A propos du Bac Lettre aux éducateurs
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A propos du Bac Lettre aux éducateurs
- 8 octobre 2007 - 9 euros Le BIMENSUEL du SYNDICAT NATIONAL des LYCÉES et COLLÈGES Et maintenant, quelles actions ? L’Ecole est à présent sans cesse sous les feux de la rampe : carte scolaire, études pour les "orphelins de 16 h", samedi matin, réforme du collège unique, piste d’un baccalauréat à options, modernisation et rationalisation du service public, amélioration des conditions de travail et de vie des enseignants, revalorisation de leur carrière en travaillant plus pour gagner plus, intronisation du comité présidé par Marcel Pochard pour une redéfinition du métier, dont les statuts sont jugés obsolètes et dans la perspective de missions nouvelles, Lettre du Président de la République aux éducateurs, le tout dans un contexte budgétaire de maîtrise des dépenses publiques et l’annonce de 11 200 suppressions de postes, lesquelles font suite à des suppressions déjà importantes les années précédentes !!! De quoi nous donner le tournis ... Congrès Lettre aux éducateurs A propos du Bac Citoyenneté Concernant les suppressions de postes de fonctionnaires, promesse de campagne d’un candidat démocratiquement élu, si le SNALC ne les approuve pas, il sera bien obligé de s’en accommoder : syndicat lucide et réaliste, conscient de l’énormité de la dette publique et soucieux des générations futures, n’ayant pour sa part jamais réduit les problèmes de l’Ecole à la seule question des moyens, il veillera sur le terrain à ce que ces mesures concernent bien uniquement les départs en retraite et ne se traduisent pas par de énièmes mesures de cartes scolaires dans des académies déjà bien éprouvées. Mais en compensation, et pour que cette rigueur budgétaire reste compatible avec l’efficacité du service public et la revalorisation du métier, il exigera des actions concrètes et ambitieuses, et une véritable réforme du système, à commencer par celle du collège ! Il n’est en effet pas concevable de laisser perdurer l’actuelle structure du collège unique avec sa cohorte de mesures ineptes débouchant sur un brevet dévalorisé, prolongé par un lycée qui accueille des élèves de niveaux très hétérogènes à qui on délivre un baccalauréat dont la seule valeur sûre est d’être une parfaite escroquerie intellectuelle ! Si l’Ecole doit s’adapter à la société, avec ses contraintes, son avenir et les objectifs que lui fixe la Nation, si le métier doit évoluer, le SNALC veillera tout particulièrement à ce que cette évolution ne se traduise pas dans les faits, sous couvert de modernisation, par une nouvelle dégradation des missions et des carrières. Pas question que le métier se transforme en école-garderie-professeur-animateur-surveillant, ou que l’augmentation du pouvoir d’achat ne se fasse que par le biais d’heures supplémentaires défiscalisées. En attendant des actes de la part du gouvernement, le SNALC, lui, a décidé d’agir. Il a mis en ligne sur son site une grande pétition nationale, ouverte à tous, pour demander l’abrogation du collège unique : si ce n’est déjà fait, merci d’y penser. Il va proposer à ses adhérents, lors de son Congrès qui se déroulera à Dijon en octobre prochain, une vaste réflexion sur les missions et statuts des professeurs, le collège et le lycée, le recrutement, la formation et la vie scolaire. Les avis recueillis lui permettront de bâtir pour l’institution un projet solide et cohérent afin de faire des propositions de bon sens à un gouvernement dont on peut craindre qu’il risque de ne nous faire que des propositions démagogiques gravissimes pour l’avenir, dans un bel emballage à l’attention des médias et de l’opinion publique ! Michèle HOUEL – le 30 septembre 2007 N° 1281 www.snalc.fr EDITORIAL 1 > Et maintenant, quelles actions ? ACTUALITE 2 >Exonération des HS 2 >Arrêts Maladie 3 >Andorre 3 >Services auxiliaires 3 >Ne l'oubliez pas 3 >Le SNALC à l'Assemblée VIE SYNDICALE 4 >Communiqués de Presse 5 >Congrès de Dijon PEDAGOGIE 6 > Lettre aux éducateurs : l'amour vache ... VOTRE DISCIPLINE 8 > SVT au bac : vers une amélioration du niveau ??? 9 > Réforme de la voie technologique TRIBUNE LIBRE 10 > La Saga du Bac GESTION DES PERSONNELS 11 > Suivi médical des Personnels 11 > Mouvement 2008 VIE SCOLAIRE 12 > "Citoyenneté en cours d'acquisition" ... Actualité La Quinzaine Universitaire n° 1281/8 octobre 2007 Connaissez-vous nos sites internet ? www.snalc.fr www.csen.fr Exonération des Heures Supplémentaires Le décret d'exonération des HS pour les fonctionnaires est en cours de préparation. Les cotisations seront réduites de 13,76 % 13 > Retraite VIE PRATIQUE 14 > Aide sociale 15 > Adhésion, cotisations 16 > Responsables académiques Arrêts Maladie Désormais une plus grande liberté de sorties ... Un nouveau décret, n° 2007-1348 du 12 septembre, publié au J.O. du 14 septembre, assouplit un peu les règles encadrant les sorties autorisées à une personne en arrêt maladie. La Quinzaine Universitaire SNALC - 4, rue de Trévise 75009 PARIS Sauf interdiction formelle du médecin, le malade est tenu de rester au domicile uniquement de 9 h à 11 h et de 14 h à 16 h. Le médecin peut même, désormais, dispenser le malade de ces obligations 9 h /11 h - 14h /16 h, sous réserve de le préciser (et de le justifier médicalement) par écrit sur l'arrêt de travail. N'hésitez pas à le demander à votre médecin traitant. Jean-Claude GOUY Tél : 01 . 47 . 70 . 00 . 55 www.snalc.fr Directeur De L a Publication : Jacques MAZAUD R édacteur En Chef, Publicité : François PORTZER Tél : 06.13.05.52.42 C onception Graphique : Olivier LANGLOIS Maquette : Catherine TERS Imprimerie DEPREZ - 62 620 RUITZ Dépot légal 4ème trimestre 2007 CP 1005 S 05585 - ISSN 0395 -6725 Bi-mensuel 9 € - Abt 1 an 110 € SNALC Etranger – Outre-mer Guadeloupe : M. FILLION - BP 9 - Poste de Pigeon - 97125 Bouillante - T. 05.90.98.10.59 [email protected] Martinique : Mme Chevalier - Les Embruns - 97290 Le Marin - T. 05.96.58.31.30 (8h-20h) - [email protected] Mayotte : M. FABY - 26, rés. des Phénix - 97690 Trévani - T. 06.39.25.79.42 - [email protected] Nouvelle-Calédonie : Mme CANIVENQ - BP 8788 - 98807 Nouméa Cdx - T. (00.687) 25.40.18 - [email protected] Polynésie Française : SNALC - BP 53 159 - 98716 Pirae Tahiti - T. (00.689) 83.19.07 - [email protected] St Pierre & Miquelon : M. DELAPORTE - B.P. 653 - 97500 St Pierre & Miquelon - T. 05.08.41.41.66 - Fax 05.08.41.73.04 [email protected] Autres : M. OURMET - SNALC - 4, rue de Trévise - 75009 Paris - Tél-Fax 01.47.05.36.87 - [email protected] La Quinzaine Universitaire n° 1281/ 8 octobre 2007 Validation des Services auxiliaires pour la Retraite Andorre Date limite des demandes de dossiers de candidature : le vendredi 14 décembre. Date limite de dépôt du dossier auprès du chef d'établissement actuel : vendredi 25 janvier. Pièces à joindre au dossier : – état de services, – dernier arrêté de promotion d'échelon, – copie des trois derniers rapports d'inspection, ou des trois dernières fiches de notation. Autres modalités : voir BO n° 34 du 27 septembre 2007. Ne l'oubliez pas ... CALENDRIER PRÉVISIONNEL, sous réserve de modifications, annulations, retards, reports... OCTOBRE Mi-oct. ......... Date limite de candidature accès Maîtres de Conférence par liste de qualification Elections aux Conseils d’Administration des établissements. Candidatures (deux noms suffisent) : au moins 10 jours francs avant l’élection Elections aux Conseils d’Administration votez snalc-CSEN 22-26........... Congrès National du SNALC à Dijon (voir page 5) 23 . ......... 17h : date limite des inscriptions aux concours de recrutement Attention : l'administration est absolument intransigeante sur le strict respect de cette date et de cette heure limite ... 23 . ......... Vacances de Toussaint, Guyane (rentrée le 5 nov.) 24 . ......... Vacances de Toussaint, Martinique (rentrée le 5 nov.) 27 . ......... Vacances de Toussaint, zones A, B, C, Corse et Guadeloupe (rentrée le 8 nov.) 31 . ......... Vacances de Toussaint, Nelle-Calédonie (rentrée le 12 nov.) NOVEMBRE Début nov. .... Candidatures pour la Polynésie 8 . ......... Parution de la Note de Service Mouvement 2008 13 . ......... Date limite des confirmations Internet des inscriptions aux concours de recrutement 22-25 novembre Le SNALC est présent au Salon de l'Education 23 Actualité . ........ Ouverture des serveurs pour les saisies des demandes Mouvement inter-académique (date limite : 10 décembre) Nouveaux titulaires, n'oubliez pas que désormais, cette validation doit être impérativement demandée dans les deux années qui suivent la date de titularisation. Quels que soient les motifs de retard, toute demande hors délais a été rejetée depuis 2003 par les services des pensions. Pour les titularisations antérieures au 1er janvier 2004, la date limite de dépôt de la demande est ainsi fixée au 31 décembre 2008 ... Ne laissez pas passer cette échéance, si vous êtes concerné(e) ! Jean-Claude GOUY Le SNALC reçu à l'Assemblée Nationale Le 12 septembre dernier le SNALC-CSEN, représenté par son Vice-Président François PORTZER et son Secrétaire National à la Vie Scolaire Frédéric ELEUCHE, a été reçu par MM. CENSI et REISS, députés membres de la Commission des Finances, à propos du budget 2008 de l’enseignement scolaire. Au cours de ces entretiens très fructueux, le SNALC a rappelé ses positions en la matière : il considère que, face à l’endettement préoccupant de l’Etat, il n’est pas illégitime de supprimer 11 000 postes d’enseignants, sous réserve qu’il ne s’agisse que de départs en retraite non remplacés et que l’on prête attention à la situation des académies particulièrement touchées par les diminutions de postes ces dernières années, en particulier celle de Lille. Il a souligné que les problèmes rencontrés aujourd’hui par l’enseignement secondaire n’étaient pas une question de moyens mais nécessitaient une réforme de fond qui passe en particulier par l’abrogation du collège unique pour laquelle le SNALC a lancé une pétition nationale. Il a lancé par ailleurs quelques pistes permettant de contribuer à des économies budgétaires, ainsi la suppression des IDD et des TPE qui permettrait de récupérer 8 000 postes ou encore l’arrêt de toute subvention ministérielle aux organisations syndicales. Enfin, interrogé plus particulièrement par M. REISS sur la situation des CO-Psy (Conseillers d'Orientation Psychologues), le SNALC a estimé que, dans la mesure où les capacités de ce corps à contribuer à l’orientation des jeunes faisait pour le moins débat, il n’était pas hostile à sa suppression pourvu que les professeurs principaux, qui connaissent mieux leurs élèves, soient suffisamment formés et rémunérés pour les conseiller dans leurs futurs choix professionnels. François PORTZER Vice-Président Vie Syndicale œufs ? B s e l t n ue ava ndaire ment seco La Charr l’enseigne n La Quinzaine Universitaire e du lycée e présenté d les filières t le plus re e a p ic p d a n rme, fr sy i u d q n rive donc, à te SEN, seco mps la dé voies est te s g e n d lo Le SNALC-C e is g u ra p ilib énonce de : un rééqu général, d ent se s L et ES re è li fi s pérativem le nt ent doit im m e dévalorisa g ge : si n è a ll ch nte du co u’un tel le. q fo b re re sa è n e d e n si p u n is t ind SEN co taire e ie S, c’est le élémen le SNALC-C fit de la vo t, co ro é n p l’ a u d e a n d e e li p e Ce ré-requis nt étab réform t p as des p ressiveme é p ar une n g d ro se cé p o p ré st p is e d ir s’ vo va g e nditions, qui ne , d’élèves isation sau ans ces co e h D rc cé . ra ly sé ié u n h a e e p e un te ni des ent dis massiv plus comp e l’arrivée enseignem t d l’ n n e e o n d is n r e ra e ti ci n e ui ne bénéfi ratégies q bles pour vent de st indispensa lè re mmunes osés. n p o ti ro preuves co naires p d’orienta ’é li d p ix ci o ce is ch d la p s s u le nten ise en une baisse es ni des co , que la m utir qu’à e o b tr a u o it n a e rr programm dère, ue", après e pou SEN consi nditions, n "lycée uniq co le l s e e n ll n te o Le SNALC-C ti s de stitu rendant in uréat, dan t reuves en au baccala p é s e d arrue avan u a du nive ettre la ch e". u m s iq a n p u te n e e n g drastique fo è "coll ne re e nt de sation du rieure, à u gouvernem la générali forme ulté e d o nc a u ré d n te a u m e to d S EN lable à Le SNALC-C r, en préa e procéde d t e fs u bre les bœ collège. 14 septem radicale du Du collèg e unique le couloi au lycée unique r de l’éch : ec n° 1281/ 8 octobre 2007 Pacte Service Pu blic un tableau encore 2012 : dans un cadre in flou téressant A propos du Pacte Se rvice Public 2012 dé voilé le 19 septemb Sarkozy, le SNALC-C re par le Président SEN, deuxième synd icat le plus représen du second degré, pre té ch ez les professeurs nd acte de certaines propositions novatric Ainsi, la démarche pré es . sidentielle de rendre systématique l’évalua publiques, de voulo tion des politiques ir des fonctionnaire s moins nombreux favoriser la mobilité mais mieux payés, entre administrations de , d’offrir un pécule à quitter la fonction pu ceux qui voudraient blique, de davantage tenir compte du mé nérations, de mieux rite pour les rémurétribuer les heures supplémentaires, de continue ou de pose favoriser la formatio r la question de la rep n résentativité syndica de pistes de travail le constituent autan intéressantes. t Toutefois, le SNALC-C SEN s’inquiète de la création de nouvelles des fonctionnaires ho voies de recrutemen rs concours, et exige t que le non-remplacem sur deux partant en ent d’un fonctionnaire retraite tienne vérita blement compte des Il tient par ailleurs à situations locales. attirer l’attention de s pouvoirs publics su métier d’enseignant, r les spécificités du pour qui l’évaluation des résultats demeure Il insiste également complexe. pour que, à l’instar de la Loi sur les Second professeurs n’ont jam es Ca rrières dont les ais vu la couleur, les possibilités de mobil non limitées à quelq ité soient réelles et ues dizaines de poste s proposés aux centa professeurs qui pourr ines de milliers de aient être intéressés par de telles perspec Sur tous ces sujet s, tives. le SNALC-CSEN sera partie prenante de tou qui contribuera à am te négociation éliorer l’efficacité du service public et à rem malaise du monde en édier au profond seignant. Le SNETAA -EIL et le S 20 septembre NALC-CSEN Président s’étonnent de la Répu du décalag blique, du effet, ces e entre les Ministre d propos sur déclaratio e l’Educati la revalori ns du unique son o n sai N sa ationale, e ti o n de l’ense t en contra t la réalité Transformer l'Es ignement diction ave du systèm . E n p ro c fe le ssionnel e e éducatif. s dispositi t le collège ons qui se ment secondaire, Dans la co mettent e résenté de l’enseigne ntinuité de rep s plu le t n ica p nd sy la nd ce au sein s mesures le, qui a entre ses de leur co Le SNALC-CSEN, seco initiées pa l’Education Nationa ntenu profe de tre nis Mi r le e le qu sp nce ssionnel le structure même (Classe Pré attend avec impatie s classes d ème récédents ministère ssai et transforme la paratoire à l’e à le ail e, s e iqu un q 4 ui ont vidé la Vie Profe collège et 3 ème tech nelles de mains le ballon du ssionnelle) nologique Niveau), l’ et autres C s, actuel min le s C d’Enseigne a deux semaines, P V PPN (Class P istère s’em de l’Ecole. me nt G é né ALC-CSEN a lancé il y SN le e s, s an p P lo 30 ré is ie p pu rofessionà déstruct ral et Profe lée de signatures, sans dimension urer les SE ssionnel A Seul au cœur de la mê atique plus de 1650 profession orm inf e sit G ul d se P a n A p so r n té) en leu (Sections elle. Le min ueilli su le maintie SEN demande au r retirant p istère de l’ une pétition qui a rec n du collèg iennent : le SNALC-C rev lui i qu e r u pie E pa à d s u e p on cation Nati eu toute unique tou ce sens. ses pétiti Le baccala onale pers t en préten ts et des parents en compter les nombreu uréat profe iste donc d dant le réfo ussée des enseignan ssionnel e po la de nt les forums technologiq te nte a mp ha co n i ir s rm n trois ans, er. Ministre de ten ue ainsi qu conservateurs qu les s tou la à rs su leu e spension d la mise en annoncent, pelle par ail ALC n’est en RIEN e la réform place d’un inévitablem Le SNALC-CSEN rap souhaitée par le SN e iqu un ge e llè b co a d cc du e ent, après alauréat g la voie Le SNALC-C llège unique doit l’abrogation énéral uniq le collège SEN et le : l’abrogation du co informatiques, que " BY HA t u an u n e ’av iq "d à S u ge NETAA-EIL options e, ce qui se en place d s du collè et des savoir-faire, précisent ra le lycée e cette vo mission des savoirs un retour aux filière ns tra de e q rôl u n u ie e so n ec ce iq u nique de l’ ue. s dispositi réat), n’ap renouer av élites en remettant école (de ons, visan porteront permettre à l’Ecole de renouvellement des le rer ssu l’ t d’a e a à n et u tr cu ine la ée au collè ne réponse SNALC-CSE mise e républica ge jusqu’a N s’inquiè à la divers de retrouver une âm u baccalau tent de la ité des élè (C AP et BE r social. le induirait, permeteu ns d v is sce es ; le SN parition de P) et de l’ en marche l’a es de structures qu’el orm E réf TAA s les et in fo e, -E é rm iqu v IL un itable aug ations qua qualificatio et le du collège fs, en particulier dans mentation lifiantes d n qui en ré De plus, l’abrogation les réductions d’effecti seu les e du nombre e niveau V qu sultera. s ve ati utres altern Ministre d’aller vers de sorties traient d’imaginer d’a N demande donc au de l’école SE C-C AL SN n Le e. nc sans rd de la Fra touche la suppressio les académies du No n, et de dégager en llo ba n bo ce ec av n avant" rentrée 2008. l’avant sans faire " d’e 200 postes pour la 11 s de e lèt so ’il ait, à propos de ob to devenue de fac tience du ministre qu 21 septem pa im ec av : d en att bre ALC-CSEN ment "chabalistique" En conclusion, le SN du moins un comporte , nce are pp ne l’a ir on cu sin e unique, du meilleur l’abrogation du collèg n que ce ballon fait ut de son action, afi bo au er ins d’un ministre all mo it s do pa S d Xavier DARCO C-CSEN n’en atten AL SN Le . he ruc ud llon de ba se transforme en ba st ... ue d-o su originaire du 24 septembre onglet Actualités puis Communiqués de Presse Lisez la suite sur www.snalc.fr La Quinzaine Universitaire n° 1281/ 8 octobre 2007 Vie Syndicale Congrès de Dijon Depuis plus d’un an, la commission pédagogique du SNALC s’est engagée dans une réflexion approfondie sur les structures de notre système scolaire, afin de proposer à terme un projet global pour notre Ecole. Ce projet, une fois rédigé et adopté, constituera une base de propositions à destination des politiques, des médias, sinon du grand public. A l’occasion du Congrès national organisé à Dijon du 22 au 26 octobre 2007, le SNALC vous propose de vous associer à sa réflexion pendant 3 demi-journées, autour des thèmes majeurs du projet : • Recrutement des enseignants, formation et entrée dans le métier Le recrutement des professeurs du second degré souffre actuellement de deux maux principaux préjudiciables pour l’avenir : d’une part l’insuffisance des candidatures, face à la mobilité géographique imposée et à la dégradation des conditions d’enseignement dans le secondaire ; d’autre part, la formation suivie à l’IUFM, qui ne compense pas les lacunes disciplinaires d’étudiants enfants de la loi Jospin et de la massification de l’université, pas plus qu’elle ne les prépare à l’exercice effectif du professorat. Comment assurer un recrutement, une formation didactique de qualité et une entrée dans le métier moins traumatisante pour les jeunes professeurs ? • Vie et organisation des établissements du 2nd degré Le temps et les rythmes scolaires, la place des parents d’élèves, la lutte contre les incivilités et la violence, la pertinence des activités péri-éducatives, le rôle des différents "acteurs" (chefs d’établissements, CPE, personnels ATOSS, assistants d’éducation …) comme la gestion des établissements du secondaire dans le cadre d’une autonomie grandissante sont des questions "transversales" au cœur de l’actualité, sur lesquelles le SNALC se doit de prendre position dans le cadre de son projet de refonte du système éducatif. que, le SNALC vous invite ici à réfléchir aux modalités d’un collège diversifié. • Conception du métier : missions et statuts du professeur Depuis au moins 30 ans, le métier de professeur a considérablement évolué et s’est bien souvent éloigné des missions qui lui étaient naturellement dévolues. On lui demande aujourd’hui de pallier tous les manques de notre société, et de se transformer peu à peu en animateur socioculturel. En parallèle, l’image du professeur, ainsi que son pouvoir d’achat, se sont éminemment dégradés, alors même que les attaques politico-médiatiques contre son statut de "privilégié" se multipliaient. Le SNALC estime donc qu’il faut redonner une vision clarifiée du métier de professeur afin de formuler ensuite des propositions susceptibles de faire évoluer son statut juridico-financier dans un sens plus favorable. C’est à cette réflexion que vous êtes conviés au sein de cette commission. • Quelles voies de formation pour des lycées de qualité ? Force est de constater que la situation actuelle dans les lycées n’est pas satisfaisante : les élèves arrivent en classe de seconde avec des niveaux de plus en plus hétérogènes et parfois même très faibles ; l’ensemble des filières est dévalorisé au profit de la seule série S, filière refuge qui ne forme pas de véritables scientifiques ; le baccalauréat est fortement dévalorisé, bradé jusqu’au ridicule dans un souci de satisfaire les parents d’élèves et l’opinion publique. De plus en plus d’élèves titulaires de ce fameux sésame sortent ainsi du système incapables de suivre un cursus universitaire, d’où un fort taux d’échec dès la première année. De manière plus générale, face à l’hétérogénéité des publics reçus, les lycées sont devenus simples lieux de socialisation plutôt que de travail. Ceci nous conduit à engager une réflexion sur les lycées afin de faire des propositions construites, cohérentes et lucides à un gouvernement qui, sous couvert de réformer un système qui ne fonctionne plus, risque de faire des propositions démagogiques, solution de facilité pour fuir la réalité. • Quelle(s) alternative(s) possible(s) au collège unique ? Trop d’élèves arrivent aujourd’hui au collège sans maîtriser les fondamentaux, et sont dès le départ noyés par l’enseignement qu’on leur dispense. Le système actuel de passage les amène malgré tout automatiquement en classe de troisième quel que soit leur niveau réel, et crée de ce fait l’échec scolaire. Les différentes mesures de remédiation proposées au fil des ans se révèlent coûteuses et inefficaces, et ont amputé les horaires disciplinaires de manière significative. L’extrême hétérogénéité des classes de collège les rend ingérables, que les établissements fassent l’objet d’un classement ou pas. Le "moule unique" impose le même enseignement à tous, sans tenir compte des goûts, aptitudes, rythmes d’apprentissage ou environnement socioculturel de chaque élève, voire des désirs de sa famille. Le Brevet des Collèges est devenu un examen sans valeur, donné quasiment à tous. Fort du succès de sa pétition lancée récemment demandant l’abrogation du collège uni- Chaque commission travaillera sur la base de questionnaires élaborés en commission pédagogique, puis présentera en séance plénière le compte-rendu de ses travaux, afin qu’une synthèse puisse être rapidement proposée. Les problèmes relatifs à l’école élémentaire et à l’enseignement supérieur seront nécessairement abordés dans le cadre des débats, mais feront l’objet de discussions ultérieures au sein de la CSEN, afin de proposer, dans un second temps, un projet d’ensemble pour la Confédération. Dans l’attente de ce projet, nous vous souhaitons de riches réflexions et de fructueux débats. Michèle HOUEL Claire MAZERON Pédagogie La Quinzaine Universitaire n° 1281/ 8 octobre 2007 Lettre aux éducateurs : L'amour vache ... Comme l'ont fait en leur temps Jules Ferry () ou, avant lui François Guizot (), Nicolas Sarkozy a souhaité présenter, le 4 septembre dernier, sa "Lettre aux éducateurs", texte de principes et de propositions pour l’Ecole à destination des parents et des membres de la communauté scolaire. Si l’on excepte ses envolées un peu trop lyriques, cette lettre a le mérite d’exhumer un certain nombre de vérités – jusqu’ici honteuses – depuis longtemps oubliées dans les culs-de-basse-fosse du ministère de l’Education Nationale : en affirmant la nécessité du respect de l’autorité des maîtres, de la promotion d’une culture commune face au relativisme triomphant, et d’exigences élevées en matière de transmission des savoirs, ce texte a en effet le mérite premier de remettre l’enfant, sinon l’élève, à la place qui est la sienne et qui n’aurait jamais dû être celle de nombril du système éducatif ! Sa lecture n’en finit en effet pas d’étonner, tant les principes énoncés sont, une fois n’est pas coutume, en rupture flagrante avec trente années de pédagogisme débridé : "depuis quelque décennies, c’est la personnalité de l’enfant qui a été mise au centre de l’éducation au lieu du savoir […] A trop valoriser la spontanéité, à trop avoir peur de contraindre la personnalité, à ne plus voir l’éducation qu’à travers le prisme de la psychologie, on est tombé dans un excès contraire. On ne s’est plus assez appliqué à transmettre […] L’autorité des maîtres s’en est trouvée ébranlée, celle des parents et des institutions aussi. La culture commune qui se transmettait de génération en génération s’est effritée au point qu’il est plus difficile de se parler et de se comprendre […] Nous avons le devoir de leur apprendre – à nos enfants – que tout ne () Jules Ferry, Circulaire adressée par M. le Ministre de l’Instruction publique aux instituteurs concernant l’enseignement moral et civique, 17 novembre 1883. () François Guizot, Lettre aux instituteurs primaires, 18 juillet 1833. se vaut pas, que toute civilisation repose sur une hiérarchie des valeurs, que l’élève n’est pas l’égal du maître". De fait, il semblerait que ces idées soient largement partagées (sinon inspirées ?) par Xavier Darcos luimême qui écrit, dans son rapport du 10 mars 2007 () que "l’on s’est trop fié à l’autonomie de l’enfant, à son propre projet, à ses sensations immédiates » et que « la liberté n’est pas un point de départ mais d’arrivée, ce qui suppose de l’effort et des exigences". Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes scolaires si chacun s’en tenait à ce simple constat (en gage de bonne volonté, nous ne nous appesantirons pas sur l’affirmation selon laquelle "pour la première fois dans l’histoire les enfants savent beaucoup de choses que leurs parents ne savent pas … "). Mais l’exposé des solutions proposées ne laisse pas de surprendre, sinon d’exaspérer. Reconnaissons toutefois à ce texte le mérite de placer les parents devant leurs responsabilités – "Vous avez la responsabilité de faire en sorte que votre enfant aille à l’école, de lui inculquer le respect des lois et de la politesse, de contrôler que les devoirs sont faits. Si vous les laissez manquer la classe, si vous les abandonnez à eux-mêmes, alors il est normal que la société vous demande des comptes, que votre responsabilité soit mise en jeu, que les aides qui vous sont accordées puissent être placées sous tutelle" – comme le courage d’aborder la question de la remise en cause du collège unique, en des termes malheureusement très édulcorés : il n’est en effet question que de "réforme" – non d’abrogation – mise en corrélation avec une reconnaissance des filières professionnelles "comme des filières d’excellence au même titre que les autres". Cependant, nombre de propositions relèvent d’une démagogie pédagogiste en contradiction avec les principes pré-posés : () Xavier Darcos, Rapport à M. Nicolas Sarkozy et propositions sur la situation morale et matérielle des professeurs en France, 10 mars 2007. • Le développement des pratiques d’interdisciplinarité, dans la mesure où "il ne faut pas cloisonner, isoler, opposer les différentes formes de savoir". Nicolas Sarkozy affirme ainsi que "l’interdisciplinarité doit trouver sa place très tôt dans notre enseignement parce que l’avenir est au métissage des savoirs, des cultures, des points de vue". On peut donc craindre le pire quant à un renforcement des dispositifs de type IDD ou TPE, alors qu’ils font régulièrement la preuve de leur inanité, au détriment des enseignements disciplinaires. • La promotion des pédagogies "activ(ist)es" et de l’école "ouverte à tous les vents" : selon Nicolas Sarkozy, "il nous faut revoir notre façon de transmettre. Trop longtemps, la passivité de l’enfant qui reçoit le savoir fut de mise dans notre éducation. La culture véritable exige davantage que la récitation […] Il faut amener l’enfant à s’interroger, à réfléchir, à prendre de la distance, à réagir, à douter et à découvrir par lui-même les vérités qui lui serviront durant toute sa vie. Notre éducation doit devenir moins passive, moins mécanique […] Je suis convaincu que de cette façon on intéressera davantage un plus grand nombre d’enfants et que l’échec scolaire s’en trouvera réduit". C’est bien méconnaître les méthodes pédagogiques actuellement à l’honneur dans tous les IUFM, faites de joyeuses découvertes autonomes et de bougeotte érigée en système d’enseignement ! Rappelons au passage qu’il est aujourd’hui prouvé que les pédagogies les plus "dirigistes" sont aussi les plus efficaces, en particulier pour les enfants issus des milieux les plus modestes … et que c’est justement le "devoir de plaisir", sinon d’intérêt, dans les apprentissages qui conduit chaque année vers le collège des cohortes d’élèves maîtrisant mal les outils fondamentaux de la langue ou du calcul. Il est enfin peu raisonnable d’affirmer qu’il "faut ouvrir davantage le monde de l’éducation sur les autres mondes" et qu’il "ne faut pas que les enfants restent enfermés dans leur classe" : au regard du nombre d’élèves batifolant dans les rues de La Quinzaine Universitaire n° 1281/ 8 octobre 2007 nos cités, comme à l’importance des subventions accordées aux intervenants "extérieurs" par les municipalités et autres collectivités territoriales, on comprend rapidement que ce n’est malheureusement pas (plus !) la transmission des savoirs dans le cadre de la classe qui est privilégiée … • L’intégration absolue des élèves handicapés : "si je souhaite que les enfants handicapés puissent être scolarisés comme tous les autres enfants, ce n’est pas seulement pour faire le bonheur des enfants handicapés mais aussi pour que les autres enfants s’enrichissent de cette différence". Quand on connaît les difficultés engendrées par l’application de la loi Monchamp (qui fait obligation aux établissements d’accueillir tout élève handicapé relevant de son secteur de recrutement), il est évident que cette disposition, si elle semble prendre en compte les aspirations des familles, ne tient pas compte des réelles difficultés rencontrées sur le terrain. (Ne nous y trompons pas, cette volonté d’intégration est largement sous-tendue par le désir de fermeture de centres spécialisés particulièrement coûteux !). Il est d’ailleurs paradoxal d’affirmer, plus haut dans le texte, que les enfants ont tous des besoins différents, et de vouloir faire entrer les enfants handicapés dans un système qui ne leur convient pas nécessairement ! D’autres propositions ont bien évidemment une résonance budgétaire : • La volonté de remise à plat des horaires et programmes (pas vers le haut, puisqu’ils sont déjà qualifiés de "trop lourds" !) : on rejoint ici les préoccupations du gestionnaire, souvent évoquées dans de multiples rapports (). Mais alors même qu’est affirmée la nécessité de recentrage des apprentissages sur "l’essentiel", Nicolas Sarkozy s’autorise une digression utopiste : "nos enfants apprennent des langues étrangères, je souhaite qu’ils en apprennent obligatoirement au moins deux" ! Si l’enseignement des disciplines pourrait ainsi être revu à la baisse, l’encadrement des élèves après la classe serait renforcé : "je suis décidé à faire en sorte que plus aucun enfant ne soit livré à lui-même une fois la classe terminée afin que vous puissiez () Voir en particulier P. Lepetit, A. Dulot, D. Charbonnier et A. Beurrier, Rapport sur la grille horaire des enseignements au lycée général et technologique, oct. 2006 et C. Peretti, X. Sorbe, Rapport sur la grille horaire des collèges, oct. 2006. achever votre journée de travail sans éprouver l’angoisse de savoir votre fils ou votre fille sans surveillance, sans encadrement. Désormais les devoirs seront faits à l’école, en études surveillées et pour les bons élèves issus des familles les plus modestes qui ne peuvent pas offrir à leurs enfants un cadre propice à l’étude, des internats d’excellence seront créés". Nous ne pouvons certes qu’être favorables à ces mesures (même si l’unique préoccupation semble bien n’être que le "gardiennage" des "orphelins de 16 heures" …), tout en en soulignant le coût dans un contexte de réduction globale des moyens : lorsque l’on constate, sur le terrain, que les Heures Supplémentaires Exceptionnelles affectées aux remplacements de courte durée (proposition qui avait fait grand bruit !) sont parfois épuisées quinze jours après la rentrée, on reste dubitatif sur le financement des études encadrées … Et l’on rappellera que ces tâches d’encadrement ne sauraient être imposées aux professeurs, sauf à faire explicitement et définitivement évoluer leur rôle vers celui d’animateur socioculturel … ! • Autonomisation tous azimuts des établissements : "les établissements dans lesquels vous enseignerez auront une plus grande autonomie dans le choix de leur projet, de leur organisation". Rappelons que cette mise en autonomie est déjà effective dans nombre de collèges et lycées par le biais des contrats d’objectifs et de la LOLF, avec les risques que l’on sait : officialisation des disparités inter établissements, délayage des objectifs nationaux au nom des intérêts du cru et promotion de petits chefs locaux. Dans ce cadre, en accord avec le rapport Darcos de mars 2007, les professeurs seraient évalués en fonction de la réalisation d’objectifs d’établissements (pas nécessairement disciplinaires), par des principaux et proviseurs aux pouvoirs élargis … Dans ce contexte, comment Nicolas Sarkozy peut-il encore prétendre que les professeurs pourront "choisir la pédagogie qui leur semblera la mieux adaptée à leurs élèves" hors de toute contrainte ? • Remise en cause des missions et des statuts : "dans l’éducation nationale, comme dans toute la fonction publique, le carcan des statuts doit s’ouvrir pour permettre que circulent les hommes, les idées, les compétences". Bel éloge du libéralisme ! Mais ce que Nicolas Sarkozy oublie de préciser, c’est qu’avant d’être un carcan, un statut est une protection, et qu’il permet précisément de se libérer d’un autre carcan beaucoup plus préjudiciable : celui des intérêts locaux et des Pédagogie multiples groupes de pression plus ou moins constitués (parents, collectivités locales, etc.). Dans ce cadre de remise à plat des missions et obligations de service, la logique reste malheureusement aussi celle du "diviser pour mieux régner" ; ainsi Nicolas Sarkozy, malgré son constat d’une paupérisation de l’ensemble de la classe professorale, ne propose-t-il qu’une revalorisation financière conditionnelle pour les enseignants : "dans l’école de demain vous serez mieux rémunérés, mieux considérés et à rebours de l’égalitarisme qui a trop longtemps prévalu, vous gagnerez plus, vous progresserez plus rapidement si vous choisissez de travailler et de vous investir davantage". Nous ne contestons certes pas que chacun puisse légitimement avoir envie de "travailler plus pour gagner plus". Mais, en aucun cas, ce type de mesure ne saurait compenser ce que les professeurs ont globalement perdu depuis 25 ans ! Quant à l’engagement d’une réinjection des moyens dégagés par la réduction des effectifs professoraux au profit de la revalorisation des carrières, il convient enfin de rester prudent … Au final, le SNALC-CSEN ne peut bien évidemment que partager les termes d’un constat que lui-même appelle de ses voeux depuis plus de trente ans. Il souhaite néanmoins attirer l’attention sur les nombreuses contradictions d’un texte qui affirme vouloir changer la donne tout en conservant certains des principes et des méthodes ayant conduit au désastre actuel. Il souligne également le danger d’une réforme dont les modalités d’application seraient laissées à l’appréciation des seuls rectorats, sinon établissements : l’Ecole républicaine mérite en effet mieux que les tâtonnements plus ou moins intéressés des "acteurs locaux" ; son redressement, pour être à la fois significatif et homogène sur l’ensemble du territoire, requiert une volonté nationale au moins aussi forte que celle ayant présidé, il y a plus d’un siècle, à sa création. Claire MAZERON Secrétaire Nationale à la Pédagogie Michèle HOUEL Vice-Président Votre Discipline La Quinzaine Universitaire n° 1281/ 8 octobre 2007 Réforme du Bac, épreuve de "capacités expérimentales" en SVT, section S : Vers une amélioration du niveau ??? Depuis 2005, les élèves de S passent toujours une épreuve écrite d’une durée de 3 h 30 coefficient 6 (ou 8 si l’élève a choisi la spécialité SVT), mais elle est notée sur 16. Les 4 points restants sont ceux de l’épreuve de Travaux Pratiques, (en novlangue, "capacités expérimentales", où l’on ne teste pas forcément des aptitudes pratiques, liées à la mise en œuvre d’expériences), qui dure une heure ( BO n° 9 du 26 février 2004). Les examinateurs notent sur 20 et c’est le rectorat qui est chargé de calculer la note finale obtenue, en arrondissant systématiquement au point supérieur (une note globale de 11,1 devient 12/20). Le jour des délibérations, le président a à sa disposition les notes obtenues sur 4 mais pas les copies (alors que pour toutes les matières sauf le français, chaque correcteur étant présent, le jury dispose des copies). Or, les conditions dans lesquelles se passe cette épreuve sont à revoir, si l’on considère que le baccalauréat est un examen sérieux, anonyme, sésame de l’enseignement supérieur. Enfin, les sujets proposés sont de difficulté très variable, leur libellé et leur barème sont très discutables. En effet, contrairement au programme de l’épreuve écrite, qui précise les connaissances exigibles, l’épreuve de TP ne repose sur rien d’exigible, ni TP ni matériel. Dans le libellé du programme figure une colonne "activités envisageables", mais ces activités ne sont pas obligatoires. Par ailleurs, sous prétexte que, lors de la mise en place, les lycées ne disposaient pas tous du même matériel, un CD contenant un ensemble de 25 TP arrive en avril dans chaque établissement, et les professeurs doivent choisir ceux qui leur semblent faisables avec le matériel disponible. Les élèves tirent au sort un énoncé de TP le jour de l’épreuve. Ce sont les professeurs du lycée qui notent les élèves de leur établissement, comme pour l’épreuve de TPE. Chaque lycée choisit la date d’épreuve qui lui convient (dans les faits, de fin mai à début juin). Tous les candidats ne passent pas cette épreuve : les candidats individuels, ou du privé hors contrat, ou de la session de remplacement ne la passent pas. Dans ces trois cas, l’écrit est noté sur 20. Pour les candidats absents, on doit prévoir une épreuve de remplacement (note de service n° 2002-278 du 12-12-2002) "si l’absence est justifiée". Que signifie cette phrase ? Qui statue sur la justification ? Les élèves ont presque toujours une "justification" des parents ... Quelles sont les dérives de ce système ? La première est que la confidentialité peut ne pas être respectée. Dans des établissements où le niveau est faible, (mais même ailleurs !), les professeurs peuvent indiquer les sujets à leurs élèves. C’était d’autant plus simple, jusqu’à cette année, que l’Inspection avait mis sur Internet la liste et le libellé du réservoir de sujets ! Dans un jury où pourtant les élèves avaient un niveau faible et dont les moyennes de toutes les matières étaient en dessous de la moyenne académique, la moyenne des notes de TP était 3,4/4 (académie de Montpellier). On peut expliquer ceci de trois façons, non exclusives : ou les examinateurs de TP n’étaient pas très exigeants, ou les élèves avaient déjà fait les sujets, ou les sujets étaient fort simples … La deuxième est due à l’absence d’anonymat du candidat. Même si l’on s’arrange pour qu’un examinateur n’évalue pas ses élèves de terminale, cela n’est matériellement pas possible dans les petits lycées. On peut aussi connaître les élèves, les ayant eus en seconde ou en première ! Même si l’on essaye d’être le plus impartial possible, on n’est pas à l’abri d’une légère sur ou sous notation suivant les cas (les études de docimologie ayant montré que le fait de connaître l’élève qu’on notait avait une influence). La troisième est liée aux dates différentes de l’épreuve. Les candidats passant tardivement, connaissent une partie des sujets tombés, entre autre grâce à la mise de ces informations sur internet : de l’aveu même de mes élèves cette année. Quant aux sujets proposés, on retrouve les mêmes problèmes que pour les sujets d’écrit : leur libellé est approximatif, le vocabulaire employé n’est pas toujours scientifiquement précis, ce qui peut engendrer des incompréhensions pour les élèves rigoureux ou faibles et travailleurs. Les questions posées sont discutables. Un sujet propose en première question "justifiez en parcourant l’ensemble des documents" !!! Nous expliquons à nos élèves qu’un énoncé doit être lu précisément, en entier, en soulignant les mots importants, et on leur demande d’être superficiels le jour d’un examen ! Un autre demande un "dessin simplifié" : nous connaissons le dessin, le schéma, mais pas le dessin simplifié ... Et dire que l’on pinaille sur l’évaluation en IUFM !!! Les capacités testées sont annoncées de manière ronflante, "savoir faire un La Quinzaine Universitaire n° 1281/ 8 octobre 2007 schéma", "évaluer un geste technique", alors qu’il s’agit de colorier un schéma déjà fait (plusieurs élèves, croyant mal comprendre, ont demandé confirmation au professeur examinateur …) ou, dans les TP utilisant un logiciel, cliquer sur une touche d’ordinateur ! Bref, le but affiché n’est pas le but effectivement obtenu : mettre de bonnes notes. Dans ma classe cette année, de l’avis général faible, dont la moyenne générale annuelle de SVT est de 9,52, la moyenne de TP est de 14,03. Des élèves absentéistes obtiennent 16-17 alors que de très bons élèves n’ont que 12 ou 13, et ce genre d’observations se vérifie chaque année. La plupart des sujets de la session 2007 sont nouveaux et certains comportent des techniques que les élèves n’ont jamais réalisées dans l’année (un frottis sanguin par exemple), alors que des TP "incontournables", indispensables pour comprendre les connaissances, n’ont pas été remis dans la liste. On évalue donc des techniques non effectuées dans l’année, qui s’acquièrent par la répétition. En ce qui concerne le barème, on remarque cette année qu’un point est mis pour ranger le matériel, de cette manière un élève ne peut donc avoir 0 s’il a pris la peine de se déplacer ... Ce point revient à attribuer une note de conduite (ou de "savoir être" pour faire plus moderne et managérial) à un examen qui devrait évaluer si, oui ou non, l’élève a le niveau requis pour suivre avec profit l’enseignement supérieur. On rappelle que le BO du 13 juillet 2000 interdit "de baisser la note d’un devoir en raison du comportement d’un élève …les lignes et les zéros doivent être également proscrits." Ce point n’est il pas une note de comportement, qui plus est à un examen ? Le baccalauréat doit -il donner des notes de "savoir être" ??? Ces "savoir être" doivent-ils être évalués pour poursuivre des études supérieures ??? Nous ne savons pas comment les sujets sont choisis. Y a-t-il des professeurs chargés de les tester, comme pour les sujets d’écrit ? Si tel n’est pas le cas, ne serait-il pas envisageable de le faire pour en améliorer le libellé ? En effet, certains sujets n’ont pu être choisis car les manipulations proposées ne donnaient pas les résultats escomptés, étaient très lourdes à préparer pour le personnel de Votre Discipline laboratoire et manquaient de précisions de matériel dans le protocole. On a donc la très nette impression que les sujets n’ont pas été réalisés par ceux qui les ont écrits … Pour remédier à ces dérives, pourquoi, comme pour le programme de l’épreuve écrite qui précise les connaissances exigibles, l’épreuve de TP ne reposet-elle sur aucune technique exigible ? Ou du moins sur une liste de matériel incontournable ? Cette épreuve existant maintenant depuis plusieurs années, on peut supposer que certaines lames, certains échantillons de roches, etc. existent dans chaque lycée. Le proviseur de chaque lycée recevrait alors quelques temps avant l’épreuve le matériel à avoir et la liste serait fournie au dernier moment, identique pour tous les lycées. Les professeurs n’auraient plus à les choisir ... Les examinateurs viendraient d’autres lycées. La date de l’épreuve serait fixée nationalement, les candidats seraient alors à égalité quant à la connaissance des sujets. Le barème et les sujets évalueraient de réelles aptitudes pratiques et un raisonnement. La note sur 20 compterait en tant que telle, coefficient 1. Il semble que cette épreuve ait été instaurée en Sciences de la Vie et de la Terre (ainsi qu’en Sciences Physiques) uniquement pour que les élèves obtiennent de bonnes notes au baccalauréat. Suite à un rapport de l’Inspection Générale de mathématiques sorti en 2006, il a été décidé qu’à la rentrée 2009, les candidats passeraient également une épreuve pratique en mathématiques, série S (il s’agira d’utiliser des logiciels). Si l’on ajoute à cela les conditions dans lesquelles se déroulent maintenant les épreuves de LV au baccalauréat des séries STG, on peut légitimement s’interroger sur le devenir de cet examen autrefois prestigieux ! Florence Costa-Chopineau Agrégée de SVT Académie de Montpellier Réforme de la voie technologique ... en verra-t-on la fin ? Ces derniers temps, des informations divergentes faisaient état de modifications sur la suite de la rénovation des séries STI (Sciences et Techniques Industrielles) et STL (Sciences et Technologies de Laboratoire). Le SNALC-CSEN a demandé des précisions sur cette réforme de la voie technologique et son calendrier lors de la Commission Spécialisée Lycée du mardi 11 septembre 2007 chargée d’examiner les textes relatifs à la série ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Social). Le Ministère, sur cette question, a répondu : "la réforme se poursuit, mais il y a bien modification du calendrier prévu pour la mise en application en classe de première en 2008. Mais la consultation lancée a été positive et l’association des régions de France a dû être consultée. Or, elle est très intéressée et demande du temps pour réfléchir. C’est pourquoi la réforme est reportée d’un an pour 2009. La rénovation n’est pas abandonnée. En revanche, la réforme des STL a été déconnectée ; il est vrai qu’il n’y a pas urgence. Elle suivra la réforme des STI à une date non fixée." Au moment où le Ministre annonce une volonté de généraliser le baccalauréat professionnel en trois ans, le SNALC, qui n’a cessé de préciser que le retard s’accumulant sur ces rénovations sera préjudiciable pour ces séries, s’inquiète du nouveau recul du calendrier et redoute que la réforme ne soit purement et simplement abandonnée pour être intégrée à une réflexion plus globale sur les lycées. Pour le SNALC, la volonté de centrer davantage la voie technologique sur la voie générale avec pour objectifs visés de modifier les flux d’élèves et d’en amener un plus grand nombre vers les études post-baccalauréat ne doit absolument pas s’accompagner d’une transformation de la physionomie des baccalauréats technologiques. La voie technologique doit garder sa spécificité d’un enseignement pratique, concret, basé sur l’expérimentation. Le SNALC continuera d’être attentif et vigilant. Benoît Theunis 10 Tribune Libre La Quinzaine Universitaire n° 1281/ 8 octobre 2007 La Saga du Bac 2007 (A Bordeaux et sûrement ailleurs …) Suite à l’enquête menée par la section SNALC de l’académie de Bordeaux sur le déroulement des épreuves et corrections du BAC 2007, notre collègue Didier JOYET du lycée Maine de Biran de Bergerac, à quelques mois de son départ à la retraite, en professeur consciencieux jusqu’à la fin de sa carrière, nous a exprimé son avis (et a bien voulu qu’il soit diffusé) sur son dernier BAC. J'ai bien reçu votre courriel relatif aux épreuves du Baccalauréat. Pour ma part j'ai eu le plaisir (l'ennui!) de corriger 84 copies de section "S" en Anglais LV1. Que dire ? Effectivement pas de pression sur les correcteurs pour remonter les notes, sauf cette incitation à donner le plus de points possible si l'on a "le sentiment" que l'élève a compris le document, et l'incitation à ne pas pénaliser la correction de la langue dans la partie "compréhension de texte". Traduisez par là : Donner le maximum de points même si la réponse est écrite en charabia. Mais, de toutes façons, pourquoi remonter les notes, lorsque l'on a vite fait de s'apercevoir que le barème a été conçu de telle manière que des élèves peuvent très facilement avoir la moyenne en n'ayant rigoureusement rien compris au texte ? Côté expression écrite, on trouve un tissu de platitudes et d'idées toutes faites qui ne dénotent aucune réflexion – quand il ne s'agit pas d'une collection d'âneries souvent éloignées du sujet. Dommage car, pour une fois, l'un des deux sujets était intéressant, surtout pour des élèves de section "ES" (en gros, le troc peut-il être une alternative au commerce classique). On se demande quelle ouverture sur le monde peuvent avoir nos élèves et s'ils ont jamais regardé une émission ou lu un article sur cette question, qui est d'actualité dans la période de précarité que nous connaissons. Autre constat : Avec les matières optionnelles et le sport, les élèves parviennent à ramasser "un bon peu" des points nécessaires. L'EPS est-elle notée entre 15 et 20 ? Au vu des notes en sport, on peut se réjouir à l'avance des brassées de médailles d'or que nous allons ramener des prochains Jeux Olympiques. Qui n'a pas, en outre, 17 ou 18 en Arts plastiques, en Musique, en TPE ou en option Théâtre ? Résultat de ces largesses, sur un jury de 84 "candidats", 4 collés et 11 repêchages malencontreux. A noter que les dossiers scolaires des 4 collés concernaient des élèves tendance marginal de chez marginal avec des observations du style "Absent à la plupart des cours du 3ème trimestre – N'a remis aucun devoir ..." No comment ! Pour être collé il faut vraiment le vouloir. Force est donc de constater que notre examen est devenu un certificat de fin d'études secondaires qui ne se préoccupe plus d'évaluer la capacité des lycéens à suivre les cours de l'Enseignement supérieur. C'est devenu un rituel de passage au même titre que la première cigarette, le premier flirt ou le permis de conduire libérateur, mais qui garde auprès des familles angoissées (on se demande pourquoi !) une valeur qu'il n'a en aucune manière. Tout ceci grâce aux médias de toute nature qui en ont fait un "marronnier", de pair avec la rentrée des classes, les départs en vacances, le muguet du 1er mai, les élections et les soldes. Merci à cette brillante évolution qui me donnera moins de regret lors de mon départ à la retraite en novembre prochain. Didier JOYET Vous trouverez de nombreux autres témoignages sur la saga du bac 2007 sur le site du SNALC Bordeaux : http://snalc.bordeaux.free.fr NOTEZ-LE ! Le SNALC sera présent au Salon de l’Education, porte de Versailles du 22 au 25 novembre Il animera un stand dans lequel vous pourrez vous informer et nous rencontrer Il participera à un grand Débat sur le thème Neutralité et Laïcité de l'Ecole le samedi 24 de 14 h 15 à 15 h 15 au Forum La Quinzaine Universitaire n° 1281/ 8 octobre 2007 Gestion des Personnels 11 Suivi médical des Personnels : Toujours un quasi abandon ! Le rapport du Comité Central Hygiène et Sécurité pour l'année 2005 a été présenté au Comité Technique Paritaire Ministériel du 17 septembre. Comme l'a déploré la CSEN, dans son intervention au cours du débat, ce rapport est, une fois de plus, accablant. Trois académies, Besançon, la Corse, la Réunion, n'ont même pas le moindre service de médecine de prévention ! Ailleurs, dans les académies où existe en principe ce service de prévention, en moyenne chaque médecin a en charge le suivi de ...18.000 agents (six fois plus de personnes que, dans le privé, chaque médecin du travail), c'est dire qu'il ne peut, en fait, suivre réellement et efficacement personne. Et les collègues qui le souhaitent et le demandent mettent souvent des mois à obtenir une visite, un contrôle, une radio, IRM ou scanner. Alors que ce devrait être un droit pour tous. Et même, comme nous le demandons, dans l'intérêt général, une obligation, sinon chaque année, du moins tous les deux ou trois ans. De nombreuses académies ne tiennent pas non plus les réunions réglementaires des Comités Hygiène et Sécurité ... Six académies n'en ont tenu ...aucune en 2005 ! Et moins d'un tiers des inspections académiques ont réuni leurs Comités départementaux. Aucun programme annuel de prévention dans la moitié des académies. Douze académies seulement ont mis en place un semblant de dispositif permettant de répondre un peu aux obligations pourtant légales de prévention des risques professionnels. Le rapport souligne d'ailleurs que les maladies professionnelles reconnues augmentent continuellement, à l'Education Nationale, depuis 2003. Et bien entendu toujours d'immenses difficultés à recruter des médecins conseils, faute de leur assurer des conditions de travail, de rémunération, et de carrière décentes ... de n'importe quoi, au besoin en sabrant les options, les disciplines, les heures de cours, de durcir prochainement un peu plus les conditions d'âge et de calcul de la retraite ... Eh oui, la vraie préoccupation des princes qui nous gouvernent est bien de faire travailler plus les personnels, pour qu'ils gagnent autant ou, à la rigueur, quelques miettes de plus (surtout pas de rattrapage du pouvoir d'achat !, surtout pas de revalorisation globale !), de les pousser à devenir au plus vite bivalents Quant à la santé et à la sécurité de ces personnels, circulez, il n'y a rien à voir ! Jean-Claude GOUY Secrétaire national à la Gestion des Personnels Mouvement 2008 Quelques nouveautés, le plus souvent négatives hélas, dans le projet de Note de Service : • L'Autorité Parentale Unique disparaîtrait, sauf pour rapprochement de domicile pour gardes alternées ou droits de visite des enfants. Pour l'instant, plus rien pour les collègues élevant seul(e)s et sans autre parent un ou plusieurs enfants, et souhaitant se rapprocher de leur famille pour y trouver un appui. • Apparaît (avec effet rétroactif ?) une obligation nouvelle – et passablement ingérable : la vérification sera difficile ... – de six mois au moins de séparation effective par année scolaire, pour valider la bonification. • Les priorités médicales disparaissent purement et simplement, sauf quelques cas "d'enfants nécessitant des soins continus en milieu hospitalier spécialisé". Seul ouvrira droit à bonification (1 000 pts) le statut de travailleur handicapé au sens de la loi de 2005. Ce n'est que via une demande de reconnaissance de handicap incluant une pathologie qu'il sera possible d'obtenir la bonification pour maladie. • Fin définitive, comme annoncé, des bonifications TZR, pourtant hélas pleinement justifiées, et des bonifications pour établissements ZEP, Sensibles, etc., pourtant difficiles, mais non reclassés APV, et il y en a beaucoup ... è un point positif, toutefois : pour l'intra, des "bonifications significatives" sont expressément prévues pour les Agrégés demandant une affectation en lycée. Reçu longuement le 1er octobre par la DGRH, le SNALC a bien entendu demandé l'annulation des mesures les plus contestables dans la Note de Service définitive, et détaillé ses propositions d'amélioration du mouvement. Jean-Claude GOUY 12 Vie Scolaire La Quinzaine Universitaire n° 1281/ 8 octobre 2007 "Citoyenneté : en cours d'acquisition" ou ... civisme : peut mieux faire ? Les attitudes à l'égard de la vie en société des élèves en fin d'école primaire et en fin de collège Cette enquête* est la troisième étape d’un cycle d’évaluationsbilans mis en œuvre par la DEPP (Direction de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance). préoccupés des libertés publiques, de la solidarité, de la tolérance tous domaines dans lesquels les auteurs de ce rapport se félicitent que "les réponses [des élèves de 3ème] fassent état de sérieux et d’engagement". d’adhésion sont au vert pour l’Ecologie (80,1 sur 100), la tolérance (84,5 sur 100) les libertés publiques (77,3 sur 100) autant le respect de la loi fait moins recette (65,9), ou les exigences de la vie scolaire (61,7). Après un bilan sur la maîtrise du langage et de la langue française en fin d’école et les compétences générales en fin de collège (2003) et un bilan sur les compétences en langues vivantes (2004), la DEPP s’est penchée sur les attitudes à l’égard de la vie en société des élèves en fin d’école primaire et en fin de collège. En plus de l’analyse descriptive des résultats obtenus par items, des indices synthétiques appelés indicateurs d’adhésion ont été calculés (sur 100) pour chacun des domaines. Un chiffre fort dans un domaine indique que les élèves ont produit une réponse considérée comme "socialement acceptable" par les auteurs du rapport. Un exemple symptomatique : 43,3 % des élèves seulement ne sont pas du tout d’accord avec la proposition suivante "il faut obéir aux lois seulement si on est d’accord" (ils étaient 51,9% en 1995) ; 33,6% des élèves de 3ème acquiescent à la proposition "on peut ne pas respecter la loi, ce qui compte c’est de ne pas se faire prendre" … L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 15 346 élèves de CM2 et 14 918 de 3ème scolarisés dans 500 collèges publics et privés sous contrat de France métropolitaine. 89 questions ont été posées aux élèves de CM2 et 131 questions aux élèves de 3ème. Il apparaît que les domaines dans lesquels les élèves de 3ème "excellent" relèvent des libertés publiques (droit de grève, liberté d’expression) de la solidarité de la tolérance, de l’écologie. Ainsi, tout en déclarant (il faut garder à l’esprit que les attitudes et les comportements des élèves en société correspondent dans ce type d’étude à des pratiques déclarées et non à des pratiques observées) un fort attachement à certaines valeurs que l’on pourrait malignement désigner comme politiquement correctes, les collégiens semblent prendre des libertés, voire s’exonérer de bien des lois et règles, peut-être moins en vogue aujourd'hui, qui fondent pourtant le "vivre ensemble" dont se gargarisent les auteurs de cette étude. Les questions ont porté sur 7 grands domaines : Comportement avec les pairs, Ecologie et Environnement, Libertés Publiques, Lois et règles,) Solidarité, Tolérance, Vie Scolaire. Au collège un domaine a été ajouté : la perception du rôle de délégués. Les auteurs du rapport s’en félicitent "les élèves en fin de collège s’affirment davantage dans leur groupe de copains que leurs cadets. Ils rejettent beaucoup plus fortement que leurs camarades en fin d’école toutes les formes de discrimination qu’elles soient raciales, sexistes et religieuses. Au fil des années au collège, les libertés publiques prennent plus d’importance à leurs yeux." Nous nous intéresserons d’un peu plus près aux résultats observés dans les classes de 3ème, qui sont au demeurant peu éloignés des résultats observés en fin de CM2, même si ces derniers apparaissent globalement plus scrupuleux quant au respect des règles et moins Et de se féliciter de la création de l’heure de vie de classe "comme lieu d’apprentissage de la parole socialisée" et "des nombreuses initiatives citoyennes menées ici ou là [et qui] sont autant de moyens de promouvoir le civisme et le vivre-ensemble". * Juillet 2007, 304 p, 15 € Téléchargeable (fichier pdf, 1,42 Mo) sur http://www.education.gouv.fr/pid272/ les-dossiers.html Le bât blesse cependant en ce qui concerne l’adhésion des collégiens de 3ème à la loi, à la règle et aux exigences de la vie scolaire. Autant les indicateurs Qu’il nous soit permis d’éprouver un enthousiasme tempéré à l’idée que "de manière générale, les élèves ont une bonne image de l’importance de l’arbre en ville" quand on lit, quelques pages plus loin, que 66,6 % des élèves, quand ils doivent faire la queue quelque part, déclarent essayer de dépasser tout le monde (parfois 40,7 %, souvent 16,1 %, toujours 9,8 %). Cette étude esquisse finalement les contours d’un collège qui est allé pres- La Quinzaine Universitaire Vie Scolaire n° 1281/ 8 octobre 2007 qu’au bout de la logique de la loi d’orientation de 1989 plaçant l’élève et son moi démocratique au centre du système … On a là confirmation que les élèves qui ont investi toutes les instances de concertation (CA, conseil de discipline, conseil de classe) ont bien intégré la rhétorique démocratique. Déjà bien conscients de leurs droits, ils sont encouragés par les postulats même de cette étude à se considérer comme des citoyens à part entière. On ne s’étonne plus que les professeurs aient bien du mal à canaliser leur prise de parole de plus en plus débridée (négociations, récriminations diverses …) ; ainsi, les comportements considérés comme "socialement acceptables" pour le calcul des indicateurs d’adhésion dessinent-ils l’élève idéal (dès le CM2) selon l’étude de la DEPP : un négociateur qui arrive à convaincre ses copains et copines, qui aborde librement tous les sujets ("il y a des choses dont j’évite de parler avec mes copains et copines parce que je sais qu’ils n’auraient pas le même avis que moi" n’est pas une affirmation tout à fait "socialement acceptable" semble-t-il) et qui n’est néanmoins pas influençable (quoiqu’à vrai dire, on n’arrive pas à trancher quelle réponse à l’affirmation "je garde mon avis même quand les autres ne sont pas d’accord avec moi" est la plus "socialement acceptable" : si l’élève répond "vrai", selon les situations, il peut aussi bien être considéré comme buté que comme mûr. S’il répond "faux", il est soit dénué de personnalité, soit tout simplement capable de réviser son jugement. On touche là les limites de l’étude). L’élève timide qui se contente de travailler et de respecter les règles de vie scolaire n’a pas acquis, semble-t-il, toutes les attitudes et tous les comportements acceptables à l’égard de la vie en société : pour être parfait, encore faudrait-il qu’il sache négocier, convaincre, revendiquer, assimiler toutes les règles de la vie démocratique, et se présenter comme délégué. A défaut de se porter candidat, il doit au moins être persuadé du caractère essentiel de toutes les instances de représentation du collège ; la valorisation de la distance critique n'est pas prévue ... Pourtant, un enfant n’est pas un adulte. Un élève n’est pas un citoyen. Est-il si évident, comme le suggère cette étude, (70,8 % des élèves considèrent qu’en élisant leurs délégués, ils apprennent comment marche un système démocratique, ce dont se félicitent les auteurs du rapport) que le collège, voire la classe, est une petite démocratie ? On peut en douter lorsque l’on voit que ce sont parfois les caïds qui sont élus dans certains collèges et que la tyrannie de la majorité décourage souvent les élèves de travailler ("bouffons !") ou exclut ceux qui ne portent pas de marques … Ayons le courage d’être des adultes, rendons leur insouciance aux enfants au lieu de les accabler par des discours moralisateurs et osons affirmer que l’école est une institution prédémocratique. Oui au despotisme (éclairé, bien sûr !) dans les classes, seul susceptible de faire accéder les élèves à la raison par l’étude et la civilité ! Ainsi seront-ils prêts à élaborer plus tard les lois d’un véritable pays démocratique, où les adultes prennent leur responsabilité d’autorité et de transmission. Une autre partie de l’étude compare les réponses apportées à certaines questions par les élèves, les directeurs ou principaux et les CPE. 13 Les résultats font apparaître que la plupart du temps, les CPE ont des réponses plus proches des élèves que les chefs d’établissement. Ces derniers (en ZEP, le phénomène est moins accentué), semblent ne pas donner la même importance que les élèves aux problèmes rencontrés dans leur établissement. Exagération de l'élève naturellement revendicatif ? Minimisation de chefs d'établissement peu encouragés par leur hiérarchie à signaler les problèmes rencontrés ? Là encore, il est urgent de remettre les choses à leur place et de sortir du postulat démagogique de l'égalité. En devançant avec moins d'empressement la prise de parole de l'enfant, et en rendant totalement libre, donc entièrement crédible, celle de l'adulte investi d'autorité, on se donnerait peutêtre les moyens d'appréhender un peu plus clairement la réalité des collèges d'aujourd'hui, et de remédier à ses carences. Béatrice BARENNES RETRAITE Si vous avez au moins 35 ans, ceci vous intéresse La loi du 21 août 2003 relative aux pensions civiles et militaires de l’Etat comporte un article 10 qui insérait un article L. 161-17 dans le code de la sécurité sociale ainsi rédigé : "Toute personne a le droit d’obtenir dans des conditions précisées par décret un relevé de sa situation individuelle au regard de l’ensemble des droits qu’elle s’est constitués dans les régimes de retraite légalement obligatoires. "Les régimes de retraite légalement obligatoires et les services de l’Etat chargés de la liquidation des pensions sont tenus d’adresser périodiquement à titre de renseignement un relevé de la situation individuelle des droits qu’il s’est constitués dans ces régimes. Les conditions d’application du présent alinéa sont définies par décret." Cette information doit être diffusée aux fonctionnaires qui ont atteint l’âge de 35 ans, 40 ans, 45 ans et 50 ans. C’est un groupement d’intérêt public qui a été chargé de ce travail. Ensuite, les fonctionnaires devront recevoir un état de situation tous les cinq ans. Cet article de loi va être appliqué pour la première fois avant la fin de l’année 2007. Nos collègues ont donc intérêt à surveiller leur boîte aux lettres ou leur casier. Frédéric Eleuche – Secrétaire National à la Vie Scolaire 14 Vie Pratique La Quinzaine Universitaire n° 1281/ 8 octobre 2007 L' Aide sociale à l'Education Nationale Variable dans son application d’un rectorat à l’autre, d’une inspection académique à l’autre, abandonnée en grande partie aux mutuelles ou autres organisations "amies", l'aide sociale Education Nationale est, de plus, limitée en général par des plafonds d’indices de traitement ou/et de revenus, individuels ou familiaux, qui suffisent à écarter trop souvent les Agrégés, les Certifiés, les P.-EPS et les PLP ! ... Sous cette réserve de plafonds ... et dans la limite des crédits disponibles, elle est ouverte à tous les agents en activité ou retraités rémunérés par le ministère, y compris stagiaires, et auxiliaires/nontitulaires employés de manière permanente et continue (au moins six mois consécutifs), en métropole et dans les COM/DOM. Les mêmes prestations sont également accordées aux personnels en temps partiel. Voir au BO n°30 du 30 août 2007 la récente circulaire générale encadrant tout ce dispositif. Aides au Logement • Chaque préfecture dispose d’un contingent "fonctionnaires" en logements HLM, dans chaque département. S’adresser directement (dans certains départements : via l’Inspection Académique) à ladite préfecture. • Quelques communes font de même. • Il existe des aides, des primes et des prêts (de plusieurs types) à l’installation en logement locatif pour les agents en première affectation (conditions très restrictives de plafonds), une autre aide aux agents affectés en établissements difficiles (dispositif "CIV"), à défaut une aide au cautionnement (conditions de plafonds). S’adresser au service des affaires sociales de l’Inspection Acadé- mique. Et le faire au plus tôt, les crédits affectés étant souvent très limités. •Prêt "mobilité" à taux zéro pour couvrir la caution d'une location : voir www. pretmobilite.fr. • Possibilité également d'autres prêts d’installation pour les locataires (stagiaires ou néo-titulaires depuis moins de deux ans) à très petits indices de traitement, d’installation ou d’accession à la propriété (lauréats de concours venant de province en Ile-de-France et à petits indices de traitement) ou, sans conditions de ressources, d’amélioration de l’habitat (pour les chargés de famille). • A noter aussi le "prêt premier toit", les assurances de prêt, et les "cautions solidaires" de certaines mutuelles. Aides à la Famille Toujours sous conditions restrictives de ressources, indices (le plus élevé des deux conjoints), quotients familiaux : • Prise en charge d'une partie des frais de garde via le chèque emploi service universel, en remplacement de l'ancienne prestation pour garde de jeunes enfants. • Aide à l'adoption d’un enfant de moins de dix ans (certaines académies). • Allocations aux parents d’enfants handicapés (l’une sans conditions) jusqu’à 20 ou 27 ans, en particulier d’enfants poursuivant des études, un apprentissage, une formation professionnelle. • Aide aux études des enfants de plus de 16 ans en STI ou dans le Supérieur. • Dans une limite de 21 ou 45 jours/an, selon les cas, aides pour les vacances des enfants de moins de 13 ou 18 ans, colonies, classes de découverte, vertes, de mer, de neige, centres de loisirs, de vacances, séjours linguistiques, voyages scolaires, séjours familiaux (gîtes, maisons familiales, VVF, campings à la ferme agréés), centres de loisirs du mercredi. Sans conditions d’âge et de ressources pour les enfants handicapés. • Aide aux frais de justice en cas de changement de situation familiale. • Aide aux parents en maison de repos ou de convalescence avec enfant de moins de 5 ans (sans conditions). • D’autres aides familiales sont gérées par la MGEN, mais financées par l’Etat, et doivent être ouvertes à tous les agents de l’Education Nationale, affiliés ou non à la MGEN (convention du 27.09.04, BO n° 36 du 07.10.04) : travailleuses familiales et aide aux naissances multiples, chèques vacances, aides ménagères à domicile (en faveur des retraités), tierce personne, équipements, aménagements et matériels pour handicapés, accueil et hébergement de personnes âgées handicapées dépendantes), réinsertion de personnes psychiquement fragiles, accidentées, en grave maladie ... • Les aides au titre d'enfants sont accordées au père ou à la mère, au choix d'un commun accord, ou à celui qui perçoit les prestations familiales ou, si divorce/séparation, au parent auprès duquel vit l'enfant. Aides exceptionnelles Certains rectorats et IA peuvent accorder des aides exceptionnelles non remboursables ou, via la MGEN, des prêts à court terme sans intérêts aux personnels (titulaires ou non, actifs ou retraités) momentanément aux prises avec une situation financière passagère difficile. Autres Services sociaux Dans certaines académies : • Consultations familiales, budgétaires et sociales, • Consultations juridiques gratuites et des aides aux frais de justice, • Consultations psychologiques gratuites et bilans de compétence et/ou aides à la reconversion professionnelle. Jean-Claude GOUY Cotisations 2007 - 2008 4, rue de Trévise – 75009 Paris Tél : 01.47.70.00.55 – Fax : 01.42.46.26.60 www.snalc.fr – Mél : [email protected] O Adhésion O Re nouvelle me nt Fiche à renvoyer, avec le chèque correspondant (à l’ordre du SNALC) N’oubliez pas que vous pourrez déduire 66 % de votre cotisation du montant de vos impôts pour l’année de référence A VOTRE Trésorier académique La cotisation comprend l’abonnement à la Quinzaine Universitaire ainsi qu'une protection juridique – assurée par la GMF – dans le cadre de vos activités professionnelles et syndicales. Académie Agrégés Ech 01 2 03 4 05 6 07 8 09 10 11 H Cl + Ch Sup 208 212 214 216 220 224 O M. O Mme ..................................................................................... O Melle Prénom . .............................................................................. Nom de jeune fille................................................................... Date de naissance |__|__| |__|__| |__|__|__|__| Adresse .......................................................................................... 151 179 181 187 193 200 203 209 214 217 220 Bi-Ad 148 158 165 171 180 184 189 197 200 203 210 H Cl 183 194 200 203 210 214 216 Cl norm 142 151 157 162 168 179 182 190 194 199 207 PEGC, ChE EPS Adj d'Enseignement Cl CL N ex H Cl + AE cept 201 208 209 210 216 176 180 186 190 200 206 119 122 145 150 156 163 166 177 181 184 189 IUFM, Assistants d'Education, Contractuels, Vacataires, MA, MI-SE : 50 € Etranger, Outre-Mer majoration de 19 € pour envoi par avion ............................... NOM Cl norm Certifiés P EPS, PLP, CPE Prix au numéro : 9 € – Abonnement 1 an : 110 €. • Mi-temps, temps partiel, CPA : 75 % de la cotisation correspondante*. • Couples : remise de 40 % sur la cotisation la plus élevée*. • Congé parental, Disponibilité, CFA : 118 €. • Retraités : 110 €. • Catégories non mentionnées : consulter le trésorier académique. * Les diverses réductions ne sont pas cumulables. * Pas de cotisation inférieure à 118 €. ....................................................................................................... |__|__|__|__|__| . ........................................................................... Tél. |__|__| |__|__| |__|__| |__|__| |__|__| Fax |__|__| |__|__| |__|__| |__|__| |__|__| Courriel ................................................................................ Grade . ................... Discipline . ......................................... Echelon.................... Depuis le |__|__| |__|__| |__|__|__|__| O IUFM O En situation, ancien grade Formateur ........... O IUFM O GRETA Enseignement....... O en CPGE O En STS O Temps complet O Mi-temps O Temps partiel,............................... Fraction : O Poste fixe O T.Z.R. O Cotisation couple avec M. .................................................. Stagiaire Si T.Z.R. : Z.R. de .................................................................. Ett de rattachement .......................................................................... |__|__|__|__|__| ............................................................................ Etablissement d’exercice : code |__|__|__| |__|__|__|__| |__| Nom ......................................................................................... ................................................................................................. |__|__|__|__|__|...................................................................... O Ambition Réussite O ZEP O Violence O APV O PEP IV O Cocher ici si vous acceptez de devenir (ou de continuer à être) S1 (délégué SNALC) de votre établissement l'an prochain. En vertu des articles 27 et 34 de la loi du 06.01.78, vous acceptez en remplissant cette fiche de fournir au SNALC les informations nécessaires à l’examen de votre carrière, lui demandez de vous communiquer en retour les informations sur votre carrière auxquelles il a accès à l’occasion des CAPA, CAPN, FPM et autres groupes de travail et l’autorisez à les faire figurer dans ses fichiers, sous réserve des droits d’accès et de rectification prévus par la loi et sauf demande contraire de votre part. Cotisations ATOSS 2007 - 2008 Ech 01 2 03 4 05 6 07 8 09 10 11 12 13 Ech 01 2 03 4 05 6 07 8 09 10 11 CASU SASU Hcl Cln cl exc cl sup cl n 186 191 201 208 218 110 117 121 131 137 146 157 169 176 184 191 90 94 102 108 117 125 132 83 87 92 97 102 108 116 124 65 68 69 72 75 78 81 85 90 94 101 108 113 Adjoints Administratifs et Techniques Ppaux 2ème cl 63 65 67 69 72 75 78 81 85 91 94 1ère classe 63 63 65 67 67 72 75 78 80 83 87 2ème classe 63 63 64 65 67 69 70 72 75 80 84 Attachés 83 90 93 98 105 111 119 135 140 151 163 169 Infirmières cl sup cl n 100 108 117 125 133 137 69 75 80 87 93 100 109 121 • Mi-temps, temps partiel, CPA : 75 % de la cotisation correspondante*. • Couples : remise de 40 % sur la cotisation la plus élevée*. • Catégories non mentionnées : consulter le trésorier académique. • Etranger, Outre-Mer majoration de 19 € pour envoi par avion * Ces diverses réductions sont applicables pour toute cotisation supérieure à 118 €, et ne sont pas cumulables. Responsables académiques ACADEMIE PRESIDENT SECRETAIRE TRESORIER DELEGUE auprès du RECTORAT AIX MARSEILLE Mme Marie-José Duperré Tél 04.91.46.54.98 et 06.82.05.27.22 M. Eric Forbeaux Tél 06.33.71.50.01 SNALC - M. Anastay - Les Fauvettes 181, rue Dr Cauvin - 13012 Marseille Mme Marie-José Duperré (voir col. Présidente) M. Martial Cloux - [email protected] 26, rue J.-J. Rousseau - 02200 Soissons T-Fax 03.23.59.53.64 Mme M. Houel - 5, rue derrière Laval 25660 Gennes - Tél-Fax 03.81.55.75.95 [email protected] M. Jean-Paul Saint-Marc - [email protected] 255, crs du G al de Gaulle - 33170 Gradignan Tél-Fax 05.56.89.83.38 M. J.-P. Quiquemelle - [email protected] Les Noës - 61250 Pacé Tél-Fax 02.33.27.73.32 Mme D. Le Moing - Tél 06.13.72.73.50 18, rte de 7 Fons - 03290 Diou [email protected] M. Lucien Barbolosi - Tél 06.80.32.26.55 M. Xavier Lacombe (VP) - Tél 06.10.49.28.69 M. René Irolla (coord) - Tél 04.95.21.01.69 M. Gérard Taffin - Les Maréchaux - Bât A 2 1, rue Augereau - 77000 Melun Tél-Fax 01.64.37.20.02 Mme Françoise Morard 7 bis, rue de la Mare - 21380 Messigny T-Fax 03.80.45.50.12 - Tél 06.62.72.66.37 Mme Renée Damesin - Tél. 04.76.42.24.19 29 bis, av. Jean Perrot - 38100 Grenoble [email protected] Mme Verbrugghe - [email protected] 233, rue St Pry - Appt 19 - 62400 Béthune T-Fax 03.21.56.39.02 Agr/Plp M. L. Marconcini - Tél 06.10.80.77.88 Cert/Peps M. Oger (VP) - Tél 06.82.70.01.68 http://snalc.limoges.free.fr M. Didier Gallant - [email protected] 23, rue Paul Bourget - 42300 Mably Tél 06.88.62.61.81 M. Jehan-Alain Combey - Tél 04.66.57.59.87 331, imp. des Terrasses - 30490 Montfrin [email protected] M. Alain Filhol - T-Fax 03.83.41.13.70 100, av. G al Leclerc - 54000 Nancy [email protected] M. Hervé Réby - Tél 02.40.29.89.00 38 rue des Ecachoirs - 44000 Nantes [email protected] Mme Dany Courte - Les Princes d'Orange 25, av. Lamartine - 06600 Antibes [email protected] M. Hervé Finous B.P. 11 - 45510 Tigy Tél 02.38.58.00.42 Mme Manuelle Gobert - SNALC Paris 52, rue des Petites Ecuries - 75010 Paris Tél 01.48.42.04.40 - [email protected] M. Claude Debouy [email protected] 36, rue du Colonel Honnorat - 86000 Poitiers Daniel Engel - [email protected] 59, rue du Mont St Pierre - 51430 Tinqueux T-Fax 03.26.07.95.48 M. François Portzer - [email protected] 43, rue de la Gare - 22000 Saint-Brieuc Tél 02.96.78.29.12 Fax 02.96.78.28.80 M. Pradel - [email protected] 375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis Tél 0262.21.70.09 Fax 0262.21.73.55 M. Thiell - [email protected] 4, rue du Manoir - 76980 Veules-les-Roses Tél 02.35.97.55.06 Fax 02.35.97.69.08 Mme Anne Spicher -Tél 03.88.82.99.58 20, av. Houllion - 67600 Sélestat [email protected] M. Jean-François Berthelot 30, pl. Mage - 31000 Toulouse T-Fax 05.61.55.58.95 - [email protected] Mme Geneviève Ortholan - SNALC Versailles 63-65, rue de l'Am al Roussin - 75015 Paris Tél 01.48.42.06.15 Fax 01.48.42.02.50 M. Olivier Ourmet - [email protected] SNALC, 4, rue de Trévise - 75009 Paris T 01.47.70.96.91 (bur) - T-F 01.47.05.36.87 (dom) M. Villemenot (VP) - Les Cormorans - Appt 29 3, square Gounod - 60200 Compiègne T-Fax 03.44.23.26.07 - [email protected] Mme A.-M. Marion - 32K, av. Cdt Marceau 25000 Besançon - Tél. 03.81.50.50.78 [email protected] Mme Catherine Laurent-Breuil 30, rue du Prieuré - 33170 Gradignan Tél-Fax 05.56.89.82.67 Mme M. Donnet-Mériel - Tél 02.31.97.05.30 3, rue Bellanger - 14750 St Aubin sur Mer [email protected] Mme Nicole Duthon - Tél. 06.75.94.22.16 9 bis, rte de Beauté - 63160 Billom [email protected] Melle Anne-Marie Colombani Les Terrasses de Balestrino - Tél 04.95.51.33.84 20000 Ajaccio - Fax 04.95.21.20.04 Mme Françoise Roslin-Boetto 22, rue du Parc 77600 Bussy Saint-Martin Mme Line Godefroy 16, rue du Général H. de Laborde - 21000 Dijon T-Fax 03.80.45.50.12 SNALC - M. Fleury - Le Clos du Haras 42, av. des Sangliers - 60300 Senlis M. Delval (VP) 11, rue Rousseau - 80090 Amiens Tél 03.22.46.75.66 SNALC - Mme Goyard 10, rue R. de Lisle - 39500 Tavaux Mme Michèle Houel (voir col. Présidente) AMIENS BESANCON BORDEAUX CAEN CLERMONT FERRAND CORSE CRETEIL DIJON GRENOBLE LILLE LIMOGES LYON MONTPELLIER NANCY METZ NANTES NICE ORLEANS TOURS PARIS POITIERS REIMS RENNES LA REUNION ROUEN STRASBOURG TOULOUSE VERSAILLES ETRANGER OUTRE-MER M. Jean Bertrand Guillaumet - SNALC 109, rue Millière - 33000 Bordeaux SNALC - M. Patrick Buhot 10, rue Jules Verne - 14100 Lisieux Tél 02.31.63.60.49 - [email protected] SNALC - M. Jean-René Lanaret 47, rue de l'Oradou - 63000 Clermont-Ferrand Tél 06.13.08.36.60 - [email protected] SNALC - M. Olmeta Quartier Tettola - 20217 Saint-Florent Tél 04.95.37.04.31 SNALC - M. Loïc Vatin 93, av. Mendès France - 94880 Noiseau M. Jean-Paul Saint-Marc (voir col. Président) Mme Catherine Laurent-Breuil (voir col. Secrétaire) M. Henri Laville - [email protected] 4, av. Jeanne d'Arc - 14000 Caen Tél-Fax 02.31.52.13.66 Mme Duthon (voir col. Secrétaire) Mme Vautrin - Tél 04.73.30.84.84 M. Barbolosi (voir col. Président) M. Lacombe (voir col. Président) M. Pierre D. Ramacciotti - Tél 06.11.27.16.35 M. Loïc VATIN (voir col. Trésorier) [email protected] Tél 01.49.82.36.31 M. Bernard Thiébaud 27, rue de Talant - 21000 Dijon Tél 06.76.74.17.97 Mme Françoise Morard (voir col. Présidente) M. Bernard Thiebaud (voir col. Trésorier) M me Dominique Mounier 4, av. de la Combe - 38610 Gières SNALC - M. Gérard Conseil 54, rue du Jura - 73000 Chambéry Mme Renée Damesin (voir col. Présidente) Mme Dominique Mounier (voir col. Secrétaire) Mme Boidin 4, rue Benvignat - 59000 Lille T-Fax 03.20.55.18.54 M. Olivier Jaulhac (resp. national IUFM) 50, av. du G al Leclerc - 19200 Ussel Tél 06.61.95.43.10 - [email protected] Mme M. Verguet - [email protected] 12, rue Burdeau - 69001 Lyon Tél 06.88.23.15.01 M. Thierry Jalras - [email protected] 3, imp. des Sorbiers 34170 Castelnau-le-Lez Mme E. Exshaw - Tél 03.83.90.10.90 6, rue du Grand Verger - 54000 Nancy [email protected] Mme Marie-Christine Ferrere 11, rue des Aubépines - 44980 Ste Luce sur Loire [email protected] M. Jean-Charles Zurfluh 35, rue Longue - 83440 Callian T-Fax 04.94.67.19.95 - [email protected] M. Laurent Chéron - [email protected] 28, rue Saint-Marc - 45000 Orléans Tél-Fax 02.38.54.91.26 Mme Marie-Noëlle Marzol SNALC Paris 52, rue des Petites Ecuries - 75010 Paris M. Toufic Kayal - [email protected] 5, route de Fleuré - 86800 Tercé Tél 05.49.56.75.65 - Fax 05.49.01.06.87 Mme Christine Clément 21, rue Saint-Eloi - 51300 Vitry-le-François Tél. 03.26.72.06.44 M. Jérémie Philippe - [email protected] 6, rue Léonard de Vinci - 35270 Combourg Tél-Fax 02.99.73.57.28 M. Ph. Peyrat - [email protected] 11, ch. Raoul Hoareau - 97430 Le Tampon Tél 06.92.87.40.02 Mme Marie - [email protected] 240, rte d'Annouville - 76110 Bretteville T-Fax 02.35.27.70.93 Mme Gabrielle Spicher 22, rue du Rhin - 67240 Bischwiller Tél 06.83.29.12.45 Mme M.Hélène Piquemal - T 05.61.42.08.26 18, ch. de Percin - 31840 Seilh [email protected] M. Jean-Christophe Vayssette SNALC Versailles 63-65, rue de l'Am al Roussin - 75015 Paris Mme B. Barennes - [email protected] SNALC, 4, rue de Trévise - 75009 Paris Tél 01.47.70.00.55 Mme ROTS - 10, allée des Santolines 59380 Crochte Tél. 03.28.62.37.78 - [email protected] Mme Boidin (voir col. secrétaire) SNALC - M. Saillol 6, rue Corot - 23200 Aubusson SNALC - Mme Gualco 6, ch. du Bois Joli - 69300 Caluire & Cuire Mme Ripoull - Tél 06.25.45.10.88 41 bis, crs Lassus - 66000 Perpignan [email protected] SNALC 3, av. du XXème Corps - 54000 Nancy M. Oger (Vice-Pdt) - Tél 06.82.70.01.68 8, rue des Montées - 87100 Limoges [email protected] Mme Sylviane Arweiler - T-Fax 04.72.33.21.16 36, av. du Château - 69003 Lyon [email protected] Mme France Bamière 540, rue du ravin d'Embarre 34980 Saint-Clément de Rivière Mme E. Exshaw (voir col. Secrétaire) SNALC - 3, av. du XXème Corps - 54000 Nancy T-Fax 03.83.36.42.02 - [email protected] SNALC 23, av. de la Haye aux Bonshommes 49240 Avrillé M. Hervé Reby - (voir col. Président) Mme Pichard - Tél-Fax 02.40.40.28.97 SNALC - 396, av. de l’Orée du Parc 83600 Fréjus Mme Dany Courte (voir col. Présidente) Tél 06.83.51.36.08 - Fax 04.93.74.67.24 SNALC - 6, rue J.-B. Clément 45400 Fleury les Aubrais Tél 02.38.73.88.21 Mme Dominique Hanon SNALC Paris 52, rue des Petites Ecuries - 75010 Paris Mle Elodie Le Droucpeet - Appt 30 31, rue de la Corderie - 79000 Niort [email protected] SNALC 59 rue du Mont St-Pierre 51430 Tinqueux M. Sébastien Robreau - [email protected] 21, rue de Provence - 22440 Ploufragan Tél-Fax 02.96.78.15.43 M. Jean-Louis Ruault - SNALC 375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis SNALC - Mme de Bigault de Granrut 8, rue Jean Jaurès - 76170 Lillebonne Tél 02.35.31.89.01 Mme Nathalie Sutter 20, rue Kirchlach - 67240 Schirrhein M. Eric Vansoën chèques à adresser à Mme M. Falzon 1, ch. des Pradettes - 31100 Toulouse SNALC Versailles 63-65, rue de l'Am al Roussin - 75015 Paris SNALC-CSEN Secteur Etranger Outre-Mer 4, rue de Trévise - 75009 Paris M. Laurent Chéron (voir col. Secrétaire) Mme M. Gobert (voir col. Présidente) M. Toufic Kayal (voir col. Secrétaire) Mme Christine Clément (voir col. Secrétaire) Mme Brigitte Ayala - [email protected] Les Riais - 35470 Bain-de-Bretagne M. Albert-Jean-Mougin 375, rue M al Leclerc - 97400 St-Denis Tél 06.92.86.74.96 Mme Celeri 2 rue Louis Pasteur - 27400 Louviers Tél 02.32.25.40.18 M. Pierre-Michel Faitrop - Tél 06.33.17.41.89 Mme Henriette Ludwig - Tél 03.89.77.52.56 M. André Bastian - Tél 03.88.23.10.88 M. J.-Ch. Deydier - Tél 06.15.73.50.76 22, rue de Cujas - 31000 Toulouse [email protected] Mme Geneviève Ortholan (voir col. Présidente) [email protected] M. Olivier Ourmet (voir col Président) Mme Béatrice Barennes (voir col. Secrétaire) NB : délégués DPE B5 - 29ème base