A propos du Bac Lettre aux éducateurs

Transcription

A propos du Bac Lettre aux éducateurs
- 8 octobre 2007 - 9 euros
Le BIMENSUEL du
SYNDICAT NATIONAL
des LYCÉES
et COLLÈGES
Et maintenant, quelles actions ?
L’Ecole est à présent sans cesse sous les feux de la rampe : carte scolaire, études
pour les "orphelins de 16 h", samedi matin, réforme du collège unique, piste
d’un baccalauréat à options, modernisation et rationalisation du service public,
amélioration des conditions de travail et de vie des enseignants, revalorisation de
leur carrière en travaillant plus pour gagner plus, intronisation du comité présidé
par Marcel Pochard pour une redéfinition du métier, dont les statuts sont jugés
obsolètes et dans la perspective de missions nouvelles, Lettre du Président de la
République aux éducateurs, le tout dans un contexte budgétaire de maîtrise des
dépenses publiques et l’annonce de 11 200 suppressions de postes, lesquelles
font suite à des suppressions déjà importantes les années précédentes !!! De quoi
nous donner le tournis ...
Congrès
Lettre aux
éducateurs
A propos
du Bac
Citoyenneté
Concernant les suppressions de postes de fonctionnaires, promesse de campagne d’un candidat démocratiquement élu, si le SNALC ne les approuve pas, il sera bien obligé de s’en accommoder : syndicat lucide
et réaliste, conscient de l’énormité de la dette publique et soucieux des générations futures, n’ayant pour
sa part jamais réduit les problèmes de l’Ecole à la seule question des moyens, il veillera sur le terrain à ce
que ces mesures concernent bien uniquement les départs en retraite et ne se traduisent pas par de énièmes
mesures de cartes scolaires dans des académies déjà bien éprouvées.
Mais en compensation, et pour que cette rigueur budgétaire reste compatible avec l’efficacité du service
public et la revalorisation du métier, il exigera des actions concrètes et ambitieuses, et une véritable réforme
du système, à commencer par celle du collège ! Il n’est en effet pas concevable de laisser perdurer l’actuelle
structure du collège unique avec sa cohorte de mesures ineptes débouchant sur un brevet dévalorisé, prolongé par un lycée qui accueille des élèves de niveaux très hétérogènes à qui on délivre un baccalauréat
dont la seule valeur sûre est d’être une parfaite escroquerie intellectuelle !
Si l’Ecole doit s’adapter à la société, avec ses contraintes, son avenir et les objectifs que lui fixe la Nation,
si le métier doit évoluer, le SNALC veillera tout particulièrement à ce que cette évolution ne se traduise pas
dans les faits, sous couvert de modernisation, par une nouvelle dégradation des missions et des carrières.
Pas question que le métier se transforme en école-garderie-professeur-animateur-surveillant, ou que l’augmentation du pouvoir d’achat ne se fasse que par le biais d’heures supplémentaires défiscalisées.
En attendant des actes de la part du gouvernement, le SNALC, lui, a décidé d’agir. Il a mis en ligne sur
son site une grande pétition nationale, ouverte à tous, pour demander l’abrogation du collège unique : si
ce n’est déjà fait, merci d’y penser. Il va proposer à ses adhérents, lors de son Congrès qui se déroulera
à Dijon en octobre prochain, une vaste réflexion sur les missions et statuts des professeurs, le collège et le
lycée, le recrutement, la formation et la vie scolaire.
Les avis recueillis lui permettront de bâtir pour l’institution un projet solide et cohérent afin de faire des
propositions de bon sens à un gouvernement dont on peut craindre qu’il risque de ne nous faire que des
propositions démagogiques gravissimes pour l’avenir, dans un bel emballage à l’attention des médias et
de l’opinion publique !
Michèle HOUEL – le 30 septembre 2007
N° 1281
www.snalc.fr
EDITORIAL
1 > Et maintenant,
quelles actions ?
ACTUALITE
2 >Exonération des HS
2 >Arrêts Maladie
3 >Andorre
3 >Services auxiliaires
3 >Ne l'oubliez pas
3 >Le SNALC à l'Assemblée
VIE SYNDICALE
4 >Communiqués de Presse
5 >Congrès de Dijon
PEDAGOGIE
6 > Lettre aux éducateurs :
l'amour vache ...
VOTRE DISCIPLINE
8 > SVT au bac : vers une
amélioration du niveau ???
9 > Réforme de la
voie technologique
TRIBUNE LIBRE
10 > La Saga du Bac
GESTION DES PERSONNELS
11 > Suivi médical des Personnels
11 > Mouvement 2008
VIE SCOLAIRE
12 > "Citoyenneté
en cours d'acquisition" ...
Actualité
La Quinzaine Universitaire
n° 1281/8 octobre 2007
Connaissez-vous
nos sites internet ?
www.snalc.fr
www.csen.fr
Exonération des
Heures Supplémentaires
Le décret
d'exonération des HS
pour les fonctionnaires
est en cours
de préparation.
Les cotisations seront
réduites de 13,76 %
13 > Retraite
VIE PRATIQUE
14 > Aide sociale
15 > Adhésion, cotisations
16 > Responsables académiques
Arrêts
Maladie
Désormais une plus grande liberté de sorties ...
Un nouveau décret, n° 2007-1348 du 12 septembre, publié au J.O. du 14 septembre, assouplit un peu les règles
encadrant les sorties autorisées à une personne en arrêt maladie.
La Quinzaine Universitaire
SNALC - 4, rue de Trévise
75009 PARIS
Sauf interdiction formelle du médecin, le malade est tenu de rester au domicile uniquement de 9 h à 11 h et de
14 h à 16 h. Le médecin peut même, désormais, dispenser le malade de ces obligations 9 h /11 h - 14h /16 h,
sous réserve de le préciser (et de le justifier médicalement) par écrit sur l'arrêt de travail. N'hésitez pas à le
demander à votre médecin traitant.
Jean-Claude GOUY
Tél : 01 . 47 . 70 . 00 . 55
www.snalc.fr
Directeur De L a Publication :
Jacques MAZAUD
R édacteur En Chef, Publicité :
François PORTZER
Tél : 06.13.05.52.42
C onception Graphique :
Olivier LANGLOIS
Maquette :
Catherine TERS
Imprimerie DEPREZ - 62 620 RUITZ
Dépot légal 4ème trimestre 2007
CP 1005 S 05585 - ISSN 0395 -6725
Bi-mensuel 9 € - Abt 1 an 110 €
SNALC Etranger – Outre-mer
Guadeloupe :
M. FILLION - BP 9 - Poste de Pigeon - 97125 Bouillante - T. 05.90.98.10.59 [email protected]
Martinique :
Mme Chevalier - Les Embruns - 97290 Le Marin - T. 05.96.58.31.30 (8h-20h) - [email protected]
Mayotte : M. FABY - 26, rés. des Phénix - 97690 Trévani - T. 06.39.25.79.42 - [email protected]
Nouvelle-Calédonie : Mme CANIVENQ - BP 8788 - 98807 Nouméa Cdx - T. (00.687) 25.40.18 - [email protected]
Polynésie Française : SNALC - BP 53 159 - 98716 Pirae Tahiti - T. (00.689) 83.19.07 - [email protected]
St Pierre & Miquelon : M. DELAPORTE - B.P. 653 - 97500 St Pierre & Miquelon - T. 05.08.41.41.66 - Fax 05.08.41.73.04
[email protected]
Autres : M. OURMET - SNALC - 4, rue de Trévise - 75009 Paris - Tél-Fax 01.47.05.36.87 - [email protected]
La Quinzaine Universitaire
n° 1281/ 8 octobre 2007
Validation
des Services auxiliaires
pour la Retraite
Andorre
Date limite des demandes de dossiers de candidature : le vendredi 14
décembre.
Date limite de dépôt du dossier auprès du chef d'établissement actuel :
vendredi 25 janvier.
Pièces à joindre au dossier :
– état de services,
– dernier arrêté de promotion d'échelon,
– copie des trois derniers rapports d'inspection, ou des trois dernières fiches
de notation.
Autres modalités : voir BO n° 34 du 27 septembre 2007.
Ne l'oubliez pas ...
CALENDRIER PRÉVISIONNEL,
sous réserve de modifications, annulations, retards, reports...
OCTOBRE
Mi-oct. ......... Date limite de candidature accès Maîtres de Conférence
par liste de qualification
Elections aux Conseils d’Administration des établissements.
Candidatures (deux noms suffisent) : au moins 10 jours francs
avant l’élection
Elections aux Conseils d’Administration
votez snalc-CSEN
22-26........... Congrès National du SNALC à Dijon (voir page 5)
23 . ......... 17h : date limite des inscriptions aux concours de recrutement
Attention : l'administration est absolument intransigeante
sur le strict respect de cette date et de cette heure limite ...
23 . ......... Vacances de Toussaint, Guyane (rentrée le 5 nov.)
24 . ......... Vacances de Toussaint, Martinique (rentrée le 5 nov.)
27 . ......... Vacances de Toussaint, zones A, B, C, Corse et Guadeloupe
(rentrée le 8 nov.)
31 . ......... Vacances de Toussaint, Nelle-Calédonie (rentrée le 12 nov.)
NOVEMBRE
Début nov. .... Candidatures pour la Polynésie
8
. ......... Parution de la Note de Service Mouvement 2008
13 . ......... Date limite des confirmations Internet des inscriptions aux
concours de recrutement
22-25 novembre
Le SNALC est présent au Salon de l'Education
23 Actualité
. ........ Ouverture des serveurs pour les saisies des demandes Mouvement inter-académique (date limite : 10 décembre)
Nouveaux titulaires, n'oubliez pas que désormais, cette
validation doit être impérativement demandée dans les
deux années qui suivent la date de titularisation.
Quels que soient les motifs de retard, toute demande
hors délais a été rejetée depuis 2003 par les services
des pensions.
Pour les titularisations antérieures au 1er janvier 2004,
la date limite de dépôt de la demande est ainsi fixée
au 31 décembre 2008 ...
Ne laissez pas passer cette échéance, si vous êtes
concerné(e) !
Jean-Claude GOUY
Le SNALC reçu
à l'Assemblée Nationale
Le 12 septembre dernier le SNALC-CSEN, représenté par son
Vice-Président François PORTZER et son Secrétaire National à
la Vie Scolaire Frédéric ELEUCHE, a été reçu par MM. CENSI et
REISS, députés membres de la Commission des Finances, à
propos du budget 2008 de l’enseignement scolaire.
Au cours de ces entretiens très fructueux, le SNALC a rappelé
ses positions en la matière : il considère que, face à l’endettement préoccupant de l’Etat, il n’est pas illégitime
de supprimer 11 000 postes d’enseignants, sous réserve
qu’il ne s’agisse que de départs en retraite non remplacés
et que l’on prête attention à la situation des académies
particulièrement touchées par les diminutions de postes ces
dernières années, en particulier celle de Lille.
Il a souligné que les problèmes rencontrés aujourd’hui par
l’enseignement secondaire n’étaient pas une question
de moyens mais nécessitaient une réforme de fond qui
passe en particulier par l’abrogation du collège unique pour
laquelle le SNALC a lancé une pétition nationale.
Il a lancé par ailleurs quelques pistes permettant de contribuer
à des économies budgétaires, ainsi la suppression des IDD
et des TPE qui permettrait de récupérer 8 000 postes
ou encore l’arrêt de toute subvention ministérielle aux
organisations syndicales.
Enfin, interrogé plus particulièrement par M. REISS sur la situation des CO-Psy (Conseillers d'Orientation Psychologues),
le SNALC a estimé que, dans la mesure où les capacités de
ce corps à contribuer à l’orientation des jeunes faisait pour
le moins débat, il n’était pas hostile à sa suppression pourvu
que les professeurs principaux, qui connaissent mieux leurs
élèves, soient suffisamment formés et rémunérés pour les
conseiller dans leurs futurs choix professionnels.
François PORTZER
Vice-Président
Vie Syndicale
œufs ?
B
s
e
l
t
n
ue ava
ndaire
ment seco
La Charr
l’enseigne
n
La Quinzaine Universitaire
e
du lycée e
présenté d
les filières
t le plus re
e
a
p
ic
p
d
a
n
rme,
fr
sy
i
u
d
q
n
rive
donc, à te
SEN, seco
mps la dé
voies est
te
s
g
e
n
d
lo
Le SNALC-C
e
is
g
u
ra
p
ilib
énonce de
: un rééqu
général, d
ent se
s L et ES
re
è
li
fi
s
pérativem
le
nt
ent doit im
m
e
dévalorisa
g
ge : si
n
è
a
ll
ch
nte du co
u’un tel
le.
q
fo
b
re
re
sa
è
n
e
d
e
n
si
p
u
n
is
t
ind
SEN co
taire e
ie S, c’est
le élémen
le SNALC-C
fit de la vo
t,
co
ro
é
n
p
l’
a
u
d
e
a
n
d
e
e
li
p
e
Ce
ré-requis
nt étab
réform
t p as des p
ressiveme
é p ar une
n
g
d
ro
se
cé
p
o
p
ré
st
p
is
e
d
ir
s’
vo
va g e
nditions,
qui ne
, d’élèves
isation sau
ans ces co
e
h
D
rc
cé
.
ra
ly
sé
ié
u
n
h
a
e
e
p
e
un
te ni des
ent dis
massiv
plus comp
e l’arrivée
enseignem
t
d
l’
n
n
e
e
o
n
d
is
n
r
e
ra
e
ti
ci
n
e
ui ne
bénéfi
ratégies q
bles pour
vent de st
indispensa
lè
re
mmunes
osés.
n
p
o
ti
ro
preuves co
naires p
d’orienta
’é
li
d
p
ix
ci
o
ce
is
ch
d
la
p
s
s
u
le
nten
ise en
une baisse
es ni des co
, que la m
utir qu’à
e
o
b
tr
a
u
o
it
n
a
e
rr
programm
dère,
ue", après
e pou
SEN consi
nditions, n
"lycée uniq
co
le
l
s
e
e
n
ll
n
te
o
Le SNALC-C
ti
s de
stitu
rendant in
uréat, dan
t
reuves en
au baccala
p
é
s
e
d
arrue avan
u
a
du nive
ettre la ch
e".
u
m
s
iq
a
n
p
u
te
n
e
e
n
g
drastique
fo
è
"coll
ne re
e nt de
sation du
rieure, à u
gouvernem
la générali
forme ulté
e d o nc a u
ré
d
n
te
a
u
m
e
to
d
S EN
lable à
Le SNALC-C
r, en préa
e procéde
d
t
e
fs
u
bre
les bœ
collège.
14 septem
radicale du
Du collèg
e unique
le couloi au lycée unique
r de l’éch
:
ec
n° 1281/ 8 octobre 2007
Pacte Service Pu
blic
un tableau encore 2012 :
dans un cadre in flou
téressant
A propos du Pacte Se
rvice Public 2012 dé
voilé le 19 septemb
Sarkozy, le SNALC-C
re par le Président
SEN, deuxième synd
icat le plus représen
du second degré, pre
té
ch
ez les professeurs
nd acte de certaines
propositions novatric
Ainsi, la démarche pré
es
.
sidentielle de rendre
systématique l’évalua
publiques, de voulo
tion des politiques
ir des fonctionnaire
s moins nombreux
favoriser la mobilité
mais mieux payés,
entre administrations
de
, d’offrir un pécule à
quitter la fonction pu
ceux qui voudraient
blique, de davantage
tenir compte du mé
nérations, de mieux
rite pour les rémurétribuer les heures
supplémentaires, de
continue ou de pose
favoriser la formatio
r la question de la rep
n
résentativité syndica
de pistes de travail
le constituent autan
intéressantes.
t
Toutefois, le SNALC-C
SEN s’inquiète de la
création de nouvelles
des fonctionnaires ho
voies de recrutemen
rs concours, et exige
t
que le non-remplacem
sur deux partant en
ent d’un fonctionnaire
retraite tienne vérita
blement compte des
Il tient par ailleurs à
situations locales.
attirer l’attention de
s pouvoirs publics su
métier d’enseignant,
r les spécificités du
pour qui l’évaluation
des résultats demeure
Il insiste également
complexe.
pour que, à l’instar de
la Loi sur les Second
professeurs n’ont jam
es
Ca
rrières dont les
ais vu la couleur, les
possibilités de mobil
non limitées à quelq
ité soient réelles et
ues dizaines de poste
s proposés aux centa
professeurs qui pourr
ines de milliers de
aient être intéressés
par de telles perspec
Sur tous ces sujet s,
tives.
le SNALC-CSEN sera
partie prenante de tou
qui contribuera à am
te négociation
éliorer l’efficacité du
service public et à rem
malaise du monde en
édier au profond
seignant.
Le SNETAA
-EIL et le S
20 septembre
NALC-CSEN
Président
s’étonnent
de la Répu
du décalag
blique, du
effet, ces
e entre les
Ministre d
propos sur
déclaratio
e l’Educati
la revalori
ns du
unique son
o
n
sai
N
sa
ationale, e
ti
o
n de l’ense
t en contra
t la réalité
Transformer l'Es
ignement
diction ave
du systèm
.
E
n
p
ro
c
fe
le
ssionnel e
e éducatif.
s dispositi
t le collège
ons qui se
ment secondaire,
Dans la co
mettent e
résenté de l’enseigne
ntinuité de
rep
s
plu
le
t
n
ica
p
nd
sy
la
nd
ce au sein
s mesures
le, qui a entre ses
de leur co
Le SNALC-CSEN, seco
initiées pa
l’Education Nationa
ntenu profe
de
tre
nis
Mi
r
le
e
le
qu
sp
nce
ssionnel le
structure même
(Classe Pré
attend avec impatie
s classes d ème récédents ministère
ssai et transforme la
paratoire à
l’e
à
le
ail
e,
s
e
iqu
un
q
4
ui ont vidé
la Vie Profe
collège
et 3 ème tech
nelles de
mains le ballon du
ssionnelle)
nologique
Niveau), l’
et autres C
s,
actuel min
le
s
C
d’Enseigne
a deux semaines,
P
V
PPN (Class
P
istère s’em
de l’Ecole.
me nt G é né
ALC-CSEN a lancé il y
SN
le
e
s,
s
an
p
P
lo
30
ré
is
ie
p
pu
rofessionà déstruct
ral et Profe
lée de
signatures, sans
dimension
urer les SE
ssionnel A
Seul au cœur de la mê
atique plus de 1650
profession
orm
inf
e
sit
G
ul
d
se
P
a
n
A
p
so
r
n
té) en leu
(Sections
elle. Le min
ueilli su
le maintie
SEN demande au
r retirant p
istère de l’
une pétition qui a rec
n du collèg
iennent : le SNALC-C
rev
lui
i
qu
e
r
u
pie
E
pa
à
d
s
u
e
p
on
cation Nati
eu toute
unique tou
ce sens.
ses pétiti
Le baccala
onale pers
t en préten
ts et des parents en
compter les nombreu
uréat profe
iste donc d
dant le réfo
ussée des enseignan
ssionnel e
po
la
de
nt les forums
technologiq
te
nte
a
mp
ha
co
n
i
ir
s
rm
n trois ans,
er.
Ministre de ten
ue ainsi qu
conservateurs qu
les
s
tou
la
à
rs
su
leu
e
spension d
la mise en
annoncent,
pelle par ail
ALC n’est en RIEN
e la réform
place d’un
inévitablem
Le SNALC-CSEN rap
souhaitée par le SN
e
iqu
un
ge
e
llè
b
co
a
d
cc
du
e
ent, après
alauréat g
la voie
Le SNALC-C
llège unique doit
l’abrogation
énéral uniq
le collège
SEN et le
: l’abrogation du co
informatiques, que
"
BY
HA
t
u
an
u
n
e
’av
iq
"d
à
S
u
ge
NETAA-EIL
options
e, ce qui se
en place d
s du collè
et des savoir-faire,
précisent
ra le lycée
e cette vo
mission des savoirs
un retour aux filière
ns
tra
de
e
q
rôl
u
n
u
ie
e
so
n
ec
ce
iq
u
nique de l’
ue.
s dispositi
réat), n’ap
renouer av
élites en remettant
école (de
ons, visan
porteront
permettre à l’Ecole de
renouvellement des
le
rer
ssu
l’
t
d’a
e
a
à
n
et
u
tr
cu
ine
la
ée au collè
ne réponse
SNALC-CSE
mise
e républica
ge jusqu’a
N s’inquiè
à la divers
de retrouver une âm
u baccalau
tent de la
ité des élè
(C AP et BE
r social.
le induirait, permeteu
ns
d
v
is
sce
es ; le SN
parition de
P) et de l’
en marche l’a
es de structures qu’el
orm
E
réf
TAA
s
les
et
in
fo
e,
-E
é
rm
iqu
v
IL
un
itable aug
ations qua
qualificatio
et le
du collège
fs, en particulier dans
mentation
lifiantes d
n qui en ré
De plus, l’abrogation
les réductions d’effecti
seu
les
e
du nombre
e niveau V
qu
sultera.
s
ve
ati
utres altern
Ministre d’aller vers
de sorties
traient d’imaginer d’a
N demande donc au
de l’école
SE
C-C
AL
SN
n
Le
e.
nc
sans
rd de la Fra
touche la suppressio
les académies du No
n, et de dégager en
llo
ba
n
bo
ce
ec
av
n avant"
rentrée 2008.
l’avant sans faire " d’e
200 postes pour la
11
s
de
e
lèt
so
’il ait, à propos de
ob
to
devenue de fac
tience du ministre qu
21 septem
pa
im
ec
av
:
d
en
att
bre
ALC-CSEN
ment "chabalistique" En conclusion, le SN
du moins un comporte
,
nce
are
pp
ne
l’a
ir
on
cu
sin
e unique,
du meilleur
l’abrogation du collèg
n que ce ballon fait
ut de son action, afi
bo
au
er
ins d’un ministre
all
mo
it
s
do
pa
S
d
Xavier DARCO
C-CSEN n’en atten
AL
SN
Le
.
he
ruc
ud
llon de ba
se transforme en ba
st ...
ue
d-o
su
originaire du
24 septembre
onglet Actualités puis Communiqués de Presse
Lisez la suite sur www.snalc.fr
La Quinzaine Universitaire
n° 1281/ 8 octobre 2007
Vie Syndicale
Congrès de Dijon
Depuis plus d’un an, la commission pédagogique du SNALC s’est
engagée dans une réflexion approfondie sur les structures de
notre système scolaire, afin de
proposer à terme un projet global
pour notre Ecole. Ce projet, une
fois rédigé et adopté, constituera
une base de propositions à destination des politiques, des médias,
sinon du grand public. A l’occasion
du Congrès national organisé à
Dijon du 22 au 26 octobre 2007,
le SNALC vous propose de vous
associer à sa réflexion pendant 3
demi-journées, autour des thèmes
majeurs du projet :
• Recrutement des enseignants,
formation et entrée dans le métier
Le recrutement des professeurs du second
degré souffre actuellement de deux maux
principaux préjudiciables pour l’avenir :
d’une part l’insuffisance des candidatures,
face à la mobilité géographique imposée
et à la dégradation des conditions d’enseignement dans le secondaire ; d’autre
part, la formation suivie à l’IUFM, qui ne
compense pas les lacunes disciplinaires
d’étudiants enfants de la loi Jospin et
de la massification de l’université, pas
plus qu’elle ne les prépare à l’exercice
effectif du professorat. Comment assurer
un recrutement, une formation didactique
de qualité et une entrée dans le métier
moins traumatisante pour les jeunes professeurs ?
• Vie et organisation
des établissements du 2nd degré
Le temps et les rythmes scolaires, la place
des parents d’élèves, la lutte contre les
incivilités et la violence, la pertinence des
activités péri-éducatives, le rôle des différents "acteurs" (chefs d’établissements,
CPE, personnels ATOSS, assistants d’éducation …) comme la gestion des établissements du secondaire dans le cadre d’une
autonomie grandissante sont des questions
"transversales" au cœur de l’actualité, sur
lesquelles le SNALC se doit de prendre
position dans le cadre de son projet de
refonte du système éducatif.
que, le SNALC vous invite ici à réfléchir
aux modalités d’un collège diversifié.
• Conception du métier :
missions et statuts du professeur
Depuis au moins 30 ans, le métier de
professeur a considérablement évolué et
s’est bien souvent éloigné des missions qui
lui étaient naturellement dévolues. On lui
demande aujourd’hui de pallier tous les
manques de notre société, et de se transformer peu à peu en animateur socioculturel. En parallèle, l’image du professeur,
ainsi que son pouvoir d’achat, se sont
éminemment dégradés, alors même que
les attaques politico-médiatiques contre
son statut de "privilégié" se multipliaient.
Le SNALC estime donc qu’il faut redonner
une vision clarifiée du métier de professeur
afin de formuler ensuite des propositions
susceptibles de faire évoluer son statut
juridico-financier dans un sens plus favorable. C’est à cette réflexion que vous êtes
conviés au sein de cette commission.
• Quelles voies de formation
pour des lycées de qualité ?
Force est de constater que la situation
actuelle dans les lycées n’est pas satisfaisante : les élèves arrivent en classe de
seconde avec des niveaux de plus en plus
hétérogènes et parfois même très faibles ;
l’ensemble des filières est dévalorisé au
profit de la seule série S, filière refuge qui
ne forme pas de véritables scientifiques ;
le baccalauréat est fortement dévalorisé,
bradé jusqu’au ridicule dans un souci de
satisfaire les parents d’élèves et l’opinion
publique. De plus en plus d’élèves titulaires de ce fameux sésame sortent ainsi du
système incapables de suivre un cursus
universitaire, d’où un fort taux d’échec
dès la première année. De manière plus
générale, face à l’hétérogénéité des publics reçus, les lycées sont devenus simples
lieux de socialisation plutôt que de travail.
Ceci nous conduit à engager une réflexion
sur les lycées afin de faire des propositions
construites, cohérentes et lucides à un gouvernement qui, sous couvert de réformer
un système qui ne fonctionne plus, risque
de faire des propositions démagogiques,
solution de facilité pour fuir la réalité.
• Quelle(s) alternative(s) possible(s)
au collège unique ?
Trop d’élèves arrivent aujourd’hui au
collège sans maîtriser les fondamentaux,
et sont dès le départ noyés par l’enseignement qu’on leur dispense. Le système
actuel de passage les amène malgré tout
automatiquement en classe de troisième
quel que soit leur niveau réel, et crée de
ce fait l’échec scolaire. Les différentes mesures de remédiation proposées au fil des
ans se révèlent coûteuses et inefficaces,
et ont amputé les horaires disciplinaires
de manière significative. L’extrême hétérogénéité des classes de collège les rend
ingérables, que les établissements fassent
l’objet d’un classement ou pas. Le "moule
unique" impose le même enseignement
à tous, sans tenir compte des goûts, aptitudes, rythmes d’apprentissage ou environnement socioculturel de chaque élève,
voire des désirs de sa famille. Le Brevet
des Collèges est devenu un examen sans
valeur, donné quasiment à tous. Fort du
succès de sa pétition lancée récemment
demandant l’abrogation du collège uni-
Chaque commission travaillera sur la base
de questionnaires élaborés en commission
pédagogique, puis présentera en séance
plénière le compte-rendu de ses travaux,
afin qu’une synthèse puisse être rapidement proposée. Les problèmes relatifs à
l’école élémentaire et à l’enseignement
supérieur seront nécessairement abordés
dans le cadre des débats, mais feront
l’objet de discussions ultérieures au sein
de la CSEN, afin de proposer, dans un
second temps, un projet d’ensemble pour
la Confédération. Dans l’attente de ce
projet, nous vous souhaitons de riches
réflexions et de fructueux débats.
Michèle HOUEL
Claire MAZERON
Pédagogie
La Quinzaine Universitaire
n° 1281/ 8 octobre 2007
Lettre aux éducateurs :
L'amour vache ...
Comme l'ont fait en leur temps Jules
Ferry () ou, avant lui François Guizot (), Nicolas Sarkozy a souhaité
présenter, le 4 septembre dernier,
sa "Lettre aux éducateurs", texte de
principes et de propositions pour
l’Ecole à destination des parents et
des membres de la communauté
scolaire.
Si l’on excepte ses envolées un peu trop
lyriques, cette lettre a le mérite d’exhumer
un certain nombre de vérités – jusqu’ici
honteuses – depuis longtemps oubliées
dans les culs-de-basse-fosse du ministère
de l’Education Nationale : en affirmant la
nécessité du respect de l’autorité des maîtres,
de la promotion d’une culture commune face
au relativisme triomphant, et d’exigences
élevées en matière de transmission des
savoirs, ce texte a en effet le mérite premier
de remettre l’enfant, sinon l’élève, à la place
qui est la sienne et qui n’aurait jamais dû être
celle de nombril du système éducatif ! Sa
lecture n’en finit en effet pas d’étonner, tant
les principes énoncés sont, une fois n’est pas
coutume, en rupture flagrante avec trente
années de pédagogisme débridé : "depuis
quelque décennies, c’est la personnalité de
l’enfant qui a été mise au centre de l’éducation au lieu du savoir […] A trop valoriser la
spontanéité, à trop avoir peur de contraindre
la personnalité, à ne plus voir l’éducation
qu’à travers le prisme de la psychologie,
on est tombé dans un excès contraire. On
ne s’est plus assez appliqué à transmettre
[…] L’autorité des maîtres s’en est trouvée
ébranlée, celle des parents et des institutions
aussi. La culture commune qui se transmettait
de génération en génération s’est effritée au
point qu’il est plus difficile de se parler et de
se comprendre […] Nous avons le devoir de
leur apprendre – à nos enfants – que tout ne
() Jules Ferry, Circulaire adressée par M. le
Ministre de l’Instruction publique aux instituteurs
concernant l’enseignement moral et civique, 17
novembre 1883.
() François Guizot, Lettre aux instituteurs primaires, 18 juillet 1833.
se vaut pas, que toute civilisation repose sur
une hiérarchie des valeurs, que l’élève n’est
pas l’égal du maître". De fait, il semblerait
que ces idées soient largement partagées
(sinon inspirées ?) par Xavier Darcos luimême qui écrit, dans son rapport du 10 mars
2007 () que "l’on s’est trop fié à l’autonomie
de l’enfant, à son propre projet, à ses sensations immédiates » et que « la liberté n’est
pas un point de départ mais d’arrivée, ce qui
suppose de l’effort et des exigences".
Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur
des mondes scolaires si chacun s’en tenait
à ce simple constat (en gage de bonne
volonté, nous ne nous appesantirons pas
sur l’affirmation selon laquelle "pour la première fois dans l’histoire les enfants savent
beaucoup de choses que leurs parents ne
savent pas … "). Mais l’exposé des solutions
proposées ne laisse pas de surprendre,
sinon d’exaspérer. Reconnaissons toutefois
à ce texte le mérite de placer les parents
devant leurs responsabilités – "Vous avez
la responsabilité de faire en sorte que votre
enfant aille à l’école, de lui inculquer le respect des lois et de la politesse, de contrôler
que les devoirs sont faits. Si vous les laissez
manquer la classe, si vous les abandonnez
à eux-mêmes, alors il est normal que la société vous demande des comptes, que votre
responsabilité soit mise en jeu, que les aides
qui vous sont accordées puissent être placées
sous tutelle" – comme le courage d’aborder
la question de la remise en cause du collège
unique, en des termes malheureusement très
édulcorés : il n’est en effet question que de
"réforme" – non d’abrogation – mise en
corrélation avec une reconnaissance des
filières professionnelles "comme des filières
d’excellence au même titre que les autres".
Cependant, nombre de propositions relèvent
d’une démagogie pédagogiste en contradiction avec les principes pré-posés :
() Xavier Darcos, Rapport à M. Nicolas Sarkozy
et propositions sur la situation morale et matérielle
des professeurs en France, 10 mars 2007.
• Le développement des pratiques d’interdisciplinarité, dans la mesure où "il ne faut
pas cloisonner, isoler, opposer les diffé­rentes
formes de savoir". Nicolas Sarkozy affirme
ainsi que "l’interdisciplinarité doit trouver sa
place très tôt dans notre enseignement parce
que l’avenir est au métissage des savoirs, des
cultures, des points de vue". On peut donc
craindre le pire quant à un renforcement
des dispositifs de type IDD ou TPE, alors
qu’ils font régulièrement la preuve de leur
inanité, au détriment des enseignements
disciplinaires.
• La promotion des pédagogies "activ(ist)es"
et de l’école "ouverte à tous les vents" :
selon Nicolas Sarkozy, "il nous faut revoir
notre façon de trans­mettre. Trop longtemps,
la passivité de l’enfant qui reçoit le savoir
fut de mise dans notre éducation. La culture
véritable exige davantage que la récitation
[…] Il faut amener l’enfant à s’interroger, à
réfléchir, à prendre de la distance, à réagir,
à douter et à découvrir par lui-même les
vérités qui lui serviront durant toute sa vie.
Notre éducation doit devenir moins passive,
moins mécanique […] Je suis convaincu que
de cette façon on intéressera davantage un
plus grand nombre d’enfants et que l’échec
scolaire s’en trouvera réduit". C’est bien
méconnaître les méthodes pédagogiques
actuellement à l’honneur dans tous les IUFM,
faites de joyeuses découvertes autonomes
et de bougeotte érigée en système d’enseignement ! Rappelons au passage qu’il est
aujourd’hui prouvé que les pédagogies les
plus "dirigistes" sont aussi les plus efficaces,
en particulier pour les enfants issus des
milieux les plus modestes … et que c’est justement le "devoir de plaisir", sinon d’intérêt,
dans les apprentissages qui conduit chaque
année vers le collège des cohortes d’élèves
maîtrisant mal les outils fondamentaux de la
langue ou du calcul. Il est enfin peu raisonnable d’affirmer qu’il "faut ouvrir davantage le
monde de l’éducation sur les autres mondes"
et qu’il "ne faut pas que les enfants restent
enfermés dans leur classe" : au regard du
nombre d’élèves batifolant dans les rues de
La Quinzaine Universitaire
n° 1281/ 8 octobre 2007
nos cités, comme à l’importance des subventions accordées aux intervenants "extérieurs"
par les municipalités et autres collectivités
territoriales, on comprend rapidement que
ce n’est malheureusement pas (plus !) la
transmission des savoirs dans le cadre de
la classe qui est privilégiée …
• L’intégration absolue des élèves handicapés : "si je souhaite que les enfants handicapés puis­sent être scolarisés comme tous les
autres enfants, ce n’est pas seulement pour
faire le bonheur des enfants handicapés mais
aussi pour que les autres enfants s’enrichissent de cette différence". Quand on connaît
les difficultés engendrées par l’application
de la loi Monchamp (qui fait obligation aux
établissements d’accueillir tout élève handicapé relevant de son secteur de recrutement),
il est évident que cette disposition, si elle
semble prendre en compte les aspirations
des familles, ne tient pas compte des réelles
difficultés rencontrées sur le terrain. (Ne nous
y trompons pas, cette volonté d’intégration
est largement sous-tendue par le désir de
fermeture de centres spécialisés particulièrement coûteux !). Il est d’ailleurs paradoxal
d’affirmer, plus haut dans le texte, que les
enfants ont tous des besoins différents, et de
vouloir faire entrer les enfants handicapés
dans un système qui ne leur convient pas
nécessairement !
D’autres propositions ont bien évidemment
une résonance budgétaire :
• La volonté de remise à plat des horaires et
programmes (pas vers le haut, puisqu’ils sont
déjà qualifiés de "trop lourds" !) : on rejoint
ici les préoccupations du gestionnaire, souvent évoquées dans de multiples rapports ().
Mais alors même qu’est affirmée la nécessité de recentrage des apprentissages sur
"l’essentiel", Nicolas Sarkozy s’autorise une
digression utopiste : "nos enfants apprennent
des langues étrangères, je souhaite qu’ils
en apprennent obligatoirement au moins
deux" !
Si l’enseignement des disciplines pourrait
ainsi être revu à la baisse, l’encadrement
des élèves après la classe serait renforcé :
"je suis décidé à faire en sorte que plus
aucun enfant ne soit livré à lui-même une
fois la classe terminée afin que vous puissiez
() Voir en particulier P. Lepetit, A. Dulot, D. Charbonnier et A. Beurrier, Rapport sur la grille horaire
des enseignements au lycée général et technologique, oct. 2006 et C. Peretti, X. Sorbe, Rapport sur
la grille horaire des collèges, oct. 2006.
achever votre journée de travail sans éprouver l’angoisse de savoir votre fils ou votre
fille sans surveillance, sans encadrement.
Désormais les devoirs seront faits à l’école,
en études surveillées et pour les bons élèves
issus des familles les plus modestes qui ne
peuvent pas offrir à leurs enfants un cadre
propice à l’étude, des internats d’excellence
seront créés". Nous ne pouvons certes qu’être
favorables à ces mesures (même si l’unique
préoccupation semble bien n’être que le
"gardiennage" des "orphelins de 16 heures" …), tout en en soulignant le coût dans un
contexte de réduction globale des moyens :
lorsque l’on constate, sur le terrain, que les
Heures Supplémentaires Exceptionnelles affectées aux remplacements de courte durée
(proposition qui avait fait grand bruit !) sont
parfois épuisées quinze jours après la rentrée, on reste dubitatif sur le financement des
études encadrées … Et l’on rappellera que
ces tâches d’encadrement ne sauraient être
imposées aux professeurs, sauf à faire explicitement et définitivement évoluer leur rôle
vers celui d’animateur socioculturel … !
• Autonomisation tous azimuts des établissements : "les établissements dans lesquels
vous enseignerez auront une plus grande
autonomie dans le choix de leur projet, de
leur organisation". Rappelons que cette mise
en autonomie est déjà effective dans nombre
de collèges et lycées par le biais des contrats
d’objectifs et de la LOLF, avec les risques que
l’on sait : officialisation des disparités inter
établissements, délayage des objectifs nationaux au nom des intérêts du cru et promotion
de petits chefs locaux. Dans ce cadre, en accord avec le rapport Darcos de mars 2007,
les professeurs seraient évalués en fonction
de la réalisation d’objectifs d’établissements
(pas nécessairement disciplinaires), par des
principaux et proviseurs aux pouvoirs élargis … Dans ce contexte, comment Nicolas
Sarkozy peut-il encore prétendre que les
professeurs pourront "choisir la pédagogie
qui leur semblera la mieux adaptée à leurs
élèves" hors de toute contrainte ?
• Remise en cause des missions et des statuts : "dans l’édu­cation nationale, comme
dans toute la fonction publique, le carcan
des statuts doit s’ouvrir pour permettre que
circulent les hommes, les idées, les compétences". Bel éloge du libéralisme ! Mais ce
que Nicolas Sarkozy oublie de préciser, c’est
qu’avant d’être un carcan, un statut est une
protection, et qu’il permet précisément de
se libérer d’un autre carcan beaucoup plus
préjudiciable : celui des intérêts locaux et des
Pédagogie
multiples groupes
de pression plus
ou moins constitués
(parents, collectivités locales, etc.).
Dans ce cadre de
remise à plat des
missions et obligations de service, la logique reste malheureusement aussi celle du "diviser pour mieux
régner" ; ainsi Nicolas Sarkozy, malgré son
constat d’une paupérisation de l’ensemble de
la classe professorale, ne propose-t-il qu’une
revalorisation financière conditionnelle pour
les enseignants : "dans l’école de demain
vous serez mieux rémunérés, mieux considérés et à rebours de l’égali­tarisme qui a
trop longtemps prévalu, vous gagnerez plus,
vous progresserez plus rapidement si vous
choi­sissez de travailler et de vous investir
davantage". Nous ne contestons certes
pas que chacun puisse légitimement avoir
envie de "travailler plus pour gagner plus".
Mais, en aucun cas, ce type de mesure ne
saurait compenser ce que les professeurs ont
globalement perdu depuis 25 ans ! Quant à
l’engagement d’une réinjection des moyens
dégagés par la réduction des effectifs
professoraux au profit de la revalorisation
des carrières, il convient enfin de rester
prudent …
Au final, le SNALC-CSEN ne peut bien
évidemment que partager les termes d’un
constat que lui-même appelle de ses voeux
depuis plus de trente ans. Il souhaite néanmoins attirer l’attention sur les nombreuses
contradictions d’un texte qui affirme vouloir
changer la donne tout en conservant certains des principes et des méthodes ayant
conduit au désastre actuel. Il souligne également le danger d’une réforme dont les
modalités d’application seraient laissées
à l’appréciation des seuls rectorats, sinon
établissements : l’Ecole républicaine mérite
en effet mieux que les tâtonnements plus ou
moins intéressés des "acteurs locaux" ; son
redressement, pour être à la fois significatif
et homogène sur l’ensemble du territoire,
requiert une volonté nationale au moins aussi
forte que celle ayant présidé, il y a plus d’un
siècle, à sa création.
Claire MAZERON
Secrétaire Nationale
à la Pédagogie
Michèle HOUEL
Vice-Président
Votre Discipline
La Quinzaine Universitaire
n° 1281/ 8 octobre 2007
Réforme du Bac,
épreuve de "capacités expérimentales" en SVT, section S :
Vers une amélioration du niveau ???
Depuis 2005, les élèves de S passent toujours une épreuve écrite
d’une durée de 3 h 30 coefficient
6 (ou 8 si l’élève a choisi la spécialité SVT), mais elle est notée
sur 16. Les 4 points restants
sont ceux de l’épreuve de Travaux Pratiques, (en novlangue,
"capacités expérimentales", où
l’on ne teste pas forcément des
aptitudes pratiques, liées à la
mise en œuvre d’expériences),
qui dure une heure ( BO n° 9 du
26 février 2004).
Les examinateurs notent sur 20 et c’est
le rectorat qui est chargé de calculer la
note finale obtenue, en arrondissant systématiquement au point supérieur (une
note globale de 11,1 devient 12/20). Le
jour des délibérations, le président a à
sa disposition les notes obtenues sur 4
mais pas les copies (alors que pour toutes les matières sauf le français, chaque
correcteur étant présent, le jury dispose
des copies).
Or, les conditions dans lesquelles se
passe cette épreuve sont à revoir, si
l’on considère que le baccalauréat est
un examen sérieux, anonyme, sésame
de l’enseignement supérieur. Enfin, les
sujets proposés sont de difficulté très
variable, leur libellé et leur barème sont
très discutables.
En effet, contrairement au programme de
l’épreuve écrite, qui précise les connaissances exigibles, l’épreuve de TP ne repose sur rien d’exigible, ni TP ni matériel.
Dans le libellé du programme figure une
colonne "activités envisageables", mais
ces activités ne sont pas obligatoires.
Par ailleurs, sous prétexte que, lors de
la mise en place, les lycées ne disposaient pas tous du même matériel, un CD
contenant un ensemble de 25 TP arrive
en avril dans chaque établissement, et
les professeurs doivent choisir ceux qui
leur semblent faisables avec le matériel
disponible. Les élèves tirent au sort un
énoncé de TP le jour de l’épreuve. Ce
sont les professeurs du lycée qui notent
les élèves de leur établissement, comme
pour l’épreuve de TPE. Chaque lycée
choisit la date d’épreuve qui lui convient
(dans les faits, de fin mai à début juin).
Tous les candidats ne passent pas cette
épreuve : les candidats individuels, ou
du privé hors contrat, ou de la session de
remplacement ne la passent pas. Dans
ces trois cas, l’écrit est noté sur 20. Pour
les candidats absents, on doit prévoir
une épreuve de remplacement (note de
service n° 2002-278 du 12-12-2002) "si
l’absence est justifiée". Que signifie cette
phrase ? Qui statue sur la justification ?
Les élèves ont presque toujours une
"justification" des parents ...
Quelles sont les dérives de ce système ?
La première est que la confidentialité
peut ne pas être respectée. Dans des
établissements où le niveau est faible,
(mais même ailleurs !), les professeurs
peuvent indiquer les sujets à leurs élèves.
C’était d’autant plus simple, jusqu’à cette
année, que l’Inspection avait mis sur
Internet la liste et le libellé du réservoir
de sujets ! Dans un jury où pourtant les
élèves avaient un niveau faible et dont
les moyennes de toutes les matières
étaient en dessous de la moyenne académique, la moyenne des notes de TP
était 3,4/4 (académie de Montpellier).
On peut expliquer ceci de trois façons,
non exclusives : ou les examinateurs de
TP n’étaient pas très exigeants, ou les
élèves avaient déjà fait les sujets, ou les
sujets étaient fort simples …
La deuxième est due à l’absence d’anonymat du candidat. Même si l’on s’arrange pour qu’un examinateur n’évalue
pas ses élèves de terminale, cela n’est
matériellement pas possible dans les
petits lycées. On peut aussi connaître
les élèves, les ayant eus en seconde
ou en première ! Même si l’on essaye
d’être le plus impartial possible, on
n’est pas à l’abri d’une légère sur ou
sous notation suivant les cas (les études
de docimologie ayant montré que le fait
de connaître l’élève qu’on notait avait
une influence).
La troisième est liée aux dates différentes de l’épreuve. Les candidats passant
tardivement, connaissent une partie des
sujets tombés, entre autre grâce à la
mise de ces informations sur internet :
de l’aveu même de mes élèves cette
année.
Quant aux sujets proposés, on retrouve
les mêmes problèmes que pour les sujets
d’écrit : leur libellé est approximatif, le
vocabulaire employé n’est pas toujours
scientifiquement précis, ce qui peut
engendrer des incompréhensions pour
les élèves rigoureux ou faibles et travailleurs.
Les questions posées sont discutables.
Un sujet propose en première question
"justifiez en parcourant l’ensemble des
documents" !!! Nous expliquons à nos
élèves qu’un énoncé doit être lu précisément, en entier, en soulignant les mots
importants, et on leur demande d’être
superficiels le jour d’un examen ! Un
autre demande un "dessin simplifié" :
nous connaissons le dessin, le schéma,
mais pas le dessin simplifié ... Et dire que
l’on pinaille sur l’évaluation en IUFM !!!
Les capacités testées sont annoncées
de manière ronflante, "savoir faire un
La Quinzaine Universitaire
n° 1281/ 8 octobre 2007
schéma", "évaluer un geste technique",
alors qu’il s’agit de colorier un schéma
déjà fait (plusieurs élèves, croyant mal
comprendre, ont demandé confirmation
au professeur examinateur …) ou, dans
les TP utilisant un logiciel, cliquer sur une
touche d’ordinateur ! Bref, le but affiché
n’est pas le but effectivement obtenu :
mettre de bonnes notes. Dans ma classe
cette année, de l’avis général faible, dont
la moyenne générale annuelle de SVT est
de 9,52, la moyenne de TP est de 14,03.
Des élèves absentéistes obtiennent 16-17
alors que de très bons élèves n’ont que
12 ou 13, et ce genre d’observations se
vérifie chaque année.
La plupart des sujets de la session 2007
sont nouveaux et certains comportent
des techniques que les élèves n’ont
jamais réalisées dans l’année (un frottis
sanguin par exemple), alors que des TP
"incontournables", indispensables pour
comprendre les connaissances, n’ont pas
été remis dans la liste. On évalue donc
des techniques non effectuées dans l’année, qui s’acquièrent par la répétition.
En ce qui concerne le barème, on remarque cette année qu’un point est mis pour
ranger le matériel, de cette manière un
élève ne peut donc avoir 0 s’il a pris la
peine de se déplacer ... Ce point revient
à attribuer une note de conduite (ou de
"savoir être" pour faire plus moderne et
managérial) à un examen qui devrait
évaluer si, oui ou non, l’élève a le niveau
requis pour suivre avec profit l’enseignement supérieur. On rappelle que le BO
du 13 juillet 2000 interdit "de baisser
la note d’un devoir en raison du comportement d’un élève …les lignes et les
zéros doivent être également proscrits."
Ce point n’est il pas une note de comportement, qui plus est à un examen ?
Le baccalauréat doit -il donner des notes
de "savoir être" ??? Ces "savoir être"
doivent-ils être évalués pour poursuivre
des études supérieures ???
Nous ne savons pas comment les sujets
sont choisis. Y a-t-il des professeurs
chargés de les tester, comme pour les
sujets d’écrit ? Si tel n’est pas le cas,
ne serait-il pas envisageable de le faire
pour en améliorer le libellé ? En effet,
certains sujets n’ont pu être choisis car les
manipulations proposées ne donnaient
pas les résultats escomptés, étaient très
lourdes à préparer pour le personnel de
Votre Discipline
laboratoire et manquaient de précisions
de matériel dans le protocole.
On a donc la très nette impression que
les sujets n’ont pas été réalisés par ceux
qui les ont écrits …
Pour remédier à ces dérives, pourquoi,
comme pour le programme de l’épreuve
écrite qui précise les connaissances
exigibles, l’épreuve de TP ne reposet-elle sur aucune technique exigible ?
Ou du moins sur une liste de matériel
incontournable ? Cette épreuve existant
maintenant depuis plusieurs années, on
peut supposer que certaines lames, certains échantillons de roches, etc. existent
dans chaque lycée. Le proviseur de chaque lycée recevrait alors quelques temps
avant l’épreuve le matériel à avoir et la
liste serait fournie au dernier moment,
identique pour tous les lycées. Les professeurs n’auraient plus à les choisir ...
Les examinateurs viendraient d’autres
lycées. La date de l’épreuve serait fixée
nationalement, les candidats seraient
alors à égalité quant à la connaissance
des sujets. Le barème et les sujets évalueraient de réelles aptitudes pratiques et un
raisonnement. La note sur 20 compterait
en tant que telle, coefficient 1.
Il semble que cette épreuve ait été instaurée en Sciences de la Vie et de la Terre
(ainsi qu’en Sciences Physiques) uniquement pour que les élèves obtiennent de
bonnes notes au baccalauréat. Suite à
un rapport de l’Inspection Générale de
mathématiques sorti en 2006, il a été
décidé qu’à la rentrée 2009, les candidats passeraient également une épreuve
pratique en mathématiques, série S (il
s’agira d’utiliser des logiciels).
Si l’on ajoute à cela les conditions dans
lesquelles se déroulent maintenant les
épreuves de LV au baccalauréat des
séries STG, on peut légitimement s’interroger sur le devenir de cet examen
autrefois prestigieux !
Florence Costa-Chopineau
Agrégée de SVT
Académie de Montpellier
Réforme de la voie technologique ...
en verra-t-on la fin ?
Ces derniers temps, des informations divergentes faisaient état de modifications sur la suite de la
rénovation des séries STI (Sciences et Techniques Industrielles) et STL (Sciences et Technologies de
Laboratoire). Le SNALC-CSEN a demandé des précisions sur cette réforme de la voie technologique
et son calendrier lors de la Commission Spécialisée Lycée du mardi 11 septembre 2007 chargée
d’examiner les textes relatifs à la série ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Social).
Le Ministère, sur cette question, a répondu : "la réforme se poursuit, mais il y a bien modification du calendrier prévu pour
la mise en application en classe de première en 2008. Mais la consultation lancée a été positive et l’association des régions
de France a dû être consultée. Or, elle est très intéressée et demande du temps pour réfléchir. C’est pourquoi la réforme est
reportée d’un an pour 2009. La rénovation n’est pas abandonnée. En revanche, la réforme des STL a été déconnectée ; il est
vrai qu’il n’y a pas urgence. Elle suivra la réforme des STI à une date non fixée."
Au moment où le Ministre annonce une volonté de généraliser le baccalauréat professionnel en trois ans, le SNALC, qui n’a
cessé de préciser que le retard s’accumulant sur ces rénovations sera préjudiciable pour ces séries, s’inquiète du nouveau
recul du calendrier et redoute que la réforme ne soit purement et simplement abandonnée pour être intégrée à une réflexion
plus globale sur les lycées.
Pour le SNALC, la volonté de centrer davantage la voie technologique sur la voie générale avec pour objectifs visés de modifier
les flux d’élèves et d’en amener un plus grand nombre vers les études post-baccalauréat ne doit absolument pas s’accompagner
d’une transformation de la physionomie des baccalauréats technologiques. La voie technologique doit garder sa spécificité
d’un enseignement pratique, concret, basé sur l’expérimentation. Le SNALC continuera d’être attentif et vigilant.
Benoît Theunis
10
Tribune Libre
La Quinzaine Universitaire
n° 1281/ 8 octobre 2007
La Saga du Bac 2007
(A Bordeaux et sûrement ailleurs …)
Suite à l’enquête menée par la
section SNALC de l’académie de
Bordeaux sur le déroulement
des épreuves et corrections du
BAC 2007, notre collègue Didier
JOYET du lycée Maine de Biran de
Bergerac, à quelques mois de son
départ à la retraite, en professeur
consciencieux jusqu’à la fin de sa
carrière, nous a exprimé son avis
(et a bien voulu qu’il soit diffusé)
sur son dernier BAC.
J'ai bien reçu votre courriel relatif aux
épreuves du Baccalauréat. Pour ma part
j'ai eu le plaisir (l'ennui!) de corriger 84
copies de section "S" en Anglais LV1.
Que dire ? Effectivement pas de pression sur les correcteurs pour remonter
les notes, sauf cette incitation à donner
le plus de points possible si l'on a "le
sentiment" que l'élève a compris le document, et l'incitation à ne pas pénaliser
la correction de la langue dans la partie
"compréhension de texte". Traduisez par
là : Donner le maximum de points même
si la réponse est écrite en charabia.
Mais, de toutes façons, pourquoi remonter les notes, lorsque l'on a vite fait
de s'apercevoir que le barème a été
conçu de telle manière que des élèves
peuvent très facilement avoir la moyenne
en n'ayant rigoureusement rien compris
au texte ?
Côté expression écrite, on trouve un tissu
de platitudes et d'idées toutes faites qui
ne dénotent aucune réflexion – quand il
ne s'agit pas d'une collection d'âneries
souvent éloignées du sujet. Dommage
car, pour une fois, l'un des deux sujets
était intéressant, surtout pour des élèves
de section "ES" (en gros, le troc peut-il
être une alternative au commerce classique). On se demande quelle ouverture
sur le monde peuvent avoir nos élèves
et s'ils ont jamais regardé une émission
ou lu un article sur cette question, qui est
d'actualité dans la période de précarité
que nous connaissons.
Autre constat : Avec les matières optionnelles et le sport, les élèves parviennent
à ramasser "un bon peu" des points
nécessaires. L'EPS est-elle notée entre
15 et 20 ? Au vu des notes en sport, on
peut se réjouir à l'avance des brassées
de médailles d'or que nous allons ramener des prochains Jeux Olympiques.
Qui n'a pas, en outre, 17 ou 18 en Arts
plastiques, en Musique, en TPE ou en
option Théâtre ?
Résultat de ces largesses, sur un jury de
84 "candidats", 4 collés et 11 repêchages malencontreux. A noter que les dossiers scolaires des 4 collés concernaient
des élèves tendance marginal de chez
marginal avec des observations du style
"Absent à la plupart des cours du 3ème
trimestre – N'a remis aucun devoir ..."
No comment ! Pour être collé il faut
vraiment le vouloir.
Force est donc de constater que notre
examen est devenu un certificat de
fin d'études secondaires qui ne se
préoccupe plus d'évaluer la capacité
des lycéens à suivre les cours de l'Enseignement supérieur. C'est devenu un
rituel de passage au même titre que la
première cigarette, le premier flirt ou le
permis de conduire libérateur, mais qui
garde auprès des familles angoissées
(on se demande pourquoi !) une valeur
qu'il n'a en aucune manière. Tout ceci
grâce aux médias de toute nature qui
en ont fait un "marronnier", de pair
avec la rentrée des classes, les départs
en vacances, le muguet du 1er mai, les
élections et les soldes.
Merci à cette brillante évolution qui
me donnera moins de regret lors de
mon départ à la retraite en novembre
prochain.
Didier JOYET
Vous trouverez
de nombreux autres témoignages
sur la saga du bac 2007
sur le site du SNALC Bordeaux :
http://snalc.bordeaux.free.fr
NOTEZ-LE !
Le SNALC sera présent
au Salon de l’Education, porte de Versailles
du 22 au 25 novembre
Il animera un stand dans lequel vous pourrez
vous informer et nous rencontrer
Il participera à un grand Débat sur le thème
Neutralité et Laïcité de l'Ecole
le samedi 24 de 14 h 15 à 15 h 15 au Forum
La Quinzaine Universitaire
n° 1281/ 8 octobre 2007
Gestion des Personnels
11
Suivi médical des Personnels :
Toujours un quasi abandon !
Le rapport du Comité Central
Hygiène et Sécurité pour l'année
2005 a été présenté au Comité
Technique Paritaire Ministériel du
17 septembre. Comme l'a déploré
la CSEN, dans son intervention au
cours du débat, ce rapport est,
une fois de plus, accablant.
Trois académies, Besançon, la Corse,
la Réunion, n'ont même pas le moindre
service de médecine de prévention !
Ailleurs, dans les académies où existe
en principe ce service de prévention, en
moyenne chaque médecin a en charge
le suivi de ...18.000 agents (six fois
plus de personnes que, dans le privé,
chaque médecin du travail), c'est dire
qu'il ne peut, en fait, suivre réellement
et efficacement personne. Et les collègues qui le souhaitent et le demandent
mettent souvent des mois à obtenir une
visite, un contrôle, une radio, IRM ou
scanner. Alors que ce devrait être un
droit pour tous. Et même, comme nous
le demandons, dans l'intérêt général,
une obligation, sinon chaque année, du
moins tous les deux ou trois ans.
De nombreuses académies ne tiennent
pas non plus les réunions réglementaires
des Comités Hygiène et Sécurité ... Six
académies n'en ont tenu ...aucune en
2005 ! Et moins d'un tiers des inspections
académiques ont réuni leurs Comités
départementaux. Aucun programme
annuel de prévention dans la moitié des
académies. Douze académies seulement
ont mis en place un semblant de dispositif
permettant de répondre un peu aux obligations pourtant légales de prévention
des risques professionnels. Le rapport
souligne d'ailleurs que les maladies
professionnelles reconnues augmentent
continuellement, à l'Education Nationale, depuis 2003.
Et bien entendu toujours d'immenses difficultés à recruter des médecins conseils,
faute de leur assurer des conditions de
travail, de rémunération, et de carrière
décentes ...
de n'importe quoi, au besoin en sabrant
les options, les disciplines, les heures de
cours, de durcir prochainement un peu
plus les conditions d'âge et de calcul de
la retraite ...
Eh oui, la vraie préoccupation des
princes qui nous gouvernent est bien de
faire travailler plus les personnels, pour
qu'ils gagnent autant ou, à la rigueur,
quelques miettes de plus (surtout pas de
rattrapage du pouvoir d'achat !, surtout
pas de revalorisation globale !), de les
pousser à devenir au plus vite bivalents
Quant à la santé et à la sécurité de
ces personnels, circulez, il n'y a rien
à voir !
Jean-Claude GOUY
Secrétaire national à la
Gestion des Personnels
Mouvement
2008
Quelques nouveautés, le plus souvent négatives hélas, dans le projet de Note de Service :
• L'Autorité Parentale Unique disparaîtrait, sauf pour rapprochement de domicile pour gardes alternées ou
droits de visite des enfants. Pour l'instant, plus rien pour les collègues élevant seul(e)s et sans autre parent un
ou plusieurs enfants, et souhaitant se rapprocher de leur famille pour y trouver un appui.
• Apparaît (avec effet rétroactif ?) une obligation nouvelle – et passablement ingérable : la vérification sera
difficile ... – de six mois au moins de séparation effective par année scolaire, pour valider la bonification.
• Les priorités médicales disparaissent purement et simplement, sauf quelques cas "d'enfants nécessitant des
soins continus en milieu hospitalier spécialisé". Seul ouvrira droit à bonification (1 000 pts) le statut de travailleur
handicapé au sens de la loi de 2005. Ce n'est que via une demande de reconnaissance de handicap incluant
une pathologie qu'il sera possible d'obtenir la bonification pour maladie.
• Fin définitive, comme annoncé, des bonifications TZR, pourtant hélas pleinement justifiées, et des bonifications
pour établissements ZEP, Sensibles, etc., pourtant difficiles, mais non reclassés APV, et il y en a beaucoup ...
è un point positif, toutefois : pour l'intra, des "bonifications significatives" sont expressément prévues pour
les Agrégés demandant une affectation en lycée.
Reçu longuement le 1er octobre par la DGRH, le SNALC a bien entendu demandé l'annulation des mesures les plus
contestables dans la Note de Service définitive, et détaillé ses propositions d'amélioration du mouvement.
Jean-Claude GOUY
12
Vie Scolaire
La Quinzaine Universitaire
n° 1281/ 8 octobre 2007
"Citoyenneté : en cours d'acquisition"
ou ... civisme : peut mieux faire ?
Les attitudes à l'égard de la vie en société
des élèves en fin d'école primaire et en fin de collège
Cette enquête* est la troisième
étape d’un cycle d’évaluationsbilans mis en œuvre par la DEPP
(Direction de l’Evaluation, de
la Prospective et de la Performance).
préoccupés des libertés publiques, de la
solidarité, de la tolérance tous domaines
dans lesquels les auteurs de ce rapport
se félicitent que "les réponses [des élèves de 3ème] fassent état de sérieux et
d’engagement".
d’adhésion sont au vert pour l’Ecologie
(80,1 sur 100), la tolérance (84,5 sur
100) les libertés publiques (77,3 sur
100) autant le respect de la loi fait moins
recette (65,9), ou les exigences de la vie
scolaire (61,7).
Après un bilan sur la maîtrise du langage et de la langue française en fin
d’école et les compétences générales
en fin de collège (2003) et un bilan sur
les compétences en langues vivantes
(2004), la DEPP s’est penchée sur les
attitudes à l’égard de la vie en société
des élèves en fin d’école primaire et en
fin de collège.
En plus de l’analyse descriptive des
résultats obtenus par items, des indices
synthétiques appelés indicateurs d’adhésion ont été calculés (sur 100) pour
chacun des domaines. Un chiffre fort
dans un domaine indique que les élèves ont produit une réponse considérée
comme "socialement acceptable" par
les auteurs du rapport.
Un exemple symptomatique : 43,3 %
des élèves seulement ne sont pas du tout
d’accord avec la proposition suivante "il
faut obéir aux lois seulement si on est
d’accord" (ils étaient 51,9% en 1995) ;
33,6% des élèves de 3ème acquiescent à
la proposition "on peut ne pas respecter
la loi, ce qui compte c’est de ne pas se
faire prendre" …
L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 15 346 élèves
de CM2 et 14 918 de 3ème scolarisés
dans 500 collèges publics et privés
sous contrat de France métropolitaine.
89 questions ont été posées aux élèves
de CM2 et 131 questions aux élèves
de 3ème.
Il apparaît que les domaines dans
lesquels les élèves de 3ème "excellent"
relèvent des libertés publiques (droit de
grève, liberté d’expression) de la solidarité de la tolérance, de l’écologie.
Ainsi, tout en déclarant (il faut garder à l’esprit que les attitudes et les
comportements des élèves en société
correspondent dans ce type d’étude
à des pratiques déclarées et non à
des pratiques observées) un fort attachement à certaines valeurs que l’on
pourrait malignement désigner comme
politiquement correctes, les collégiens
semblent prendre des libertés, voire
s’exonérer de bien des lois et règles,
peut-être moins en vogue aujourd'hui,
qui fondent pourtant le "vivre ensemble"
dont se gargarisent les auteurs de cette
étude.
Les questions ont porté sur 7 grands
domaines : Comportement avec les
pairs, Ecologie et Environnement, Libertés Publiques, Lois et règles,) Solidarité,
Tolérance, Vie Scolaire. Au collège un
domaine a été ajouté : la perception du
rôle de délégués.
Les auteurs du rapport s’en félicitent
"les élèves en fin de collège s’affirment
davantage dans leur groupe de copains
que leurs cadets. Ils rejettent beaucoup
plus fortement que leurs camarades en
fin d’école toutes les formes de discrimination qu’elles soient raciales, sexistes et
religieuses. Au fil des années au collège,
les libertés publiques prennent plus d’importance à leurs yeux."
Nous nous intéresserons d’un peu plus
près aux résultats observés dans les
classes de 3ème, qui sont au demeurant
peu éloignés des résultats observés en
fin de CM2, même si ces derniers apparaissent globalement plus scrupuleux
quant au respect des règles et moins
Et de se féliciter de la création de
l’heure de vie de classe "comme lieu
d’apprentissage de la parole socialisée"
et "des nombreuses initiatives citoyennes
menées ici ou là [et qui] sont autant de
moyens de promouvoir le civisme et le
vivre-ensemble".
* Juillet 2007, 304 p, 15 €
Téléchargeable (fichier pdf, 1,42 Mo) sur
http://www.education.gouv.fr/pid272/
les-dossiers.html
Le bât blesse cependant en ce qui
concerne l’adhésion des collégiens de
3ème à la loi, à la règle et aux exigences
de la vie scolaire. Autant les indicateurs
Qu’il nous soit permis d’éprouver un
enthousiasme tempéré à l’idée que "de
manière générale, les élèves ont une
bonne image de l’importance de l’arbre
en ville" quand on lit, quelques pages
plus loin, que 66,6 % des élèves, quand
ils doivent faire la queue quelque part,
déclarent essayer de dépasser tout le
monde (parfois 40,7 %, souvent 16,1 %,
toujours 9,8 %).
Cette étude esquisse finalement les
contours d’un collège qui est allé pres-
La Quinzaine Universitaire
Vie Scolaire
n° 1281/ 8 octobre 2007
qu’au bout de la logique de la loi
d’orientation de 1989 plaçant l’élève
et son moi démocratique au centre du
système …
On a là confirmation que les élèves qui
ont investi toutes les instances de concertation (CA, conseil de discipline, conseil
de classe) ont bien intégré la rhétorique
démocratique. Déjà bien conscients
de leurs droits, ils sont encouragés par
les postulats même de cette étude à se
considérer comme des citoyens à part
entière.
On ne s’étonne plus que les professeurs
aient bien du mal à canaliser leur prise
de parole de plus en plus débridée (négociations, récriminations diverses …) ;
ainsi, les comportements considérés
comme "socialement acceptables" pour
le calcul des indicateurs d’adhésion dessinent-ils l’élève idéal (dès le CM2) selon
l’étude de la DEPP : un négociateur qui
arrive à convaincre ses copains et copines, qui aborde librement tous les sujets
("il y a des choses dont j’évite de parler
avec mes copains et copines parce que
je sais qu’ils n’auraient pas le même avis
que moi" n’est pas une affirmation tout à
fait "socialement acceptable" semble-t-il)
et qui n’est néanmoins pas influençable
(quoiqu’à vrai dire, on n’arrive pas à
trancher quelle réponse à l’affirmation
"je garde mon avis même quand les
autres ne sont pas d’accord avec moi"
est la plus "socialement acceptable" :
si l’élève répond "vrai", selon les situations, il peut aussi bien être considéré
comme buté que comme mûr. S’il répond
"faux", il est soit dénué de personnalité,
soit tout simplement capable de réviser
son jugement. On touche là les limites
de l’étude).
L’élève timide qui se contente de travailler et de respecter les règles de vie
scolaire n’a pas acquis, semble-t-il, toutes
les attitudes et tous les comportements
acceptables à l’égard de la vie en
société : pour être parfait, encore faudrait-il qu’il sache négocier, convaincre,
revendiquer, assimiler toutes les règles
de la vie démocratique, et se présenter
comme délégué. A défaut de se porter
candidat, il doit au moins être persuadé
du caractère essentiel de toutes les instances de représentation du collège ; la
valorisation de la distance critique n'est
pas prévue ...
Pourtant, un enfant n’est pas un adulte.
Un élève n’est pas un citoyen. Est-il si
évident, comme le suggère cette étude,
(70,8 % des élèves considèrent qu’en
élisant leurs délégués, ils apprennent
comment marche un système démocratique, ce dont se félicitent les auteurs
du rapport) que le collège, voire la
classe, est une petite démocratie ? On
peut en douter lorsque l’on voit que ce
sont parfois les caïds qui sont élus dans
certains collèges et que la tyrannie de
la majorité décourage souvent les élèves
de travailler ("bouffons !") ou exclut ceux
qui ne portent pas de marques …
Ayons le courage d’être des adultes, rendons leur insouciance aux
enfants au lieu de les accabler
par des discours moralisateurs et
osons affirmer que l’école est une
institution prédémocratique.
Oui au despotisme (éclairé, bien
sûr !) dans les classes, seul susceptible de faire accéder les élèves à
la raison par l’étude et la civilité !
Ainsi seront-ils prêts à élaborer
plus tard les lois d’un véritable
pays démocratique, où les adultes prennent leur responsabilité
d’autorité et de transmission.
Une autre partie de l’étude compare
les réponses apportées à certaines
questions par les élèves, les directeurs
ou principaux et les CPE.
13
Les résultats font apparaître que la plupart du temps, les CPE ont des réponses
plus proches des élèves que les chefs
d’établissement. Ces derniers (en ZEP,
le phénomène est moins accentué), semblent ne pas donner la même importance
que les élèves aux problèmes rencontrés
dans leur établissement. Exagération
de l'élève naturellement revendicatif ?
Minimisation de chefs d'établissement
peu encouragés par leur hiérarchie à
signaler les problèmes rencontrés ?
Là encore, il est urgent de remettre les
choses à leur place et de sortir du postulat démagogique de l'égalité.
En devançant avec moins d'empressement la prise de parole de l'enfant,
et en rendant totalement libre, donc
entièrement crédible, celle de l'adulte
investi d'autorité, on se donnerait peutêtre les moyens d'appréhender un peu
plus clairement la réalité des collèges
d'aujourd'hui, et de remédier à ses
carences.
Béatrice BARENNES
RETRAITE
Si vous avez au moins 35 ans, ceci vous intéresse
La loi du 21 août 2003 relative aux pensions civiles et militaires de l’Etat comporte un article 10 qui insérait un
article L. 161-17 dans le code de la sécurité sociale ainsi rédigé :
"Toute personne a le droit d’obtenir dans des conditions précisées par décret un relevé de sa situation individuelle
au regard de l’ensemble des droits qu’elle s’est constitués dans les régimes de retraite légalement obligatoires.
"Les régimes de retraite légalement obligatoires et les services de l’Etat chargés de la liquidation des pensions sont
tenus d’adresser périodiquement à titre de renseignement un relevé de la situation individuelle des droits qu’il s’est
constitués dans ces régimes. Les conditions d’application du présent alinéa sont définies par décret."
Cette information doit être diffusée aux fonctionnaires qui ont atteint l’âge de 35 ans, 40 ans, 45 ans et 50 ans.
C’est un groupement d’intérêt public qui a été chargé de ce travail. Ensuite, les fonctionnaires devront recevoir
un état de situation tous les cinq ans.
Cet article de loi va être appliqué pour la première fois avant la fin de l’année 2007. Nos collègues ont donc
intérêt à surveiller leur boîte aux lettres ou leur casier.
Frédéric Eleuche – Secrétaire National à la Vie Scolaire
14
Vie Pratique
La Quinzaine Universitaire
n° 1281/ 8 octobre 2007
L' Aide sociale
à l'Education Nationale
Variable dans son application
d’un rectorat à l’autre, d’une
inspection académique à l’autre,
abandonnée en grande partie
aux mutuelles ou autres organisations "amies", l'aide sociale
Education Nationale est, de plus,
limitée en général par des plafonds d’indices de traitement
ou/et de revenus, individuels ou
familiaux, qui suffisent à écarter
trop souvent les Agrégés, les Certifiés, les P.-EPS et les PLP ! ...
Sous cette réserve de plafonds ... et dans
la limite des crédits disponibles, elle est
ouverte à tous les agents en activité ou
retraités rémunérés par le ministère, y
compris stagiaires, et auxiliaires/nontitulaires employés de manière permanente et continue (au moins six mois
consécutifs), en métropole et dans les
COM/DOM. Les mêmes prestations sont
également accordées aux personnels en
temps partiel.
Voir au BO n°30 du 30 août 2007 la
récente circulaire générale encadrant
tout ce dispositif.
Aides au Logement
• Chaque préfecture dispose d’un
contingent "fonctionnaires" en logements HLM, dans chaque département.
S’adresser directement (dans certains
départements : via l’Inspection Académique) à ladite préfecture.
• Quelques communes font de même.
• Il existe des aides, des primes et des
prêts (de plusieurs types) à l’installation
en logement locatif pour les agents en
première affectation (conditions très
restrictives de plafonds), une autre aide
aux agents affectés en établissements
difficiles (dispositif "CIV"), à défaut une
aide au cautionnement (conditions de
plafonds). S’adresser au service des
affaires sociales de l’Inspection Acadé-
mique. Et le faire au plus tôt, les crédits
affectés étant souvent très limités.
•Prêt "mobilité" à taux zéro pour couvrir
la caution d'une location : voir www.
pretmobilite.fr.
• Possibilité également d'autres prêts
d’installation pour les locataires (stagiaires ou néo-titulaires depuis moins de
deux ans) à très petits indices de traitement, d’installation ou d’accession à la
propriété (lauréats de concours venant
de province en Ile-de-France et à petits
indices de traitement) ou, sans conditions
de ressources, d’amélioration de l’habitat (pour les chargés de famille).
• A noter aussi le "prêt premier toit",
les assurances de prêt, et les "cautions
solidaires" de certaines mutuelles.
Aides à la Famille
Toujours sous conditions restrictives de
ressources, indices (le plus élevé des
deux conjoints), quotients familiaux :
• Prise en charge d'une partie des
frais de garde via le chèque emploi
service universel, en remplacement de
l'ancienne prestation pour garde de
jeunes enfants.
• Aide à l'adoption d’un enfant de moins
de dix ans (certaines académies).
• Allocations aux parents d’enfants handicapés (l’une sans conditions) jusqu’à
20 ou 27 ans, en particulier d’enfants
poursuivant des études, un apprentissage, une formation professionnelle.
• Aide aux études des enfants de plus
de 16 ans en STI ou dans le Supérieur.
• Dans une limite de 21 ou 45 jours/an,
selon les cas, aides pour les vacances
des enfants de moins de 13 ou 18 ans,
colonies, classes de découverte, vertes,
de mer, de neige, centres de loisirs, de
vacances, séjours linguistiques, voyages
scolaires, séjours familiaux (gîtes, maisons familiales, VVF, campings à la ferme
agréés), centres de loisirs du mercredi.
Sans conditions d’âge et de ressources
pour les enfants handicapés.
• Aide aux frais de justice en cas de
changement de situation familiale.
• Aide aux parents en maison de repos
ou de convalescence avec enfant de
moins de 5 ans (sans conditions).
• D’autres aides familiales sont gérées
par la MGEN, mais financées par l’Etat,
et doivent être ouvertes à tous les agents
de l’Education Nationale, affiliés ou non
à la MGEN (convention du 27.09.04, BO
n° 36 du 07.10.04) : travailleuses familiales et aide aux naissances multiples,
chèques vacances, aides ménagères à
domicile (en faveur des retraités), tierce
personne, équipements, aménagements
et matériels pour handicapés, accueil
et hébergement de personnes âgées
handicapées dépendantes), réinsertion
de personnes psychiquement fragiles,
accidentées, en grave maladie ...
• Les aides au titre d'enfants sont accordées au père ou à la mère, au choix
d'un commun accord, ou à celui qui
perçoit les prestations familiales ou, si
divorce/séparation, au parent auprès
duquel vit l'enfant.
Aides exceptionnelles
Certains rectorats et IA peuvent accorder
des aides exceptionnelles non remboursables ou, via la MGEN, des prêts à
court terme sans intérêts aux personnels
(titulaires ou non, actifs ou retraités)
momentanément aux prises avec une
situation financière passagère difficile.
Autres Services sociaux
Dans certaines académies :
• Consultations familiales, budgétaires
et sociales,
• Consultations juridiques gratuites et
des aides aux frais de justice,
• Consultations psychologiques gratuites et bilans de compétence et/ou aides
à la reconversion professionnelle.
Jean-Claude GOUY
Cotisations 2007 - 2008
4, rue de Trévise – 75009 Paris
Tél : 01.47.70.00.55 – Fax : 01.42.46.26.60
www.snalc.fr – Mél : [email protected]
O Adhésion
O Re nouvelle me nt
Fiche à renvoyer, avec
le chèque correspondant
(à l’ordre du SNALC)
N’oubliez pas que
vous pourrez déduire
66 % de votre cotisation
du montant de vos impôts
pour l’année de référence
A VOTRE Trésorier académique
La cotisation comprend l’abonnement à la Quinzaine Universitaire
ainsi qu'une protection juridique – assurée par la GMF –
dans le cadre de vos activités professionnelles et syndicales.
Académie Agrégés
Ech
01
2
03
4
05
6
07
8
09
10
11
H Cl
+ Ch
Sup
208
212
214
216
220
224
O M.
O Mme .....................................................................................
O Melle
Prénom . ..............................................................................
Nom de jeune fille...................................................................
Date de naissance |__|__| |__|__| |__|__|__|__|
Adresse ..........................................................................................
151
179
181
187
193
200
203
209
214
217
220
Bi-Ad
148
158
165
171
180
184
189
197
200
203
210
H Cl
183
194
200
203
210
214
216
Cl
norm
142
151
157
162
168
179
182
190
194
199
207
PEGC, ChE EPS
Adj d'Enseignement
Cl
CL N
ex
H Cl
+ AE
cept
201
208
209
210
216
176
180
186
190
200
206
119
122
145
150
156
163
166
177
181
184
189
IUFM, Assistants d'Education, Contractuels, Vacataires, MA, MI-SE : 50 €
Etranger, Outre-Mer majoration de 19 € pour envoi par avion
...............................
NOM
Cl
norm
Certifiés
P EPS, PLP, CPE
Prix au numéro : 9 € – Abonnement 1 an : 110 €.
• Mi-temps, temps partiel, CPA : 75 % de la cotisation correspondante*.
• Couples : remise de 40 % sur la cotisation la plus élevée*.
• Congé parental, Disponibilité, CFA : 118 €.
• Retraités : 110 €.
• Catégories non mentionnées : consulter le trésorier académique.
* Les diverses réductions ne sont pas cumulables.
* Pas de cotisation inférieure à 118 €.
.......................................................................................................
|__|__|__|__|__| . ...........................................................................
Tél.
|__|__| |__|__| |__|__| |__|__| |__|__|
Fax |__|__| |__|__| |__|__| |__|__| |__|__|
Courriel ................................................................................
Grade . ...................
Discipline . .........................................
Echelon.................... Depuis le |__|__| |__|__| |__|__|__|__|
O IUFM O En situation, ancien grade
Formateur ...........
O IUFM O GRETA
Enseignement.......
O en CPGE O En STS
O Temps complet O Mi-temps O Temps partiel,...............................
Fraction :
O Poste fixe
O T.Z.R.
O Cotisation couple avec M. ..................................................
Stagiaire
Si T.Z.R. : Z.R. de ..................................................................
Ett de rattachement ..........................................................................
|__|__|__|__|__| ............................................................................
Etablissement d’exercice : code |__|__|__| |__|__|__|__| |__|
Nom .........................................................................................
.................................................................................................
|__|__|__|__|__|......................................................................
O Ambition Réussite O ZEP O Violence O APV O PEP IV
O Cocher ici si vous acceptez de devenir (ou de continuer à être) S1
(délégué SNALC) de votre établissement l'an prochain.
En vertu des articles 27 et 34 de la loi du 06.01.78, vous acceptez en
remplissant cette fiche de fournir au SNALC les informations nécessaires à
l’examen de votre carrière, lui demandez de vous communiquer en retour les
informations sur votre carrière auxquelles il a accès à l’occasion des CAPA,
CAPN, FPM et autres groupes de travail et l’autorisez à les faire figurer dans
ses fichiers, sous réserve des droits d’accès et de rectification prévus par la
loi et sauf demande contraire de votre part.
Cotisations ATOSS 2007 - 2008
Ech
01
2
03
4
05
6
07
8
09
10
11
12
13
Ech
01
2
03
4
05
6
07
8
09
10
11
CASU
SASU
Hcl
Cln
cl exc
cl sup
cl n
186
191
201
208
218
110
117
121
131
137
146
157
169
176
184
191
90
94
102
108
117
125
132
83
87
92
97
102
108
116
124
65
68
69
72
75
78
81
85
90
94
101
108
113
Adjoints
Administratifs et Techniques
Ppaux
2ème cl
63
65
67
69
72
75
78
81
85
91
94
1ère
classe
63
63
65
67
67
72
75
78
80
83
87
2ème
classe
63
63
64
65
67
69
70
72
75
80
84
Attachés
83
90
93
98
105
111
119
135
140
151
163
169
Infirmières
cl sup
cl n
100
108
117
125
133
137
69
75
80
87
93
100
109
121
• Mi-temps, temps partiel, CPA : 75 %
de la cotisation correspondante*.
• Couples : remise de 40 %
sur la cotisation la plus élevée*.
• Catégories non mentionnées :
consulter le trésorier académique.
• Etranger, Outre-Mer majoration de
19 € pour envoi par avion
* Ces diverses réductions
sont applicables pour toute cotisation
supérieure à 118 €,
et ne sont pas cumulables.
Responsables académiques
ACADEMIE
PRESIDENT
SECRETAIRE
TRESORIER
DELEGUE auprès du
RECTORAT
AIX
MARSEILLE
Mme Marie-José Duperré
Tél 04.91.46.54.98 et 06.82.05.27.22
M. Eric Forbeaux
Tél 06.33.71.50.01
SNALC - M. Anastay - Les Fauvettes
181, rue Dr Cauvin - 13012 Marseille
Mme Marie-José Duperré
(voir col. Présidente)
M. Martial Cloux - [email protected]
26, rue J.-J. Rousseau - 02200 Soissons
T-Fax 03.23.59.53.64
Mme M. Houel - 5, rue derrière Laval
25660 Gennes - Tél-Fax 03.81.55.75.95
[email protected]
M. Jean-Paul Saint-Marc - [email protected]
255, crs du G al de Gaulle - 33170 Gradignan
Tél-Fax 05.56.89.83.38
M. J.-P. Quiquemelle - [email protected]
Les Noës - 61250 Pacé
Tél-Fax 02.33.27.73.32
Mme D. Le Moing - Tél 06.13.72.73.50
18, rte de 7 Fons - 03290 Diou
[email protected]
M. Lucien Barbolosi - Tél 06.80.32.26.55
M. Xavier Lacombe (VP) - Tél 06.10.49.28.69
M. René Irolla (coord) - Tél 04.95.21.01.69
M. Gérard Taffin - Les Maréchaux - Bât A 2
1, rue Augereau - 77000 Melun
Tél-Fax 01.64.37.20.02
Mme Françoise Morard
7 bis, rue de la Mare - 21380 Messigny
T-Fax 03.80.45.50.12 - Tél 06.62.72.66.37
Mme Renée Damesin - Tél. 04.76.42.24.19
29 bis, av. Jean Perrot - 38100 Grenoble
[email protected]
Mme Verbrugghe - [email protected]
233, rue St Pry - Appt 19 - 62400 Béthune
T-Fax 03.21.56.39.02
Agr/Plp M. L. Marconcini - Tél 06.10.80.77.88
Cert/Peps M. Oger (VP) - Tél 06.82.70.01.68
http://snalc.limoges.free.fr
M. Didier Gallant - [email protected]
23, rue Paul Bourget - 42300 Mably
Tél 06.88.62.61.81
M. Jehan-Alain Combey - Tél 04.66.57.59.87
331, imp. des Terrasses - 30490 Montfrin
[email protected]
M. Alain Filhol - T-Fax 03.83.41.13.70
100, av. G al Leclerc - 54000 Nancy
[email protected]
M. Hervé Réby - Tél 02.40.29.89.00
38 rue des Ecachoirs - 44000 Nantes
[email protected]
Mme Dany Courte - Les Princes d'Orange
25, av. Lamartine - 06600 Antibes
[email protected]
M. Hervé Finous
B.P. 11 - 45510 Tigy
Tél 02.38.58.00.42
Mme Manuelle Gobert - SNALC Paris
52, rue des Petites Ecuries - 75010 Paris
Tél 01.48.42.04.40 - [email protected]
M. Claude Debouy
[email protected]
36, rue du Colonel Honnorat - 86000 Poitiers
Daniel Engel - [email protected]
59, rue du Mont St Pierre - 51430 Tinqueux
T-Fax 03.26.07.95.48
M. François Portzer - [email protected]
43, rue de la Gare - 22000 Saint-Brieuc
Tél 02.96.78.29.12 Fax 02.96.78.28.80
M. Pradel - [email protected]
375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis
Tél 0262.21.70.09 Fax 0262.21.73.55
M. Thiell - [email protected]
4, rue du Manoir - 76980 Veules-les-Roses
Tél 02.35.97.55.06 Fax 02.35.97.69.08
Mme Anne Spicher -Tél 03.88.82.99.58
20, av. Houllion - 67600 Sélestat
[email protected]
M. Jean-François Berthelot
30, pl. Mage - 31000 Toulouse
T-Fax 05.61.55.58.95 - [email protected]
Mme Geneviève Ortholan - SNALC Versailles
63-65, rue de l'Am al Roussin - 75015 Paris
Tél 01.48.42.06.15 Fax 01.48.42.02.50
M. Olivier Ourmet - [email protected]
SNALC, 4, rue de Trévise - 75009 Paris
T 01.47.70.96.91 (bur) - T-F 01.47.05.36.87 (dom)
M. Villemenot (VP) - Les Cormorans - Appt 29
3, square Gounod - 60200 Compiègne
T-Fax 03.44.23.26.07 - [email protected]
Mme A.-M. Marion - 32K, av. Cdt Marceau
25000 Besançon - Tél. 03.81.50.50.78
[email protected]
Mme Catherine Laurent-Breuil
30, rue du Prieuré - 33170 Gradignan
Tél-Fax 05.56.89.82.67
Mme M. Donnet-Mériel - Tél 02.31.97.05.30
3, rue Bellanger - 14750 St Aubin sur Mer
[email protected]
Mme Nicole Duthon - Tél. 06.75.94.22.16
9 bis, rte de Beauté - 63160 Billom
[email protected]
Melle Anne-Marie Colombani
Les Terrasses de Balestrino - Tél 04.95.51.33.84
20000 Ajaccio - Fax 04.95.21.20.04
Mme Françoise Roslin-Boetto
22, rue du Parc
77600 Bussy Saint-Martin
Mme Line Godefroy
16, rue du Général H. de Laborde - 21000 Dijon
T-Fax 03.80.45.50.12
SNALC - M. Fleury - Le Clos du Haras
42, av. des Sangliers - 60300 Senlis
M. Delval (VP)
11, rue Rousseau - 80090 Amiens
Tél 03.22.46.75.66
SNALC - Mme Goyard
10, rue R. de Lisle - 39500 Tavaux
Mme Michèle Houel
(voir col. Présidente)
AMIENS
BESANCON
BORDEAUX
CAEN
CLERMONT
FERRAND
CORSE
CRETEIL
DIJON
GRENOBLE
LILLE
LIMOGES
LYON
MONTPELLIER
NANCY METZ
NANTES
NICE
ORLEANS
TOURS
PARIS
POITIERS
REIMS
RENNES
LA REUNION
ROUEN
STRASBOURG
TOULOUSE
VERSAILLES
ETRANGER
OUTRE-MER
M. Jean Bertrand Guillaumet - SNALC
109, rue Millière - 33000 Bordeaux
SNALC - M. Patrick Buhot
10, rue Jules Verne - 14100 Lisieux
Tél 02.31.63.60.49 - [email protected]
SNALC - M. Jean-René Lanaret
47, rue de l'Oradou - 63000 Clermont-Ferrand
Tél 06.13.08.36.60 - [email protected]
SNALC - M. Olmeta
Quartier Tettola - 20217 Saint-Florent
Tél 04.95.37.04.31
SNALC - M. Loïc Vatin
93, av. Mendès France - 94880 Noiseau
M. Jean-Paul Saint-Marc (voir col. Président)
Mme Catherine Laurent-Breuil
(voir col. Secrétaire)
M. Henri Laville - [email protected]
4, av. Jeanne d'Arc - 14000 Caen
Tél-Fax 02.31.52.13.66
Mme Duthon (voir col. Secrétaire)
Mme Vautrin - Tél 04.73.30.84.84
M. Barbolosi (voir col. Président)
M. Lacombe (voir col. Président)
M. Pierre D. Ramacciotti - Tél 06.11.27.16.35
M. Loïc VATIN (voir col. Trésorier)
[email protected]
Tél 01.49.82.36.31
M. Bernard Thiébaud
27, rue de Talant - 21000 Dijon
Tél 06.76.74.17.97
Mme Françoise Morard (voir col. Présidente)
M. Bernard Thiebaud (voir col. Trésorier)
M me Dominique Mounier
4, av. de la Combe - 38610 Gières
SNALC - M. Gérard Conseil
54, rue du Jura - 73000 Chambéry
Mme Renée Damesin (voir col. Présidente)
Mme Dominique Mounier (voir col. Secrétaire)
Mme Boidin
4, rue Benvignat - 59000 Lille
T-Fax 03.20.55.18.54
M. Olivier Jaulhac (resp. national IUFM)
50, av. du G al Leclerc - 19200 Ussel
Tél 06.61.95.43.10 - [email protected]
Mme M. Verguet - [email protected]
12, rue Burdeau - 69001 Lyon
Tél 06.88.23.15.01
M. Thierry Jalras - [email protected]
3, imp. des Sorbiers
34170 Castelnau-le-Lez
Mme E. Exshaw - Tél 03.83.90.10.90
6, rue du Grand Verger - 54000 Nancy
[email protected]
Mme Marie-Christine Ferrere
11, rue des Aubépines - 44980 Ste Luce sur Loire
[email protected]
M. Jean-Charles Zurfluh
35, rue Longue - 83440 Callian
T-Fax 04.94.67.19.95 - [email protected]
M. Laurent Chéron - [email protected]
28, rue Saint-Marc - 45000 Orléans
Tél-Fax 02.38.54.91.26
Mme Marie-Noëlle Marzol
SNALC Paris
52, rue des Petites Ecuries - 75010 Paris
M. Toufic Kayal - [email protected]
5, route de Fleuré - 86800 Tercé
Tél 05.49.56.75.65 - Fax 05.49.01.06.87
Mme Christine Clément
21, rue Saint-Eloi - 51300 Vitry-le-François
Tél. 03.26.72.06.44
M. Jérémie Philippe - [email protected]
6, rue Léonard de Vinci - 35270 Combourg
Tél-Fax 02.99.73.57.28
M. Ph. Peyrat - [email protected]
11, ch. Raoul Hoareau - 97430 Le Tampon
Tél 06.92.87.40.02
Mme Marie - [email protected]
240, rte d'Annouville - 76110 Bretteville
T-Fax 02.35.27.70.93
Mme Gabrielle Spicher
22, rue du Rhin - 67240 Bischwiller
Tél 06.83.29.12.45
Mme M.Hélène Piquemal - T 05.61.42.08.26
18, ch. de Percin - 31840 Seilh
[email protected]
M. Jean-Christophe Vayssette
SNALC Versailles
63-65, rue de l'Am al Roussin - 75015 Paris
Mme B. Barennes - [email protected]
SNALC, 4, rue de Trévise - 75009 Paris
Tél 01.47.70.00.55
Mme ROTS - 10, allée des Santolines
59380 Crochte
Tél. 03.28.62.37.78 - [email protected]
Mme Boidin
(voir col. secrétaire)
SNALC - M. Saillol
6, rue Corot - 23200 Aubusson
SNALC - Mme Gualco
6, ch. du Bois Joli - 69300 Caluire & Cuire
Mme Ripoull - Tél 06.25.45.10.88
41 bis, crs Lassus - 66000 Perpignan
[email protected]
SNALC
3, av. du XXème Corps - 54000 Nancy
M. Oger (Vice-Pdt) - Tél 06.82.70.01.68
8, rue des Montées - 87100 Limoges
[email protected]
Mme Sylviane Arweiler - T-Fax 04.72.33.21.16
36, av. du Château - 69003 Lyon
[email protected]
Mme France Bamière
540, rue du ravin d'Embarre
34980 Saint-Clément de Rivière
Mme E. Exshaw (voir col. Secrétaire)
SNALC - 3, av. du XXème Corps - 54000 Nancy
T-Fax 03.83.36.42.02 - [email protected]
SNALC
23, av. de la Haye aux Bonshommes
49240 Avrillé
M. Hervé Reby - (voir col. Président)
Mme Pichard - Tél-Fax 02.40.40.28.97
SNALC - 396, av. de l’Orée du Parc
83600 Fréjus
Mme Dany Courte
(voir col. Présidente)
Tél 06.83.51.36.08 - Fax 04.93.74.67.24
SNALC - 6, rue J.-B. Clément
45400 Fleury les Aubrais
Tél 02.38.73.88.21
Mme Dominique Hanon
SNALC Paris
52, rue des Petites Ecuries - 75010 Paris
Mle Elodie Le Droucpeet - Appt 30
31, rue de la Corderie - 79000 Niort
[email protected]
SNALC
59 rue du Mont St-Pierre
51430 Tinqueux
M. Sébastien Robreau - [email protected]
21, rue de Provence - 22440 Ploufragan
Tél-Fax 02.96.78.15.43
M. Jean-Louis Ruault - SNALC
375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis
SNALC - Mme de Bigault de Granrut
8, rue Jean Jaurès - 76170 Lillebonne
Tél 02.35.31.89.01
Mme Nathalie Sutter
20, rue Kirchlach - 67240 Schirrhein
M. Eric Vansoën
chèques à adresser à Mme M. Falzon
1, ch. des Pradettes - 31100 Toulouse
SNALC Versailles
63-65, rue de l'Am al Roussin - 75015 Paris
SNALC-CSEN
Secteur Etranger Outre-Mer
4, rue de Trévise - 75009 Paris
M. Laurent Chéron
(voir col. Secrétaire)
Mme M. Gobert
(voir col. Présidente)
M. Toufic Kayal
(voir col. Secrétaire)
Mme Christine Clément
(voir col. Secrétaire)
Mme Brigitte Ayala - [email protected]
Les Riais - 35470 Bain-de-Bretagne
M. Albert-Jean-Mougin
375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis
Tél 06.92.86.74.96
Mme Celeri
2 rue Louis Pasteur - 27400 Louviers
Tél 02.32.25.40.18
M. Pierre-Michel Faitrop - Tél 06.33.17.41.89
Mme Henriette Ludwig - Tél 03.89.77.52.56
M. André Bastian - Tél 03.88.23.10.88
M. J.-Ch. Deydier - Tél 06.15.73.50.76
22, rue de Cujas - 31000 Toulouse
[email protected]
Mme Geneviève Ortholan
(voir col. Présidente)
[email protected]
M. Olivier Ourmet (voir col Président)
Mme Béatrice Barennes (voir col. Secrétaire)
NB : délégués DPE B5 - 29ème base