Sommaire : - Griffon Korthals Authentique

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Sommaire : - Griffon Korthals Authentique
Sommaire :
Chers amis griffonniers,
au moment où paraît notre bulletin, le temps des
vœux classiques est passé mais 3AGK veut
néanmoins en formuler pour notre race préférée
qui a bien besoin de tous les souhaits et soutiens
qu’elle peut rassembler. Bien heureusement, elle
peut compter sur votre engagement de chasseurs
passionnés !
Mais cela ne suffit pas car d’autres races
montent et occupent le devant des scènes cynégétiques et cynophiles alors que, par ailleurs, l’espace réservé à la chasse se restreint chaque jour
dans le monde d’aujourd’hui, au fil des pressions
plus ou moins écolos et de nos propres comportements pas toujours adaptés aux circonstances fussent-elles météorologiques…
Les griffonniers de 3AGK ne sont pas
des « fanatiques irresponsables », comme certains voudraient le faire croire ! Ils revendiquent
d’abord une éthique de la chasse et du chien qui
permette d’aborder l’époque actuelle avec la
considération de tous. Sans cet effort pour représenter des valeurs qui s’imposeraient facilement
dans tous les milieux, on peut penser que notre
combat pour l’authenticité passerait au second
plan.
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Edito du bureau 3AGK
Ça suffit !
Hommage à un ami griffonnier
Le point sur le locus K
Chasse ou field ?
Histoire vraie ?
Histoire vraie !
L’histoire du GK authentique
Sacré Vlad !
Soyons d’abord authentiques
dans
nos rapports aux hommes, aux espèces sauvages et à la nature ! Il y va de notre survie et de
celle de nos amis quadrupèdes !
Les griffonniers de 3AGK choisissent
et préfèrent le Korthals à toutes les autres races
et veulent préserver et valoriser son fameux et
génial caractère : un chien typiquement solide,
doux, généreux, entreprenant, facilement éducable et polyvalent… Pour cela, ils souhaitent
que se généralisent toutes les conditions qui
garantissent aujourd’hui ses qualités naturelles :
une hérédité contrôlée (Dysplasie, ADN, DNA,
locus K…) et une valorisation désintéressée qui
sache équilibrer beauté, chasse pratique et performance sportive.
Les griffonniers de 3AGK
exigent un
élevage au dessus de tout soupçon et des pratiques de concours débarrassées de l’appât du
gain, de l’ambition personnelle et de l’arrogance ! Ils souhaitent un club qui soit à la fois le
garant d’une démarche qualité exigeante, le garant de l’expression et de la considération de
tous, le garant d’une indispensable convivialité !
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Nous voulons sortir d’une époque où les griffonniers honnêtes risquent d’être évincés par les tricheurs qui monopolisent trop souvent les terrains
de Field.
A 3AGK nous voulons que tous les griffonniers
retrouvent la fierté que donnent de beaux et bons
chiens aux origines et au style « certifiés authentiques ».
Les griffonniers de 3AGK réclament
pour le club un autre style de présidence, plus
visionnaire et rassembleur ; ils espèrent un comité apaisé, uni et productif. Ils souhaitent que
tous ensemble, demain, nous sachions mettre
fin à une ère qui n’a su éviter ni le scandale du
métissage, ni l’utilisation du Club par une minorité égoïste et élitiste, ni les doutes et inquiétudes des amateurs de vrais Korthals, ni la lamentable et féroce chasse aux sorcières engagée contre tous ceux qui osent la contradiction
et œuvrent pour le changement.
3AGK souhaite installer un nouveau
style de gouvernance, loin de la pensée unique
et de l’autoritarisme actuel, pour permettre enfin un esprit d’ouverture, de solidarité et de mutualisation afin de garantir des jours meilleurs
pour la race et ses amateurs. Les Griffonniers
chasseurs méritent un avenir plus serein que
celui qui se dessine à travers les pages de notre dernier BO!
A 3AGK, nous travaillons
pour
que chacun puisse sortir de l’angoisse de faire
saillir ses chiennes par des lignées de quatre
œillets ou de sous produits de setters ou autres
avatars des concours de printemps !
Nous voulons que tous les griffonniers retrouvent la
fierté de vivre, avec ces chiens là, de vraies aventures cynophiles et cynégétiques, en plaine, marais
et sous-bois comme dans des rencontres amicales
et valorisantes, conçues pour le plus grand nombre
et accessibles à tous.
A 3AGK, nous ne doutons pas que le griffon korthals « pure laine » a toutes les qualités requises
pour conquérir demain les nouvelles générations
de chasseurs et toutes les familles en recherche de
chiens d’exception. Nous ne laisserons jamais détruire le travail du respecté E. K. Korthals.
A 3AGK, nous pensons que tous les hommes et
les femmes de bon sens amis des Griffons ont le
droit d’afficher leurs idées et leurs propositions pour
construire le futur de la race. Nous pensons qu’Ils
doivent aussi pouvoir s’impliquer pour la promotion
du Korthals de chasse de demain. Nous pensons
aussi que nous avons tous le devoir de résister
quand l’éthique le commande.
Avec 3AGK,
l’assurance « d’un sang neuf »
pour l’évolution des pratiques existe maintenant au
sein du CFGAPDK. A chacun de nous, à son niveau, de se positionner, en toute conscience, pour
plus de qualité, de respect, de démocratie et de
vérité. L’année 2011 ne sera que ce que nous en
ferons, et elle peut devenir une année qui compte
dans l’histoire du griffon.
Nous souhaitons simplement que chacun puisse
choisir et agir en toute connaissance de cause pour
que la race et le Club vivent des lendemains meilleurs.
Votre équipe du bureau 3AGK
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Un Président comme ça, ‐ Saisine de M.A. Gallet Lachaise à l’encontre de : M.J.Leclercq et JP Sallon membres du Comité et à l’encontre de M Peyrazeix, adhérent au Club pour préjudice aux intérêts de l’association du club français du griffon Korthals ‐ Saisine de M.A.Gallet Lachaise à l’encontre de MP .Baumann, membre du Comité pour préjudice à l’amélioration de la race du griffon Korthals… » ça suffit ! Nous savions que seule une victoire des Grif‐
fonniers défenseurs du Griffon Korthals Authenti‐
que au soir des élections du 12 juin 2010 permet‐
trait de ramener de la sérénité au sein du Club et de son Comité. Nous connaissions la personnalité « particulière » de certains, pour l’avoir dénoncée en son temps. La chasse aux opposants, ne s’est pas fait attendre puisqu’au soir des élections le Prési‐
dent diffusait sur internet un diaporama diffamatoi‐
re à l’encontre d’un administrateur nouvellement réélu. Nous découvrions ensuite la manipulation du Procès Verbal de dépouillement du scrutin du 12 juin ce qui a motivée notre réponse au travers le bulletin n°3 de 3AGK. A sa place, animé par un souci de respect du résultat du scrutin, j’aurai cherché des alliances au travers d’une ouverture, des compromis autour d’un programme avec un échéancier, mais je n’au‐
rai sûrement pas décidé d’engager auprès des ad‐
ministrateurs opposés à mon orientation politique, une chasse aux sorcières suicidaire. La réaction violente en réponse par com‐
muniqué du 26/08/2010 ne présageait rien de constructif, ce qu’a confirmée la réunion de Comité du 18 septembre puisque pas moins de 4 membres du Comité devaient répondre d’accusations pour le moins infondées et fantaisistes par un président mal élu. Alors qu’aucun préjudice n’est porté à la race, monsieur Gallet Lachaise décide seul, en ba‐
fouant la procédure prévue dans nos statuts (sans déposer de plainte écrite) de traduire cinq griffon‐
niers devant le conseil de discipline. Fac‐similé de l’ordre du jour de la réunion du 18 Septembre 2010 : Le 1 septembre 2010 d’André GALLET LACHAISE aux membres du Comité Convocation, … avec l’ordre du jour suivant : « Conseil de discipline : ‐ Saisine de M.G.MILOT à l’encontre de M.D.Eteni pour falsification de document officiel et diffusion de ce document par voie de messagerie électronique. ‐ Saisine de M .G .MILOT à l’encontre de J.Leclercq pour écrits diffamatoires à son encontre (courriel du 23/07/2010). Ce n’est pas l’intérêt de la race qui a besoin de femmes et d’hommes engagés à défen‐
dre leurs convictions ! Il faut offrir aux adhérents (qu’ils soient simple amateurs ou habitués des rings et terrains de concours) le choix parmi différentes analyses, entre diverses conceptions du résultat à obtenir pour satisfaire l’intérêt général. C’est cette attitude qui aurait constitué un choix responsable pour un Président soucieux d’abord de l’intérêt de tous et du Griffon, et porteur du désir de réunir. C’est en tout cas ce que j’aurais fait ! Mais une autre voie a été prise et je le regrette comme beaucoup d’adhérents. Je le regrette d’autant plus que nous avons les moyens techniques de traiter le problème récurant qui est à la source de notre division : le métissage occulte de notre race. Appliquons ces méthodes simples et tout rentrera dans l’ordre. www.griffon-korthals-authentique.com
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Le premier plan c’est la vérification de la compatibilité de filiation complète (père et mère) appelé D.N.A., qui nous permet de garantir l’origi‐
ne des Griffons, et la conservation des caractéristi‐
ques de la race. Au niveau du club ce n’est actuelle‐
ment qu’une recommandation, c’est insuffisant pour être efficace, chacun peut le comprendre aisé‐
identifiés à ce jour (poil, couleur, agressivité, corps levretté..). Certains le font, encourageons les, mais une minorité résiste avec l’appui de certains diri‐
geants du Club et ils ne le font pas, ce qui rend la situation pour le moins équivoque. Le différend porte donc sur une partie de ces 100 à 120 Griffons, qui sont présentés en field‐trial. Mais ces chiens ont un impact important sur la race au travers leur sail‐
lie, chacun peut comprendre aisément que là se trouve l’origine de nos maux. Le troisième plan c’est le test sur le LOCUS K pour solutionner le stigmate du métissa‐
ment. Un noyau de défenseurs du Griffon Korthals Authentiques, pratiquent ce test systématique‐
ment mais aucune liste officielle des chiens testés D.N.A. n’est publiée dans le bulletin du Club pour signaler ces défenseurs de la race. Les efforts qu’ils portent à la défense des intérêts de la race ne sont pas mis en valeur, c’est regrettable. Le D.N.A., do‐
cument officiel gratuit, devrait être intégré au ni‐
veau 2 de la grille de sélection pour être pleine‐
ment efficace. ge, connu et reconnu qu’est le quatr’œillet. Nous n’avons jamais soutenu que ce test devait être « LE » critère de sélection, comme j’ai pu le lire dans la récente « tartufferie » du Président, tout comme nous n’avons jamais soutenu qu’il fallait le rendre obligatoire à tous les chiens. Il est vrai que certains mordus du field‐trial, cons‐
cients de l’importance du métissage occulte pour accroître la vitesse, voient d’un mauvais œil l’arri‐
vée de ce test, ce qui leur fait dire, par la plume d’AGL : 1‐ « Je méprise les Griffons se déplaçant à la vitesse d’une « trottinette », (page 4 du communiqué du 26/08/2010), sûrement au profit des Griffons de « grande quête » au moteur trafiqué ! Le second plan c’est le travail et les ex‐
positions. Il ne s’agit pas d’opposer les deux, se sont des épreuves complémentaires nécessaires pour garantir la conformité à la race. Un Griffon sans style dans les épreuves de travail est un chien sans race. Un Griffon sans TAN et rapport à l’eau dans les épreuves « expositionelles » est aussi un chien sans race. L’erreur serait de privilégier l’une ou l’autre des épreuves, ce qui engendre inévitable‐
ment les déviances, que l’on connaît actuellement. Dans les deux disciplines un Griffon qui présente un ou des stigmates de métissage doit être signalé aux utilisateurs potentiels. Il existe d’excellents Griffons dans notre cheptel qui ne seront jamais présentés au travail ou en exposition, j’écarte de mon commentaire cette masse majoritaire de Grif‐
fons, pour ne parler que des 100 à 120 Griffons pré‐
sentés plus de deux fois par an, généralement dans le but d’obtenir des récompenses en vue de la re‐
production. Ceux là doivent présenter toutes les garanties sur les stigmates de métissages connus et 4
2‐ Je pose des doutes sur la fiabilité de ce test donc je ne peux l’inclure dans la grille de sélection (page 5 du communiqué du 26/08/2010), 3‐ J’affirme que maintenant le laboratoire de‐
manderait systématiquement une photo du chien en concluant : les analyses seraient‐
elles insuffisantes pour certifier les résultats des tests ? (page 4 du communiqué du 26/08/2010), 4‐ J’accuse, un éleveur amateur (de mon op‐
position) de nuire aux intérêts de la race suite à un mariage sur les bases d’un maria‐
ge avec un quatr’oeillet! (page 2 et 3 du communiqué du 26/08/2010). » www.griffon-korthals-authentique.com
Si les analyses ne sont pas fiables comme le prétend le Président : 
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Pourquoi porter des accusations établies sur des bases que l’on estime personnellement non fiables ? Pourquoi avoir lancé une campa‐
gne nationale de test sur le Locus K avec parti‐
cipation financière du Club ? (décision du Co‐
mité du 6 mars 2010) Pourquoi avoir demandé à tous les membres du Comité de faire le test sur le Locus K pour leur propre chien, afin de montrer l’exemple ? (Comité du 6 mars 2010) Pourquoi avoir fait tester sur le Locus K sa propre chienne « présidentielle » et l’avoir publiée sur le site du Club ? Pourquoi avoir mis en page de couverture du bulletin du club N°149 2007/1 et N°1502007/1 Uderzo de la Forêt du Braca un mâle qua‐
tr'œillet pour assurer sa promotion ? Pourquoi faire de la publicité en Août 2010 pour une portée issue d’un quatr’œillet (Uderzo) Va‐t‐il mettre le club « à feu et à sang » ? Est‐il de‐
venu fou ! Nous devons réagir ! Monsieur l’actuel Président, J’espère que vous avez des amis lucides qui vous ramèneront à la raison. Car, sur la base de votre propre argumenta‐
tion, si vos accusations étaient suivies par votre ma‐
jorité, elles feraient jurisprudence et conduiraient à l’exclusion de bon nombre de vos amis et de vous‐
même... Et maintenant, si vous retirez vos accusa‐
tions vous serez discrédité ! Il ne vous reste qu’à remettre votre démission si vous avez un soupçon d’honneur, ce dont de nom‐
breux griffonniers doutent avec moi ! En conclusion, « reconstruire sans détruire » a été ‐et reste‐ le leitmotiv de notre Quid des recommandations d’un Président qui évoque l’article 8 des statuts du Club, concernant les propriétaires des lices ayant subi les honneurs d’U‐
derzo, entres autres : Monsieur Pascal MASSELIN ac‐
tuel membre du Comité, Monsieur Jean‐Claude ITEN, Monsieur Loïc PRESSAC, Monsieur Michel ROULLOIS, et tant d’autres… (20 à 30 saillies vraisemblablement beaucoup plus) ? Va‐t‐il aussi les poursuivre avec demande de radia‐
tion au motif qu’ils n’ont pas tenu compte des recom‐
mandations de la Commission d’élevage et ont conti‐
nué à produire des sujets dont les défauts héréditai‐
res portent préjudice à l’amélioration de la race… ? Non car ce n’est pas le souci du respect des statuts qui l’anime mais uniquement la vengeance postélec‐
torale. Vous allez le payer nous a‐t‐il confié en ouver‐
ture de réunion de Comité du 18 septembre 2010 ! action. Pas question de mener à l’échafaud tous les sujets douteux… ou leur propriétaire victime du mé‐
tissage occulte passé (membre du Club, de 3AGK, ou non adhérent). Une période de transition est néces‐
saire c’est pourquoi dans un souci de transparence et d’information aux éleveurs et aux acquéreurs, nous souhaitons qu’il soit créé et promotionnée une filière qualité labellisée sur la base du volontariat regroupant l’ensemble des critères : radio de dépis‐
tage de la dysplasie, ADN, DNA et Locus K. Cela nous apparaît être une politique sage et réflé‐
chie devant nous permettre de purger progressive‐
ment les élevages contaminés, en les distinguant bien de ceux qui ne veulent pas faire ce choix. www.griffon-korthals-authentique.com
Jimmy LECLERCQ 5
Adieu l’ami ! Lundi 03 Janvier 2011, Denis Del Giu‐
dice, « Monsieur Di San Germano » est mort chez lui ce matin à 09 heures terrassé par une crise cardiaque. A
dulé ou détesté, il demeurait une figure incontournable du Club du Griffon. A l’heure des « monstres froids » « couleur de muraille », il continuait d’être un vrai Griffonnier généreux et fort en gueule, comme on les aime, ne pouvant les imaginer autrement…
ambassadeur d’une race canine à laquelle il s’i‐
dentifiait. Combien reste‐t‐il de ses semblables aujourd’hui ? alade, depuis plusieurs mois sous assistance res‐
piratoire, lui qui avait tant aimé la vie, contraint de renoncer à ses plaisirs, il avait probable‐
ment décidé de mourir. Mais, même parvenu au temps des renoncements, il avait gar‐
dé cet humour qui consiste à se tourner lui‐même en dérision…
cette vraie « politesse du déses‐
poir » que seuls peuvent possé‐
der ceux qui sont sensibles au‐
tant qu’intelligents. ouvent « en représenta‐
tion », probablement en souffrance de cette retraite for‐
cée, il continuait de représenter quelque chose d’important dans cette région limousine qui l’avait adopté, lui, l’Italien du Sud, avec sa forte personnalité, sans qu’il eût à faire la moindre concession, tel qu’il était et en‐
tendait bien continuer à être ! Sans doute étais‐
je de ses plus anciens amis : amitié houleuse, conflictuelle parfois mais fidèle. e Griffon d’Arrêt, il me l’avait appris. L’ad‐
hésion au Club Français, il me l’avait impo‐
sée, sans ménagement ! Plus tard, à mon tour, je l’avais, sans difficulté, convaincu de la justesse d’une cause à laquelle il avait adhéré, sans réser‐
ve. M
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es derniers mois de sa vie, tout a été très vite : ‐ la clinique où il se plaignait vigoureusement de l’insuffisance en qualité comme en quantité de la nourriture tout en taquinant gentiment le per‐
sonnel féminin, profondément heureux, à l’évi‐
dence, de la visite de « ses copains », ‐ le retour chez lui, condamné à l’inaction, déso‐
lé, cinq jours avant sa mort, de ne pouvoir assis‐
ter aux obsèques d’une très vieille dame, deux jours avant sa mort contraint de renoncer à un repas au restaurant… je n’imaginais pas ne pas le revoir. Ce matin du 03 janvier 2011, Justine « ses jambes » selon lui qui revendiquait être « la tê‐
te » me téléphonait… n a beau être familier de la Mort : ‐ celle que les chiens nous enseignent, ‐ celle de nos proches qui dis‐
paraissent après une vie par‐
fois très longue, parfois trop courte pour être « bien rem‐
plie », ‐ sa propre mort qu’on s’y prépare comme à un « but » ou qu’on s’y résigne comme à un « bout »… orce est de reconnaître que la mort de Denis est l’issue d’une existence rem‐
plie de plaisirs et indissociable du Chien, du « Korthals » pour l’essentiel, même si au cours des dernières années, ne pou‐
vant plus s’adonner à une chasse « sportive », il s’était pris d’affection pour ses petits teckels… à poil dur !!! enis, si ta vie fut trop brève, du moins avais tu suffisamment l’expérience des vraies richesses pour que tu te sois accordé le droit de mourir. O
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Adieu l’Ami ! Hubert LASVERGNAS www.griffon-korthals-authentique.com
Les nouvelles données chiffrées sur le test Locus K au 25 Janvier 2011 du laboratoire Vetgen (celui utili‐
sé par les français), confirment le fiasco de la majorité actuelle du Comité français. Petit rappel : il s’agit d’un test génétique indolo‐
re effectué par frottis buccal qui permet de façon simple de déterminer si le chien est porteur ou pas du gêne quatr’œillet (kyky). Ce gêne ne fait pas par‐
tie du patrimoine génétique du Griffon Korthals, l’expression particulière n’a jamais été décrite dans le standard de la race. Par contre ce gêne fait partie du patrimoine génétique d’autres races, (setter an‐
glais, épagneul breton (tricolore), setter Gordon, bra‐
que allemand, doberman, etc.). Ce test peu oné‐
reux,, avancée scientifique majeure, détermine dans le cheptel des reproducteurs les individus sains sur ce gêne et les autres. Il permet d’orienter les accou‐
plements pour éviter les déboires d’une production de chiots quatr'œillet. La situation au 4 Mars 2010 sur 216 griffons tes‐
tés : 65% de griffons KBKB (sain), 33% de griffons KBky (porteur sain) et 2% de griffons kyky (porteur) (source Vetgen). La situation au 25 Janvier 2011, 10 mois plus tard, sur 457 griffons testés : 60% de griffons KBKB (sain), 38% de griffons KBky (porteur sain) et 2% de griffons kyky (porteur) (source Vetgen). Les Griffons d’origine française représen‐
tent environ 200 individus dans cette ba‐
se. On peut donc en conclure sur les bases de cet échantillon significatif et représentatif que 40% de notre cheptel au moins, sur le seul critè‐
re du Locus K, est issu, par génération récente, du métissage occulte. (De croise‐
ment avec une autre race) ! Dramatique constat vous en conviendrez. Comment contester une telle réalité ! Comment voulez vous qu’il n’y ait pas de problème de poil, de sous poil, d’équilibre, d’agressivité, de couleur, d’homogénéité, etc. avec un tel pourcenta‐
ge d’infusion de sang étranger dans la race ! Au lieu de concentrer on disperse au nom d’un détourne‐
ment du terme variabilité. La variabilité s’obtient et se développe dans la race par le mélange des famil‐
les, pas à l’extérieur de la race. Il est nécessaire voir primordial de réagir dans l’in‐
térêt de la race. On plébiscite encore (le Président), un griffon comme Uderzo de la Forêt du Braca qui est quatr’oeillet et dans le même temps le Président demande l’exclusion du Club d’un adhérent car il a fait une saillie entre un mâle normal et une femelle quatr’œillet. On marche sur la tête ! Pourquoi ne pas exclure aussi les utilisateurs d’Uderzo et le Prési‐
dent aussi, puisqu’il en fait la pub ! Pour montrer la mauvaise foi du Président j’ai recopié les termes de sa plainte initiale mot à mot et j’ai changé unique‐
ment les noms en précisant : «cette pratique est en totale contradiction avec les directives d’élevage comme le prétend Monsieur André GALLET LACHAI‐
SE dans sa plainte…. » : l’arroseur, arrosé ! Aurons‐nous enfin la position du Président de la commission d’élevage Monsieur Pierre DEBRET en‐
tre les « Mercédès » et les « deux chevaux » ? En effet on nous explique (MM Gallet Lachaise et Char‐
don) à grand renfort de lecture d’échange de mails, qu’il y a des quatr'œillet « Mercédès » (Uderzo) qu’il faut promotionner et des quatr'œillet « deux che‐
vaux » (les autres). Il faut exclure du Club les éle‐
veurs qui utilisent les « deux chevaux » au motif qu’ils portent préjudice à la race et au Club, écrit le Président ! Nous dénonçons cette politique de sé‐
lection ségrégationniste, qui cautionne le métissage occulte. Nota : sur l’ensemble des tests pratiqués il y a plu‐
sieurs griffons qui sont revenus avec le résultat KBkbr. L’allèle kbr est l’allèle des bringures ! Cet al‐
lèle provient aussi d’autres races que le griffon... A quand les griffons bringés Messieurs les Présidents ! Et avec un tel bilan, ils osent demander nos exclusions tem‐
poraires ou définiti‐
ves du Club pour préjudices aux inté‐
rêts de l’association et préjudices à l’a‐
mélioration de la race ! Allez vous les laisser faire ! www.griffon-korthals-authentique.com
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Sachons choisir nos chiens et les dresser ! Pour un prix modique, un excellent petit livre nous aide à acquérir les principes du dressage des différentes races. J’ai choisi pour vous un extrait qui illustre parfaitement mes interrogations sur le rôle des Fields dans l’amélioration du chien de chasse. Gardons à l’esprit, tou‐
tefois, que les concours ne sont que ce que nous en faisons, et qu’à la fin du compte, c’est le griffonnier chasseur qui décide de l’avenir de la race en recher‐
chant les chiens les plus adaptés à son usage ! A.Chauffier. plus dans de petits territoires, voire dans des enclos, sur du gibier malheureusement pas très naturel, et avec une forte concentration de chasseurs à
l'hectare. Dans ces conditions là, la belle machine
parfaitement huilée n'entraîne que vociférations du
propriétaire et plaintes des voisins qui n'apprécient
guère que le «super-toutou» aille jouer sur les plates-bandes du leur, mêmes si les superbes arrêts
qu'il fait leur permettent de tirer des pièces de gibier.
Mais, me direz vous, il reste le bécassier, du moins
encore pour le moment, et ce chasseur apprécie le
travail du chien de grande quête.
Aussi, malheureusement, on confond vitesse
et précipitation, car depuis quelques années on en
est arrivé à remplacer la clochette par le BIP électronique: à quand le GPS pour retrouver les super-
Les améliorations apportées à chaque race
n'ont pas été, pour le chien d'arrêt, une recherche de
meilleure efficacité à la chasse, mais ont uniquement
apporté une plus grande capacité à participer aux
épreuves de Field, et même pendant une époque,
aux seuls Fields de printemps en grande quête. On a
voulu à tout prix que, quelle que soit la race, elle
puisse rivaliser en grande quête en plaine.
Pour cela, une seule solution, se rapprocher
le plus possible des races anglaises et surtout du
Setter anglais et du Pointer, grands spécialistes en la
matière. Toutes les races capables de le supporter à
peu près dans le standard ont reçu du sang anglais,
de Setter ou de Pointer, les autres ont été tout simplement condamnées à disparaître car elles ne présentaient, dans cette optique, aucun intérêt, si ce
n'est pour quelques chasseurs pratiques qui faisaient
figure d'illuminés.
On a persuadé le chasseur que le chien qui
allait à plusieurs centaines de mètres de chaque côté, qui bloquait une compagnie de perdrix comme un
robot au milieu d'un blé faisant quelques centimètres
de haut, était le seul digne d'attention. On a oublié
tout simplement quelques détails qui ont pourtant leur
importance : la plupart des chasseurs ne chassent
pas la perdrix en plaine, mais évoluent de plus en
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bolides statufiés à quelques fourrés de là ? Les vulgarisateurs de ces méthodes de chasse se sont-ils
posé un jour la question de savoir si tous les chasseurs au chien d'arrêt étaient des porteurs de fusils
pour servir leur chien? Ou si au contraire le plaisir
de la majeure partie d'entre eux était de voir quêter
le chien, prendre une émanation, la travailler avec
toute son intelligence et son instinct de chasse, pour
finir par se bloquer à l'arrêt? Ne pensez-vous pas,
adeptes de la Formule 1, que venir trouver systématiquement un chien à l'arrêt grâce à une machine
infernale qui envoie des BIP soutenus, spolie de
beaucoup de battements de cœur, de plaisirs des
yeux, de joie de voir travailler son chien, bon nombre de camarades chasseurs?
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La légende du KORTHALS et de ses maîtres, SAN‐SEBASTIAN, ORTIE et PIPO... Capitale du Pays Basque Espagnol, Saint Sébastien, attire chaque année quelques cynophiles français souhaitant obtenir, un des fameux C.A.C.I.B., à l'étranger, permettant d'avoir le titre recherché de Champion International de beauté. Aujourd'hui, les chasseurs cynophiles semblent
avoir un peu modéré leur point de vue. Les Fields de
printemps et la grande quête ne sont plus les seuls à
avoir le vent en poupe. Les Fields sur gibier tiré sont de
plus en plus recherchés, épreuves qui ont d'ailleurs
tendance à donner beaucoup plus de chiens de chasse
pratiques. Cela est-il suffisant pour recréer une symbiose absolue entre cynophilie et chasse pratique?
Cette année là, c'était au début des années 80, plusieurs membres du Club français du Griffon KOR‐
THALS, s’étaient donné rendez vous pour aller quérir ce fameux I.B... Il faut bien l'avouer, c'était aussi un bon prétexte, pour faire une sortie, se retrouver entre copains et déguster un bon casse‐croute à midi. Tout le monde souffre de ces modes, y compris les éleveurs qui finissent par insuffler du sang anglais dans des races continentales pour essayer avec
plus ou moins de succès d'apporter la sacro-sainte vitesse. Il existe tellement de races différentes que le
chasseur moderne peut trouver sans problème le compagnon qui le comblera dans ses sorties dominicales,
comme l'avait trouvé en d'autres temps son grandpère.
Au lieu de retenir en permanence un Setter pour essayer d'approcher une compagnie de rouges farouches
et « inarrêtables » au milieu de la rocaille, pourquoi ne
pas utiliser un Braque français de type ariégeois, par
exemple? Et plutôt que d'essayer de pousser un petit
continental dans un train qu'il n'a pas naturellement,
pour éviter de s'ennuyer au milieu d'une immense plaine labourée, il semble plus judicieux d'utiliser un superbe Pointer buveur d'air.
Il en faut pour tous les goûts, et comme toujours, les modes engendrent des effets pervers. Il semblerait aujourd'hui que le message soit en train de passer, car de nombreuses races de continentaux tombées en désuétude renaissent de leurs cendres.
© Jean Patrick Barnabé,
Connaître le
dressage des
chiens de
chasse,
Editions Sud Ouest,
2000.
(Texte utilisé avec l’aimable
autorisation de l’éditeur,
tous droits réservés)
Ils étaient tous du Sud‐ouest, un Basque, deux Landais, un Béarnais, trois Toulousains et enfin la vedette de l'époque, un Lot et Garonnais des envi‐
rons de NERAC, qui s'appelait VILLEVIEILLE. Ils em‐
menaient quand même une bonne douzaine de chiens entre les mâles et les femelles. Autant vous dire que rien ne manquait pour les agapes. Pour l'apéro, le pastis et un Punch maison préparé par un Toulousain, des chips, des olives farcies et des an‐
chois achetés sur place. Pour le gros du casse‐dalle, du saucisson, du jambon de Bayonne, du foie gras, du gigot froid, de l'omelette aux cèpes, des froma‐
ges, des tartes «maison» aux pommes et à la poire. Du bon pain de campagne acheté tôt le matin, à Hendaye, avant de passer la frontière et bien enten‐
du quelques fioles de blanc et de rouge. Du TUC Lan‐
dais, du Jurançon blanc et doux, du Rosé de Béarn et de l'Irouléguy le vin de Pays, en terre Basque... Bien entendu le thermos avec du café et, pour après le pousse‐café, un vieil armagnac ou l'Izarra verte ache‐
té sur place. Bref, tout ce qu'il fallait pour bien se restaurer. www.griffon-korthals-authentique.com
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Comme chaque fois, le jugement de notre race était programmé pour l'après‐midi. Après un petit déjeuner, bien arrosé, sur le coup de dix heu‐
res, il fallait tuer le temps... L'apéro fut program‐
mé pour midi, quelques tournées, puis il fut décidé de passer aux choses sérieuses : le déjeuner. Sau‐
cisson, puis les Toulousains proposent pour ac‐
compagner le jambon de goûter à leur pain «chinché» du pain frotté avec de l'ail et de l'huile d'olive, c'est pour tuer les moustiques... disait VIL‐
LEVIEILLE. Cette recette est bien connue des Cata‐
lans, qui l'appellent «Pan, Tomac y parnil» (pain, tomate et jambon) et des Basques qui utilisent la même recette, le pain étant généralement grillé, au préalable. Souvent bien appréciée par les «festayres», surtout qu'une gorgée de rouge ou de rosé, par dessus chatouille agréablement les papil‐
les, cette entrée est délicieuse, à mon sens, et pré‐
pare bien la suite du menu. On attaque alors le foie gras en larges tartines, le tout arrosé de Jurançon doux, le SAUTERNES des pauvres... Le gigot froid avec de la moutarde ou une mayonnaise maison, un régal, avec l'omelette aux champignons. Enfin, un petit peu de Camem‐
bert ou des Roquefort et pour finir les tartes aux fruits maison. Le café, l'armagnac, on ne pouvait pas rêver mieux !!! Un repas champêtre inoublia‐
ble, comblés et repus, il ne restait plus à nos grif‐
fonniers qu'à attendre les jugements... L'un de nos Landais, M. COUSTOUS, originai‐
re d'un petit village, près de MIMIZAN, épicier de son métier et venu présenter sa femelle ORTIE, s'était un peu laisser aller sur les liquides. Il arbo‐
rait des joues et un nez, rouges étincelants et se déclarait fort satisfait de ce pique‐nique espa‐
gnol… L'horloge avait tourné et sur le coup de 14 h 30, on appelle les mâles sur le ring, VILLEVIELLE qui présentait en classe travail, avait un très beau chien PIPO et était normalement assuré de son coup. Ce qui fut fait... le juge Monsieur Février était un vieux juge français, il jugeait toutes les races qu'il connaissait d'ailleurs parfaitement... Toutefois, ayant un certain âge, il avait du mal pour marcher. Ainsi, Il jugeait donc assis, sans se lever de sa chaise, il faisait contrô‐
ler les dents et les bijoux de famille par un assesseur et tout se passait bien. VILLEVIELLE sort donc du ring avec son C.A.C.I.B. et on appelle la classe ouverte femelle, il n'y avait pas de classe travail ce jour là, en femelles... On cherche le père COUSTOUS notre Landais, sans succès, il avait disparu avec sa chienne... après plusieurs appels au micro, le juge finit par s'énerver.... et pour sauver la situation, VILLEVIEILLE, faisant preuve d'un courage hors du commun, ne fait ni une ni deux : il raccroche son mâle avec lequel il venait de faire le C.A.C.I.B. et le présente à nouveau en femelle à la place d' ORTIE, après avoir récupéré, à la hâte son carton sur sa cage. Et bien que croyez‐vous qu'il se soit passé ... ? Tout simplement VILLEVIELLE obtint son second C.A.C.I.B., de la journée en l'espace de dix minutes avec le même chien présenté en mâle et en femelle. On retrouva plus tard le père COUSTOUS, qui s'était endormi avec sa chienne dans les bras, et dans ceux de MORPHEE, sous une estrade, à quelques pas du ring. PIPO est le seul griffon dans l'histoire de la race à avoir remporté le même jour deux I.B., l'un en mâle l'autre en femelle et le tout en dix ou douze minutes. Inutile de préciser que cet exploit fut largement arrosé et que les protagonistes s'en souviennent en‐
core… Une histoire recueillie par Alain Chauffier auprès d’un illustre vétéran griffonnier... 10
www.griffon-korthals-authentique.com
Comme notre passion est avant tout
la
chasse et le chien,
je
vous livre un extrait d’un beau texte de
griffonnier authentique et passionné, à
découvrir intégralement sur le site de
3AGK. Alain Chauffier.
Ce fut la première et sans doute la dernière rencontre de mes deux filles avec l'UROGALLE ! Perle et
sa fille Arc'osse finissent leur saison, nous sommes fin
Octobre 2007 et le chasseur en a plein les bottes.
Nous sommes toujours dans l'Ain sur le versant ouest
de la « haute chaîne », les crêtes irisées par le soleil
levant se dressent au dessus de nous. Nous montons… montons avec Raymond, un ami de longue date,
vrai indigène du coin, vrai montagnard et qui plus est,
Guide et Moniteur.
…
A huit heures, un vent du nord bien , de chez nous,
s'élève et nous rappelle que nous sommes bien dans
les « combes » et vallées nord/sud de notre Jura à nul
autre pareil ! Raymond demande moins de bruit et la
plus grande prudence possible : en bordure de mélèzes
des framboisiers ont eu de récentes visites. Perle et
Arc'osse tirent sur les laisse et se doutent déjà nez
au vent, de ce nous sommes venus faire en ces
lieux !
…
Une belle saignée s'ouvre entre les sapins et les
faillards, les myrtilles sont abondantes et quelques framboisiers couchés dans la pente... Prudence... A travers
les blocs calcaires plantés et enchevêtrés sortent encore quelques touffes d'épilobes dont le rose passé
s'effiloche. Nous allons lâcher à nos risques et périls :
Perle tire sur la laisse et nous le dit ! Arc'osse est sur
la « réserve », elle sent quelque chose de nouveau et
de sûrement plus gros que d'habitude. Je décroche les
deux : Perle s'embarque dans deux magnifiques lacets
en pleine pente, en s'appuyant bien au vent montant
de la vallée, suivie comme son ombre par sa fille , qui
calque sa recherche sur celle de sa mère...
A gauche toutes les deux… des effluves remontent la
pente avec la brise, Perle ralentit, elle vient de prendre
connaissance... et s'arrête légèrement fléchie. Arc'osse
patronne 10 mètres en arrière… Ils sont là ! Description
vraiment difficile… c’est magnifique ! Il n'y a plus de qualificatifs possibles quand la poule part et plonge dans le
vide avec un bruit de Kalachnikov ! Vingt secondes
plus tard deux jeunes suivent le même chemin et encore deux autres ! L'émotion est à son comble, tout le
monde est sage à cet envol du « Diable » ! Mais nous
tremblons ?... nous tressaillons... Qu'est donc devenu
notre sang-froid de vieux chasseurs ? C'en est trop, ça
continue, mes deux montagnardes repartent dans la
pente dans un prudent mais très sérieux coulé... Arc'osse à la hauteur de sa mère : elle semble maintenant
savoir à qui elle a affaire... Au bout de 15 mètres
environ deux statues de chair se bloquent devant une
importante touffe d'astilbes et d'épilobes ! ... Nous
n'avons rien vu devant nous, les myrtillers sont très
clairs et pourtant quelqu'un s'est déplacé. Raymond n'en
crois pas ses yeux… ça n'est pas possible ! c'est incroyable !
Je
m'approche à 10 mètres… et alors là... le summum !!! Le départ fracassant du Grand Tétras... Du poids
et du bruit à nous faire peur : l'appel du vide et la
disparition de cet oiseau tout à fait extraordinaire au
dessus de la vallée de la Valserine. Arc'osse aurait
bien suivi, mais heureusement, j'étais assez près ! Le
bonheur nous envahit tous les quatre. Nous venions de
passer un court mais indescriptible moment que je ne
pensais pas pouvoir transcrire sur le papier. J'en frissonne encore en l'écrivant. Heureux ! Nous avions réussi
notre sortie, ce pourquoi nous étions spécialement venus,
les griffonnes auraient continué volontiers mais je savais
que des moments d'un tel bonheur ne se répètent pas
facilement... Et puis il était temps de redescendre…
Le vent du Nord forcit et la protection de la « Roche
Franche » aux Arpines va nous permettre de casser
une petite croute et de faire boire mes deux filles si
magnifiques et si solides au cours de notre matinée.
Raymond n'en revient pas et constate qu'il est « vraiment
facile de trouver des grands coqs avec de pareils
chiens »... Il oublie de dire , sa modestie dut-elle en
souffrir, qu'il connait la Haute Chaîne et la vallée comme sa poche ! Naturellement, pour un chasseur qui ne
connaissait pas nos griffons, c'était beau et exceptionnel. Nous étions montés dans notre dure et sauvage
montagne avec un grand espoir chevillé au corps ; qu'elles trouvent et voient des grands Tétras, car existerontils encore dans quelques années ? Notre but a été atteint au-delà de toutes nos espérances : l'image de
cette journée sera sans doute une des dernières grandioses de ma vie de Griffonnier !
…
Camille BORRON,
43 ans de Griffons et de Club.
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LE LIVRE D'HISTOIRE DES
GRIFFONS AUTHENTIQUES
L
orsqu'après mûre réflexion, nous avons décidé
Pierre LAUTIER, Marie son épouse et moi même, de révéler lors de l'Assemblée Générale de
CUSSAC, le scandale du métissage, nous avions
bien mesuré les conséquences incontournables que
cela allait engendrer... Aujourd'hui, après le départ
de notre regretté Pierre, j'ai fait le point et je suis
convaincu que nous avons pris alors, la décision qu'il
fallait.
C
ertes en ce moment, les griffonniers sont divisés, il y a les pour et les contres, mais je ne
doute pas que la sagesse l'emporte et que les défenseurs du Griffon authentique imposent leur point de
vue.
nous les avons depuis une dizaine d'années et nous
ignorions, sauf quelques éleveurs sans doute, d'où
venait ce phénomène...
me souviens très bien qu'il fut décidé cepenJ edant,
en réunion de comité, ce devait être en
1967 ou 68 que tricolores seraient ramenés au qualificatif « Très Bon » en exposition...
E
t puis le temps a passé, on a oublié cette timide
résolution, puis petit à petit on a vu des griffons
tricolores gagner en exposition avec des C.A.C voire des CACIB... Pour ma part, je n'aimais pas trop
juger en exposition, je préférais (et de loin) juger en
travail. Mon attention avait été attirée au début des
années 2000 par des sujets de notre race qui couraient avec des vitesses comparables aux races
britanniques. Je ne parle pas des étendues de quête qui ne sont pas des qualités naturelles, mais des
comportement « appris ».
mois plus tard, je
Q uelques
fus invité à juger en ex-
A
ce sujet, je voudrais
revenir sur le label
« GRIFFON AUTHENTIQUE » que nous avons
adopté. Au bout d'un certain temps, (il leur a fallu
tout de même quelques
mois), les soutiens du métissage ont dénoncé notre
appellation, faisant valoir
que les stigmates des
chiots tricolores n'étaient
pas les seuls à indiquer les
mésalliances et qu'il y en
avait beaucoup d'autres.
Sur ce point, je suis entièrement d'accord et dans
notre standard, il existe
une liste de points de non-confirmation qui permettent d'éliminer de l'élevage les sujets douteux, je
n'en citerai que trois ou quatre autres : sujets
« cobs », yeux ovales, poils trop longs (ou ras), nez
droit etc. qui sont indéniablement des signes de croisements.
M
alheureusement, le gêne quatr'oeillet (issu des
races de setters) qui est le facteur qui génère
les sujets tricolores n'est pas inscrit dans les points
de non confirmation et c'est bien dommage, nous
n'en serions pas là aujourd'hui...! Je me souviens,
lors de mon adhésion au Club au début des années
soixante, puis comme membre du comité coopté à la
place du Président FABRE qui venait de décéder, on
avait évoqué le sujet.
I
l est exact et nous ne l'avons jamais caché, qu'il y
a toujours eu des griffons tricolores, (donc fatalement issus du métissage), mais c'était très restreint
à l'époque et ce n'était pas choquant au point qu'on
imagine ne pas les confirmer. D'ailleurs sur le plan
génétique nous n'avions pas les éléments comme
12
position cette fois à la Régionale d'Elevage de Pin FOURCAT, en Camargue, organisée par Daniel ETENI, un des
meilleurs délégués régionaux
que le Club n'ait jamais eu.
Jimmy LECLERC était venu
faire un assessorat et était
avec moi sur le ring. Nous
avons alors découvert avec
stupéfaction le nombre anormal de sujets adultes tricolores qu'on nous présentait.
A
près une petite enquête
réalisée sur place, puis
avec le concours de Pierre et
Marie LAUTIER, qui travaillaient eux sur des documents, des photos et des correspondances qu'ils
recevaient, il nous fut aisé de déterminer les origines de ces déviances. En les dénonçant, nous
avons incontestablement ralenti le mouvement,
mais il ne fait nul doute, que certains amateurs ignorant «Le livre d'histoire »de notre Griffon» continuent à se faire lamentablement abuser.
C
'est pour cela qu'avec Marie LAUTIER, nous
préconisons de rajouter, au plus vite, les sujets
tricolores dans les points de non confirmation, et
que nous pensons que le moment venu, il faudra
rajouter un chapitre à l'ouvrage de référence que j'ai
écrit, pour relater aux griffonniers les évènements
du début du XXIème siècle.
Jacques Carpentier,
Ancien Président du CFGAPDK,
auteur de l’ouvrage de référence « Le Griffon
d’arrêt de Korthals », 2000, 2007.
www.griffon-korthals-authentique.com
Rejoignez nous ! 3AGK n’est pas un club de race et n’a pas voca‐
tion à le devenir. Comment pourrait‐il l’être, compte tenu de son niveau symbolique de cotisation d’adhé‐
sion (6 euros) ? C’est un courant d’idée, comme il en exis‐
VLAD des Coteaux de Bidos, un des étalons de premier ordre qui présente toutes les garanties d’authenticité pour améliorer la race. Il appartient à François LOUPS, chasseur internatio‐
nal passionné par l’authenticité de la race qui a fait le choix de le faire conduire en compétition par Dominique GUILLON dresseur professionnel à la Turballe (44). Dès sa première année en 2007 il se classe en concours ouvert dans les quatre disciplines : prin‐
temps, montagne, automne et bécasse, en solo et en couple. Il va exploser en 2008 : aux épreuves de prin‐
temps 9 Exc., 2 Cac , 2 Rcac, 2 Rcacit, aux épreuves de montagne : 1 Cac Cacit et 1 1erTB, aux épreuves d’automne : 7 Exc., 5 Cac, 1 Cacit, aux épreuves de bécasse : 1 Exc., 1 Cac couples, prix Urbain Fabre 2008, Vice‐champion d’Europe 2008, prix Dutilleux 2008. Il confirmera en 2009 en couples et sera Cham‐
pion d’Europe 2009. Brillante carrière en concours de travail et à l’excellent plusieurs fois en Nationale d’E‐
levage. Cet étalon est indemne de dysplasie, testé ADN et DNA, il est KBKB, il présente donc toutes les te dans les partis politiques. Son axe principal est la défense de l’élevage du Griffon Korthals en race pure, opposé clairement au métissage occulte, en utilisant les moyens moderne que la science met à notre dis‐
position. Nous encourageons à adhérer au Club pour obtenir un droit de vote qui permettra à chacun, au moment des élections, de choisir librement des can‐
didats représentant ses intérêts dans la défense de notre race. Il n’y a absolument rien de répréhensible à cela. Nous nous sommes mis en association en tou‐
te légalité pour assurer notre fonctionnement, bulle‐
tin d’information, site internet, etc. Nous ne portons aucun préjudice au Club de race ou à la race, au contraire. En qualité d’adhérent du Club nous payons régulièrement notre cotisation, en qualité d’administrateur nous défen‐
dons la race, nous contribuons à son développement et à sa vulgarisation, au travers son utilisation à la chasse. Si vous pensez que notre action est juste et mérite votre soutien, adhérez ou renouve‐
lez votre cotisation à 3 AGK. Pour soutenir le Griffon Authentique vous avez aussi la possibilité de com‐
mander notre calendrier. Le Président, Jimmy Leclercq caractéristiques de la filière qualité la‐
bellisée. Bel exemple de probité de son propriétai‐
re et de son dresseur. Sa caractéristique principale c’est une pas‐
sion extrême dans la recherche du gibier dans tous types de végétation, avec une grande endurance. Il est aussi extrêmement attaché à son maître. Un sujet d’exception ! Contact: [email protected] [email protected] www.griffon-korthals-authentique.com
13
Pour choisir et utiliser
un vrai
Korthals
de chasse,
un réseau de Griffonniers passionnés s’engage à vos côtés.
Jimmy Leclercq
06 72 99 76 53 - [email protected]
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06 50 68 19 19
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 Si vous ne souhaitez plus recevoir ce bulletin, adressez un courrier au siège de l’association, à l’adresse ci‐dessus. 14