Parc et hôtel du Conservatoire - Ville de Pierrefitte sur Seine

© Archives municipales
Les futurs
conservatoire de
musique et parc
Frédérick-Lemaître
en 1932. Vue du parc
et façade Est
du bâtiment.
Parc et hôtel
du Conservatoire
Le Conservatoire municipal de musique et de danse
est installé depuis 1976 au sein d’une villa bourgeoise
dans le parc Frédérick-Lemaître.
P
ar délibération, le conseil municipal de
l’époque a adopté, en décembre 1965, la
création, à compter de janvier 1966, d’une
école municipale de musique et danse. Ouvert à
l’origine 10 heures hebdomadaires, y étaient enseignés, par des professeurs spécialisés, le solfège, la
pratique d’instruments à vent et à cordes, la danse
et le chant. Prévu pour accueillir tous les Pierrefittois désirant s’adonner à une pratique artistique
et permettre l’accès à la culture à tous, le droit
d’inscription était à l’époque de 10 francs pour
l’année. Initialement implanté dans la Maison du
peuple, le conservatoire emménage en 1976 rue
Etienne-Dolet dans une villa, construite en 1885
en pierres et briques, matériaux caractéristiques
du style Ile-de-France du 19ème siècle. La bâtisse,
avant de devenir propriété municipale a appartenu à divers propriétaires privés dont M. Didier,
directeur de l’entreprise d’installations électriques
Didier et Cie. Industrie implantée à proximité du
pavillon. Des vestiges de l’usine électrique, typique
del’architecture manufacturière de la fin du 19ème,
sont encore visibles au niveau du 47 de la rue Dolet
et du 54 boulevard pasteur.
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• l e magazi n e de l a vi lle de Pi er r efitte
Un écrin de verdure
Outre la villa, le parc Frédérick-Lemaître, qui couvre
une superficie de 7250m2 dont 800 sont occupés
par un plan d’eau, abrite une demeure de gardien
et la maison dite du Colombier. Au printemps, le
parc arboré, libre d’accès, offre un lieu de fraîcheur.
Le lieu est nommé en hommage au comédien
fétiche de Victor Hugo qui lui confia le rôle de Ruy
Blas. En effet, Frédérick Lemaître (1800-1876) vécut
20 ans à Pierrefitte rue Etienne-Dolet. Dans cette
retraite au calme, le tragédien recevait des auteurs
comme Balzac, Dumas, Gautier et Hugo.