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et hôtellerie
Semaine 21 – du 23 au 29 mai 2011
N° 175
Table des matières

Salon international du tourisme de Dakar : Près de 10 mille visiteurs attendus
2

Mali: Vers l'extension de l'aéroport international de Bamako-Sénou
3

Sénégal: Congrès des Plus belles baies du monde
3

Hydrocarbures: Pénurie de kérosène au Nigeria
4

Tunisair navigue à vue
4

Mehdi Houas et l'Opensky : « La Tunisie doit devenir aussi une destination week-end... » 6

Europe Airpost : « Air France sera le fossoyeur des compagnies aériennes françaises ! » 8

Nuage de cendres : on prend les mêmes et on recommence de force... majeure !
10

Nuage de cendres : Plusieurs vols annulés de et vers l'Ecosse
11

Thierno Lô, ministre du Tourisme, sur les conséquences de l‟érosion côtière sur l‟activité
touristique à Saly : „Nous sommes tous responsables‟
13

Gros nuages sur Air Madagascar
14

Tourisme-Algérie: Le tourisme, version slogans
15
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1
 Salon international du tourisme de Dakar : Près de 10
mille visiteurs attendus
Le village du Fesman est fin prêt pour accueillir la deuxième édition du Salon international du tourisme (Ticaa). Un salon dont les organisateurs tablent, cette année, sur
10 mille visiteurs.
Le village du Festival mondial des arts nègres a fait peau neuve pour accueillir la deuxième édition du
Salon international du tourisme, des industries culturelles et l‟artisanat d‟art (Ticaa). L‟espace a, en effet,
été aménagé pour abriter plus de 380 stands d‟exposition lors de ce grand rendez-vous du tourisme à
Dakar, du 27 au 29 mai prochain. Coordonnateur de cette édition, Amadou Thiam, qui s‟exprimait hier
lors d‟une visite de chantier avec la presse, annonce que le salon s‟attend à recevoir plus de 10 mille
participants en lieu et place des 4 mille de la première édition. „L‟année dernière, on avait recensé 22
pays ; cette année nous comptons déjà 40 pays qui vont participer. Pour le moment, nous avons 340
souscriptions de stands alors que l‟année dernière nous en étions à 277‟, annonce Thiam.
Choisi pour son aspect culturel, le village du Fesman, dont les installations commencent à subir les effets
de la brise marine, a, pour la circonstance, fait l‟objet de quelques réaménagements. Les ouvriers mettaient la dernière main aux travaux pour livrer le site à temps. „Les travaux ont commencé, il y a deux
semaines et nous comptons livrer le chantier aujourd‟hui‟, indique Nouridine Diop, le chef de chantier.
Qui souligne que 7 mille m2 de bâches ont été reproduits en plusieurs hall comprenant des stands de 9
à 12 m2. Lesquels accueilleront la société d‟aménagement de la Petite côte (Sapco), les agences de
l‟aéroport, l‟Apix, les syndicats d‟initiatives, les tours opérators, etc…
Cette seconde édition, qui a pour thème „Grappe Ticaa : levier pour un tourisme durable‟, sera ponctuée d‟expositions, rencontres professionnelles, expositions gastronomiques, sessions B to B, ateliers
thématiques, forum sur le tourisme solidaire, tournoi de golf, entre autres. Cela, pour mettre en relation,
au maximum, les professionnels internationaux afin de promouvoir la destination Sénégal.
Des évènements de niveau mondial seront également au menu de cette deuxième édition du Ticaa.
En effet, le 36e congrès annuel de l‟Africa travel association (Ata), qui va regrouper 320 professionnels
américains du secteur, et la 4e conférence des bailleurs de fonds pour le financement du projet
régional sur le développement du tourisme durable dans un réseau de parcs transfrontaliers et aires
protégées en Afrique de l‟ouest seront également d‟autres temps forts de ce Ticaa 2011.
Interpellé sur les effets de la première édition sur le secteur, Thiam note une légère amélioration et
donne rendez-vous dans le long terme pour mieux sentir l‟impact du Ticaa sur le tourisme sénégalais.
„Les hôteliers disent qu‟il y a un léger mieux par rapport aux trois années passées. Une action de promotion touristique est difficilement quantifiable à court terme. Mais, cette année, une régularité a été constatée au niveau des arrivées touristiques. Nous avons également constaté qu‟il y a eu un regain
d‟intérêt des voyagistes à l‟endroit du Sénégal. Avec l‟organisation de cette deuxième édition, il y a eu
beaucoup plus de demandes de participation au niveau de la France. Et ce sont là des signes qui
montrent que le Salon a influencé des prises de décision de ces voyagistes‟, explique-t-il.
Selon le ministère du Tourisme, le continent africain suit, malgré un contexte de crise économique internationale, une dynamique de croissance continue avec un taux de progression de 6 % en termes
d‟arrivées touristiques en 2010. Cela, en dépit de son potentiel très largement sous-exploité. Et le
Sénégal, qui a enregistré environ 900 mille entrées en 2010, selon les statistiques dudit ministère, devrait
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conforter sa place de leader dans la sous-région et se positionner comme la destination phare de
l‟Afrique de l‟ouest grâce à ses atouts non négligeables.
WALF
 Mali: Vers l'extension de l'aéroport international de
Bamako-Sénou
Afrique de l'Ouest - Mali
Signature d'un document pour l'extension de l'aéroport international de Bamako-Sénou - La piste d'atterrissage de l'aéroport international de Bamako-Sénou va être allongée de 500 mètres, selon un accord signé par la directrice générale du Millénium Challenge Account (MCA-Mali), Mme Néné Traoré,
et le représentant de l‟entreprise Razel–SOGEA–SATOM, Jacques Tijoli. Cette opération entre dans le
cadre du projet de modernisation et d‟extension de l‟aéroport comprenant, outre le prolongement de
la piste d'envol de 500 mètres, son renforcement et l'extension des aires de mouvement des aéronefs.
Le coût du projet est estimé à 21 milliards de francs CFA, financés par le gouvernement américain à
travers le Millénium Challenge Corporation.
Les travaux devraient s'achever en septembre 2012.
http://www.afriquejet.com
 Sénégal: Congrès des Plus belles baies du monde
Afrique de l'Ouest - Sénégal
Ouverture lundi au Sénégal du congrès des Plus belles baies du monde - Le septième congrès sur les
«Plus belles baies du monde» a démarré lundi à Toubacouta, dans le centre-ouest du Sénégal, sous la
présidence du ministre sénégalais de l‟Environnement et de la Protection de la nature, Djibo Kâ. Organisée par le Conseil régional de Fatick, cette rencontre de quatre jours est couplée à un colloque
scientifique ayant pour thème : «Les baies face aux défis du changement climatique : Quelles
stratégies d‟adaptation des acteurs locaux». La rencontre regroupe quelque 200 participants représentant des baies de 17 pays d‟Afrique, d‟Europe, d‟Amérique et d‟Europe, ainsi que des organismes et institutions partenaires.
L‟objectif de cette rencontre est de «permettre aux différents membres de l‟association des Plus belles
baies du monde, en particulier, le Delta du Saloum, d‟avoir une vision claire des défis à relever face aux
changements climatiques».
Le Delta du Saloum s‟étend sur environ 500.000 hectares et combine les caractéristiques d‟une zone
humide, marine, estuarienne, lacustre et palustre «d‟une beauté exceptionnelle».
Il abrite le Parc national du Delta du Saloum (76 000 hectares), créé en 1976, et se caractérise par la
présence de trois principaux milieux écologiques : un domaine continental riche en forêts, un domaine
amphibie et un domaine maritime.
Il est le troisième site d‟importance ornithologique de l‟Afrique de l‟Ouest après le Banc d‟Arguin, en
Mauritanie, et le parc de Djoudj, dans le nord du Sénégal.
Le Delta du Saloum et le sixième estuaire du monde pour sa diversité ichtyofaunique (114 espèces de
poissons). http://www.afriquejet.com
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 Hydrocarbures: Pénurie de kérosène au Nigeria
Afrique de l'Ouest - Nigeria
La pénurie de kérosène a fait perdre 70 milliards de nairas aux compagnies aériennes nigérianes - Les
compagnies aériennes nigérianes ont perdu 7,2 milliards de nairas du fait de la pénurie de kérosène, le
Jet-A1, ces deux dernières semaines, révèle ce lundi un journal économique local (1 dollar américain =
150 nairas). Selon le journal, la pénurie, qui a fait grimper le prix du carburant de 98 nairas à 160 nairas
le litre, a contraint de nombreuses compagnies aériennes locales à réduire les vols prévus ou à les annuler tout simplement. La plus durement touchée est la compagnies Arik Air, la première du pays, qui a
réduit ses vols quotidiens de 120 à 80, mais aussi, la deuxième compagnie aérienne, Aero, qui a réduit
ses vols quotidiens de 80 à 45 et 40.
La troisième compagnie du Nigeria, Air Nigeria, mais aussi IRS Airline ont également ralenti leurs activités.
A cause du coût élevé du Jet-A1 au Nigeria, les compagnies aériennes locales et internationales préfèrent maintenant se ravitailler dans les pays voisins comme le Ghana, le Togo et ailleurs.
Selon le directeur général de l'Autorité de l'aviation civile (NCAA), Harold Demuren, les distributeurs ont
augmenté le prix de leur produit au fil du temps, alors que les compagnies ont légèrement rehaussé les
prix des billets d'avion.
'Le prix du carburant avion au Nigeria est ridiculement trop élevé. Nous devons le faire baisser. Nous y
travaillons et je crois que nous serons en mesure de le faire. Nous ne pouvons continuer ainsi', a-t-il
déclaré au journal.
Les distributeurs ont attribué le coût du produit au coût d'importation élevé.
Le Nigeria, qui est le premier producteur de pétrole africain, importe l'essentiel des produits pétroliers
raffinés dont il a besoin pour sa consommation domestique alors que les raffineries locales fonctionnent
bien en dessous de leurs capacités.
http://www.afriquejet.com
 Tunisair navigue à vue
Par Julien Clémençot
Le transporteur devrait enregistrer de lourdes pertes cette année. © D.R.
Baisse du trafic, conflits sociaux, restructuration… La compagnie nationale tunisienne connaît un début d‟année difficile.
Certaines décisions pourraient même peser sur son avenir.
Avec la révolution, Tunisair est entré dans une zone de fortes
turbulences. Sur les quatre premiers mois de l‟année, son activité a chuté de 20 %. Et si la compagnie affiche depuis peu de
meilleures couleurs – le volume de passagers d‟avril est quasiment identique à celui de la même période l‟an passé –, l‟horizon est loin d‟être dégagé.
En cause, le trou d‟air du tourisme tunisien au premier trimestre. Dans ce domaine, les prévisions ne sont
guère encourageantes. Il y a un mois, les réservations des touristes pour la période estivale accusaient
un repli de 80 % comparées à celles de 2010. « En fin d‟année, le recul du nombre de passagers devrait
être limité, entre 10 % et 15 % », tente de rassurer Nabil Chettaoui, PDG de la compagnie.
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Un optimisme mis à mal par le bilan financier de l‟entreprise. « Pour nous relancer, nous avons offert
beaucoup de réductions, ce qui a entraîné une chute de 30 % de notre chiffre d‟affaires », confesse
Nabil Chettaoui. Des ristournes de 30 à 40 euros ont été ainsi concédées à des tour-opérateurs européens sur des vols dont le prix tourne en général autour de 160 euros. Pour 2011, l‟entreprise table sur
une baisse de ses revenus de 25 %, soit un manque à gagner de 250 millions de dinars (126 millions
d‟euros).
La compagnie doit aussi faire face à la hausse du prix du pétrole, qui devrait entraîner un surcoût estimé cette année à 35 millions d‟euros. Sans oublier les charges exceptionnelles, 50 millions d‟euros, liées
à la réception début mai d‟un Airbus A320 commandé en 2008.
Bénéficiaire l‟an dernier, Tunisair se prépare à enregistrer de lourdes pertes fin décembre. « La compagnie est en situation difficile, pas en faillite. La situation devrait rester gérable », indique Yassine Brahim, ministre tunisien des Transports.
Un bon placement
« Les fondamentaux de la compagnie demeurent bons, estime également Kais Kriaa, PDG de la société d‟analyse boursière Alpha Mena. Son endettement est soutenable, et sa marge Ebitda [marge
brute d‟exploitation, NDLR], estimée à 13 % pour 2010 dans l‟attente du chiffre officiel, est supérieure à
la moyenne du secteur en Europe. » Selon lui, Tunisair, dont 20 % du capital est coté à la Bourse de Tunis, serait même au cours actuel (autour de 1,66 dinar, en baisse de 26 % depuis le 14 janvier) un excellent placement.
Une perception positive confirmée par les spécialistes. « Tunisair fait partie des meilleures compagnies
du continent. Ce n‟est pas la seule à être pénalisée par le “printemps arabe”. Même Lufthansa a enregistré une perte d‟exploitation au premier trimestre. Et elle me semble tout à fait capable de faire face,
dans l‟avenir, à l‟ouverture du marché tunisien à la concurrence », explique Cheikh Tidiane Camara, du
cabinet de consulting Ectar.
Prévu pour 2011, l‟accord « Open Sky », qui libéralisera pour les flottes européennes l‟accès au ciel tunisien, a été remis à plus tard à la suite de la révolution. « Il verra le jour au plus tôt dans deux ans. Nous
n‟avons rien demandé mais cela tombe plutôt bien », admet Nabil Chettaoui. La compagnie devra en
profiter pour renforcer sa stratégie de hub entre l‟Afrique et le Moyen-Orient. Plusieurs lignes desservent
déjà la zone subsaharienne (Dakar, Bamako, Abidjan), mais l‟échec en 2010 de sa filiale Mauritania
Airways limite les flux de voyageurs pouvant rejoindre l‟Europe via Tunis. Un créneau sur lequel Tunisair
devra en outre affronter la concurrence de Royal Air Maroc.
« L‟avenir passe aussi par l‟intensification de nos liaisons avec l‟Europe. Nous disposons déjà de cinquante lignes vers le Vieux Continent et nous allons lancer fin mai trois vols charters par semaine vers la
Russie », détaille Nabil Chettaoui. Un point fort que l‟entreprise entend mettre en avant quand la situation sera redressée et qu‟un rapprochement avec un géant européen sera d‟actualité.
Tensions
Reste qu‟en interne le climat social est peu propice à la performance. Nommé sous Ben Ali, le PDG est
fragilisé. Il a jusque-là sauvé sa tête, mais l‟accord sur la réduction des équipages – de six à cinq stewards ou hôtesses sur les A320 – qu‟il avait imposé en 2009 a été remis en question. On lui reproche aussi d‟avoir accepté que la compagnie charter Nouvelair, anciennement présidée par Belhassen Trabelsi,
le beau-frère de Ben Ali, profite de prix anormalement bas pour affréter des avions de Tunisair. « C‟est
faux, se défend Nabil Chettaoui. Ces contrats sont antérieurs à mon arrivée, et j‟ai obtenu après ma
prise de poste qu‟ils soient revus à la hausse. »
Mais c‟est surtout la politique de filialisation entamée au début des années 2000 qui constitue le cœur
du conflit. Mal conduite, elle a généré beaucoup de ressentiment, notamment en raison des écarts salariaux entre les différentes structures. Sous la pression sociale, l‟entreprise prévoit de réintégrer plusieurs
filiales comme la maintenance, l‟assistance au sol ou la restauration. « Sans même demander l‟accord
du partenaire stratégique dans le cas de la société de catering », déplore Kais Kriaa.
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À terme, Tunisair pourrait voir son effectif atteindre 8 000 personnes, contre 3 000 fin 2010. « En
intégrant tous les métiers, les compagnies nationales ont des coûts de production supérieurs de 20 % à
40 % aux concurrents low cost », prévient Didier Brechemier, du cabinet de conseil Roland Berger. « Les
revendications des salariés sont compréhensibles, juge une source interne à Tunisair, mais nous allons
droit dans le mur. »
http://www.jeuneafrique.com
 Mehdi Houas et l'Opensky : « La Tunisie doit devenir
aussi une destination week-end... »
Entretien avec Mehdi Houas, ministre du Commerce et du Tourisme tunisien
Après le succès du « Village de jasmin », l‟opération lancée par le Maire de Paris, Mehdi Houas fait le
point sur la situation du tourisme tunisien, alors qu'il s‟apprête à signer plusieurs accords bilatéraux avec
la France, l‟Espagne et l‟Italie.
TourMaG.com - Le retour ponctuel du couvre-feu a-t-il
freiné une relance des réservations ?
Mehdi Houas : "Un couvre-feu n‟est jamais une bonne
nouvelle. Mais, est-ce que c‟est une mauvaise nouvelle ?
Non. Cet épisode a montré que la Tunisie était capable
de faire face aux débordements d‟une minorité quasi «
délinquante ».
Pour ramener le calme, il suffit d‟un simple couvre-feu
nocturne, autant dire un moyen relativement modéré,
pour un résultat rapide puisqu‟en une semaine, le problème était réglé.
Ce qui compte, c‟est que simultanément, nous avons conduit plusieurs opérations de promotion, notamment le « Voyage du jasmin » avec des personnalités du spectacle, de la littérature ou de la chanson.
Patrick Bruel, Alexandre Arcady ou François Berléand ont ainsi passé 3 jours merveilleux, c‟est eux qui le
disent, et ça, pendant le couvre-feu.
Nous avons également accueilli 2 navires de la Holland America, avec 7000 passagers, en escale à La
Goulette pour des excursions dans le souk ou la médina de Tunis."
TourMaG.com - Et Costa Croisières…
M. H. : "Je les ai rencontrés la semaine dernière et nous discutons de leur retour le plus rapidement possible. Quoi qu‟il en soit nous ne prendrons jamais le moindre risque avec la sécurité des touristes qui
nous ont fait confiance en venant chez nous."
TourMaG.com - Où en est-on de la fréquentation ?
M. H. : "Du 1er janvier au 31 avril, nous enregistrons une baisse de 40%, tous marchés confondus. Il
n‟empêche que nous avons quand même reçu 1 million de visiteurs… au plus fort et au plus près des
événements.
Et, encore une fois, aucune infrastructure n‟a été touchée, d‟autant plus que le clan Ben Ali était quasi
absent du secteur."
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TourMaG.com - L‟opération « Village du jasmin » vient de se terminer. Quel est votre bilan ?
M. H. : "Je suis très satisfait, nous attendions 80 à 90 000 visiteurs, il y en a eu plus de 100 000. Mais
d‟abord je veux rendre à César ce qui lui appartient, et rappeler que cette opération était à l‟initiative
de l‟Hôtel de ville et des Tunisiens de Paris.
Il s‟agissait de montrer une nouvelle image de la Tunisie, où la tradition et la modernité se conjuguent
pour renforcer la créativité et la qualité de nos artisans et de nos produits agricoles biologiques. C‟est
de très haut niveau.
Il s‟agissait aussi de monter l‟éventail de notre potentiel touristique, au delà du seul balnéaire, avec le
sport, la culture ou le bien-être… Saviez-vous que la Tunisie est le 2ème pays le mieux équipé au
monde, juste après la France, pour la thalassothérapie ?"
sommaire
- Page 2 : "Nous voulons le retour des enseignes prestigieuses"
- Page 3 : L'opensky toujours prévu pour novembre 2011]b
"Nous voulons monter en gamme et favoriser le retour des enseignes prestigieuses, comme Hilton, Four
Seasons ou Accor"
TourMaG.com - Les autres marchés européens sont-ils aussi frileux que le marché français ?
M. H. : "Sur le mois d‟avril, par exemple, les Français sont en tête. Ils sont suivis par les Anglais et les
Belges… Finalement, ce sont les trois pays qui ont levé en premier les restrictions de voyages.
En revanche, c‟est le plus important, nous avons signé plusieurs accords qui vont vraiment nous aider à
progresser dans les années à venir. J‟ai rencontré la ministre du tourisme italien et elle a décidé de
promouvoir la Tunisie.
A la fin juin, elle se rendra également à Tunis et nous signeront un accord sur la formation dans la qualité de service, la qualité gastronomique et la gestion de sites archéologiques.
Nous venons également, la semaine dernière, de signer un accord avec le gouvernement espagnol sur
la qualité gastronomique et sur la remise à niveau des infrastructures hôtelières.
L‟Espagne a su moderniser son offre, nous voulons capitaliser sur son expérience, comme pour la
France, avec laquelle nous allons signer un accord du même type le 10 juin prochain. C‟est exceptionnel car cela faisait au moins 10 ans qu‟un ministre tunisien ne s‟était pas rendu en Italie ou en Espagne."
TourMaG.com - Justement, les opérateurs privés ont-ils déjà pris des initiatives ?
M. H. : "Nous avons au moins 10 ans de retard à rattraper, c‟est donc un énorme travail que nous avons
entamé avec les hôteliers. Malheureusement, ils ont perdu leurs résa « early booking » et n‟ont pas de
trésorerie.
Nous avons donc décidé de les aider en décalant le règlement des charges, des impôts, de
l‟électricité… En échange, nous leur avons demandé de préserver l‟emploi.
A cet égard, vous noterez qu‟au 1er trimestre, nous n‟avons perdu que 15 000 emplois sur les 350 000
que compte le tourisme tunisien. Nous leur avons aussi demandé de faire des efforts en matière de formation, sur l‟accueil et la qualité de service en particulier".
TourMaG.com - Et sur les salaires ?
M. H. : "Pour établir un échéancier crédible, il faut d‟abord installer les conditions d‟un vrai dialogue social.
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J‟ai invité les hôteliers à discuter avec le gouvernement et nous avons une cellule spécifique qui travaille déjà sur ce dossier, avec des résultats tangibles puisque les grèves que nous avons connues ne se
reproduisent plus."
TourMaG.com - Comment cela se passe-t-il avec les investisseurs étrangers ?
M. H. : "Tout d‟abord, je veux rappeler que la Tunisie a toujours remboursé ses dettes. Nous venons
même d‟effectuer un versement de 495 M€ dans le cadre d‟un prêt… Vis à vis des investisseurs étrangers, nous leur apportons désormais la certitude qu‟ils vont investir dans un état de droit, respectueux du
droit international.
Nous voulons également monter en gamme. Cela veut dire que nous voulons favoriser le retour des enseignes prestigieuses, comme Hilton, Four Seasons ou Accor, mais les chaînes mauriciennes, asiatiques
ou autres sont également les bienvenues."
L'opensky toujours prévu pour novembre 2011
TourMaG.com - Des projets ont-il déjà pris forme ?
M. H. : "Nous avons lancé la construction de 5 golfs et de 2 marinas, l‟une à Bizerte, l‟autre à Gammarth.
Mais nous voulons aussi donner l‟accès à toutes les richesses de la Tunisie, d‟où le projet autoroutier
Nord-Sud, qui traversera le cœur du pays.
Dans le même registre, nous voulons développer les gîtes ruraux et les maisons d‟hôtes que la législation
entravait jusqu‟à présent… 80 maisons se sont ainsi fait connaître et nous les avons encouragées à se
regrouper pour définir et promouvoir elles-mêmes leur produit.
Même chose pour le tourisme écologique, sur l‟île de Kerkena par exemple, un site vierge…"
TourMaG.com - Quel bilan tirez-vous de votre dernière campagne de publicité ?
M. H. : "Elle a été controversée en Tunisie mais très appréciée en France… or nous visions la France,
donc ça me va très bien. Cela dit, nous allons continuer à pilonner, car c‟est un marché qui se conquiert sur le terrain."
TourMaG.com - Et l‟opensky ?
M. H. : "Il était prévu pour novembre 2011, il est toujours inscrit au programme. De toute façon, on n‟y
échappera pas, c‟est juste une question d‟agenda, cela dépend des négociation bilatérales.
La Tunisie doit devenir aussi une destination week-end, nous allons donc œuvrer pour y arriver. D‟autant
plus que ça ne cannibalisera pas la clientèle de Tunisair, bien au contraire, ça la développera."
Source : http://www.tourmag.com
 Europe Airpost : « Air France sera le fossoyeur des
compagnies aériennes françaises ! »
les Cies dénoncent la guerre livrée par Transavia
Antoine Ferretti, Laurent Magnin et Jean-François Dominiak, les présidents des trois compagnies
françaises de loisirs, s‟insurgent contre les pratiques de Transavia France qui n‟ont pour but, d‟après eux,
que de faire disparaître la concurrence pour rétablir le monopole d‟Air France.
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Transavia est-elle le Cheval de Troie qui
permettra à Air France de faire le vide ?
Les compagnies de loisirs ne sont pas en
bonne posture : XL Airways est en déficit
sur 2010 et Air Méditerranée aussi, pour la
première fois de son histoire...
Trop, c‟est trop !
Les compagnies aériennes françaises de
loisirs se révoltent comme la politique
commerciale de Transavia France qui grignote petit à petit tous leurs clients touropérateurs, avec des tarifs qualifiés
d‟irréalistes.
Ceci alors que, depuis sa création il y a
quatre ans, Transavia France n‟a pas encore réussi à sortir un seul exercice positif.
D‟après leurs estimations, en quatre ans d„existence, Transavia France aurait perdu près de 40 millions
d‟euros, même s‟il est difficile d‟en évaluer le montant exact, puisque le groupe Air France/KLM qui publie les résultats du pôle Loisirs y inclut Transavia Hollande, Transavia France et Martinair.
« Nos entreprises sont en péril et Air France sera le fossoyeur des compagnies aériennes françaises »,
commente Jean-François Dominiak, Pdg d‟Europe Airpost et signataire du communiqué commun dénonçant les pratiques anti-concurrentielles de Transavia, filiale du groupe Air France/KLM.
« Le transport aérien traverse une période difficile et Air France elle-même n‟aurait pas des résultats
aussi brillants s‟il n‟y avait pas KLM ou Amadeus pour rétablir les comptes », continue-t-il.
Des actions juridiques possibles
Si Europe Airpost a annoncé récemment un résultat positif, c‟est davantage du fait de la stratégie que
de l‟opérationnel.
De son côté, XL Airways est en déficit sur 2010 et Air Méditerranée, pour la première fois de son histoire
est également passée dans le rouge.
Pour Antoine Ferretti, le patron d‟Air Méditerranée, Transavia France « pratique des tarifs inférieurs au
marché et ne fonctionne pas selon les règles économiques réelles ».
Et le président d‟Air Méditerranée de dénoncer le lancement des vols vers le Maghreb sans souci de
rentabilité.
Les managers des trois compagnies françaises en sont persuadés : les règles de la concurrence sont
biaisées par Transavia France grâce à l„appui inconditionnel du groupe Air France/KLM.
Une situation d‟autant plus difficile à supporter que l‟activité du transport aérien de loisirs est en régression.
« Beaucoup de vols charter sont annulés. Et alors que l‟année dernière nous trouvions généralement
des heures de vol pour remplacer les annulations, cette année, nos avions restent au sol », assure JeanFrançois Dominiak.
Si le président d‟Europe Airpost veut simplement faire pression pour que Transavia France "retrouve la
raison", Antoine Ferretti veut aller plus loin et il « envisage toutes les actions juridiques possibles ».
Source : http://www.tourmag.com
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 Nuage de cendres : on prend les mêmes et on recommence de force... majeure !
Professionnels et associations campent sur leurs positions
Avec l'épisode Grimsvötn cette année, les questions soulevées lors du nuage de cendres provoqué par
Eyjafjöll ressurgissent, avec, en point de mire, deux approches qui s'opposent diamétralement : celles
des professionnels et celles des consommateurs.
Wait and see. Que faire d‟autre…
Les compagnies aériennes et les professionnels du tourisme sont suspendus aux parois et aux humeurs
du volcan islandais Grimsvötn, en éruption depuis dimanche 22 mai 2011.
Un nuage de cendres menace, depuis, le ciel européen. Déjà plusieurs espaces aériens ont été en partie ou totalement, fermés dans le nord de l'Europe.
Mardi 24 mai 2011. Le ciel écossais a été paralysé par les effets du nuage, provoquant l'annulation de
plus de 250 vols.
En France, pour l'heure la DGAC semble plutôt optimiste, puisqu'elle a annoncé que l'Hexagone ne
"devrait être concernée que de façon très marginale", par le panache de cendres.
Mais comment ne pas être inquiet ? Le cauchemar du nuage de cendres de 2010 est encore dans
toutes les têtes.
L‟an dernier, il avait provoqué l'annulation de 100 000 vols et bloqué dix millions de passagers, pour un
manque à gagner estimé à 1,2 milliard d'euros pour le transport aérien.
Bref, une panique indescriptible.
Les pros n‟ont pas encore tout à fait soldé les problèmes Eyjafjöll
Autant dire que les professionnels du tourisme dans leur ensemble se passeraient de revivre cet épisode.
Et ce d'autant qu‟ils n‟ont pas encore tout à fait soldé les problèmes provoqués par l‟éruption de 2010.
Il y a près de deux mois, l‟UFC Que Choisir est revenu se rappeler à leur bon souvenir pour dénoncer
leur attitude dans le traitement des dossiers des clients bloqués. (LIRE )
Autre exemple récent, Voyages Carrefour de son côté s'est vu condamné à dédommager un client
bloqué à Vienne pendant trois jours par le fameux nuage islandais en avril 2010. LIRE
Alors qu'Eyjafjöll est encore dans tous les esprits, quelles seraient les conséquences d'un nouveau blocage ?
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Pour l‟association de défense des consommateurs, comme pour Emmanuelle Llop Avocate associée
Clyde & Co, la situation pourrait être similaire à celle de 2010, avec deux approches pour le moins différentes.
Conso et pros campent sur leurs positions
« Avec des vols supprimés on se retrouve dans le même cas de figure que l‟année passé, avec des circonstances exceptionnelles.
Les compagnies aériennes ont bien intégré le règlement européen, en revanche notre attention porte
davantage sur les agences de voyages », explique Nicolas Godfroy, responsable du département juridique.
« Notre position est la même que l‟an passé. Nous demanderons d‟une part à ce que les clients des
agences de voyages ne pouvant pas partir soient remboursés s‟ils refusent le report du voyage, et
d‟autre part, la prise en charge par les agences des voyageurs bloqués à l‟étranger ».
Quant à la force majeure, l‟UFC ne souhaite pas pour l‟heure en discuter : « On ne souhaite pas débattre de la force majeure actuellement car on ne sait pas comment cela va se passer. On préfère
parler de circonstances exceptionnelles. »
Pour Emmannuelle Llop, en revanche, « l‟espace aérien fermé suite au nuage de cendres reste toujours
dans un cas de force majeure.
Le contexte ne change pas, que l‟on nous prévienne que peut-être le ciel sera paralysé ou non, étant
donné l‟incertitude, cela ne change rien.
Je partage toujours la même analyse de cet évènement … ». LIRE
Fort heureusement, le nombre de passagers condamnés à rester sur le tarmac devrait très limité si l'on
en croit les prévisions optimistes des experts et de la Direction générale de l'aviation Civile...
Source : http://www.tourmag.com
 Nuage de cendres : Plusieurs vols annulés de et vers
l'Ecosse
Lundi 23 mai 2011, l‟activité du volcan islandais Grimsvötn a diminué, permettant la réouverture des
aéroports internationaux en Islande. Au même moment, le nuage de cendres émis par le volcan commençait à perturber le trafic aérien dans le nord de l‟Europe. Mardi 24 mai, le nuage progresse et par
précaution, plusieurs compagnies aériennes annulent des vols. Il n'y aurait pas de risque pour la France
d'ici à jeudi.
Le Grimsvötn dans le glacier du Vatnajökull en Islande
le 29 juillet 1972 - Roger McLassus
Même si tous les experts s‟accordent à dire que
l‟éruption du volcan Grimsvötn est moins virulente que
celle d‟Eyjafjöll, qui a paralysé le ciel européen pendant plusieurs semaines en avril 2010, l‟Europe a commencé à voir son trafic aérien perturbé lundi 23 mai
2011 en raison de l‟émission d‟un nuage de cendres.
Mardi 24 mai 2011, alors que la baisse de l‟activité du
volcan a permis la réouverture des aéroports internationaux en Islande, l'autorité britannique de régulation
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du trafic aérien (NATS pour National Air Traffic Services) a annoncé que le nuage de cendres pourrait
parvenir au-dessus de l'Ecosse mardi matin. Par précaution, plusieurs compagnies aériennes ont annulé
des vols. Le point sur la situation.
En Grande-Bretagne, British Airways a annulé tous ses vols entre Londres et L‟Ecosse jusqu‟à mardi 14h «
par mesure de précaution », indique la compagnie dans un communiqué publié sur son site. Et de
préciser : « À l'heure actuelle les autres vols ne sont pas affectés ».
Idem pour easyJet et Aer Lingus. Elles ont également suspendu leurs vols en direction de l'Ecosse et du
nord de l'Angleterre : Inverness, Aberdeen, Édimbourg et Glasgow pour easyJet. Cette dernière conseille à ses passagers voyageant de/vers Newcastle, Belfast, Liverpool et Manchester de vérifier l‟état
de leur vol avant de se rendre à l'aéroport.
Ryanair, de son côté, indique également sur son site internet qu'elle annulait ses vols vers et au départ
de Glasgow Prestwick, Aberdeen Edimbourg, mardi 24 mai 2011 au moins jusqu'à 13h. Pour avoir la liste
des vols annulés cliquez ici. Un vol au départ de Marseille est annulé. (Report et remboursement possible)
Aux Pays-Bas, la compagnie hollandaise KLM a annulé seize vols entre Amsterdam et le nord du
Royaume-Uni.
Le trafic aérien également perturbé en Scandinavie
En Norvège, quelques perturbations également depuis mardi 8 heures dans les aéroports de Stavanger
et de Karmoey.
Au Groenland, une petite partie de l'espace aérien reste fermée jusqu'à mardi minuit.
Au Danemark, une petite partie de l'espace aérien a également été fermé mardi 24 mai 2011 au matin
et jusqu‟à midi, pour le moment.
En Islande, l‟espace aérien a été partiellement rouvert alors qu‟il été fermé depuis dimanche 22 mai en
raison de l‟éruption du volcan. L'aéroport international de Reykjavik-Keflavik devrait rouvrir mardi au
soir.
En France, le nuage est attendu jeudi...
Le nuage de cendres du volcan islandais est attendu jeudi 26 mai 2011 au dessus de la France, et les
perturbations... avec.
Même si pour l'instant, il n'y a aucun vol annulé, ni aucune perturbation liée à l'éruption du volcan
islandais, le secrétaire d'Etat aux Transports Thierry Mariani, interrogé sur Europe 1 lundi 23 mai 2011 a indiqué que « Le jour où l'Europe sera touchée, il y aura des vols annulés ».
Et d'ajouter : « Si les cendres ne sont pas nocives, on fera voler des avions. Si les cendres sont nocives ou
présentent un risque, on ne fera pas voler d'avions », a-t-il ajouté.
Ce qui est certain c'est « qu'il n'y aura pas de problèmes sur la France dans les prochaines 48 heures », a
assuré Thierry Mariani. « A partir de jeudi, tout dépendra de la nature de l'éruption ».
La compagnie nationale Air France s'est exprimée à ce sujet et souhaite que les autorités trouvent « un
équilibre entre sécurité et principe de précaution », a expliqué un porte-parole de la compagnie.
Anne Lombardo
Source : http://www.tourmagazine.fr
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 Thierno Lô, ministre du Tourisme, sur les conséquences
de l‟érosion côtière sur l‟activité touristique à Saly :
„Nous sommes tous responsables‟
En visite à Saly mercredi dernier, le ministre du Tourisme et de l‟Artisanat s‟est prononcé sur la lutte contre l‟érosion côtière qui gagne du terrain dans la localité et qui hypothèque sérieusement l‟activité touristique. Il a laissé entendre que c‟est un problème qui découle d‟une négligence collective. Et qui appelle des solutions globales.
Wal Fadjri : M. le Ministre, pouvez-vous nous
faire le point sur votre visite d‟aujourd‟hui ?
Thierno LO : Nous avons été à Saly ce matin
accompagnés
de
la
commission
de
l‟Aménagement de l‟Assemblée nationale
pour visiter l‟hôtel Royal Saly et puis faire un tour
à l‟hôtel Lamantin. Parce que, comme vous le
savez, ce sont deux hôtels qui avaient connu
des incendies. Pour ce qui est du Lamantin, il y
a des travaux qui sont en cours. Comme nous
avons été sur place au moment du sinistre, il
était
nécessaire
qu‟on
vienne
voir
l‟avancement des travaux, les encourager et
leur manifester le soutien de l‟Etat. Parce que
c‟est un fleuron de l‟industrie touristique de notre pays. Nous avons profité de cette occasion
pour visiter l‟hôtel Royal Saly pour nous
imprégner des normes de sécurité et voir quels
étaient les problèmes qui font que la station commence à connaître des incendies. Nous nous sommes
rendus compte qu‟il y avait une nécessité de regarder les problèmes de protection civile et de voir les
voies d‟accès pour permettre aux sapeurs-pompiers de pouvoir accéder aux lieux. Il y a aussi une
nécessité de mettre un accent particulier sur la formation et sur les normes de sécurité. C‟est pourquoi
nous avions même demandé à nos structures telles que la Sapco et la Direction de la réglementation
touristique de mieux accentuer les visites de terrain pour apporter beaucoup plus de sécurité. Les parlementaires en ont profité pour souligner, de vive voix, les problèmes auxquels nous étions confrontés
afin que, dans un même élan, nous puissions prendre les meilleures dispositions pour donner à cette station sa valeur qui est de procéder à sa requalification. Cela, pour en faire une zone de promotion de la
destination Sénégal. Ce qui va nous permettre de booster l‟économie touristique dans cette contrée.
La destination Sénégal, restons-y, elle est qualifiée justement par bon nombre d‟observateurs comme
étant chère. Ce qui explique d‟ailleurs qu‟elle est de plus en plus zappée par une bonne partie du public touristique. Comment comptez-vous agir pour corriger ce déséquilibre ?
Vous soulignez l‟un des maux du tourisme sénégalais. Ce ne sont pas seulement les problèmes de
transport qu‟on rencontre. Il y a aussi des problèmes d‟environnement. Aujourd‟hui aussi, nous avons pu
échanger sur le problème de l‟érosion côtière. C‟est un problème très sérieux dans la zone parce qu‟il
hypothèque les investissements. Mais vous m‟avez entendu dire tantôt que c‟est quelque chose que
nous partageons tous parce que c‟est nous-mêmes qui n‟avons pas respecté le code de
l‟environnement. Parce que, pour faire un investissement, il faut le sécuriser et regarder quels sont les
impacts négatifs à l‟investissement. En effet, vouloir les pieds dans l‟eau sans pour autant prendre les
mesures idoines pour sécuriser l‟investissement, c‟est faire une erreur monumentale. Et nous sommes en
train de payer le prix.
Qu‟est-ce qu‟il faut pour endiguer le mal ?
La protection côtière coûte cher. Ce ne sont pas des initiatives isolées qui sont à même de régler ce
problème. Il faut une étude globale pour prendre toute la côte au risque d‟inonder des zones. Mais,
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comme nous sommes venus et que nous avons trouvé que cet hôtel est très agressé (l‟Hôtel Téranga
Saly, Ndlr), nous avons donné des instructions à la Sapco pour démarrer les travaux dès demain matin
(jeudi 19 mai, Ndlr) pour essayer de protéger l‟existant. Il reste que, au niveau du ministère de
l‟Environnement, il y a des fonds qui sont disponibles là-bas. Des études vont être faites, sur instruction
du chef de l‟Etat, pour que nous puissions prendre très au sérieux et de façon globale le problème de
l‟érosion côtière qui est devenu un problème très sérieux. Parce que vous avez constaté l‟avancée inexorable de la mer. On nous dit qu‟elle avançait à un rythme de deux mètres par an, mais aujourd‟hui
on constate qu‟elle avance à une vitesse extraordinaire. On nous signale qu‟il y avait un terrain de
football entre la mer et cet hôtel, mais aujourd‟hui vous voyez que cela n‟est plus de mise. La mer est
en train de cogner sur les murs du restaurant. C‟est un problème très sérieux et qui nous interpelle tous.
Concrètement, qu‟est-ce qui sera mis en œuvre dans l‟immédiat pour bloquer l‟avancée de la mer ?
Nous avons donné des instructions à la Sapco qui va commencer les travaux dès demain matin (jeudi
19 mai), avec le Génie militaire pour essayer de limiter les dégâts. Mais, ce n‟est pas cela la solution. La
solution est globale. Mais nous ne pouvons pas assister à la destruction de ces deux hôtels (Téranga et
Fram). Ce sont des mesures provisoires qui sont en train d‟être prises. Nous savons que c‟est un investissement à perte mais c‟est juste pour nous le temps de trouver des solutions beaucoup plus durables.
Et quoi d‟autre encore ?
Nous allons faire de l‟enrochement pour créer des diguettes afin d‟atténuer la vitesse des vagues qui
viennent cogner sur les murs des hôtels. Ce ne sont là que des mesures provisoires. Mais je répète que
ce n‟est pas cela qui va régler le problème. Le problème, encore une fois, appelle des solutions beaucoup plus globales et beaucoup plus concertées.
Propos recueillis à Mbour par Pape Mbar FAYE (Correspondant)
source Walfadjri
http://www.xibar.net
 Gros nuages sur Air Madagascar
La compagnie aérienne malgache traverse depuis quelques semaines une tempête. L‟autorité
compétente européenne en charge de l‟aviation civile mettra à exécution sa décision d‟interdire à Air
Madagascar de survoler le ciel européen.
L‟Union européenne serait sur le point de retirer les autorisations d‟Air Madagascar.
L‟ancien commissaire au Développement Louis Michel et le juge français Eva Joly, considérés comme
les grands protecteurs du régime déchu de Marc Ravalomanana, peuvent sabrer le champagne.
L‟annonce ces derniers jours, dans les cercles aéronautiques avisés, d‟inscrire la compagnie Air Madagascar sur la liste noire des compagnies internationales interdites de l‟espace européen aura des conséquences politiques.
Selon le président, le coût de la location mensuelle, qui est passé de 270 000 dollars à 500 000 dollars en
2009, a plombé le plan d‟investissement prévu par Air Madagascar.L‟information, qui a fait le tour
d‟Antananarivo, n‟a pas été confirmée ou infirmée par de la Haute autorité de transition. Le président,
Andry Rajoelina, s‟est contenté tout juste de faire une apparition à la télévision nationale pour déballer
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contre ce qu‟il considère comme les « comploteurs du régime », et surtout mettre au banc des accusés
les gestionnaires de ce fleuron malgache, un des plus gros pourvoyeurs de recettes financières et
d‟emplois du pays avec ses 1700 travailleurs. Une déclaration au vitriol riche en révélations scandaleuses que le peuple ignorait jusque là.
Flopée de scandales
Le président de la Haute autorité de transition Andry Rajoelina, pris dans un étau depuis la mutinerie
l‟an dernier, a fait état lors de ce face à face avec son peuple d‟accords scandaleux entre la compagnie aérienne malgache et les deux compagnies de location propriétaires des deux Boeings 767-300
qu‟utilise Air Madagascar dans ses liaisons longs courriers. Selon le président, le coût de la location
mensuelle, qui est passé de 270 000 dollars à 500 000 dollars en 2009, a plombé le plan d‟investissement
prévu par Air Madagascar et asséché les caisses de l‟Etat. « Les gestionnaires ont mis à genoux ce fleuron pour leurs intérêts personnels. C‟est un crime contre le peuple et l‟Etat », a martelé M. Andry Rajoelina.
Dépôt de garantie
« Une grosse escroquerie programmée sur fond de surfacturations, de flou juridique autour des contrats
de location et de détournements d‟objectifs a précipité le déclin de la compagnie aérienne nationale
», selon la version des autorités.
Deux compagnies aéronautiques suisses, Muzun Leasing One Ltd et Novus Aviation, auraient « floué Air
Madagascar au prix fort ». Urbi et orbi, ce tandem helvétique aurait plombé les ailes du fleuron malgache, « qui ne sentait pas le coup venir ».
La danse s‟est prolongée avec l‟arrivée du loueur américain Airplanes Ltd, une filiale de GECAS, qui a
mis à la disposition de l‟Etat malgache un Boeing 767 suite à l‟immobilisation de l‟appareil 747 en 2008.
Antananarivo a dû libérer, comme dépôt de garantie, près de 1,4 million de dollars.
La première manche
Sur le plan médiatique, Andry Rajoelina est presque rassuré d‟avoir gagné la première manche face à
ses potentiels adversaires politiques : celle qui consiste à faire comprendre aux Malgaches que la
déchéance que connaît la compagnie Air Madagascar serait l‟oeuvre des anciens dignitaires du
régime qui combattent son pouvoir aujourd‟hui.
L‟Union européenne, qui serait sur le point de contester la sécurité de ces deux appareils, ne va pas
tarder à mettre à exécution la sanction et retirer les autorisations d‟Air Madagascar. La compagnie
pourrait alors conclure des accords de location d‟appareils avec la compagnie Turkish Airlines.
Ismael Aidara
http://www.lesafriques.com
 Tourisme-Algérie: Le tourisme, version slogans
Afrique du Nord - Algérie
Algérie-Tourisme - Il n'est un secret pour personne que le tourisme algérien n'est pas compétitif devant
ceux des voisins. Ce n'est pourtant pas le potentiel qui manque pour une véritable industrie du tourisme.
Mais plutôt l'absence d'une politique de mise en valeur des atouts du pays. Si le tourisme algérien n'arrive pas à rivaliser avec ceux de la Tunisie, du Maroc et de l'Egypte - trois pays en pleine incertitude politique et sécuritaire -, c'est que «la destination Algérie» est un véritable mensonge. Cela a été vérifié au
mois d'avril dernier à l'occasion du salon «Siaha 2011» qu'avait abrité la ville d'Oran. Le rendez-vous a
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été marqué par un forcing des opérateurs tunisiens, venus jouer la carte de rattrapage d'un tourisme
mis à rude épreuve par un contexte politique d'une transition ouverte à tous les scénarios.
Les Tunisiens savaient, par exemple, que 78 000 Algériens se sont rendus en Tunisie entre le 1er janvier et
le 30 mars 2011. Un chiffre bien maigre par rapport à ceux des saisons précédentes.
Cela ne les a pas empêchés de se fixer des objectifs chiffrés. Ils s'attendent à recevoir 350 000 touristes
algériens entre juin et juillet. Cet objectif peut être raté. Il a cependant le mérite d'être affiché et
détaillé.
Un mode de travail qu'on ne trouve pas chez les responsables du secteur en Algérie. Chez nous, on
vend des slogans.La 12ème édition du Salon international du tourisme et des voyages (Sitev 2011), inaugurée hier à Alger, a eu son slogan pompeux.
Le salon est organisé sous le thème «la promotion touristique des régions». L'édition de 2010 a été labellisée «le développement du tourisme national et son impact sur la promotion du tourisme international».
On a ainsi du mal à déceler une connexion, sinon une quelconque continuité, entre les deux rendezvous censés devoir mener vers un même objectif.
Il s'agit en réalité d'une succession de mensonges.Sans le mensonge des officiels et l'aveuglement des
rentiers, il est loisible de constater qu'aucun élément n'indique que la supposée politique nationale de
tourisme est susceptible de réussir aussi bien pour le tourisme local que pour l'attractivité des étrangers.
Même pour une échéance lointaine puisque le gouvernement nous parle de 2025 tout en ignorant de
quoi sera fait l'été 2011.Prenant goût au «tourisme des mots», les organisateurs de la présente édition du
Sitev nous rappellent les cinq «dynamiques» du Schéma directeur de l'aménagement touristique (Sdat).
Il s'agit de la promotion de l'image, du plan qualité tourisme, de la transversalité, du financement et de
l'investissement. Faute de politique sectorielle qui tiendrait compte des atouts multiples du pays, on
«bâtit» une succession de slogans pour un tourisme inexistant.
Amirouche Yazid
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