boucherie - Interbev

Transcription

boucherie - Interbev
Au programme de la boucherie académie.
Dossier de presse 2013
Une campagne pour inciter les jeunes
BOUCHERIE
à s’intéresser au métier.
➔ Des supports de communication seront mis à disposition des collèges, des CFA, des centres
d’information et d’orientation, des boucheries artisanales et des grandes et moyennes surfaces.
➔ Ces affiches sont dotées d’un QR code renvoyant vers un
Flashez sur un
mini-site mobile Boucherie Académie. Ce mini-site
permet aux jeunes de découvrir en quelques clics le métier
et de localiser soit les artisans bouchers prêts à accueillir des
stagiaires ou apprentis, soit les CFA pour bénéficier de plus
amples conseils sur les formations.
➔ Les jeunes pourront aussi se connecter de leur ordinateur au site
www.jedeviensboucher.com pour retrouver toutes ces
informations.
ici
BOUCHERIE
Flashez sur un
Découvrez la
La Boucherie Académie est une nouvelle opération lancée pour faire découvrir aux jeunes le métier de boucher, un métier
où l’activité est riche et diversifiée, un métier qui recrute.
Portrait crois
vidéo de kriss.
En 2013, lancement du concours
« un métier qui bouge »
Ce jeu concours sera accessible aux jeunes en stage ou en apprentissage. Sur le thème « Un métier qui bouge » les candidats devront
se mettre en scène avec leurs maîtres d’apprentissage et pourront envoyer leurs photos. Les 10 meilleurs projets artistiques seront
sélectionnés et récompensés par un jury avec à la clé, une récompense pour l’élève et pour le maître.
A propos
INTERBEV, Interprofession Bétail et Viandes, a été fondée le 9 octobre 1979. Son rôle est de défendre et valoriser les intérêts
communs de l’élevage et des activités industrielles, artisanales et commerciales de la filière. Représentante de l’ensemble des opérateurs
des secteurs bovins, ovins et équins, qu’il s’agisse d’éleveurs, de commerçants de bestiaux, d’abatteurs, de grossistes, d’industriels
ou encore de distributeurs, l’association assure la promotion de ces produits et de ces métiers. À ce titre, elle soutient la valorisation du
métier de boucher.
Contact presse : Gulfstream Communication
Hélène Jadot - 01 72 00 24 43 - [email protected]
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métier d’avenir !
Comment faire tomber les préjugés ? En les affrontant avec humour ! Kriss,, personnage
décapant bien connu sur Youtube grâce à sa web série aux millions de vue, « Minute
Papillon », s’est prêté au jeu d’un « vis ma vie » d’artisan boucher. Une expérience hors
du commun pour un résultat décapant… À visionner sur le mini-site mobile et sur le site
www.jedeviensboucher.com.
métier d’avenir !
Maxime
Deschamps
Découvrir. J’ai toujours aimé cuisiner chez
moi, prenant même goût à préparer de la
viande. Je suis très manuel et je souhaitais
travailler vite après le collège. Comme j’ai
entendu dire qu’il y avait beaucoup de travail
dans la boucherie, j’ai décidé de faire mon
stage d’observation de fin de 3e chez un
boucher, tout proche de chez moi… Juste
pour être sûr que ça me plaise.
L’idée ?
16 ans – apprenti en
2e année de CAP
(74 - Rhône-Alpes)
Trouver un maître. Je connaissais déjà de réputation la boucherie
de M. Grassy. Je suis allé le rencontrer et il a tout de suite
accepté de me prendre en stage. Pendant une semaine, lui et son
équipe m’ont bien expliqué le métier. À la fin, comme il a vu que
j’étais motivé, il m’a proposé de me prendre en apprentissage.
Et j’ai dit oui !
Toujours +. Ce que j’aime le plus à la boucherie, c’est que chaque
jour je progresse davantage. Comme je vous le disais je suis très
manuel, donc apprendre le savoir-faire technique, le bon geste, cela
me passionne vraiment. Ici, toute l’équipe me conseille et m’aide sans
que je sois traité comme un « gamin ». Il y a une très bonne ambiance
entre collègues.
La
rencontre ?
La passion ?
Transmettre. L’une de nos responsabilités
d’artisan boucher traditionnel, c’est notre
capacité à transmettre le flambeau. Aujourd’hui le lègue « de père en fils » est désuet,
donc nous devons trouver des jeunes
motivés et les former pour qu’ils deviennent
la nouvelle génération de bouchers. La
boucherie, c’est la sécurité de l’emploi, et de
bons salaires avec la possibilité de grandir
vite. Cela compte, surtout pour des jeunes
de 3e qui ne se destinent pas à de grandes
études théoriques.
Christophe
Grassy
Artisan boucher et
maître d’apprentissage
à Allinges
(74 - Rhône-Alpes)
Accueillir un apprenti. Quand un jeune comme Maxime vient une semaine
dans ma boutique en stage d’observation, mon équipe et moi nous
l’observons aussi ! C’est important de sentir que le jeune est à l’aise dans
notre univers, qu’il a le bon feeling. On lui fait manipuler la viande et nous
essayons d’évaluer sa dextérité. Pour Maxime il n’y avait vraiment aucun
problème, il savait déjà tenir le couteau, c’est un garçon très manuel !
Tous ensemble. Il y a beaucoup d’affectif dans nos métiers car on
travaille en équipe. J’essaie de créer un cocon agréable et propice au
bien-être. Ils peuvent travailler en musique et dans la bonne humeur tant
qu’ils font un travail méticuleux. Je responsabilise beaucoup mes jeunes
car je ne souhaite pas jouer au gendarme. Et jusqu’à maintenant cela
fonctionne très bien.
Un rythme. Si la boucherie était un art, pour moi ce serait la musique.
Ici on travaille en rythme, d’ailleurs on écoute souvent de la musique
dans la boutique. Cela nous donne de la motivation dès le matin.
Un art ?
Une vision. Si la boucherie était un art, je dirais l’art moderne ! Beaucoup
de gens ne comprennent pas ce qui nous motive à être bouchers, mais
pourtant c’est un métier riche qui nous pousse tout le temps à aller de
l’avant et à chercher de nouvelles idées pour faire tourner la boutique.
Du muscle. Si la boucherie était un sport, je dirais de l’athlétisme.
On est toujours en mouvement et on veut toujours faire une bonne
performance !
Un sport ?
Du collectif. Si la boucherie était un sport, ce serait le rugby. Parce
que c’est un sport collectif avec de vraies valeurs humaines, mais aussi
parce que c’est un sport de gentlemen !
Du bœuf. Mon morceau préféré, c’est l’araignée de bœuf. C’est une
pièce rare et elle part souvent très vite, il faut la réserver. C’est pour moi
ce qu’il y a de plus tendre et de meilleur en terme de goût.
Un morceau
de viande ?
Du bœuf. Mon morceau préféré ? La poire, incontestablement. J’aime
toutes les viandes mais particulièrement le bœuf, et la poire a une saveur
et une tendreté unique à mes yeux !
Pour 2013, la profession part
à la conquête des jeunes.
Un métier aux multiples facettes.
4 talents à développer dans la boucherie
La difficulté est de taille :
il manque aujourd’hui plus de
4 000 bouchers en France.
Dans quelques mois, alors que des milliers de jeunes chercheront une orientation qui leur
offrira des débouchés pour l’avenir, la profession se mobilisera pour que le métier
de boucher soit plus sérieusement considéré. Pour cela, il faut faire tomber les
vieux clichés et revaloriser les atouts de la profession. La réalité du métier en 2013 ?
Une boucherie qui évolue, tout en restant gardienne d’un patrimoine artisanal, et qui
affiche de belles promesses pour la nouvelle génération.
Peut-on être
fier d’être boucher ?
› SAVOIR ETRE POLYVALENT
!
Sélection de la viande, connaissances anatomiques,
découpe précise des morceaux, préparations culinaires,
vente… Il n’y a pas de routine dans ce métier, aucune
journée ne ressemble à une autre.
› DÉVELOPPER SON SENS
DU COMMERCE
De 15 à 25 ans, le Centre de Formation d’Apprentis (CFA) permet
de découvrir le métier en alternant école et entreprise tout en
étant rémunéré. Les Centres de Formation d’Apprentis de chaque
département sont à la disposition des candidats pour mettre
en place leur apprentissage et les aider à trouver l’entreprise
qui les accueillera dans le cadre d’un contrat d’apprentissage.
Le CAP boucher dure 2 ans et peut être complété par une mention
complémentaire « employé traiteur ».
L’étudiant peut ensuite s’orienter vers un brevet professionnel
boucher (en 2 ans), puis un brevet de maîtrise (en 1 an) pour parfaire
sa formation.
Il existe également un Bac Pro boucher, charcutier, traiteur, récemment
créée pour permettre aux jeunes d’apprendre les trois facettes du
métier en 3 ans.
dating.
APPRENTI : UN STATUT QUI PERMET DE
GAGNER EN INDÉPENDANCE.
➊
L’apprenti est salarié, il bénéficie donc d’avantages fiscaux mais
également d’avantages liés au statut étudiant.
➋
L’apprenti est rémunéré. Il touche un salaire qui varie entre 28% et
78% du SMIC en fonction de son âge et de l’année de formation.
➌
Comme tous les salariés, ses horaires sont de 35 h par semaine.
Bien sûr, son temps de travail se répartit entre le temps en CFA et celui
dans l’entreprise. Et il a aussi des périodes de vacances.
Nom de code de l’opération : Boucherie Académie.
Objectif : Opération séduction.
Lancement : imminent.
La boucherie artisanale, les chiffres clés :
+ de 70 000 emplois dans 19 000 entreprises
+ de 4 000 postes à pourvoir
Des salaires attractifs
Un jeune boucher peut, s’il le souhaite, saisir l’opportunité
de reprendre une affaire. Il deviendra alors un entrepreneur
et aura à développer des notions de gestion.
CFA : DE L’APPRENTISSAGE AU BAC PRO.
bon boucher ?
La volonté de transmettre leur passion mobilise aujourd’hui plus de
500 artisans bouchers qui se portent volontaires pour recevoir des jeunes
en stage de découverte de fin de 3e, ou en apprentissage, mais aussi pour
intervenir dans les collèges et les centres de formation.
› AVOIR L’ESPRIT D’ENTREPRISE
Des formations professionnalisantes jusqu’au bac.
Tous ceux qui sont intéressés par un métier manuel, la maîtrise d’un savoir-faire
technique, et un contact de proximité avec la clientèle. La boucherie s’ouvre aujourd’hui
aux plus grand nombre ; en effet, les progrès techniques ayant beaucoup amélioré les
conditions de travail des bouchers, la sécurité des hommes est renforcée et permet aux
femmes d’exercer aussi le métier.
Un grand job
Dynamiser son point de vente, proposer de nouveaux
services, innover avec de nouvelles recettes… Oser avoir
un regard neuf et partager ses idées est essentiel pour faire
vivre la boucherie avec son temps.
Se faire connaître et apprécier des clients, les écouter,
les conseiller, les fidéliser… devenir un bon commerçant
s’apprend sur le terrain !
Tandis que la bonne cuisine reprend toute sa place dans le quotidien des Français,
la réponse est oui ! Parce qu’aucun chef ne peut briller aux fourneaux sans s’assurer
de la qualité des aliments qu’il prépare, l’artisan boucher est un maillon essentiel
quotidien. Le commerce de la boucherie se porte bien, et
de la gastronomie au quotidien
offre des conditions de salaire avantageuses, ainsi que des opportunités d’évolution.
Nombreux sont les exemples de jeunes bouchers qui montent leur propre entreprise,
notamment grâce au soutien d’un ancien patron. Et parce qu’ils exercent un savoir-faire
traditionnel renommé, les artisans bouchers français sont aussi convoités à l’international.
Qui peut faire un
› BOOSTER SA CREATIVITE
OÙ EXERCER UNE FOIS DIPLÔMÉ ?
Le métier s’exerce en boucherie artisanale, mais également dans la
grande distribution ou dans l’industrie, deux autres filières qui recrutent
en permanence des salariés.
D’AUTRES PARCOURS EXISTENT
Le métier de boucher s’ouvre également à des
parcours plus atypiques, dès la classe de 5e ou
bien plus tard, dans le cadre d’une reconversion
professionnelle.
>
Yann Guillard, 15 ans, est en classe de 4e.
Il bénéficie du DIMA ou Dispositif d’Initiation
aux Métiers en Alternance, lui permettant de
découvrir un ou plusieurs métiers dans le cadre
d’une formation en alternance avec le collège.
Si Yann a choisi la boucherie, c’est parce qu’il
aime la viande depuis qu’il est tout petit.
Sa famille l’a soutenu dans son choix, bien
consciente des opportunités d’embauche qui
s’offriront ensuite à leur fils. L’année prochaine,
Yann commencera son CAP. Son maître de stage,
M. Patrick Jacques, est bien résolu à lui
transmettre son savoir-faire «Yann est un jeune
qui en veut, je n’ai aucun doute sur son potentiel.
Et je n’hésite pas à le récompenser pour ses
efforts. Il faut savoir motiver la relève !»
> Olivier Bracq, était conseiller en assurances.
A 48 ans, il a décidé de rompre avec le quotidien
du bureau pour démarrer une nouvelle vie.
Une rencontre avec un artisan boucher amorce
son projet, et à l’heure du bilan de compétence,
son intérêt pour le métier se confirme.
«Après avoir effectué des stages, je suis
aujourd’hui en CQP ou Certificat de Qualification
Professionnel, pour un an.» Son objectif ? Devenir
rapidement autonome. «La viande, ça me parle
depuis toujours et grâce à mon ancienne vie,
je suis plutôt à l’aise en relation avec
la clientèle !»