LE TIGRE DE SIBERIE

Transcription

LE TIGRE DE SIBERIE
LE TIGRE DE SIBERIE
? Quel est le lien entre son habitat et son évolution ?
Son habitat
Le tigre de Sibérie vit au sud-ouest de la
Russie et au nord de la Chine.
Cette espèce en voie de disparition est
chassée pour sa fourrure et ses os, pour la
médecine chinoise.
Il vit dans une région froide et recouverte
de neige pendant une grande partie de
l'année, comme la Sibérie, d'où son nom. Il
supporte en effet des températures allant
de - 40 °C à + 35 °C, grâce à son épaisse
fourrure.
Le tigre a des besoins : du gibier en
abondance, de l'eau et un abri. Il préfère
donc les marécages, les savanes
herbeuses et les forêts tropicales humides.
Tigresse et son petit. © Dave Pape
Sa reproduction
L'accouplement de ce grand félin peut s'effectuer à n'importe quelle saison mais c'est surtout en
hiver qu'il intervient. La femelle est en chaleur de 3 à 7 jours, les deux fauves peuvent alors
s'accoupler de 20 à 50 fois par jour afin de multiplier leurs chances. Le couple reste uni durant la
période de chaleur, le mâle chassant pour eux deux. A la fin de cet période, le mâle retourne à sa
solitude.
Ces fauves peuvent avoir de 2 à 4 tigreaux par portée.
Son évolution au cours du XXème siècle
Le tigre de Sibérie se trouve au bord de l'extinction dans les années 1930, avec une estimation
entre 20 et 30 individus sauvages. Le gouvernement soviétique crée alors une réserve de
biosphère à Sikhote-Aline.
Les populations remontent dès l'interdiction de la chasse, en 1947. Puis, dans les années 1980, on
compte jusqu'à 430 individus. Ce développement entraîne d'ailleurs des attaques sur le bétail.
Suite à la chute de l'URSS, les ressources naturelles de la Sibérie, les forêts et les sols sont
vendus à de grandes compagnies forestières et minières internationales, notamment américaines
et coréennes. Celles-ci ignorent les accords les forçant à replanter et laissent derrière elles un
paysage dévasté. Il resterait aujourd'hui une vingtaine de tigres de Sibérie en Chine et de l'ordre
de 350 en Russie, plusieurs études semblant confirmer cette tendance à la baisse.
1er novembre 2014
Signature : Lebrun Hinatéa