F.2. REVETEMENTS HYDROCARBONES

Transcription

F.2. REVETEMENTS HYDROCARBONES
CCT 2000
F.1
CHAPITRE F : REVETEMENTS DE CHAUSSEES
F.1. REVETEMENTS EN BETON DE CIMENT
F.1.0
F.1.1
F.1.2
F.1.3
F.1.4
F.1.5
Préliminaires
Description
Clauses techniques
Résultats
Vérifications
Paiement
F.2. REVETEMENTS HYDROCARBONES
F.2.1
F.2.2
F.2.3
F.2.4
F.2.5
Description
Clauses techniques
Résultats
Vérifications
Paiement
F.3. PAVAGES
F.3.1.
F.3.2.
F.3.3
Pavages en pierres naturelles
Pavages en pavés en béton
Pavages en pavés en terre cuite
F.4. DALLAGES
F.4.1.
F.4.2
F.4.3.
Dallages en carreaux de béton
Dallages en carreaux de pierre bleue reconstituée
Dallage gazon en béton ou en polyéthylène
F.5. TROTTOIRS DECORATIFS
F.5.1.
F.5.2.
Dalles et pavés en pierre bleue (catégorie B)
Dalles et pavés en marbre rouge
CCT 2000
F.2
F.1.
REVETEMENT EN BETON
F.1.0.
Préliminaires
Les prescriptions ci-après couvrent exclusivement les revêtements discontinus en béton non
armé.
Si une piste cyclable et/ou un filet d'eau, adjacents à la chaussée ou à une zone
d'immobilisation sont à exécuter d'un seul tenant avec le revêtement, les prescriptions fixées
pour ce dernier leur sont applicables.
F.1.1.
Description
Les revêtements en béton des chaussées et zones d'immobilisation sont constitués d'une ou de
plusieurs bandes contiguës, séparées par des joints longitudinaux parallèles à l'axe de la
chaussée.
Chaque bande est une succession de dalles; chaque dalle est située entre deux joints
transversaux successifs de retrait, de dilatation ou de construction. Les joints transversaux
sont perpendiculaires à l'axe de la chaussée. Pour des bandes contiguës, ils se trouvent dans le
prolongement l'un de l'autre.
Les caractéristiques géométriques des dalles sont les suivantes :
épaisseur nominale : fixée dans les documents d'adjudication, sans être inférieure à
16 cm
pente transversale : 2 % en alignement droit
longueur nominale : fixée dans les documents d’adjudication mais sans dépasser 5 m.
largeur nominale : fixée dans les documents d'adjudication mais sans dépasser 4,5 m.
Pour les revêtements exécutés en une seule passe sur une largeur supérieure à 4,5 m, un
joint longitudinal de flexion est réalisé.
F.1.2.
Clauses techniques
F.1.2.1.
MATERIAUX
Ils répondent aux prescriptions du chapitre C les concernant :
-
sables : § C.2.2.
pierres : § C.3.2.
ciments : § C.5.
goujons, barres d'ancrage, berceaux : § C.9.1.
membranes plastiques : § C.10.1.
produits de cure : § C.12.
produits de scellement : § C.13.
fourrures de joints de dilatation : § C.14.
fonds de joint : § C.15.
adjuvants pour béton : § C.16.
vernis d'adhérence : § C.17.
eau : conforme à la norme NBN B 15-001.
CCT 2000
F.1.2.2.
F.3
PREPARATION
Le tracé du profil en long est matérialisé sur le terrain à l'aide d'instruments topographiques de
précision. Les niveaux prescrits sont repérés sur des piquets plantés solidement en dehors du
coffre à des intervalles maximaux de 50 m de façon à constituer un profil longitudinal
rigoureusement parallèle au profil du revêtement de chaussée à réaliser. Dans les courbes les
piquets sont rapprochés les uns des autres afin de suivre exactement le profil prescrit.
L'installation des piquets et le nivellement devancent d'au moins une journée les travaux de
bétonnage.
Sauf impossibilité locale admise par le Fonctionnaire Dirigeant, la préparation des joints et la
mise en place éventuelle des berceaux et des goujons précède le bétonnage d'une distance
d’environ 50 m de manière à assurer une exécution continue.
La surface sur laquelle le béton est mis en oeuvre est nettoyée, débarrassée de toute trace de
boue, matière organique ou matériau étranger; toute irrégularité ou ornière dans la fondation
est aplanie et compactée.
L'évacuation de l'eau superficielle de l'assiette est assurée. Lorsqu'un système de drainage de
l'assiette est prévu dans les documents d'adjudication, l'Entrepreneur le réalise avant la
préparation de celle-ci.
F.1.2.3.
COFFRAGES OU FILS DE GUIDAGE
Sauf impossibilité locale admise par le Fonctionnaire Dirigeant, la préparation du coffre, la
pose, l'alignement et le nivellement des coffrages ou des fils de guidage précédent le
bétonnage de manière à assurer une exécution continue.
F.1.2.3.1. POSE DES COFFRAGES
Les coffrages sont métalliques et ancrés solidement dans le sol ou la fondation, de manière à
ne subir aucune déformation au cours des opérations de bétonnage.
Le niveau des coffrages est déterminé au moyen d'un nivellement s'appuyant sur les points de
repère. La tolérance dans le plan horizontal est de 1 cm sur 3 m de longueur.
La longueur des éléments des coffrages est limitée de façon à permettre des variations
angulaires en plan et en hauteur afin d'épouser la forme du profil en long et du tracé en plan
prescrits pour le revêtement. Le mode d'assemblage de ces éléments est tel qu'il s'adapte
aisément à ces variations.
Les faces des coffrages en contact avec le béton sont lisses et enduites d'un produit destiné à
éviter leur adhérence au béton.
Afin de s'assurer de la stabilité des coffrages, on fait circuler sur ceux-ci, avant mise en oeuvre
du béton et l'un derrière l'autre, le répartiteur de béton et la machine vibro-finisseuse; aucun
affaissement par rapport au profil prescrit ni aucun déplacement latéral des coffrages de plus
de 0,5 cm sur 3 m de longueur n'est toléré.
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F.4
Si un tel affaissement est constaté, les coffrages sont démontés et le profil en long et le tracé
en plan sont rétablis; ensuite un nouveau contrôle est effectué.
F.1.2.3.2. FILS DE GUIDAGE POUR MACHINES A COFFRAGES GLISSANTS
L'implantation des piquets sur lesquels les fils de guidage sont fixés, ainsi que la tension de
ces fils de guidage, sont réalisés de façon à éviter leur affaissement. En aucun cas la distance
entre les piquets ne pourra excéder 6 m.
F.1.2.4.
PREPARATION DE L’ASSISE DE BETONNAGE CONTRE LES PERTES
D’EAU.
Si le revêtement est posé sur une fondation ou sur un sol susceptible d'absorber l'eau du béton,
la pose d'une membrane plastique est imposée et le métré comporte un poste distinct à cet
effet.
Les recouvrements de la membrane ont une largeur d'au moins 15 cm.
Si le bétonnage peut s'effectuer sans interposition de membrane plastique, le sol ou la
fondation est arrosé, après compactage et immédiatement avant le bétonnage, de manière à
humidifier légèrement la couche supérieure de l'assiette ou de la fondation, sans qu'il ne
subsiste aucune flaque d'eau.
F.1.2.5.
COMPOSITION DU BETON
Le béton est composé de pierres, de ciment, de sable, d'eau et d'adjuvants.
La composition du béton est laissée au choix de l'Entrepreneur. Toutefois :
-
la dimension maximale du calibre nominal des granulats est limitée à 32 mm
la teneur en air occlus est comprise entre 3 et 6 %
le ciment est de type CEM I ou CEM III/A, de classe de résistance 42,5 et à teneur
limitée en alcalis (LA)
Les ciments répondent aux prescriptions de la série des normes NBN-B12 et des P.T.V.
600 et 601 et en plus sont certifiés BENOR.
la quantité de ciment par m³ de béton en place ne peut être inférieure à 375 kg.
le rapport E/C est inférieur à 0,45.
Les caractéristiques du béton ainsi que toutes modifications font l'objet d'un procès-verbal
d'essai de laboratoire. L'étude tient compte du mode de mise en oeuvre du béton.
Le procès-verbal mentionne :
la composition du béton (exprimée en kg/m³ en place) et son rendement
l'ouvrabilité du béton mesurée à l'aide du consistomètre V.B.
la consistance exprimée en terme d'affaissement au cône d'Abrams
la nature des pierres, du sable, du ciment et des adjuvants
la granularité des sables et des pierres
la résistance à la compression sur carottes à 7 jours
la masse volumique du béton à l'état sec
CCT 2000
-
F.5
la teneur en air occlus du béton frais.
Au moins 10 jours avant le début du bétonnage, ce procès-verbal ainsi que le lieu de
production du béton sont communiqués au Fonctionnaire Dirigeant.
La composition adoptée, exprimée en kg et par gâchée, est affichée à proximité du malaxeur
et reproduite au journal des travaux.
Le dosage des constituants du béton est effectué de manière massique, le dosage de l'eau
pouvant être volumique.
F.1.2.5.1
CAS PARTICULIER -
BETON COLORE - LAVE (désactivé)
-
Granulats : la dimension maximale des granulats est fixée aux documents d’adjudication
(zones piétonnes : 7 mm; voiries : 16 ou 20 mm).
Les granulats sont colorés. Dans tous les cas, les granulats sont soumis à l’approbation
préalable du Fonctionnaire Dirigeant.
-
Colorant : un colorant est prévu pour donner au mortier une teinte se rapprochant de
celle choisie pour les granulats. Le Cahier Spécial des Charges décrit la nature du
colorant, la teneur en pigment et autres caractéristiques. Ce colorant est soumis à
l’approbation préalable du Fonctionnaire Dirigeant.
Le colorant peut être introduit dans le camion malaxeur.
-
Une planche d’essai de ± 0,5 m² est réalisée en laboratoire et dénudée chimiquement
dans les conditions de chantier pour attester de l’homogénéité de la teinte et de l’état de
surface. Dans le cas de réalisation de revêtements dans une zone voisine d’un
revêtement existant de teinte déterminée, la teinte à obtenir sera semblable à la teinte
existante, ce dont le Fonctionnaire Dirigeant est seul juge.
F.1.2.6.
FABRICATION, TRANSPORT ET MISE EN OEUVRE
F.1.2.6.1. FABRICATION
La fabrication est faite dans des installations conformes à la norme NBN B 15-001 et d'une
capacité suffisante pour assurer une mise en oeuvre continue.
Les dispositifs de vidange du malaxeur évitent la ségrégation des constituants.
F.1.2.6.2. TRANSPORT
Le transport et la livraison du béton sont conformes à la norme NBN B 15-001.
Le béton frais est transporté par camion équipé d'une benne hydraulique ou d'un dispositif qui
assure un déchargement régulier du béton. Tout autre moyen de transport n'est autorisé
qu'avec l'accord du Fonctionnaire Dirigeant. Si le transport par camion-malaxeur a été
autorisé, le malaxeur doit tourner en vitesse de malaxage pendant au moins 2 minutes avant le
déversement du béton.
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F.6
F.1.2.6.3. MISE EN OEUVRE
La mise en oeuvre s'effectue :
-
soit entre coffrages fixes;
soit entre éléments linéaires préalablement posés;
soit par machine à coffrages glissants, équipée d'un système de vibration et de réglage
automatique tant en plan horizontal que vertical.
Il ne peut s'écouler plus de 2 h entre la fabrication du béton et la fin de la mise en oeuvre.
Passé ce délai, le béton est rebuté et évacué.
Tout arrosage du béton pour en faciliter la mise en oeuvre et tout rechargement superficiel au
mortier sont interdits.
Aux endroits particuliers tels qu'élargissements locaux, raccordements en sifflet ou en pattes
d'oie, la mise en oeuvre peut se faire manuellement et le béton est vibré par une poutre
vibrante manuelle ou une aiguille vibrante.
F.1.2.6.3.1 Cas particulier - Béton coloré lavé (désactivé)
Préalablement au bétonnage, tous les accessoires de voiries apparents (filets d’eau, bordures,
pavés, ...) sont protégés de la coloration au moyen d’un produit protecteur incolore et
légèrement collant. Ce produit est appliqué à la brosse. Il sera délavé lors de l’enlèvement de
la laitance superficielle (dénudage). Le produit de protection sera soumis à l’approbation
préalable du Fonctionnaire Dirigeant.
Le bétonnage s’effectue en une seule couche ou en deux couches, béton frais sur béton frais.
Le béton est compacté énergiquement par damage manuel pour les zones piétonnes. La
vibration mécanique est obligatoire pour les aires soumises à la circulation. L’attention de
l’Entrepreneur est attirée sur la nécessité d’un compactage et d’une vibration strictement
homogènes sur toute l’étendue de la surface.
Les coffrages ne peuvent être déplacés lors du coulage du béton.
Après compactage, le béton est lissé au moyen d’une règle rigide reposant sur les coffrages et
ensuite à l’aide d’une taloche lisseuse large montée sur un manche à double articulation.
Le béton présente alors une surface bien lisse, exempte de cavités apparentes et de vagues.
F.1.2.7.
CONDITIONS ATMOSPHERIQUES
F.1.2.7.1
BETONNAGE PAR TEMPS FROID
Le bétonnage n'est autorisé que lorsque la température de l'air sous abri à 1,50 m du sol est
supérieure ou égale à 1°C et que le minimum nocturne n'est pas descendu sous - 3°C.
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F.7
F.1.2.7.2. BETONNAGE PAR TEMPS DE PLUIE
Le bétonnage n'est pas autorisé en cas de forte pluie.
F.1.2.8.
TRAITEMENT DE SURFACE
Le traitement de la surface du revêtement est effectué par brossage transversal de la surface du
béton frais, immédiatement après achèvement du profilage, au moyen de brosses métalliques à
fibres jointives.
Les documents d'adjudication peuvent imposer un traitement spécial en vue d'obtenir une
texture superficielle appropriée.
Ce traitement est exécuté suivant une des techniques décrites ci-après :
F.1.2.8.1. PAR DENUDAGE CHIMIQUE DE LA SURFACE DU BETON DURCI.:
1.
La pulvérisation uniforme d'un retardateur de prise sur la surface du béton frais.
Le retardateur contient un pigment lui assurant en permanence une couleur franche.
Préalablement au travail, l'Entrepreneur réalise le réglage de la hauteur de la rampe, du
débit des gicleurs et de la vitesse d'avancement en fonction du taux de répandage requis.
L'avancement de la rampe de pulvérisation est uniforme ou à défaut, asservi à son débit.
La rampe de pulvérisation est protégée des effets du vent.
La zone limitée par la rampe de pulvérisation et le système de déroulement du film de
protection du retardateur est entièrement couverte.
2.
La protection du béton traité par une membrane plastique étanche.
Sa largeur est celle de la surface à protéger plus 1 m et elle est maintenue en place par
lestage en dehors de la surface à protéger.
3.
L'élimination de la membrane et brossage, sous eau, à la brosse métallique au plus tôt 24
h après la mise en oeuvre du béton.
La brosse munie de rampes d'arrosage est fixée entre les essieux de l'engin porteur.
Les pneus des roues sont larges, à basse pression et à large texture.
Le réglage de la brosse en hauteur et en angle est prévu et assure un débordement latéral
de celle-ci d'au moins 30 cm de part et d'autre du gabarit extérieur des pneus.
F.1.2.8.2
CAS PARTICULIER : BETON COLORE - LAVE (désactivé).
Le retardateur de prise est pulvérisé à raison de minimum 250 grammes de produit par m². Il
doit permettre un dénudage parfaitement homogène de la surface dont la profondeur est
définie préalablement par le Fonctionnaire Dirigeant.
Immédiatement après dénudage, le béton est protégé contre la dessiccation au moyen d’une
membrane étanche préfabriquée et dont l’épaisseur est de 50 microns minimum. Sa largeur
CCT 2000
F.8
est celle de la surface à protéger plus un mètre et elle est maintenue en place par lestage sur
toute la surface. Cette protection est maintenue en place durant au moins 72 heures.
Environ 4 semaines après mise en oeuvre, le béton est protégé au moyen d’une émulsion
aqueuse de protection antitaches et hydrofuge du béton à raison de 250 grammes de produit
par m². Ce produit est à agréer par le Fonctionnaire Dirigeant.
F.1.2.8.3. BETON IMPRIME
Le traitement de surface consiste à imprimer le béton de la manière décrite ci-après :
-
Après compactage, le béton est lissé au moyen d’une règle rigide et ensuite à l’aide
d’une taloche lisseuse large montée sur un manche à double articulation. Le béton
présente alors une surface bien lisse, exempte de cavités apparentes et de vagues.
-
Un colorant durcisseur est répandu de façon régulière sur toute la surface du béton à
raison de min. 3 kg/m².
-
Après cet épandage, le béton est à nouveau lissé à l’aide de la taloche lisseuse.
-
Une poudre colorante démoulante est alors appliquée sur la surface à raison de min.
150 gr/m². Elle a pour effet d’empêcher l’adhérence des moules d’impression au béton
frais.
-
Immédiatement après, la surface est imprimée au moyen des moules adéquats qui
confèrent au béton les motifs désirés. Les formes choisies sont fixées aux documents
d’adjudication. Pour l’impression, les moules sont posés délicatement l’un à côté de
l’autre à la surface du béton et ensuite damés manuellement au moyen d’une dame
carrée d’environ 0,05 m² de surface.
-
Après durcissement complet du béton, la surface est nettoyée à l’eau. Une fois cette
surface bien sèche, une résine acrylique est répandue à la brosse ou au rouleau. Celle-ci
a pour effet d’imperméabiliser et de protéger correctement le béton de même que
conférer un aspect esthétique à l’ensemble.
La résine acrylique peut être fournie matte (satinée) ou brillante.
Remarque générale : le choix des poudres colorantes (durcissantes et démoulantes) de même
que la résine acrylique et tous les produits et matériels spécifiques utilisés par l’Entrepreneur
sont à agréer par le Fonctionnaire Dirigeant avant le début des travaux.
Protection du béton frais.
Après impression de la surface, le béton est protégé contre la dessiccation au moyen d’une
membrane étanche préfabriquée et dont l’épaisseur est de 50 microns minimum. Sa largeur
est celle de la surface à protéger plus un mètre et elle est maintenue en place par lestage.
Cette protection est conservée durant au moins 72 heures.
CCT 2000
F.1.2.9.
F.9
JOINTS
F.1.2.9.1. JOINTS TRANSVERSAUX.
Les joints transversaux sont goujonnés si les documents d'adjudication le prescrivent.
F.1.2.9.1.1 Joints de retrait
Ils sont conformes à l'un des types de la figure F.1.2.9.A.1.
L'amorce de fissuration est réalisée par sciage du béton durci. La profondeur de l'amorce est
d'au moins 1/3 de l'épaisseur de la dalle.
Le sciage du béton est réalisé suffisamment tôt afin d'éviter la fissuration en dehors des joints.
F.1.2.9.1.2. Joints de construction transversaux
Un joint de construction est établi à la fin de chaque production journalière ou en cas
d'interruption du bétonnage, ne permettant pas la mise en oeuvre du béton dans le délai de 2 h
dont question ci-avant.
La face de ce joint est plane et perpendiculaire à la surface du revêtement. Lors de la reprise,
le bétonnage est effectué directement béton contre béton.
Ils sont conformes à la figure F.1.2.9.A.2. Leur emplacement correspond à celui d'un joint de
retrait dans la bande adjacente. Si ce joint coïncide avec un joint de dilatation, il est conforme
à la figure F.1.2.9.A.3.
F.1.2.9.1.3. Joints de dilatation
Ils sont conformes à la figure F.1.2.9.A.3.
Leur emplacement est indiqué dans les documents d'adjudication.
F.1.2.9.2. JOINTS LONGITUDINAUX
Les joints longitudinaux sont de deux sortes :
-
de construction (entre bandes contiguës bétonnées successivement)
de flexion, si le bétonnage de plusieurs bandes contiguës est exécuté en une seule
largeur.
Les joints longitudinaux sont ancrés si les documents d'adjudication le prescrivent.
Dans les élargissements locaux, les raccordements en sifflet et les pattes d'oie, les joints
longitudinaux sont ancrés.
CCT 2000
F.10
F.1.2.9.2.1. Joints de construction
Ils sont conformes à l'un des deux types repris à la figure F.1.2.9.B.1. Si les documents
d'adjudication prescrivent l'emploi de barres d'ancrage, aucune barre n'est placée à moins de
750 mm d'un joint transversal.
F.1.2.9.2.2. Joints de flexion
Les joints sont sciés dans le béton durci jusqu'au 1/3 de l'épaisseur.
Le sciage est réalisé suffisamment tôt pour éviter la fissuration en dehors des joints.
Ils sont conformes à la figure F.1.2.9.B.2.
F.1.2.9.3
GOUJONS
Les goujons sont enduits sur toute leur surface d'un vernis bitumineux. Ils sont placés et
maintenus dans une position strictement parallèle à la surface et à l'axe de la dalle, au moyen
de berceaux métalliques ou d'un système d'enfoncement des goujons par vibration dans le
béton frais compacté.
Dans les joints de dilatation, les goujons sont enduits de graisse, placés sur des berceaux
métalliques et munis d'un capuchon. Le système utilisé est soumis à l'agréation du
Fonctionnaire Dirigeant.
Les berceaux sont assemblés en usine ou ligaturés sur place, de manière à empêcher le
déplacement des goujons. Lorsqu'ils comportent des tirants ou lorsqu’ils sont soudés, les
tirants ou les soudures sont découpés avant le déversement du béton.
En aucun cas , les goujons ne peuvent être soudés en plus d’un point aux berceaux.
Les berceaux porte-goujons ne subissent aucune déformation rémanente sous une charge de
50 kg ni lors du déversement du béton. Tout berceau déformé est remplacé.
F.1.2.9.4. BARRES D’ANCRAGE
Elles sont conformes à la figure F.1.2.9.B.1. et ne sont pas enduites. Le système proposé pour
la mise en place des barres d'ancrage est soumis à l'agrément du Fonctionnaire Dirigeant.
F.1.2.9.5. SCELLEMENT DES JOINTS
Si le scellement est prévu, les saignées ont les dimensions reprises aux figures F.1.2.9.A1 à
A3 et B1 à B2.
F.1.2.10.
PROTECTION DU BETON FRAIS
F.1.2.10.1. PROTECTION CONTRE LA DESSICCATION
Toute surface de revêtement au contact de l'air est protégée contre la dessiccation,
immédiatement après traitement de surface.
CCT 2000
F.11
La protection est réalisée par répandage, à raison d'au moins 200 g/m² sur la surface du béton,
d'un produit de cure dont le mode de mise en oeuvre est soumis à l'approbation du
Fonctionnaire Dirigeant.
F.1.2.10.2. PROTECTION CONTRE LA PLUIE
La surface du béton frais, tant pour le béton déversé dans le coffre et non encore vibré que
pour le béton fraîchement parachevé, est protégée contre le délavage par la pluie.
F.1.2.10.3. PROTECTION CONTRE LE GEL
La surface du revêtement est protégée efficacement contre le gel de manière telle que pendant
48 h après la mise en oeuvre du béton, la température au niveau supérieur du revêtement ne
descende pas en dessous de 1°C.
F.1.2.11.
MARQUAGE DES DALLES
La première dalle de chaque production journalière porte la date de sa réalisation avec
l’indication du sens de progression des travaux, au moyen d’une flèche, par exemple.
F.1.2.12.
MISE EN SERVICE DU REVETEMENT
La circulation n'est autorisée sur le revêtement que 7 jours après la mise en oeuvre du béton et
après relevé contradictoire des fissures. Un revêtement de moins de 7 jours peut être livré à la
circulation si l'Entrepreneur apporte la preuve que la résistance du béton atteint au moins
30 MN/m².
Aux croisements, aux entrées carrossables et partout où l'Entrepreneur est tenu d'assurer le
passage, il prend les mesures pour éviter toute dégradation de surface et toute cause pouvant
nuire à la qualité du béton.
Au plus tard 21 jours après la mise en oeuvre du béton, l'Entrepreneur procède au remblayage
des accotements de la chaussée.
F.1.3.
Résultats
F.1.3.1.
EPAISSEUR
L'épaisseur moyenne Em du revêtement et l'épaisseur individuelle Ei des carottes sont au
moins égales à l'épaisseur nominale E.
Les valeurs moyenne et individuelles sont exprimées en mm et arrondies au mm le plus
proche.
F.1.3.2.
RESISTANCE A LA COMPRESSION
Les carottes sont conservées en laboratoire, en atmosphère humide saturée, à une température
de 20°C pendant au moins 10 jours avant les essais.
CCT 2000
F.12
La résistance individuelle Ri des carottes et la résistance moyenne Rm à la rupture par
compression à au moins 90 jours sont au moins égales à : R = 55 MN/m².
Les valeurs moyennes et individuelles sont calculées à 0,1 MN/m² près, par excès ou par
défaut.
F.1.3.3.
ABSORPTION D'EAU
L'absorption d'eau individuelle Wi et l'absorption moyenne Wm de la tranche supérieure du
revêtement sont respectivement inférieurs à 6,8 % et 6,3 %.
F.1.3.4.
REGULARITE DE SURFACE
Les dénivellations vérifiées à la règle de 3 m ne dépassent pas 5 mm.
F.1.4.
Vérifications
F.1.4.1.
VERIFICATION A PRIORI
La vérification de la conformité des matériaux est effectuée aux lieux de production ou sur
chantier.
F.1.4.2.
CONTROLES D’EXECUTION
F.1.4.2.1. LES CONTROLES AVANT BETONNAGE portent sur :
-
le matériel
la qualité de l'assise de bétonnage
l'alignement et de la fixation des coffrages ou des fils de guidage ainsi que de leur
niveau
les épaisseurs probables du béton par mesure du niveau des coffrages ou fils de guidage
par rapport au niveau de la fondation
le relevé des températures minimales nocturnes
la présence du matériel de protection du béton frais.
F.1.4.2.2. LES CONTROLES EN COURS DE BETONNAGE portent sur :
-
les caractéristiques du béton telles que prévues au procès-verbal de l'étude en laboratoire
les caractéristiques géométriques des dalles
l'orthogonalité des joints par rapport à l'axe de la bande bétonnée
l’orthogonalité des goujons et ancrages par rapport aux joints
l'entre-distance des goujons et ancrages
le temps écoulé entre la production et la fin de la mise en oeuvre du béton
la régularité de surface du béton frais et sa qualité apparente en surface et sur les bords
latéraux
CCT 2000
-
F.13
l'efficacité de la protection du béton
l'existence et la conformité des marquages.
F.1.4.2.3. CONTROLE DE LA TENEUR EN AIR DU BETON FRAIS.
Ces contrôles s'effectuent contradictoirement toutes les 2 h au début du bétonnage ensuite au
moins deux fois par jour, lors de toute modification de la composition et à tout moment requis
par le Fonctionnaire Dirigeant.
Les mesures sont effectuées suivant la norme NBN B 15-224. Les résultats pris en
considération sont constitués de la moyenne des mesures effectuées sur trois prélèvements.
Tout résultat hors des limites prescrites entraîne l'arrêt immédiat du bétonnage. La reprise de
celui-ci n'est autorisée qu’après adaptation par l’Entrepreneur qui doit prouver à
l’Administration que le béton répond aux critères imposés pour la teneur en air.
En cas de litige quant au volume d'air entraîné, un contrôle sur béton durci peut être demandé.
Ce contrôle est effectué selon la norme ASTM C 457.82.a.
F.1.4.3.
VERIFICATION A POSTERIORI
F1.4.3.1.
EPAISSEUR
Une série de carottes est prélevée aléatoirement à raison de 3 carottes par 1000 m² ou fraction
restante de 1 000 m² de revêtement.
Sont exclues de l'échantillonnage :
-
les zones au droit des joints et des fissures
les zones où la mise en oeuvre a été faite manuellement
les zones où une insuffisance de niveau de la fondation a nécessité une surépaisseur du
revêtement, pour autant que ces zones aient été localisées avant la pose du revêtement.
F.1.4.3.2. RESISTANCE A LA COMPRESSION ET ABSORPTION D'EAU
Les essais s'effectuent sur les carottes prélevées pour la vérification de l'épaisseur.
F.1.4.3.3. REGULARITE DE SURFACE
Les irrégularités de surface hors tolérance sont corrigées.
F.1.4.3.4. FISSURES ET DEGRADATIONS AUX JOINTS
Avant la mise en circulation, et au plus tard à la réception provisoire, l'Entrepreneur fait
procéder à un relevé contradictoire de l'état apparent des joints transversaux et longitudinaux
et des fissures du revêtement. Les dégradations aux joints figurant au relevé contradictoire
sont réparées.
CCT 2000
F.14
Une dalle est considérée comme fissurée et refusée si :
-
elle présente une fissure de plus de 1 m de longueur ou joignant 2 bords quelconques de
la dalle
une fissure partant d'un bord de la dalle rejoint le même bord de la dalle
l'ensemble des fissures présente une longueur de plus 5 m, les fissures de moins de 25
cm de longueur d'un seul tenant n'étant pas prises en considération
-
Pour toute dalle présentant d’autres fissures, l'Administration se réserve le droit d'accepter la
dalle moyennant une prolongation du délai de garantie. Durant la prolongation de délai,
l'Entrepreneur remplace toute dalle dont la fissuration s'agrandit au point que la dalle est
considérée comme fissurée.
Si le nombre de dalles présentant des fissures est inférieur à 1 % du nombre total de dalles,
l'Entrepreneur peut procéder à la réparation des dalles fissurées.
F.1.5.
Paiement
Le paiement s'effectue sur base de la surface exécutée, déduction faite des réfactions
appliquées conformément aux prescriptions ci-après.
F.1.5.1.
REFACTIONS POUR MANQUEMENTS
Dans les paragraphes ci-après :
Enom est l'épaisseur nominale du revêtement, en mm
Em est l'épaisseur moyenne d'une série de carottes, en mm
Ei
est l'épaisseur individuelle d'une carotte, en mm
Rnom est la résistance à la rupture imposée, en MN/m²
Rm est la résistance moyenne d'une série de carottes, en MN/m²
est la résistance individuelle d'une carotte, en MN/m²
R
i
Wmax est l'absorption d'eau maximale fixée, en %
Wm est l'absorption d'eau moyenne d'une série de carottes, en %
Wi est l'absorption d'eau individuelle d'une carotte, en %.
F.1.5.1.1. EPAISSEUR NON CONFORME
Rw
P
S
N
=
=
=
=
Réfaction
prix unitaire de la soumission
surface totale.
nombre d’échantillons prélevés
Lorsque l’épaisseur moyenne est inférieure à l’épaisseur nominale, une réfaction est appliquée
sur la surface totale selon la ou les formules ci-après :
CCT 2000
1.
F.15
Cas où Em est inférieure à Enom sans être inférieure à 0,8 E nom.
RW = 25 P. S. (1 −
2.
Em 2
)
Enom
Cas où Em est inférieure à 0,8 Enom.
RW = P. S.
Lorsque l’épaisseur individuelle est inférieure à l’épaisseur nominale, une réfaction est
S
appliquée sur la fraction ( S = ) de l’ouvrage concernée suivant les formules ci-après. :
N
1.
Cas où Ei est inférieure à 0.9 Enom sans être inférieure à 0,7 Enom.
RW = 25
E
P. S
(0,9 − i ) 2
N
E nom
Cas où Ei est inférieure à 0,7 Enom.
RW = P
S
N
F.1.5.1.2. RESISTANCE A LA COMPRESSION SIMPLE NON CONFORME
Rw
P
S
N
=
=
=
=
Réfaction
prix unitaire de la soumission
surface totale.
nombre d’échantillons prélevés
Lorsque la résistance moyenne est inférieure à la résistance nominale, une réfaction est
appliquée sur la surface totale selon la ou les formules ci-après :
1.
Cas où Rm est inférieure à Rnom sans être inférieure à 0,8 R nom.
RW = 25 P. S. (1 −
2.
Rm
)
Rnom
2
Cas où Rm est inférieure à 0,8 Rnom.
RW = P. S.
CCT 2000
F.16
Lorsque la résistance individuelle est inférieure à la résistance nominale, une réfaction est
S
appliquée sur la fraction ( S = ) de l’ouvrage concernée suivant les formules ci-après. :
N
1.
Cas où Ri est inférieure à 0.9 Rnom sans être inférieure à 0,7 Rnom.
RW = 25
R
P. S
(0,9 − i ) 2
N
Rnom
Cas où Ri est inférieure à 0,7 Rnom.
RW = P
S
N
F.1.5.1.3. ABSORPTION D'EAU
RW
=
Réfaction
Wi nom
=
absorption d’eau individuelle nominale
Wm nom
=
absorption d’eau moyenne nominale
Wi
=
absorption d’eau individuelle
Wm
=
absorption d’eau moyenne
P
S
N
=
=
=
prix unitaire de la soumission
surface totale.
nombre d’échantillons prélevés
Lorsque l’absorption d’eau moyenne est supérieure à l’absorption d’eau moyenne nominale,
une réfaction est appliquée sur la surface totale selon la ou les formules ci-après :
1.
Cas où
1
Wm
est inférieur à
RW
1
Wm
sans être inférieur à 0,8
nom
1
Wm
= 25. P. S. (1 −
)2
1
Wm nom
1
Wm
nom
.
CCT 2000
2.
F.17
Cas où
1
Wm
est inférieur à 0,8
1
Wm
nom
RW = P. S.
Lorsque l’absorption d’eau individuelle est supérieure à l’absorption d’eau individuelle
S
nominale, une réfaction est appliquée sur la fraction ( S = ) de l’ouvrage concernée suivant
N
les formules ci-après. :
1.
Cas où
Cas où
1
1
est inférieur à 0.9
Wi
Wi nom
RW
1
Wi 2
P. S
= 25
. (0,9 −
)
1
N
Wi nom
1
Wi
est inférieur à 0,7
RW = P
F.1.5.2.
sans être inférieur à 0,7
1
Wi
.
nom
S
N
MESURAGE
Les surfaces des trappillons ou autres appareils ne sont pas défalquées.
1
Wi
nom
.
CCT 2000
F.18
F.2.
REVETEMENTS HYDROCARBONES
F.2.1.
Description
Les revêtements hydrocarbonés sont obtenus par la mise en oeuvre et le compactage de
produits hydrocarbonés composés de pierres, de sable, de filler et de liant hydrocarboné.
Pour éviter toute confusion, les termes et abréviations qui se rapportent aux produits
hydrocarbonés n'ont pas été modifiés dans le texte en néerlandais par rapport au texte en
français.
Les couches de reprofilage et de liaison sont réalisées en produits hydrocarbonés type BB - 3.
La couche de roulement est soit un revêtement fermé de type BB - 1, de type BB - 4, du
Splittmastixasphalt (S.M.A.), soit un revêtement mince semi-fermé, dit aussi discontinu,
(RMD), soit un revêtement mince à texture ouverte (RMTO), soit un revêtement ouvert, dit
aussi drainant, (ED).
Tous les revêtements seront certifiés par un organisme de contrôle impartial agréé par
l’Administration.
F.2.2.
Clauses techniques
F.2.2.1.
MATERIAUX
Ils répondent aux prescriptions du chapitre C les concernant, à savoir :
-
sables
§ C.2.2.
pierres
§ C.3.2.
scories
§ C.3.3.9
chaux
§ C.6.2.3.
filler
§ C.7.
bitume
§ C.8.2.
émulsion de bitume § C.8.4.
fibres utilisées en tant qu’inhibiteur d’écoulement : § C.19.
concassés de débris d’enrobés bitumineux pour enrobés type BB - 3 : § C.3.3.8.
CCT 2000
F.2.2.2.
F.19
DENOMINATION, COMPOSITION-TYPE ET CARACTERISTIQUES
F.2.2.2.1. PRODUITS POUR COUCHES DE ROULEMENT
1.
Revêtements fermés.
TYPE
Granularité
Composition en masse : (1)
Pierres
Sable
Filler (2)
Teneur en liant (3)
Type de bitume
Epaisseur nominale en cm (4)
BB-1 B
0/14
BB-4 C
0/10
54 à 58
34,5 à 38,5
6,5 à 8,5
56 à 60
32,5 à 36,5
6,5 à 8,5
5,7 à 6,3
6à7
50/70
4 ou 5
TYPE
4
SMA
B1
Granularité
Composition en masse : (1)
Pierres
Sables
Filler (2)
Fibres
Discontinuité granulométrique :
refus sur le tamis de 7 mm (%)
refus sur le tamis de 4 mm (%)
Teneur en liant (3)
Type de liant
Epaisseur nominale en cm (4)
(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
(6)
SMA
B6
C1
SMA
C6
D1
D6
0/14
0/10
0/7
74 à 78
11 à 15
9 à 11
0,3 à 0,5
71 à 75
15 à 19
8 à 10
0,3 à 0,5
68 à 72
19 à 23
8 à 10
0,3 à 0,5
48 à 58
66 à 76
6,5 à 7,5
45 à 55
60 à 73
6,5 à 7,7
0 à 10
50 à 70
6,5 à 7,8
(5)
(6)
5
(5)
(6)
4
La composition en masse est exprimée en % de la masse de granulats secs.
Au filler peut être incorporé au maximum 1 % de chaux.
La teneur en bitume est exprimée en % par rapport à la masse de granulats secs.
Suivant prescription des documents d’adjudication.
B 50/70.
Bitume modifié aux élastomères neufs.
(5)
(6)
3
CCT 2000
2.
F.20
Revêtements minces semi-fermés (R.M.D.)
TYPE
Granularité
Composition en masse (1)
Pierres
Sables
Filler (2)
Inhibiteur d’écoulement
Discontinuité granulométrique :
refus sur le tamis de 7 mm (%)
refus sur le tamis de 4 mm (%)
Teneur en liant
Type de liant
(3)
Epaisseur nominale en cm
3.
Granularité
Composition en masse (1)
Pierres
Sables
Filler (2)
Inhibiteur d’écoulement
Discontinuité granulométrique :
refus sur le tamis de 7 mm (%)
(3)
Teneur en liant
Type de liant
Epaisseur nominale en cm
(2)
(3)
RMD - C2
0/10
RMD - D1
0/7
68 à 72
18 à 22
9 à 11
0,3 à 0,5
68 à 72
22,5 à 26,5
4,5 à 6,5
-
68 à 72
18 à 22
9 à 11
0,3 à 0,5
≥ 45
-
≥ 45
-
-
6,5 à 7,5
B 70/100
5,5 à 6,5
Bit.élastomère
neuf
2 ou 2,5 ou 3
2 ou 2,5 ou 3
≥ 49
6,5 à 7,5
B 70/100
2
Revêtements minces à texture ouverte (R.M.T.O.)
TYPE
(1)
RMD - C1
0/10
RMTO - C4
0/10
RMTO - C6
0/10
83 à 87
9 à 13
4à6
-
81 à 85
11 à 13
4à6
0,2 à 0,4
≥ 50
6à7
Bit. élastomère recyclé
2 ou 2,5 ou 3
≥ 50
5à6
Bit. élastomère neuf
2 ou 2,5 ou 3
La composition en masse est exprimée en % de la masse de granulats secs.
Au filler peut être incorporé au maximum 1 % de chaux.
La teneur en bitume est exprimée en % par rapport à la masse de granulats secs.
CCT 2000
4.
F.21
Revêtements ouverts (drainants)
TYPE
Granularité
Composition en masse (1)
Pierres
Sables
Filler (2)
Inhibiteur d’écoulement
Teneur en liant (3)
Type de liant
Epaisseur nominale
ED-B1
0/14
ED-B2
0/14
81 à 85
11 à 13
4à6
0,3 à 0,5
4,5 à 5,5
B 70/100
4
81 à 85
11 à 13
4à6
4,3 à 5,3
Bit.élastomère neuf
4
F.2.2.2.2. COUCHES DE LIAISON ET DE REPROFILAGE
TYPE
Usage :
Granularité
Composition en masse :
Pierres (4)
Sables
Filler (2)
Teneur en liant (3)
Type de bitume
Epaisseurs nominales
couches de liaison
BB - 3 A
0/20
4,3 à 5,3
des 6 ou 7 ou 8 cm
Epaisseur de reprofilage
(1)
(2)
(3)
(4)
6 à 8 cm
56 à 60
335 à 375
5,5 à 7,5
4,5 à 5,5
50/70 (5)
4 ou 5 ou 6 cm
4 à 6 cm
BB - 3 D
0/7
4,8 à 5,7
3 cm
1,5 à 4 cm
La composition en masse est exprimée en % de la masse de granulats secs.
Au filler peut être incorporé au maximum 1 % de chaux.
La teneur en bitume est exprimée en % par rapport à la masse de granulats secs.
Les pourcentages de concassés de débris d’enrobés bitumineux suivants peuvent être ajoutés dans la
fabrication d’enrobés de type BB - 3.
provenant d’un lot homogène
provenant d’un lot non-homogène
(5).
BB - 3 B
Liaison ou reprofilage
0/14
Avec réchauffage préalable ou en
centrale à tambour sécheur enrobeur
max. 50 %
max. 20 %
Sans préchauffage préalable
max. 10 %
max. 10 %
Les documents d'adjudication peuvent prévoir l'utilisation des autres liants suivants : bitumes additionnés,
bitumes élastomères, bitume dur 10/20,...
CCT 2000
F.22
F.2.2.2.3. COMPOSITION DES TRAITEMENTS DE SURFACE
Le traitement de surface des couches de type BB-1 B et BB-4 C est réalisé par épandage de
1,5 à 2 kg/m² de pierres de calibre 4/7 préenrobées à l’aide de 0,5 à 1,5 % en masse de liant
identique à celui de la couche traitée. Pour le type S.M.A., le calibre est du 2/4.
F.2.2.3.
ETUDES PRELIMINAIRES
L’Entrepreneur établit la composition de chaque type d’enrobé qu’il doit mettre en oeuvre sur
base d’une étude réalisée suivant une méthode officiellement reconnue.
Les caractéristiques Marshall des enrobés doivent satisfaire aux prescriptions du F.2.2.3.1 cidessous.
Cette étude doit, en outre, être certifiée par un organisme impartial agréé.
Pour les BB et les SMA, l’Entrepreneur soumet la composition déterminée à un essai au
simulateur de trafic. La composition testée doit répondre aux prescriptions du F. 2.2.3.2 cidessous.
Les enrobés ne figurant pas au tableau F.2.2.3.2 font uniquement l’objet d’une étude Marshall.
CARACTERISTIQUES MARSHALL
Les caractéristiques Marshall répondent aux prescriptions ci-dessous :
a) pour les voiries à trafic lourd :
TYPE BB-3 A et B
TYPE BB-1B
Stabilité (N)
min. 10.000
min. 10.000
Fluage (0,1 mm)
17 - 35
20 - 35
Rapport stabilité/fluage (N/mm)
min. 4.000
min. 3.500
Vides (%)
min. 4 -max.6
min. 3 -max.5
Vides dans l’agrégat occupé par
le liant (%)
min. 60-max.80
min. 70-max.83
Le pourcentage de vides pour les SMA doit être de min. 3.5 et de max 5.5. il doit être
supérieur à 21 pour les ED.
Pour les SMA le pourcentage de vide dans l’agrégat occupé par le bitume est de min. 65 et de
max. 80.
CCT 2000
F.23
b) pour les autres voiries :
TYPE BB-3 A et B
TYPE BB-1B
TYPE BB-4C
Stabilité (N)
min. 8.000
min. 8.000
min. 8.000
Fluage (0,1 mm)
17 - 40
20 - 45
20 - 45
Rapport stabilité/fluage (N/mm)
min. 3.000
min. 2.500
min. 2.500
Vides (%)
min. 3 -max.6
min. 2 -max.5
min. 2 - max. 5
Vides dans l’agrégat occupé par
le liant (%)
min. 60-max.80
min. 70-max.83
min. 70 - max. 83
Le pourcentage de vides pour les SMA doit être de min. 2.5 et de max 5.5. il doit être
supérieur à 21 pour les ED.
Pour les SMA le pourcentage de vide dans l’agrégat occupé par le bitume est de min. 65 et de
max. 80.
F.2.2.3.2. VALEURS DE CONSIGNE (MAXIMA) EN CE QUI
L’ORNIERAGE MESURE AU SIMULATEUR DE TRAFIC
Type
BB - 3A
BB - 3B
Epaisseur
nominale
(mm)
Paramètre
Voiries à
trafic lourd
Autres
voiries
60
e10
2.1
4,2
α2
0,11
0,23
e10
1,95
3,9
α2
0,11
0,21
e10
1,80
3,5
α2
0,10
0,19
e10
1,60
3,2
α2
0,09
0,17
50
SMA - B
BB - 1B et 4C
40
SMA - C
SMA - D
30
CONCERNE
e7 est la profondeur moyenne d’ornière en mm à 70.000 cycles.
e10 est la profondeur moyenne d’ornière en mm à 100.000 cycles;
e − e7
α2 est le facteur 10
;
3
F.2.2.3.3. ESSAI CANTABRO
Les ED et les RMTO sont soumis en outre à un essai Cantabro.
La perte de masse moyenne sur 4 éprouvettes Marshall doit être inférieure à 20 % pour les
bitumes ordinaires et à 15 % pour les bitumes modifiés..
CCT 2000
F.2.2.4.
F.24
FABRICATION
Les centrales dont les mélanges sont certifiés par un organisme impartial agréé par
l’Administration sont conformes aux exigences de cet organisme qui prévalent sur les
prescriptions de l’article F.2.2.4.2.
F.2.2.4.1. RENSEIGNEMENTS PREALABLES A FOURNIR.
Si le délai entre la notification et le début du chantier le permet, l’entrepreneur remet au
fonctionnaire dirigeant, au moins 30 jours avant la pose et pour chaque type de produit
hydrocarboné, une note justificative.
Ce délai de 30 jours est porté à 60 jours en cas d’obligation d’essais d’orniérage.
La note justificative comprend au moins les renseignements suivants :
la composition du mélange, basée sur une méthode analytique
le certificat d’origine des composants (pierres, sable, filler, liant, additifs ...)
la courbe granulométrique du squelette (sur tamis à mailles de 20 - 14 - 10 - 7,1 - 4 - 2 0,500 - 0,250 - 0,063 mm)
la teneur en liant (masse du liant par rapport à la masse de l’ensemble des granulats secs)
la teneur en liant à retrouver à l’analyse
les fourchettes de température préconisées pour la fabrication et le compactage de l’enrobé
l’emplacement de la centrale d’enrobage
la confirmation de l’étude analytique par une méthode expérimentale (étude Marshall ou
essai au simulateur de trafic).
les résultats de l'essai au simulateur de trafic (si les documents d'adjudication l'imposent).
les résultats de l'essai Cantabro (pour les ED et les RMTO).
Les certificats d’origine datent de moins d’1 an.
En cas d’emploi de concassés d’enrobés bitumineux, la note justificative donne les
renseignements complémentaires suivants :
-
l’origine des concassés d’enrobés bitumineux (centre de recyclage, centre de
regroupement, stock, route, ...);
la composition des concassés d’enrobés bitumineux (valeur moyenne et dispersion);
la pénétrabilité et la température de ramollissement du liant des concassés d’enrobés
bitumineux récupéré qualitativement (valeur moyenne et dispersion);
les caractéristiques de l’agent réjuvénant éventuellement proposé;
le taux de recyclage;
la description du processus de recyclage à la centrale.
Une étude exécutée pour un autre chantier peut être présentée si l’Entrepreneur démontre que
les matériaux qu’il utilisera correspondent aux matériaux de l’étude et aux prescriptions du
§ F.2.2.
CCT 2000
F.2.2.4.2.
F.25
FABRICATION
Les centrales d'enrobage sont à fonctionnement automatique depuis le dosage des matériaux
jusqu'à la sortie des produits. Elles sont équipées d'un système d'enregistrement digital en
continu des températures et du dosage des différents constituants, ainsi que de la température
des mélanges.
La centrale est équipée d'un système d'alarme ou d'un mécanisme d'arrêt qui réagit
automatiquement en cas de fausse manoeuvre ou de défectuosité survenant dans le processus
de fabrication.
Les différents granulats, liants, fillers d'apport et de récupération sont entreposés séparément
de manière à éviter tout mélange et toute salissure. Les réservoirs à liant sont calorifugés avec
maintien automatique à température par chauffage indirect.
Dans le cas de tambours sécheurs-enrobeurs, l’entreposage et le dosage sont réalisés de
manière à limiter la ségrégation et empêcher le mélange des différents granulats.
Sont lisibles : la température du liant dans les réservoirs à liant, celle d'au moins une des
fractions granulométriques entreposées dans les silos à chaud (centrales discontinues) et celle
des mélanges hydrocarbonés directement après le malaxage.
Lors du séchage, le débit d'apport des granulats ou le réglage du brûleur sont adaptés en
continu à la teneur en eau des matériaux. Dans le cas d'une centrale discontinue, les granulats
sont enrobés à une température comprise entre 145 et 200 °C.
En cas de recyclage à chaud de granulats de débris bitumineux, l’ajout peut se faire par un des
deux systèmes suivants :
dans une centrale discontinue après préchauffage dans un tambour parallèle
dans un tambour-sécheur muni d’une entrée pour matériaux recyclés, en dehors d’un
contact direct avec la flamme sans préchauffage préalable.
Dans le cas d’utilisation de granulats de débris bitumineux non préchauffés, la température
des granulats neufs n’excède pas 210° C.
L’inhibiteur éventuel est introduit dans le malaxeur en même temps que les granulats.
La température et la durée de malaxage sont adaptées de manière à obtenir un produit final
homogène complètement enrobé et sec (teneur en eau inférieure à 0,5 % en masse). A la
sortie de la centrale, la température du mélange est comprise entre 150 et 175 °C si le liant est
un bitume 50/70, entre 145 et 170 °C s’il s’agit de bitume 70/100 et, pour les autres liants,
dans l’intervalle de température fixé par le fabricant.
Les instruments de mesure et les bascules de la centrale sont régulièrement étalonnés (au
moins une fois par an).
En cas de dosage volumétrique du liant, sa température est enregistrée en continu.
Dans le cas de tambours sécheurs-enrobeurs, le débit du liant doit s’adapter automatiquement
au débit des éléments minéraux mesuré en continu; la teneur en eau des granulats est mesurée
régulièrement et le débit des éléments minéraux est adapté sur la base des résultats de mesure.
En cas d’utilisation de gasoil comme couche anticollante sur les parois du skip de la centrale,
un taux maximal de 50 g/m² est pulvérisé de manière uniforme sur la surface.
CCT 2000
F.26
L’entreposage des enrobés hydrocarbonés est réalisé, de manière à limiter la ségrégation, à
maintenir une température uniforme et à éviter une oxydation excessive du liant.
F.2.2.5.
TRANSPORT
En cas d'utilisation de gasoil comme couche anticollante sur les parois des camions, seule la
pulvérisation en couche très mince (moins de 50 g/m²) est admise; l'emploi de sable ou de
poussier est interdit.
Les produits hydrocarbonés sont transportés par camions à benne basculante ou équipés d'un
dispositif permettant un déchargement régulier. Les parois de la benne doivent être isolées
thermiquement.. Les bâches de protection sont tendues avec dépassant par l'extérieur et
maintenues par des tendeurs ou des boucles. Le nombre de camions mis en service permet un
approvisionnement régulier pour éviter tout arrêt de mise en oeuvre.
F.2.2.6.
EXECUTION
F.2.2.6.1. TEMPERATURE DE L’AIR LORS DE L’EXECUTION
L’exécution des couches de revêtement est interdite lorsque la température de l’air est
inférieure à :
+ 2° C pour les couches BB-3A et BB-3B
+ 5° C pour les couches d’usure BB-1 et BB-4
+ 8° C pour les couches BB-3D
+ 8° C pour les SMA, ED, RMD et RMTO
L’exécution des enrobés drainants est interdite lorsque la température nocturne, sous abri, est
descendue en dessous de 5°C.
Les températures sont lues au thermomètre jouxtant le pavillon de chantier.
F.2.2.6.2. TEMPERATURE DES ENROBES LORS DE LA MISE EN OEUVRE
Au début de l'épandage, les produits hydrocarbonés ont une température comprise entre 120 et
160 °C pour les bitumes purs.
Au début du cylindrage, les produits hydrocarbonés ont une température supérieure à 100 °C
pour les bitumes purs. Dans le cas des autres liants, les températures de compactage
mentionnées dans la note justificative sont respectées.
Si l’écart est de plus de 20° C par rapport aux limites précitées, le revêtement est
immédiatement démoli et reconstruit.
F.2.2.6.3. TRAVAIL PREPARATOIRE
Avant la pose d’une couche d’enrobés, la surface de la couche sous-jacente est nettoyée et
exempte d'eau. L'application d'une couche de collage est prescrite sauf pour la surface d'un
empierrement ou du béton maigre. Cette couche est obtenue par le répandage mécanique et de
CCT 2000
F.27
manière uniforme d'une émulsion type A laissant 100 à 250 g/m²de bitume résiduel. Après
rupture de l’émulsion, l’aspect doit être uniformément noir (sauf en cas d’utilisation d’un
finisseur à rampe intégrée).
En cas de support poreux ou fissuré, les documents d’adjudication prévoient l’utilisation
d’une émulsion de bitume élastomère, ainsi que la quantité à mettre en oeuvre. Toute
augmentation de cette quantité résultant des conditions de chantier fait l’objet d’un paiement
supplémentaire.
Toute circulation sur la couche recouverte d'émulsion est interdite, excepté celle des camions
destinés à l'approvisionnement des finisseurs. Les faces verticales des éléments linéaires, des
accessoires et des bords verticaux des zones fraisées, qui sont en contact avec les produits
hydrocarbonés sont enduites d’émulsion.
Pour les ED sur supports peu dégradés, les prescriptions ci-dessus sont d’application.
Pour les RMD, RMTO et RUMG, dans le cas de supports peu dégradés, le produit de la
couche de collage, constituée d’une émulsion type A ou d’une émulsion de type D1 ou E1
pour le RUMG, laisse de 300 à 500 g/m² de bitume résiduel. Un dispositif (par exemple
finisseur à rampe intégrée) évitant que cette couche n’adhère aux pneus des camions ou ne
soit souillée par ceux-ci est obligatoire.
Pour les RMTO et les enrobés drainants, dans les cas de supports fortement dégradés, fissurés
ou en béton, les documents d’adjudication peuvent prévoir le remplacement de la couche de
collage par une membrane conforme aux prescriptions du § L.3.2. Les documents
d’adjudication précisent la quantité et le type de bitume utilisé dans la membrane (élastomères
neufs ou recyclés) en fonction de l’état du support.
F.2.2.6.4. MISE EN OEUVRE
Les produits hydrocarbonés sont mis en oeuvre au moyen de finisseurs comprenant les
dispositifs nécessaires d'épandage, de répartition et de précompactage des produits enrobés sur
une largeur au moins égale à celle d'une voie de circulation.
Ces machines sont équipées d'un système de commande automatique du dispositif de réglage
de la surface des couches à poser. Ce système permet d'assujettir le profil en long des deux
bords de la bande en cours de pose soit à un repère extérieur indépendant des couches
existantes, soit à un ski glissant sur la bande adjacente.
Si la pente transversale est commandée en cours de pose par un dispositif automatique, il
suffit qu'un seul des deux côtés soit assujetti.
Le guidage automatique n'est pas obligatoire pour la couche de roulement si la couche de
liaison présente le profil imposé.
Si les documents d’adjudication le précisent, pour la couche d’usure, le nombre de finisseurs
est tel qu’il permette l’exécution simultanée et parallèle de deux bandes de roulement
minimum.
Si un arrêt ne peut être évité et s’il dure plus de 10 minutes, le finisseur doit avancer pour
permettre le compactage des enrobés déjà posés et un joint transversal est confectionné.
CCT 2000
F.28
Les longs arrêts du finisseur sont limités à des cas de force majeure. Dans de tels cas, le
compactage des enrobés posés et un joint de reprise transversal sont réalisés.
Aux endroits particuliers, convenus de commun accord avec le Fonctionnaire Dirigeant, tels
qu'élargissements locaux, raccordements en sifflet et en patte d'oie, l'emploi d'un finisseur
n'est pas obligatoire.
La mise en oeuvre des produits hydrocarbonés est interdite sur une surface non sèche.
F.2.2.6.5. CYLINDRAGE
Aussitôt après le réglage et pour autant que les températures prescrites soient respectées, le
mélange est cylindré de manière uniforme au moyen de compacteurs.
Pendant la mise en oeuvre des produits hydrocarbonés, deux rouleaux compacteurs au moins
sont en permanence sur chantier, sauf si la quantité de produits hydrocarbonés à poser est
inférieure à 2.000 m² par couche et par jour. L’Entrepreneur dispose de deux compacteurs par
finisseur, sauf pour les ED, RMD et RMTO.
La masse linéaire statique d'au moins un cylindre du rouleau statique est supérieure à 25
kg/cm de génératrice. Pour le rouleau vibrant, la masse linéaire statique d'au moins un
cylindre est supérieure à 20 kg/cm de génératrice.
Pendant le cylindrage, la ou les roues motrices de l'engin compacteur sont dirigées vers le
finisseur.
Sur la couche de roulement, les dernières passes sont effectuées par un rouleau à jante lisse,
jusqu'à effacement des traces de cylindrage.
Pour le compactage, les règles suivantes sont d’application :
-
-
pour les produits hydrocarbonés types BB - 1, BB - 3 et BB - 4: en cas d'utilisation d'un
compacteur vibrant, la première et les deux dernières passes sont effectuées sans
vibration.
pour les enrobés ouverts, RMD et RMTO et SMA : utilisation d’un rouleau lisse
travaillant statiquement.
Toute dégradation occasionnée par un engin circulant sur le revêtement fraîchement posé est
immédiatement réparée.
Dans le prix des couches de revêtements hydrocarbonés, sont également compris la mise à
hauteur, l’ajustement et la pose contre toutes taques diverses se trouvant dans la voirie.
F.2.2.7.
JOINTS
L’exécution des joints ne fait pas l’objet de poste séparé du métré, sauf stipulations contraires.
1.
Joint d'exécution simultanée
Pareil joint existe lorsque deux bandes adjacentes ont été compactées simultanément.
CCT 2000
F.29
Les joints d'exécution simultanée sont décalés de 15 cm au moins d'une couche à l'autre.
2.
Joint de reprise
Pareil joint existe lorsque deux bandes adjacentes ou dans le prolongement l'une de l'autre
n'ont pas été compactées simultanément; ces joints sont longitudinaux ou transversaux.
Les joints de reprise longitudinaux sont décalés transversalement d'au moins 15 cm d'une
couche à l'autre; ils doivent être nets et parallèles à l'axe de la chaussée. Si le profil
longitudinal du bord de la bande posée en premier lieu a été abîmé ou déformé en cours ou
après la pose, ce bord est découpé mécaniquement, avant la pose de la couche adjacente, sur
une longueur au moins égale à la longueur dégradée et sur une largeur d’au moins 5 cm. Lors
de la pose de la bande adjacente, si celle-ci à une température inférieure ou égale à 70° , un
réchauffage préalable du bord de la bande posée est réalisé par rayonnement en évitant toute
surchauffe.
Les joints de reprise transversaux sont décalés longitudinalement d'au moins 1 m d'une couche
à l'autre; ils sont perpendiculaires à l'axe de la chaussée. L'enrobé en place est enlevé sur 30
cm.
Les joints des enrobés ouverts, des RMD et RMTO ne sont pas traités.
Pour les enrobés de type BB et les SMA:
−
-
-
les joints sont traités mécaniquement à l'émulsion de bitume sur la tranche de la bande
posée en premier lieu si celle-ci à une température inférieure ou égale à 70° ;
une bande préfabriquée en bitume est posée sur le joint longitudinal, lorsque le
revêtement hydrocarboné est en contact avec du béton de ciment et là où les documents
d’adjudication le prescrivent. Ce traitement avec une bande préfabriquée en bitume fait
l’objet d’un poste séparé du métré
les joints de reprise des couches de roulement sont scellés, sur une largeur de 15 cm, par
une émulsion de bitume à raison d'au moins 200 g/m² de liant résiduel et recouverts, sur
la même largeur, par 1,5 à 2 kg/m² de pierres concassées 2/4 ou de sable (0/2 à 0/4);
l'enduisage au liant et l'épandage des pierres se fait à bords latéraux nets à l'aide d'un
gabarit.
F.2.2.8. BORDS EXTERIEURS DE REVETEMENTS
Pour les enrobés de type BB et les SMA :
Les tranches des bords extérieurs non contrebutés du revêtement sont enduites en appliquant
une émulsion ou un liant non dilué de même nature que celui de l’enrobé mis en oeuvre
Lorsque la dernière couche prévue dans le cadre de l’entreprise est plus basse que la partie
supérieure de l’accessoire de la chaussée, il est procédé en bordure, sur une largeur de 10 cm,
à un traitement de surface identique à celui des joints de reprise.
Pour les ED, RMD et RMTO :
L’enduisage des tranches des bords extérieurs non contrebutés est interdit.
Pour les ED et les RMTO, le niveau des bords extérieurs du revêtement par rapport aux
dispositifs d’évacuation des eaux est tel qu’il permette l’évacuation des eaux drainées par le
CCT 2000
F.30
revêtement et les dispositifs d’évacuation des eaux sont adaptés en conséquence. Au cas où
des avaloirs sont entourés partiellement ou totalement, les faces latérales de ceux-ci sont
ajourées dans leur partie supérieure, sur une hauteur au moins égale à l’épaisseur du
revêtement.
F.2.3.
Résultats
Si les mélanges sont certifiés par un organisme impartial agréé par l’Administration, la
vérification de la conformité de la granularité et de la teneur en liant n’est pas effectuée.
Les vérifications à effectuer sont les suivantes :
F.2.3.1.
EPAISSEUR
Toute couche de reprofilage est exclue de la mesure des épaisseurs.
L'épaisseur moyenne totale Em de l'ensemble des couches du revêtement et l'épaisseur totale
Ei de chaque carotte sont au moins égales à la somme des épaisseurs nominales E.
Pour la couche de roulement, la tolérance en moins par rapport à l'épaisseur nominale est de
15 % pour l'épaisseur moyenne et 20 % pour les épaisseurs individuelles.
Les valeurs moyennes et individuelles sont exprimées en mm et arrondies au mm le plus
proche.
Les valeurs moyennes ne sont prises en compte que pour autant que le nombre de carottes est
égal ou plus grand que 5.
F.2.3.2.
GRANULARITE
Pour chaque lot, l’écart maximum admis, en plus ou en moins, entre le passant fixé dans la
formule proposée et le passant moyen sur chaque tamis, exprimé en %, répond aux
prescriptions suivantes :
Ouverture des
mailles (mm)
Granularité de l’enrobé
0/20
0/14
0/10
0/7
31,5
0
20
5
0
14
5
5
0
10
5
5
5
0
7,1
5
5
5
5
4
5
5
5
5
2
5
3,5
3,5
3,5
0,500
3,5
3,5
3,5
3,5
0,250
3,5
3,5
3,5
3,5
0,063
1,5
1,5
1,5
1,5
CCT 2000
F.31
Si le nombre d’échantillons est inférieur à 10, les valeurs 5 - 3,5 - 1,5 deviennent
respectivement 6 - 4 - 2.
TENEUR EN LIANT
F.2.3.3.
La teneur en liant obtenue tient compte du pourcentage en insolubles éventuels.
Pour chaque lot, l’écart maximum admis, en plus ou en moins, entre la teneur en liant fixée
dans la composition proposée et les teneurs moyennes et individuelles en liant obtenues
répond aux prescriptions suivantes :
Caractéristiques (%)
Type d’enrobé
BB
ED, SMA, RMTO, RMD
Teneur moyenne en liant
pour n = 10
0,3
0,25
Teneur moyenne en liant
pour n < 10
0,5
0,45
Teneur individuelle en liant
1,0
0,75
où n est le nombre d’échantillons prélevés.
F.2.3.4.
POURCENTAGE DE VIDES
Pour chaque lot, et par type d’enrobé, le pourcentage de vides répond aux prescriptions
suivantes :
Pourcentage
de vides
Type d’enrobé
BB-1B
BB-4C
BB-3A, BB-3B,
BB-3D
Vm
2 ≤Vm ≤ 5
2 ≤ Vm ≤ 6
3 ≤ Vm≤ 7
Vi
≤8
≤9
≤ 10
(%)
ED
SMA
RMTO
RMD
19 ≤ Vm ≤ 25 3 ≤ Vm≤ 7
-
16 ≤ Vi≤ 28
-
≤ 10
où Vm = pourcentage de vides moyen d’un lot en %
Vi = pourcentage de vides individuel d’une carotte en %.
Si le nombre n d’échantillons est inférieur à 10, la limite supérieure du pourcentage de vides
moyen des BB est augmentée de 1 %. Pour les ED, les prescriptions deviennent : 18 ≤ Vm≤
26.
F.2.3.5. COMPACITE RELATIVE
Pour chaque couche d’enrobé, la compacité relative individuelle Ci d’une carotte (exprimée en
%) répond aux prescriptions suivantes :
CCT 2000
F.32
BB
SMA
ED, RMD, RMTO
Voiries à trafic lourd
≥ 98
≥ 97
-
Autres voiries
-
-
-
F.2.3.6.
CARACTERISTIQUES DE SURFACE
Le revêtement est subdivisé en une ou plusieurs sections, chaque section étant une zone
homogène d’un seul tenant.
Chaque section est divisée en lots, chaque lot étant constitué d’une voie de circulation.
Un rond-point est toujours considéré comme une section.
F.2.3.6.1. PLANEITE LONGITUDINALE A L’APL
La vérification de la planéité longitudinale à l’APL ne doit être effectuée que si elle est prévue
dans le cahier spécial des charges.
En vue d’intégrer les joints de début et de fin de travaux dans les mesures, le début d’un lot
est fixé conventionnellement à la borne ou repère, hectométrique ou kilométrique, le plus
proche, situé à 50 m minimum avant le joint.
De même, la fin d’un lot est fixée conventionnellement à la borne ou repère, hectométrique ou
kilométrique, le plus proche, situé à 50 m minimum après le joint.
F.2.3.6.1.1. EXECUTION DES ESSAIS
Les prescriptions concernent, par bloc de dépouillement, les coefficients de planéité (CP)
calculés pour des bases de 10 m et 2,5 m, à des vitesses de mesure imposées, c’est-à-dire :
− 72 km/h sur autoroutes et routes à 2 x 2 voies
− 54 km/h sur les autres routes
− 21,6 km/h en agglomération, sur les sous-couches, dans les ronds-points ou en cas
d’impositions particulières des documents d’adjudication.
Si, lors de l’exécution de mesures à 72 ou 54 km/h, il est constaté que des défauts détectables
visuellement ou mesurables à la règle de 3 m ne sont pas mis en évidence par l’APL, une
mesure complémentaire à 21,6 km/h peut être demandée par le Fonctionnaire Dirigeant.
En cas de prescriptions particulières relatives aux grandes longueurs d’ondes, prévues aux
documents d’adjudication, un coefficient de planéité calculé pour une base de 40 m, à une
vitesse de mesure de 72 km/h, est imposé.
L’entrepreneur est tenu de prendre les dispositions nécessaires au nettoyage du revêtement en
vue de l’essai.
CCT 2000
F.33
F.2.3.6.1.2. SPECIFICATIONS
Type de voiries
Caractéristiques
Voiries à trafic
lourd
Autres voiries
CP2,5 m
≤ 35
≤ 35
CP10 m
≤ 70
-
CP40 m
≤ 140
-
F.2.3.6.1.3. DISPOSITIONS PARTICULIERES
− Les prescriptions relatives au CP10 m ne sont pas d’application sur les routes où la vitesse
autorisée est limitée à 50 km/h.
− Les ronds-points de rayon intérieur inférieur à 20 m ne font pas l’objet d’un contrôle à
l’APL.
− Les prescriptions relatives au CP40 m ne sont d’application que si le chantier comporte une
modification du profil en long existant visant à l’obtention des valeurs prescrites, ou si
chaque bloc de dépouillement de chaque lot présente avant travaux un CP40 m ≤ 140.
− Pour les chantiers comportant la mise en oeuvre d’une seule couche d’enrobés
hydrocarbonés, sans correction préalable du profil en long, sur un revêtement présentant
avant travaux un CP2,5 m > 50 et/ou un CP10 m > 105, les prescriptions ci-dessus ne sont pas
d’application.
− Pour les chantiers comportant la mise en oeuvre d’une seule couche d’enrobés
hydrocarbonés sans correction préalable du profil en long sur un revêtement présentant
avant travaux un CP2,5 m > 35 et/ou un CP10 m >70, seules les prescriptions relatives au
CP2,5 m sont d’application.
Remarque : La correction préalable du profil en long peut être réalisé soit par pose d’une
couche d’enrobés type BB-3, soit par un rabotage au moyen d’une machine guidée
par un système permettant de rectifier le profil en long du support et de le rendre
ainsi conforme aux prescriptions.
F.2.3.6.2. REGULARITE DE SURFACE
Les dénivellations mesurées à la règle de 3 m ne peuvent dépasser 4 mm pour toutes les
couches.
F.2.3.7.
ORNIERAGE
On entend par orniérage, toute déformation du profil en travers de la chaussée résultant du
refoulement latéral (fluage) des produits hydrocarbonés. Visuellement, l'orniérage se marque
par un ou plusieurs creux, longitudinalement continus, à la surface du revêtement, creux
localisés préférentiellement dans les frayées principales de la circulation. L’examen visuel est
réalisé sur une tranche de ± 20 cm de large, prélevée par sciage sur toute la longueur du profil
CCT 2000
F.34
en travers et sur toute l’épaisseur des revêtements hydrocarbonés. Par examen visuel sur
tranche, il est constaté pour quelles couches il y a eu refoulement latéral de matière.
Le revêtement ne peut présenter, à la réception définitive, d’ornière dont la profondeur est ≥ à
8 mm.
L'Entrepreneur est responsable de l'orniérage si une malfaçon est constatée, par procès-verbal,
dans la fabrication ou la mise en oeuvre des produits hydrocarbonés ou si les essais au
simulateur de trafic réalisés sur carottes de 400 cm² extraites du revêtement donnent des
valeurs supérieures à celles de l’étude ou à défaut aux valeurs du tableau F.2.2.3.2.
La responsabilité de l’Entrepreneur n’est pas engagée si l'orniérage est dû à un sousdimensionnement du corps de la chaussée, sous-dimensionnement qui se traduit par une
déformation rémanente de la fondation, ou si l’orniérage trouve son origine dans une couche
non mise en oeuvre par l’Entrepreneur.
F.2.3.8.
COEFFICIENT DE FROTTEMENT TRANSVERSAL (CFT)
L’entrepreneur est tenu de prendre les dispositions nécessaires au nettoyage du revêtement en
vue de l’essai.
− Par lot, le CFT mesuré sur revêtement mouillé, à une température de référence de 20° C, et
à la vitesse de 50 km/h répond au critère suivant : jusqu’à réception définitive, toute section
hectométrique de chaque lot doit présenter un CFT ≥ 0,45.
− Pour les chantiers de longueur inférieure à 500 m, en cas de présence de giratoire(s) et/ou
de ralentisseur(s), ..., dans les zones d’approche des ronds-points et des carrefours, toute
section décamétrique doit présenter, jusqu’à réception définitive, un CFT ≥ 0,50.
F.2.3.9.
DRAINABILITE
Le niveau de drainabilité des enrobés drainants répond aux prescriptions suivantes :
− Drainabilité individuelle
Di ≤ 60 s
− Drainabilité moyenne d’un lot
Dm ≤ 40 s
F.2.4.
Vérifications
F.2.4.1.
VERIFICATIONS A PRIORI
La conformité des matériaux est effectuée aux lieux de production ou sur chantier.
F.2.4.2.
CONTROLES D’EXECUTION
F.2.4.2.1. LES CONTROLES AVANT LA POSE DES PRODUITS HYDROCARBONES
portent sur :
-
le matériel
les niveaux des repères de réglage
l'épaisseur probable de la couche par mesure du niveau par rapport aux repères ou aux
filets d'eau
le relevé des températures minimales nocturnes
CCT 2000
-
F.35
la régularité, la propreté et l'état de sécheresse du support de la couche hydrocarbonée
l'application de la couche de collage sur le support
le badigeonnage des faces verticales des éléments linéaires et des joints de reprise
le nombre et la conformité des finisseurs et des compacteurs.
F.2.4.2.2. LES CONTROLES EN COURS DE POSE portent sur :
-
le matériel
le relevé de la température sous abri
le fonctionnement correct des finisseurs et des compacteurs
l'absence de circulation sur la couche d'accrochage à l'exception des camions
approvisionnant les finisseurs
les températures des produits au cours de leur épandage et au début du cylindrage
les épaisseurs des couches en cours de compactage
la régularité de surface
la conformité du taux d'épandage des pierres du traitement de surface.
la composition des enrobés
la drainabilité des enrobés drainants.
F.2.4.2.2.1. CONTROLE DE LA GRANULARITE ET DE LA TENEUR EN LIANT
Toute fourniture d’enrobé hydrocarboné est divisée en lots.
Un lot est défini par la fourniture journalière d’un même type d’enrobé en provenance d’une
même centrale d’enrobage.
Les caractéristiques se mesurent sur des échantillons en vrac prélevés aléatoirement au sortir
du finisseur à raison de 1 échantillon par 100 t. Le nombre d’échantillons prélevés par lot ne
peut être inférieur à 3.
Le coût de ces essais est une charge d’entreprise. Tout produit hydrocarboné non conforme est
refusé.
F.2.4.2.2.2. TEMPERATURE DES ENROBES
La température d’épandage est contrôlée dans la benne du camion.
La température de cylindrage est contrôlée avant le passage du rouleau, en des endroits
correspondant approximativement au début et à la fin du déversement d’un camion.
Des contrôles supplémentaires sont effectués à chaque incident.
F.2.4.2.2.3. REGULARITE DE SURFACE
Les contrôles sont effectués immédiatement après cylindrage à raison de 10 par 1000 m², ainsi
que en tous points où l’état de surface laisse supposer que la planéité n’est pas conforme aux
prescriptions. Les défauts de planéité hors tolérance sont corrigés.
F.2.4.2.2.4. DRAINABILITE DES ENROBES DRAINANTS
Les contrôles sont effectués à raison de 1 par 1000 m² ou fraction restante de 1000 m², ainsi
que en tous points où l’état de la surface laisse supposer un colmatage.
Ils sont réalisés le plus tôt possible après exécution du revêtement.
CCT 2000
F.36
Toute surface ou partie de surface ne satisfaisant pas aux prescriptions est refusée. Elle est
démolie et reconstruite.
F.2.4.3.
VERIFICATIONS A POSTERIORI
F.2.4.3.1. EPAISSEURS
Il est prélevé aléatoirement une série de 3 carottes par 1000 m² ou fraction restante de 1 000m²
de revêtement.
Sont exclues de l'échantillonnage :
-
les zones au droit des joints
les zones où la mise en oeuvre a été faite manuellement
les zones localisées avant la pose du revêtement, où l'insuffisance de niveau de la
fondation a nécessité une surépaisseur du revêtement.
F.2.4.3.2. POURCENTAGE DE VIDES
Cette vérification s'effectue sur les carottes prélevées pour la détermination de l'épaisseur.
F.2.4.3.3. PLANEITE DE SURFACE A L’APL
Est refusé, tout bloc de dépouillement présentant
un CP2,5 m > 50
ou un CP10 m > 105
ou un CP40 m > 220
La planéité de surface du revêtement relatif au bloc de dépouillement litigieux est rétablie par
un moyen à agréer par le Fonctionnaire Dirigeant.
F.2.4.3.4. ORNIERAGE
La vérification se fait conformément aux indications du paragraphe F.2.3.7.
Si l'Entrepreneur est responsable de l’orniérage, il procède à la démolition des superficies de
revêtement orniéré jusqu'à et y compris la couche défectueuse et à la reconstruction de ce
revêtement.
F.2.4.3.5. COEFFICIENT DE FROTTEMENT TRANSVERSAL
Toute section hectométrique ou décamétrique ne présentant pas, durant toute la période de
garantie, un CFT supérieur aux valeurs fixées au F.2.3.7 est refusée.
CCT 2000
F.37
La rugosité minimum requise devra être restaurée par et aux frais de l’Entrepreneur, suivant
une méthode agréée par le Fonctionnaire Dirigeant.
F.2.5.
Paiement
Le paiement des postes dont l’unité est la tonne se fait sur base du poids des produits mis en
oeuvre.
A cet effet, les camions doivent être pourvus de bons de pesage fournis par un pont de pesage
officiel et agréé.
Dans les mesures des surfaces portées en compte dans les travaux de voirie, la surface des
appareils de voirie, tels que : avaloirs, etc... ainsi que la surface des taques et rails de
tramways, ainsi que des joints le long des rails, ne seront pas déduites.
F.2.5.1.
REFACTIONS POUR MANQUEMENTS
F.2.5.1.1. EPAISSEURS NON CONFORMES
1.
Epaisseur non conforme du revêtement ( pour l’ensembles des couches)
Enom
Em
Ei
P
S
N
est l'épaisseur nominale du revêtement, en mm
est l'épaisseur moyenne d'une série de carottes, en mm
est l'épaisseur individuelle d'une carotte, en mm
est le prix unitaire d’une couche ou de l’ensemble des couches
est la surface totale
est le nombre d’échantillons prélevés
1.1. Cas où Em est inférieur à Enom sans être inférieur à 0,8 Enom.
RW = 25 P. S. (1 −
Em 2
)
Enom
1.2. Cas où Em est inférieur à 0,8 Enom.
RW = P. S.
Lorsque l’épaisseur individuelle est inférieure à l’épaisseur nominale, une réfaction est
S
appliquée sur la fraction ( S = ) de l’ouvrage concernée suivant les formules ci-après. :
N
1.3. Cas où Ei est inférieur à 0.9 Enom. sans être inférieur à 0,7 Enom..
RW = 25
E
P
(0,9 − i
S
E
)2
nom
CCT 2000
F.38
1.4. Cas où Ei est inférieur à 0,7 Enom.
RW = P
2.
S
N
Epaisseurs moyenne et individuelles de la couche de roulement, hors tolérance
Une épaisseur hors tolérance par défaut est pénalisée par une réfaction égale au double
de la différence de coût entre la couche de roulement et le coût moyen des couches
inférieures.
Finalement, la réfaction la plus pénalisante résultant des calculs suivant les formules des
paragraphes 1 et 2 sera appliquée.
F.2.5.1.2. POURCENTAGES DE VIDES NON CONFORMES ( pour chaque type de
produits)
Vm est le pourcentage de vides moyen d’une série de carottes, en %
Vi est le pourcentage de vides individuel d’une carotte, en %
Vlm est la limite supérieure admise pour le pourcentage moyen de vides pour les enrobés
fermés et la limite inférieure pour les enrobés ouverts ,en %
Vli est la limite supérieure admise pour le pourcentage individuel de vides pour les enrobés
fermés et la limite inférieure pour les enrobés ouverts ,en %
Pj
est le prix unitaire de soumission d'une couche de revêtement
S
est la surface totale
N
est le nombre d’échantillons prélevés
-
Si le nombre d’échantillons est supérieur ou égal à 5, toute section présentant, pour un
produit déterminé, un pourcentage de vides moyen Vm hors tolérance de moins de 3 %
par rapport à Vlm est pénalisée par une réfaction :
R
-
v
=
1
(
P .S Vm − V
lm
9 j
)
2
Si le nombre d’échantillons est supérieur ou égal à 5, toute section présentant, pour un
produit déterminé, un pourcentage de vides moyen Vm hors tolérance d'au moins 3 %
par rapport à Vlm est pénalisée par une réfaction :
R' V = P . S
j
De plus, dans les deux cas ci-dessus, l'Entrepreneur est responsable de l'orniérage éventuel de
la couche de revêtement déficiente.
CCT 2000
-
Pour toute carotte présentant, pour un produit déterminé, un pourcentage individuel de
vides Vi hors tolérance de moins de 3 % par rapport à Vli , la surface de revêtement
correspondant à la carotte est pénalisée par une réfaction :
R' V =
-
F.39
(
N
S
1
P
9 j
Vi − V
li
)
2
Pour toute carotte présentant pour un produit déterminé un pourcentage individuel de
vides Vi hors tolérance d'au moins 3 % par rapport à Vli , la surface de revêtement
correspondant à la carotte est pénalisée, soit par le refus, soit par une réfaction :
R' V = Pj
S
N
De plus, dans les deux cas ci-dessus, l'Entrepreneur devient responsable de l'orniérage
éventuel de la couche de revêtement correspondant à la carotte déficiente.
F.2.5.1.3. TENEUR EN LIANT ET/OU GRANULOMETRIE INCORRECTE DES
PRODUITS HYDROCARBONES
Le produit hydrocarboné non conforme peut être accepté de manière conditionnelle,
moyennant l’application en cas de teneur en liant hors tolérance, d’une réfaction RB, exprimée
en francs, calculée par les formules suivantes :
a)
la moyenne ne correspond pas :
_
S x [ B - (I + 3) ] 2
RB =
où
b)
S
_
B
=
surface en m2 du tronçon concerné
=
dix fois le pourcentage moyen de bitume obtenu, calculé en % à 1 décimale à
0,05 % près, arrondi à la valeur supérieure ou inférieure
I
=
dix fois le pourcentage de liant donné comme consigne d'affichage, exprimé à
une décimale
±
=
positive si : la consigne d'affichage est dépassée.
négative si : la consigne d'affichage n'est pas atteinte
la valeur individuelle ne correspond pas :
RB = S/n x [B - (I + 10) ]2
où
S
=
surface en m2 du tronçon concerné
CCT 2000
F.40
n
=
nombre d'échantillons pris dans ce tronçon
B
=
dix fois le taux trouvé de bitume, calculé en % à une décimale à 0,05 % près,
arrondi à la valeur supérieure ou inférieure.
I
=
dix fois le pourcentage de liant donné comme consigne d'affichage, exprimé à
une décimale.
+
=
positive : si la consigne d'affichage est dépassée
négative : si la consigne d'affichage n'est pas atteinte.
F.2.5.1.4. COMPACITE RELATIVE INDIVIDUELLE
Pour autant que l’écart par défaut sur la compacité relative individuelle prescrite ne dépasse
pas 3 %, la partie concernée peut être acceptée moyennant l’application d’une réfaction qui se
calcule comme suit :
 C i,min − C i 
R Ci = p. S'. 

3


où
RCi
S’
Ci
Ci,min
=
=
=
=
2
réfaction liée à la compacité relative individuelle exprimée en francs.
surface de la partie concernée.
compacité relative individuelle de la partie concernée.
compacité individuelle minimum prescrite (F. 2.3.5).
Si Ci < Ci,min - 3 %, la section concernée est refusée.
F.2.5.1.5. REGULARITE DE SURFACE INSUFFISANTE
Les irrégularités en ce qui concerne la planéité, mesurées à la règle de 3m, seront sanctionnées
par une amende de 500 F. par mesure et par mm excédant la tolérance.
F.2.5.1.6. PLANEITE DE SURFACE A L’APL
Pour les blocs de dépouillement présentant des valeurs CP supérieures aux valeurs exigées en
F.2.3.6.1.2., mais toutefois inférieures à celles du § F.2.4.3.3. il sera appliquée une réfaction
Rv calculée comme suit :
− Si 35 < CP2,5 m ≤ 50,
 CP2,5 m − 35 
RV1 = 0,25 .p. S. 

15


− Si 70 < CP10 m ≤ 105,
 CP10 m − 70 

RV2 = 0,25 .p. S. 
35


2
2
CCT 2000
F.41
− Si 140 < CP40 m ≤ 220,
 CP40 m − 140 

RV3 = 0,25 . p. S. 
80


2
p est le prix unitaire de la couche d’usure (BEF/m²).
S est la surface du bloc de dépouillement concerné (S = largeur x 100).
Dans les cas où les CP2,5 m et les CP10 m sont donnés par blocs de 25 m, la surface S (en m²) à
prendre en considération est : S = largeur x 25.
Dans le cas où l'on réalise un essai à 21,6 km/h en plus de l'essai à 72 ou à 54 km/h, seul le
résultat le plus défavorable est pris en compte pour le refus ou le calcul des réfactions.
CCT 2000
F.42
F.3.
PAVAGES
F.3.1.
Pavages en pierres naturelles
F.3.1.1.
CLAUSES TECHNIQUES
F.3.1.1.1. MATERIAUX
Ils répondent aux prescriptions du chapitre C les concernant :
pavés en pierre naturelle : § C.21.
sables : § C.2.2.
ciment : § C.5.
Le sable de concassage de débris C.2.3.3. peut remplacer le sable naturel.
F.3.1.1.2. EXECUTION
1.
Travaux préparatoires
Les pavés sont triés par sorte, type, hauteur et origine conformément au Chap. C.21.2.
2.
Fondations et sous fondations.
Les fondations et sous fondations répondent aux prescriptions du chapitre E.
3.
Lit de pose.
Le lit de pose aura une épaisseur de 3 à 8 cm en fonction de l’épaisseur des pavés, mais
inférieure à la moitié de la hauteur des pavés.
3.1. Lit de pose en sable :
Le sable répond aux prescriptions du C.2.2. tableau 1, poste 9a.
3.2. Lit de pose en sable stabilisé :
Le sable stabilisé est obtenu en mélangeant mécaniquement 120 kg de ciment CEM II
32,5 par m³ de sable identique au 3.1. ci-dessus, sans apport d’eau.
3.3. Lit de pose au mortier :
Le dosage du ciment CEM II 32,5 est de 350 kg par m³ de sable identique au 3.1. cidessus.
Le mortier est fabriqué par malaxage mécanique et approvisionné au fur et à mesure de
l’avancement des travaux.
La quantité d’eau doit être la plus faible possible, compatible avec la maniabilité.
Dans certains cas le mortier peut être amélioré par des adjuvants, à faire agréer par le
Fonctionnaire Dirigeant.
CCT 2000
F.43
La mise en oeuvre par température diurne inférieure à 5°C est interdite.
4.
Pose des pavés.
4.1. Pose sur sable ou sur sable stabilisé.
Le sable est réglé à l’avancement et n’est pas compacté.
Pour le sable stabilisé :
- toutes les opérations de mise en oeuvre sont réalisées endéans les trois heures qui
suivent la fabrication du mélange et en tout cas avant le début de la prise du mélange.
- la mise en oeuvre du sable stabilisé est interdite lorsque la température de l’air
mesurée sous abri à 1,50 m du sol est inférieure ou égale à 1° C à 8 h du matin ou à
- 3° C durant la nuit.
- il est interdit au trafic lourd (+ de 3,5 t) de circuler sur les pavés avant 7 jours.
4.2. Pose sur mortier.
La pose à plein bain de mortier est interdite en cas de trafic lourd.
Le mortier est réglé à l’avancement et n’est pas compacté.
4.3. Appareillage des pavés.
L’appareillage est réalisé suivant les prescriptions du Cahier Spécial des Charges ou suivant
les indications du Fonctionnaire Dirigeant.
4.3.1.
4.3.2.
4.3.3.
4.3.4.
4.3.5.
4.3.6.
4.3.7.
4.3.8.
4.3.9.
Appareillage en rangées droites.
Appareillage en passerelles.
Appareillage en croix de chevalier.
Appareillage en arc de cercle et à redans.
Appareillage en queue de paon ou en coquille.
Appareillage en éventail.
Appareillage en écailles.
Appareillage en panneau et en losange.
Appareillage en chevrons.
Dans tous les cas, la pose est réalisée au cordon pour vérifier l’alignement des modules.
Les pavés sont affermis à la massette de 5 kg au moins.
La largeur des joints est adaptée à la dimension des pavés et est comprise entre 5 et 15 mm.
4.4. Opération de mise en place.
Dès que la surface est suffisamment importante, la mise en place est réalisée avec une
plaque vibrante ou au rouleau.
4.5. Soufflage des joints
Le soufflage à l’air comprimé est obligatoire avant l’exécution des joints au coulis de mortier
et au mortier bitumineux.
CCT 2000
F.44
Il précède d'au moins 20 m l'endroit où le jointoiement est à exécuter.
L'Entrepreneur prend toutes les dispositions souhaitées en vue d'éviter que le sable projeté lors
du soufflage des joints n'incommode les usagers de la route et les riverains.
La profondeur du soufflage est de 25 mm minimum pour les pavés de dimensions inférieures
à 10/16 ou 13/13 posés en mosaïque ou en ligne et de 40 mm pour les pavés oblongs de
dimensions 10/16 ou 13/13 ou supérieures posés en ligne.
5.
Le jointoiement.
Suivant la nature de la couche de pose, on distingue le jointoiement au sable, au sableciment, au mortier, au coulis de mortier et au mortier bitumineux.
5.1. Joints en sable. (0/4)
Le sable répond aux prescriptions du C.2.2. tableau 1 , poste 9b.
Les sables homométriques (sable de dune par exemple) sont rigoureusement interdits.
Les pavés sont recouverts d'une couche de sable qui par un balayage énergique conjoint
à un arrosage suffisant pénètre et remplit les joints à refus. Le sable restant en surface
est éliminé.
Les pavés sont ensuite compactés au moyen d'un matériel adapté en partant des bords de
la chaussée.
Tous les pavés qui éclatent lors du compactage sont immédiatement remplacés.
Ces opérations successives (épandage d'une couche de sable, arrosage, balayage et
compactage) sont répétées jusqu'à ce que les pavés restent stables.
5.2. Joints en sable stabilisé.
Le sable stabilisé mis en oeuvre a la même composition que celui du lit de pose.
Le compactage se fait en même temps que le remplissage des joints. Cette opération est
poursuivie jusqu’à l’obtention d’un remplissage complet des joints et doit être terminée
au plus tard deux heures après la préparation du mélange.
La surface du pavage est maintenue humide de façon à empêcher le dessèchement des
joints en surface.
L’enlèvement du sable stabilisé excédentaire est effectué par brossage quand les joints
sont suffisamment durcis.
5.3. Joints en mortier.
Le mortier est conforme aux spécifications du mortier de pose (§3.3) sauf que le dosage
en ciment CEM II 32,5 doit être de 400 kg/m³ de sable sec
Le remplissage des joints doit se faire par temps sec. Après soufflage, comme indiqué
au § 4.5., sur une profondeur de 4 cm, la surface du pavage est humidifiée et les joints
sont remplis de mortier. L’enlèvement du mortier excédentaire se fait par brossage avec
apport de gros sable après que le mortier soit suffisamment durci.
Toute circulation est interdite pendant les sept premiers jours après la pose, sauf aux
carrefours et accès moyennant la mise en place de protections adéquates.
CCT 2000
F.45
5.4. Joints en coulis de ciment.
La granularité du sable est de 0/2 mm.
Le dosage en ciment CEM I 42.5 est de minimum 500 kg par m³ de sable. Celui-ci est
humidifié pour permettre la mise en oeuvre sans excès d’eau (rapport eau sur ciment de
0,5 à 0,6).
L’emploi de fluidifiant permettant de mettre en oeuvre un coulis avec une quantité d’eau
plus faible (rapport eau sur ciment de 0,3 à 0,4) est autorisé.
5.5. Joints à l’émulsion avec gravillons.
Les gravillons utilisés sont de granularités comprise entre 2 et 6,3 mm.
impérativement issus de roche massive et exempts d’éléments argileux.
Ils sont
Le mortier bitumineux est composé de deux volumes de sable gros ou de laitier granulé,
et d’un volume d’émulsion de bitume à rupture retardée dosée à 55 % de bitume.
Il s’agit d’une émulsion classique, basique, fabriquée avec un bitume 180/220 ou 80/100
légèrement fluxé. L’emploi d’un bitume cationique incolore est aussi possible.
5.6. Joints au liant hydrocarboné de synthèse.
Ce liant peut être teinté dans la masse. Sa mise en oeuvre se fait par coulage en place à
une température de l’ordre de 150°C.
F.3.1.2.
VERIFICATIONS
F.3.1.2.1. CONTROLES D'EXECUTION
Ces contrôles portent sur :
-
le matériel
le dosage en ciment des produits utilisés
l'exécution des travaux préparatoires
le respect des tolérances de planéité de la fondation
le respect de l'épaisseur de la couche de pose et de sa granularité
la fourniture et réception des lots de pavés
la pose des pavés
le sablage, le compactage, le soufflage et le jointoiement.
F.3.1.2.2. VERIFICATIONS A POSTERIORI
Les contrôles portent sur :
le profil en long et en travers
la régularité de surface
la différence de hauteur entre les bords et la surface supérieure des têtes de pavés
l’homogénéité de la pose
CCT 2000
-
F.46
la largeur des joints
la qualité du remplissage.
La vérification de la régularité de surface s'effectue à la règle de 3 m. Toute partie du
revêtement présentant des dénivellations de plus de 10 mm est démonté et remis à niveau.
Les surfaces où il y a stagnation d’eau en cas de pluie sont démontées et reconstruites.
F.3.1.3.
PAIEMENT.
Le paiement des pavages s'effectue sur base de la surface exécutée.
Les surfaces des trappillons ou autres appareils de voirie ne sont pas défalquées.
F.3.2.
Pavages en pavés de béton.
F.3.2.1.
CLAUSES TECHNIQUES
F.3.2.1.1. MATERIAUX
Ils répondent aux prescriptions du chapitre C les concernant :
-
pavés en béton :
sables :
ciment :
pierres :
géotextile :
§ C.21.2.4.
§ C.2.2.
§ C.5
§ C.3.2.
§ C.11.
Le sable de concassage de débris C.2.3.3. peut remplacer le sable naturel.
F.3.2.1.2. EXECUTION
1.
Sous-fondations, fondations et contrebutage
Les sous-fondations et fondations répondent aux prescriptions du chapitre E et sont parallèles
à la surface pavée.
En cas de fondations en empierrement, celles-ci sera à granularité continue type II liée ou pas
au ciment.
La surface de la fondation doit être plane et présenter une structure fermée. Il est absolument
nécessaire :
-
d’éliminer les inégalités supérieures à 1 cm, mesurées à la règle de 3 m,
de prévoir la pente nécessaire. Les pavages ont habituellement une pente minimale de
2,5 %.
En cas de fondation imperméable en béton maigre, l’eau risque de s’accumuler dans la couche
de pose. Un système de drainage adéquat sera placé au point bas pour empêcher la saturation.
Ce système est composé d’un béton poreux 2/14 (résistance requise de 15 N/mm² après 28
jours sur cubes de 150 mm), mis en oeuvre entre la bordure de contrebutage et la fondation en
CCT 2000
F.47
béton maigre, et combiné avec un drain et un géotextile posé sur la surface en béton maigre
(largeur 50 à 80 cm).
Si le métré ne prévoit pas de poste pour ce système de drainage (béton poreux, drain,
géotextile, joint souple entre bordure et pavés, ...), celui-ci est une charge d’entreprise.
Toutefois la fondation sera mesurée à partir de la bordure.
2.
Matériaux pour la couche de pose et mise en oeuvre
La couche de pose est composée :
-
soit d’un mélange de 40 à 50 % de sable naturel de concassage 0/2 et de 50 à 60 % de
pierrailles fines 2/7 ou d’un empierrement continu 0/7 contenant au moins 40 % de la
fraction 0/2.
La teneur en éléments fins < 80 microns du mélange ou de l’empierrement doit être
inférieure à 3 %.
Le sable de concassage répond aux définitions du C.2.2. En outre, le passant au tamis
de 80 microns du sable seul doit être inférieur à 5 %.
-
soit de sable stabilisé.
Du sable stabilisé au ciment sera utilisé, notamment pour la construction de ralentisseurs
de trafic, de routes à fortes pentes, d’arrêts d’autobus, ...
Dans ce cas, toute dessiccation du mélange doit être évitée; les pavés doivent être vibrés
immédiatement après la mise en place de la couche de pose, et en tout cas avant le début
de la prise du mélange.
Le sable stabilisé doit être réalisé comme décrit au paragraphe 3.2 de l’article 3.1.1.2. et
sa mise en oeuvre doit respecter les spécifications du paragraphe 4.1.
Si la couche de pose est mise en oeuvre sur une fondation en empierrement, la face supérieure
de celle-ci doit être de structure bien fermée, ce qui peut être obtenu par la vibration d’un
matériau fin et/ou par lavage.
Pour obtenir une couche de pose d’épaisseur uniforme de 3 à 4 cm après compactage, il y a
généralement lieu d’appliquer une couche de 4 à 5 cm de matériaux non compactés, en
fonction de leur nature et de leur taux d’humidité.
La couche de pose n’est pas directement compactée, mais le compactage est obtenu lors de la
vibration des pavés placés.
3.
Mise en place des pavés en béton
-
Appareillage de pose :
L’appareillage est fixé aux documents d’adjudication. A défaut, il est réalisé à joint en
ligne brisée (en chevron ou en épis) pour les chaussées et à Joints en ligne continue pour
les zones piétonnes.
Exemples d’appareillage :
.
Chaussée : appareil en épi - appareil à bâtons rompus en diagonale sur la direction
de roulage.
CCT 2000
.
Zone de stationnement : appareil à joints alternés avec joint continu transversal appareil en épi.
.
Piste cyclable : appareil à joints alternés avec joint continu transversal - appareil
en épi - appareil à bâtons rompus.
Bande de contrebutage et filet d’eau : appareil à joints alternés avec joint continu
longitudinal.
Marquage : p.ex. traversées piétonnes, lignes blanches, etc... appareils à pavés
couplés, combinaison de pavés blancs et noirs.
.
.
-
F.48
Mise en place des pavés en béton.
Les pavés sont placés bord à bord de manière à obtenir des joints fermés inférieurs à 2
mm.
Si certains appareils de pose à lignes directrices marquées sont utilisés, il est opportun
de contrôler régulièrement l’alignement des pavés avec une ficelle pour pouvoir
apporter les corrections nécessaires.
Pour éviter toute accumulation d’eau sur les rives, les pavés doivent être placés de telle
façon que leur niveau dépasse celui des bordures (ou de filets d’eau) de 5 à 10 mm après
le compactage. Autour des points singuliers, tels que les chambres de visite, on placera
d’abord une ou deux rangées de pavés entiers, ou un micro-béton de haute qualité.
Autour des chambres de visite, est mis en oeuvre une fondation en béton C 16/20.
En cas de raccordement des revêtements en pavés de béton aux revêtements monolithes
en béton ou en asphalte, une bordure enterrée est posée, entre les deux revêtements, sur
une fondation séparée en béton C16/20. Un joint souple est prévu entre la bordure et le
revêtement monolithe.
Aux endroits où il est impossible de poser des pavés entiers, des demi pavés ou des
pavés spéciaux, les pavés sont sciés.
Le sciage des pavés se fait de sorte qu’il y ait uniquement des bords droits. Des pavés
avec des bords cassés sont refusés.
Les morceaux de pavés de dimension inférieure à un demi pavé sont refusés.
-
Serrage des pavés en béton et remplissage des joints.
Après le remplissage des ouvertures éventuelles, les pavés sont serrés au moyen d’une
plaque vibrante équipée d’une semelle en caoutchouc ou en résine. Les pavés sont ainsi
vibrés dans la couche de pose, et les inégalités sont éliminées.
Avant d’entamer la vibration, la surface des pavés et la plaque vibrante doivent être
nettoyées.
La vibration s’effectue toujours du bord vers le milieu du revêtement.
La planéité du revêtement est mesurée au moyen d’une règle de 3 m. Les inégalités de
plus de 5 mm ne sont pas admises et doivent être éliminées en replaçant les pavés.
La différence de hauteur entre deux pavés adjacents ne peut pas excéder 2 mm.
Les éventuels pavés endommagés sont immédiatement remplacés.
CCT 2000
F.49
Après quelques passages de la plaque vibrante, du sable fin sec 0/1 contenant moins de
10 % de fines inférieures à 80 microns, ou du sable concassé est balayé dans les joints.
Pour certains pavages décoratifs où les joints peuvent être relativement larges (> 3 mm),
l’usage de sable concassé 0/2 ou d’un mélange ternaire de sable est conseillé.
Les joints encore plus larges (> 5 mm) sont remplis de mortier de ciment. Par temps
sec, il faut humidifier le pavage durant quelques jours de manière à garantir la durabilité
du remplissage ou le protéger de la dessiccation au moyen d’une feuille plastique.
L’ajout de sable et les vibrations sont répétés jusqu’à ce que les pavés soient
complètement fixes. Pour faciliter le remplissage des joints par temps humide, le sable
y est introduit par arrosage. Si le pavage est soumis au trafic automobile, un
compactage complémentaire est effectué par le passage lent d’un rouleau compacteur à
pneus d’au moins 10 tonnes, une fois toutes les opérations susmentionnées exécutées.
-
Mise en service.
La circulation est permise sur les pavages immédiatement après la pose et le serrage.
sauf lorsque la couche de pose est constituée de sable stabilisé. Dans ce cas, le trafic
lourd est interdit pendant sept jours sauf autorisation du Fonctionnaire Dirigeant.
4.
Sortes de pavés en béton.
-
pavés du type A1 ou A2;
pavés du type B1 ou B2;
pavés du type C.
Les pavés seront certifiés BENOR.
Les pavés résistent au gel et aux sels de déverglaçage et répondent aux exigences de qualité
prévues dans la norme NBN B 21-311.
Pavés en béton avec couche superficielle spéciale.
Ces pavés ont une couche superficielle spéciale de min. 1 cm d’épaisseur dont la couleur
provient de l’usage uniquement de matériaux naturels, de sorte qu’un changement de couleur
ultérieur est exclu.
Cette couche superficielle subira après production un traitement de finition en vue d’accentuer
les agrégats utilisés.
La composition granulométrique et le traitement de finition (grenaillage ou lavage de la couche
superficielle), devront garantir une rugosité exceptionnelle des pavés.
5.
Filets d’eau
Les filets d’eau seront réalisés en pavés, maçonnés sur la fondation sous-jacente. L’appareillage
des pavés pour les filets d’eau est indiqué sur les plans d’adjudication.
Les joints entre les pavés adjacents de ce filet d’eau et les pavés adjacents des parkings ou
chaussées, seront remplis lors de la pose avec du mortier de ciment.
Le mortier de ciment débordant sera enlevé et les joints seront polis de sorte que la surface
supérieure du filet d’eau soit fermée et bien égale.
Le mortier répond aux prescriptions de norme NBN B 14.001 et est du type M1.
Aucune trace de mortier ne pourra être visible sur les pavés après exécution.
CCT 2000
F.50
La couche de mortier, le rejointoyage avec du mortier de ciment et tous les travaux
complémentaires pour ces filets d’eau sont compris dans le poste “ supplément sur le revêtement
en pavés pour la réalisation du profil des filets d’eau ”.
F.3.2.2.
VERIFICATIONS
F.3.2.2.1. CONTROLES D'EXECUTION
Ces contrôles portent sur :
le matériel
le dosage en ciment des produits utilisés
l'exécution des travaux préparatoires
le respect des tolérances de planéité de la fondation
le respect de l'épaisseur de la couche de pose et de sa granularité
la fourniture et la réception des lots de pavés
la pose des pavés
le damage, sablage et cylindrage.
F.3.2.2.2. VERIFICATIONS A POSTERIORI
Ces vérifications s'effectuent à la règle de 3 m. Tout revêtement présentant des dénivellations
de plus de 5 mm est démonté et remis à niveau.
F.3.2.3.
PAIEMENT
Le paiement des pavages s'effectue sur base de la surface exécutée.
Les surfaces des trappillons ou autres appareils de voirie ne sont pas défalquées.
Les zones où les inégalités, mesurées avec une latte de 3 m, sont plus grandes que 5 mm sont
démontées et remises à niveau. Des flaques d'eau nepeuvent se former.
Dans les postes des pavés en béton, sont compris toutes les fournitures, la couche de pose, la
pose, tous les raccordements, le système de drainage, la fondation en béton maigre autour des
chambres de visite, le cylindrage ou la vibration, le rejointoyage au sable fin sec.
Sont également compris dans le prix de fourniture et pose des pavés : l’adaptation autour des
taques, soupiraux, gargouilles, poteaux de toutes sortes, etc;... ainsi que des éléments à
incorporer dans le revêtement du trottoir, la réalisation des joints, la pose de la masse de
scellement.
La fourniture et la pose obligatoires de demi pavés et pavés en forme de mitre pour amorcer
les appareils de pose sont une charge de l’entreprise.
CCT 2000
F.51
F.3.3.
Pavages en pavés de terre cuite
F.3.3.1.
CLAUSES TECHNIQUES
F.3.3.1.1. MATERIAUX
Ils répondent aux prescriptions du chapitre C les concernant :
-
pavés en terre cuite
sables
ciment
pierres
géotextiles
:
:
:
:
§ C.21.2.5.
§ C.2.2
§ C.5
§ C.3.2.
§ C.11.
Le sable de concassage de débris (voir § C.2.3.3.) peut remplacer le sable naturel.
F.3.3.1.2. EXECUTION
1.
Sous fondations, fondations et contrebutage.
Les prescriptions du F.3.2.1.2.1. sont d’application.
2.
Matériaux pour la couche de pose et mise en oeuvre.
Les prescriptions du F.3.2.1.2.2. sont d’application.
3.
Mise en place des pavés en terre cuite.
Appareillage de pose
.
.
.
trottoir : pavés posés à plat;
zone de stationnement : en épi, pavés posés sur chant;
chaussée : en épi, pavés posés sur chant.
Mise en place des pavés en terre cuite
Les pavés de terre cuite doivent être posés de telle façon qu’ils soient correctement
raccordés et serrés les uns contre les autres, sur une couche de pose unie et sous un
profil exact, sur laquelle une fois achevée, il est interdit de circuler.
La pose se fait en 3 phases principales
.
.
.
la pose des pavés;
le sciage sur mesure de pavés aux endroits où il est impossible de poser des pavés
entiers, des demi pavés ou des pavés spéciaux;
le compactage vibrant.
Le sciage des pavés sera tel que seul existeront des bords droits. Des pavés avec des
bords cassés seront refusés.
CCT 2000
F.52
La pose des pavés se fait toujours à l’avancement, de sorte que le poseur soit placé sur
les pavés posés et que la sous-couche reste intacte.
Serrage des pavés en terre cuite
Au début de la pose, il faut veiller à ce que les premières rangées de pavés soient
placées au bon niveau et que les pavés soient posés dans le bon ordre, afin que
l’exécution se fasse sans problème. L’utilisation d’un marteau en caoutchouc est parfois
utile pour bien serrer les pavés les uns contre les autres. Des ouvertures éventuelles,
comme aux chambres de visite ou aux contrebutages, sont achevées à l’aide de pavés
sciés sur mesure. Le sciage se fait d’une telle façon qu’il y ait des joints uniformes
autour de l’obstacle.
Dès que les bords et les coins sont achevés, et après épandage et brossage d’une fine
couche de sable fin sec (0/1) avec moins de 20 % de particules inférieures à 80 microns,
les pavés peuvent être compactés avec une plaque vibrante munie d’un caoutchouc.
Avant la vibration, tout le sable excédentaire est enlevé de la surface par brossage
manuel ou mécanique. Les engins vibrateurs doivent rester éloignés d’au moins 1 m des
endroits où la pose doit encore se poursuivre.
Les pavés déjà placés sont à nouveau recouverts d’une couche de sable qui est brossée à
sec dans les joints.
Les inégalités des pavés posés, mesurées à la latte de 3 m, ne peuvent pas être plus
grandes que 5 mm. Des flaques d’eau ne peuvent pas se former.
Les affaissements et inégalités de plus de 5 mm doivent être éliminés en enlevant les
pavés et en les remettant au bon niveau après profilage de la sous couche.
Une attention toute particulière est portée aux surfaces voisines de l’horizontale où
aucune stagnation d’eau ne peut être tolérée. En cas de défaut, ces zones sont
démontées, reprofilées avec une très légère pente favorisant l’évacuation. Dans ces
zones, les tolérances en niveau admises sont égales à la moitié de celles définies cidessus.
4.
Sorte de pavés.
Les dimensions, formes et couleurs sont précisées dans le Cahier Spécial des Charges.
5.
Filets d’eau.
Les prescriptions du § F.3.2.1.2.5. sont d’application.
F.3.3.2.
VERIFICATIONS
Les prescriptions du § F.3.2.2. sont d’application.
CCT 2000
F.3.3.3.
F.53
PAIEMENT
Les prescriptions du § F.3.2.3. sont d’application.
F.4.
DALLAGES
F.4.1.
Dallage en carreaux en béton
F.4.1.1.
DESCRIPTION.
Un dallage est un revêtement formé par la juxtaposition de carreaux en béton ou de dalles.
Les raccords avec d'autres éléments ou revêtements se réalisent sans décrochage.
La découpe des carreaux est effectuée mécaniquement.
F.4.1.2.
CLAUSES TECHNIQUES.
F.4.1.2.1. MATERIAUX
Ils répondent aux prescriptions du chapitre C les concernant :
-
sable :
§ C.2.2.
ciment : § C.5.
carreaux en béton : § C.26.1.
Sortes de dalles en béton
a)
Dalles normalisées avec surface unie
Ces dalles répondent à la norme NBN B21-211.
b)
Dalles en béton avec couche superficielle spéciale
Les dalles ont une couche superficielle spéciale de min. 1 cm d’épaisseur dont la couleur
provient de l’usage uniquement de matériaux naturels, de sorte qu’un changement de
couleur ultérieur est exclu.
Cette couche superficielle subira après production un traitement de finition en vue
d’accentuer les agrégats utilisés.
La composition granulométrique et le traitement de finition (grenaillage de la couche
superficielle), devront garantir une rugosité exceptionnelle des dalles.
Remarque générale pour toutes les sortes de dalles
Les dalles sont résistantes au gel et aux sels de déverglaçage.
Avant toute commande par l’Entrepreneur, des échantillons des dalles à utiliser doivent être
soumis au Fonctionnaire Dirigeant pour approbation et une surface d’essai doit être déposée
sur place.
Après acceptation des échantillons, l’Entrepreneur pourra passer à la fourniture définitive.
CCT 2000
F.54
F.4.1.2.2. EXECUTION
1.
La couche de pose est soit du sable, soit du mortier, soit du sable stabilisé.
a)
Couche de pose en sable :
La couche de pose a une épaisseur de 2 à 3 cm. Il sera utilisé un gros sable anguleux
bien gradué (0/4). Ce sable répond à la norme NBN 11-011 : "Sables pour travaux
de construction - Définition et identification granulométrique ", mais contient moins
de 20 % d'éléments inférieurs à 80 microns et appartient au type " gros ".
Le lit de pose peut être constitué d'un mélange de sables.
La granulométrie des matériaux répond aux prescriptions suivantes :
refus sur le tamis de 2 mm compris entre 5 et 25%.
passant au tamis de 80 microns inférieur à 5% pour un sable naturel et
inférieur à 10% pour un sable de concassage.
granularité de la fraction 0,08/2 mm du type "gros" suivant la norme B11-011.
La teneur en eau est aussi proche que possible de la teneur en eau de l'optimum
Proctor de façon à ce que cette couche de pose puisse être idéalement compactée
lors de la vibration du pavage. En pratique, ceci correspond à environ 6% d'eau.
b)
Couche de pose en mortier :
Le mortier de ciment est de la catégorie M1 décrit à la NBN B 14.001.
c)
Couche de pose en sable stabilisé
Comme à l’article F.3.1.1.2.
2.
Pose des dalles en béton
Type de pose A
Les dalles sont posées sur une couche de pose, en sable ou en sable stabilisé, placée sur
la fondation.
Les dalles en béton seront posées avec des joints étroits de ± 2 mm de largeur lesquels
seront remplis avec du sable fin. Après remplissage des joints, la surface sera encore
brossée avec du sable.
Le sable fin est un sable 0/1 sec avec moins de 20 % d’éléments inférieurs à 80 microns.
Type de pose B
Les dalles sont posées à plein bain de mortier sur la fondation.
Dans ce cas, il sera prévu des joints au mortier d’une largeur de 5 à 6 mm.
Le coulis de ciment est composé en volume d’une partie de ciment pour 2 de sable.
CCT 2000
F.55
Remarque
Lors de la pose des dalles, un joint de dilatation, d’une largeur de 10 à 15 mm, sera
prévu tous les 20 m et de part et d’autre des accès carrossables,.
Ce joint est colmaté complètement à l’aide d’une masse de scellement jusqu’à 1 cm en
dessous de la surface.
F.4.1.3.
VERIFICATIONS
Les vérifications s'effectuent en cours d'exécution et a posteriori à la règle de 3 m.
Tout revêtement présentant une dénivellation de plus de 5 mm est démonté et remis à niveau.
Les dalles qui débordent de plus de 2 mm de la surface par rapport à la surface plane seront
démontées et reposées.
F.4.1.4.
PAIEMENT
Le paiement des dallages s'effectue sur base de la surface apparente du revêtement.
Les surfaces des trappillons ou autres appareils ne sont pas défalquées.
En cas de contrebutage par des bordures, celles-ci sont reprises dans un poste séparé.
Sont également compris dans le prix de fourniture et pose des dalles : l’adaptation autour des
taques, soupiraux, gargouilles, poteaux de toutes sortes, etc... ainsi que des éléments à
incorporer dans le revêtement du trottoir, la réalisation des joints, la pose de la masse de
scellement.
F.4.2.
Dallage en carreaux en pierre bleue reconstituée.
F.4.2.1.
DESCRIPTION.
Un dallage est un revêtement formé par la juxtaposition de carreaux ou de dalles.
Les raccords avec d'autres éléments ou revêtements se réalisent sans décrochage.
La découpe des carreaux est effectuée mécaniquement.
F.4.2.2.
CLAUSES TECHNIQUES.
F.4.2.2.1. MATERIAUX
Ils répondent aux prescriptions du chapitre C les concernant :
-
sable :
§ C.2.2.
ciment : § C.5.
carreaux en pierre bleue reconstituée : § C.26.4.
CCT 2000
F.56
Remarque générale pour toutes les sortes de dalles.
Les dalles sont résistantes au gel et aux sels de déverglaçage et répondent aux exigences de
qualité prévues dans la norme NBN 21-211.
Avant toute commande par l’Entrepreneur, des échantillons des dalles à utiliser doivent être
soumis au Fonctionnaire Dirigeant pour approbation et une surface d’essai doit être déposée
sur place.
Après acceptation des échantillons, l’entrepreneur pourra passer à la fourniture définitive.
F.4.2.2.2. EXECUTION
1.
La couche de pose est soit du mortier, soit du sable, soit du sable stabilisé.
a)
Couche de pose en sable
Comme à l’article F.4.1.2.2.
b)
Couche de pose en mortier :
Comme à l’article F.4.1.2.2.
c)
Couche de pose en sable stabilisé
Comme à l’article F.4.1.2.2.
2.
Pose des dalles en béton
Les prescriptions du § F.4.1.2.2. sont d’application.
F.4.2.3.
VERIFICATIONS
Les prescriptions du § F.4.1.3. sont d’application.
F.4.2.4.
PAIEMENT
Les prescriptions du § F.4.1.4. sont d’application.
F.4.3.
Dallage gazon en béton ou en polyéthylène
F.4.3.1.
DESCRIPTION
Un dallage est un revêtement formé par la juxtaposition de dalles en béton-gazon ou de dalles
gazon en polyéthylène.
Les raccords avec d’autres éléments ou revêtements se réalisent sans décrochage.
La découpe des carreaux des dalles en béton est effectuée mécaniquement.
CCT 2000
F.4.3.2.
F.57
CLAUSES TECHNIQUES
F.4.3.2.1. MATERIAUX.
Ils répondent aux prescriptions du chapitre C les concernent :
-
sable :
§ C.2.
ciment : § C.5.
dalles en béton-gazon :
dalles gazon en polyéthylène :
§ C.26.3.
§ C.26.5
F.4.3.2.2. EXECUTION.
Les dalles sont placées jointivement sur une couche de gravier argileux (mélange homogène
composé de 2/3 de gravier et 1/3 d’argile) de 15 cm d’épaisseur.
De l’humus, de composition sablo-argileuse, est épandu par brossage à raison d’au moins 50
l/m² de creux de dalles à remplir, l’humus restant uniformément de 1,5 à 2 cm en dessous des
saillies en béton.
F.4.3.3.
VERIFICATIONS
Les vérifications s’effectuent en cours d’exécution et a posteriori à la règle de 3 m.
Tout revêtement présentant une dénivellation de plus de 5 mm est démonté et remis à niveau.
F.4.3.4.
PAIEMENT
Le paiement des dallages s’effectue sur base de la surface apparente du revêtement.
Les surfaces des trappillons ou autres appareils ne sont pas défalquées.
En cas de contrebutage par des bordures, celles-ci sont reprises dans un poste séparé.
CCT 2000
F.58
F.5.
TROTTOIRS DECORATIFS
F.5.1.
Dalles et pavés en pierre bleue (catégorie B)
F.5.1.1.
CLAUSES TECHNIQUES
F.5.1.1.1. MATERIAU.
Pierre bleue, de qualité rustique pouvant comporter toutes particularités d’aspect ne nuisant
pas à la résistance du matériau. La pierre sera extraite, sans utilisation d’explosif, d’une
même carrière.
L’utilisation de blocs provenant de terrils d’anciennes carrières ou le réemploi d’anciens
éléments est interdite.
F.5.1.1.2. EXECUTION.
1.
Dalles : dimensions : 20 x 20 cm - épaisseur 5 cm.
Aspect : faces supérieure et inférieure sciées.
Le côté visible doit être celui qui possède l’aspect le plus régulier.
Tolérance de dimensions : 5 mm en plus ou en moins par rapport aux dimensions
nominales.
Pose : à plein bain de mortier, à 350 kg de ciment par m³ de sable, sur un lit de sable
stabilisé soigneusement damé et nivelé. Rejointoyage à la dague sur toute la profondeur
au mortier hydrofuge et à adhérence améliorée. Joints de 9 mm de largeur minimum.
Le rejointoyage au moyen de coulis est proscrit.
2.
Pavés : dimensions : 10 x 10 cm - épaisseur 5 cm.
Aspect : faces supérieure et inférieure clivées.
Chants sciés.
Pose et tolérance de dimensions : voir dalles ci-avant.
F.5.1.2.
1.
VERIFICATION
Dalles
Les vérifications s’effectuent en cours d’exécution et a posteriori à la règle de 3 m.
Tout revêtement présentant une dénivellation de plus de 5 mm est démonté et remis à
niveau.
2.
Pavés
Idem dalles ci-dessus, sauf que la dénivellation est portée à 1 cm.
CCT 2000
F.5.1.3.
F.59
PAIEMENT
Le paiement des dallages et pavages s’effectue sur base de la surface apparente du revêtement.
Les surfaces des trappillons ou autres appareils ne sont pas défalquées.
Le prix unitaire doit comprendre la fourniture, la pose, le mortier de pose et de rejointoyage à
la dague, la découpe éventuelle des éléments pour taques, bouches à clefs, soupiraux, poteaux,
etc ... , le triage et le choix des éléments constitutifs, l’appareillage, les plans de pose, tous les
moyens d’exécution, ainsi que tous les moyens de protection durant la pose compte tenu de la
circulation piétonne.
F.5.2.
Dalles et pavés en marbre rouge
F.5.2.1.
CLAUSES TECHNIQUES
F.5.2.1.1. MATERIAUX.
Pierre calcaire à grains fins, provenant de calcaires dévoniens de l’étage Frasnien F2J, n’ayant
pas été touchée par des chocs provenant d’exploitations antérieures au moyen d’explosifs.
Pierre non gélive, densité apparente 2.700 kg/m³, résistance à l’usure 1 mm pour un parcours
de 50 m/s à la machine AMSLER, résistance à la compression 1.500 à 2.000 kg/cm²,
coefficient d’inhibition de 0,1 à 0,2 % du poids.
F.5.2.1.2. EXECUTION
1.
Dalles - Dimensions : 20 x 20 cm - ép. 5 cm.
Aspect : faces supérieure et inférieure brutes de sciage - acidées 10 min - chants clivés teinte gris rosé.
Pose et tolérance de dimensions : voir § F.5.1.1.2.
2.
Pavés - Dimensions : 10 x 10 cm - ép. 5 cm.
Aspect : faces supérieures et inférieures clivées - chants clivés - teinte gris rosé.
Pose et tolérance de dimension : voir § F.5.1.1.2.
F.5.2.2.
VERIFICATION
Les prescriptions du § F.5.1.2. sont d’application.
F.5.2.3.
PAIEMENT
Les prescriptions du § F.5.1.3. sont d’application.
CCT 2000
F.60
E:\temp\Word Fr\CHAP-F.DOC
10/01/2001
CCT 2000
F.61
E:\temp\Word Fr\CHAP-F.DOC
10/01/2001
CCT 2000
F.62
E:\temp\Word Fr\CHAP-F.DOC
10/01/2001
CCT 2000
F.63
E:\temp\Word Fr\CHAP-F.DOC
10/01/2001
CCT 2000
F.64
E:\temp\Word Fr\CHAP-F.DOC
10/01/2001
CCT 2000
F.65
E:\temp\Word Fr\CHAP-F.DOC
10/01/2001
CCT 2000
F.66
E:\temp\Word Fr\CHAP-F.DOC
10/01/2001
CCT 2000
F.67
E:\temp\Word Fr\CHAP-F.DOC
10/01/2001
CCT 2000
F.68
E:\temp\Word Fr\CHAP-F.DOC
10/01/2001
CCT 2000
F.69
E:\temp\Word Fr\CHAP-F.DOC
10/01/2001