Un cadeau de Montréal au monde entier

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Un cadeau de Montréal au monde entier
Volume 6 —Numéro 10 — Décembre 2015
Un cadeau de Montréal
au monde entier
LE 50E ANNIVERSAIRE DE LA DÉCOUVERTE
DE L’ANTIGÈNE CARCINOEMBRYONNAIRE (ACE)
CÉLÉBRÉ EN GRAND
Il y a 50 ans, les Drs Phil Gold (sur la photo)
et Samuel Freedman découvraient le premier
biomarqueur spécifique au cancer, l’antigène
carcinoembryonnaire (ACE). Le test de l’ACE est
encore aujourd’hui le test sanguin pour le cancer
le plus fréquemment utilisé dans le monde.
Découvrez l’histoire derrière
cette découverte en page 7
DANS CE NUMÉRO
PORTRAITS DU CUSM
Unis contre le sida p. 4 - 5
ART ET ADVERSITÉ
L’exposition Sein(s) au site
Glen p. 8
Q&R AVEC NOS EXPERTS
Enseigner au Myanmar p. 9
LE COEUR SUR LA MAIN
Donner en retour p. 10
HISTOIRE DE PATIENT
Profiter de la vie après une
chirurgie cardiaque
Les soins spécialisés du CUSM sauvent des vies, une à la fois
À
72 ans, Robert Palov se décrivait comme un homme occupé, à l’horaire chargé.
Professionnel du marketing et adepte du golf, il avait toujours pris soin de
sa santé pour maintenir son mode de vie actif. Mais au mois de mai 2015,
M. Palov s’est mis à ressentir de la douleur à la poitrine, une douleur qui a persisté
durant deux semaines. Après avoir consulté un cardiologue à l’Hôpital Lakeshore, il
a compris que son mode de vie allait bientôt changer.
Suite à la page 3
MESSAGE DE NORMAND RINFRET
Vœux du président-directeur général du CUSM
L
a fin d’une année et l’avènement d’une nouvelle année
constituent le moment idéal pour dire merci pour le
cadeau que représentent la famille et les amis, dont
l’amour et le soutien nous rendent plus forts et remplissent nos
cœurs de joie. C’est aussi une excellente occasion de remercier
nos collègues de travail pour leur convivialité et pour leur
professionnalisme.
Les douze derniers mois ont été extrêmement mouvementés, bien que nous ayons réussi à continuer d’offrir un
environnement calme et ordonné à nos patients et à leur
famille. Cela en dit long sur notre détermination. Par exemple,
le succès des déménagements sur le site Glen témoigne du
niveau élevé de collaboration qu’il y a eu, à de nombreuses
occasions, tout au long de l’année, tant à l’interne qu’à
l’externe, et qui a nécessité l’intervention de partenaires du
réseau de la santé et de l’extérieur. La liste de nos réalisations
et des situations de collaboration est trop longue pour être
énumérée dans un message de fin d’année. Toutefois, soyez
assurés que la contribution de chacun de vous a été reconnue
et revêt autant d’importance que celle des autres, car c’est la
somme de toutes nos actions qui nous rend si fiers d’affirmer
que nous faisons partie de la communauté du Centre
universitaire de santé McGill (CUSM), de l’Institut de recherche
du CUSM et de l’Université McGill.
C’est dans cet esprit de gratitude que j’aimerais exprimer
toute mon appréciation aux membres de la haute direction,
à la direction des services médicaux, à tout le personnel des
cliniques, à tous les chercheurs et à tout le personnel de
soutien, de même qu’à tous les bénévoles. Votre dévouement
ne connaît pas de limites. Merci à vous tous et à vous toutes;
nous continuons de réaliser notre mission malgré les défis
auxquels nous sommes confrontés quotidiennement. Nous
arrivons toujours à réaliser l’impossible. Votre détermination,
votre talent, votre compassion et votre loyauté jouent un rôle
incommensurable dans notre succès.
J’aimerais aussi remercier du fond du cœur les membres
de notre conseil d’administration, nos fondations et leurs
donateurs, nos patients et leur famille ainsi que notre
communauté dans son ensemble. Nous sommes très
conscients de votre leadership, de votre générosité et de vos
efforts soutenus. Comme le dit l’adage, si vous voulez marcher
vite, partez seul, mais si vous voulez vous rendre loin, faitesvous accompagner. Merci de nous aider à aller plus loin et à
améliorer l’expérience de nos patients.
En terminant, veuillez accepter mes meilleurs vœux de santé
et de bonheur. Le monde est peut-être rempli de merveilles,
mais il comporte aussi son lot de malheurs. Réalisons la
chance que nous avons, tendons la main à ceux qui sont dans le
besoin et souhaitons la paix sur Terre à toutes les personnes de
bonne volonté.
Normand Rinfret,
Président-directeur général
CÉLÉBRATIONS
Les fêtes de fin d’année au CUSM
A
lors que s’achève l’année la plus occupée de l’histoire du
Centre universitaire de santé McGill (CUSM), vous êtes
tous invités à prendre le temps de célébrer notre travail
acharné et à profiter de l’esprit des fêtes. Le personnel et les
bénévoles du CUSM sont conviés aux événements organisés
dans nos quatre établissements.
• HÔPITAL DE LACHINE : Le jeudi 10 décembre de 10 h 45 à
13 h 30 et de 16 h 45 à 18 h 30, ainsi qu’à 1 h le 11 décembre à
la cafétéria. Un repas sera servi.
• SITE GLEN : Le mardi 15 décembre de 14 h à 18 h dans l’atrium de l’Institut de recherche.
• NEURO : Le mercredi 16 décembre de 15 h à 17 h dans le
foyer Jeanne Timmins.
• HÔPITAL GÉNÉRAL DE MONTRÉAL : Le jeudi 17 décembre,
de 14 h à 18 h dans le hall Livingston.
2
en Bref
BONUS : une invitation spéciale des Fondations du CUSM
et de l’HRV
Joignez-vous à la Fondation du CUSM (FCUSM) et à la Fondation de l’Hôpital Royal Victoria (FHRV) pour célébrer la période
des fêtes - et vous-même!
Nous tenons à vous remercier, le personnel du CUSM, pour
votre travail soutenu tout au long de l’année, visant à offrir à
notre communauté les meilleurs soins de santé possibles.
Venez prendre un café ou un thé et déguster une petite
gâterie avec nous!
Jeudi 17 décembre de 10 h à 19 h
Retrouvez-nous dans le couloir menant à l’Institut de recherche, où s’installeront la FCUSM et la FHRV en 2016!
HISTOIRE DE PATIENT
Suite de la page 1
Profiter de la vie après
une chirurgie cardiaque
« À la suite de deux jours d’examens,
j’ai été admis à l’hôpital sur le champ.
Mon médecin m’a suggéré de consulter
un collègue au Centre universitaire de
santé McGill (CUSM) pour des examens
plus spécialisés, raconte M. Palov avec
émotion. Le vendredi matin suivant, j’ai
été transféré à l’Hôpital Royal Victoria
(HRV-CUSM) pour une angiographie. »
Les résultats de l’angiographie étaient
très clairs : M. Palov souffrait d’un
blocage veineux significatif (85 à 90 %) et
devait subir une chirurgie dans les plus
brefs délais.
C’est Dr Patrick Ergina, chirurgien
cardiaque à l’HRV-CUSM, qui a traité
M. Palov. « M. Palov avait besoin d’un
remplacement valvulaire aortique et d’un
pontage coronarien », explique-t-il.
La mission de Dr Ergina visait alors
à rétablir la circulation sanguine vers
le cœur de M. Palov en remplaçant la
valve aortique bloquée par une nouvelle
prothèse valvulaire et en contournant les
artères coronaires à l’aide de vaisseaux
prélevés dans ses jambes.
Un mois après la chirurgie, des
complications inattendues sont
survenues et M. Palov s’est à nouveau
retrouvé sur la table d’opération.
« M. Palov était à la bonne place au bon
moment, explique Dr Ergina. On a été
en mesure de lui fournir les meilleurs
types de soins, malgré les circonstances
inattendues, et c’est une des choses
qui l’ont aidé. Son attitude positive et
ses efforts durant son processus de
réadaptation ont également joué un
grand rôle dans sa récupération. »
Après quelques jours passés à l’unité
de soins intensifs (USI), M. Palov a
lentement entrepris son processus de
rétablissement. Il a ensuite été transféré
de l’USI vers un autre secteur de l’hôpital
pour quelques jours de plus. « Ma
condition a demandé beaucoup d’efforts
de la part du personnel, se rappellet-il. Que ce soit ma température, des
tomographies, des tests sanguins; il
y avait toujours quelqu’un dans ma
chambre s’assurant que tout était beau. »
Raji Cambow est une des physiothérapeutes qui a traité M. Palov lors de
son séjour au CUSM. Au sein de l’équipe
multidisciplinaire, le rôle principal de
Robert Palov
Mme Cambow consiste à aider
les patients à regagner leur mobilité
à la suite d’une chirurgie cardiaque.
« M. Palov était très motivé et a très bien
participé aux exercices qu’on a conçus
pour lui, explique Mme Cambow. En tant
que physiothérapeute, je dois gagner la
confiance des patients. C’est beaucoup
plus facile pour eux de participer aux
exercices lorsqu’ils se
sentent à l’aise avec nous.
Et c’est exactement ce qui
s’est déroulé dans le cas
de M. Palov; il s’est relevé
et a recommencé à bouger
en suivant nos directives. »
En fait, cette première
expérience au nouvel
Hôpital Royal Victoria a
fait si bonne impression à
M. Palov qu’il a acheminé
une lettre d’appréciation
au CUSM.
« Je dois admettre que
j’ai éprouvé énormément
d’anxiété pendant mon
séjour à l’hôpital, explique
M. Palov. J’étais habitué à
jouer au tennis, à travailler
sur la maison, à bouger;
je me sentais confiné dans
l’hôpital, mais le personnel
et l’équipe médicale ont réellement fait la
différence pour moi. »
« Tout le monde a été très attentionné
et très accommodant, ajoute-t-il. J’ai
eu quelqu’un à mon chevet 24/7 et pour
cela, je suis profondément reconnaissant.
Grâce à leurs soins, je suis maintenant de
retour à la normale, en train de profiter
pleinement de la vie. »
En avant : Veronique Tardif et Dr Patrick Ergina ; en arrière, de gauche à droite : Linda Lowe, Susan Lloy,
Raji Cambow, Donna Patterson, Maryam Ahli Eraghi, Myriam Julien et Christine Lefebvre.
en Bref
3
PORTRAITS DU CUSM
« L’efficacité des nouveaux traitements
permet aux patients de vivre en santé
avec un risque minime de transmission
à leurs partenaires. Cependant, quand
on voit l’augmentation des cas de VIH
et d’autres maladies sexuellement
transmissibles, il est clair qu’il y a
encore trop de personnes qui ne se font
pas tester. Nous devons réévaluer notre
approche et adapter nos stratégies
tout en améliorant l’accessibilité aux
centres de diagnostic pour le VIH et à la
prophylaxie pré-exposition. »
Tous unis contre le sida
L
e 1er décembre est la Journée mondiale de lutte contre le sida. C’est
l’occasion de célébrer les avancées en recherche en matière de
prévention et de traitement, l’accessibilité aux thérapies et les efforts
de sensibilisation pour contrer le virus de l’immunodéficience humaine
(VIH), qui cause le sida. Mais c’est aussi l’occasion de rappeler que, malgré
des chiffres encourageants, l’épidémie mondiale perdure.
Des faits et des chiffres
sur le Service des maladies
virales chroniques du CUSM
Au Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et à l’Institut de recherche
du CUSM, nos chercheurs, médecins, étudiants et employés, chacun à leur
manière, contribuent à freiner la propagation du VIH, à prodiguer les meilleurs
soins aux personnes touchées par la maladie et à leur apporter espoir et
réconfort. Voici les visages et les messages de quelques-uns d’entre eux.
• L’équipe suit les patients qui vivent
avec le VIH, l’hépatite C, et la coinfection VIH-hépatite C;
• 2000 patients infectés par le VIH
y ont été suivis depuis la dernière
année;
• 250 nouveaux patients infectés par le
VIH sont admis chaque année;
• Plus de la moitié des patients ont
plus de 50 ans.
– Lina Delbalso, infirmière clinicienne,
Service des maladies virales
chroniques du CUSM
Le sida dans le monde
ONUSIDA, un organisme rattaché à
l’Organisation des nations unies (ONU)
et qui vise notamment à réduire la
transmission du VIH, à faciliter l’accès
au traitement et à éliminer l’infection
chez les enfants, de même que la
stigmatisation et la discrimination,
fournit les statistiques mondiales
suivantes :
• 15,8 millions de personnes ont
accès à la thérapie antirétrovirale
(juin 2015);
• 36,9 millions de personnes vivaient
avec le VIH dans le monde (fin
2014);
• 2 millions de personnes ont été
nouvellement infectées par le VIH
(fin 2014);
• 1,2 million de personnes sont
décédées de maladies liées au
sida (fin 2014).
« La journée mondiale de lutte contre
le sida représente l’espoir dont nous
avons tous besoin pour persévérer dans
la recherche de traitements novateurs
contre le VIH et pour lutter contre les
répercussions sociales qu’il engendre.
Les maladies infectieuses représentent
le plus grand fléau pour l’humanité et
la lutte contre le sida me tient
beaucoup à cœur. »
– Danica Albert, assistante de recherche, Laboratoire de maladies virales
chroniques et d’immuno-métabolisme,
Institut de recherche du CUSM
– Dr Joseph Cox, directeur médical, Service
des maladies virales chroniques du CUSM
en Bref
– Dr Christos Karatzios, spécialiste
des maladies infectieuses pédiatriques,
Hôpital de Montréal pour enfants du CUSM
VREZ
DÉCOU S
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D’AUTR UR
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VISAGE A!
C
CUSM.
« Nous sommes très chanceux au
Canada, car grâce à l’excellence des
soins et de la recherche, nous verrons
ce que signifie vivre et vieillir avec le VIH.
L’épidémie de VIH n’appartient pas au
passé. Bien des gens demeurent vulnérables ou ne sont pas diagnostiqués et
ne sont pas soignés. Les tests du VIH et
l’engagement dans les soins sauvent des
vies et peuvent contribuer à enrayer
l’épidémie. »
4
« Quand on annonce aux enfants en âge
de comprendre qu’ils ont le VIH, ils me
demandent toujours la même chose :
“Est-ce que je vais pouvoir me marier?
Est-ce que je vais pouvoir avoir des
enfants?” Et c’est avec enthousiasme
que je leur réponds oui. Grâce au nouvelles
découvertes et aux traitements inédits dans
le domaine du VIH chez les enfants, c’est un
espoir que l’on peut leur donner. »
« Je vois des patients très diversifiés
à la clinique : ils ont des origines, des
personnalités, des modes de vie, des
histoires et des problèmes de santé différents. Grâce aux énormes avancées
des connaissances sur le VIH, la plupart
ont une espérance de vie normale et
une bonne qualité de vie. Néanmoins,
30 ans plus tard, nous sommes
toujours en attente d’un vaccin. »
– Dre Catherine Hogan, postdoctorante
en infectiologie, résidente au service des
maladies virales chroniques du CUSM
PARLEZ-NOUS DE VOS BONS COUPS! ILS MÉRITENT D’ÊTRE RECONNUS.
Le Département des affaires publiques et de la planification stratégique veut mettre en lumière vos accomplissements, par l’intermédiaire
de ses plateformes et publications web et imprimées (comme Le CUSM aujourd’hui, enBref, cusm.ca et les réseaux sociaux).
Si vous souhaitez que votre équipe soit mise en vedette, écrivez-nous à [email protected] et dites-nous pourquoi.
en Bref
5
LE COIN DES RH
ACTUALITÉS
Rabais et initiatives liées au mieux-être
pour les employés du CUSM
Le 50e anniversaire de la
découverte de l’antigène
carcinoembryonnaire (ACE)
L
e bien-être et la reconnaissance des employés sont au cœur des initiatives et
des programmes de ressources humaines. Le Département de la formation et
du développement organisationnel de la Direction des ressources humaines
s’est mis à l’œuvre pour élargir son programme de rabais corporatif et organiser
plusieurs activités favorisant le bien-être pour les employés du CUSM.
Le programme de rabais corporatif comprend désormais 67 entreprises – un nombre record! Les employés peuvent bénéficier d’un rabais prédéterminé sur présentation de leur carte d’identité du CUSM
lorsqu’ils effectuent des achats auprès de ces entreprises. Notre
programme couvre un éventail de catégories telles que : entretien de
véhicule, restaurants, divertissement, hôtels, service de réparation
à domicile, assurances et services financiers, et soins de beauté et
mise en forme. Le programme de rabais corporatif est maintenant doté d’un code QR
permettant aux employés qui ont un téléphone intelligent d’accéder aux rabais en un
clin d’œil. Ceux qui n’ont pas de téléphone intelligent peuvent consulter l’Intranet du
CUSM ou le site cusm.ca/carrières (sous avantages sociaux).
Les initiatives liées au mieux-être s’organisent également à la vitesse de l’éclair.
Nous avons augmenté le nombre de séances et avons fait des ajustements pour mieux
vous satisfaire. Prendre soin de soi est la première étape pour pouvoir prendre soin
des patients. Les activités suivantes ont été programmées pour contribuer à fortifier
votre résilience face à vos défis personnels et professionnels :
• Un programme de mise en forme comprenant pilates, yogalates, zumba, danse
africaine, ‘rebel roots’ et clubs de marche
• Massothérapie une fois par mois à chaque site
• Cours gratuit de danse africaine le 9 décembre 2015 à 16 h
• Nouveau! Un atelier de beaux-arts intitulé Creativity on the Go!
Pour plus d’information sur notre programme de rabais corporatif pour les employés, veuillez contacter [email protected].
Pour plus d’information sur nos programmes de mieux-être, veuillez contacter
[email protected].
Passez le mot!
L’ÉCHO
DES MÉDIAS
SOCIAUX
A
Hélène Vézeau: Bravo
M. Sergerie [infirmier
clinicien spécialisé en
cardiologie au CUSM] pour
le beau travail
@chaputlaurence: Excellente
initiative du @cusm_muhc
Leadership, promotion,
prevention. #respirons
#CUSM
@gabalt: Première neige vue
du Children’s - L’hiver n’a
pas l’air si mal après tout
Dr Phil Gold (à gauche) et Dr David Thompson, en 1971, travaillant ensemble
dans le laboratoire.
Les gagnants du tirage du programme de rabais corporatif
Un tirage a eu lieu le mercredi 18 novembre dernier pour récompenser le personnel
du CUSM pour sa contribution exceptionnelle aux meilleurs soins pour la vie. Près
de 600 employés de tous les sites ont participé au tirage et 37 prix ont été remis.
Ci-dessous, les gagnants des trois prix les plus importants et populaires, qui ont été
remis par Ricardo Telamon, agent de formation aux ressources humaines.
Demeurez informés
et participez à la
conversation!
Patricia Rose, conseillère-cadre,
Redéploiement, a gagné une
tablette Sony de chez Planète
Mobile.
6
en Bref
Angela Yung, physiothérapeute,
a gagné des boucles d’oreilles
en diamants de chez Bijoux
Majesty.
Christopher Lus, entretien
ménager, a gagné un Samsung
Note 5 de chez Planète Mobile.
u début des années soixante, une des préoccupations
principales des chercheurs en oncologie était d’identifier
un biomarqueur spécifique au cancer, soit du matériel
ou une molécule, qui puisse distinguer les cellules tumorales
des cellules normales au moyen d’une analyse sanguine.
« De nombreuses tentatives avaient été réalisées sans
succès. On croyait à l’époque que ce biomarqueur ne serait
jamais trouvé », dit le Dr Phil Gold, détenteur de la Chaire
de médecine Douglas G. Cameron, professeur de médecine
à l’Université McGill, premier directeur du Centre du cancer
Goodman et ancien directeur du Département de médecine de
l’Université McGill. « Pour moi et mon directeur de thèse de
l’époque, le Dr Samuel Freedman, c’était comme un défi que
nous étions heureux d’accepter. »
Saviez-vous que
le CUSM a une politique
sur les médias sociaux
disponible sur l’intranet?
Après sa première année de résidence à l’Hôpital général de
Montréal (HGM), le Dr Gold s’est consacré à son doctorat dans
le laboratoire du Dr Freedman. Ce dernier était alors directeur
du Service d’allergie de l’HGM et est ensuite devenu doyen de la
Faculté de médecine de l’Université McGill. C’est en 1965 qu’ils
ont publié la découverte de l’antigène carcinoembryonnaire
(ACE), qui est produit au cours de la croissance de l’intestin.
Des études subséquentes ont conduit au développement
de l’analyse sanguine ACE — le premier test sanguin à être
approuvé à l’échelle internationale pour la détection et la
gestion du cancer humain. La détection du cancer a beaucoup
évolué au cours des cinq dernières décennies, mais le test de
l’ACE demeure aujourd’hui le test sanguin le plus fréquemment
utilisé en oncologie dans le monde entier. Cette année marque
le 50e anniversaire de cette découverte révolutionnaire par
les deux chercheurs, qui constitue un cadeau de Montréal au
monde entier.
Dr Gold se souvient des principes nouveaux et uniques
qui ont permis cette découverte. « Nous avons employé des
technologies immunologiques qui n’étaient pas utilisées dans
la recherche sur le cancer à l’époque, souligne le Dr Gold. Nous
avons utilisé des lapins, qui
sont de bons producteurs
d’anticorps, et nous avons étudié
les tumeurs du côlon, car elles
évoluent différemment des
autres tumeurs. »
Les Drs Gold et Freedman
ont exposé les lapins, dès leur
naissance, à des échantillons
de tissu normal du côlon
humain, de façon à les rendre
immunologiquement tolérants
à ces tissus. Puis ils leur ont
injecté, plus tard, des cellules
Dr Phil Gold, en 1970, à l’Hôpital
cancéreuses provenant du
général de Montréal.
même donneur. Les lapins ont
alors réagi à la molécule associée au cancer. Cela a permis
d’identifier la molécule du cancer, d’abord dans les organes
digestifs des embryons humains, puis dans le cancer en
général, ce qui a mené à la désignation de l’ACE.
« La découverte de l’ACE était importante, car c’était
la première fois que l’existence du biomarqueur de la tumeur
était clairement démontrée, explique le Dr Gold. Nous avons
été en mesure d’établir une analyse sanguine qui nous a
permis d’examiner les échantillons de sang des individus
ayant des états de santé variés et de voir si ce serait utile
dans le diagnostic, la gestion et le traitement des patients
atteints de cancer. »
Il a fallu beaucoup de travail, et la participation de
laboratoires du monde entier pour démontrer que l’ACE est
présent dans des concentrations élevées et croissantes dans
70 % de tous les cancers humains. L’analyse sanguine pour
détecter l’ACE a été le premier test sanguin pour le cancer
reconnu par la Food and Drug Administration aux États-Unis,
puis par pratiquement tous les pays dans le monde.
Le Dr Alan Barkun, directeur de l’unité d’endoscopie
digestive thérapeutique et de la qualité au sein du Service
de gastroentérologie du CUSM, souligne l’importance de
cette découverte : « Le test ACE constitue le standard dans
la mesure d’autres marqueurs tumoraux humains. Depuis sa
découverte, il y a 50 ans, ça demeure l’analyse sanguine la plus
commune pour déterminer le diagnostic du cancer, affirmet-il. Cette découverte a contribué à façonner l’ère moderne de
l’immunologie du cancer et des marqueurs tumoraux. »
La brillante carrière du Dr Gold lui a valu une intronisation
au Temple de la renommée médicale canadienne. Il a
aussi été nommé officier de l’Ordre national du Québec
ainsi que compagnon de l’Ordre du Canada. Lorsque nous
l’interrogeons sur l’avenir du cancer, le Dr Gold est optimiste.
« Je crois en l’éminence d’une variété de traitements pour
le cancer. Beaucoup de programmes sont déjà en place pour
soigner des maladies telles que la maladie de Hodgkin et la
leucémie myéloïde chronique qui sont devenues maintenant
pratiquement curables, dit-il. De nombreux autres cancers
communs tels que ceux de l’intestin, du sein, de même que
le cancer du poumon sont traités avec de plus en plus de
succès. »
Les Drs Gold et Freedman, ainsi que le 50e anniversaire de
la découverte de l’ACE, ont été célébrés lors d’un symposium
scientifique, le mardi 24 novembre 2015. Le Dr Gold, qui était
l’un des conférenciers, s’est adressé au grand public, aux
professionnels de la santé et aux chercheurs du CUSM dans
une salle comble.
en Bref
7
ART ET ADVERSITÉ
Q&R AVEC NOS EXPERTS
Le cancer du sein,
vu autrement
Sein(s) : Une autre histoire du cancer.
Une exposition à ne pas manquer!
P
résentement exposée au site
Glen du Centre universitaire de
santé McGill (CUSM), Sein(s) est
une série de photos et d’illustrations
humoristiques mettant en vedette huit
femmes de 26 à 60 ans touchées par
Sein(s) est né d’une collaboration créative entre deux amies, Jenn
le cancer du sein. Coiffées d’un foulard
Pocobene et Lili Sohn (sur la photo).
symbolisant la perte
des cheveux causée par
la chimiothérapie, les
huit femmes affichent
leur résilience et se
réapproprient leur
féminité en enfilant
des tenues pétillantes
imaginées par Jenn
Pocobene (styliste),
devant l’objectif
de Julia Marois
(photographe). Chaque
photo est accompagnée
d’une petite BD de Lili
Sohn (illustratrice et
survivante du cancer
du sein), témoignant
d’une anecdote ou d’un
moment intime.
19 novembre dernier, un vernissage et une table ronde sur la féminité et le cancer du
Ancienne patiente de Le
sein ont rassemblé les artistes et les femmes de l’exposition au site Glen. Une cinquanla Clinique du sein de
taine de personnes ont assisté à la discussion, à laquelle ont également participé les
la Fondation du cancer
invitées spéciales Gwen Nacos et Andréanne Robitaille, respectivement fondatrice et
directrice de CanSupport. La table ronde était animée par la Dre Geneviève Chaput, chef
des Cèdres du CUSM,
du programme de soins en survie au cancer au CUSM.
Lili Sohn a commencé
à dessiner sa propre expérience du
cancer lorsque son diagnostic est
tombé en février 2014, dans un blogue
humoristique intitulé Tchao Günther.
« Il se passait tant de choses, je
ressentais tellement d’émotions qu’il
me semblait logique de les dessiner,
explique Mme Lili Sohn, maintenant
âgée de 31 ans. Non seulement cela
m’a-t-il permis de mieux comprendre
ma situation, mais c’était aussi un
moyen de l’expliquer aux autres. Je suis
fière de pouvoir revenir à l’hôpital avec
cette exposition. C’est une façon de
redonner au personnel de qui j’ai tant
reçu pendant mes traitements contre le
cancer. » L’auteure a récemment publié
sa deuxième bande dessinée, intitulée
La guerre des tétons,
tome 2 : Extermination.
La communauté du CUSM
est ravie de voir ce type
de création artistique
voir le jour à partir des
« histoires » de patientes
atteintes du cancer. « Il est
important de conserver une
attitude positive pendant
le traitement, souligne
le Dr Sarkis Meterissian,
directeur de la Clinique
du sein de la Fondation
du cancer des Cèdres du
CUSM. C’est un grand
plaisir de voir autant de
positivité et de créativité
sur les murs du site Glen.
C’est une source d’espoir
et d’inspiration pour les
personnes aux prises avec
des problèmes similaires. »
Le CUSM est fier
d’être le premier hôpital
à accueillir l’exposition
SEIN(S), lancée par le
Groupe Sensation Mode
en collaboration avec
La Vie en Rose dans le
cadre de l’édition 2015 du
Festival Mode et Design.
L’exposition est présentée
au site Glen grâce au
Centre d’exposition RBC,
à la Fondation du cancer
des Cèdres, à la Fondation
du CUSM, du Réseau de
cancérologie Rossy. À voir
jusqu’en janvier 2016.
Les artistes et les femmes de l’exposition : Julia Marois (photographe), Nancy Cloutier, Lucie Piché, Lolitta
Dandoy, Nalie Agustin, France Montreuil, Macha Guy, Lili Sohn (illustratrice), Maude Shlitz et Jenn Pocobene (styliste).
cusm.ca
8
en Bref
cusm.muhc
@cusm_muhc
cusm_muhc
Enseigner à l’international :
une expérience enrichissante
à tous points de vue
D
r Alan Barkun, gastroentérologue de réputation
internationale et directeur de l’endoscopie thérapeutique
et de la qualité à la Division de gastroentérologie du Centre
universitaire de santé McGill (CUSM), s’est rendu au Myanmar
à l’été 2015 pour partager son savoir et son expertise, dans le
cadre d’un voyage de 10 jours organisé par l’American Society for
Gastrointestinal Endoscopy (ASGE). En cette période des fêtes, où
l’altruisme s’exprime de multiples façons, nous avons pensé vous
présenter cette entrevue réalisée cet automne avec le Dr Barkun.
Parlez-nous du programme auquel vous avez participé.
Il s’agit d’une initiative philanthropique visant à exporter des soins
médicaux endoscopiques et de l’expertise en enseignement dans des
régions du globe qui en ont besoin. Après avoir posé ma candidature
pour le voyage au Myanmar, j’ai été choisi pour y participer, avec trois
autres médecins d’autres pays. En tant qu’ « ambassadeurs », nous
avons donné de notre temps pour réaliser cette initiative.
Qu’avez-vous enseigné?
Mon rôle était de faire des cas complexes, réalisables avec les ressources disponibles. Plus spécifiquement, on m’a demandé d’enseigner la cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE*),
une intervention qui utilise des rayons x et un endoscope pour examiner ou traiter des organes comme le pancréas, le foie et la vésicule
biliaire.
Comment cela s’est-il passé?
Ce fut une expérience exigeante et gratifiante. On commençait nos
journées en donnant des conférences de 2 heures et ensuite on
réalisait des cas sur des patients pendant 6 heures. J’enseignais à
30 personnes à la fois, alors qu’ici, il y a en général 3 personnes
dans la salle de fluoroscopie pour ce genre d’enseignement. Les
gens étaient heureux d’être là et se montraient reconnaissants
de tout ce qu’on faisait.
Évidemment, il a fallu s’adapter à la réalité locale. L’équipement
n’était pas mauvais, les personnes étaient compétentes et les ressources raisonnables, mais tout ne fonctionnait pas aussi rondement
qu’ici, c’est certain. Une journée, nous avons eu une panne d’électricité qui a duré plusieurs heures. Une autre journée, il y eu un patient
qui a fait un arrêt cardiaque et, quand le chariot d’urgence est arrivé,
l’équipement ne marchait pas. Heureusement, les manœuvres de
réanimation ont suffi.
Quelle autre adaptation ce genre de voyage demande-t-il?
Il faut porter attention au contexte culturel et politique, et même
religieux. Demander un consentement à un patient bouddhiste, par
exemple, ce n’est pas comme demander un consentement à un chrétien catholique. C’est bien de connaître un peu d’avance le portrait
social du pays.
Il faut aussi s’adapter aux différences dans la pratique de la médecine, qui ne sont pas dues, à mon avis, à un manque de compétence.
Il faut être assez ouvert pour discuter avec les gens et leur dire qu’il
peut y avoir plusieurs façons de faire les choses.
Dr Barkun pratique une CPRE devant un groupe de médecins au Myanmar
(Birmanie).
Que retirez-vous de cette expérience?
Quand on voyage pour notre travail, et même ici au
CUSM, on est habitué de côtoyer certains des meilleurs
spécialistes au monde. Avec ce genre de voyage, on
réalise qu’il y a des gens extrêmement compétents qui
font ce qu’ils peuvent avec les moyens du bord et dont on
n’entend jamais parler. C’est une leçon d’humilité.
On s’aperçoit aussi de la chance que l’on a de travailler dans les conditions nord-américaines, même si tout
n’est pas parfait, et ça nous rappelle les valeurs de base
de la médecine et la raison pour laquelle on pratique
cette profession, qui est d’aider les patients.
Je retiens également la gentillesse de nos hôtes et
leur volonté d’apprendre afin d’améliorer la santé de
leur peuple. J’ai rencontré plusieurs personnes inspirantes, particulièrement les leaders de la société
d’endoscopie qui sont des femmes qui travaillent avec
une vision, une grandeur d’âme, un souci de responsabilité et de devoir pour la patrie. Elles ne sont pas là pour
leur carrière, elles veulent faire ce qu’il y a de juste pour
leurs patients et collègues.
Bref, c’est enrichissant culturellement et personnellement. En plus, cela contribue à améliorer la santé
de populations plus vulnérables et à faire rayonner le
CUSM et l’Université McGill en dehors de nos frontières.
*Une CPRE peut servir à :
• trouver la cause d’une douleur abdominale
récidivante ou d’une jaunisse
• trouver des calculs biliaires dans un canal
biliaire et les enlever
• élargir un canal rétréci pour raisons bénignes
ou malignes en insérant une endoprothèse
(petit tube)
• faire une biopsie (prélèvement de tissu qui
sera examiné au microscope)
• diagnostiquer une maladie du pancréas, du
foie, de la vésicule biliaire ou des canaux
biliaires, comme l’inflammation, l’infection ou
le cancer
*Source : Société canadienne du cancer
en Bref
9
LE CŒUR SUR LA MAIN
Des employés du CUSM donnent en retour
Q
uand le temps des fêtes prend son envol, décorer, magasiner et cuisiner deviennent une priorité pour plusieurs
d’entre nous. Mais certains trouvent de brillantes façons de redonner à la communauté. Voici trois initiatives inspirantes
auxquelles se consacrent certains de nos employés au Centre universitaire de santé McGill (CUSM).
« Chez les Matschek, nous ne nous donnons plus
de cadeaux à Noël. À la place, nous donnons aux
autres, dit Julie. C’est notre cadeau. »
JULIE WETTREICH-MATSCHEK ET
JESSIKA MATSCHEK
« Depuis environ 10 ans, nous participons
à la collecte de denrées non périssables, de jouets , de produits d’hygiène,
de nourriture pour bébé et plus, pour
Jeunesse au Soleil », explique Julie
Wettreich, qui travaille aux bureaux administratifs du Département de chirurgie
à l’Hôpital général de Montréal du CUSM
(HGM-CUSM). « Je me suis impliquée à
cause de ma fille, qui a toujours fait du
bénévolat. »
Jessica, la fille de Julie, est coordonnatrice d’unité à temps partiel au site
Glen et étudie pour obtenir un deuxième
baccalauréat. Elle a commencé à emballer des cadeaux à Jeunesse au Soleil,
puis a pensé à installer des boîtes à
l’HGM-CUSM pour recueillir davantage
de biens pour la cause.
Pour Jeunesse au Soleil, mère et
fille fabriquent les boîtes de collecte
de l’HGM-CUSM, en font la promotion
et aident à emballer les cadeaux. En
moyenne, 20 à 30 boîtes sont amassées
chaque Noël.
« Ça fait du bien de penser que Noël
n’est pas seulement centré sur l’achat
de cadeaux, mais aussi sur l’aide que
l’on peut offrir », dit Julie, qui pense que
ces efforts envers les moins fortunés
devraient être fournis tout au long de
l’année.
Suivez-nous sur
les réseaux sociaux!
JOSIE PRETEROTI
Il y a de cela trois ans, Josie Preteroti,
agente au service de la paie, a décidé de
commencer à collectionner des boites
pour Operation Christmas Child, un projet
mené par la Bourse du samaritain Canada; un organisme qui vient en aide aux
victimes de la guerre, de la maladie et de
la pauvreté.
Le concept est simple : Josie remet
des boites à souliers vides à ses amis et
collègues pour qu’ils les remplissent de
petits cadeaux comme des articles d’hygiène personnelle, des fournitures scolaires et des jouets. Ensuite, elle apporte
les boîtes au centre de collecte local qui
les distribue à son tour aux enfants dans
le besoin partout à travers le monde.
« Cette année, nous avons amassé 23 boites qui
seront distribuées à des enfants provenant de 10
différents pays », dit Josie Preteroti.
« La plupart de nos enfants sont
privilégiés pendant le temps des fêtes,
dit-elle, alors que d’autres n’ont rien du
tout. Notre initiative vise à mettre un peu
de joie dans leur vie! »
« C’est ma façon de contribuer
pendant cette période spéciale de
l’année. »
facebook.com/lechildren
twitter.com/HopitalChildren
LUTINS MED RECORDS
À seulement 22 ans, Jessica a pu
constater de visu la pauvreté qui existe
dans le monde. « Je pense que plusieurs
canadiens tiennent pour acquis leur
bonne fortune sans penser aux gens qui
sont défavorisés. En plus, donner procure
un sentiment agréable. »
« C’est toujours un grand plaisir de sortir notre
costume de lutin », dit Johanne Cadieux (au
centre), entourée des lutins Christiane Tessier (à
gauche), spécialiste en procédés administratifs, et
Annie Gosselin, agente administrative.
JOHANNE CADIEUX ET SES LUTINS
Depuis une douzaine d’années, Johanne
Cadieux, agente administrative aux
services des archives médicales et de
normalisation des formulaires du dossier médical, se donne comme mission,
dans le temps des fêtes, de faire plaisir
à une famille démunie en lui offrant des
cadeaux choisis en fonction des besoins
et désirs exprimés par la famille. Au fil
des ans, plusieurs collègues et amis se
sont joints à son initiative. Cette année,
10 lutins sont à l’œuvre, dont six qui
travaillent au CUSM dans les équipes des
archives médicales, du service de la paie,
des services informatiques et de trauma.
« Mon groupe de lutins et moi parrainons une famille dans le besoin référée
par un organisme communautaire. Nous
préparons un méga panier de Noël contenant de l’épicerie, des cadeaux pour les
enfants et les parents, des gâteries, des
surprises. »
La famille qu’ils parrainent cette
année compte une mère monoparentale et quatre enfants de 8, 10, 17, et 18
ans. Ils iront leur livrer les cadeaux le 18
décembre.
« Nous livrons nous-même le panier.
Nous avons la chance de voir l’émerveillement des enfants et les larmes des
parents qui nous remercient chaleureusement, et surtout le bonheur d’avoir
rendu une famille heureuse pour la
période des fêtes. »
facebook.com/cusm.muhc
twitter.com/cusm_muhc
Volume 6— Numéro 10—Décembre 2015 — Centre universitaire de santé McGill— Affaires publiques et planification stratégique, 2155 Guy, bureau 1280 — Montréal (Québec)
H3H 2R9 [email protected] — 514.934.1934, poste 31560. Tous droits réservés ©En Bref — Imprimé au Canada sur papier recyclé.
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