AMBITIONS 2020 BASSIN DE VIE D`ISSOUDUN Juillet 2013

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AMBITIONS 2020 BASSIN DE VIE D`ISSOUDUN Juillet 2013
Annexe 1
AMBITIONS 2020
BASSIN DE VIE D’ISSOUDUN
Juillet 2013
PRÉAMBULE
Le SRADDT « Ambitions 2020 » pour la région Centre adopté en décembre 2011 a
mis en exergue les défis majeurs à relever au regard des évolutions sociétales à l’œuvre
et des priorités stratégiques que se donne la Région pour son territoire :
-
une société de la connaissance porteuse d’emplois ;
des territoires attractifs organisés en réseau ;
une mobilité et une accessibilité favorisées.
Fruit d’un travail participatif tout au long de son élaboration, il reflète la vision
partagée par l’ensemble des acteurs du territoire de l’avenir de la région Centre.
Lors de sa séance plénière des 24 et 25 octobre 2012 (DAP n° 12.05.07),
l’Assemblée régionale a adopté le rapport concernant, d’une part la mise en œuvre
d’Ambition 2020 à l’échelle de chaque bassin de vie, et d’autre part l’approbation d’un
nouveau cadre contractuel territorial : les contrats régionaux de solidarité territoriale.
A) Les Bassins de vie
8 agglomérations et 16 pôles de centralité ont été identifiés pour constituer les points
d’ancrage du développement économique et social des territoires, par les fonctions
principales liées à l’emploi et aux services qu’elles assurent.
Ces 24 pôles animent 23 Bassins de vie, espaces de dialogue correspondent aux «
espaces vécus » des habitants, et sont adaptés à la définition des grands enjeux
impactant le développement économique, social et environnemental d’un territoire
(emploi, habitat, déplacements, services…), ainsi qu’à la définition d’objectifs
stratégiques.
C’est à cette échelle que la Région anime et organise le débat avec l’ensemble des
acteurs pour partager les enjeux et l’avenir du territoire.
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B) Ambitions 2020
« Ambitions 2020 pour le bassin de vie » présente les grands enjeux de
développement et d’aménagement et les priorités d’actions à poursuivre ou à mettre en
œuvre. Il exprime l’ambition commune de tous, notamment l’Etat et les collectivités
territoriales, et sa mise en œuvre est de la responsabilité de l’ensemble des partenaires
au regard de leur compétence.
S’agissant de la Région, il sera décliné dans l’ensemble des politiques régionales,
que ce soit dans le cadre de ces politiques propres (économie, formation, TER) ou dans le
cadre de ses politiques partenariales avec l’Etat, le Conseil Général, l’agglomération, les
communautés de communes, les Pays, les associations…
Ambition 2020 a été défini sur la base du diagnostic territorial partagé. Ce
document est le fruit d’une démarche participative organisée et animée par la Région
avec :
-
les acteurs locaux au sein d’un Comité de Pilotage Territorial composé de 56
membres représentant les acteurs du territoire (Communautés de communes,
Syndicats de Pays, Etat, Département, acteurs économiques et associatifs, CESER
et Conseils de développement, Chambres consulaires…)
-
la population au travers d’un forum.
Après l’adoption d’« Ambitions 2020 du bassin de vie d’Issoudun », le Comité de
pilotage territorial poursuivra le dialogue local en se réunissant à minima une fois par an.
Il peut également se réunir en formation thématique autour d’un enjeu spécifique autant
que de besoin.
C) Contrat Régional de Solidarité Territoriale
Le préalable à la contractualisation régionale avec un territoire est la définition de
priorités d’actions à l’échelle du ou des Bassins de Vie concerné(s), permettant de tracer
un avenir commun pour ce territoire à l’horizon 2020, faisant consensus entre les
différents acteurs locaux.
En particulier, les financements régionaux au titre du ou les Contrats Régionaux
de Solidarité Territoriale signés sur le périmètre du Bassin de Vie seront en cohérence
avec les orientations dégagées dans le cadre d’Ambitions 2020, dans le respect des
compétences régionales et du cadre d’intervention des Contrats de Solidarité.
« Ambitions 2020 pour le bassin de vie d’Issoudun » est le fruit de trois réunions
du Comité de Pilotage Territorial de mars à mai 2013, et d’un forum qui s’est tenu le 17
mai et a accueilli plus de 80 personnes.
« Ambitions 2020 pour le bassin de vie d’Issoudun » définit 25 enjeux et les
priorités d’actions afférentes qui traduisent la volonté partagée des acteurs locaux, et
leur mise en œuvre est placée sous la responsabilité de tous, chacun au regard de ses
compétences.
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ENJEUX ET PRIORITES D’ACTIONS
I. UNE SOCIÉTÉ DE LA CONNAISSANCE PORTEUSE D’EMPLOIS
A. L’accompagnement de la mutation économique
Enjeu 1 : Le développement du tissu industriel existant autour du textile,
du cuir et de l’aéronautique, et sa diversification
 Priorité d’action sur le territoire
1.1. Faciliter l’implantation et le développement des entreprises
Le tissu industriel existant doit être conforté notamment en lui offrant des
conditions d’accueil adaptées pour son développement. Pour autant, le développement de
nouvelles filières est à encourager et l’implantation de nouvelles entreprises
favorisée.
Pour faire face à la carence de petites surfaces pour la création de nouvelles
activités industrielles et de plus grandes surfaces pour le développement des
activités déjà implantées, la Région soutiendra la création de pépinières mais
surtout de bâtiments relais. La réponse à ces besoins pourrait s’inscrire dans un
objectif de requalification des friches industrielles ou urbaines. Ainsi, certaines
d’entre-elles, comme la Gendarmerie à Issoudun, pourraient aussi être réutilisées en
pépinière ou pour l’accueil d’activités tertiaires et de services. L’implantation sur les
zones de Charost et de Reuilly plus proche de l’A71 est à étudier.
L’offre foncière pour l’installation d’entreprises est à prioriser sur Issoudun qui
offre davantage de services aux entreprises et à leurs salariés.
La requalification globale de zones d’activités et le développement d’une offre dans
des locaux ou terrains vacants dans les zones existantes (sur la base d’un recensement à
conduire) est également à privilégier.
Enjeu 2 : Le renforcement de la dynamique entrepreneuriale
 Priorités d’actions sur le territoire
2.1. Favoriser la création d’une couveuse d’entreprises
Une couveuse permettra en particulier aux porteurs d’initiatives de tester leur projet en
grandeur réelle et de sécuriser leur développement. La Région soutiendra les projets
dans ce domaine.
2.2. Soutenir l’accompagnement des entreprises et l’accueil des salariés
Les porteurs de projets d’implantation ne connaissent pas toujours l’offre de services du
territoire. De plus, les entreprises locales ont parfois besoin de compétences situées à
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l’extérieur du territoire. Ces nouveaux arrivants ont besoin d’informations
complémentaires sur leur éventuel futur lieu de vie. Aussi, la Région encourage la
mise en place d’une animation dédiée à cet accueil de professionnels, avec par
exemple des livrets d’accueil dont la conception pourrait être soutenue par la Région.
L’expérience de la Communauté d’Agglomération Castelroussine pourra servir de base de
réflexion.
2.3. Renforcer l’appui de l’ARITT et du Réseau Centre Innovation auprès des
entreprises
L’innovation dans toutes ses dimensions est l’un des facteurs clés de la compétitivité
d’une entreprise. Intégrer cette « culture de l’Innovation » devient une priorité pour le
tissu industriel local, caractérisé par l’importance du secteur de la sous-traitance
industrielle.
Les interventions régionales pour l’accompagnement de l’innovation sont variées : aides
financières directes par le biais des dispositifs Contrats d’Appui aux Projets
CAP’Développement volet Innovation Centre et CAP R&D Centre, Appel à Projets PME
Innovation, création d’un volet « ARDAN Innovation » au sein du dispositif
traditionnel ARDAN CENTRE et participation au fonds d’amorçage régional
EMERGENCE INNOVATION1.
A cette fin, la Région, en lien avec l’ARITT (Agence Régionale pour l’Innovation et le
Transfert de Technologie), met en œuvre l’opération Berrinnov afin de :
- soutenir financièrement les études
d’innovation portés par les entreprises
de
faisabilité
des
projets
- intensifier les interventions des membres du Réseau Centre Innovation
(regroupant toutes les structures publiques et parapubliques d’appui à
l’innovation tels que les CCI, l’ARITT, la Région, OSEO, etc.) auprès des
entreprises ;
- soutenir la « montée en gamme » de l’offre des sous-traitants;
- mettre en relation les entreprises du territoire avec les pôles de
compétitivité et les clusters locaux (notamment le Pôle Industriel Cœur de
France et Aérocentre) ;
- renforcer le « capital humain » dédié à l’innovation dans les entreprises.
2.4. Encourager le développement d’actions collectives
des groupements
d’entreprises déjà présents : Pôle Industriel Cœur de France (métallurgie),
Aérocentre
La Région portera une attention particulière à l’analyse des projets impliquant
des partenaires locaux, portés par ces groupements d’entreprises, en vue d’éventuels
financements, qu’il s’agisse des contrats d’appui aux projets (CAP) ou bien de l’Appel à
Projets Innovation régional visant exclusivement les PME .
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Enjeu 3 : le développement des activités et des emplois associés à
l’économie résidentielle
 Priorités d’actions sur le territoire
3.1. Accompagner la structuration des acteurs dans tous les secteurs de
l’Economie Sociale et Solidaire (ESS)
L’ESS est souvent peu identifiée alors qu’elle regroupe des secteurs d’activités variés et
créateurs d’emplois difficilement délocalisables de par la forme juridique des entreprises
créées (associations, coopératives, mutuelles …) et offre un panel de biens et de services
aux personnes renforçant le lien social (lien intergénérationnel, interculturel …) :
La Région pourra participer à la création d’un Pôle Ressources et de Coopération
ESS, qui pourrait se réunir sous forme de groupes de travail, l’objectif est, sur la base
d’un diagnostic de territoire partagée :
-de créer un espace de dialogue territorial entre les acteurs représentatifs de l’ESS
et les collectivités, propice aux coopérations et au développement d’innovations
sociales,
-d’engager des réflexions collectives en vue de faire émerger des réponses
nouvelles aux enjeux du territoire,
-de définir une stratégie commune et continue de coopération et de mutualisation,
au service de projets économiques de développement local,
-d’accompagner l’émergence de projets collectifs en favorisant les liens entre les
différents acteurs économiques, territoriaux et les réseaux d’accompagnement,
-de renforcer les pratiques des entreprises de l’ESS.
Cette animation territoriale permettrait de mettre en œuvre des partenariats dans
différents secteurs identifiés par la CRESS avec les acteurs du bassin de vie :
- la santé et la cohésion sociale et territoriale en déclinaison du projet territorial
de santé. Une réflexion serait à engager sur le développement de services de soins et
d’accompagnement mutualiste face à l’augmentation des personnes en situation
précaire ne pouvant plus se permettre d’avoir une mutuelle santé, l’isolement des
personnes notamment âgées ;
- l’agriculture avec des actions visant à développer la coopération de production
(CUMA),
l’emploi salarié dans les exploitations agricoles (Groupements
d’employeurs), la production d’énergie renouvelable valorisant la biomasse, les
circuits courts d’approvisionnement ;
- l’insertion par l’activité économique par un soutien à l’emploi (via CAP’Asso)
et le recours aux clauses d’insertion dansles marchés publics ;
- la transmission-reprise d’entreprises par un soutien aux Sociétés
Coopératives Participatives (SCOP) et aux Sociétés Coopératives d’Intérêt
Collectif (SCIC) ;
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B. Un renforcement de la formation initiale et professionnelle
Enjeu 4 : Le maintien des formations initiales et continues
 Priorités d’actions sur le territoire
4.1.
Travailler l’offre de formation dans le domaine de la maroquinerie en
utilisant la complémentarité des modes de formation en lien avec les
professionnels
Le développement de l’offre de formation initiale et/ou continue sur le bassin de vie
d’Issoudun dans le secteur de la maroquinerie est contraint par une faiblesse des
flux d’effectifs.
Aussi, la complémentarité des modes de formation (initiales et continue, statut
scolaire et apprenti) est à favoriser car elle est un moyen de proposer une offre la plus
complète possible, de pérenniser des filières existantes et de diversifier l’offre de
formation en réponse aux besoins des entreprises.
Ainsi, la Région travaillera l’articulation des modes et des actions de formation
avec le Lycée Professionnel Jean d’Alembert en lien avec les professionnels afin
de mieux répondre à leurs besoins (projet de section d’apprentissage, formations de
professionnalisation pour les demandeurs d’emploi).
4.2.
Identifier les besoins en emplois (nombre, type) dans le secteur sanitaire
et social (professionnels de santé, associations, EPADH, hôpitaux…) et
les besoins en formation afférents dans le cadre du projet territorial de
santé
La Région organisera une concertation régulière avec les représentants des
professionnels du secteur sanitaire et social (IFAS, CH Issoudun, Structures aide à
domicile) afin d’adapter l’offre de formation quantitativement et qualitativement aux
besoins en emplois identifiés. Les actions de formation qui seront identifiées
pourraient être mises en place en s’appuyant en priorité sur l’Institut de Formation
d’Aide-Soignant rattaché au Centre Hospitalier d’Issoudun.
Cette action s’inscrit dans les priorités du CPRDFP, au titre de la gestion prévisionnelle
des emplois et des compétences territoriales.
4.3.
Etudier l’opportunité de création de certaines formations
Le développement du parc éolien et plus généralement des énergies renouvelables
va se traduire par l’émergence de besoins en professionnels et plus particulièrement de
techniciens de la maintenance.
La Région pourrait favoriser par la formation l’adaptation des compétences des
actifs habitant sur le bassin. Aussi, elle réalisera une étude d’opportunité avec les
acteurs économiques (branches professionnelles, entreprises) de l’emploi, et de la
formation (organismes de formation) afin de définir les besoins de compétences, et
les conditions de faisabilité de formations. Elle mobilisera notamment le GRETA 36 qui
dispose d’un plateau technique « énergies renouvelables » au sein du lycée B.Pascal de
Châteauroux.
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Dans le cadre du Plan Urgence Santé du Conseil régional, une étude sera conduite à
horizon 2015 pour mettre en place des parcours partiels de formation d’aides
soignant à destination de salariés faisant fonction sur le bassin de vie d’Issoudun, ou de
demandeurs d’emploi déjà titulaires d’un diplôme du secteur. La formation se déroulerait
au sein de l’IFAS d’Issoudun. Cette action dépendra des besoins exprimés localement par
les employeurs et les publics demandeurs d’emploi.
4.4.
Favoriser la formation des professionnels du bâtiment dans les domaines
de l’isolation et des énergies renouvelables.
La Région mobilisera la mesure « Pacte de Continuité Professionnelle » pour
soutenir en partenariat avec la branche professionnelle du BTP la formation des
salariés les plus fragiles. Cette intervention s’inscrit dans une des priorités du CPRDFP
en favorisant la sécurisation des parcours professionnels et la logique de formation tout
au long de la vie.
Pour le volet « isolation-étanchéité des bâtiments » et « énergies renouvelables
électriques », les plates-formes de formation portées par le GRETA 36 et
financée par la Région fin 2011 au sein du lycée B.Pascal de Châteauroux et du
lycée de la Châtre pourront être mobilisées.
Des chantiers formation et chantiers écoles pourraient être développés en partenariat
avec les bailleurs sociaux et les collectivités engageant des programmes de rénovations
de leur parc de logements et de bâtiments publics.
4.5.
Favoriser la poursuite d’études vers l’enseignement supérieur, accroître
les relations entre l’enseignement supérieur et le tissu économique.
De nombreux acteurs mènent des actions pour améliorer la vie étudiante et accompagner
le PRES Centre Val de Loire et les autres établissements d’enseignement supérieurs dans
leur développement. Afin de créer des synergies et de réunir les conditions favorables au
développement de l’enseignement supérieur et d’en faire un des vecteur du
développement social et du développement économique, la Région, l’Etat et CVLU ont
engagé l’élaboration d’un schéma régional de l’enseignement supérieur et de la
vie étudiante.
Les collectivités, les acteurs sociaux et économiques sont associées à ces travaux
s’attacheront à proposer et mettre en œuvre des actions qui répondront aux priorités
repérées suivantes :




Optimiser l’offre et les modes de formation
Concourir à l’amélioration de la qualité de la vie étudiante (logement, mobilité,
santé)
Favoriser l’attractivité et le développement des formations
Promouvoir l’enseignement supérieur comme vecteur d’insertion professionnelle et
de développement économique
Ces priorités pourront se décliner en actions spécifiques pour le bassin
d’Issoudun.
Ainsi, le positionnement d’Issoudun dans le réseau universitaire régional et le
réseau des formations culturelles d’excellence sera étudiée dans le cadre de ce
schéma régional.
7
4.6
Consolider les formations dans le secteur culturel
La Région contribue au financement des formations visant les métiers de l’audiovisuel et
de la production de spectacles. La poursuite de l’engagement régional sur ces formations
notamment dans le cadre du PIAF « Pôle Image Art et Formation » sera appréciée au
regard des besoins des secteurs professionnels en particulier dans les domaines de la
vidéo, de l’infographie et de la musique.
Enjeu 5 : L’accompagnement des demandeurs d’emplois et des jeunes en
décrochage scolaire
5.1.
Améliorer l’accompagnement des personnes pour la valorisation de leurs
savoir-faire en lien avec pôle emploi (VAE, formation continue…)
La Validation des Acquis de l’Expérience (VAE), l’acquisition ou le développement de
compétences par la formation sont des leviers d’insertion professionnelle pour les
demandeurs d’emploi. La Région soutiendra l’information et le conseil ainsi que
l’accompagnement des personnes souhaitant s’engager dans une VAE.
Elle mobilisera ses différents outils d’intervention en faveur de la qualification
des actifs (programme régional de formation, chèque formation, Fonds Réactif Emploi
Formation, visas libres savoirs, Pacte de Continuité Professionnelle, chèque
accompagnement VAE) pour soutenir les formations nécessaires à la VAE des personnes,
en articulation avec Pôle Emploi d’Issoudun.
5.2.
Offrir des formations d’un 1er niveau de qualification accessibles aux
demandeurs d’emploi et correspondant aux emplois en tension sur le
marché du travail
L’accès à un 1er niveau de qualification est crucial pour les publics non diplômés afin de
favoriser leur accès au marché du travail. Avec le remplacement des BEP par les Bac Pro
en formation initiale, le maintien d’une offre de formation continue de niveau V s’avère
donc essentielle sur le bassin, qui se caractérise par une faiblesse du niveau de formation
de sa population non scolarisée.
La Région identifiera avec les acteurs économiques (notamment de l’industrie avec
les représentants des entreprises dont AéroCentre) et de l’emploi, les qualifications
de base correspondant aux métiers offrant des possibilités d’insertion
professionnelle ou constituant un 1er palier d’un parcours de formation. Elle
pourra mobiliser le fond réactif emploi formation pour organiser les formations
correspondant aux besoins repérés dans les entreprises.
5.3.

Lutter contre le décrochage scolaire
« Assure ta Rentrée » : chaque rentrée, la Région et l’Etat coordonnent un
dispositif destiné aux jeunes sans solution de formation et permettant un retour en
lycée ou en CFA du bassin de vie. Sur le bassin d’Issoudun, la coordination de la
plate-forme est assurée par le CIO de Châteauroux qui fédère autour de lui, le CIO
d’Issoudun, les établissements d’origines des jeunes, la mission locale, le PIJ, les
centres de formation, etc.
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 « Assure ton Avenir » : un projet mis en œuvre par l’Etat et la Région pour lutter
contre le décrochage scolaire qui comprend plusieurs volets :
o
Appui au fonctionnement de la plateforme de décrochage qui a pour
mission de repérer, contacter les jeunes et leur proposer une solution de retour
en formation qualifiante (voie scolaire, apprentissage, formation continue) ou
d’insertion professionnelle.
o
« Assure ton Année ! » pour remettre en selle des jeunes sans solution ou
qui décrochent en cours d’année scolaire, la Région finance des parcours
d’accompagnement et de remise à niveau. Il s’agit de parcours disponibles
sur tout le territoire régional et actuellement organisés dans les capitales
départementales. Toutefois, des sessions pourrait être organisé sur le bassin de
vie d’Issoudun si des jeunes y étaient repérés sans solution.
Enjeu 6 : Un accès facilité aux formations
6.1. Développer des organisations pédagogiques facilitant
formations (modularisation des parcours, formation à distance…).
l’accès
aux
Afin de faciliter l’accès de la formation, l’offre de formation doit être développée
selon une organisation modulaire ou à distance pour concilier la mise en œuvre de
parcours adaptés aux besoins ainsi qu’aux contraintes des demandeurs d’emploi et des
salariés.
Un accompagnement sera renouvelé auprès des organismes de formation pour
construire
leur offre de formation selon une organisation pédagogique
modulaire. Le développement de parcours et de contenus innovants pour les publics
rencontrant des difficultés d’accès à la formation sera encouragé notamment dans
le cadre du Fonds Régional pour l’Innovation Pédagogique (FRIP).
Enfin, l’offre des Visas Libres Savoirs en Formation Ouverte et à Distance (FOAD)
pourra être élargie selon les demandes des apprenants. Elle pourra être mobilisé pour
des remises à niveau de base (anglais, français…).
9
Enjeu 7 : L’amélioration de l’attractivité du territoire auprès des jeunes
en formation, des jeunes diplômés et des cadres
 Priorités d’actions sur le territoire
7.1. Faire connaître les atouts du territoire
Le territoire pourrait se doter d’une stratégie de communication différenciée en
fonction de différents publics en définissant pour chacun d’entre-eux les atouts à
valoriser (exemple : les services disponibles) et les outils à mettre en place (livret
d’accueil, présence lors de salons, supports vidéo…).
La Région accompagnera le territoire dans l’élaboration et la mise en œuvre de
cette stratégie.
7.2. Accompagner l’amélioration des conditions d’accueil
Concernant les cadres, il constaté des difficultés à trouver un logement. La
Région encourage les acteurs du logement à piloter une étude qui préciserait
d’une part les besoins en logement des salariés des entreprises du bassin et d’autre part
ferait une analyse du parc de l’offre de logements existants afin de mieux cerner les
difficultés rencontrées et les actions à conduire. La Région pourra soutenir ces
études permettant de mieux cerner et qualifier les besoins.
Concernant les publics en formation, un projet : « e-logement pour les
apprenants » a vu le jour, dont l'ambition est de recenser l'ensemble de l'offre de
logements et d'hébergements mobilisable sur le territoire (en internat de lycée ou de
CFA, en résidence universitaire, en Foyer de Jeunes travailleurs, etc.) pour la
mutualiser, la faire connaître et ainsi permettre aux apprenants de se loger pendant
toute la durée de leur formation.
Ce projet vise à lever un des freins majeurs à l’accès en formation, notamment
pour les apprenant-e-s en alternance à qui peut se poser très rapidement une
problématique de double voire triple résidence. L'objectif affiché du projet : mettre en
ligne le site régional dédié « e-logement des apprenants » en 2014.
On peut noter que 199 apprenti-e-s ont un employeur sur le bassin de vie d’Issoudun :
ce sont autant de bénéficiaires potentiels d’un tel service, s’ils ne disposent pas de leur
domicile principal sur le bassin de vie.
Par ailleurs, la Région soutiendra les projets d’offre d’hébergements temporaires,
l’intermédiation locative ainsi que l’adaptation de l’offre existante en résidence
sociale ou en internat.
Concernant les lycées du bassin de vie, la Région réalisera la rénovation des ateliers
automobiles du Lycée Professionnel d'Alembert ainsi que les opérations portant sur
l’efficacité énergétique des bâtiments et l’amélioration du cadre de vie des
lycéens du site Balzac-d'Alembert.
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C. La valorisation des ressources territoriales
Enjeu 8 : La diversification de la production céréalière et de ses
débouchés
 Priorités d’actions sur le territoire
8.1.
Mettre en place des conditions favorisant l’introduction de cultures riches
en protéines dans les rotations de cultures en Champagne Berrichonne.
Pour permettre une plus grande autonomie proteïque en alimentation animale et offrir
ainsi en région Centre des alternatives à l’utilisation de protéines importées, les
producteurs céréaliers sont invités à s’inscrire dans les démarches proposées dans le
cadre du projet de filière Grandes cultures concernant l’allongement des rotations,
l’introduction des cultures riches en protéines et l’agriculture de conservation.
La Région pourrait soutenir les projets innovants et démonstrateurs permettant
la complémentarité entre filières végétales et animales.
Enjeu 9 : La poursuite du développement des productions liées au terroir
9.1.
S’appuyer sur la stratégie alimentaire régionale pour valoriser les
produits locaux auprès de la clientèle touristique
La Région engage l’ensemble des acteurs concernés (producteurs, artisans,
restaurateurs, transformateurs, artisants, professionnels de l’accueil touristique…) à
adhérer à la signature régionale © du Centre afin de profiter de la mise en synergie
des initiatives existantes sur le territoire (exemple : démarche « made in Berry ») mais
surtout de bénéficier d’une dynamique de communication et de valorisation à l’échelle du
territoire régionale.
La Région soutiendra les actions de CENTRECO (mise en réseau d’acteurs,
organisation d’evènements …) pour la mise en place de la signature régionale et les
opérations d’adaptation de l’offre à la demande (diversification agricole,
transformation sur l’exploitation…).
9.2.
Contribuer à la structuration des circuits de proximité de distribution et
d’approvisionnement
La Région souhaite favoriser la mise en place de structure collective de vente/de
transformation de produits ou d’organisation logistique permettant de faciliter
l’approvisionnement de la restauration collective. Elle sera particulièrement attentive à
l’appui apporté par les chambres consulaires à leurs ressortissants dans ce domaine.
Concernant les produits AB, la Région engage les producteurs à rejoindre la plateforme
régionale SelfBio-Centre. Elle poursuivra par ailleurs son soutien aux producteurs
souhaitant se convertir (suivi personnalisé pendant la période de conversion et soutien
à la certification).
Elle accompagnera également les opérations permettant de développer la transformation
et la vente à la ferme, le diversification des productions de l’exploitation, les
aménagements de places de marchés, les actions collectives permettant d’ntroduire
11
des productions locales dans la restauration hors domicile, les investissements
concourant à améliorer et diversifier la pratique des artisans des métiers de
bouche…
9.3.
Favoriser le développement des programmes de conservation génétique
et des actions de valorisation économique et de sensibilisation de
plusieurs variétés et races menacées
Un rapprochement des associations locales de protection des races de l’URGC est à
encourager afin qu’elles puissent bénéficier de leurs compétences en terme de
communication et de sensibilisation du public.
Pour que les producteurs de races locales puissent trouver des débouchés économiques
permettant de valoriser leur production, la Région les engage à rejoindre la démarche
de la signature régionale © du Centre qui doit permettre de mettre en réseau les
producteurs et les restaurateurs ou artisans sensibles à ces productions de qualité.
Elle soutiendra les initiatives de conservation génétique et de valorisation des
races menacées du territoire à savoir le mouton berrichon de l’Indre, le cépage
Genouillet.
9.4.
Développer et promouvoir les productions agricoles qualitatives
Le territoire est riche de production sous signe de qualité qu’il convient d’encourager à se
structurer AOC Reuilly, AOC Quincy, Lentilles vertes du Berry.
La Région poursuivra son soutien aux programmes d’actions (production,
transformation, commercialisation, promotion) élaborés par les acteurs de ces
filières grâce au dispositif « filière locale ».
Enjeu 10 : Le développement de l’oenotourisme et de la filière art de vivre
à partir de l’AOC Reuilly en synergie avec les territoires voisins
 Priorités d’actions sur le territoire
10.1. Encourager la « mise en tourisme » des domaines viticoles
La Région pourra accompagner leur ouverture au public et la qualification de
l’accueil (équipements et services) en vue de leur intégration à différentes formes de
valorisation :




réseau des caves touristiques labellisées par le Bureau Interprofessionnel des Vins
du Centre (BIVC)
route des Vins entre Reuilly et Sancerre (Cher) ;
itinéraire dans les vignes de Reuilly, entre l’Arnon et le Cher, envisagé avec le
Comité Départemental de Randonnée Pédestre de l’Indre (sur le principe du circuit
proposé autour de Quincy et commenté, à l’aide de panneaux explicatifs, sur
l’histoire, les cépages, les sols et les climats, la conduite de la vigne,
l’appellation…) ;
produit touristique couplant des animations culturelles ou des visites de sites
touristiques situés sur le bassin ou les bassins limitrophes avec des visites de
caves ;
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La Région poursuivra son soutien au BIVC notamment pour assurer la labellisation
des domaines viticoles.
Les acteurs des Appellations d’Origine Contrôlée (AOC) Reuilly, Quincy et Menetou-Salon
sont invités à se rapprocher de la Ville de Bourges (candidature pouvant être portée par
l’Office de Tourisme) pour une labellisation « Vignobles et Découvertes » (label
national). La Région soutiendra les actions permettant d’aboutir à cette
distinction.
10.2. Sensibiliser les acteurs touristiques à la connaissance et la valorisation
des vins et produits du terroir
Afin de sensibiliser l’ensemble des professionnels (hébergeurs, restaurateurs,
sommeliers, cavistes, gérants d’épiceries fines, gestionnaires des sites de visite,
personnels des Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiatives, producteurs locaux) à la
découverte des vins de l’appellation Reuilly et à la promotion de produits
inscrits à l’inventaire du patrimoine culinaire régional (lentilles vertes du Berry,…),
des actions notamment de formation sont à mettre en place en lien avec Centréco
et le Comité Régional du Tourisme Centre-Val de Loire.
La Région soutiendra dans le cadre de la démarche © du Centre et du
programme de formations « « Tourisme au Centre » les actions permettant la
mobilisation des professionnels concernés du bassin de vie.
10.3. Contribuer au développement d’une stratégie de construction d’image et
de marque « Reuilly »
La Région incite les professionnels du Reuilly à développer une stratégie de
construction d’image et de promotion s’inscrivant dans des démarches
globales :
-
en articulation avec celle du BIVC (stratégie commune aux 7 AOC du Centre-Loire et
volet particulier pour chacune de ces appellations, dont celle de Reuilly). Les
viticulteurs sont invités à tirer parti de la « Villa Quincy », qui propose aussi à la
vente les vins de l’appellation Reuilly, pour promouvoir les viticulteurs de Reuilly.
-
en s’insérant dans la stratégie de l’Agence Départementale du Tourisme de l’Indre et
dans les campagnes de communication « Berry Province ».
-
en s’intégrant dans des actions collectives de promotion en Région, en France et à
l’international : Club Tourisme viti-vinicole Atout France, Salon International de
l’Alimentation, actions de Centréco pour l’aide à l’exportation, salons de la
gastronomie et des vins…
Dans ce cadre, la Région assurera un soutien à la marque « Berry Province » et
accompagnera les actions de promotion menées par le Comité Régional du Tourisme
Centre-Val de Loire, Centréco et le BIVC.
13
Enjeu 11 : L’approfondissement des potentiels et initiatives émergentes
en matière de valorisation de la biomasse
 Priorités d’actions sur le territoire
11.1. Soutenir le développement de la méthanisation
La Région pourrait soutenir la création d’unités de méthanisation grâce au
PREVEO.
Une attention particulière est à porter sur la disponibilité de ressources méthanisables
(principalement pour celles à fort pouvoir méthanogène) dans un périmètre adapté.
11.2. Encourager le développement de la construction et de l’isolation en agromatériaux
La Région incite les structures locales et régionales acteurs de ce domaine
(Adéfibois Berry, Valbiom, Envirobat, Alterénergie, Approche Paille) à se mobiliser
pour :
-
structurer les filières de matériaux biosourcés, en particulier la paille présente sur
le bassin de vie,
développer l’usage des agro-matériaux par les acteurs de la construction,
accompagner les collectivités (conseil technique) souhaitant utiliser les
agromatériaux dans leur projet de construction ou de réhabilitation,
former les professionnels du bâtiment à la mise en œuvre.
La Région accompanera les collectivités utilisant les agromatériaux dans leur
projet de construction.
II. DES TERRITOIRES ATTRACTIFS ORGANISÉS EN RÉSEAU
A. Le maintien des fonctions de centralité d’Issoudun et l’irrigation
en service du bassin de vie
Enjeu 12 : La redynamisation de l’activité commerciale en particulier en
centre-ville d’Issoudun
 Priorités d’actions sur le territoire
12.1.
Accompagner la requalification des espaces publics
La Région soutiendra la requalification d’espaces publics supports d’animation
commerciale en particulier les places du marché à l’avoine, du marché aux
légumes, de la poterie, de la croix de pierre qui concentrent une forte proportion de
l’activité commerciale de la ville.
14
12.2. Améliorer/transformer les locaux commerciaux dans le cadre d’une
opération collective (type OCMACS)
En complémentarité de l’action sur les espaces publics, cette priorité consiste
notamment à susciter la rénovation des vitrines, améliorer la signalétique de
l’offre et faciliter la transmission-reprise des entreprises commerciales du centreville d’Issoudun et plus largement sur le bassin de vie.
La Région apportera son appui à une opération collective de type OCMACS
(Opération Collective de Modernisation de l’Artisanat, du Commerce et des Services)
mobilisant l’ensemble des commerçants du territoire en lien notamment avec
l’association CAP Issoudun.
12.3. Favoriser le développement de l’animation
La dynamisation de l’activité commerciale à Issoudun nécessite de renforcer l’animation
notamment associative sur les places centrales (Places du 10 Juin, des Marchés, de la
Croix de Pierre). A titre d’exemple, la création et la promotion d’un marché de Pays
en complémentarité des marchés hebdomadaires est à étudier.
Par ailleurs, pour permettre de répondre aux besoins des habitants notamment ceux du
centre-ville, il convient de rechercher de nouveaux commerçants en particulier
alimentaires pour s’implanter dans des locaux vacants.
En complément de l’Etat, la Région soutiendra les études préalables et les
opérations collectives locales de communication, promotion et d’animation dans
le cadre d’une OCMACS.
Enjeu 13 : Le renforcement
matière de petite enfance
des services de proximité notamment en
 Priorités d’actions sur le territoire
13.1. Encourager le développement des modes de gardes collectives
prioritairement à Vatan, Neuvy-Pailloux, Reuilly, Charost et Sainte
Lizaigne
La Région soutiendra sur les secteurs les plus déficitaires les projets permettant le
développement de l’offre de garde collective en complémentarité de celle
développée par les assistantes maternelles.
13.2. Susciter une offre en horaires atypiques à Issoudun dans le cadre d’une
crèche d’entreprises
Pour permettre de faciliter l’accès à l’emploi des parents et répondre aux besoins de
familles ayant des contraintes d’horaires atypiques pour leur activité professionnelle,
la Région accompagnera les projets de services adaptés que la ville d’Issoudun
mettra en place dans le cadre d’une concertation avec les entreprises concernées.
15
13.3. Conforter l’offre de garde chez les assistantes maternelles
Afin de répondre aux besoins d’information des familles, d’animation et de
professionnalisation des assistantes maternelles, la Région pourra accompagner la
création de Relais Assistantes Maternelles prioritairement organisés en réseau sur le
territoire en complémentarité du RAM existant au sein de la maison de l’enfance
d’Issoudun.
Enjeu 14 : L’amélioration de l’organisation et le développement de l’offre
de soins
 Priorités d’actions sur le territoire
14.1. Accompagner la mise en œuvre d’un Projet Territorial de Santé dans la
poursuite des assises des professionnels de santé
La mise en place de solutions concertées permettant d’enrayer les problèmes majeurs de
démographie médicale (zone carencée dans le plan urgence santé de la Région) sur le
bassin de vie est une priorité partagée par l’ensemble des acteurs du territoire. La
dynamique engagée par les professionnels et les élus locaux pour l’élaboration d’un
projet territorial de santé est exemplaire.
Aussi, la Région sera attentive à l’ensemble des propositions concrètes qui
découleront de ces réflexions et partagent l’intérêt de certaines actions déjà
exprimées à ce stade et notamment :
-
-
Le renforcement des services du Centre Hospitalier d’Issoudun, du rôle de
l’antenne de l’Hôpital de Chezal-Benoit, des coopérations avec hôpital de Bourges,
de Châteauroux et avec l’université de Limoges ;
La densification du maillage en professionnels de santé grâce notamment à la
mise en réseau des professionnels dans le cadre de maisons de santé
pluridisciplinaire… ou dans le cadre de dispositif de type P.A.I.S. (plate-forme
alternative d'innovation en santé) ;
La création de services médicaux mobiles ;
La prévention et l’éducation thérapeutique ;
Le besoin d’une animation territoriale dédiée…
La Région participera à la mise en œuvre du projet territorial de santé par un
soutien à :
-
l’animation territoriale que les acteurs locaux choisiront de mettre en place
pour accompagner l’émergence et la mise en œuvre des projets collectifs des
professionnels de santé et des acteurs du secteur médico-social ;
-
la création de maisons de santé pluridisciplinaires et d’autres structures
d’exercice regroupé (pôles paramédicaux, cabinets satellites de MSP)
harmonieusement réparties sur le bassin de vie ;
-
les projets innovants de services médicaux en réseau sur le territoire ;
-
au cas par cas, certaines actions du programme d’actions du projet territorial de
santé piloté par le syndicat du Pays d’Issoudun et de Champagne Berrichonne.
16
B. La mise en œuvre d’un urbanisme durable
Enjeu 15 : Le développement de parcours résidentiels adaptés aux
besoins de la population
 Priorités d’actions sur le territoire
15.1. Encourager l’adaptation des logements aux personnes à mobilité réduite
Compte tenu du viellissement de la population, le maintien à domicile constitue
une solution alternative à la maison de retraite pour les personnes les moins
dépendantes.
L’adaptation des logements constitue donc une priorité du territoire qu’il
convient de favoriser en ciblant de préférence ceux situés à proximité des commerces et
des services pour répondre aux difficultés de mobilité de ces publics.
15.2. Susciter de nouvelles formes d’habitat plus compactes et moins
consommatrices d’espaces en privilégiant la reconquête du tissu existant
La Région examinera avec attention les sollicitations concernant :
- l’ingénierie nécessaire pour transcrire dans les documents d’urbanisme et les
opérations d’aménagement les enjeux d’économie du foncier, de renouvellement
urbain, et de mixité sociale (programme intégrant une offre pour les personnes à
mobilité réduite avec services communs par exemple);
- l’élaboration de stratégie foncière ;
- en priorité, les opérations d’acquisition-réhabilitation ;
- la reconversion des friches urbaines notamment à Issoudun.
Enjeu 16 : La participation à la transition énergétique
 Priorités d’actions sur le territoire
16.1. Poursuivre la réhabilitation énergétique des bâtiments
Pour permettre la réduction des charges par les usagers des bâtiments, le
développement d’emplois dans le secteur du bâtiment, et la diminution des Gaz à Effet
de Serre, la Région accompagnera :
-
les programmes de rénovation thermique du parc social pour développer son
attractivité et permettre la réduction des charges pour les locataires ;
-
les travaux de rénovation thermique du parc locatif privé le plus énergivore par
l’accompagnement des opérations programmées d’Amélioration de l’Habitat (OPAH)
17
Pour l’animation et le conseil auprès des particuliers, l’Espace Info Energie pourrait
être mobilisé ainsi qu’une agence locale de l’énergie (à créer pour le département) ;
-
les travaux d’isolation des bâtiments publics ;
-
les diagnostics thermiques pour les particuliers avec le dispositif Energétis et
pour les bâtiments publics, para-publics et tertiaires, au titre du partenariat avec
l’ADEME notamment.
La Région encouragera la formation des professionnels du bâtiment, en
particulier pour les travaux d’isolation, de mise en œuvre des matériaux bio-sourcés
et des énergies renouvelables :
-
en soutenant les actions de l’association régionale Envirobat Centre (qui
rassemble les acteurs de la filière éco-construction, les organisations professionnelles
du bâtiment, les organismes de formation et l’ADEME) : Envirobat Centre travaille
notamment à valoriser auprès des professionnels les plateaux techniques de
formation Energie financés par la Région.
-
en mobilisant ses dispositifs en faveur de la formation professionnelle, de la
formation tout au long de la vie et de l’apprentissage (voir aussi priorité
d’action 4.4.)
16.2. Soutenir le développement des énergies renouvelables du territoire
La Région sera attentive au développement de fermes solaires hors des
zones d’intérêt agronomique, de l’éolien et de l’utilisation de la biomasse
(bois/paille).
Concernant l’éolien, une attention particulière devra être portée au
raccordement au réseau de cette électricité éolienne, prévu dans le Schéma
Régional de Raccordement des Energies Renouvelables. La Région incite à la mise
en œuvre de projets coopératifs (avec des montages de type SEM, SPL,) et
permettant la mobilisation de l’épargne citoyenne.
Elle soutiendra le développement des réseaux de chaleur (bois/paille) grâce
notamment au PREVEO en fonction de la taille du réseau et du porteur de projet.
Elle accompagnera l’Observatoire régional des énergies et des émissions de
gaz à effet de serre afin qu’il assure une communication des données disponibles
sur les potentialités en terme d’énergie solaire auprès des porteurs de projets.
16.3
Accompagner le déploiement d’un maillage de cheminements doux à
Issoudun comme alternative à la voiture individuelle
La poursuite d’un déploiement de cheminements doux (piétons, vélos) est une des
solutions alternatives à l’utilisation de la voiture individuelle.
La Région appuiera les aménagements de pistes cyclables en centre-ville
d’Issoudun en cohérence avec le schéma de liaisons douces du Plan de Déplacement
Urbain et le Plan paysage de la ville. Ce réseau devra relier les principaux pôles
générateurs de flux (centre-ville, équipements, zones d’activités, gare…).
18
Enjeu 17 : La préservation des milieux naturels des vallées, le maintien
de quelques bosquets et maillages naturels sur la champagne berrichonne
 Priorités d’actions sur le territoire
17.1. Elaborer la TVB à l’échelle du territoire et définir un programme d’actions
afférent.
A l’issue de l’étude « Trame Verte et Bleue » (TVB) à l’échelle du territoire, les priorités
régionales concerneront :
des opérations visant à préserver, gérer, restaurer et valoriser les espaces
naturels et les corridors écologiques (forêt de Bommier, vallées de l’Arnon et de la
Théols…) ;
l’incitation à l’élargissement des pratiques de gestion durable des
espaces verts mises en œuvre sur Issoudun et à des aménagements intégrant la
biodiversité dans les espaces bâtis (rénovation de bâtiment public permettant la
nidification d’espèces comme les hirondelles, les chauves-souris ou le nourrissage pour
les pollinisateurs…) à l’ensemble des communes du territoire ;
l’amélioration de la connaissance locale de la biodiversité (inventaires de
biodiversité communaux par exemple), comme outil d’aide à la décision en termes
d’aménagement et de gestion des espaces, y compris pour la biodiversité ordinaire.
les actions d’éducation et de sensibilisation à l’environnement auprès de
publics divers (habitant, scolaires, touristes …) en lien avec les sites existants et les
acteurs du territoire (exemple : Indre Nature)
17.2. Inscrire un réseau de jardins dans la TVB du bassin de vie, recenser et
développer les jardins de solidarité et de type jardin de cocagne
Des acteurs locaux sont attachés à la place que doivent jouer les jardins dans la
trame verte et bleue locale et le développement d’un nouvel urbanisme.
A ce titre, le développement et la valorisation des jardins seront recherchés à la
fois comme support de circulation des espèces et quand il s’agit de jardins partagés,
comme des lieux favorisant le lien social et l’éducation à l’environnement.
La Région accompagnera les initiatives en faveur du développement des jardins
en lien avec la trame verte et bleue et l’amélioration du mieux-être social.
Enjeu 18 : La préservation de la ressource en eau et la prise en compte du
risque d’inondation dans les vallées de l’Arnon et la Théols
 Priorités d’actions sur le territoire
18.1. Mettre en place une stratégie de protection et d’aménagement des
sources, des rivières et bassins versants.
Le contrat de bassin en cours d’élaboration sur l’Arnon est à finaliser. D’autres
contrats sont à faire émerger sur les bassins de la Théols et du Fouzon. Pour ces
19
deux derniers, une structuration de la maîtrise d’ouvrage est un préalable à
l’émergence de démarches territoriales.
Les études préalables nécessaires notamment sur le volet hydraulique, hydromorphologique et pollutions diffuses pourront être soutenues par la Région.
18.2. Sensibiliser au risque inondation et l’intégrer dans les projets d’urbanisme
La Région soutiendra les actions de sensibilisation sur le risque inondation menées
en direction des différents publics : les élus, les scolaires…
C – La valorisation des atouts culturels d’Issoudun
Enjeu 19 : La consolidation et le développement de l’inscription des
atouts culturels dans les réseaux régionaux et nationaux
 Priorités d’actions sur le territoire
19.1. Poursuivre l’enrichissement et la valorisation de la collection du Musée de
l’Hospice Saint-Roch
Dans le cadre des dispositifs du Fonds régional d’acquisition des musées (FRAM) et du
Fonds régional d’aide à la restauration (FRAR) la Région soutiendra les acquisitions
d’œuvre pour permettre au Musée de continuer à enrichir sa collection et les
restaurations d’œuvres d’art du Musée, dans une perspective de conservation et de
valorisation de la collection.
Elle soutiendra la politique de création et de diffusion du musée, notamment
l’organisation de résidences de jeunes artistes à Issoudun en partenariat avec l’Etat, et
l’organisation d’expositions.
La poursuite de la numérisation des œuvres est encouragée en lien avec les outils de
l’Etat.
19.2. Soutenir BIP TV et augmenter l’offre de médiation culturelle (de
pédagogie, d’échanges autour d’une œuvre…) des cinémas « Les
Elysées »
BIP TV permet la valorisation des initiatives locales et régionales que ce soit
dans le champ social, économique, culturel ou sportif. Elle a pour mission
l’accompagnement des événements régionaux, la captation de productions artistiques
régionales, la couverture des événements et de la programmation des lieux de diffusion
culturelle sur le territoire régional. Enfin, elle a une mission de coproduction en favorisant
la création dans le domaine du documentaire, de la fiction, de l’animation et portant une
attention particulière à la filière audiovisuelle régionale.
Afin de soutenir le développement de programmes de qualité en rapport avec des
objectifs d’intérêt général que poursuivent les institutions publiques territoriales pour le
bénéfice des habitants du territoire de l’Indre, un contrat d’objectifs et de moyens a
été établi entre l’EPCCI et la Région Centre pour la période 2013-2016 pour les
activités de BIP TV.
20
La Région poursuivra son soutien à l’association des cinémas du Centre, et à
l’Agence régionale du Centre pour le livre, l’image et la culture numérique
(Ciclic) pour accompagner le cinéma les Elysées d’Issoudun dans des actions de
médiation culturelle (éducation à l’image dans les écoles, collèges et lycées par exemple,
opération apprentis au cinéma, ateliers 123 ciné…).
19.3. Accompagner le pôle patrimoine de l’agence régionale du Centre pour le
livre, l’image et la culture numérique situé à Issoudun
La Région soutiendra le pôle patrimoine de l’agence régionale du Centre pour le
livre, l’image et la culture numérique situé à Issoudun et encourage l’EPPCI à
poursuivre ses collaborations avec celui-ci pour un travail sur la mémoire du territoire
grâce à l’utilisation d’images d’archives.
Enjeu 20 : La construction d’une image de ville d’intérêt patrimonial
historique
 Priorités d’actions sur le territoire
20.1. Soutenir la mise en valeur du patrimoine historique et architectural de la
ville
La Région pourrait initier un travail de recensement et d’étude du patrimoine
historique et architecturale de la Ville d’Issoudun pour permettre de définir un
programme de valorisation dont le financement sera à étudier avec l’ensemble des
partenaires concernés. Les liens avec la route Saint Jacques de Compostelle sont à
étudier.
20.2. Encourager la poursuite des plans « Lumière » et « Paysage »
Dans le cadre de son agenda 21, la Ville d’Issoudun a mis en place un Plan
Paysage qui définit une stratégie de gestion différenciée des espaces publics de la Ville et des
propositions d’aménagement pour les prochaines années.
En complément, le plan lumière vise à une mise en lumière hiérarchisée de la ville
d’Issoudun et notamment de ses principaux édifices patrimoniaux tout en économisant
l’énergie par le choix de systèmes adaptés.
La Région poursuivra son soutien au déploiement de ces deux plans qui
participent à la mise en valeur de la ville.
13.2. Susciter des opérations de requalification des façades de l’hyper-centre
Afin d’entrainer le parc privé dans la dynamique de conquête du centre-ville, la ville est
encouragée à initier des opérations d’ensemble avec les privés (type OPAH), en
lien avec les outils de l’Etat et de l’ANAH.
21
III. UNE MOBILITE ET UNE ACESSIBILITE FAVORISEES
A – Une meilleure attractivité du bassin de vie grâce à une
accessibilité renforcée
Enjeu 21 : L’amélioration de l’accessibilité aux grandes villes françaises
 Priorités d’actions pour le territoire
21.1. Accompagner la modernisation de la ligne Paris-Orléans-LimogesToulouse et veiller au maintien de la desserte des territoires qu’elle
traverse (POLT)
La desserte ferroviaire de l’axe POLT constitue un enjeu majeur pour le territoire.
La Région soutient ainsi l’ensemble des initiatives visant au développement de
cette desserte structurante, en insistant en particulier sur la nécessité de rendre
plus systématique l’arrêt dans les gares intermédiaires des trains longues
distances.
Elle veille également à ce que le réseau national à grande vitesse ne se
développe pas au détriment de la desserte classique sur cet axe mais bien en
complémentarité.
Enfin, elle contribue à l’amélioration de l’infrastructure sur cet axe, en finançant
en particulier la suppression de passages à niveaux.
21.1. Soutenir un meilleur accès au réseau à grande vitesse via la ligne ParisOrléans-Clermont-Lyon (POCL)
La ligne POCL constitue une opportunité pour offrir au territoire un accès
nettement amélioré au réseau à grande vitesse et donc aux grandes
agglomérations françaises et européennes.
La Région finance les études nécessaires à la définition de la ligne à grande
vitesse afin de faire valoir la pertinence du projet d’une part et les intérêts du territoire
régional d’autre part. Le tracé et les fonctionnalités de la ligne devront permettre
la bonne articulation de la grande vitesse avec les dessertes classiques pour que
les retombées de l’infrastructure bénéficient aux territoires du sud régionale et
notamment le bassin de vie d’Issoudun. Dans ce sens, la Région privilégie les
scénarios ouest qui répondent le mieux aux priorités d’aménagement du territoire
régional.
Par ailleurs, il importe qu’une interconnexion soit réalisée entre le POCL et le POLT
afin de diffuser les effets de la grandes vitesses sur le territoire.
22
21.2. Sécuriser la RN151 de Châteauroux à Bourges
Des acteurs, lors de la concertation, ont attiré l’attention de l’Etat sur l’enjeu que
représente, pour le développement du territoire, l’aménagement de la RN 151 de
Châteauroux à Bourges.
Enjeu 22 : La consolidation de la part du ferroviaire dans le transport des
productions agricoles
 Priorité d’action pour le territoire
22.1. Soutenir le maintien d’un réseau ferroviaire pour la desserte de fret de
proximité (qualité des voies pour faire perdurer l’offre)
La Région est attentive à la vitalité du fret ferroviaire sur le territoire, qui
concerne notamment les flux liés à l’activité agricole. Cette vitalité nécessite notamment
un réseau ferroviaire de qualité.
La Région soutient à ce titre des projets de remise à niveau de ligne fret sur le
territoire régional permettant le développement de l’usage du mode ferroviaire pour le
transport de marchandises.
Enjeu 23 : Une meilleure appropriation par la population des offres de
transport collectif
 Priorités d’actions sur le territoire
23.1. Améliorer l’accès aux informations sur le transport collectif
Le territoire bénéficie d’un bouquet d’offres de transport organisées par des
autorités distinctes et répondant à des besoins à plusieurs échelles : communale,
intercommunale, départementale, régionale et nationale. Il importe donc de faciliter pour
l’usager l’identification des solutions de mobilité qui lui conviennent.
Il existe une plateforme d’information multimodale régionale à laquelle contribue la
grande majorité des autorités organisatrices de transport de la région. Cet outil –
www.jv-malin.fr – permet à l’usager de trouver l’information sur toutes les offres de
transport et de préparer des itinéraires complets empruntant plusieurs réseaux.
L’intégration de l’offre de transport TIG et TIGR sur cette plateforme
améliorerait sa visibilité. Elle est souhaitée par les partenaires locaux et accompagnée
par la Région.
B – Une meilleure attractivité
développement du numérique
du
bassin
de
vie
grâce
au
Enjeu 25 : La couverture du territoire en Très Haut Débit
 Priorités d’actions pour la Région
23
25.1. Accompagner la mise en oeuvre du Schéma Directeur d’Améangement
Numérique de l’Indre
Pour la mise en œuvre du déploiement des infrstructures très haut débit, la Région
interviendra à hateur de 25% du coût total des investissements publics du département.
25.2. Privilégier les cibles « économie », « services publics, santé, culture » et
« enseignement »
Suite à l’étude (en cours) sur l’impact du THD dans l’entreprise portée par le GIP RECIA
financée par la DATAR et le Conseil Régional, la Région définira un cadre d’action
spécifique en lien notamment avec le dispositif national « Transition Numérique » pour
accompagner les PME à l’utilisation des nouveaux usages du numérique.
Par ailleurs, elle se mobilisera pour :
-
la finalisation du raccordement à la fibre optique de tous les sites
principaux des établissements dont elle a la charge (Lycées, CFA,
Etablissement de Formation Sanitaire et Sociale …) pour permettre notamment de
développer des usages pédagogiques du numérique.
-
la modernisation du Service Public par de nouveaux usages numériques
notamment par l’accompagnement des relais de Service Public et la
continuité du dispositif WeboCentre qui permet l’accompagnement d’usage
dans le cadre d’espace public numérique.
La Région accompagnera également les usages par l’intermédiaire de formation
gratuite à destination de tous les publics adultes dans le cadre du dispositif des « Visas
Libre Savoirs ».
Elle pourra aider l’acquisition de matériel permettant le développement de la
télémédecine dans le cadre notamment des Maisons de Santé Pluridisciplinaire et en
lien avec l’ARS (consultations à distance, télé-expertise, visioconférence entre praticiens,
dossier médical partagé).
24
ANNEXE
BILAN DE L’ACTION REGIONALE SUR LE BASSIN DE VIE D’ISSOUDUN
2008-2012
Sur 5 ans, toutes politiques confondues (spécifiques ou contractuelles) les
investissements régionaux sur le bassin de vie d’Issoudun s’élèvent à 28,8 M€ soit
presque 5,7 M€/an.
La formation est le domaine où le montant de l’intervention régionale est le
plus important : (10,2 M€, 35,6% de l’intervention régionale)
Il s’agit essentiellement du financement des agents des lycées (3,7 M€), de la
formation initiale (317 personnes bénéficiaires dont 168 en apprentissage et 149 dans
le secteur sanitaire et social) et de la formation professionnelle (200 demandeurs
d’emploi par an ont bénéficié des formations dans le cadre des parcours de retour
vers l’emploi et la qualification, 530 personnes ont accéder à des savoirs de base via
les visas).
Le développement économique y compris les secteurs de l’agriculture et du
tourisme (5,1 M€, 17,7% de l’intervention régionale)
Des aides directes ont été accordées à 55 entreprises du bassin de vie dont 21
dans les domaines du commerce, de l’artisanat et des services aux particuliers
(1,6 M€). A ceci s’ajoute les aides aux collectivités pour la création
d’infrastructures économiques (1,2 M€) comme le village d’entreprises
d’Issoudun ainsi qu’un soutien à l’Economie Sociale et Solidaire notamment via
le soutien aux associations (0,1 M€).
L’agriculture a bénéficié de 0,99 M€ d’aides portant en quasi-totalité sur
l’acquisition de matériels permettant l’amélioration de l’autonomie alimentaire des
exploitations, la sécurisation des stockages d’hydrocarbures, le développement de
la filière Reuilly.
Concernant le tourisme (1,08 M€), ce territoire ne présente pas une forte
économie touristique mais la Région a soutenu notamment un des principaux
pôles de fréquentation du bassin à savoir la modernisation et l’extension du
musée de l’Hospice Saint Roch.
Le transport, qui est également l’un des grands domaines d’intervention de
la Région (4,5 M€, % de l’intervention régionale) mais pour lequel il est difficile
de quantifier l’ensemble de l’action régionale car la déclinaison de la convention TER à
l’échelle du bassin de vie n’est pas quantifiable.
Une grande partie (2,8M€) est destinée à l’aménagement de la rocade d’Issoudun en
boulevard urbain et aux travaux de dépassement sur la RN 151 entre Neuvy-Pailloux
et Issoudun. 1,24 M€ ont été consacrés à la desserte Bourges-Châteauroux via
Issoudun en TER.
25
A ceci s’ajoute des aides sur des projets en matière de mobilité : Transport à la
demande, amélioration de l’accessibilité des bâtiments publics aux personnes à
mobilité réduite.
Les équipements publics et les services à la population : avec 3,6 M€
(12,5% de l’intervention régional) dans les domaines de la Santé, de la Petite
enfance/jeunesse, des services de proximité, des équipements culturels et sportifs
sous la forme de subvention essentiellement aux collectivités mais également aux
associations.
Dans les domaines de la Culture
(1,6 M€) la Région a financé
des
équipements culturels importants comme le pôle image art et formation (PIAF) à
Issoudun, l’aménagement des locaux de BIP TV ainsi que l’aménagement de
bibliothèques.
Dans le domaine du sport, la Région a investi 1,35 M€ pour le
développement des pratiques sportives et la création d’équipements comme par
exemple la modernisation de l’Espace Loisirs Forme d’Issoudun, la création d’un
gymnase à Ambrault, l’aménagement d’un plateau sportif à Chezal-Benoit, la
création des locaux de la fédération française de boxe.
Dans le domaine des services de proximité, 0,65 M€ d’aides pour des
équipements de proximité comme par exemple la création d’une MSP à NeuvyPailloux, des équipements dédiés à l’enfance et la jeunesse (RAM de Vatan, centre
de loisirs de Neuvy-Pailloux, garderie périscolaire de Pruniers), ou encore pour le
maintien du dernier commerce à Saint Valentin, la Champenoise et Pruniers.
Le logement (2,2 M€) dont une majorité (1,3 M€) pour la restructuration de 50 lits à
l’EHPAD de Vatan et la création de logements sociaux (0,7M€) dans diverses
communes.
L’environnement (1,2 M€) correspondant en grande partie (0,75 M€) au soutien à
deux associations, Indre Nature et le CPIE Brenne Pays d’Azay qui mènent des actions
d’éducation à l’environnement et de développement et diffusion de la connaissance
naturaliste. Les autres actions concernent la biodiversité et la ressource en eau avec
notamment la réhabilitation des sources de la Théols, le financement de l’ingénierie
sur le bassin du Fouzon, la plantation de haies ainsi que l’énergie avec pour l’essentiel
le soutien à l’isolation de bâtiments publics.
Le cadre de vie (1,9 M€) qui regroupe 21 projets d’aménagements d’espaces
publics en entrées de bourg ou en centre-bourg et des espaces publics au sein
d’Issoudun.
Enfin, 0,35 M€ ont été mobilisés sur les TIC avec le financement d’une opération de
haut débit à Issoudun.
A noter que la politique des contrats régionaux territoriaux (contrats régionaux de Pays
d’Issoudun et de Champagne Berrichonne (2G achevé en 2008, et 3G en cours), contrat
ville moyenne d’Issoudun) représente 6,157 M€ sur la période 2008-2012, soit 21 %
de l’intervention totale de la Région sur le bassin de vie.
26

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