 1903, qu'il devait donner toule sa mesure.
Sa juste conception des besoins des habitants et la claire vision qu'il avait de l'à,
rnir de la cité, firent que sa voix, au sein
des principales commissions municipales,
fut de plus en plus écoutée de ses collègues,
qui, en 1912, l'appelèrent au poste d'adjoint
u maire.
Il fut délégué par le conseil municipal à
la vice présidence du bureau de bienfaisance. Nul d'entre nous n'ignore la charge de telles fonctions. Il y déploya toutes
ses qualités, de c9ur et de dévouement au
sort' des humbles.
Aucune démarche ennuyeuse, aucune fa*
figue ne le rebutait pour assurer la distribution équitable du bien des pauvres. Il
savait rejeter les demandes injustifiées.
sans égard pour les personnes, comme il
savait découvrir le pauvre honteux POUllui apporter le soulagement, auquel il avait
droit. Sa perle sera vivement ressentie partous les malheureux qui avaient su reconnaître en lui un ami.
Nous aussi, qui entourons sa tom £�e aujourd'hui nous avons conscience de la perte que nous éprouvons par la fin prématurée de celui que nous pleurons. Sa mémoire demeurera fidèle dans notre pensée.
Au Conseil municipal d'Arras, au nom
des. nombreux amis du cher disparu, j'exprime il Mme Chabé sa veuve éplorée, à
son fils, auquel l'un et l'autre ont su inculquer de si viriles qualités, il sa famille si
douloureusement éprouvée, toutes nos con
doléances avec l'assurance de notre profonde sympathie dans le malheur qui les
frappe, et j'adresse à notre excellent et regretté collègue et ami Chabé, le suprême
adieu.
Le Comité central des Réfugiés du Pasde-Calais prie la famille Chabé, de recevoir
ses plus ïyr.Qa'hiques condoléances lui
donnant, l'assurance qu'il conservera comme elle le pieux souvenir de l'homme ch
bien qui vient de disparaître.
locataires s'est modifiée par suite des événements, etc.
La loi des loyers ne se désintéresse
donc nullement des réfugiés ; elle les protège au contraire. Les commissions arbitrales ont été avisées par le garde des
sceaux de l'avis de la commission consultative.
Partez
î
Restez !
Le î Journal » donne un film très intéressant de Clément Vautel que nous reproduisons avec empressement :
« C'est très joli de dire aux Parisiens :
« �
�Il vaudrait mieux vous en aller.
« (Au fait, on ne leur parle pas si clairement ; on leur laisse entendre des cho^
L e s m a i r e s t o r t i o n n a i r e s de r é f u g i a
ses, on leur dit qu'il est tout naturel de
partir et parfaitement logique de rester,,
on les inquiète, on les rassure, on leur afIl nous est parvenu, dit le « Télégramfirme qu'il n'y a aucun danger et on leur
me », ces jours-ci, de plusieurs points de
décrit avec une brillante imagination, d'hyl'arrondissement, des plaintes de réfugiés
pothétiques bombardements, bref, on les
relatant la situation extrêmement pénible
qui leur est faite par les autorités munici« informe », comme on a toujours fait depuis quatre ans.)
pales de certaines communes � peu noma Admettons cette théorie !
breuses d'ailleurs � qui s'obstinent à vou« � Filez !...
loir les ignorer malgré .up dénûment voi« Oui mais tout le monde n'a pas de pasin de la famine.
rents de province, sans compter qu'il y a
Sous prétexte que les permis de séjour
des parents assez peu disposés à se soun'ont pas encore été acceptés, on leur refuse non seulement l'allocation mais encore 7 venir de l'hospitalité reçue pendant l'exposition de 1900, � c'est si loin ! Tout le
ce qui plus est, les tickets d'alimentation,
monde n'a pas non plus l'indispensable
de sorte qu'ils sont administrativemerit
matelas de billets de banque sans lequel
condamnés à mourir d|e faim.
il est impossible de trouver le moindre lit
La question du morceau de pain quotien province.
dien est pour ces malheureux concitoyens,
un véritable cauchemar : ils vont de vil« � Il vaudrait mieux partir, murmure le
prophète Tant pis...
lage en vidage, de ferme en ferme, pour le
�
mendier et trop souvent, hélas. ! ils ne
« Facile à dire... Où aller, et comment ?
peuvent le trouver pour la raison bien
11 ne s'agit pas seulement de partir ; il
simple que tout le monde est rationné au
faut rester et, pour rester, il faut de l'arminimum.
gent.
Pîi se demande à quels sentiments obéis« Je sais bien que le mot d'ordre est de
sent ces maires tortionnaires de réfugiés ? a durer », mais quand une femme et deux
�
�car enfin il n'est pas possible q'un
ou trois enfants vont s'installer à Orléans,
homme sensé puisse se faire la conviction
Caen ou Rennes avec le pauvre saint-frusque la possession ou la non-possession du
quin tiré du bas de laine, eh bien, ce n'est
bout de papier qui se nomme un permis
pas facile de durer jusqu'à la victoire !
de séjour soit pour le réfugié une- question
« On voit bien que les conseilleurs ne
de vie ou de mort... � il est vrai que le
sont pas les payeurs. Aussi ferait-on bien
prestige de la bureaucratie et la vénérade , mettre ytae sourdine à toutes «es clation du formulaire administratif sont on- meurs contradictoires. Inutile d'énerver des
core si grandes dans nos campagnes un
gens, qui, vraiment, ne peuvent pas partir :
peu reculées...
ou alors, s'il y a un danger réel � pour
Que ces abus odieux résultent de l'énia part, je n'en crois rien, très sincèregoïsme ou de la stupidité � ou des deux
ment, �: il faut évacuer les pauvres î^ens
à la fois �
�c'est de peu d'importance quant
avant les chefs-d'9uvre et leur assurer- des
aux résultats ce qui importe ce sont les
moyens d'existence quand ils seront ai rivés
mesures à prendre en faveur de nos malheu- à destination.
l'eUX compatriotes traités en parias par
« Les chefs-d'9uvre ça ne «antre j.rs
ces oo.qs de villages...
et c est loge gratuitement. On ne *eut malIl est bon de leur rappeler : 1° que le
heureusement pas en dire autant de, réfufait d'être réfugié n'est pas une tare pour
giés. �
j
celui que les malheurs de la guerre ont
ruiné ; 2° que , le ministre de l'intérieur,
A ceux qui attendent des rapatriés
M. Bains, * proclamé « qup l'assistance aux
réfugiés correspond il une véritable dette
Nous rappelons aux intéressés que pour
contractée, par la nation » ; 3° qy.O. le mé(aire diriger sur Paris des parents promo niinist.ro a recommandé aux fonctionnaires et autres « d'apporter dans leurs re- ches rapatriés (conjoints,ascendants ou deslations avec les réfugiés non seulement cendants seulement), l'anterisaition de la
toute la correction et l'aménité qu'ils doi- préfecture de. police est absolument indisvent au public mais une sympathie réelle et pensable. Cette formalité peut être remplie préventivement, pour éviter à ceux qui
un dévouement agissant. »
Il est fâcheux que le a Télégramme » no reviennent la situation d'attente dans la
Ilaule-Savoie.
cite pas les administrations inhumaines
Il en est dû môme pour certaines vilqui traitent si mal les réfugiés. Le châtiles
de 1intérieur oÙ, il y a surpopulation
ment, pour elles, dans le présent et dans
l'avenir, serait d'être nommément dési- et où l'autorisation préfectorale, doit être
demandée. Pour ceux qui sont réclamés
gnées.
dans la zone des armées, le permis, de séjour obligatoire ne peut, être sollicité de
La loi des, loyers protège. les réfugiés
l'autorité militaire que lorsque les rapa*
'
triés sont arrivés à Çvi^n, Ceux-ci, suivent
On sait que la loi di.r 9 mars 1918 sur les
le convoi qui est formé le .surlendemain
loyers déclare va.la^Je.r, : « les baux inter- et sont dirigés, sur u� #parte.nw®t de l'invenus depuis le 4 août. 1911, sous réserve
térieur où ils attendent la tin de l'enquête.
qu'aucun fait nouveau, né de la guerre, ne Il y a lieu de faire connaître qu,e d.effti.a la
soit intervenu qui ait modifié- l;a situation
dernière offensive allemande la zone des
du locataire ». On avait craint que les réarmées a été étendue et imitée par les défugiés se trouvent exclus du bénéfice de la
partements {'-i-d.essojjs,, q(ui,$o$t| euac-taèloi. en les privant du recours au jugement
ines compris dans � ;o«ft
des commissions arbitrales prévues par
Calvados, Eure, E.iM'e-et.-Lpir,:.
Loicette loi.
l'et, loiyie, Côte-d'Oj;, H^ute-Sa^fte et
Ni. Na.il, ministre de la Justice, a fait
Doubs.
savoir après avoir consulté les membres
Pour toutes les. yutrp§ coJsrriu#o§. de l'inde la commission consultative, que le texte
térieur, un single çertifîeat
cité plus haut « ne prive pas le locataire
légalisé par 1$tftgjr# 011 ^ coffiiùis�aiîe
d'un bail conclu depuis le 4 août 1914 du
de police suffît et peut être également emd'ïnjoqueï tes diverees dispositions
vayi préventivement, 9U_%commissaire t-péde h ioi reîatiysp a h Fésiliabrah, aver- çM, EBï'vîÇg sfes
exonérations
avao délais s. Êfc ravis (fa
la comasissitm reconnaît aux commissions
arbitrales le droit d'esape» et de jugeî f p f w f ï ë s /'
ment en ce qui concerne les baux postéL i s e z et
rieurs au 4 août 1914, notamment si le contrat, sous la pression des faits, n'a pas été
y Qtve
i f ô v m a l
lil�cftiè'n! côiisëato et si lu situation des
L a
Guerre
26 juin.
Sur le front français le calme persiste et
on troupes le mette à profit pour s'organi
ser en vue des nouvelles "poussées que l'ennemi ne manquera pas de faire, car .util ne
peut supposer qu'il ait renoncé à sa marche sur Paris pas plus qu'à celle sur Calais.
Nos soldats attendent et sont prêts à la
réponse.
En Italie les Autrichiens sont en: déroute
ils ont dû repasser la Piave et la victoire
est bien plus grande que l'on pouvait, la
souhaiter.
Les f r a n ç a i s e s internées
à Holzminden
Nous avons publié en son temps, dit
« La Dépêche de Lille », la liste complète
des otages choisis par les Allemands dans
toutes les communes du Nord.
On vient d'avoir des nouvelles de celles
appartenant au Pas-de-Calais et qui sont
internées au camp de Holzminden.
Nous avons sous les yeux la photographie des onze dames otages du Pas-de-Cilais, prise devant le misérable baraquement où elles sont internées.
Voici la liste de ces malheureuses, immatriculées par les Boches comme des prisonnières de droit commun :
Lesur Julia, institutrice il Meurchin ;
Dupret Marguerite, femme du brasseur
de Carvin ;
Malfait-Liégeois, femme du minotier de
Carvin ;
. Margris Marie-Thérèse, institutrice à
Carvin ;
Guf'froy Jeanne, directrice d'école à Carvin ;
Marcelle Antoinette, femme de l'instituteur de Leforest ;
Moriaux Juliette, d'Ecourt-St-Quentin ;
Duflos Rose, d'Ecourt-St-Ouentin ;
Monscourt Francine, d'Oisy-lc-Verger ;
Létienne Charlotte, directrice d'école à
Dourges ;
Hallot Julie, de Novelles-Godault.
De la lettre envoyée par Mme... avec la
photographie, il ressort que nos compatriotes supportent courageusement l'épreuve et
ne se laissent pas abattre par l'exil, quoique fassent leurs persécuteurs.
Ces femmes de c9ur reconnaissent avoir
pu emporter de chez elles les provisions
de première nécessité, le linge, les vêtements d'hiver, mais elles seraient heureuses de recevoir un hamac dans lequel il
leur, serait possible de « dormir on paix ».
Si malgré l'accord de Berne, leur séjour
se prolonge, elles auront besoin également
de tabliers et de chaussures.
Comme on le voit, les demandes qu'elles
formulent sont modestes ; il en est de même de leur mise, dont on peut juger la
simplicité par la photographie prise à Holzminden. Mais ce qui produit l'impression la
plus pénible,, c'est de voir attachée au corsage de chacune de ces otages une large
plaque ovale portant le numéro matricule
de la détenue. Il ne manque que des chaînes et des boulets pour donner à ces honnêtes femmes, innocentes victimes de la
guerre, l'aspect d'un groupe de forçats.
Si fêtais...
Si j'étais ministre de la Guerre, je n'hésiterais pas, aujourd'hui que le calme est
revenu sur le front, ù accorder une permission aux soldats dont les familles, habitant les régions nouvellement abandonnées é b a h i es, ont dû quitter leur foyer.
Je me dirais, en prenant cette décision :
ce sera pour ces malheureux réfugiés une
juste consolation que de revoir les leurs.
Et puis j'étudierais les moyens pouvant
accorder plus longue permission à nos poilus � 3 jours c'est trop peu � dont les
parents rentrent rapatriés d'Allemagne.
Si j'étais député, je demanderais que la
franchise postale soit accordée aux Comités
centraux officiels de réfugiés, ce qui causerait une notable économie.
Si j'étais Préfet, je veillerais à ce que les
cent sous que doivent recevoir les poilue
des pays envahis soient bien adressés
mensuellement et régulièrement de façon à
ne pas priver ces braves de la terre dont
ils ont besoin.
que les réfugiés fut très longuement discutée.
M. Ogier, conseiller d'Etat, directeur du
contrôle et de la comptabilité au ministère
de l'Intérieur, vient de faire connaître que
des instructions sont envoyées aux préfets
pour que le secours de 20 francs par personne, prévu par l'article 34 du statut en
faveur des rapatriés arrivant par convoi
doive, par extension, être attribué aux
évacués.
Quant à l'allocation, le statut des réfugiés dit il son article 3 :
« La qualité de réfugié est acquise aux
habitants ayant quitté les communes soumises au feu de l'ennemi et comprises dans
une liste annexée. En ce qui concerne les
communes non comprises dans cette liste
la qualité de réfugié peut être reconnue
sur avis conforme du préfet du département d'origine. Pour formuler cet avis, il y
a lieu d'apprécier les cas individuels c'està-dire de déterminer si les habitants ayant
quitté leur domicile se sont trouvés, en
ftTttvTfans une STtûâlîôn qui, justifiant leur
départ, motive ainsi la vocation de l'allocation. »
Il en résulte que les évacués de Seineet-Marne peuvent, légalement, être considérés comme des réfugiés et toucher, en
outre du secours de 20 francs par personne, l'allocation des réfugiés.
Assistance a u familles nombreuses
L'article 4G des Instructions des Réfugiés indique que dans les cas où le postulant n était pas assisté avant la guerre ou
ne peut prouver qu'il l'était, ou encore ne
peut se faire admettre par la procédure
normale au bénéfice de la loi du 14 juillet 1913 il y a lieu d'appliquer la circulaire
du 6 août 1917 (Direction de l'Assistance
et de l'Hygiène publiques).
Nous donnons ci-dessous le fexr.e de cette
circulaire :
« Le ministre de l'Intérieur à MM. les
préfets, .
« Pour mettre un 'terme aux difficultés
qui se produisent dans l'instructio» des
demandes, d'assistance aux familles nombreuses formées par des réfugiés des réAu nom de l'Association des familles de gions envahies, j'ai l'honneur de vous fa�ir
re connaître que j'ai décidé de considérer
prisonniers, son président, M. Léon Pascomme
dépourvus de domicilie de secours
quai, député, avait, appelé de nouveau l'attention du ministre des Affaires étrangères les postulants au bénéfice de la loi ffa, M
juillet 19-13, réfugiés des régions envahies,,
sur la libération des otages français interdans
tous les cas où la commune de le«p
nés e®. AHêPftgSHïdomicile de secours est encore occupée
Le ministre, à la date du 17 juin, lui
par l'ennemi ou, se trouvant dans la zone
fait savoir q,ue l'accord de Berne du '26
de combat, a été totalement évacuée par la
avril dernier paru au Journal officiel du population civile, de telle sorte que la vi«
12 mai prévoit la libération de tous les municipale y soit suspendue.
internés civils.
« Les dossiers des postulants devront
Cet accord s'applique naturellement aux
otages qui seront les premiers à eu béné- donc m'être adressés, après l'instruction réficier et il y a tout lieu de penser qu'ils glementaire faite dans la commune de l'a
seront dans un court délai renvoyés dans résidence pour être soumis à l'examen de
la Commission Centrale d'Assistance. »
leurs loyers.
S'il'9 en. font la demande, ils pourront
être dirigés sur la France libre, à moinE
Un soldai qu'on croyait mort
que pour
ra,isojxs, militaires ks auloria0 £»JÏ®t� m fc'jr Cfpsmt.
Nous lisons dans Reims 'à Pari^ ;
M. Rëmy Lucien-Pol est ne le 6 mai I89C, '
«'
Le Ckâteljer. Il fut porté tué 'e 3 juin
Les évacués sont-Ils des réfugiés
191a au BoisJe-Prêfre où il se trouvait avec '
Àtt nouveau emiité: des réfugiés de Sei- son régiment le 156° d'infanterie. Son acte .
ne-et-jVlwne, 1;* question de savoir si les do décès, fut légalement transcrit-, sur les.'
eVacUeS volohtai're's peuvent, dans Ipur poli- registres de i'êtat ciyil.
velle" reSidence, olitéuir lès. uiétdôè droits
�Mms tfôs teid'iJs dèrnjêrs, un ii^rit par- '
L a libération des otages
internés en Allemagne
.
venir une meilleure interprétation de leurs
droits et des solutions satisfaisantes il leurs
demandes.
Chacun connaît les dangers qui menacent
Satisfaction a été donnée concernant la
les travailleurs de certaines industries :
réclamation
pour le secours supplémentaire
une seconde d'inattention et voilà un membre mutilé. Or, le chirurgien de l'assu- de 10 francs prévu (par l'article 52 du starance contre les accidents, affecté à l'un tut des réfugiés du 15-2-18) pour les époude ces établissements, soi-disant dans l'in- ses, dont les maris sont mobilisés ou pritérêt des amputés à venir, ne trouva rien sonniers ou restés en région occupée. Rapde mieux que de s'installer au milieu de pel sera fait à compter du 15 mars 18.
Quant aux demandes d'assitance aux
l'atelier ; il ceignit son tablier blanc ; il
retroussa ses manches ; il sortit de leur vieillards, de secours aux familles nombreutrousse tous ses instruments ; il en vérifia ses et d'indemnités de loyer, demandes qui
1en instance » dans un des
cent fois par jour le tranchant ; enfin, il se trouvaient �
criait de minute en minute : « A qui le poussiéreux cartons de la mairie de Thitour de ces messieurs ? » L'effet fut radi- viers depuis des mois et même des années;
cal : plus de la moitié du personnel déserta elles seront examinées d'urgence avec toute
la maison ; les besogneux et les « ris- la bienveillance désirable.
que-tout s seuls y restèrent, ajoutant à la
M. Roquère, le nouveau préfet a donné
fatigue quotidienne des coliques compré- l'assurance de toute sa sollicitude pour les
hensibles. Quelques vétérans demeurèrent réfugiés. Tous espèrent que les bureaux
aussi, mais ils s'amusaient, eux, comme compétents suivront son exemple et qu'il y
de petites folles des précautions du prati- aura dès ce jour un peu moins d'indifférencien. Heureusement le directeur envoya ce ce ou de négligence vis-à-vis de nos malpère « coupe-toujours » faire ses prépa- heureux compatriotes.
ratifs dans le secret de son cabinet, en le
Nous remercions M. le Préfet de son ingratifiant d'un coup de pied au lion endroit. tervention et nous l'en félicitons de grand
A quand la même exécution dans la gran- c9ur.
de ruche ouvrière : Paris, où trop d'apothicaires remuent avec fracas leurs potions
Réfugiés expulsés
contre le bombardement.
Elisée DORÉ.
Agen, comme toutes les villes de l'intér em\ a reçu des réfugiés des régions enlui-même qu'il était bien vivant et se trou- vahies ou de la zone dangereuse. Jusqu'ici
vait prisonnier au camp allemand d'Elem- cependant, les loyers étaient restés dans
bert-Landau.
des limites à peu près convenables. Mais
Ses parents, surpris et ravis, comme bien un événement vient de se produire qui met
l'on pense, s'empressèrent de faire connaî- les possesseurs d'appartements en furieux
tre cette situation aux autorités. Et, après appétit de lucre. La Banque de France est
une enquête qui confirma l'existence de venue s'y installer, elle retient des logeRémy chez les Boches, le tribunal de S;e- ments pour ses employés aux prix qu'on lu:
Ménehould a rendu un jugement ordon- demande. Alors c'est la curée. On donne
nant la modification des actes de l'état civil. congé aux anciens locataires, réfugiés comAinsi, voilà un poilu Tendu a la vie légale pris, pour attraper les billets qui s'échapet civile qui est, heureusement la seule pent de la corne d'abondance.
qu'il avait perdue.
BLOC-NOTES 0 E L'AVEUGLE
lia c h a u s s u r e nationale
A u t o u r
d u
D r a p e a u
Tandis que la France et le monde recueillent, chaque joui,, dans les « communiqués»
relatifs aux opérations militaires,les échos
du formidable drame de qui dépend la liberté humaine, les blessés arrivent dans les
hôpi'aux de l'intérieur. Qui donc, en présence de ces hommes, exposés à tant de
��astgers, à tant de souffrances, pourrait
avoir l'étrange prétention de ne rien supporter et de refuser sa part de l'épreuve
commune ? Leur présence parmi nous, au
milieu des admirables dévouements que
suscite l'exemple de leur héroïsme, n'est
Le costume national
pas seulement une leçon silencieuse et stoïque, a l'adresse de ceux qui, à l'arrière,
Après la chaussure nationale, le costume
dans ces heures d'attente, d'inquiétude et
national.
de lutte, seraient insuffisamment maîtres
A Vinsiar de nos amis et alliés d'outre- de leurs nerfs ; elle est aussi une permaMcnche, nous aurons, dans un délai assez nente invitation au calme, à l'énergie trinrapproché, des vêtements nationaux, à sa- quille et tenace, à la confiance dont leur
voir complets pour hommes, manteaux entretien répand autour d'eux le rayonnepour femmes et costumes pour enfants.
ment et le réconfort.
A la vérité, il n'y en aura pas pour tout
Inspirons-nous des sentiments et des
le monde. La manufacture du drap natio- pensées de nos soldats. Pour eux, avec eux,
nal décidée, il y a exactement un an, s'est soyons dignes de la cause sacrée pour la,
heurtée à des difficultés telles qu'à l'heure �quelle ils on!, offert leur vie. Leur exemple
actuelle, il n'a été fabriqué, en tout et pour est un enseignement de tous les instants.
tout, que 20.000 mètres de tissu.
Comme eux, ayons l'esprit clair et le c9ur
Cette quantité va être mise incessamment fei me, à la mode française. Ces deux verà la disposition des confectionneurs char- tus de notre nation, la clarté intelligente
gés de fabriquer les différents modèles qui et. la fermeté native, nous aideront à traver.seront offerts au public.
ser ce moment d'émotion profonde, en nous
Dans une quinzaine de jours, des prix donnant la satisfaction de comprendre si
de vente seront établis. Ces prix seront no- la force de .vouloir.
tablement inférieurs à ceux pratiques par
Le témoignage de nos soldats est. sans
le commerce pour les articles similaires.
réplique. Ils ont vu, ceux-là, ils ont vu de
Aussi les vêlements nationaux seront-ils leurs yeux l'ennemi face à face. Ils. disent
réservés, au moins au début, aux réfugiés, la vérité simplement. Cette vérité nous inviréformés rentr.és dans leurs foyers et au- te à la patience résolue, puisque ces témoins ces martyrs, ces libérateurs de: la
tres personnes dignes d'intérêt.
Dès que les circonstances le permettront patrie violemment attaquée, magnifiquela fabrication du drap national sera acti- ment défendue, ont assez de grandeur d'âme sur leur lit de douleur, pour nous envement reprise.
Nous avons déjà vu ça pour la chaussure courager en souriant, et. nous faire parla-ger leurs certitudes.
nationale !
Cette force morale, précieuse à recueillir
dans l'entretien des défenseurs du pays, pasLes réfugiés a ïtiiviers ( M o g n e )
sera de la- zone des armées dans la zone de
1intérieur, par l'effet d'une salutaire contaQuelques difficultés s'étaient élevées à gion qui est la meilleure des propagandes
Thivicrs pour l'octroi aux réfugiés de difIl faut qu'en ces jours d'inébranlable
férentes allocations' et secours qui leurs espérance, tontes nos pensées reconnaissansont accordés par le statut. Une protesta
tes, toutes les forces de notre amour se
tion fut adressée à la Préfecture.
tournent vers ceux qui, sur la ligne de feu,
M. Rwjuère, préfet de la Dordogno se combattent nuit et jour, sans peur et sans
rendit à Thivifi-s, et de la cwMfcrsatwo repFothe, atiteap de- a w w îiwiwïi�te drïtéchangée itës'��Feftfgiés àtigtëYént pour Fa- pVaù.
1.500.000 paires par mois
La commission du budget. a examine,
hier, un projet portant ouverture de crédits
pour la confection de la chaussure nationale dont la fabrication sera portée à
1.500.000 paires par mo's. Le ministre du
Commence sera entendu prochainement à
ce sujet.
Espérons donc que bientôt nos compatriotes réfugiés pourront être servis de
chaussures.
u i i t e d e s H a p a i i i ô s
Convoi du G juin 1918 (soir)
CARVl'N. � Cormont Blanche, née Desprez, 32 ans; Lucienne, 8 uns; Yvonne, 7
uns ; Célinie, 5 ans ; Blanche, 3 ans V
. ;
Deux-Sèvres. � Dclrive Mathilde, née Meignotte, 48 ans: Pierre, 15 ans; L'Epine de
Noirmoutier (Vendée). � Legrand Marie,
née Delcroix, 41 ans; Amélie, .14 ans; Orner,
10 ans
Charles, 10 ans £; Maria, 4 ans j;
Evian. � Lorthois Marie, née Honoré, 44
ans; Henri, 4 ans; Suzanne, 3 ans A : Colombier-Le-Jeune (Ardèche). � Prévost
Berthe, née Brisorgueil, 27 ans; Odette, 6
tris -î; Asnières.
ies-Miieis (E.-et-L.). � Scrève Ambroisinz nee Poquet, 32, Haute-Garonne.
SAUCHY-GAUCHï'. � Royer Napoléon,
64, Victorine, née Lansiaux, 62, Lucienne,
20, Haute-Garonne.
VEJriMELLES. �
� Démaillez Fortuné.
74 J, Evian.
Convoi du 8 juin 1918 (matin)
AVION. � Allart Edouard, 60, Eugénie, née Laloux, 50, Annemasse. � Allart
Eloi% 24, Françoise, 17, Fernand, 13, Marie
12, Lugenie, 28, Augustine, 2 J, Annecy autorité militaire, Annemasse.
HARNES. � Lesage Raehel, 22, HauteGaronne.
HENINEL. � Fatoux Célina, née Hequet
43, Laure, 19, Marcelle, 4, Haute-Garonne.
Théry Eudoxie née Delambre, 78, Roanne
(Loire).
COURCELLES-LES-LENS. - Bertrand '
LENS. � Daubricourt Léa, née Béra, 37,
Rosalie, née Fabre, 37 ans; Germaine, 8 Marcel 17, Léopold 15, Lugrin. � Decocq
ans; Simone, 6 ans; Thonon. � Coton An- Louis 54, Marie, née Maréchal 52, Fidéline
gélique, née Vernholles, 42 ans, Quincy 20, Marcelle 14, Haute-Garonne. � Démon(Cher). � Envent Célina, née L9uil 28 ans,
chaux Marcel, 21, Annecy autorité militaiAndré, 6 ans; Louise 5 uns; Le Ganic
re. � Homerin Marcelle, 26, Lugrin.� Lur(Tarn), Envent Oscar, chez M. Pondac. � mont Clémence, 21 Lugrin.
Lcfebvrc Clémentine, née Lucas, 46 ans, La
LIBERCOURT. � Allart Joséphine, née
Machine-Déaze (Nièvre) -NI. Lefebvre Louis.
Jubois 43, 53, avenue du Général-Michel� L9uil Augustine 19 ans
Hôtel GaBizot, Paris. � Dhour Claire, née Dutoit,
lopin, La Machine Dêaze. � Vernholles
11. Henri 8, Haute-Garonne. � Greniez MaAlphonsine, née Delevaque, 30 ans; Gisèle, 8 ans; Marthe, 6 uns; Suzanne, 4 ans; ' �ie, née Lohez, Albert. 9, 44, Hôtel de la Ga'e, Bosmoran-les-Mines (Creuse). � Kindts
Quincy (Cher). � Vernholles Exilante, 18
-.éonie, née Loriaux, 74, Albert 22 ^ Suzanans; Quincy (Cher).
ie, 15, Pierre, Il, Annemasse. � Legrand
COURRIERES. � Duhem Hermance, née
ïai'ie ,née Robert, 44, Mirza, 19, Marie Il,
Bigotte, 39 ans; Auguste, Il ans; Etienne,
laite-Garonne.
u.
9 ails; Marie, 7 ans; Forges d'Aunis, chez
L1EVIN.
AU.ou
Aristide,
34
J,
Thonon.
M. Duhem.- Usine du Macrnon.
-o
� Deniolin Célinie, née Tavernier, Céline
HARNES. � Cuvilliez Achille, 68 uns ;
9, Il, rue Noelas Roanne. � Eloy Désirée
Anatolie, née Dacheville, 62 ans; Ruffine,
îée Mainguan, 51, Haute-Garonne. � Har21 ans; Achille* 2 ans h; Evian.
luin Georgette, née Eloy, 23, Fernande, 4,
laute-Garonne. � Lelong Marie, née DeHENIN-LIETARD. � Bailleux Germaine,
'ros, 32, Aimée, 12, Graisse sac, rue du
née Cuvclier, 32 ans; Maria, 9 ans | ; Vis. îeux-Temple (Hérault). � Wavelet Josélori ne, 7 ans J; Clément, 5 uns; Germaine,
phine, 18 ans, Il, rite Noelas, Roanne.
3 uns -i; Deux-Sèvres. � Maréchal Alphonse 24 ans; Annecy Autorité militaire.
� Mure! Arthémise, née Frémv, 39 ans;
Poignée de nouvelles
Fernande, 9 ans; Marie, 6 ans j"; Jenny, 3
ans; Deux-Sèvres.
Certains journaux ont prétendu que le
LENS; � Coupez Célina, 3 ans, Evian.
gouvernement
comptait déposer un projet
� Hochedez Célina, née Roger, 57 ans, 1
Evian.
j de loi en vue de procéder à une nouvelle
visite des exemptés et réformés n°« 1 et 2.
MEURCHIN. � Demay Jeanne, 9 ailS,
Evian.^ � Seigneur Germain, 13 ans, Evian.
La question ne s'est jamais posée.
OIGNIES. � Ansart Adolphine. née Taffin, 50 uns; Marcel, 15 ans: Célina, 12 ans;
L'état, de santé de la population à EsValentine, 9 ans J; Deux-Sèvres. � Binaut
sen, centre des usines Krupp, est déploAdrienne, 10 ans; Evian. �
�Cocquerel Florem-, -10 ans, Annecy Autorité militaire;
rable. Ce n'est pas seulement une épidéMarie, liée Montois, 30 ans; Louis. 8 ans;
mie de petite vérole qui la ravage, le
Clémence, 6 ans; Fernande, 3. ans: Florentj
«
typhus de la lamine » on le « choléra
1 au
Annemasse. � Faux Rosalie, liée
de la lamine �
j y existent également. Le
Devemy, 50 ans; Hermine, 15 ans; Marthe,
13 ans; Germaine, 10 uns: Geori�ettc, 9
chanoine Rabelais aurait ajouté : « Que le
ans; Evian. � Vermeirc Marie, née Héieu Saint-Antoine leur arde les boyaux ! »
rengt, 44 ans; Germaine, 13 ans: Alice,
12 ans; Charles, 8 ans; Germain 6 ans �
'
Deux-Sèvres.
I Les travaillistes anglais organisent pour
NOYELLES-GODALLT. � Caulin Cléole 14 juillet une manifestation monstre en
myi-e née Lebon, 65 ans, Deux-Sèvres. � l'honneur de la fête nationale française,
rrémy Marianne, née Dufrémie, 68 ans;
An gèle, née Remptaux 38 ans; Fernand 13 pour affirmer leur résolution de poursuivre
ans; Edouard, 8 ans; Deux-Sèvres. �. Galla guerre avec leurs alliés jusqu'à la conlied Rosalie, née Douchemenl, 38 .ans : clusion d'une paix durable et conforme aux
Françoise, 12 ans ; Eugénie, 6 ans A- Laubuts définis par les alliés.
relit, a ans i; Thonon. - Malle Angélique,
nee Colin, 36 ans; Albert, Il ans -V Ravmonde, 6 ans; Deux-Sèvres. � Vuylsteke
Les récents bombardements allemands
Estelle, née Saussez, 44 ans; Octavie ' 9
ont détruit à Château-Thierry la maison
ans; Levallois-Perret.
historique du fabuliste La Fontaine. CerVENDIN-LE-VIEIL. - Duconseille Cates, le bonhomme eut contemplé avec une
therine, née Lucas, 44 ans; Marie, 14 ansLucienne, Il ans; Sophie, 8 ans; 'Thonon.'
sereine philosophie cet acte de vandalisme,
� Gobert Jules 58 ans, Conflans-Ste-Hoperdu au milieu de tant d'autres. Mais,
nonne (S.-ct-O.).
juste retour des. choses d'ici-bas, les boVITRY-EN-ARTOIS. � Copin Pierre, 51
ches, ce faisant, prouvaient leur rage de
ans; Neuville-aux-Bois (Loiret).
contempler de là ce Paris lointain, qui est
toujours pour eux ce qu'étaient les raiConvoi du 7 juin 1918 \soir)
sins pour le renard de La Fontaine.
RAR^-STRE. � Rémy Agnès, 42, 18,' rue
,'? Grâce, Ronfleur. (Calvados). �
M. Pierre Saniier, adjoint, faisant foncBEAUMONT. - Petit Adeline, liée Fiahaut, 81, Lvian.
tions de maire de la commune d'Huniières,
vient d'être révoqué de ses fonctions à la
BERTfNCOURT. - Walel Hélène, née
"ïjone, 31 J, Joseph, 10, Charles 8 J, Alberf suite d'une condamnation à 16 francs d'a7 ; Edmond 5 mois (Haute-Garonne).
mende prononcée contre lui par le tribuCOURRIERES. - Tailliez :\oémie liée nal correctionnel de Saint-Pol, pour avoir
Hanquart, 32, Augustine, 14 Adèle 12 1
déchiré un ordre de réquisition sans t'aFernande 10 J, Jean, 6 J, Haute-Garonne!
voir exécuté.
FREMI-COURT. - Vittol Marie née Dûmur, 45, Philomène 25, ferme, Bellevue à
Aogent-snr-Vernisson, (Loiret).
M. Louis Martin, séualeur du Var, vierit
CrUEMAfPPES. � Dupuich Ursule, liée de déposer une proposition de loi tondant
Gossnrt, 72, Evian.
il reconnaître aux femmes le droit de vote
GRAINCOURT. � Pion Marie née La- dans toutes les élections aussi bien polivalard ,74, Haute-Garonne.
'
tiques que cantonales et communales.
HAPLINCOURT. - Lemailre Henri, 68,
Marie, nee Podevin, 62, Annemasse.
M. Chartes Péronnet vient de déposer
HAVRINGOURT. � Deh on. oJseph, 61,
Elisabeth liée Podevin, 60, Annemasse. � une proposition ainsi conçue j
Movaux Lrmlie, 23 1, Emilie 3, Annemasse.
« La Chambre invite le gouvernement
� Kicq Louise, 26, Haute-Garonnr.
a prendre des mesures en vue de porter a
HENIN-LIETARD. � Maréchal Alpîiontrois quarts de litre la ration quotidienne
se, 24, Annecy,'autorité militaire.
de vin des militaires en service dans 1?
HERMES. � Pinot Arthur, 48, AKtiiecy
zone dès armées et placés' sous les ordres
autorité militaire.
du général commandant eu chef. *
L1EYIN � Lefevre Louise, née faillie,
«XN Marcelle, î), Evian.
LOISON-SOUSrLENS..� More! Coraiie,
N O S B R A V E S
née Lampin, 28, Elodie, 12, Florianne, 7
Rose 4 J, Hautc-Garorme.
�
'
' ABRAS.
Basset Victor-Gaston, au 138°
NEUVILLE-ROITRJONVAL. � Neveux
Jeanne, née Blondel, 36; Constance 10 Vir- c infanterie '11e compagnie a été cité à l'orcire, du..régimept toiro 7, Andréa, 3, Haute-Carorme
« S'est toujours signalé p.ar son bon
'
0 UIE RY-L A-.MOTTE. - T.elWr'o ClarT
Blessé le. Jg
neé Poulain, 69, A'rg'én'.villers par
19J6. Revenu, au frdÈyt en mai 1916.
à
nouveau le 16 décembre 1916 ».
�\*ec ceae ouauvu il lui a cie cuuiere la
uiuiA uti guciie,
BulftLUjA-AunviOiN'i, � 'Ihemei* .10*
septi Z" cunoniuer servant de la ai" baLlene du a, régiment duriiiiene u pied, a été
cu-c a J ordre ou regiment :
« Laaonmer ires uevoué. A. fait preuve
de sang-troul -et ae courage en mannes circonstances, A été blesse deux fOIs sous
Verdun les IV août et 1 septembre li)16 ».
CAMPIGNEULLES-LES-PETITS. � Berlin Alphonse, caporal au 49e régiment d'miantene vient detre cité à l'orcire du jour:
« Gradé très audacieux, se faisant remarquer sous le feu par son esprit de décision
sa bravoure et son calme. Le "27 novembre
lyl'7, blessé au cours d'un coup de main a
réussi à se saisir d'un adversaire et a lui
enlever après le combat, le renseignement
qu'il aiiponait de rapporter. »
DES VUES. � Clabaut Georges, soldat
mitrailleur, a été cité à l'ordre du jour du
régiment :
" « Brave soldat. A donné le plus bel
exemple en toutes circonstances. Du 15 au
i!l mai, a parfaitement rempli ses tondions
d'agent de liaison dans des circonstances
particulièrement difficiles ».
LENS. � René Lamory, mirailleur au ...°
régiment d'infanterie, a' été cité à 1ordre
du régiment :
« Soldat brave. A fait preuve d'un grand
sang-froid et d'un bel à-propos en exécutant, après une longue progression, une
mise en. batterie sous un feu violent de mitrailleuses le 3 avril 1918 ».
'
. � Lecert Léon, sergent au 3° génie a été
cité a l'ordre de la division.
_« Sous-officier d'élite. Excellent tireur, a
réussi avec quelques sapeurs le 4 juin a
interdire toute progression à la ligne de
tirailleurs ennemis q u i s'étaient infiltrés
dans un champ de blé sous les murs de la
ferme Laglaux en face de Dommiers. L'échafudage sur lequel il se tenait ayant été
renversé par l'éclatement d'un obus l'a remis en place et a repris son: poste presque
aussitôt causant par son tir très précis de
nombreuses pertes aux assaillants.
LE TRANSLOY. � Defeuilloy Louis, de
la 3e Compagnie du 4e régiment d'infanterie
a été cité à l'ordre de l'infanterie divisionnaire :
« Le 1er juin 1918 est parti bravement à
l'attaque des lignes ennemies, sa mission
terminée, a ramené un de ses camarades
blessé sous un violent tir de barrage faisant
preuve du plus grand dévouement »...
A tous ces braves, nous adressons nos
plus vives félicitations.
MORTS AU CHAMP D'HONNEUR
IlKftMlX. � Lo soldat Julien iPoucliain
du 20° d'infanterie, 21 uns, est mort au
champ J'honneur.
Ce braye a été tu/- a l'ennemi dans, les environs de Railles (Somme).
SAINT-OMER. � Le lieutenant Henri
Wnrtolle du 0° chasseurs a cheval, chevalier de la Légion d'honneur est tombé glorieusement le 5 juin 1918 au cours d'une
reconnaissance de cavalerie.
CALAIS. � Le sergent d'infanterie
Edouard BeUanger est tombé sous les balles ennemies au Mont-Noir (Flandres) le 29
avril dernier à l'âge de 34 ans."
BeUanger avait déjà été blessé en Champagne.
NÉCROLOGIE
EV1N-MALMAISON. � Nous apprenons
la mort à l'fige de cinq ails de la jeune
Lucie Couture, décédée chez sa mère réfugiée à Paris, 73, rue Claude-Decaen.
BERCK. � On annonce le décès de M.
Faut Secq-Becue à l'âge de 53 ans après
une longue et cruelle mala.die contractée
lors de la première invasion des Flandres
l'Il 1914 et courageusement supportée.
Le défunt était. conseiller municipal de
Merville depuis 1913.
WJZERNES.
Mine Jules Fournier, née
Oberi. vient de mourir à l'âge de 50 ans. La
m�rt d'un fils tombé pour la France a liàté
ii lïit de la regrettée défunte.
REFUGIES
A PARIS
Billij-Mcntignij� � Bayart Désiré; Mmo
Leçons de composition et de versificaJeanne; i, ruo c-oiisiuiic,',
Uoii irançaise. Correcuon de tiiauu�criu.
� iuuio uts etuin*ueiuituu-.lit,siui» JuiK'n»
f n \ uioueres. Par lAUlbUH de notre
ue,
�*, rue Jeati-jucques-ivous« liiAMWNUiiib Uli L'AVEUGLE s, 157,
suuu, issy-jes-iUouiiiieaiix.
boulevard bauit-Germain, Paris.
arauy. � ttuumez Marguerite; Mme Couii-aouiriez june; ivriiene; faié; tmile;
Journal « BOIS ET CHARBONS » et
Enane; iviurcei; i:4, rue i.'uieroï, Vmeeaiies. � ueivigne il ni manuel, «e, rue des
» MONITEUR DES SCIERIES », 70, bouUiamparous, t.oiouiDes. � Xrassm AiDer- levard Beaumarchais, Paris ^lc). � Abontiue, a, rue Uiuerot, Vincennes, � Unnement, 15 fr.; 0 fr. 75 le numéro.
bourdin Llovis, s», rue des Ghamparons,
Colombes. � Mme Lecocq-Lambert Julienne 105, avenue d'Halle. � Vve Tornu-Dclevigne Juiieue; Aglaé; Francis; 88, rue
Recherches de Familles
des Champarons, Colombes.
Calais. � Animeux Eugène;' Mme AmMme Donnaint, 38, rue du Landy, Plainemeux-Pruvost Anna; 27, rue Beaurepaire.
Saint-Denis, recherche Mme Beugniez Flo� Lavoine Eugène, réformé n° 2; Mme Lare, de Liévin, n° 3.
voine-LTaaebié îvuse,
rue du ivxoulm
de la Pointe.
Gosselin Gaston, 18, rue Ernestine, PaDourgas. � Potier Antoinette, 7, rue
ris (18e), recherche Gosselin François, 8
Mongenot, Saint-Mandé.
ans, disparu depuis fin mars, à l'évacuaHutpios. � Mme Ùumont-Modeste Clétion de Lestrem.
mence; Adolphe; Madeleine; Vve ModestePrudnomme Marie; 6, rue Pierre-INys. '
t'icurbaix. � Perche Marguerite, 2"i, rue
Adélaïde Quéva, de Verquigneul désirede Fleurus.
rait avoir des nouvelles de sa soeur, Mme
Villette-Quéva.
Haillicourt. � Debusne Wast, 5, passage
Davy.
Ecrire : Duwelz Albert, 33, rue Guérin, Autun (Saône-et-Loire).
Marnes. � Allart Emile; Mme AllartGaudré Félicie; 20, boulevard Chanzy. |
Hènin-Liétard. �
�Courtin Adolphe; Mme
Prière à M. Brévière, brasseur de BurCourtin-Blondcl Philomène; Georges; 102,\ bure, de donner son adresse à M. Fernand
boulevard de Grenelle. --- Deladerrière; Adam, brasseur à Marquise (P.-de-C.).
Louis, 48, rue du Point -du-Jour, Billan-j
court. � Mazure Georges, 9, passage
Mme Berte Lea, 147, boulevard JacquesPuebla.
Cartier, il Rennes (llle-et-Vilaine), rechertlcrnues. � MIlle Courbet-IIombert Elise; Andréa; Julien; 21, avenue d'iéna, � che la famille Quilles-Daquin, de Bully!es-Mines, pour donner nouvelles du fils
Mal voisin Jean, 56, faubourg Saint-Denis.
Daquin Jules.
Hesdin. � rtamon Hélène, 3, rue Bonaparte.
Prière donner adresse et nouvelles d'ALaboursc. � Brasme Arthur; Mme Brasme-Seron Adèle; Georges; Dure; Orsmi:' line Walle, née Pasture, 45 ans, de BulSéminaire Saint-Sulpice. -- Mme. Deleau-: ly-Grenay, aveugle, évacuée début avril. �
Ecrire : Offices recherches, 37, rue de Metz,
Dandre Emélie; R, rue Léopold-Robert.
Toulouse..
Lacouturc. "-- Mme Leroux-Blondel Omérine; Marthe; Suzanne; 11, square Thiers,
Saint-Denis.
Jules Lheureux, 65 ans environ, ouvrier
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