Mercredi 15 juin Il Giardino Armonico
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Mercredi 15 juin Il Giardino Armonico
Mercredi 15 juin Il Giardino Armonico | Giovanni Antonini Dans le cadre de la 5e Biennale d’art vocal Du mardi 7 au samedi 25 juin Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Il Giardino Armonico | Giovanni Antonini | Mercredi 15 juin – 20h30 Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général 5e Biennale d’art vocal MARDI 7 JUIN – 19H Rue musicale MERCREDI 8 JUIN – 20H30 Salle des concerts JEUDI 9 JUIN – 20H30 Salle des concerts Léo Delibes Messe Brève Benjamin Britten A Ceremony of Carols Johannes Brahms Ein deutsches Requiem Felix Mendelssohn Christus Cantates chorales Maîtrise des Hauts-de-Seine Chœur d’enfants de l’Opéra National de Paris Gaël Darchen, direction Entrée libre MARDI 7 JUIN – 20H30 Salle des concerts Orchestre National de Lille BBC Symphony Chorus Jean-Claude Casadesus, direction Sally Matthews, soprano Dietrich Henschel, baryton-basse MERCREDI 8 JUIN – 15H ET 16H30 JEUDI 9 JUIN – 9H30 ET 11H SPECTACLE JEUNE PUBLIC Amphithéâtre Accentus Ensemble Orchestral de Paris Laurence Equilbey, direction Sandrine Piau, soprano Robert Getchell, ténor Markus Butter, baryton VENDREDI 10 JUIN – 20H30 Amphithéâtre Guillaume Dufay Motet « Ecclesiae militantis » Conception, mise en scène de Sophie Grelié Stefano Gervasoni Musique de Giacinto Scelsi Horrido Scénographie de Bruno Lahontâa Josquin des Prés Miserere, mei Deus Éclats René Leibowitz Muriel Ferraro, chant A se stesso op. 37 n° 3 Sophie Grelié, création sonore et régie Two Settings Robert Schumann Meerfey op. 69 n° 5 JEUDI 9 JUIN – 18H30 In Meeres Mitten op. 91 n° 6 ZOOM SUR UNE œUVRE Johannes Brahms Drei Gesänge op. 42 Felix Mendelssohn : Christus Iannis Xenakis par Brigitte François-Sappey, musicologue Nuits Ma Le Jardin de Monsieur Lully Les Arts Florissants Les solistes du Jardin des Voix William Christie, direction MERCREDI 8 JUIN – 19H Rue musicale Œuvres de Charles Trenet, Mac Huf, Rudi Revil, Richard Rodgers, Giulio Caccini, Francis Poulenc, Vicki Tucker Courtney, Jacques Ofenbach, Leonard Cohen, Orlando di Lasso, Giovanni Battista Pergolesi, Jerry Estes Chœur d’Enfants Sotto Voce Scott Alan Prouty, direction Richard Davis, piano Entrée libre Schola Heidelberg Christina Hess, Catherine Anne Motuz, trombones baroques Walter Nußbaum, direction JEUDI 9 JUIN – 19H Rue musicale Œuvres de Carl Nielsen, Felix Mendelssohn, Gioachino Rossini, Pekka Kostiainen, Bo Holten, Alain Louvier Maîtrise de Paris Patrick Marco, direction Christine Lajarrige, piano Entrée libre 2 DU MARDi 7 AU SAMEDi 25 jUin MERCREDI 15 JUIN – 18H30 ZOOM SUR UNE œUVRE SAMEDI 18 JUIN – DE 9H30 à 18H CITÉSCOPIE MERCREDI 22 JUIN – 20H Salle des concerts Johann Sebastian Bach : «Tilge, Höchster, meine Sünden» (d’après le Stabat Mater de Giovanni Battista Pergolesi) Par Sylvie Pébrier, musicologue Le lied de Schumann Avec Brigitte François-Sappey, Claire Badiou et Hélène Pierrakos, musicologues Claudio Monteverdi Il Ritorno d’Ulisse in patria MERCREDI 15 JUIN – 20H30 Salle des concerts SAMEDI 18 JUIN – 20H30 Salle des concerts Arcangelo Corelli Concerto grosso n° 4 op. 6 Francesco Bartolomeo Conti Cantate « Languet anima mea » (Arrangement Johann Sebastian Bach) Giuseppe Torelli Concerto en ré mineur Johann Sebastian Bach Psaume 51 « Tilge, Höchster, meine Sünden », d’après le Stabat Mater de Giovanni Battista Pergolesi Gustav Mahler Frühlingsmorgen Erinnerung Rheinlegendchen Robert Schumann Dichterliebe op. 48 Johannes Brahms Fantaisies pour piano op. 116 Hugo Wolf Fussreise Nimmersatte Liebe Begegnung Das verlassene Mägdlein Auf ein altes Bild Verbogenheit Der Rattenfänger ll Giardino Armonico Giovanni Antonini, direction Roberta Invernizzi, soprano Bernarda Fink, mezzo-soprano VENDREDI 17 JUIN – 20H30 Salle des concerts Nathalie Stutzmann, contralto Inger Södergren, piano Ivan Fedele Animus anima pour ensemble vocal Johannes Maria Staud Par ici ! (Création mondiale, commande EIC) Bruno Mantovani Cantate n° 1 pour 6 chanteurs et ensemble La Venexiana Chiara H. Savoia, mise en scène Claudio Cavina, direction Martina Belli, La Fragilité humaine/Mélantho Salvo Vitale, Le Temps/neptune Valentina Coladonato, La Fortune/junon Giulia Peri, L’Amour Mauro Borgioni, jupiter Giorgia Milanesi, Minerve Mirko Guadagnini, Ulysse Oksana Lazareva, Pénélope Makoto Sakurada, Télémaque Marco Bussi, Antinoüs /Phénicien iii Alessio Tosi, Pisandre/Phénicien ii Alberto Allegrezza, Amphinome/ Phénicien i Paolo Antognetti, Eumée/Eurymaque Luca Dordolo, irus Gabriella Martellacci, Euryclée SAMEDI 25 JUIN – 20H Salle Pleyel Arnold Schönberg Gurre-Lieder Orchestre Philharmonique de Strasbourg Czech Philharmonic Choir Brno Marc Albrecht, direction Christiane Iven, Tove Lance Ryan, Waldemar Anna Larsson, la Colombe Barbara Sukowa, la narratrice Albert Dohmen, Bauer Arnold Bezuyen, Klaus-narr Petr Fiala, chef de chœur Ensemble intercontemporain Neue Vocalsolisten Stuttgart Susanna Mälkki, direction Robin Meier, Réalisation informatique musicale ircam Ce concert est précédé d’un avant-concert à la Médiathèque. Entrée libre sur réservation au 01 44 84 44 84 3 MERCREDI 15 JUIN – 20H30 Salle des concerts Il Giardino Armonico Giovanni Antonini, direction et chalumeau Roberta Invernizzi, soprano Bernarda Fink, mezzo-soprano Enregistré par France Musique, ce concert sera difusé le mardi 5 juillet à 9h07. Fin du concert vers 22h20. Arcangelo Corelli (1653-1713) Concerto grosso n° 4 en ré majeur op. 6 Adagio Allegro Adagio Vivace Allegro Allegro Durée : environ 10 minutes. Francesco Bartolomeo Conti (1682-1732) Cantate « Languet anima mea » BWV deest I 006 – Arrangement : Johann Sebastian Bach Durée : environ 13 minutes. Giuseppe Torelli (1658-1709) Concerto en ré mineur pour violon, cordes et basse continue Adagio Allegro Adagio Allegro Adagio Andante Largo Allegro Durée : environ 13 minutes. entracte Johann Sebastian Bach (1685-1750) Psaume 51 « Tilge, Höchster, meine Sünden » BWV 1083 – D’après le Stabat Mater de Giovanni Battista Pergolesi Durée : environ 38 minutes. 5 Bach et l’Italie Toujours curieux de la production laissée par ses contemporains, Bach n’a pas cessé d’être à l’écoute de son temps ; jusqu’à faire sienne la technique du contrafactum, terme désignant un arrangement réalisé à partir d’une composition vocale déjà existante sur laquelle de nouvelles paroles ont été mises en place. Au cœur de ce répertoire de substitution, le Stabat Mater de Pergolèse occupe sans doute la place d’honneur, via précisément le rôle de Bach qui fut l’un des principaux difuseurs de la partition de l’italien, sans doute la plus largement publiée et arrangée au cours du XViiie siècle. C’est que ce Stabat – commande d’une confrérie religieuse napolitaine – a toute une histoire, qui vaudra à son auteur, emporté, l’ouvrage à peine terminé, par la tuberculose en 1736, à l’âge de vingt-six ans, son inefable image doloriste. Une légende colportée non sans complaisance par les Romantiques (Bellini en parlera comme d’« un divin poème de la douleur »), l’œuvre s’étant vite imposée, de toute façon, par ses seules qualités musicales, riche des prémices d’une expressivité jusque là inconnue au sanctuaire sur la voie qui mène au style classique. Ensemble novateur s’il en est, le Giardino Armonico, basé à Milan, doit à son fondateur Giovanni Antonini, lûtiste ailé, sa philosophie d’interprétation, basée sur le recours aux instruments d’époque. Plus naturellement, il a fait dudit Stabat la pièce maîtresse de ce concert : un véritable « tube » baroque, mais dans une version légèrement décalée – les voix solistes restant les mêmes, soit un soprano et un mezzo – face à l’original. Cette version germanisée par Bach lui-même sous le titre « Tilge, Höchster, meine Sünden » (Eface, ô mon Dieu, mes péchés) grefe sur l’œuvre de Pergolèse les paroles du Psaume 51 (n° 50 dans la Vulgate), traduites en allemand pour les idèles luthériens de Saxe. Redécouverte en deux temps par Karl Straube (en 1946) et Alfred Dürr (en 1962), la partition sonne comme un « lamento contritionnel », afect où johann Sebastian Bach est sans rival. Sauf qu’il s’agit pour lui de se mesurer ici à une œuvre-symbole, sommet de modernité expressive dans la musique du temps et exemple idéalisé de ce style galant qui perdurera en fait jusqu’à la mort de Mozart. Au-delà, le procédé de la parodie était la seule façon pour Bach d’écrire un motet marial dans un contexte liturgique, le lamento sur la douleur de la Madone y étant sublimé par la contrition tout aussi poignante du pécheur devant Dieu. En d’autres termes, Bach applique à la prière du Psalmiste, versiiée et rimée en vingt strophes anonymes, une manière de transiguration, génératrice, sous l’émotion émanée des images, d’un regain d’âme. Ce qui explique aussi le singulier état de grâce où baigne la musique, portée, dans la version latine, par le texte vrillant de iacopone da Todi (mort en 1306), jusqu’à l’Amen de l’ultime section, marqué presto assai à 2/2 chez Pergolèse et alla breve à 2/2 chez Bach – notons encore que la précédente section, 6 « lass dein Zion blühend dauern » (laisse Sion resplendir à jamais), est le seul volet franchement joyeux de l’ ensemble : un résultat obtenu par le maître polyphoniste Bach qui intensiie sensiblement le sentiment de densité contrapuntique du discours, sans en modiier l’allure générale. À présent, trouver un lever de rideau en harmonie avec une œuvre aussi riche de résonances humaines et spirituelles n’était pas chose facile. Pour autant, Antonini et les siens ont su jouer ici la complicité avec un autre auteur-symbole : Arcangelo Corelli qui, particularité tout à fait surprenante dans l’école transalpine, n’écrivit jamais pour la voix. Se souvenant de sa vocation principale, le Giardino Armonico rend ainsi un hommage appuyé au maître incontournable du concerto grosso : un genre mené à total accomplissement dans le recueil fameux de l’Opus 6, soit douze concerti grossi publiés à titre posthume à Amsterdam en 1714. Chaque œuvre y est conçue comme une manière d’idéal dans le style et la manière concertata, tel le si harmonieux n° 4 en ré majeur, caractéristique, dans sa découpe quadripartite (adagioallegro, adagio, vivace, allegro), du genre da chiesa. il reste que les emprunts au Véronais Torelli, très actif, avec Corelli, dans l’évolution des formes concertantes (Concerto en ré mineur), et au Florentin Francesco Bartolomeo Conti (le suggestif « Languet anima mea », avec voix de soprano soliste et, derechef, un arrangement signé Bach) ne sont nullement à négliger, qui conirment, à tous les niveaux, le rôle fondateur de l’italie, mère de toute innovation en musique. Roger Tellart 7 Francesco Bartolomeo Conti Languet anima mea Mon âme se languit Récitatif Languet anima mea amore tuo, o benignissime jesu! Aestuat et spirat et in amore deicit. Mon âme se languit de ton amour, ô très doux jésus ! Elle dépérit, soupire et se consume d’amour. Air O vulnera, vita coelestis amantis trophea regnantis cor mihi aperite. Ô blessures, vie céleste, trophée du Seigneur aimant, ouvrez-moi le cœur. Transligite pectus, confodite pectus, sic mori beatum me facit dilectus. Transpercez mon sein, déchirez ma poitrine, ainsi l’Aimé me laisse mourir heureux. Récitatif Amoris tui jaculo vulnerasti cor meum, o bone jesu, languentem nunc ergo reice spiritum meum et novas ad auge amoris lammas, ut laeta queam canere. La lèche de ton amour a blessé mon cœur, ô cher jésus, désaltère maintenant mon esprit assoifé et multiplie de nouveau les lammes de l’amour, pour que j’annonce la bonne nouvelle. Air Tu lumen mentis es, tu cordis ardor, tu numen cordis es, tu vocis clamor. Tu es la lumière de l’esprit, tu es l’ardeur du cœur, tu es la divinité du cœur, tu es le son de la voix. Tu Deus meus es, tu verus amor. Tu es mon Dieu, tu es l’amour vrai. Alleluja Alleluja Alléluia Alleluja 8 Johann Sebastian Bach Tilge, Höchster, meine Sünden, BWV 1083 Eface mes péchés, ô Très-Haut, BWV 1083 Largo Tilge, Höchster, meine Sünden, deinen Eifer lass verschwinden, lass mich deine Huld erfreuen. Eface mes péchés, ô Très-Haut, fais disparaître ta colère, et laisse-moi me réjouir de ta bonté. Andante ist mein Herz in Missetaten und in grosse Schuld geraten, wasch es selber, mach es rein. Si mon cœur est tombé dans l’iniquité et en grand péché, lave-moi toi-même, puriie-moi. Larghetto Missetaten, die mich drücken, muss ich mir itzt selbst aufrücken, Vater, ich bin nicht gerecht. Les méfaits qui m’oppressent, je dois les reconnaître de moi-même. Père, je ne suis pas juste. Andante Dich erzürnt mein Tun und Lassen, meinen Wandel musst du hassen, weil die Sünde mich geschwächt. Mes actes et mes faiblesses, mes errements, tu dois les haïr, car le péché m’a afaibli. Wer wird seine Schuld verneinen oder gar gerecht erscheinen? ich bin doch ein Sündenknecht. Qui nierait sa faute ou chercherait à paraître juste ? je ne suis qu’un abîme de péché. Largo Wer wird, Herr, dein Urteil mindern, oder deinen Ausspruch hindern? Du bist recht, dein Wort ist recht. Qui, Seigneur, pourrait afaiblir ton jugement, ou interdire ta Parole ? Tu es juste, ta Parole est juste. Sieh! ich bin in Sünd empfangen, Sünde wurde ja begangen, da wo ich erzeuget ward. Vois ! je suis né dans l’iniquité, car un péché fut commis lorsque je fus conçu. Sieh, du willst die Wahrheit haben, die geheimen Weisheitsgaben hast du selbst mir ofenbart. Vois, tu désires la vérité, et toi-même m’as révélé tous les dons secrets de la sagesse. 9 Wasche mich doch rein von Sünden, dass kein Makel mehr zu inden, wenn der isop mich besprengt. Lave-moi tout entier de mon mal je serai plus blanc que la neige, lorsque l’hysope me puriiera. Allabreve Lass mich Freund und Wonne spüren, dass die Beine triumphieren, da dein Kreuz mich hart gedrängt. Annonce-moi l’allégresse et la joie, et les os que tu as brisés se réjouiront car ta Croix m’a durement blessé. Andante Schaue nicht auf meine Sünden, tilge sie, lass sie verschwinden, Geist und Herze mache neu. Détourne ton regard de mes péchés, eface-les, fais-les disparaître. Crée en moi un cœur pur. Stoss mich nicht von deinen Augen und soll fort mein Wandel taugen, o, so steh dein Geist mir bei. ne me rejette pas loin de ta face et si ma conduite est méritante, ne me retire pas ton Esprit saint. Gib, o Höchster, Trost ins Herze, heile wieder nach dem Schmerze. Es enthalte mich dein Geist. Console mon cœur, Très-Haut, soigne-le après la douleur. Que ton esprit me soutienne. Denn ich will die Sünder lehren, dass sie sich zu dir bekehren und nicht tun, was Sünde heisst. j’enseignerai tes voies aux pécheurs et ils reviendront à toi et ne commettront plus de péchés. Lass, o Tilger, meiner Sünden, alle Blutschuld gar verschwinden, dass mein Loblied, Herr, dich ehrt. Délivre mes péchés, ô Seigneur, du sang versé et ma bouche célèbrera ta miséricorde. Adagio spirituoso Öfne Lippen, Mund und Seele, dass ich deinen Ruhm erzähle, der alleine dir gehört. Ouvre mes lèvres, ma bouche et mon âme ain que je chante ta gloire, la gloire qui n’appartient qu’à toi. Largo Denn du willst kein Opfer haben, sonsten brächt ich meine Gaben, Rauch und Brand gefällt dir nicht. Si tu avais voulu des sacriices, je t’en aurais ofert, mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes. 10 Herz und Geist, voll Angst und Grämen, wirst du, Höchster, nicht beschämen, weil dir das dein Herze bricht. Tu ne dédaignes pas, Très-Haut, un cœur et une âme brisés et contrits car cela te brise le cœur. Allegro (Vivace) Lass dein Zion blühend dauern baue die verfallnen Mauern, alsdann opfern wir erfreut, Répands tes bienfaits sur Sion, bâtis les murs détruits, alors nous sacriierons pour toi, alsdann soll dein Ruhm erschallen, alsdann werden dir gefallen Opfer der Gerechtigkeit. alors ta gloire éclatera, alors tu agréeras les sacriices de justice. Allabreve Amen. Amen. Psalm 51 Psaume 51 11 Roberta Invernizzi Festival de Salzbourg, d’Acis, Galatea née à Milan, Roberta invernizzi e Polifemo de Haendel au Festival de de Maddalena dans La Resurrezione commence le piano et la contrebasse Salzbourg avec il Giardino Armonico, de Haendel avec nikolaus avant de se tourner vers le chant, de La Santissima Trinità de Scarlatti au Harnoncourt au Festival de Salzbourg l’Orchestre national d’Espagne, le rôle qu’elle étudie avec Margaret Heyward. Théâtre des Champs-Élysées à Paris et et à la Cité de la musique à Paris, Elle se spécialise en musique baroque à Palerme avec Europa Galante, Ottone in Villa de Vivaldi et un récital pour devenir l’une des solistes les du Trionfo del Tempo de Haendel avec Bernarda Fink avec il Giardino plus demandées dans le répertoire avec Martin Haselböck et de La Armonico et Giovanni Antonini, et classique et baroque. Elle chante dans Vergine dei Dolori au Teatro San enin Orfeo ed Euridice de Gluck au les plus grandes salles d’Europe et Carlo de naples avec Rinaldo Teatro della Maestranza de Séville des États-Unis, et travaille avec des Alessandrini. En septembre 2009, elle avec l’Orchestre Baroque de Séville. chefs comme nikolaus Harnoncourt, triomphe dans L’Orfeo de Monteverdi ivor Bolton, Ton Koopman, Gustav à La Scala sous la direction de Bernarda Fink Leonhardt, Frans Brüggen, jordi Rinaldo Alessandrini et dans une Bernarda Fink est née à Buenos Aires Savall, Alan Curtis, Giovanni Antonini, mise en scène de Robert Wilson. (Argentine) de parents slovènes, Fabio Biondi, Antonio Florio, Rinaldo Roberta invernizzi a plus de 70 et a reçu sa formation vocale et Alessandrini et Ottavio Dantone. enregistrements à son actif, parmi musicale à l’institut Supérieur Elle collabore avec des ensembles lesquels igurent beaucoup d’Art du Teatro Colón, où elle s’est tels que le Concentus Musicus de de premières mondiales. Ces disques fréquemment produite. Elle possède Vienne, l’Accademia Bizantina, ont été maintes fois récompensés. un répertoire varié allant de la il Giardino Armonico, l’Orchestre Son album en solo Dolcissimo Sospiro, musique ancienne à celle du XXe siècle Baroque de Venise, Archibudelli et avec l’Accademia Strumentale italiana, et se produit fréquemment avec des RTSi Lugano. Elle interprète Armide reçoit un Midem Classical Award formations comme les orchestres dans Rinaldo de Haendel à La Scala en 2007 et le Prix Stanley. En 2010, philharmoniques de Vienne et de de Milan, nerone dans Agrippina de son album consacré aux cantates Berlin, l’Orchestre du Concertgebouw Haendel avec Alan Curtis au Teatro italiennes de Haendel pour le label d’Amsterdam, l’Orchestre de la Radio Real de Madrid, le rôle-titre de La Glossa remporte également le Prix Bavaroise, le London Philharmonic Satira de Cavalli au Teatro San Carlo Stanley (« meilleur enregistrement Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de naples. Elle apparaît aussi dans de Haendel de l’année »). Par ailleurs, Tchèque, le Chamber Orchestra of Olimpiade de Galuppi avec Andrea elle donne des masterclasses de Europe, la Staatskapelle de Dresde, Marcon et l’Orchestre Baroque de chant à la Scuola Civica de Milan. le Cleveland Orchestra, le Philadelphia Venise au Teatro La Fenice, ainsi que Parmi ses engagements pour la Orchestra, ainsi qu’avec des dans Ercole sul Termodonte de Vivaldi saison 2010/2011, mentionnons un ensembles baroques de renom, sous et Virtu degli Strali d’Amore de Cavalli récital Pergolesi/Mozart au Queen la direction d’Herbert Blomstedt, avec Fabio Biondi, également à Elizabeth Hall avec l’Orchestra of Semyon Bychkov, Sir Colin Davis, Sir La Fenice, entre autres. Elle a the Age of Enlightenment, des airs john Eliot Gardiner, Valery Gergiev, récemment interprété les rôles et duos de Haendel avec l’ensemble nikolaus Harnoncourt, René jacobs, principaux de la Messe en ut mineur Anima Eterna de jos van immerseel Mariss jansons, Riccardo Muti, Sir et de Davide Penitente de Mozart au et Philippe jaroussky en tournée Roger norrington, Trevor Pinnock, Musikverein de Vienne et à la Styriarte européenne, un programme autour Georges Prêtre ou Sir Simon Rattle, de Graz avec nikolaus Harnoncourt, de Telemann à Berlin avec l’Akademie entre autres. Largement saluée par de Sant’Elena al Calvario (rôle-titre) für Alte Musik, le rôle de Vagaus dans la critique, elle s’est produite en de Caldara avec Fabio Biondi au Juditha triumphans de Vivaldi avec Argentine et dans les principaux 12 opéras d’Europe. Très récemment, la Rhapsodie pour alto de Brahms Giovanni Antonini elle a interprété les rôles de Cecilio avec les Bamberger Symphoniker, Le chef Giovanni Antonini est dans Lucio Silla (Mozart) sous la la Passion selon saint Jean de Bach reconnu pour son interprétation des direction de nikolaus Harnoncourt avec l’Orchestre du Concertgebouw répertoires baroque et classique. au Theater an der Wien, idamante d’Amsterdam et Roméo et Juliette né à Milan, il a fait ses études à la dans Idomeneo (Mozart) dans une avec le Boston Symphony Orchestra. Civica Scuola di Musica de sa ville nouvelle production de Luc Bondy et La saison prochaine, on la retrouvera natale et au Centre de Musique jesús López Cobos au Teatro Real de dans le Requiem de Mozart avec Ancienne de Genève. il est membre Madrid ainsi qu’irene dans Theodora Mariss jansons à Amsterdam, dans un fondateur de l’ensemble baroque (Haendel) dirigé par ivor Bolton au récital autour de Bach avec nikolaus il Giardino Armonico, qu’il dirige Festival de Salzbourg. Elle a ensuite Harnoncourt au Musikverein de depuis 1989. Avec cet ensemble, il interprété Sesto dans La Clemenza di Vienne, dans Le Chant de la Terre de s’est produit comme chef et comme Tito (Mozart) et idamante dans des Mahler à Prague, dans la Symphonie n° 2 soliste (lûte à bec et lûte traversière versions de concert dirigées par René de Mahler avec Sir Simon Rattle à la baroque) dans le monde entier, jacobs, deux événements enregistrés Philharmonie de Berlin, dans Elias collaborant avec beaucoup d’artistes et hautement récompensés. Bernarda avec ivor Bolton à Salzbourg, dans renommés comme Christophe Coin, Fink donne régulièrement des récitals la Symphonie n° 2 « Lobgesang » de Katia et Marielle Labèque, Viktoria au Musikverein et au Konzerthaus Mendelssohn avec Riccardo Chailly Mullova et Giuliano Carmignola. de Vienne, à la Schubertiade de à Leipzig et Rome, dans le Psaume 130 Son travail avec Cecilia Bartoli pour Schwarzenberg, au Concertgebouw de Lili Boulanger au Musikverein The Vivaldi Album est récompensé d’Amsterdam, au Wigmore Hall de de Vienne et dans Shéhérazade au par un Grammy Award en 2000. Londres et à Buenos Aires. On a Festival du Printemps de Prague. Giovanni Antonini est régulièrement également pu l’entendre au Théâtre Artiste en résidence au Wigmore Hall, invité à diriger des orchestres tels de La Monnaie à Bruxelles, au Bernarda Fink y donnera plusieurs que la Camerata Salzburg, le Munich Théâtre des Champs-Élysées à Paris récitals ainsi qu’un concert avec le Chamber Orchestra, le Rundfunk- ou au Carnegie Hall à new York, nash Ensemble. Sa discographie, Sinfonieorchester Berlin, le Los entre autres. Cette saison, elle se largement récompensée, comprend Angeles Philharmonic, le Scottish produit notamment en récital dans presque 50 disques consacrés Chamber Orchestra, l’Orchestra of les Liebeslieder-Walzer de Brahms notamment à Monteverdi, Haendel, the Age of Enlightenment, le City of en tournée dans toute l’Europe et Bach, Rameau, Hasse, Haydn, Birmingham Symphony, l’Orchestre aux États-Unis avec Sylvia Schwartz, Schubert, Rossini, Bruckner et de la Tonhalle de Zurich, l’Orchestre Michael Schade et Thomas Quasthof. Schumann. Plusieurs d’entre eux ont du Concertgebouw d’Amsterdam Parmi les autres temps forts de reçu un Diapason d’or ou un Grammy et les Berliner Philharmoniker. cette saison, on peut citer le Stabat Award. Ses deux plus récents albums il travaille régulièrement avec Mater de Pergolesi avec les Berliner sont consacrés au Stabat Mater de l’Orchestre de Chambre de Bâle, Barock Solisten à Lucerne, Elias de Pergolesi, avec l’Akademie für Alte avec lequel il a enregistré l’intégrale Mendelssohn avec Daniel Harding Musik de Berlin (parution in 2010) des symphonies de Beethoven. il a à Lucerne, Brême et Stockholm, et à des lieder de compositeurs également dirigé des opéras, parmi la Symphonie n° 2 de Mahler avec slovènes (parution au printemps lesquels Acis and Galatea de Haendel l’Orchestre Symphonique de la Radio 2011). En février 2006, Bernarda Fink à Vienne, Salzbourg et Salamanque, Bavaroise, la Messe en si mineur de s’est vu remettre la médaille honoraire Il Matrimonio segreto de Cimarosa à Bach avec nikolaus Harnoncourt au pour les Arts et la Science par le Bolzano, Trente, Rovigo et Liège, Les Musikverein de Vienne et à Tokyo, chancelier autrichien. Noces de Figaro de Mozart et Alcina de 13 Violons I Haendel à La Scala de Milan. consacrés aux concertos pour Ses enregistrement avec il Giardino violoncelle de Vivaldi avec Christophe Stefano Barneschi Armonico ont tous été très bien Coin pour naïve. il Giardino Armonico Liana Mosca accueillis par la critique et ont reçu collabore avec des solistes comme Fabrizio Haim Cipriani de nombreuses récompenses. Cecilia Bartoli, Katia et Marielle judith Huber Depuis 2008, il Giardino Armonico Labèque, Bernarda Fink, Viktoria enregistre pour Decca. Leur dernier Mullova, Christophe Coin et Giuliano Violons II album, Sacriicium, avec Cecilia Carmignola. En mai 2008, l’ensemble Marco Bianchi Bartoli, paru en septembre 2009, signe un contrat d’exclusivité chez Maria Cristina Vasi a remporté un Grammy Award. Decca/L’Oiseau-Lyre, chez qui il a Ayako Matsunaga enregistré les Concerti grossi op. 6 Il Giardino Armonico de Haendel, la Cantate « Il Pianto Altos Fondé à Milan en 1985, il Giardino di Maria » avec la mezzo-soprano Renato Burchese Armonico regroupe des musiciens Bernarda Fink et l’album Sacriicium Carlo De Martini issus des meilleurs conservatoires avec Cecilia Bartoli, qui a remporté d’Europe, tous spécialisés dans un Grammy Award. Leur dernier Violoncelles le jeu sur instruments d’époque. enregistrement, consacré à l’opéra Paolo Beschi Le répertoire de l’ensemble est Ottone in villa de Vivaldi, paru en mai Elena Russo centré sur les XViie et XViiie siècles. 2010, a reçu un Diapason d’or. Parmi il Giardino Armonico est les temps forts des saisons 2010/2011 Violone régulièrement invité partout et 2011/2012, on peut noter que dans le monde, dans des festivals l’ensemble donnera les pièces les internationaux et dans les plus plus emblématiques du répertoire Théorbe grandes salles de concerts – baroque italien lors d’une tournée Luca Pianca Concertgebouw d’Amsterdam, en Europe et aux États-Unis, des Wigmore Hall et Barbican de Londres, arias de Haendel avec Cecilia Bartoli, Clavecin Musikverein et Konzerthaus de les Concerti grossi op. 6 de Haendel, Riccardo Doni Vienne, Théâtre des Champs-Élysées une version de concert de l’opéra et Théâtre du Châtelet à Paris, Alte Jules César de Haendel au Festival de Oper de Francfort, Palais des Beaux- Salzbourg, entre autres avec Cecilia Arts de Bruxelles, Auditorio nacional Bartoli, et qu’il partira en tournée à de Madrid, Carnegie Hall et Lincoln travers l’Europe avec Patricia Petibon, Giancarlo De Frenza Center de new York, Opéra de Sydney Giovanni Solliman et Viktoria Mullova. et Teatro Colón de Buenos Aires… il Giardino Armonico a enregistré pour Teldec des œuvres de Vivaldi et d’autres compositeurs du XViiie siècle. Tous leurs enregistrements ont été largement salués par le public et par la critique. En 1999, leur Vivaldi Album avec Cecilia Bartoli remporte un Grammy Award. Plus récemment, l’ensemble a enregistré deux albums C o n c e rt e n r e g is tr é p a r F r a n c e M u siq u e 14 Une collection de disques autour des instruments du Musée de la musique 6 TITRES DÉJÀ DISPONIBLES • Pancrace Royer Christophe Rousset, clavecin Goujon/Swanen 1749-1784 • Jean-Philippe Rameau Christophe Rousset, clavecin Hemsch 1761 • Johann Jakob Froberger Christophe Rousset, clavecin Couchet 1652 • Le salon de musique de Marie-Antoinette Sandrine Chatron, harpe Érard 1799 • 24 Ways Upon the Bell – Dowland, Britten, The Beatles… Christian Rivet, guitares, luth et archiluth • Chopin Edna Stern, piano Pleyel 1842 En vente à la librairie-boutique Harmonia Mundi et dans les points de vente habituels 15 Et aussi… > CYCLE PASSIONS > SALLE PLEYEL > MÉDIATHÈQUE JEUDI 15 SEPTEMBRE, 20H DIMANCHE 6 NOVEMBRE 2011, 16H En écho à ce concert, nous vous proposons… Zanaïda Henry Purcell Fairy Queen (version de concert) Livret d’Elkanah Settle d’après William Shakespeare Opera Fuoco David Stern, direction Sara Hershkowitz, Zanaïda Vivica Genaux, Tamasse Veronica Cangemi, Roselane Camille Poul, Osira Pierrick Boisseau, Mustafa Daphné Touchais, Cisseo Julie Fioretti, Silvera Jefrey Thomson, Gianguir VENDREDI 16 SEPTEMBRE 2011, 20H La ménagerie du sultan Œuvres de Georg Philip Telemann, Jean-Philippe Rameau, Johann Stamitz, Jean-Jacques Rousseau, François-Joseph Gossec… Textes de Jean-Joseph le Riche de La Popelinière, Giacomo Girolamo Casanova, Simon-Pierre Mérard de Saint-Just, Alexis Piron… La Sinfonie bohémienne Magali Léger, soprano Arnaud Marzorati, basse Gilles Thomé, clarinette Ana Melo, clarinette Sandrine Chatron, harpe Erard 1820, harpe Hochbrücker 1728 (collection Musée de la musique) Aurélien Delage, reconstitution du clavecin Goujon av. 1749 (collection du Musée de la musique), traverso Pierre-Yves Madeuf, cor Philippe Bord, cor Mélanie Flahaut, basson Le Concert Spirituel Chœur du Concert Spirituel Hervé Niquet, direction Véronique Gens, soprano Ingela Bohlin, soprano Cyril Auvity, haute-contre Emiliano Gonzalez-Toro, ténor Christopher Purves, basse > Sur le site Internet http://mediatheque.cite-musique.fr … de regarder un extrait dans les « Concerts » : Stabat Mater de Giovanni Battista Pergolesi par Sandrine Piau (soprano), Bernarda Fink (mezzo-soprano), Berliner Barock Solisten, enregistré à la Cité de la musique en février 2010 (Les concerts sont accessibles dans leur intégralité à la Médiathèque de la Cité de la musique.) > INTÉGRALE DES MADRIGAUX DE MONTEVERDI 8 ET 9 OCTOBRE 16 ET 17 DÉCEMBRE 26 ET 27 MAI Les Arts Florissants Paul Agnew, direction … de regarder dans les « Dossiers pédagogiques » : Figures de la passion : peinture et musique à l’âge baroque dans les « Expositions du Musée » • Johann Sebastian Bach dans les « Repères musicologiques : le Baroque » • La Famille Bach dans les « Concerts éducatifs » > à la médiathèque > MUSÉE SAMEDI 5 NOVEMBRE, 14H30 Dans l’orchestre du Roi-Soleil Découverte de l’orchestre baroque à la cour de Louis XiV Visite-atelier du musée de 7 à 11 ans … d’écouter avec la partition : Tilge, Höchster, meine Sünden de Johann Sebastian Bach par Marjon Strijk (soprano), Sytse Buwalda (alto), Netherlands Bach Collegium, Pieter Jan Leusink (direction) … de lire : Les Cantates de J.-S. Bach : textes, traductions, commentaires de Gilles Cantagrel … de regarder : John Eliot Gardiner in rehearsal : Johann Sebastian Bach cantata BWV 63 « Christen, ätzet diesen Tag » de Manfred Wafender (réalisation) Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Graphiste : Ariane Fermont | Stagiaires : Anna Soliman et Delphine Anquetil imprimeur FOT | imprimeur FRAnCE REPRO | Licences no 1014849, 1013248, 1013252 Johann Christian Bach Zanaïda (version de concert) Livret de Giovan Gualberto Bottarelli