04 juin 2013 Immobilier : la remontée des OAT 10 ans au

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04 juin 2013 Immobilier : la remontée des OAT 10 ans au
04 juin 2013
Immobilier : la remontée des OAT 10 ans au-dessus de 2% pourrait
sonner la fin des records sur les taux d'emprunts
Le timing est aujourd'hui idéal pour un rachat de crédits
Il est peut-être grand temps de profiter des nouveaux plus bas historiques des taux de crédits
immobiliers... Pour les candidats à une acquisition, il n'est jamais aisé de choisir le moment où
on souscrit un prêt immobilier, forcément concomitant avec la concrétisation de l'acte d'achat
immobilier. Mais pour les propriétaires emprunteurs, si certaines conditions sont réunies
comme être dans les premières années de remboursement (la période où on rembourse la plus
grande part en intérêts et non en capital), le timing est aujourd'hui idéal pour racheter son
crédit (ce qui signifie dans la pratique de changer de banque) et ainsi profiter de l'attractivité
des taux qui n'ont jamais été aussi bas.
Selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA, le taux moyen des crédits immobiliers en France
est passé pour la première fois de l'histoire sous la barre des 3%. Au mois de mai, cette
moyenne est tombée à 2,97%, à comparer à 3% en avril et 3,07% en mars. Depuis février
2012, Crédit Logement observe un recul des taux de 0,92% sous l'effet d'une diminution
exceptionnelle du coût des ressources et du maintien des taux de sinistralité des emprunteurs
à très bas niveau. Cette baisse continue aussi de reposer sur la volonté des établissements de
crédit de soutenir l'activité de marchés en contraction dans l'immobilier ancien et neuf.
Même son de cloche chez les courtiers en emprunts immobiliers qui rivalisent de négociations
record avec des taux descendant à jusqu'à 2,6% sur 15 ans ou 2,8% sur 20 ans pour les
meilleurs profils d'emprunteurs. Ces jours-ci, le courtier Cafpi annonçait même des taux
moyens négociés à 2,8% sur 15 ans et à 3% sur 20 ans en PACA et Rhône Alpes qui affichent
les meilleurs taux de l'hexagone en raison d'une forte concurrence entre les banques dans ces
deux régions.
Or, en se penchant sur le fameux coût des ressources financières des banques, on observe une
vive remontée des taux à 10 ans (OAT), revenus cette semaine au-dessus de 2% (2,1% ce
mardi), le niveau qui prévalait début mars après des plus bas historiques de 1,67% début mai.
Globalement, les taux à 10 ans de la France, qui servent de référence aux banques pour fixer
les taux accordés aux particuliers, ont connu une période d'exceptionnelle faiblesse d'avril à
mai qui semble aujourd'hui derrière nous. Idem d'ailleurs pour les taux courts qui n'ont jamais
été aussi bas (0,48% pour l'Euribor à 12 mois). Difficile dans ces conditions d'espérer de
nouvelles baisses des taux et les banques pourraient même être tentées dans les prochains
mois de répercuter dans leurs barèmes cette remontée des OAT.
Une chose est sûre, les banques devraient rester modérées dans leur barèmes car la plupart
d'entre elles peinent à remplir leurs objectifs de production de crédits et restent donc en
recherche de nouveaux clients emprunteurs. Pour cela, elles doivent rester compétitives dans
leurs offres de taux. Gage de prix qui s'ajustent difficilement aux exigences des acheteurs, le
marché immobilier ancien reste en effet au ralenti malgré un certain sursaut observé
actuellement sur le marché de la revente (secundo accédants)

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