Devenez mécène du Musée barrois pdf

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Devenez mécène du Musée barrois pdf
Musée barrois
Devenez mécène
du Musée barrois
Soutenez la restauration des
maquettes médicales de
François Humbert (1776-1850)
Dossier de presse
Musée barrois - Esplanade du Château - 55000 Bar-le-Duc 03 29 76 14 67
Sommaire
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Communiqué de presse
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François Humbert, un précurseur
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Une collection de maquettes unique en France
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Devenez mécène !
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Le Musée barrois
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Renseignements pratiques
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Musée barrois - Esplanade du Château - 55000 Bar-le-Duc 03 29 76 14 67
Communiqué de presse
La Communauté d’Agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse a décidé de restaurer une rare
collection scientifique conservée au Musée barrois.
En 1850, 40 maquettes originales d’appareils médicaux sont données au Musée barrois : elles
sont l’œuvre de François Humbert (1776-1850), fondateur méconnu de l’un des premiers
établissements orthopédiques français, à Morley (Meuse).
Les maquettes sont aujourd’hui l’unique témoignage de machines complexes dont deux
études universitaires ont récemment souligné le caractère ingénieux et avant-gardiste. Objets
de vives polémiques en leur temps, elles ont corrigé les difformités (scoliose, luxation congénitale
de la hanche…) de centaines de jeunes gens venus de l’Europe entière.
Détériorées par de mauvaises conditions de conservation, il est aujourd’hui nécessaire de
restaurer ces maquettes qui seront, en 2017, les objets phares d’une exposition organisée en
partenariat avec l’Association F. Humbert de Morley. Elle commémorera le bicentenaire de
l’établissement de Morley, premier établissement orthopédique français, et l’œuvre d’un homme
qui compte parmi les plus grands donateurs du musée.
Afin de permettre cette restauration exceptionnelle, entreprise par trois restaurateurs
spécialisés pour un montant de 27 693 € HT, le Musée barrois s’est associé à la Fondation du
patrimoine pour lancer une campagne de mécénat auprès des particuliers comme des entreprises.
Dès le premier euro versé, vous deviendrez mécène ! Pour valoriser les participants, le musée
proposera différentes actions en reconnaissance de la contribution apportée.
Profitez des mesures incitatives mises en place par l’État pour aider le Musée barrois à
restaurer cette collection unique en France.
Pour télécharger le bon de souscription ou faire un don directement en ligne :
www.fondation-patrimoine.org/43714
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François Humbert (1776-1850), un précurseur
Né dans une famille bourgeoise de Châlons-en-Champagne, François
Humbert développe très tôt deux passions : la mécanique et l’anatomie.
Après la Révolution, il est tour à tour chirurgien dans l’armée et étudiant
en médecine à Paris. Quel que soit l’endroit où il se trouve, il cherche à
approfondir ses connaissances en anatomie tout en donnant lui-même
des cours dans cette discipline.
Cependant, Humbert n’obtiendra jamais son diplôme de médecine.
Après l’armée, il devient officier de santé à Morley et chirurgien à
l’hospice civil et militaire de Joinville. En 1810, il démissionne de ce
dernier poste pour se consacrer aux malades de Morley et surtout à son
projet d’ouvrir un établissement orthopédique dans ce petit village
meusien.
Premier établissement orthopédique fondé en France, il ouvre en 1817. Humbert base sa
thérapie sur les bains de vapeur alliés à des moyens mécaniques de son invention. Ceux-ci lui
permettent d’asseoir sa réputation dans le traitement de la scoliose et, surtout, de la luxation
congénitale de la hanche. Réputée incurable jusqu’à son époque, Humbert va prouver que, grâce à
son traitement et ses machines orthopédiques, cette maladie est guérissable. Des centaines de
jeunes filles affluent de toute l’Europe. En dehors de leurs soins, elles profitent de l’environnement
calme et pittoresque du village ainsi que des divertissements proposés dans l’établissement
(théâtre, bibliothèque).
Pour faire connaître ses méthodes, François Humbert publie plusieurs ouvrages en
collaboration avec le Dr Jaquier et son fils, qui travaillent à ses côtés à Morley. En 1831-1834, il
présente les différents modèles de lits et de fauteuils qu’il a mis au point grâce à ses talents
d’inventeur dans les six volumes de De l’emploi des moyens mécaniques et gymnastiques dans les
traitements des difformités du système osseux. Cet ouvrage fait partie de la donation Humbert au
Musée barrois (en dépôt à la médiathèque Jean-Jeukens de Bar-le-Duc).
Cette donation, effectuée par la veuve de son fils au moment de la mort de François Humbert
en 1850, fait partie des plus importantes donations reçues par le musée, tant au point de vue du
nombre d’objets que de leur qualité. Elle comprend de nombreuses œuvres d’art, armes,
spécimens d’histoire naturelle, objets archéologiques et extra-européens dont
certains figurent parmi les chefs d’œuvre du musée. Il faut notamment citer :
•
la « Stèle de l’oculiste » (provenant de Montiers-sur-Saulx,
Ier siècle), exceptionnel témoignage des pratiques de médecine
oculaire dans le monde gallo-romain ;
•
le zémi Taïno, urne funéraire du XIIe siècle, rarissime témoignage de
la culture Taïno, éteinte au début du XVIe siècle ;
•
le Portrait de Henri de Lorraine, duc de Guise, dit le Balafré, huile
sur bois du XVIe siècle.
Ainsi l’opération de restauration des maquettes s’inscrit-elle dans un projet plus vaste de
conservation et valorisation des collections d’un homme et d’un établissement dont le Musée
barrois, en collaboration avec des orthopédistes et l’Association F. Humbert de Morley, souhaite
mieux connaître l’histoire et commémorer le bicentenaire de sa fondation par une exposition
temporaire au cours de l’été 2017.
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Une collection de maquettes unique en France
L’établissement orthopédique de Morley rencontra le succès grâce aux machines issues de
l’invention de François Humbert : lits et fauteuils orthopédiques, chariots et béquilles de
promenade, etc. Ces mécanismes ont aujourd’hui disparu : reste pour seul témoignage la quarantaine de maquettes en acajou d’environ 40 cm sur 30 cm, vraisemblablement réalisées de la
main même de François Humbert. Bien qu’utilitaires, elles étaient considérées comme objets de
collection par leur concepteur, qui les exposait dans son « musée orthopédique ».
Malheureusement, après leur don au Musée barrois en décembre 1850, elles ont connu les
vicissitudes d’une collection entrant dans un musée récent, puis ayant connu plusieurs
déménagements et deux guerres. Sans doute très peu exposées, elles furent transportées de
caisses en caisses et de réserves en réserves si bien que, dès 1891, un témoin signale que les
maquettes sont « tellement délabrées […] qu’il faudrait à la Commission dudit Musée des ressources
qu’elle est loin de posséder pour les remettre en bon état » (P. Despiques, Une visite aux musées de
Bar-le-Duc).
Aujourd'hui, la restauration de cet ensemble est devenue indispensable : les textiles
présentent des traces de moisissures ; les parties en bois ont subi des désassemblages, des fentes
et des fissures ; les parties métalliques, oxydées ou manquantes, ne jouent plus toujours leur rôle
mécanique.
L’intervention de restauration sera menée par l’Atelier de Bluenn (Malzéville, 54) et fera
intervenir trois restaurateurs, un pour chaque type de matériau. Elle vise à améliorer les conditions
de conservation de la collection, afin de préserver les matières, de rendre leur intégrité aux objets
en solidarisant les éléments détachés ou cassés et de permettre une meilleure lisibilité et
compréhension de l’ensemble.
Le montant des travaux s’élève à 27 693 € HT.
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Devenez mécène !
Le mécénat se définit comme « le soutien matériel apporté, sans contrepartie directe de la part
du bénéficiaire, à une œuvre ou à une personne pour l'exercice d'activités présentant un
intérêt général. »
Il se traduit par le versement d'un don (en numéraire, en nature ou en compétence) à un
organisme pour soutenir une œuvre d'intérêt général. Si le bénéficiaire est éligible au mécénat
déductible, le don ouvre droit, pour les donateurs (entreprises et particuliers), à certains avantages
fiscaux.
Des avantages fiscaux
Pour les particuliers : la réduction d'impôt est égale à 66 % des sommes versées, retenues dans
la limite annuelle de 20 % du revenu imposable, avec la possibilité, en cas de dépassement de ce
plafond, de reporter l’excédent au titre des cinq exercices suivants.
Pour les entreprises : la réduction d’impôt est égale à 60 % du montant du don effectué en
numéraire, en compétence ou en nature, et retenu dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires H.T.,
avec la possibilité, en cas de dépassement de ce plafond, de reporter l’excédent au titre des cinq
exercices suivants.
Références :
Arrêté du 6 janvier 1989 relatif à la terminologie économique et financière
Loi du 1er août 2003 relative au mécénat
Article 200-1 ter du code général des impôts
Article 238 bis-1 du code général des impôts
Détails et autres avantages fiscaux sur le site :
http://www.culturecommunication.gouv.fr/Politiques-ministerielles/Mecenat
Des contreparties
Pour valoriser la participation des mécènes (particuliers et entreprises), le Musée barrois
proposera différentes actions en reconnaissance de la contribution apportée.
Pourront ainsi être proposées :
•
la mention des donateurs sur les différents supports de communication du Musée barrois,
•
des entrées gratuites à l’exposition ou pour un an,
•
des soirées privées (visite guidée, conférence, rencontre avec les restaurateurs,
spectacle…),
•
des visites privilégiées pour les employés des entreprises mécènes,
•
tout autre contrepartie pourra être envisagée à la demande et d’un commun accord avec
les entreprises.
Pour télécharger le bon de souscription ou faire un don directement en ligne :
www.fondation-patrimoine.org/43714
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Musée barrois - Esplanade du Château - 55000 Bar-le-Duc 03 29 76 14 67
Le Musée barrois
Installé au sein du quartier Renaissance de Bar-le-Duc,
Ville d’art et d’histoire, dans le Château-Neuf édifié à partir de
1567 par le duc Charles III, le Musée barrois prend appui sur
les bâtiments de l’ancienne Chambre des Comptes (1523) et
sur la salle du trésor des chartes, érigée à la fin du XVe siècle
par René II d’Anjou.
Devant le château, une vaste esplanade, dégagée à
partir de 1794 lors de la démolition de la collégiale SaintMaxe, offre de beaux points de vue sur la ville basse, le
collège Gilles de Trèves et les vestiges des fortifications du
château (grande porte romane).
Les collections archéologiques
La section d’archéologie, entièrement remodelée, regroupe des collections provenant en
grande partie de Naix-aux-Forges (l’antique Nasium, importante cité des Leuques) et de Bar-le-Duc.
Elle est riche de quelques pièces exceptionnelles (Stèle de l’oculiste, Déesse mère) et de belles
parures mérovingiennes damasquinées provenant de la nécropole de Gondrecourt.
Le parcours Beaux-Arts
Du XVe siècle à 1920, les collections de peintures et de sculptures sont d’une grande variété.
La salle du Trésor des chartes sert d’écrin gothique à la riche collection de sculptures lorraines du
XIVe au XVIIe siècle (Le Captif de Gérard Richier, Les Chiens affrontés de Pietro da Milano). La
sculpture est également représentée par une série de bronzes d’édition du XIXe siècle, un Rodin et
une sculpture d’Ipoustéguy, Le Mangeur de gardiens.
Renaissance et maniérisme européens ou lorrains (La Tentation de saint Antoine de Téniers II,
Sainte Cécile attribuée à Vaccaro), baroque (une charmante esquisse de Coypel) et classicisme (un très
grand Lagrenée), art officiel du XIXe siècle dont une section paysage (Cicéri, Médée d’Aimé Morot)
sont les points forts du musée.
Un petit cabinet de curiosités évoque l’humanisme cher au XVIe siècle.
Une section d’ethnographie unique en Lorraine
En grande partie héritière du musée de Géographie créé en 1883, ces collections mettent en
valeur les arts premiers. Ces objets illustrent la vie quotidienne, l’art de la guerre, les rites et
religions de l’Afrique, l’Océanie, l’Extrême-Orient, l’Amérique et du Maghreb. Pièce maîtresse de cet
ensemble, le zémi est l’un des rares vestiges de la culture taïno (cinq sont recensés dans le monde).
Des chefs-d’œuvre à l’abri des regards
Le cabinet de dessins comporte des œuvres de Boucher, un des trois dessins de Camille
Claudel conservés dans les musées du monde et trois rares photographies de Gustave Le Gray
(visibles sur rendez-vous).
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Renseignements pratiques
Jours et heures d’ouverture
Le Musée barrois est ouvert toute l’année du mercredi au dimanche, de 14 h à 18 h
(tous les jours en juillet et août, sauf les 01/01, 01/05, 14/07, 15/08, 01/11, 25/12).
Tarifs
Tarif plein : 4 €
Tarif réduit : 2 € (retraités, le samedi)
Groupes de plus de 10 personnes : 2 € / personne
Gratuité pour les enfants de moins de 18 ans, les scolaires et les groupes en formation, et
pour tous le premier dimanche du mois
Le Musée barrois est un établissement
de la Communauté d’Agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse.
Musée barrois
Esplanade du Château
Rue François de Guise
55000 Bar-le-Duc
Tél. : 03 29 76 14 67
e-mail : [email protected]
www.meusegrandsud.fr
http://museebarrois.eklablog.fr
Contacts presse
Claire P[\]]^
Photos : Musée barrois / Bar-le-Duc / M. Petit ; tous droits réservés.

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