La seguridad de un mundo esterilizado a toda costa ¿ A qué precio

La seguridad de un mundo esterilizado a toda costa ... ¿ A qué precio ?
Es a través de un thriller social producido en 2008 que el mexicano
Rodrigo Pla pasa su desprecio por los ricos. La Zona es un barrio privado de la
ciudad de México para los ciudadanos ricos, controlado por cámaras y una
milicia y separado del mundo exterior por altos muros. La burguesía vive aquí en
un ambiente estéril y artificial, sin contacto con el mundo real sufriendo de los
problemas de inseguridad y crisis económica. La brecha social es sorprendente.
Sin embargo, tres jóvenes de la calle entran en la ciudad inviolable y
penetran en una casa. El atraco sale mal. La dueña de la casa y un guardia son
asesinados. Dos niños son exterminados. El tercero, Miguel huye y se encuentra
preso en territorio enemigo. La serenidad de esta atmósfera dorada se altera. El
joven ladrón es perseguido por los residentes cada vez más histéricos. El
cinismo reina : encubrimiento, desaparición de cadáveres, policía corrupta.
"La Zona" muestra toda la estupidez humana por la obsesión de
venganza y justicia por sí mismo. Esta ficción paranoica nos empuja a pensar en
el miedo a los extranjeros que nos lleva a luchar unos contra otros.
"La Zona" deja poco respiro. Se contiene la respiración. La música lenta,
pesada y la oscuridad establecen una atmósfera sobre la que se cierne un
peligro. Los muchos puntos de vista de las cámaras de vigilancia muestran que
cada acción es controlada apoyando así en la necesidad de seguridad sentida
por la burguesía mexicana. Los primeros planos y los planos de medio corto
utilizados permiten expresar los sentimientos de los personajes. Los actores
Daniel Giménez-Cacho (Daniel), Alan Chávez (Miguel), Daniel Tovar (Alejandro),
... expresan sus sentimientos de manera brillante.
Para una primera película, Rodrigo Pla muestra un trabajo profundo y
molesto donde se mezclan la violencia, la corrupción y la muerte. Un thriller
político-social que no deja indiferente a nadie
Lycée Ch. de Gaulle - CAEN - M. Laurent FERNANDEZ 1ère ES2
La sécurité d'un univers aseptisé à tout prix … A quel prix ?
C'est à travers un thriller social produit en 2008 que le mexicain Rodrigo
Pla fait passer son mépris envers les riches. La Zona est un quartier privé de
Mexico pour citoyens fortunés, surveillé par des caméras et une milice, séparé
du monde extérieur par de hauts murs. Le monde bourgeois vit ici dans une
atmosphère aseptisée et artificielle sans aucun contact avec le monde réel
subissant les problèmes d'insécurité et la crise économique à quelques mètres
de là. La fracture sociale est saisissante.
Cependant, trois jeunes des rues pénètrent dans la cité inviolable et
s'introduisent dans une habitation. Le cambriolage tourne mal. La propriétaire de
la maison et un gardien sont tués. Deux des gamins sont exterminés. Le
troisième, Miguel, prend la fuite et se retrouve prisonnier dans le territoire
ennemi. La sérénité de cette atmosphère dorée est perturbée. Le jeune voleur
est traqué par des résidents de plus en plus hystériques. Le cynisme règne :
étouffement de l'affaire, disparition de cadavres, police corrompue.
« La Zona » montre toute la bêtise humaine par l'obsession de vengeance
et de justice par soi-même. Cette fiction paranoïaque nous pousse à réfléchir sur
la peur de l’étranger qui nous pousse à la lutte les uns contre les autres.
« La Zona » laisse peu de moments de répit. On retient son souffle. La
musique lente, pesante et les lumières sombres instaurent une atmosphère sur
laquelle plane un danger. Les nombreuses vues des caméras de surveillance
prouvent que chaque geste est contrôlé appuyant ainsi sur le besoin de sécurité
qu'éprouve la bourgeoisie mexicaine. Les gros plans et les plans poitrines utilisés
permettent d'exprimer les sentiments des personnages. Les comédiens : Daniel
Gimenez-Cacho (Daniel), Alan Chàvez (Miguel), Daniel Tovar (Alejandro), …font
passer les émotions avec brio.
Pour un premier film, Rodrigo Pla nous montre une œuvre profonde et
bouleversante où se mêlent violence, corruption et mort. Un thriller sociopolitique qui ne laisse pas indifférent.
Lycée Ch. de Gaulle - CAEN - 1ère ES2 - M. FERNANDEZ Laurent