La séance est ouverte à 8 h 35, sous la présidence de Mme
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La séance est ouverte à 8 h 35, sous la présidence de Mme
La séance est ouverte à 8 h 35, sous la présidence de Mme Josette THEOPHILE, directrice du département GIS, assistée de Mme Anny BASS de GIS. Sont présents : MM. Marc GRASSULLO Alain MAILLARD . Thierry LANUSSE Jean-Aimé RAULT Mme Sergine LEFIEF MM. Jean CHAGNY Jacques MARION Jean-Louis MOUSSET Alain PREVOST Philippe RICHAUD Michel SIRERA Jean-Marie TRUFFAT José TRUJILLO Vincent TOMASSIAN Secrétaire Secrétaire adjoint Trésorier Trésorier adjoint Membre titulaire " " " " " " " " " Mme Christine GUINAND Membre suppléant MM. Patrick DURIN " Gilles GOALARD " Dominique LAPLANCHE " Claude MALLERIN " Yvon MARTIN " Serge MEDARD " Sébastien MELIN " Philippe PARIS " Stéphane ZINGALE " liste CGT liste CGT liste CGT liste UNSA/RATP CDEP/BUS CDEP/M2E CDEP/M2E CDEP/RER liste CGT liste CFE/CGC liste CGT liste CFDT liste CGT liste CGT liste CGT liste UNSA/RATP liste UNSA/RATP liste FO CDEP/METRO CDEP/GIS CDEP/DSC CDEP/BUS CDEP/EST CDEP/RER CDEP/MRB CDEP/METRO CDEP/SIT-PIL CDEP/MRF liste CGT liste CGT liste CGT liste CGT liste CGT liste CGT liste CGT liste CGT liste UNSA/RATP liste UNSA/RATP CDEP/GIS CDEP/MRB CDEP/SIT-PIL CDEP/EST CDEP/MRF CDEP/BUS CDEP/METRO CDEP/DSC CDEP/METRO CDEP/BUS Assistent à la séance : MM. Joël NIGER Didier LE PAHUN Stéphane REYNIER Eric MALMAISON Abdel Kader ABBACI Jean-Pierre MONDOT Gérard BRAZON Représentant de l’Union syndicale CGT Représentant de l’UNSA/RATP Représentant des syndicats FO Représentant du syndicat CFDT Représentant du syndicat CFTC Représentant du syndicat CFE/CGC Représentant des syndicats Indépendants IV – QUESTIONS ECONOMIQUES ET PROFESSIONNELLES Avis sur l’avenant n°4 au protocole d’accord « générations solidaires pour l’emploi des jeunes » Jean-Pierre GALEA, responsable d’unité à GIS/DCO Jean-Marc AMBROSINI, responsable d’unité à GIS/PPI participent à ce point de l’ordre du jour IV – 3 - Avis sur l’avenant n°4 au protocole « générations solidaires pour l’emploi des jeunes » La séance est reprise à 10 h 45 Mme La PRESIDENTE : Nous nous étions engagés à délibérer sur cet avenant globalement. Ce qui permet d’appliquer le label « contrat de professionnalisation » et de le substituer à celui de « contrat de qualification » sans vous faire délibérer encore une fois sur la seule application des textes de loi. Nous y sommes arrivés grâce à la qualité du dialogue avec les organisations syndicales sur ce projet, qui sera soumis à votre avis. Je vais demander à MM. GALEA et AMBROSINI d’en rappeler les grandes lignes puisque la commission n’a pas fait de rapport. M. GALEA : Cet avenant n°4 prévoit trois éléments de modification par rapport au dispositif « générations solidaires ». Il prend en compte le remplacement des contrats de qualification par des contrats de professionnalisation, en application de la loi sur la formation professionnelle, ainsi que la suppression des contrats emploi solidarité du fait de la loi de cohésion sociale, avec en substitution la mise en place de contrats aidés intitulés « contrats d'accompagnement vers l’emploi ». Le public est légèrement différent de celui qui relève des contrats emploi solidarité. Enfin, la cessation progressive d'activité a fait l’objet de quelques modifications. Un élément important du dossier réside dans le fait que la durée de l'avenant est de 5 ans, pour donner une visibilité sur l'ensemble des trois dispositifs. Nous avons ouvert la possibilité de contrats de professionnalisation au-delà du Bac (c’est-à-dire de Bac à Bac+2 ou de Bac+2 à Bac+3), pour des métiers bien identifiés ou des compétences difficiles à trouver à l'extérieur, pour lesquelles les jeunes ne trouvent pas nécessairement un métier immédiatement même avec leur formation. M. DURIN : Dans cette déclaration, je ne vais pas refaire l’historique du protocole. Mais quand même, au regard de tous les avenants, on peut s’apercevoir que celui-ci a bien souvent été appliqué au rabais voire dénaturé de ses prérogatives au détriment d’une politique d’entreprise de plus en plus contraignante (j’y reviendrai) afin de limiter sa politique d’embauche via les contrats de qualification, notamment dans la maintenance et à MRB, ce n’est pas parce que je suis de MRB que je le dis mais parce que c’est une réalité. Certaines mesures contraignantes continuent de persister dans cet avenant, en particulier à MRB. Nous réaffirmons notre volonté de voir supprimer l’obligation d’avoir le permis VL dans les 2 ans de contrat. J’ai même entendu ces derniers temps que dans l’avenir une des conditions pour être pris serait de l’avoir pour signer ce contrat. Ensuite d’avoir le permis D au commissionnement. Celui-ci n’étant pas nécessaire pour réparer des autobus. De plus, en principe ces jeunes sont des personnes en situation d’échec, donc à priori en difficulté, donc pas toujours en situation de se payer ce permis VL. D’ailleurs sur ce point, j’ai lu dans une revue qui faisait le point sur la fondation d’entreprise pour la citoyenneté que celle-ci versait 15 000 €, ce qui équivaut à 110, 120 jeunes en difficulté. Ce qui est aussi le cas des jeunes dans le cadre du protocole pour l’obtention du permis VL. Pourquoi la RATP ne financerait-elle pas aussi les jeunes en contrat de qualification ? 43 CRE – 22 juin 2005 Cet avenant ne déroge pas à la règle même si on y réaffirme que la RATP, entreprise de service public, a placé l’insertion et l’accès des jeunes en difficulté au cœur de sa politique sociale. 1 600 jeunes de moins de 26 ans peu ou pas diplômés ont eu accès à l’emploi. Constat significatif, mais pas à la hauteur des enjeux actuels sur l’emploi. La RATP pourrait mieux faire. Je reprendrai deux mesures de cet avenant qui ne vont pas dans le sens d’une amélioration de ce protocole. La première c’est quand on inclut dans ce protocole les niveaux BTS, DUT et licence professionnelle en alternance, alors que ce dispositif existe déjà dans l’entreprise. A chaque département dépend de gérer chaque situation. Alors pourquoi l’inclure dans le protocole, si ce n’est que pour diminuer le nombre de contrats de qualification dont le protocole est à l’origine. Nous remarquons d’ailleurs que le seuil minimum de 50 jeunes n’a pas été modifié comme il ne l’avait pas été quand les poseurs de voies avaient été intégrés au dispositif. La deuxième mesure, c’est concernant la CPA. Cet avenant n’améliore pas les conditions, bien au contraire, il est en régression. Les conditions passant de 5 ans à maintenant 3 ans. Pour finir, nous voudrions vous dire que la réouverture de l’école technique de la RATP résoudrait un certain nombre de problèmes pour l’embauche. Apparemment ce n’est pas dans vos objectifs et pourtant …. M. TRUFFAT : Depuis des années, les organisations syndicales Autonomes composant l'UNSA RATP se sont engagées sur des protocoles en faveur des jeunes peu ou pas qualifiés. Pour les élus de l'UNSA RATP, tous les axes permettant l'intégration sociale et citoyenne des jeunes dans notre entreprise est une chose essentielle. Qualification et promotion sociale professionnelle au sein de la RATP ne peuvent que satisfaire les élus que nous sommes. L'avenant n°4 qui nous est présenté en séance ce jour apporte entre autre des modifications dues à la loi du 4 mai 2004. Les contrats de qualification sont remplacés par des contrats de professionnalisation. Au niveau de la loi de « programmation pour la cohésion sociale » du 18 janvier 2005, les contrats emploi solidarité sont remplacés par des contrats d'accompagnement vers l'emploi (CAE). L'UNSA RATP s'est toujours investie dans la mise à niveau sociale des jeunes, afin qu'ils accèdent à un emploi stable. Après l'insertion des jeunes de niveau CAP, BEP, BAC PRO, l'ouverture à des jeunes de niveau BAC, BAC+2 ou BAC+3 est une décision positive de l'entreprise dans l'insertion professionnelle de tous les jeunes quelques soient leur cursus scolaire. Le devenir des jeunes 44 dans un processus d'intégration IV – 3 - Avis sur l’avenant n°4 au protocole « générations solidaires pour l’emploi des jeunes » professionnelle au sein de l'entreprise est une bonne chose pour tous. Devenir ensuite agent statutaire dans l'entreprise RATP est essentiel pour l'UNSA. Après les jeunes de moins de 26 ans, nous aborderons les dispositions de la cessation progressive d'activité intéressant des anciens jeunes ayant 50 ans d'âge et 25 années de service suivant leur tableau S, A ou B. La prorogation de la CPA est soumise à des règles un peu plus strictes que celles appliquées aujourd’hui. L'UNSA RATP avait demandé une CPA d'une durée minimale de 5 ans. La direction en a décidé autrement et est restée bloquée dans ses décisions à 3 ans, dont acte. Par contre, la possibilité de la répartition du mi temps à été améliorée. A la demande du salarié, hebdomadaire, annuelle ou pluriannuelle. elle pourra être quotidienne, Malgré tout, la prolongation de ce système jusqu'au 31 décembre 2010 va dans l'intérêt des agents. L'UNSA RATP acte les avancées sociales qui sont intégrées à cet avenant n°4. Dans cet esprit, les élus de l'UNSA RATP émettent un avis positif sur ce dossier. M. TOMASSIAN : Comme vous le savez, Force Ouvrière est très attaché au protocole « Générations solidaires », c'est donc avec beaucoup d'attention que nous avons étudié les différents chapitres qui le composent : Le nouveau contrat de professionnalisation est identique, au moins dans les intentions, au contrat de qualification. La nouveauté réside dans la possibilité offerte d'aller jusqu'au BAC+2. Pourquoi pas ? Nous en profitons pour vous rappeler que pour nous le fondamental reste d'offrir la possibilité à un individu sans qualification, sans diplôme, d'obtenir un CAP, BEP et d'intégrer la RATP. Depuis le 30 avril 2005, la loi a supprimé les CES pour les remplacer par des contrats d'accompagnement vers l'emploi (CAE). A la RATP, ils ont la même mission de service attentionné auprès des voyageurs du tronçon central de la ligne A du RER. Concernant ce point, FORCE OUVRIERE a toujours eu la volonté qu'à terme les CES soient effectivement supprimés pour être intégrés à l'entreprise. Les missions de ces personnels sont aujourd'hui reconnues de tous et visiblement nécessaires à la bonne marche de l'entreprise à travers l'amélioration de la régularité des transports. Nous émettrons donc quelques réserves quant à la transformation des CES en CAE. 45 CRE – 22 juin 2005 Prolongation de la Cessation Progressive d'Activité (CPA) : rien que pour cela, nous pouvons nous en féliciter. Néanmoins, même s'il devait y avoir quelques réaménagements, le fait de ramener à trois ans la durée maximale est sans doute un peu excessif. Par contre, le fait d'avoir la possibilité de bénéficier de la CPA pluri-annuellement (18 mois de travail, 18 mois de congé) ainsi que l'augmentation de la validité du protocole portée à 5 ans nous paraissent aller dans le bon sens. Pour ces raisons, FORCE OUVRIERE émettra un avis positif. M. MOUSSET : La CFDT, depuis la signature du premier protocole d'accord générations solidaires le 26 avril 1996, n'a eu de cesse de le faire évoluer au gré des avenants successifs qui contribuent aujourd'hui à favoriser l'insertion de jeunes dans notre entreprise. Ainsi tout un arsenal de mesures tant en faveur des agents pouvant bénéficier de mesures de fin de carrière, que vers l'insertion des jeunes a été mis en œuvre. La CFDT, dans sa lutte pour le plein emploi, se félicite que l'impulsion donnée continue encore aujourd'hui à se développer au travers des avenants successifs, même si nous regrettons parfois que des lenteurs administratives ou le manque de volonté freinent des mesures audacieuses. Pour toutes ces raisons, la CFDT/RATP émettra un avis favorable à cet avenant. M. MONDOT : La CFE-CGC note que le dispositif est prolongé à partir du 1 janvier 2006, et ce jusqu'au 31 décembre 2010. er Celui-ci est donc reconduit qu'actuellement à deux variantes près : sur les mêmes conditions 1. la durée maximale d'utilisation de la CPA est réduite à 3 ans avec engagement de partir en retraite à son terme ( 5 ans aurait été un bon compromis pour la CFE-CGC) ; 2. la possibilité de prendre une CPA pluriannuelle sur 3 ans, c'est-à-dire 18 mois travaillés à temps plein suivis de 18 mois sans travail, le tout rémunéré à 70 ou 75 % selon l'âge de départ en CPA. Au titre du maintien des droits acquis, les agents qui peuvent aujourd'hui accéder à la CPA (50 ans et 25 ans de services) conservent cette possibilité au-delà du 31 décembre 2010 mais dans les nouvelles conditions. La CFE-CGC RATP émet un avis favorable sur ces nouvelles dispositions qui ne seront mises en œuvre qu'en cas d'accord de syndicats représentant 35 % des voix aux élections. Concernant les contrats de professionnalisation, la CFE-CGC approuve le choix fait sur l'utilisation de ce contrat pour les formations BAC+2 et licence professionnelle (BAC+3 ) surtout dans les secteurs où des compétences sont difficiles à trouver sur le marché du travail. Rappelons que cette demande était une demande forte de la CFE-CGC. 46 IV – 3 - Avis sur l’avenant n°4 au protocole « générations solidaires pour l’emploi des jeunes » M. ABBACI : Afin de permettre l’accès à l’emploi de jeunes motivés, peu ou pas diplômés, dans le cadre de la politique sociale de la RATP, la CFTC du groupe RATP a émis un avis favorable sur l’avenant n°4 au protocole d’accord « générations solidaires ». Mme La PRESIDENTE : Nous allons passer au projet d'avis s'il n'y a pas de question particulière. La séance, suspendue à 11 heures, est reprise à 11 h 05 M. RAULT : Tous les axes permettant l’intégration sociale et citoyenne des jeunes dans notre entreprise sont primordiaux pour les élu(e)s. La qualification, la promotion sociale et le processus d’intégration professionnelle des jeunes au sein de la RATP sont des éléments satisfaisants pour les élus. De plus, proroger la cessation progressive d’activité (CPA) jusqu’au 31 décembre 2010 va dans l’intérêt des agents. Pour cela, les élu(e)s du CRE réuni(e)s en séance ordinaire ce mercredi 22 juin 2005 émettent un avis positif à l’avenant modificatif n°4 au protocole d’accord « générations solidaires pour l’emploi des jeunes ». L’AVIS EST APPROUVE PAR : ABSTENTIONS : 7 VOIX CGT MME SERGINE LEFIEF MM. MARC GRASSULLO - ALAIN MAILLARD JACQUES MARION - ALAIN PREVOST PHILIPPE RICHAUD - MICHEL SIRERA POUR : 5 VOIX MM. M. M. M. 2 UNSA 1 CFDT 1 FO 1 CFE-CGC JEAN-MARIE TRUFFAT - JOSE TRUJILLO JEAN-LOUIS MOUSSET VINCENT TOMASSIAN JEAN CHAGNY vvvv 47