document support à l`intervention de démystification de l

Transcription

I
I
DOCUMENT SUPPORT À L'INTERVENTION DE
DÉMYSTIFICATION DE L'HOMOSEXUALITÉ
EN MILIEU SCOLAIRE
DANS LA RÉGION CHAUDIÈRE-APPALACHES
Groupe G.R.I.S. (Groupe Régional d'Intervention Sociale)
Gais et lesbiennes
de Chaudière-Appalaches
NOVEMBRE 2001
HQ
27
F687
2001
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11
7<jd1
DOCUMENT SUPPORT À L'INTERVENTION DE
DÉMYSTIFICATION DE L'HOMOSEXUALITÉ
EN MILIEU SCOLAIRE
DANS LA RÉGION CHAUDIÈRE-APPALACHES
Institut national de santé publique du Québec
4835, avenue Ghristophe-Colomb, bureau 200
Montréal (Québec) H2J3Q8
Tél.: (514) 597-0606
Groupe G.R.I.S. (Groupe Régional d'Intervention Sociale)
Gais et lesbiennes
de Chaudière-Appalaches
NOVEMBRE 2001
Document support à l'intervention de démystification de J'homosexuallté en milieu scolaire
dans la région Chaudière-Appalaches
RÉDACTION ET RECHERCHE
Brigitte Foumler
André Marcoux
Collaboration
Diane Morin
Dépôt légal - Bibliothèque nationale du Canada. 2001
Bibliothèque notionale du Québec
Document support à l'intervention de démystification de l'homosexualité en milieu scolaire
dans la région Chaudière-Appalaches
TABLE DES MATIÈRES
RÉDACTION ET RECHERCHE
ii
DÉMYSTIFICATION DE L'HOMOSEXUALITÉ DANS LES ÉCOLES : POURQUOI CE
TYPE D'INTERVENTION?
1
1. CONTEXTE DU PROJET
1
2. PROBLÉMATIQUE LIÉE À L'HOMOSEXUALITÉ
1
2.1 Environnement social dans lequel évolue le (la) jeune homosexuel (le)
ou bisexuel (le)
2
2.2 Problèmes de santé et de bien-être
Comportements sexuels à risque
Abus d'alcool et de drogues
Itinérance
Suicide
3
4
4
4
5
^
3. INTERVENTION PROPOSÉE
3.1
3.2
3.3
3.4
5
Orientation du projet
Populatlon-cible
Objectifs de cette intenêntion dans les écoles
Description de l'intehêntion
4. CONCLUSION
ANNEXE
ANNEXE
ANNEXE
ANNEXE
1
2
3
4
^
5
6
....6
7
Tableau résumé sur les données de la population homosexuelle
Description de l'intenêntion
Description du groupe GRIS Chaudière-Appalaches et dépliant
Commentaires recueillis lors d'une intervention en démystification
effectuée dans une école de Chaudière-Appalaches
LISTE DES RÉFÉRENCES
8
10
14
18
21
III
dans la région Chaudiére-Appalaches
DÉMYSTIFICATION DE L'HOMOSEXUALITÉ DANS LES ÉCOLES
POURQUOI CE TYPE D'INTERVENTION?
1. CONTEXTE DU PROJET
Le projet a été mis sur pied grâce à une subvention reçue de Santé Canada, dans ie
cadre du projet : «Initiative d'innovation en santé pour les régions rurales et éloignées»,
ainsi, que grâce à la collaboration de l'ensemble des CLSC et de la Direction de la
santé publique de Chaudiére-Appalaches. Le groupe G.R.LS. s'est entendu avec ces
collaborateurs, pour proposer des intenêntions dans les écoles auprès de la clientèle
étudiante âgée de 14 à 20 ans, afin de sensibiliser et informer ces jeunes sur
l'homosexualité et la bisexualité.
Le groupe GRIS (Groupe Régional d'Intenêntion Sociale gais et lesbiennes)
Chaudière-Appalaches, vous offre gratuitement des rencontres de «Démystification de
l'honnosexualité en milieu scolaire». Ces inten/entions dans les écoles constituent un
des six volets d'un projet de prévention de différents problèmes de santé et de bienêtre vécus par les jeunes homosexuels (maladies transmises sexuellement, VIH/SIDA,
détresse psychologique, suicide, décrochage scolaire, prévalence élevée à l'alcoolisme
et à la consommation de drogues, etc.).
2. PROBLÉMATIQUE LIÉE À L'HOMOSEXUALITÉ
On s'entend généralement pour
dire qu'environ 10% de la population adulte est homosexuelle.
Ceci représente environ 30 000
personnes dans la région
Chaudière-Appalaches.
Les problèmes spécifiques à
cette population sont importants et on s'entend pour dire
qu'une attention particulière
doit leur être accordée.
Il y a peu de données statistiques sur la population
homosexuelle et bisexuelle.
La plupart des
données présentent de nombreuses limites. Entre
autres, la difficulté à avouer son homosexualité lors
de isondages et la volonté de se conformer à une
majorité sont parmi les facteurs pouvant expliquer
cette difficulté à estimer cette population. On
s'entend généralement pour dire qu'environ 10 %
de la population adulte est homosexuelle. Dans la
région Chaudière-Appalaches cela représente
environ 30 000 personnes. On retrouve à l'annexe
1 une présentation des estimations obtenues dans
les études généralement considérées comme les
plus fiables dans ce domaine.
Les chercheurs reconnaissent que l'homosexualité
constitue un pôle normal de la sexualité humaine. De plus, le nombre ainsi que la
diversité de cette population sont suffisamment importants pour retenir l'attention sur
les problèmes particuliers vécus par ces personnes, entre autres au niveau de la santé
et du bien-être.
Un récent rapport de la Commission des droits de la personne, « De l'illégalité à
l'égalité»^ faisait le point sur la situation vécue par les personnes homosexuelles et
recommandait, entre autres:
Recommandation 4
Que les milieux scolaires incluent dans leurs programmes liés aux services
de santé et aux services sociaux un volet traitant de l'homosexualité dans
le contexte actuel de notre société.
Recommandation 13
Que les écoles et les corporations professionnelles incluent, dans la
formation dispensée à leurs élèves ou à leurs membres qui se destinent à
oeuvrer auprès des jeunes, un volet sur ta problématique vécue par les
jeunes appartenant à une minorité sexuelle.
2.1
Environnement social dans lequel évolue le (la) jeune homo5exuel(le) ou
bisexuel(le)
L'identification d'une identité
sexuelle qui les situent dans
une minorité, la réaction
négative des parents et de
l'entourage,
l'isolement,
la
marginalisation, la peur du rejet
sont des réalités que les jeunes
homosexuels doivent affronter
quotidiennement, dans l'ensemble de la société comme à
l'école.
>
>
La consultation menée en 1993 par la
Commission des droits de ta personne^'^ a permis
de mettre en évidence l'ensemble des difficultés
vécues par tes jeunes appartenant à une minorité
sexuelle. Les principaux éléments qui en sont
alors rassortis sont exposés dans cette section.
>
Dans notre société, l'homosexualité est souvent
perçue comme immorale et parfois même
pathologique. Elle fait souvent l'objet de
sarcasmes et de plaisanteries. Elle est
marginalisée et tes personnes homosexuelles,
lesbiennes et bisexuelles sont souvent mal
jugées^'^'®.
Les personnes homosexuelles sont souvent en butte à différentes réactions de
rejet, d'exclusion, de harcèlement et parfois même de violence verbale et/ou
2.3
physique^
Lisqtement de ces personnes est souvent accentué en milieu mrat. là où tes
services de support et les regroupements sont souvent peu présents et les services
d'aide adaptés à cette clientèle, quasi inexistants^
>
Peu importe rorientation sexuelle, l'adolescence est une période très intense du
développement de la personnalité et de l'identité, mais pour plusieurs jeunes
homosexuels l'adolescence est la période la plus critique, compte tenu du stress
associé à la reconnaissance de leur identité sexuelle par eux-mêmes, par leur
famille et par leur collectivité^
>
Être différent, appartenir à une minorité, est particulièrement diffidie à cette période
de la vie durant laquelle ces jeunes, comme les autres se trouvent en pleine crise
d'identité^'®®.
>
75 % des étudiants gais et lesbiennes subissent des réactions négatives à l'école.
Ces réactions venant des pairs exacerbent le sentiment d'infériorité de ces jeunes,
les amènent souvent à s'isoler et intensifient leurs besoins et leurs dispositions pour
l'autodestruction®. De tels comportements de mépris, de la part des autres étudiants
et des enseignants, ont aussi été révélés lors de la consultation de 1993.
>
Lors de cette consultation, il est aussi ressorti clairement une absence de services
de santé et services sociaux qui répondent aux besoins de cette communauté a
aussi été rassortie. Ainsi, certains évitent de consulter par peur des préjugés et du
rejet.
>
Cet environnement social hostile incite tes jeunes à vivre leur homosexualité dans
l'anonymat, à mal accepter leur orientation sexuelle et à développer une piètre
estime de soi^'®.
2.2
Problèmes de santé et de bien-être
>
MIS, suicide, abus d'alcool et
toxicomanie sont parmi les
problèmes
rencontrés plus
fréquemment chez la population homosexuelle que la
population hétérosexuelle. Ces
problèmes seraient en lien avec
une mauvaise estime de soi et
une
non-acceptation
de
l'identité sexuelle, et avec la
détresse psychologique qui en
découle.
Il est reconnu que la majorité des problèmes de
santé mentale vécus par les homosexuels, plus
particulièrement les jeunes, sont le résultat du
stigmate social attaché au statut des gais et
lesbiennes dans notre société®.
> Ainsi, ces problèmes d'estime de soi et de rejet
de l'entourage que vivent les membres de la
communauté homosexuelle, encouragent entre
autres des attitudes non sécuritaires en regard
de la sexualité, de même que différents
problèmes de santé mentale allant du désespoir
jusqu'au suicide. C'est pourquoi nous croyons
qu'il est important d'intervenir à ce niveau.
Comportements sexuels à risque
>
Au Québec, les hommes ayant des relations avec d'autres hommes représentent le
groupe le plus touché par l'Infection par le VIH et le sida. Ceux-ci constituent près
de trois-quarts des cas de sida déclarés depuis le début de l'épidémie.
>
Selon les dernières analyses du Centre québécois de coordination sur le sida, les
interventions de prévention menées jusqu'à ce jour auprès de cette population
montrent des résultats encourageants®. Cependant, certaines études semblent
démontrer que les jeunes gais présentent des comportements sexuels à risque plus
élevé que les hommes homosexuels ou bisexuels plus âgés^.
De plus, des études montrent que les jeunes en processus de découverte de leur
homosexualité, ou encore des hommes qui ne s'identifient ni comme homosexuels
ni comme bisexuels, semblent plus à risque face à l'infection au VIH®.
>
Les plus récentes études démontrent qu'une image positive contribuerait à
l'adoption de comportements sécuritaires. Ainsi, une pauvre estime de soi
constitue un facteur de risque important^ ®.
>
Dans un rapport émis en 1996, le Centre québécois de coordination sur le sida
affirme que «pour accroître l'adoption de comportements sécuritaires, il faut donc
favoriser la reconnaissance sociale des hommes ayant des relations avec d'autres
hommes et donc, de cibler davantage l'environnement social et comprendre
comment ces paramètre influencent la prise en charge par ces hommes de leur
santé»®.
Abus d'alcool et de drogues
>
Plusieurs études démontrent que les jeunes peuvent être considérés comme étant
plus à risque de consommation d'alcool et de drogues®.
>
L'alcoolisme et autres toxicomanies sont très élevés chez les homosexuels : 30 %
des gais sont considérés alcooliques et leur taux de prévalence à l'usage des
drogues et stupéfiants est de 3 à 8 fois plus élevé que chez les hétérosexuels®.
>
De plus, il semblerait que les homosexuels iraient moins souvent chercher de l'aide
pour leur problème d'abus de drogue ou d'alcool, de peur de devoir aborder la
problématique de leur orientation sexuelle^.
Itinérance
>
Selon un chercheur américain (Kruks), les gais et les lesbiennes seraient
particulièrement à risque d'itinérance. On constate ainsi une sur-représentation de
la population homosexuelle chez les itinérants, variant entre 25 et 40%, selon les
villes'
Suicide
>
Selon une étude réalisée pour le «Department of Health and Human Services» des
États-Unis par Gibson et collaborateurs, te suicide serait la principale cause de
décés chez les jeunes gais et lesbiennes, représentant prés de 30% de tous les
suicides chez les adolescents^'^ ®.
>
De plus, selon ce même auteur, plus de 40% des suicides chez les jeunes seraient
reliés à leur orientation sexuelle.
>
Ces chercheurs ont aussi calculé que le risque de suicide parmi les jeunes gais et
lesbiennes est trois à six fois plus élevé que chez les adolescents hétérosexuels^'^.
La majorité des tentatives de suicide des gais et lesbiennes a lieu lorsqu'ils sont
jeunes et elles sont deux à trois fois plus élevées que chez les hétérosexuels^.
>
Un autre auteur (Remafedi) a établi que la moitié des suicides survenus dans un
groupe de 29 homosexuels étaient liés directement aux conflits liés à l'acceptation
de leur orientation sexuelle. Aussi les tentatives de suicide seraient plus fréquentes
pour ceux qui n'ont pas établi d'identité gaie positive^'^
>
Ainsi, plusieurs études citées dans le rapport de la Commission des droits de la
personne concluent que l'orientation sexuelle est une des principales causes des
tentatives ou des désirs de se suicider chez les jeunes. Une d'entre elles révélé que
la majorité de ces tentatives sun/iennent avant que le jeune n'ait atteint l'âge de 20
ans^
>
Le fait d'être différent, l'isolement social, le harcèlement. le risque de violence, le
rejet par la famille contribuent à accroître lerisquede suicide^.
3. INTERVENTION PROPOSÉE
Une intervention en milieu
scolaire est proposée afin de
mettre en place les éléments
qui pemiettront aux jeunes de
mieux vivre leur orientation
homosexuelle ou bisexuelle et
ainsi réduire les problèmes de
santé et de bien-être chez
ceux-ci.
3.1
Orientation de l'ensemble du projet
>
L'ensemble du projet a été orienté vers des
objectifs plus globaux que la seule mise en
place à court terme d'activités de prévention
des MIS et du VIH. Il vise plutôt à mettre sur
pied des interventions qui favorisent le
développement d'une meilleure estime de soi
des personnes homosexuelles ou bisexuelles.
Il vise ainsi ultimement le développement et
le maintien de comportements sécuritaires
chez ces personnes.
dans ta région Chaudière-Appalaches
^
3.2
.
Population-cible
>
Les jeunes du milieu scolaire, des niveaux secondaires 3,4 et 5 et collégial,
âgés entre 14 et 20 ans.
3.3
Objectifs de cette intervention dans les écoles
A)
Informer et sensibiliser les étudiants et les enseignants afin de diminuer les
tabous et les préjugés face à l'homosexualité, afin de :
>
>
créer un environnement favorable au bien-être des personnes
homosexuelles et bisexuelles;
favoriser le développement d'une Image positive de soi de ces jeunes
homosexuels, et ainsi amener une meilleure acceptation de leur orientation
sexuelle.
B)
Offrir un support aux jeunes qui vivent difficilement leur orientation sexuelle et les
informer sur les ressources disponibles dans leur région.
3.4
Description de l'intervention
Les inten/entions auront lieu dans les écoles secondaires, les collèges et les cégeps.
Les intervenants sont gais et lesbiennes. Ceux-ci sont préalablement formés pour
Intervenir et sont évalués régulièrement.
Ces rencontres visent à informer les étudiants sur les M I S ainsi que sur
rhomosexualité. Sous forme de témoignages et d'animation, elles ont aussi pour but de
dédramatiser certaines situations et d'Informer les étudiants qui vivraient difficilement
leur orientation sexuelle, sur les services d'aide disponibles.
Vous trouverez en annexe 2 une description du déroulement de l'intervention, en
annexe 4, les commentaires recueillis lors d'une Intervention effectuées en novembre
2001 dans une école secondaire de Chaudlère-Appalaches
6
CONCLUSION
En résumé :
Les homosexuels et bisexuels vivent des problèmes de santé et de . bien-être
particuliers, attribuables en grande partie à un environnement social peu favorable.
L'adolescence représente une période particulièrement critique. Ces jeunes vivent
difficilement le fait d'appartenir à une minorité sexuelle. Il apparaît donc essentiel
d'intervenir dans les milieux scolaires afin de mettre en place les éléments qui
permettront aux jeunes de mieux vivre leur orientation homosexuelle ou bisexuetle et
ainsi réduire tes problèmes de santé et et de bien-être chez ceux-ci.
Il est aussi essentiel de sensibiliser les intervenants du milieu scolaire à la réalité
homosexuelle afin de lutter contre les préjugés et l'ignorance et aussi en vue d'aider les
jeunes à mieux accepter leur réalité sexuelle marginale. C'est pourquoi une formation
est offerte à l'ensemble des intervenants du milieu scolaire qui côtoient les jeunes.
dans ta région Chaudière-Appalaches^.
ANNEXE 1
TABLEAU RÉSUMÉ SUR LES DONNÉES
DE LA POPULATION HOMOSEXUELLE
8
TABLEAU RÉSUMÉ SUR LES DONNÉES DE LA POPULATION HOMOSEXUELLE'
Ms:
Hommes ayant ressenti
un désir homosexuel
•
KINSEY
(1948-1953)
HITE
(1976-1981)
Environ 50 %
Environ 50 %
JANUS
(1993)
•
liommes bisexuels
20%
20%
13%
Hommes homosexuels
10%
11 %
9%
Environ 28 %
« Très nombreuses »
9%
9%
Femmes ayant ressenti
un désir homosexuel
Femmes bisexuelles
-
12%
4%
8%
5%
Femmes homosexuelles
• Michel Dorais, a L'homosexualité,revueet corrigée » Le Médecin du Québec, septembre 1993, p. 29.
<( Les données de ces trois études sont probablement les plus fiables.
Selon Kinsey,
l'homosexualité et Thétérosexualité sont les pôles d'un continuum; Il a construit une échelle où
les individus sont classés de 0 (hétérosexualité exclusive, sans homosexualité) à 6
(homosexualité exclusive).
Trente ans plus tard, lès données de Kinsey sont confirmées par les enquêtes de Shere Hite
« ...11 % du total des hommes interrogés déclaraient une préférence homosexuelle... Du côté
des femmes, 9 % d'entre elles s'affirmaient bisexuelles et 8 %, homosexuelles; en fait, c'est le
seul changement significatif par rapport aux recherches de Kinsey. qui évaluait ce nombre à la
moitié ». (Dorais. 1993. p. 30). L'enquête de Samuel et Cynthia Janus révèle qu'au niveau des
pratiques effectives, 5 % des femmes et 9 % des hommes inten-ogés ont fréquemment ou
exclusivement des relations homosexuelles.
Dorais constate combien les données sont
similaires en ce qui concerne leur évaluation de la réalité homosexuelle et bîsexuelle; cette
réalité demeurerait relativement stable et transcende donc les époques.
Tout en reconnaissant l'intérêt à estimer de façon la plus juste possible la population
homosexuelle et bisexuelle, les chercheurs conviennent que le nombre et la diversité (des
jeunes, des parents, des adultes, des personnes âgées, des immigrants) de cette population sont
suffisamment importants pour retenir l'attention dans les différents secteurs de la santé et du
bien-être. »
9
ANNEXE 2
DESCRIPTION DE L'INTERVENTION
10
^
.
DESCRIPTION DE L'INTERVENTION
Cadre de l'intervention :
>
L'intervention vise les niveaux secondaire 3, 4 et 5, les collèges et les cégeps.
>
L'intervention est. généralement faite par deux animateurs : un gai et une
lesbienne, dont un est responsable de l'intervention.
>
Durée : 60 à 75 minutes dans les écoles secondaires;
plus de deux heures si possible dans les cégeps.
>
L'Intervention se donne toujours dans le cadre d'un cours obligatoire.
Elle peut aussi s'inscrire à l'intérieur des cours d'enseignement religieux, moral et
de FPS.
>
Les étudiants sont au courant de la nature de l'intervention et du fait que les
animateurs sont homosexuels.
>
Le professeur démeure en classe.
>
L'intervenant en milieu scolaire ou la personne ressource du CLSC n'est pas
obligée d'assister
Déroulement de l'intervention :
Description des principaux objectifs de l'intervention.
>
Un questionnaire confidentiel est distribué au début et à la fin de la rencontre pour
connaître la perception de l'homosexualité avant et après la rencontre.
>
Un Quiz est réalisé avec les étudiants, une équipe de deux hommes et de deux
femmes sont invités à prendre place en avant de la classé. Ce Quiz a pour but de
faire connaître les réalités de vie et les pratiques sexuelles des gais et lesbiennes.
>
Les animateurs distribuent une carte du groupe G.R.I.S. où ont y retrouve, le nom
des ressources pour la clientèle homosexuelle en Chaudière-Appalaches.
Ex. : L'ensemble de nos coordonnées et sen/ices offerts
Numéro pour les groupes de discussion et le pan-ainnage
Ligne d'écoute. Gai-écoute 1-888-505 1010
etc.
!
>
Courte présentation de l'historique du groupe G.R.I.S.
>
Témoignage des animateurs sur leur vécu personnel, leur processus de sortie, etc.
Durée de 5 minutes pour chacun environ.
11
^
.
>
Le reste de la période est réservé aux questions des étudiants. Les réponses sont
formulées à partir du vécu des animateurs et II n'y a aucun débat sur les théories
ou sur la religion.
Les thèmes abordés au cours de la discussion :
>
Processus de sortie :
- (es problèmes que les animateurs et leurs amis-es ont dû sumrionter lorsqu'ils
cachaient leur orientation homosexuelle, dont le suicide, Talcoolisme, la
consommation de drogues, les réactions négatives à l'école, la peur du rejet,
l'appréhension de le dire aux parents, l'élément déclencheur qui les a amenés
à révéler leur homosexualité.
>
Vie amoureuse ou vie de couple.
>
Vie sexuelle :
- l'adoption et le maintien de pratiques sexuelles sécuritaires,
- les problématiques reliées au fait de vivre son homosexualité ouvertement ou
non et des conséquences sur l'estime de soi.
- pratiques sexuelles, maladies transmises sexuellement, moyens de prévention
possibles,
- fidélité.
>
Vie sociale :
- lieux de rencontre et activités sociales,
- hétérosexisme et homophobie qui intensifient le sens d'infériorité des
homosexuels, ainsi que leur disposition à l'autodestmction.
>
Préjugés :
-
on discute de la sodomie, des stéréotypes reliés à l'homosexualité, etc.
Qui sont les animateurs 7 :
Ce sont des intervenants gais et lesbiennes du groupe G.R.I.S. : « Groupe régional
d'inten/ention sociale ».
Le G.R.I.S. propose à ses inten/enants plusieurs activités d'encadrement afin de
s'assurer qu'ils pourront représenter adéquatement toutes les facettes de la
communauté, et en vue de leur foumir des outils de communication qui leur permettront
de livrer un message clair aux étudiants. En plus de recevoir le guide de formation
pour les intervenants en démystification, les intervenants reçoivent une formation
obligatoire de deux jours avant de rencontrer une classe d'étudiants et ils sont évalués
régulièrement.
12
^
.
Les principaux objectifs du groupe sont :
I
>
Démystifier rhomosexualité dans la société, c'est-à-dire réduire les préjugés et les
tabous face à l'homosexualité.
>
Préconiser l'adoption et le maintien de pratiques sexuelles sécuritaires.
>
Favoriser le développement d'une meilleure estime de soi et d'une plus grande
acceptation de son orientation sexuelle.
>
Offrir du support aux jeunes qui vivent difficilement leur orientation sexuelle et les
infomier sur les ressources disponibles dans leur région.
13
^
.
I
ANNEXE 3
DESCRIPTION DU GROUPE G.R.I.S CHAUDIÈRE-APPALACHES
ET
DÉPLIANT
14
^
.
DESCRIPTION DU GROUPE G.R.I.S. CHAUDIÈRE-APPALACHES
(Groupe régional d'intervention sociale)
Le G.RJ.S. Chaudière-Appalaches (Groupe régional d'intervention sociale) est un
organisme sans but lucratif intervenant en prévention auprès de la population
homosexuelle et bisexuelle de la région Chaudière-Appalaches,
Approche mise de l'avant par le GRIS Chaudière-Appalaches
Les interventions mises de Tavant par le G.R.I.S. Chaudière-Appalaches sont basées
sur l'approche suivante. En favorisant une meilleure acceptation de leur orientation
sexuelle, en leur fournissant le soutien social nécessaire et en développant un meilleur
environnement soq'al autour des personnes gaies et lesbiennes, ieur estime de soi ne
peut que s'améliorer. Il est également reconnu qu'une meilleure estime de soi favorise
l'adoption de comportements sécuritaires, réduit l'isolement et les problèmes
psychosociaux qui y sont souvent associés.
Implication de la communauté homosexuelle dans les activités du G.RI.S. ChaudièreAppalaches :
Dès le début des activités du G.R.I.S. Chaudière-Appalaches, les membres de la
communauté gaie ont démontré leur intérêt à mettre sur pied des interventions de
prévention et se sont impliqués. Plusieurs membres de la communauté participent à
différents niveaux, soit à l'élaboration, la réalisation et à l'évaluation des programmes.
De façon plus spécifique, dans le cadre du présent projet, les intervenants en milieu
scolaire, de même que les personnes-ressources pour le pan-ainage sont toutes issues
de la communauté homosexuelle de la région. De plus, notre organisme a été en
nomination dans les quatre organismes québécois de l'année pour les prix
d'excellence dans la catégorie «c Prévention-promotion de la santé et du bien-être »,
lors de sa participation au prix Persilier Lachapelle, 1999-2000.
Partenariat :
Depuis la créaition de notre organisme, des représentants de la Direction de la santé
publique, de la planification et de l'évaluation (DSPPE) de Chaudière-Appalaches ont
collaboré avec les membres de la communauté gale à la réalisation et à l'évaluation
des interventions. Aussi, les 11 CLSC de la région Chaudière-Appalaches constituent
des partenaires privilégiés dans le cadre du présent projet.
Selon nous, et selon plusieurs autorités dans te domaine, l'approche innovatrice mise
de l'avant par le GRIS s'avère être la plus appropriée pour rejoindre les jeunes
homosexuels dans le contexte d'une région mrale et semi-rurale telle que la nôtre.
Les actions entreprises par le G.R.I.S ciblent les jeunes puisque l'impact en
démystification se fait à plus long terme. Ces jeunes seront à leur tour générateurs de
changements sociaux et comportementaux. Le G.R.I.S. choisit une méthode qui ne
15
^
.
bouscule pas, mais qui fait son chemin petit à petit, c'est-à-dire sans gestes chocs,
sans paroles ou déclarations agressives, mais plutôt par une ouverture sur le dialogue.
Autres activités réalisées par le groupe gris :
>
Parrainage de jeunes homosexuels :
Une offre de parrainage est faite aux jeunes homosexuels qui ne sont pas prêts à
dévoiler leur homosexualité au grand jour et qui requièrent un support individualisé.
Cette approche permet de réduire l'isolement ressenti par ces jeunes à un période
difficile de leur vie, soit celle de la découverte de leur orientation homosexuelle.
>
Mise sur pied d'une ligne téléphonique sans frais par le biais de Gai Écoute :
Cette ligne téléphonique sans frais est mise à la disposition de la population
homosexuelle et bisexuelle, ainsi que leur entourage qui vivent des problèmes
reliés à l'homosexualité ou à une infection au VIH. Le professionnel rejoint peut
apporter support et, s'il y a lieu, référer à leur CLSC de résidence les personnes
qui désirent obtenir un support Individuel. Aussi, il reçoit les appels des personnes
désirant nous contacter pour participer aux groupes de discussion et d'entraide.
>
Groupes de discussion et d'entraide :
Ces rencontres s'adressent à des personnes de la communauté gale et aussi aux
parents d'enfants gais.
Différents aspects touchant les MIS, le VIH et
l'homosexualité y sont abordés. On y traite principalement de l'estime de sol et du
vécu des personnes au regard de leur orientation sexuelle ou de celle d'un
membre de leur entourage. Dè l'Information touchant la santé mentale et sexuelle
y est aussi transmise.
Lors de ces rencontres, les participants sont Informés de l'opportunité de consulter
un intervenant de leur CLSC de résidence pour un suivi individualisé, s'ils en
ressentent le besoin. De plus ces rencontres permettent d'informer les hommes
gais sur la disponibilité des vaccins contre l'hépatite A et l'hépatite B et des
modalités pour y accéder gratuitement.
E
Les animateurs, gais ou lesbiennes, ont tous été choisis en raison de leur
expérience en animation de groupe et de leurs habilités en communication. Ces
rencontres se déroulent dans différentes municipalités de la région ChaudièreAppalaches. à toutes les deux semaines environ. Le lieu des rencontres est
déterminé en fonction des besoins manifestés par la clientèle.
16
^
>
Site Internet et courrier électronique (E-mailj :
L'étendue géographique de notre région, ainsi que l'absence de transports en
commun empêchent certains jeunes qui le désireraient d'assister aux rencontres
de discussion et d'entraide. Ainsi, dans le but d'être plus visible et accessible aux
jeunes de la région Chaudière-Appalaches, un site Internet a été créé
récemment. Ce site pennet de faire connaître les services actuellement
disponibles pour les gais de la région. De plus, grâce au courrier électronique (Email), les jeunes peuvent s'informer de façon anonyme sur tous les aspects
touchant les MIS, le VIH/SIDA ainsi que la sexualité.
Ce moyen de
communication est de plus en plus utilisé par la clientèle gaie de la région. De
plus, les demandes qui y sont faites nous pemiettent de constater que ce sen/ice
répond à un réel besoin dans notre région,
>
Formation des intervenants de première ligne (médecins, travailleurs
sociaux, etc) :
Cette formation préparée par le Centre québécois de coordination sur le sida
(MSSS) a pour objectif d'habiliter les inten/enants de première ligne à intervenir
plus efficacement auprès des personnes homosexuelles. En collaboration avec
la Direction de la santé publique, de la planification et de l'évaluation (DSPPE),
nous avons offert de nombreuses sessions de formation à l'ensemble des
professionnels du réseau de la santé et du milieu scolaire de la région.
Aussi, afin de contribuer davantage à créer un environnement de vie favorable
dans les milieux scolaires, les intervenants sociaux, enseignants et directeurs
d'école ont aussi été invités à des sessions de formation. Par cette action, nous
visions à permettre à ces intervenants d'être davantage ouverts aux besoins de
ces jeunes. D'autres sessions sont prévues au cours des prochains mois.
>
Rencontres dans les écoles sur la prévention des
démystifier l'homosexualité :
MTS, du VIH afin de
À la demande du milieu scolaire, quelques expériences de démystification de
i'homosexualité en milieu scolaire ont été réalisées. Ces rencontres visaient à
Informer les jeunes de niveaux secondaires 3. 4 et 5 et collégial sur
l'homosexualité ainsi que sur les MTS. Ces inten/entions, sous forme de
témoignages et d'animation, ont été réalisées par de jeunes gais et lesbiennes de
la région. Jusqu'à ce jour, ces inten/entions se sont déroulées principalement
dans tes polyvalentes avec qui nous avions des contacts privilégiés, dans les
agglomérations des municipalités les plus importantes de Chaudière-Appalaches.
Les commentaires recueillis auprès des enseignants et des étudiants suite à nos
inten/entions, nous confinment que nous répondons à un réel besoin et qu'il serait
important de mettre sur pied un projet pilote pour la grande région de ChaudièreAppalaches.
17
.
OBJECTIFS
GROUPE REGIONAL
1
•
>
Démystifier l'homosexualité dans la
société.
Offrir une relation d'aide (support et
orientation pour les jeunes d'orientation
homosexuelle ou bisexuelle.
Favoriser l'adoption et le maintien de
pratiques sexuelles sécuritaires.
Favoriser le développement d'une
meilleure estime de soi et d'une plus
grande acceptation de son orientation
sexuelle.
1954: Hite 1976 & 1981; Janus 1993)
•
•
•
>
30 % des gais sont considérés
alcooliques. (Enju. 1993)
25 % des gais deviennent
itinérants. (Kmks, 1991)
•
50 % des cas de violence
vécue par les personnes gaies
et lesbiennes proviennent de
la famille Immédiate. (Martin &
RÉSERVATION : ANDRÉ MARCOUX
TÉLÉPHONE : (418) 774-4210
FAX : (418) 7 7 4 4 6 7 7
Hetfick1988)
>
e-mall : [email protected]
>
Site internet : http://regie.francfte.com/
75 % des étudiants gais et
lesbiennes
subissent
des
réactions négatives à l'école.
u c m E O - A c o u x b 11.
DE L'AMANTE
R08ERT-CUCHE
(Tetljohann & Price 1993)
BUTS
Aider les jeunes gais et lesbiennes à
cheminer positivement face à leur
orientation sexuelle.
Favoriser la compréhension de
l'homosexualité dans la société.
Réduire l'incidence du VIH/SIDA
chez les jeunes homosexuels.
Diriger les homosexuels vers des
ressources appropriées.
40 % des suicides réussis sont
reliés à l'homosexualité. (Commission des droits de ta personne)
•
>
>
>
>
6 a i s e t lesbiennes
homosexuelles. (Kinsey 1948 &
MOYENS
PanBinage
Référence
Rencontre animée auprès des étudiants
jeunes (étudiants et autres).
Intervention auprès de toute personne
susceptible d'avoir une influence sur la
société.
Participation à certains colloques.
DINTERVENTION SOCIALE
9 à 11 % des personnes sont
MRC DES ETCHEMMS
•
76 % des jeunes appréhendent
de dire à leurs parents qu'ils
sont homosexuels. (Goggius &
Sotiropoulos 1994)
•
taux de prévalence à l'usage
des drogues et stupéfiants 3 à
6 fois plus élevé (Rotheram Borus)
MRC BEAUCE-SARTtOAN
MRC DE LOTBINIÊRE
-lOlO
838-6080
338-6080
397-6080
774-6080
-> 626-6080
684-6080
228-6080
-> 728-6080
1-888^0-6080
(Si/ntonirbaJn)
MRC DE LA NOUVELLE «BEAUCE
D MRCCHUTES-OE-LA-CHAUDfÈRE
Ô MRCDEBELLECHAS8E
§
S
MRC DE MONTMAONY
MRC DE L'iSLET
3874080
8344080
8834080
14884604080
(S/ùitenirt)a/rtf
->
->
2484080
698-3389
366-3399
G.R.I.S.
1
Historique :
Problématique :
Le groupe GRIS (Groupe Régional
d'Intervention
Social
gais
et
lesbiennes) Chaudière-Appalaches,
vous
offre
gratuitement
des
rencontres de démystification de
l'homosexualité en milieu scolaire»,
grâce à une subvention reçue de
Santé Canada dans le cadre du
projet : «Initiative d'innovation en
santé pour les régions nirales et
éloignées». Ce projet est aussi
réalisé
en collaboration avec
rensemble des CLSC et la Direction
de la santé publique de ChaudiéreAppalaches. Ces interventions dans
les écoles constituent un des six
volets d'un projet de prévention de
différents problèmes de santé et de
bien-être vécus par les jeunes
homosexuels (maladies transmises
sexuellement. VIH/SIDA. détresse
psychologique, suicide, décrochage
scolaire, prévalence à l'alcoolisme et
à la consommation de drogues, etc.).
Les établissments, les organismes et
les institutions de notre société qui
devraient normalement
offrir du
support aux jeunes en situation de
crise (par exemple : les écoles, les
organismes de jeunes etc.) sont
souvent ces mêmes milieux où
rhomophobie et l'hétérosexisme se
manifestent le plus. Ainsi ce climat
exacerbe le sentiment d'infériorité de
ces jeunes et intensifie leurs besoins
et leurs dispositions pour l'autodestruction. Ainsi, on retrouve chez
ceux-ci des taux plus élevés de
suicide, isolement, marginalisation,
alcoolisme et à la consommation de
drogues, comportements sexuels à
risque, MTS-SIDA. etc., et ce. dans un
contexte qui ne les épargne pas des
problématiques de la société à laquelle
ces jeunes participent : relation de
couple,
logement,
empioyabilité.
éducation, etc.
Tous nos services sont offerts
gratuitement
Démvstification :
Le GRIS a mis sur pied ces
interventions afin de permettre un
échangecons^
sous la forme de rencontres où des
personnes gaies et lesbiennes
parient de leur vécu. Les rencontres
ont
lieu
dans
les
écoles
secondaires, les collèges ou auprès
de groupes ou de corporations qui
en font la demande.
Les intervenants dans les écoles
sont des personnes gaies et
lesbiennes qui acceptent de parier
de leur parcours, de leurs difficultés
d'acceptation et des barrières
qu'elles ont franchies.
Le GRIS
propose des outils afin de faciliter la
communication avec les groupes
rencontrés.
Relation d'aide :
Un support de relation d'aide
(parrainage) est disponible pour les
personnes gales et lesbiennes qui
en font la demande. Elles peuvent
aussi être référées à des groupes de
discussion ou des intervenants
psychosociaux en CLSC.
^
.
I
ANNEXE 4
COMMENTAIRES RECUEILLIS LORS D'UNE INTERVENTION
EN DÉMYSTIFICATION EFFECTUÉE DANS UNE ÉCOLE DE CHAUDIÈRE-APPALACHES
18
COMMENTAIRES RECUELLIS LORS D'UNE INTERVENTION EN DÉMYSTIFICATION
EFFECTUÉE DANS UNE ÉCOLE DE CHAUDIÈRE-APPLACHES
I
>
Merci. Vous faites le chemin pour nos fils/filles.
>
Très intéressant! Comme les gens sont généralement gênés, vous pouvez aller
plus loin et ne pas seulement discuter des préjugés, M.T.S. etc.
>
Ça nous éclaire beaucoup d'avoir des réponses à des questions que nous
avons habituellement de la misère à poser.
>
Ça m'éclaire et ça m'enlève la peur.
>
Le concept de la rencontre est très bien choisi en ce sens que les gens posent
eux-mêmes tes questions. Ils peuvent savoir si leurs connaissances sur la
sexualité, les maladies (M.T.S) et l'homosexualité sont vraies ou fausses.
>
La rencontré était très intéressante. Vous répondez aux questions de façon très
spontanée et vous nous mettez à l'aise. L'homosexualité passe beaucoup
mieux quand on se la fait expliquer comme II faut.
>
C'était très Intéressant. Vous m'avez éclairé sur les maladies transmises
sexuellement, Il y a plusieurs choses que je comprends mieux maintenant. Je
crois que vous devez continuer.
>
C'était vraiment extraordinaire. Vous avez été parfaits et je vous admire tous les
deux pour votre authenticité et votre désir de partager votre vécu afin d'aider les
autres.
>
Je vous trouve bien grands, bien sages. Vous avez compris beaucoup de
choses. Vous êtes rendus à un stade que je juge beaucoup plus élevé que la
plupart des gens. J'ai beaucoup de respect pour vous, sincèrement. J'aurais
aimé pouvoir écrire mon nom pour que vous puissez voir dans mes yeux ce que
j'avais à dire. Vous avez été très bons conférenciers, à l'aise et rendant à l'aise.
>
J'ai beaucoup appris même si j'ai un ami gai. Vous étiez à l'aise, ça m'a mis à
l'aise.
>
J'ai trouvé que cette conférence est une bonne expérience car vous étiez très
ouverts et compréhensifs. Continuez à faire vos conférences, elles sont
essentielles.
>
J'ai apprécié la franchise et spontanéité des personnes, je vous dis
« chapeau ». Continuez!
>
Conférence très intéressante et vive. Expérience à recommander à tous.
19
^
.
>
Je me suis rendu compte qu'au cours de votre intervention, mes préjugés sont
tombés. Félicitations!
>
Ça prend du courage pour dire ce que vous avez dit. Je suis fière des gens
comme vous!
>
L'atmosphère était détendue. C'était pas gênant. Tous les sujets ont été
abordés avec sérieux mais aussi avec humour et c'est bien. Votre ouverture
d'esprit est fomnidable. J'ai beaucoup appris et je crois que l'objectif de
démystification est atteint.
>
J'ai trouvé le cours très instructif et intéressant, je crois qu'il est très important
de sensibiliser les gens à l'homosexualité et aux maladies transmises
sexuellement et vous l'avez fait à merveille, je n*aî pas vu le temps passé, j'ai
été captivé tout au long du cours, ce fut très plaisant.
>
J'ai adoré la rencontre, ça a permis de défaire les mythes; on sait où avoir des
ressources. C'est la première fois que je vois des homosexuels qui s'affirment.
>
Très plaisant et enrichissant de pouvoir poser les vraies questions sans aucune
gêne.
>
Vous avez répondu de façon franche et précise avec une remarquable
ouverture. Félicitations! Je trouve ça fantastique ce que vous faites.
>
J'ai de la misère à croire que c'est la première conférence que vous donnez,
c'était très bien, continuez comme ça.
>
J'ai trouvé cette rencontre très intéressante. Vous avez répondu à toutes les
questions que je me posais. Tout était parfait.
>
J'étais vraiment quelqu'un qui était contre tes homosexuels et je crois que ce
point de vue a changé.
20
^
.
LISTE DES RÉFÉRENCES
I
1.
CANADA (GOUVERNEMENT). SANTÉ ET BIEN-ÊTRE SOCIAL. Le suicide au
Canada. Mise à jour du Rapport du Groupe d'étude sur le suicide au Canada,
Ottawa. SBESC, 1994, 215 p.
2.
CANADA (GOUVERNEMENT), SANTÉ ET BIEN-ÊTRE SOCIAL Les expériences
des jeunes gais à l'ère du VIH, Ottawa. SBESC, 35 p.
3.
COMMISSION DES DROITS DE LA PERSONNE DU QUÉBEC. De l'illégalité à
l'égalité: Rapport de la consultation publique sur la violence et la discrinriination
envers les gais et lesbiennes, Montréal, 1994,162 p.
4.
COMMISSION DES DROITS DE LA PERSONNE DU QUÉBEC. Suivi des
recommandations du rapport «De l'illégalité à régalité», Montréal, 1996, 78 p.
5.
QUÉBEC (GOUVERNEMENT). MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES
SOCIAUX. Santé, bien-être et homosexualité: Éléments de problématique et
pistes d'intervention, Québec, MSSS, 1996, 58 p.
6.
QUÉBEC (GOUVERNEMENT), CENTRE QUÉBÉCOIS DE COORDINATION
SUR LE SIDA. Rapport de la consultation réalisée pour le bilan de la phase 3 et
l'élaboration de la phase 4 de la Stratégie québécoise de lutte contre le sida,
Québec. MSSS. 1996, 110 p.
21

document support à l`intervention de démystification de l

Transcription

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