hôpital robert picqué arrêtons le massacre

Transcription

hôpital robert picqué arrêtons le massacre
COMITÉ ROBERT
PICQUÉ
mars 2016
pour la défense et le
développement de l'hôpital
public
Courriel :
[email protected]
Site Internet :
www.comiterobertpicque.affichage.one
29 avenue Jeanne d'Arc
33130 BÈGLES
HÔPITAL ROBERT PICQUÉ
ARRÊTONS LE MASSACRE
L’hôpital Robert Piqué : victime des
politiques d’austérité
En clair ce projet ne pourra pas répondre aux
besoins de santé de la population (en forte
croissance) du sud de la Métropole.
Austérité oblige, le Ministère de la Défense a
engagé un plan de restructuration des 9 Hôpitaux Nous refusons ce gâchis !
d’instruction des Armées entraînant la disparition
Exigeons la construction d’un hôpital
de plusieurs établissements ou l’intégration d’une
Public sur le site de Robert Piqué
partie de leurs activités dans un établissement
public.
L’HIA Robert Piqué maintiendra une activité
Selon L’ARS (agence régionale de santé
médicale sur des spécialités propres à la
d'Aquitaine) le site de Bagatelle a été retenu après
traumatologie militaire (Urgences, réanimation,
le refus du Ministère de la Défense de céder les
chirurgie…) dans le cadre d’un groupement de
terrains de Robert Picqué pour accueillir ce nouvel
moyen sanitaire qui comprendra l’HIA Robert
hôpital.
Piqué et l’Hôpital Bagatelle (Hôpital privé à but non Or le site de Robert Piqué réunit toutes les
lucratif). Projet dit BAHIA.
conditions pour accueillir un nouvel hôpital
Ce projet entraîne :
public garantissant des tarifs opposables (sans
- le regroupement sur un site unique des
dépassement d’honoraires) répondant aux besoins
activités de l’ HIA Robert Piqué et de la Maison
de santé du Sud de la Métropole voire au-delà :
Protestante Bagatelle,
accessibilité, extension…
- la suppression de 140 lits,
Le gouvernement doit prendre ses responsabilités
- des suppressions d'emplois,
et permettre la construction de ce nouvel hôpital
- une offre de soins dégradée.
public. Ne laissons pas le Ministère de la
Défense vendre le site de Robert Picqué pour
renflouer les caisses de Bercy et satisfaire
Le projet BAHIA :
quelques promoteurs immobiliers.
une impasse
Le projet Bahia prévoit le regroupement des
activités de l'hôpital militaire et de la clinique
Bagatelle sur le site de Bagatelle, qui doit engager
des travaux de construction et extension de
l’hôpital.
Ce projet est une impasse car le site de
Bagatelle est enclavé et dispose de peu de foncier.
Il est peu commode pour accueillir un service
d’urgences dont l’objectif est de recevoir 33000
passages par an. Rien n’est prévu dans ce projet
concernant l’héliport actuellement en service à
Robert Piqué.
Pire, tout laisse à penser que sans la suppression
des 140 lits, le projet n’aurait pas pu se réaliser.
5000 signatures sur la pétition
L’inquiétude ne cesse de grandir autour de la
disparition de l’hôpital Robert Picqué. Des
témoignages de médecins, d’urgentistes (Samu
Pompiers…) d’usagers confirment le rôle essentiel
de cet hôpital et la nécessité de développer un
Hôpital Public sur ce site.
Près de 5000 girondins ont signé la pétition pour la
défense de l’hôpital Robert Picqué.
ENSEMBLE CONSTRUISONS LA
RIPOSTE !
LETTRE OUVERTE AU PREMIER MINISTRE
Monsieur le Premier ministre,
La mutualisation des services
et la généralisation des soins
Nous vous remercions de
ambulatoires s'avèrent des
votre intervention, qui nous a leurres dans ces conditions,
permis d'obtenir un
destinés à masquer un
rendez-vous à l'Agence
démantèlement pur et simple
régionale de santé d'Aquitaine d'hôpital public.
le 2 février.
Fermer un hôpital, c'est
Cette rencontre a mis en
condamner une population.
lumière des éléments
Vous devrez, monsieur le
importants qui justifient notre Premier ministre, en porter la
action pour la défense de
responsabilité.
l’Hôpital d'instruction des
armées Robert Picqué, dont la Au-delà de l'offre de soins,
fermeture à court terme nous dont l'ARS ne nous garantit
a été confirmée.
pas le maintien par la
Fondation protestante
Même si en chirurgie les
Bagatelle après la période
techniques nouvelles
transitoire, nous avons à
permettent des soins
déplorer la fermeture de
ambulatoires, il serait
services spécialisés dans le
dangereux de les généraliser. traitement des accidentés
De plus, le reste à charge est polytraumatisés victimes de
plus lourd pour le patient.
guerres ou d'attentats, à un
moment où notre pays se
Or, la clinique Bagatelle ne
trouve particulièrement
peut pas remplacer l'Hôpital
exposé. Il en est de même
Robert Picqué, à cause de
pour la vaccination, le
l'absence d'une piste
laboratoire d'analyses et le
d'hélicoptère, du manque de
service « santé
place dans un espace enclavé internationale » pour les
qui le restera malgré un plan
voyageurs, alors que se
de circulation en cours d'étude répandent des virus venus
avec la municipalité de
d'ailleurs ; ou le service des
Talence . On nous a même
urgences générales et
confirmé à l'ARS que cet
odontologiques, un des plus
établissement devrait aussi
performants que nous
accueillir des lits transférés
connaissons.
depuis trois autres
établissements hospitaliers.
S'avère tout aussi regrettable
la fermeture de cet
établissement alors que notre
pays connaît une grande
pénurie de professionnels de
santé, essentiellement due à
une insuffisance des
formations de jeunes pour ces
métiers.
Sous couvert de
redéploiement des missions
militaires, c'est à la santé que
s'attaque votre gouvernement
en transférant des services du
public vers le privé, en
supprimant des lits, en
condamnant d'autres services
et en récupérant des terrains
et installations à des fins
d'opérations immobilières
hautement rentables.
Nous vous prions, non pas
d'arbitrer entre deux
ministères, mais d'agir en
fonction des besoins de santé
publique, qui nécessitent le
maintien de l'hôpital Robert
Picqué, la réouverture des
services déjà cédés ou
fermés, et le développement
du service public par
l'installation de spécialités
nouvelles dont la population a
besoin (neurologie, urologie,
etc.) .
Veuillez agréer, Monsieur le
Premier ministre, nos
respectueuses salutations.
Seule la population peut s'opposer à cette fermeture, unie dans la lutte avec les
personnels, les médecins, les pompiers, les ambulanciers, les urgentistes, le SAMU.
Si nous baissons les bras nous sommes sûrs de perdre notre hôpital. Mais ensemble,
on gagnera.
*