Paiement mobile : mode d`emploi

princesses à Disneyland. princesses Disney. Et
Au bras d’un major d’homme
mercredi, elle a vu la reine.
●
Caroline FIXELLES
C
Palais royal
apucine a 5 ans, 6 dans quel­
ques jours. Comme beaucoup
de petites filles de son âge, elle
vit dans un univers de contes de fée. En témoignent les innombra­
bles poupées, DVD et autres jouets
à l’effigie des princesses Disney dans sa maison, à Marilles. Mais la vie n’est pas toujours rose
et Capucine le sait que trop bien. fants malades. Sans surprise, le En septembre 2013, on lui décou­ rêve de Capucine était de rencon­
vre une tumeur sur le nerf opti­ trer des princesses. Vœu exaucé que. La petite fille doit faire des quelques mois plus tard puisqu’en
chimiothérapies. Un traitement octobre dernier, la fillette, ses pa­
lourd de 86 semaines qui lui fait rents et ses deux frères, Timothée rater de nombreux jours (7 ans) et Alistair (4 ans) se ren­
d’école. « On est arrivé au bout. dent à Disneyland Paris. « Les béné­
Maintenant, on attend les bilans », voles de l’association sont venus lui explique Florence Marneffe, sa annoncer en compagnie d’un prince, d’une princesse et d’une fée. C’était maman. L’an dernier, la psychologue de magique, se souvient la maman. Et
l’hôpital Saint­Luc, où Capucine à Disneyland, Capucine a été reçue se fait soigner, présente à ses pa­ comme une reine ! Nous avons été rents Make­A­Wish, une associa­ chouchoutés. Cela a fait du bien à tout
tion qui réalise les vœux des en­ le monde, car c’est une épreuve diffi­
cile pour toute la famille. » Cen­
drillon, Ariel, Belle, Blanche­
Neige, Raiponce, Capucine les a toutes rencontrées (photo en mé­
daillon) ! Un souvenir inoubliable
pour la fillette.
Du rêve à la réalité, il n’y a qu’un
pas pour Make­A­Wish. Le 29 avril
dernier, l’association a invité Ca­
pucine à rencontrer, en toute inti­
mité, la reine Mathilde au Palais royal, dans le cadre des festivités du 25e anniversaire de l’associa­
tion. Capucine a donc pu prolon­
ger son rêve mercredi. En compa­
gnie de sa maman, la fillette, qui « Elle était bien maquillée mais dom­
mage qu’elle n’avait pas une longue robe », dira Capucine ce jour­là à sa
maman. « La reine était proche des
enfants et à l’écoute.
Elle a un peu parlé
de l’association aux
parents mais s’est
surtout consacrée
aux enfants », souli­
gne Florence Mar­
neffe.
Capucine, elle, a
pu jouer les vérita­
bles princesses.
« Elle est descendue les
grands escaliers du Pa­
avait enfilé sa plus belle
robe de princesse pour l’occasion, lais au bras d’ un major d’homme en avait rendez­vous place du Palais à queue­de­pie et gants blancs, sourit la
9 h 30. D’autres enfants, ayant maman. Et, avant de partir, elle a également eu la chance de réaliser tournoyé avec sa robe sous les pla­
leur rêve grâce à Make­A­Wish, fonds hauts du palais royal. »
l’ont rejoint. « Dans une salle du Pa­ De belles histoires comme celle
lais, deux grandes tables avaient été de Capucine, Make­A­Wish en a dressées, explique la maman. La concrétisé 134 en 2014 et plus de reine Mathilde s’est installée à gauche 1500 depuis 1990. « C’est vraiment de Capucine et c’est à elle qu’elle s’est extraordinaire ce que ces gens font, af­
adressée en premier, en lui tendant firme Florence Marneffe. Ils ont du
une assiette de biscuits. » Capucine, mérite parce qu’ils font tout cela béné­
un peu impressionnée, répondra à volement. Quel dévouement ! » ■
WATERLOO
Paiement mobile : mode d’emploi
La Commune de Waterloo
se dote, au niveau de son
service Population, d’un
système de paiement
mobile. Il s’agit d’une
première francophone.
L
ÉdA – 21663988991
a Commune de Waterloo
est depuis ce mercredi la
première entité franco­
phone du pays à se doter d’un système de paiement mobile.
Dans la partie néerlando­ On peut désormais régler ses documents au service Population de
phone, un système analogue Waterloo via un smartphone ou une tablette.
existe déjà depuis quelques mois à Erpe­Mere. Cette solu­ l’application Bancontact­Mis­ adaptée), il se connectera auto­
tion de paiement au niveau ter Cash pour la relier à son matiquement à l’application,
associée de manière sécurisée à
communal a été développée compte en banque.
par Belfius Banque, la start­up Pour payer un document ad­ la fonctionnalité de paiement.
bruxelloise TagTagCity et Inge­ ministratif (carte d’identité, Un service gratuit
passeport, permis de con­
nico Payment Services.
Concrètement, il est dans un duire…), l’habitant de la com­ L’utilisateur sera alors redirigé
premier temps nécessaire de té­ mune trouvera, au sein des lo­ vers un Mobile Shop à partir lécharger les applications Inte­ caux du service Population de duquel il choisira le service ractiveCity et Bancontact­Mis­ l’administration communale qu’il souhaite payer. En payant
ter Cash (disponibles sur l’App de Waterloo, des QR Codes per­ via Bancontact­Mister Cash, il Store et dans Google Play). Il mettant de se connecter à Inte­ recevra directement une confir­
faut également configurer sur ractiveCity. En scannant ce­ mation signalant que la tran­
sa tablette ou son smartphone lui­ci (à l’aide d’une application saction est effectuée. L’adminis­
tration communale recevra en même temps une notification de paiement.
« Cette modernisation s’inscrit
dans le fil de l’évolution des habitu­
des et des attentes des habitants, estime la bourgmestre Florence
Reuter. On n’est pas encore tous habitués à ces méthodes de paie­
ment mais elles se généraliseront progressivement. On sera sans
doute déjà nombreux d’ici quelque
temps à les utiliser tant c’est facile.
Les autres moyens de paiement
continueront à être disponibles en parallèle. Il s’agit donc ici d’un ser­
vice supplémentaire, totalement
gratuit et ne nécessitant pas de
gros investissements pour la Com­
mune, proposé aux Waterlootois. »
Durant les prochaines semai­
nes, une personne sera affectée
au service Population le mer­
credi pour expliquer le fonc­
tionnement de la nouvelle ap­
plication aux habitants.
« Si ce système de paiement sera,
dans un premier temps, mis en fonction au service Population, il
n’est pas exclu qu’on l’étende en­
suite pour des paiements à l’acadé­
mie, à la bibliothèque, à la piscine,
au centre récréatif… », conclut Florence Reuter. ■
É .G.
À la pointe de la technologie
La Commune de Waterloo réaffirme
son caractère de pionnière en
matière de nouvelles technologies.
Dans le passé, elle a été l’une des
premières à proposer des
passeports et des titres de séjour
biométriques (à l’aide d’un appareil
numérique de prise d’empreintes
digitales). La Commune est aussi à
la pointe en ce qui concerne les
applications communales. Le
Bron: L’AVENIR, samedi 2 mai 2015
Innovating Digital Content
L'Avenir - Local: Brabant Wallon 02/05/2015, bladzijden 6 & 7
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personnel communal utilise en
outre depuis peu un logiciel de
gestion intégrée des courriers et
des délibérations. Le personnel
peut aussi retrouver rapidement
dans le système une information
relative à un habitant. D’où une
gestion plus facile et rapide des
dossiers (notamment des courriers
envoyés à l’administration et des
demandes de permis).
É.G.