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2 Un premier PAP vers l’exemplarité 4-7 DOSSIER > Sûreté : un challenge au quotidien 8 Singulière Lucile(s) 11 Cycle Combiné Gaz : Blénod en fer de lance s é n a t n a t s n I de féminité La Centrale a profité de la journée du 8 mars pour afficher toute sa féminité. Poses mannequin et décors noir et blanc pour les femmes qui ont été mises en valeur par le photographe Jacques Schneider. LIRE PAGE 3 TRANCHES DE VIE Edito Vivre sur un grand site comme le nôtre et travailler dans un secteur tant exposé médiatiquement nécessite de disposer d'un bon niveau d'information sur l'actualité du Groupe EDF, les événements de la DPN et du site, ses Un premier PAP vers l’exemplarité priorités, ses orientations, ses résultats mais aussi partager les expériences des autres services, des collègues… Dans ce cadre, la communication interne a un rôle tout à fait essentiel sur notre site. Depuis quelques temps, de nombreux efforts ont été réalisés pour améliorer la qualité des supports d'information habituels tels que les campagnes d'affichage, « Flash Info »... Un an après le lancement de la nouvelle formule de « Flash Info », c'est aujourd'hui au tour de « Cattenom Magazine » d'évoluer pour mieux répondre à vos attentes. Vous le constaterez dès ce premier numéro, ce journal dont la ligne graphique a été La rénovation du PAP marque concrètement le lancement du projet OEEI. Sous ce sigle, un objectif précis : obtenir un état exemplaire des Installations. modernisée, comporte de nombreux interviews, partages d'expériences II Touche de couleur pour le PAP, le RX, les abribus et l’espace d’affichage à l’entrée. L’exemplarité passe aussi par plus de convivialité et des conditions de travail plus agréables. et reportages. Même si ces supports sont indispensables au développement de la communication, ils ne peuvent u mois de février, le Poste d’Accès Principal a OBJECTIF 2011 adopté une tenue moderne et vivante, alliance Comparés à d'autres énergéticiens, notamment osée et réussie de rouge, de gris et de jaune. Une allemands ou finlandais, les sites français affichent de tous. Chacun à son niveau est acteur séance d’habillage qui a également concerné le un niveau "moyen" quant à l'état et à la propreté des de la communication au quotidien, bâtiment RX, ainsi que l’espace d'affichage à l'entrée installations. L'ambition d'EDF est de rattraper son chaque agent, chaque manager par du site et les abribus. retard afin de devenir une référence internationale, sa présence sur le terrain crée du Cette transformation n'est que la première réali- et ce à l’horizon 2011. À Cattenom, le projet a été lien, renforce les relations, développe sation d'un projet bien plus important, baptisé lancé officiellement en septembre 2007 et le pilotage l'efficacité dans le travail et encourage OEEI : Obtenir un Etat Exemplaire des Installations. confié à Didier Mathieu, qui hiérarchisera les priorités la convivialité. « EDF engage une rénovation de son parc industriel, d’intervention sur les années à venir. remplacer la relation directe et le contact humain. En effet, la communication est l'affaire C'est aussi dans ce cadre que pour améliorer les conditions de vie au travail, nous avons mis en œuvre A explique Dominique Pierre, responsable de la Mission Communication. Non pas au niveau du pro- des nouvelles idées. On peut citer par cess, mais de tout ce qui entoure le process : bâtiments exemple les « ateliers du bien-être », annexes, peintures, voiries, éclairage... tout cela doit appréciés l'année dernière, reconduits être refait afin d'assurer la durée de vie du site et de durant les arrêts 2008, la mise à valoriser l'image du nucléaire. » II BUDGET Le groupe a budgété son plan d’action sur 5 ans. La somme de 1,2 milliard d'euros est attribuée à l'ensemble des sites, dont 48 millions pour le seul CNPE de Cattenom. l'honneur des salariées du site à l'occasion de la « journée de la femme ». J'ajouterai que bien se sentir au travail, c'est aussi travailler dans des locaux rénovés, propres, adaptés, c'est tout le sens de la démarche OEEI. Vous le voyez, nos actions de communication au sens large sont nombreuses. À nous de les utiliser à bon escient pour gagner en efficacité, Sexy INDUSTRIE... Mettre de la couleur, créer une ligne graphique, séduire ceux qui passent et améliorer les conditions de travail de ceux qui restent... C’est ainsi que Julien Gros a abordé ce projet de rénovation. travailler dans la sérénité et mener nos activités en toute convivialité dans le Cette première rénovation posait de nombreuses questions et touchait à des domaines différents, respect de chacun. Pour ma part, j'ai eu moitié signalétique, moitié “déco”. Julien Gros (gérant de la très polyvalente entreprise “Les grand plaisir à découvrir ce nouveau Assistants”) leur a apporté une réponse audacieuse qui a séduit... « L’objectif était de créer une ligne « Cattenom Magazine », j'espère qu'il graphique pour renvoyer une image plus colorée et plus sympa, mais aussi de faire en sorte que les gens qui travaillent en sera de même pour vous. dans ces locaux puissent se réapproprier les lieux et ressentent une certaine fierté. Il n’est pas habituel de penser esthétique dans un milieu industriel ; pourtant, les bons échos que j’ai pu avoir tendent à prouver qu’une réconciliation est possible Bonne Lecture à tous et à très bientôt sur le terrain ! Philippe Gaestel Directeur du CNPE de Cattenom 02 et souhaitable... » L’auteur-réalisateur de cette nouvelle ligne graphique devrait participer à la 2ème étape du projet qui vise à créer des espaces de convivialité, pour que le personnel puisse se retrouver dans des endroits clairement identifiés et agréables. Un peu de couleur dans votre pause café ? ÉVÉNEMENT II Cette opération a créé un vrai moment de convivialité. C’était bien l’objectif poursuivi par la Mission Communication qui entend organiser régulièrement des événements un peu surprenants. ! s e é t o o h Chou- s « Dans mon esprit, il était indispensable que l'on hommes en accessoires de mise en scène. Les éclai- s'occupe vraiment d'elles, raconte le photographe, rages travaillés, une ambiance sortie tout droit des Jacques Schneider. Il fallait une esthéticienne pour les années 50 et un traitement des photos en noir et mettre en valeur, les maquiller avant les prises de vue... blanc ont permis à Jacques Schneider de ne pas Ces femmes qui vivent dans un environnement très mas- tomber dans un rendu trop réaliste. Le quotidien, culin, on a voulu les chouchouter... » oui, mais avec une pointe de magie en plus... LA MAGIE DU FONCTIONNEL NUCLÉAIRE ET PHOTOGÉNIQUE Sous la lumière des projecteurs, ces petites reines ont « Je ne voulais pas de décor “romantique” ou standardisé. adopté les poses glamour des couvertures de maga- Il me semblait bien plus intéressant de travailler dans la zine. Avec un peu de réserve au départ : jouer les top centrale qui est, par nature, un lieu assez fascinant. modèles sur son lieu de travail, parfois même sous le Vue de plus près, je l'ai même trouvée très photogénique. regard des hommes, n’avait rien de très naturel. Je voulais aussi que les femmes soient au cœur de la Toutes se sont pourtant piquées au jeu, transformant centrale, que les séances photo les aident à en prendre tables de cantine, portiques d'entrée, chariots de l'ate- possession. J’espère sincèrement leur avoir offert une lier, table d'auscultation du service médical en objets petite revanche sur les hommes, car l’image peut créer de décor ou détournant les outils de travail des une forme d’égalité. » Pour leur journée, les femmes de la centrale se sont affichées sur les murs du site, silhouettes en noir et blanc prenant la pose mannequin. Chacune a connu son moment de gloire devant l’objectif de Jacques Schneider, qui a transporté pour l’occasion son studio photo à travers la centrale durant deux jours. La centrale au féminin II Tout un symbole ! L’ événement agents EDF ou prestataires. Résultat : un vrai succès est né d’une puisque 60 % d’entre elles ont défilé devant l’objectif volonté de la Mis- de Jacques Schneider, le photographe. sion Communication : apporter une plus grande convivialité au sein COCKTAIL EXPLOSIF de la centrale. Mais aussi d’une lecture : la pla- À partir de ces portraits, quatre affiches ont été réa- quette des 30 ans du CNPE de Fessenheim présen- lisées puis exposées sur l’ensemble du site durant la tant des portraits noir et blanc des salariées du 2ème semaine de mars. « Nous avons remis des exem- site. Au final, Sophie Durand et Dominique Pierre plaires supplémentaires aux différents services pour leur ont eu l’idée de mettre à l’honneur les femmes du décoration, explique Sophie Durand. Puis, le 31 mars, site au travers de portraits. La journée de la toutes les femmes ont été conviées à un cocktail au cours femme, arrêtée au 8 mars, offrait l’occasion idéale duquel le directeur de la centrale a pu remettre à chacune de concrétiser ce projet. Averties par mail, toutes sa photo. Jacques Schneider en a profité pour faire un ont eu la possibilité de participer, qu’elles soient dernier cliché, de groupe cette fois-ci... » ZOOM I06 femmes photographiées, I8h de prises de vue, 2 500 clichés... et le sentiment d’un vrai succès. 03 D O S S IE R II 82 mois sans AAR : c'est le record historique détenu par la tranche 4... Sûreté : n e i d i t o u q u a e g n e l l a h c un Côté sûreté, Cattenom a connu dans le passé de bonnes performances. Au cours des deux dernières années, ces résultats se sont dégradés. Un constat préoccupant qui appelait une réaction unanime. F in 2006, l'apparition des PPH** a constitué une développant une forte culture sûreté, à tous les ni- petite révolution dans l'approche de la sûreté. veaux. L'objectif est de maintenir le CNPE dans une Cette démarche répondait à deux enjeux intimement boucle d’amélioration continue, et ce à chaque étape : liés : améliorer la sûreté et fiabiliser la production. la prévention (essais périodiques, maintenance de « Les mauvais résultats sûreté enregistrés au premier base...), la surveillance en salle de commande et sur le semestre 2007 nous ont amenés à renforcer nos exigences terrain et enfin la maîtrise dans la phase d'action, qui sur deux points : la place et la priorité à donner à la sûreté réclame de la rigueur ainsi qu'une bonne préparation sur le site et l'application des outils de performance hu- du dossier d'intervention. « Sur ce point, des progrès doi- maine, explique Francis Nietto, chef de Mission Sûreté vent être réalisés, estime Francis Nietto. Car lorsque l'ana- Qualité. Nous sommes désormais repartis du bon pied lyse de risque est trop sommaire ou inexistante, l'intervenant puisque nous venons de passer va droit à l'erreur... En 2008, nous avons donc demandé aux 6 mois sans AAR. Ceci prouve métiers d'améliorer la qualité de leurs dossiers d'interven- que l'implication du personnel tion et aux chefs d'exploitation d'être encore plus vigilants et Des référentiels thématiques seront bientôt par le biais des PPH est efficace exigeants lors de la délivrance des autorisations de travail diffusés. Au nombre d'une soixantaine, ils et encourageante… » (ADR de qualité). Le traitement du fortuit doit lui aussi être II PIQÛRE DE RAPPEL amélioré : intervenir rapidement ne signifie pas intervenir ont été rédigés en interne par les services et 04 rappelleront à chaque métier les fondamen- UN POUR TOUS... sans préparation. Cette année, l'ADR conduite formalisée taux et exigences associées, en matière de Si ce redressement de la si- constituera pour nous une ligne de défense forte pour éviter sûreté, disponibilité, sécurité, radioprotec- tuation indique un progrès, les dérapages et améliorer nos performances de sûreté. » tion et environnement. il est encore fragile et reste à L'objectif phare pour 2008 est de passer un an sans consolider dans le temps en AAR : rendez-vous fixé au 10 septembre prochain. DOSSIER Bonnes pratiques, bons résultats L’amélioration de la sûreté est un challenge permanent qui passe par une remise en question et l’apport de solutions concrètes. Le Service Combustible Environnement (SKE) en a fait la démonstration. ÉCHANGE... DE BONS PROCÉDÉS Sérénité, fluidité... le service a revu son organisation, notamment lors de la relève des équipes, afin de minimiser les temps morts, généralement sources d'erreur. Ces bonnes pratiques ont été confortées par la création d'une astreinte technique pour soutenir le chef de chargement en cas de problème, ainsi que d'un poste de chargé d'affaires combustible transverse. Ce dernier pilote l'ensemble des interventions effectuées lors du renouvellement combustible, y compris celles des autres services et des S uite à une année 2005 marquée par plusieurs prestataires. C'est également lui qui est détaché sur ESS*, le SKE a mis en place un plan d'action le plateau d'arrêt de tranche. « Nous avons également sûreté. « Nous avons inventé les parades pour fiabiliser beaucoup échangé avec le site de Paluel qui commençait notre activité, se souvient Claude Boul, adjoint au tout comme nous à être équipé de la nouvelle machine de chef de service. Nous avons notamment été l'un des chargement (PMC VD2). Les échanges de personnel et la premiers services à mettre en place les PPH**. Si ces pra- confrontation de nos méthodes de travail ont permis de tiques existaient depuis longtemps dans l'aéronautique, progresser rapidement par plus de REX. » elles ont représenté ici une petite révolution. » La mise en place de ces 6 pratiques de fiabilisation de l'ac- L'ensemble de cette réorganisation et de ces bonnes tivité a nécessité une vraie recherche formelle pour pratiques a semble-t-il payé, puisque le service que leur application devienne naturelle. « Le pré-job affiche aujourd’hui un bilan sans ESS et des durées briefing, par exemple, ne devait pas être vécu comme un "cible" respectées en toute sérénité. interrogatoire par l'opérateur... La minute d'arrêt ne devait pas être ressentie comme une perte de temps, * ESS : Événements Significatifs Sûreté ** PPH : Pratiques Performances Humaines mais devenir un bon réflexe. » 05 D O S S IE R tre de tous les ’ê d n o is ra la et notre priorité ent des La sûreté est u fonctionnem d é it il b sa n o rtent la resp l'arrêt). métiers qui po loitation ou à p ex en e ch n tranches (tra Prévoir et conduire : ne pas choisir L' opérateur conduite est aux commandes du temps réel. Face à lui, la vie de la tranche et ses multiples indica- teurs et alarmes. Une responsabilité qui fait dire à Jean-Marc Nousse, opérateur conduite de la tranche 3/4, que « son métier, c'est faire de la sûreté ». Or, la sûreté commence par une usse II Jean-Marc No méthode de travail rigoureuse. « Les PPH rappellent les bases : communiquer clairement, s'interroger sur ce qu'on va faire... On y gagne en sérénité dans le travail, car les risques sont connus. » QUI PEUT LE PLUS... Pour garantir la maîtrise des activités, la formation a un rôle essentiel à jouer. Plus encore que les autres corps de métier, les opérateurs de conduite consacrent plusieurs semaines par an à l’entretien et à l'approfondissement des connaissances : « Les formateurs nous confrontent à des situations toujours plus critiques et complexes que les cas de figure connus et consignés. Des mises à l’épreuve qui permettent de répéter sur simulateur des manipulations rarement utilisées et d’évaluer notre comportement dans une situation perturbée. » Une manière de concrétiser l’adage : prudence est mère de sûreté... Les 1001 questions de l'automaticien u'il soit contremaî- LA TRANCHE AU BOUT DES DOIGTS tre, technicien ou La suite se déroule sur le terrain et sous tension. préparateur, l’automa- « Nous avons une très grosse responsabilité, note Didier ticien de tranche vit la Batisse, car nous intervenons sur un process en fonc- sûreté comme une se- tionnement. Lors des interventions les plus sensibles, conde nature. C'est en l'automaticien a la tranche au bout des doigts... Je vous tout cas le point de vue assure que dans ces cas-là, vous réfléchissez à deux fois de Didier Batisse, qui avant de faire quoi que ce soit. » Q “roule sa bosse” d'au- II Didier Batisse 06 tomaticien à Cattenom Se poser mille questions : c'est la première arme de depuis 20 ans. Au- l'automaticien pour éviter l’erreur. 2 ou 3 000 procé- jourd'hui, parmi ses dures et référentiels le guident dans sa pratique. missions, il constitue Mais attention : « Le piège serait d'appliquer ces les dossiers qui enca- consignes écrites sans esprit critique, estime Didier drent chaque interven- Batisse. La connaissance technique est une chose, mais tion. Impensable en effet de remédier à un aléa sans l’augmentation des exigences de sûreté, la forte inter- avoir au préalable consulté la conduite, collecté les action des systèmes entre eux, nous obligent chaque jour informations utiles, analysé les risques et réglé à plus de vigilance et de recul pour appréhender les situa- point par point les étapes du chantier. tions. À ce titre, les PPH sont une bonne chose. » DOSSIER Il y a ceux qui appliquent les règles de sûreté et ceux qui doivent vérifier qu’elles sont bien observées. Chef d’orchestre C hef d'exploitation à Cattenom depuis bientôt un an, Yannick Lombard dirige les équipes de quart en tranche 1/2 : en charge du management, il s'assure notamment que la sûreté est bien vécue comme une priorité et que tout ce qui doit la garantir est mis en œuvre. Essais périodiques ou de requalification, maintenance préventive ou curative, contrôles, surveillance... la tâche est d'importance et l'effort quotidien. « Il n'y a pas de problème majeur, explique Yannick Lombard, car les équipes sont conscientes de l'enjeu que représente la sûreté. J'insiste surtout sur la communication : au moindre doute, au moindre écart sur l'un des II Yannick Lombard référentiels, je veux qu'on me prévienne immédiatement. Les agents font leur analyse de la situation, je fais la sont plus difficiles que d'autres à faire entrer dans les mœurs mienne, et on confronte nos points de vue. » car moins naturelles, comme la communication sécurisée par exemple. En revanche, pour le pré-job briefing, nous sommes LA SÛRETÉ PAR CŒUR relativement proches de la cible. » Une revue de pairs réa- La Direction aussi a ses exigences : « Actuellement, la lisée sur ce domaine en début d'année 2008 a conclu mise en œuvre des PPH est un point important et le mana- au fait que Cattenom était en avance par rapport à gement y est fortement impliqué. Nous progressons réguliè- d'autres CNPE. La partition sûreté semble maîtrisée, rement sur l'application de ces pratiques, même si certaines reste à se l’approprier pour accorder tous les violons... L’œil du généraliste I l y a ceux qui appliquent les règles générales d'exploitation (RGE) et ceux qui doivent s'assurer de leur respect. C'est le rôle des 5 ingénieurs sûreté du CNPE, qui tournent sur les quatre tranches. Formés pour avoir une connaissance globale du process, ces "généralistes" connaissent la sûreté de A à Z. « Notre principale mission est de vérifier l’état de sûreté des installations en nous assurant de la disponibilité des matériels Importants Pour la Sûreté (IPS) mais aussi du respect de la doctrine incendie, de l’application des procédures ou de la mise en œuvre des PPH, explique Cédric Berend, Ingénieur Sûreté. Chaque jour, nous effectuons une évaluation de sûreté de l’installation et nous terminons notre tour d’horizon par une rencontre avec le chef d'exploitation où nous confrontons notre vision de la sûreté des tranches. » Un autre aspect de leur métier est l’analyse II Cédric Berend sûreté. Il amène les ingénieurs sûreté à se pencher sur les Événements Significatifs Sûreté (ESS), non pas pour trouver d’éventuels responsables, mais pour retracer la chronologie et l'enchaînement des faits et en tirer ainsi le retour d'expérience (REX) nécessaire à notre amélioration permanente. Le REX est un moteur essentiel de notre progrès. INDÉPENDANT ET IMPERTINENT Pour Cédric Berend, l'ingénieur sûreté doit être l'œil neuf ; un regard indépendant qui ne considère pas les impératifs liés à la production. Un rôle qui réclame une certaine impertinence lorsqu’il faut demander les preuves de ce qui est avancé. « On nous perçoit parfois comme des gendarmes, ce qui explique que les gens peuvent avoir du mal à faire appel à nous lorsqu’ils se posent des questions... Mais nous travaillons à faire évoluer cette image et nous obtenons des résultats positifs. En effet, l’appui conseil aux services opérationnels est quelque chose que nous cherchons à développer afin de faire progresser la culture sûreté sur notre site. » 07 QUARTIER LIBRE Singulière Lucile(s) Femme sirène, troubadour, amazone, domestique, reine des fées... Sur les planches, Lucile Obein change de peau comme de costumes. Dans la vraie vie, elle est Adjointe au Chef de Service Prévention des Risques. À moins que ce ne soit l'inverse ? II « Le public ressent qu’on s’amuse beaucoup et qu’on donne énormément... Et c'est ce qui lui plaît ! » pectatrice avant d'être actrice, Lucile s’est lovée le ton. Car, sur les planches, cette nature plutôt dans les fauteuils des petites salles de théâtre exubérante cherche avant tout le rire et considère amateur avant de se lancer sur scène. Son appétit que l’une des richesses du théâtre amateur est S s'est aiguisé au fil des pièces et des années. En 2002, justement de “ ne pas se prendre la tête ”. « Le la MJC de Yutz crée un atelier de théâtre adulte, une public ressent qu’on s’amuse beaucoup et qu’on donne opportunité que Lucile saisit au vol. Ses premiers énormément... Et c'est ce qui lui plaît ! » pas de comédienne gagnent en assurance au gré LUCILE SUR SCÈNE LE 14 JUIN à 20h30 des exercices de diction, de gestion de l'espace et ENTRE LA NUISETTE ET LA CANNE d'improvisations. Après un an, Lucile saute le pas Une générosité qui permet justement à l’amateur et intègre une compagnie théâtrale : elle compte de repousser ses limites : « Plus on va au fond des depuis parmi les "Enfants du Paradis", du nom de la choses, moins on est ridicule ; plus on ose, plus on fait troupe. rire », estime Lucile. À chaque fois, c'est un nouveau challenge qu’elle s'amuse à relever. Jouer "Brigitte" GÉNÉREUSE dans Pyjama pour 6, le premier rôle dans une pièce L'atelier théâtre reste pour elle une vraie cour de qui se finit en nuisette sur scène ! Oublier féminité récréation, un laboratoire pour apprentis comé- et jeunesse pour incarner une mamie toute voûtée AUTRES DATES diens sans complexe dont les séances de franche pour les Euphoriques de Yutz… Son dernier défi ? S'im- à partir de septembre rigolade contrastent avec le sérieux de la scène. proviser danseuse de Charleston dans Qui aime qui ? Entendons-nous bien : quand Lucile parle de « Le théâtre m’a aidée à réveiller ce petit grain de folie sérieux, c’est pour qualifier le travail, mais jamais qu’on a tous en nous. » La Passerelle Florange. contacter Lucile Obein À L’AFFICHE... Dans son bureau, Lucile accroche toujours l’affiche de la pièce en cours. Cette année, c’est “ Qui aime qui ? ”, adaptation d’une comédie de Shakespeare. Dans ce spectacle un peu burlesque qui mêlera au théâtre des morceaux chantés et dansés, Lucile jouera à la fois, Hippolyta, II Le théâtre a fait souffler un petit vent de folie dans une tête par ailleurs très sage... 08 danseuse de cabaret, et Titania, la reine des fées... MÉTIER Les soudures en ligne de mire Les tirs radio gamma permettent de contrôler les soudures tout au long de leur vie : Une mission sensible et soigneusement encadrée par les préparateurs du Service Prévention des Risques (SPR). À l’image des radiographies médicales, le tir radio gamma est un contrôle non destructif, qui uti- lise le pouvoir de pénétration des rayons gamma à travers la matière. Utilisée à Cattenom pour s’assurer de l’intégrité des cordons de soudure, cette technique fait appel à des sources radioactives différentes, selon l’épaisseur de la pièce à radiographier. Dans 95 % des cas, c’est de l’iridium 192, mais on trouve également II Thomas Léonard du Cobalt 60 et du Césium 137. Quelle que soit la source, c’est à un préparateur du établit le plan de balisage. Une étape essentielle SPR de veiller à ce que cette intervention sensible sur qui précède la délivrance du permis de tir. À le plan de la dosimétrie se déroule sans risque pour charge ensuite pour les intervenants extérieurs, l’opérateur et pour son environnement : une exigence tous soumis à une habilitation CAMARI*, de poser de sûreté qui situe Cattenom parmi les bons élèves la signalétique nécessaire aux abords du chantier : du parc nucléaire, comme l’a prouvé un audit interne rubans anti-franchissements, panneaux de chantier, réalisé à la mi-février. affichette lumineuse à diode... UN PERMIS SOUS CONDITION VISER JUSTE « La source émet à 360° et toute la question est de « On parle de tir, mais en guise de fusil, c’est d’un appa- délimiter le périmètre de sécurité », explique Thomas reil de gammagraphie dont se servent les spécialistes », Léonard. Celui-ci dépend tout d’abord des conditions d’in- une “arme” dont le canon est au contact de la soudure : tervention : à 1 mètre d’une cartouche d’iridium 192, impossible donc de manquer la cible. Petit conteneur l’opérateur n’a, par exemple, que 24 secondes devant lui nomade, parfaitement étanche, le gammagraphe est avant d’atteindre la limite réglementaire de 2mSv. À prolongé par une gaine d’éjection. C’est elle qui 10 mètres, il dispose en revanche de 40 minutes pour propulse la source radioactive jusqu’à l’objet à radio- agir... » Il faut ensuite tenir compte de la configura- graphier. L’ensemble est équipé d’une télécommande tion des lieux. C’est la raison pour laquelle tout com- -une sorte de câble de frein- dont la longueur de 7 à mence par une visite de terrain, histoire pour le 13 mètres permet à l’opérateur de se tenir à distance préparateur de bien visualiser les risques : « Dans un de sécurité de la source. Une fois posté, il ne lui reste local entouré de murs en béton, par nature très denses, plus qu’à déclencher et à attendre... Selon les cas, on peut se contenter d’isoler une zone réduite. À l’in- l’exposition peut durer de 2 - 3 minutes à 40 heures, verse, pour une intervention en salle des machines, il lorsqu’il s’agit par exemple de contrôler la soudure faut interdire l’accès à l’ensemble du bâtiment, bardages circulaire de la calotte supérieure d’un pressuriseur. TEL PÈRE, TEL FILS Cela fait un an et demi que Thomas Léonard, jeune arbitre de foot, cumule les séances de tirs au but et la préparation des tirs radio gamma : « J’ai commencé à travailler sur le sujet lors de mon BTS en alternance, sous la responsabilité de Jean Gabriel... mon père. Depuis, il a été nommé à Paris pour s’occuper du dossier et on m’a proposé de prendre le relais ! » Si ce n’est pas de la transmission de connaissances... 450 C’est le nombre de tirs radio gamma prévus cette année. Un score moyen comparé aux 700 contrôles effectués en 2006. et ouvertures obligent. » À Cattenom, contrairement aux autres sites nu- (*) Certificat d’Aptitude à Manipuler des Appareils de cléaires français, le préparateur du SPR propose et Radiographie Industrielle. SPR UNE RÉUNION PAR JOUR EN ARRÊT LES PRÉPARATEURS DU En arrêt de tranche, période pendant laquelle se concentrent 90 % Le Service Prévention des Risques (SPR) compte six préparateurs. Tous sont habilités à établir les régimes de travail radiologique (RTR) qui sont délivrés aux chargés d’affaires à chaque entrée en zone contrôlée. Ils élaborent aussi les plans de prévention pour arrêt de tranche (PDP), qui ont pour but d’éviter les interférences entre chantiers. En lien avec les métiers, ils préparent enfin les accès au BR et organisent l’ensemble des contrôles radiographiques, dont font partie les tirs radio gamma. des tirs radio gamma, à raison parfois d’une vingtaine par jour, une réunion a lieu tous les matins à 11 h pour faire le point et discuter des permis à délivrer. Cette réunion, pilotée par le responsable de sous projet, réunit le préparateur et le contremaître du SPR, un chargé d’affaires, le coordinateur BR et les responsables de chantier concernés. 09 DÉCOUVERTE La création du Plateau Tranche En Marche (TEM) a été accueillie avec un peu de réserve il y a 2 ans. Depuis, cette organisation transversale a prouvé ses bienfaits. étences et de sembler les comp e du recul, de ras os fortuit où dr gr en de pr s de ca et en rm uf les urgences, sa II Le plateau pe rer gé de . s ce pa le n'est ssaire et effica planifier. Son rô t un appui néce compétences es la diversité des é d o r n e i b M Un sysTE L e Plateau Tranche en Marche a vu le jour en 2006, légitimité et trouvé son point d’équilibre, 2008 doit être l’an- entraînant une petite révolution dans l'organisa- née de la maturité. Nous devons inscrire ces bons résultats tion des services. Calqué sur le principe de fonction- dans la durée et les améliorer. Nous visons un indice de dis- nement qui permet de gérer les Arrêts de tranche, le ponibilité (kd1) de 83 %1, ce qui signifie concrètement que 83 % plateau TEM rassemble en une seule équipe et en un du temps de marche devra être consacré à la production. » seul lieu (le bâtiment Valéry) les personnes compé- UNE LONGUEUR D’AVANCE « En lançant le plateau TEM il y a 2 ans, nous avons suivi et même devancé l’impulsion nationale qui encourageait la mise en place d’un fonctionnement transversal sous forme d'un projet TEM, explique Jean-Philippe Vallin. Cette avance nous place parmi les meilleurs du Parc Nucléaire Français et nous permet de participer activement aux réunions nationales, en faisant progresser la réflexion grâce à notre expérience. » 10 tentes pour l'exploitation des quatre tranches. « Dans DU PAIN SUR... LE PLATEAU un premier temps, l’initiative n’a pas été très bien accueillie, Reste à perfectionner d’autres aspects, comme la maî- explique Jean-Philippe Vallin, chef du projet TEM depuis trise des portefeuilles de DI2, qui sont réparties dans les septembre 2007. Cette organisation transversale a boule- différents services, ou le planning à quatre semaines versé complètement celle établie : il a fallu homogénéiser les (S+4). « Aujourd’hui, c’est un peu notre Talon d’Achille : sa fia- méthodes de travail et instaurer un dialogue entre des gens bilité est de 87 %, ce qui signifie que 13 % des activités plani- qui n’avaient pas l’habitude d’échanger du fait de l'éloigne- fiées ne sont pas réalisées le jour prévu. Pour nous améliorer, ment de chaque paire de tranche. » Mais après deux ans nous sommes en train de créer un planning par cycle qui per- de fonctionnement, rendement, disponibilité et sûreté mettra de programmer à l’avance les plages de maintenance et s’imposent comme les heureux gagnants de cette d'exploitation nécessaires à une tranche au cours des 18 mois réorganisation. « Maintenant que le TEM a prouvé sa de fonctionnement. Il devrait être opérationnel cette année. » (1) Kd : coefficient de disponibilité. (2) DI : Demande d'Intervention (voir encadré). Le TEM en 2 temps... Le plateau Les représentants de différents services se réunissent > Le BTC : le Bureau Technique Conduite s'assure que tous les jours à 8h30 pour faire le point sur l'état des les conditions d'intervention sont réunies et que la pré- tranches et orienter les Demandes d’Interventions (DI2) paration des activités (dossiers d'intervention, adr, …) vers les métiers. est complète. Les acteurs du plateau > Les Cadres Techniques Maintenance assurent la > La conduite en quart : c’est le "client interne" du liaison entre la conduite et la maintenance, ainsi que TEM. La conduite, responsable de la sûreté et de la le pilotage de projets transverses. production en temps réel, porte ses exigences auprès du plateau TEM. Les difficultés rencontrées, les ano- L’équipe réactive malies... sont remontées par le biais de DI. Les tâches de maintenance urgentes qui n'ont pas été > Les planificateurs : ils réalisent le planning jusqu'à traitées en astreinte ne passent pas par le Plateau. S+4 : les activités et les interventions sont connues et Elles sont prises en charge par une équipe réactive programmées sur 4 semaines qui se réunit à 8 h et met en rapport direct la main- > Les correspondants métier : ils représentent la porte tenance et la conduite. Cette organisation permet d'entrée sur les services. Ils assurent le suivi de l’in- d'être plus réactif dans le traitement des fortuits et tervention et établissent un compte-rendu si besoin. raccourcit la ligne décisionnelle. OUVERTURE Cycle Combiné Gaz : Blénod en fer de lance Imaginez que les calories récupérées à hauteur du pot catalytique contribuent à doper le moteur de votre voiture... C’est un peu cela le Cycle Combiné Gaz. Une unité de production dernière génération, à la fois performante et respectueuse de l’environnement, qui va faire son apparition à Blénod d’ici à 2011. Une première pour EDF, en France. L es unités de production de Blénod, comme toutes les Grandes Installations de Combustions (GIC) en Europe, sont soumises depuis le 1er janvier 2008 à une réglementation environnementale. En France, toutes les centrales thermiques (sauf les sites charbon de 600 MW du Havre et de Cordemais et les sites fuel), sont soumises à cette réglementation européenne qui limite leur fonctionnement à 20 000 heures et conduit à leur arrêt au 31 décembre 2008 au plus tard. « En fait, précise Jack Vénuat, le Directeur de Blénod, la réglementation proposait une alternative : soit les installations thermiques étaient remises aux normes environnementales actuelles et pouvaient continuer à fonctionner sans limitation de durée, soit les installations n'étaient pas rénovées et leur fonctionnement se limitait à 20 000 heures et au plus tard à fin 2015. Face à ce choix, EDF a opté pour une stratégie d'avenir, préférant construire des unités de dernière génération, plutôt que d'investir lourdement dans des installations anciennes de plus de 40 ans. » C’est dans cette logique que le conseil d’administration du Groupe EDF a confirmé en juin 2007 sa décision d’installer un Cycle Combiné Gaz de 450 MW sur le site de Blénod. Un investissement de 300 millions d’euros pour 3 à 4 000 heures de fonctionnement par an : « Il ne s’agit pas de faire concurrence au nucléaire, mais de s’inscrire en appoint, avec une meilleure réactivité, un rendement optimisé et une émission de CO2 réduite de moitié par rapport à une centrale au charbon. » combustion, on récupère ensuite les calories. De quoi faire bouillir une chaudière de récupération : la vapeur produite fait alors tourner COMMENT ÇA MARCHE ? une turbine à vapeur qui entraîne un second alternateur pour Sur le plan technique, un Cycle Combiné Gaz se compose tout d’abord produire un complément d’électricité... C’est ce double effet du cycle d’une turbine à combustion, sorte de gros réacteur d’avion, qui brûle combiné qui confère à l’installation son excellent rendement : 57 % du gaz naturel et entraîne un premier alternateur pour produire de des calories sont transformées en énergie électrique, contre 36 % en- l’électricité. Des fumées à très hautes températures produites par la viron sur une installation au charbon du type de celle de Blénod. DES ATOUTS NATURELS La construction de la centrale thermique de Blénod-les-Pont-à-Mousson remonte aux années 65-68. Aujourd’hui, ses trois unités de 250 MW encore en fonctionnement (l’une est à l’arrêt depuis 1995) produisent 3 TWh par an, ce qui représente la consommation d’une agglomération comme Metz ou Nancy et environ 10 à 15 % du parc thermique classique français. Pour accueillir le premier Cycle Combiné Gaz construit par EDF en France, le site disposait d’un UN “TIMING” SERRÉ Ni sur le nucléaire... ec une centra lai de Rien à voir av sur celui du dé puissance, ni ront le plan de la se nstruction s travaux de co Gaz réalisation. Le né cle Combi 2008 et le Cy l en lancés à l’été rie rvice indust ra mis en se entr de Blénod se e évue : un rée de vie pr juin 2011. Du es. taine d’anné certain nombre d’atouts, rappelle Jack Venuat, le directeur : “ Il est proche du réseau gaz et dispose déjà d’une ligne à 400 kV pour évacuer l’énergie sur les lignes de transport. Il peut également compter sur la compétence de son personnel, qui depuis quarante ans exploite la centrale à charbon avec des performances de haut niveau. ” 11 LA VIE DU SITE Mouvements de personnel VICES INTER-SER S N IO T A MUT DESTINATION PROVENANCE NOM RT ALCARO GILBE IEN BALVAY AUREL IEN REL AU Y BALVA E BAPST LISIAN UD BEGIN ARNA IRE BECKER LOTHA NCIS BERNARD FRA NIS DE KY BLATEC I BLOSZYK HENR CEBE NORBERT IN ALA Y CHEN LUCIEN COLETTI JEAN DE LOTH MARIE H DOMANTI JOSEP EL FICHANT MARC E RIC PAT LI FIOREL NDRE FRANCE ALEXA RIANNE FRUHLING MA LUC N JEA ER GERB NIS HAAS JEAN DE NIS DE HAMEN CK ERI Y NR HE AL HOUOT MARTI KUHL DIDIER ADETTE LATTRE BERN TIAN MARION CHRIS NILO MENGOZZI DA IN MONNIER ALA JEAN LUC NIEDERCORN PINARD MAX ILE POUSSIN CEC TIAN PREVOT CHRIS N RADICI SEVERI JOSEE RIE MA RUGGERI SCAL PA ER EID HN SC APPUI MANCES 3 4 SERVICE PERFOR MANCES 1 2 SERVICE PERFOR ETS SERVICE PROJ E34 UIT SERVICE COND APPUI UITE 3 4 SERVICE COND MENT TE ENVIRONNE D SURETE QUALI S AUTOMATISME TE ICI CTR ELE SCE UITE 3 4 SERVICE COND S ME TE AUTOMATIS SCE ELECTRICI UITE 3 4 ND CO E VIC SER APPUI UITE 1 2 SERVICE COND UITE 1 2 SERVICE COND NIQUE CA SERVICE ME UITE 1 2 SERVICE COND APPUI UITE 3 4 ND CO E SERVIC UITE 3 4 SERVICE COND UITE 1 2 SERVICE COND NIQUE SERVICE MECA UITE 3 4 SERVICE COND UITE 1 2 ND SERVICE CO NIQUE SERVICE MECA UITE 1 2 SERVICE COND UITE 1 2 ND CO E SERVIC ETS SERVICE PROJ UITE 1 2 ND SERVICE CO UITE 1 2 SERVICE COND IQUE TERTIAIRE DEPART LOGIST UITE 3 4 ND CO SERVICE APPUI ETS SERVICE PROJ UITE 1 2 SERVICE COND UITE 1 2 SERVICE COND MANCES 1 2 SERVICE PERFOR MANCES 3 4 SERVICE PERFOR NIQUE SERVICE MECA UITE 1 2 SERVICE COND UITE 3 4 SERVICE COND UITE 1 2 SERVICE COND MENT LE ENVIRONNE TIB US MB SCE CO NIQUE SERVICE MECA UITE 1 2 SERVICE COND NEMENT TIBLE ENVIRON SCE COMBUS UITE 1 2 SERVICE COND MENT TE ENVIRONNE D SURETE QUALI UITE 3 4 ND CO E VIC SER UITE 3 4 SERVICE COND ETS SERVICE PROJ UITE 3 4 SERVICE COND MENT TE ENVIRONNE D SURETE QUALI UITE 1 2 ND CO E VIC SER UITE 1 2 SERVICE COND UITE 3 4 SERVICE COND ATION MMUNE REALIS STRUCTURE CO UITE 1 2 SERVICE COND UITE 3 4 SERVICE COND ETS SERVICE PROJ UITE 3 4 ND SERVICE CO UITE 3 4 SERVICE COND UITE 3 4 SERVICE COND UITE 3 4 ND CO E SERVIC ATION MMUNE REALIS STRUCTURE CO NIQUE CA SERVICE ME UITE 1 2 SERVICE COND UITE 3 4 SERVICE COND NIQUE CA ME SERVICE UITE 3 4 SERVICE COND DÉPARTS NOM BAUER ALAIN BUSCHMANN HELMUT DENIS JEAN PIE RRE GUTH BERNARD MARCOTTE JEA N CLAUDE PERRIN JEAN CLAUDE PICOT ROGER NAGEL DOMIN IQUE ROTA ANTOINE RUBLER NORB ERT SCHWARTZ PH ILIPPE WIRIG ARMAND ENTITÉ DEPARTEMEN T TERTIAIRE SIT E SERVICE MECA NIQUE SERVICE COND UITE 3 4 SCE ELECTRICIT E AUTOMATISM ES DEPARTEMEN T TERTIAIRE SIT E DEPARTEMEN T TERTIAIRE SIT E DEPARTEMEN T TERTIAIRE SIT E SERVICE PREVEN TION DES RISQU ES STRUCTURE CO MMUNE REALIS ATION SERVICE COND UITE 3 4 SERVICE PERFOR MANCES 3 4 STRUCTURE CO MMUNE REALIS ATION NOM PROVENANCE DESTINATION CROENNE MARIE CATHERINE DURAND SOPHIE GORKA DANIEL HAMM ANTHONY LESCANNE ALICE MARTIN MYRIAM METZ FREDERIC MOURAT OLIVIER PALLIN JEAN FRANCOIS PETRIDIS BRUNO REINHART JEAN PAUL RUSCHE SEBASTIEN SCHULER JULIEN TURPIN VANESSA VITU ALFRED UNITE FORMATION PRODUCTION INGÉNIERIE Unité Production THERMIQUE INTERREGIONALE URE LORRAINE UCF LORRAINE DIVISION ENTREPRISES SERVICE REG EST CNPE DE FESSENHEIM URE LORRAINE CENTRE D'INGENIERIE THERMIQUE CIDEN UCF LORRAINE UEM UNITE DE SERVICES EST UNITE DE SERVICES EST UCF LORRAINE SERVICE PREVENTION DES RISQUES DIRECTION CNPE SERVICE CONDUITE 3 4 SERVICE PERFORMANCES 1 2 SERVICE PREVENTION DES RISQUES SERVICE PREVENTION DES RISQUES SERVICE PERFORMANCES 1 2 DEPARTEMENT TERTIAIRE SITE SERVICE PREVENTION DES RISQUES D SURETE QUALITE ENVIRONNEMENT SCE ELECTRICITE AUTOMATISMES SERVICE PERFORMANCES 1 2 SERVICE CONDUITE 1 2 SCE ELECTRICITE AUTOMATISMES SCE ELECTRICITE AUTOMATISMES MOTIF Inactivité Inactivité Inactivité Inactivité Inactivité Inactivité Inactivité Inactivité Inactivité Inactivité Démission Inactivité ARRIVÉES TABLEAU DE BORD À FIN MARS 2008 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Philippe Gaestel - RÉDACTEUR EN CHEF : Dominique Pierre - RESPONSABLE D’EDITION : Sophie Durand - COMITÉ DE RÉDACTION : en cours de constitution - © CRÉDIT PHOTOGRAPHIQUE : ABRACADABRA, CNPE de Cattenom, Jacques SCHNEIDER-studio MARTINO - CONCEPTION-RÉDACTION & RÉALISATION GRAPHIQUE : ABRACADABRA 0383328183 - IMPRESSION : Hilt imprimeur - TIRAGE : 1400 exemplaires.