Costumes, masques, scénographie et lumières : Théâtre de l`Arcane
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Costumes, masques, scénographie et lumières : Théâtre de l`Arcane
FESTIVAL INTERNATIONAL DE THEATRE ACTION Musique : OSFUB J.M. Bergey, E Lemaire, H Gasciolli Distribution : C. Laurent, L. Laugero, A. Etevenon, P. Bauer, A. Lucas, J. Zidek, L. Ghouat . Costumes, masques, scénographie et lumières : Théâtre de l'Arcane. La vocation du Théâtre de l’Arcane est de créer des spectacles sur des thèmes de société, sur le monde qui nous entoure. La compagnie intervient sur plusieurs territoires de Marseille, par différentes actions (locales et internationales), elle propose des spectacles professionnels ainsi que des ateliers, des débats et des rencontres avec les habitants. Théâtre de l’Arcane 4 rue du puits Saint Antoine 13002 Marseille France http://www.theatre-arcane.fr Tel : +33 04 91 94 52 43 LE PROCES adaptation d’après Frantz Kafka Entré dans le vocabulaire, l’adjectif « kafkaïen » s’applique à une situation angoissante, absurde, à un système dont les lois échappent à celui qui en est prisonnier. Glissement de sens réducteur, qui fait apparaître les personnages de Kafka comme d’impuissantes victimes se débattant dans un univers désespéré, alors que s’y manifestent les forces subversives de la révolte et de l’humour. Le Procès, univers scénographique et visuel Cette création a été conçue dans une conception non frontale : plusieurs tours encerclent l’espace où évoluent à la fois les personnages et le public. Origine du projet Ce spectacle a été crée en juillet 2009 à l’occasion de la treizième édition du Festival des Arts de Passage, (Emmaüs Saint Marcel). A partir du « Procès », roman de Franz Kafka et du film d’Orson Welles, M. Bijon a réalisé un travail d’adaptation qui a permis à l’équipe du Théâtre de l’Arcane de voyager dans l’atmosphère de Kafka-Welles proche de son esthétique. Pour réinvestir théâtralement cette atmosphère, cinq comédiens et trois musiciens (OSFUB) travaillent à partir des « personnages » et des situations du « Procès », puis s’intègrent ensuite à la construction du spectacle une dizaine de personnes qui selon leurs envies et disponibilités travaillent sur l’ensemble des personnages silhouettes omniprésentes qui croisent ou suivent le chemin de Joseph K. Un espace fermé au sein duquel il est possible de se mouvoir indéfiniment sans jamais en sortir, lieu d’enfermement où circulent Joseph K et ceux qui le poursuivent ou l’attendent, où le public assiste impuissant à sa course effrénée… Synopsis Quelques mots sur le spectacle Joseph K. est pris dans un engrenage qui tente de le broyer, il se débat face à une institution opprimante, étrange et influente. Si nous n’occultons pas la dimension existentielle propre au roman de Kafka - K. coupable parce qu’il est- nous avons choisi une grille de lecture plus « politique » : Faut-il brûler Kafka ? « Le Procès » a été interdit pendant la période nazie et la période stalinienne. Aujourd’hui ce roman nous parle toujours de l’écrasement, de l’oppression de l’individu non plus par un parti, ou par une bureaucratie, mais par des formes de pouvoir maniant surveillance et répression. Ce roman nous parle également des « lignes de fuite » que chacun d’entre nous peut prendre, grippant ainsi cet univers « machinique ». Un matin, Joseph K est arrêté chez lui. Accusé d’un crime qu’il ignore, il est toutefois laissé en liberté…condamné à errer dans les méandres d’une justice labyrinthique, à la recherche d’un sens à ce qui lui semblait d’abord n’être qu’une vaste farce. Au fil des rencontres, l’indignation fait lentement place à l’agacement, puis au désarroi, jusqu’à l’obsession… Refusant d’entrer dans un « jeu » qui lui échappe, il assiste impuissant au « départ » d’autres accusés emmenés par des bourreaux, sans qu’aucune sentence n’ait été prononcée…