Programme ASGI 2009 Pas moins de 126 dates

OPENGolf
Le magazine suisse
du golf public
Hiver 2008 - No 4
Programme ASGI 2009
Pas moins de 126 dates
SWISS GOLF WEEK 2009
Sur les rivages du Léman
GOLF CLUB LAUSANNE
Un octogénaire en pleine forme
US PGA CHAMPIONCHIP
C’est le mal aimé
La technique est notre passion www.audi.ch
Le principe quattro®
Editorial
L’avenir de l’ASGI
est en marche
Un dernier canapé, un ultime verre
de champagne et la saison 2008 va se
terminer pour l’ASGI, avec le traditionnel
apéritif de fin d’année. Symbole de la
récompense après les efforts fournis par
les collaborateurs, mais surtout de la
convivialité qui prévaut dans notre
sport. Car si le golf est une formidable
discipline technique et mentale, il est
également le prétexte à des rencontres
sociales, amicales ou professionnelles
hautes en couleurs et propices aux
échanges. Simplement, peut-être, parce
qu’il offre un vaste espace de dialogue
entre les coups joués, que les golfeurs
mettent à profit pour bavarder et communiquer. La communication est d’ailleurs l’un des éléments qui explique le
succès de l’ASGI depuis 10 ans. Il faut
rappeler que, récemment encore, beaucoup de clubs étaient très réservés face
à cette association. Il faut dire qu’elle
venait bouleverser le paysage du golf
suisse, exclusivement privé jusqu’en
1998. La méfiance face aux réalités du
golf public était légitime, même si les
dirigeants de l’ASGI auraient pu espérer,
dans certaines situations, plus de
confiance de la part de quelques dirigeants qui avaient pourtant voté son
lancement. C’est dans ces circonstances
particulières que le travail de communication de Pascal Germanier et de son
équipe a porté ses fruits. Un travail de
longue haleine, puisqu’il a fallu contacter,
visiter et convaincre tous les clubs. Gentiment, les tournois, les workshops, la
Swiss Golf Week, les voyages, mais surtout les actions «économiques» de
l’ASGI avec les achats de parts et le soutien aux mouvements juniors ont rassuré les clubs, convaincu les acteurs et
séduit les joueurs. L’ASGI a fait sa pub et
l’a bien faite, sans tricher, sans exagérer,
mais sans mollir. Car aujourd’hui, il en
reste des kilomètres à faire et des heures de séances à organiser pour continuer de visiter les principaux partenaires
des golfeurs indépendants et pour leur
donner les informations relatives à la
politique de l’ASGI.
Et d’ailleurs, après dix ans d’existence, que peut-on attendre de cette
association? Rien de révolutionnaire.
Mais que son action s’effectue dans un
climat aujourd’hui serein, donc propice
au rendement et à l’efficacité. Avec un
programme de manifestations toujours
plus séduisant, des investissements
directs et indirects dans les clubs toujours plus conséquents, une communication encore plus impliquée vers le
grand public. L’ASGI n’oublie pas que
son rôle principal est de gérer le golf
public suisse et de constituer un vivier
de joueurs pour les clubs ASG. Et si certaines estimations qui prévoient un
développement du golf exponentiel
dans les prochaines années se confirment, alors l’ASGI n’est pas prête de
défaire ses manches.
Les dix premières années de son
existence l’ont vu grandir, les suivantes
la verront mûrir, rassembler et s’affirmer. Pour le plus grand bien du golf
suisse, qu’il soit privé ou public.
Jacques Houriet
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Jacques Houriet,
Rédacteur en chef.
www.golf-sempachersee.ch l Tel +41 41 462 71 71
www.golf-kyburg.ch l Tel +41 52 355 06 06
OPEN GOLF
1
Sommaire
Actualité ASGI
Editorial
1
Chiffres et actualité de l’ASGI
3
L’actualité de l’ASGI
4
World of Golf
5
Dix ans de souvenirs pour Pascal Germanier
6
Mieux connaître les Règles
8
La boîte à questions
9
Programme des manifestations ASGI 2009
10
Une saison animée pour les pros suisses
12
Säntis Trophy
14
Les Chefs en Valais
16
Swiss Golf Week 2009
20
Championnat ASGI 2008
22
Voyages
Les prochains voyages de l’ASGI
24
Technique
La recherche de la série parfaite
26
Jean-Yan Dusson, pro au GC de la Gruyère
28
Les haltères pour de plus longs drives
32
L’indoor à Genève
34
Driving range du Golf Club Sarneraatal
35
Golf Club de Lausanne
36
Golfclub Gams-Werdenberg
38
Birdies & Bogeys
40
«Birdy» La BD du golfeur
43
US PGA Championship, le dernier majeur
44
Juniors
Le programme juniors en 2009
46
Opinion
Le golf sur fond de crise...
48
Évènements
Clubs
Culture
Editeur: ASGI
Association Suisse des Golfeurs Indépendants
Responsable: Pascal Germanier
Rédacteur en chef: Jacques Houriet, Belmont
Rédacteur adjoint: Urs Bretscher, Berne
Conception graphique, composition et photolitho:
Narbel Typographie, Lausanne
ASGI Secrétariat Général
Chemin de Closalet 18
CH -1023 Crissier
Tél. +41 (0)21 633 06 06
Fax +41 (0)21 633 06 09
[email protected] - www.asgi.ch
Impression:
Weberbenteli SA, Bienne
Exemplaires imprimés en allemand et en français
Tirage: 22’245 exemplaires
19’596 ex. contrôlés REMP 2008
9’509 ex. en allemand – abonnés
6’320 ex en allemand – gratuits
1683 ex. en français – abonnés
2’084 ex. en français – gratuits
Parution 4 x par année
2
OPEN GOLF
ASGI Deutsche Schweiz
Ringstrasse 14
CH - 8600 Dübendorf
Tél. +41 (0)43 355 22 22
Fax +41 (0)43 355 22 29
[email protected] www.asgi.ch
Chiffres et actualité de l’ASGI
Toujours séduisante!
L’année 2008 se termine selon les prévisions du comité de l’ASGI, qui estimait que l’effectif
atteindrait le chiffre de 14’000 membres. Mission accomplie... à quelques unités près!
L’établissement de l’effectif paraît
simple au premier abord, mais se
trouve être extrêmement délicat si l’on
veut être précis à l’unité. Et comme il y
a de nombreux lecteurs très attentifs, le
secrétariat de Crissier fait son possible
pour que les chiffres indiqués correspondent à la réalité. Malheureusement,
il y a des variations quotidiennes, qui
sont dues aux démissions immédiates
(départ à l’étranger, arrêt du golf, etc.),
aux décès et aux impayés. Un véritable
casse-tête qui explique que l’effectif
annoncé de 13’860 membres en août
dernier ait pu passer à 13’811 à minovembre! Il n’en reste pas moins vrai
que ce résultat implique une progression des membres de 5% par rapport à
2007.
«Le plus important, c’est que l’effectif corresponde à nos attentes», commente Pascal Germanier. «Il est vital
d’avoir une vision claire du marché du
golf suisse et des perspectives à court,
moyen et long terme, si l’on veut appliquer une politique efficace. Je me
réjouis donc de ce résultat, qui est à
mettre en parallèle à l’expansion que
connaît le golf suisse dans son ensemble. On estime qu’il y a aujourd’hui
85’000 golfeurs réguliers en Suisse».
Démissions en régression
En ce qui concerne les démissions, le
chiffre est en régression. Elles se montaient à 2’187 en 2005, à 3’250 en 2006
et à 1574 l’an dernier. Pour 2008, elles
devraient s’établir aux alentours du
chiffre de 2007, puisqu’à mi-novembre,
elles étaient seulement de 1255, contre
1148 pour la même période l’an dernier.
On peut penser que les effectifs des
clubs ASG arrivant gentiment à saturation, les places disponibles sont de
moins en moins nombreuses, ce qui
explique la fidélité des membres de
l’ASGI à leur association. La signature
de la convention avec l’ASG et le calme
qui en a résulté complètent le portrait
positif de l’ASGI dans le golf suisse.
Et rien n’indique un fléchissement
de la popularité, puisque les demandes
d’admission sont en légère hausse.
Avec 2’405 demandes à mi-novembre
2006, 2’279 pour la même période en
2007, le chiffre a atteint les 2’455 cette
année. Dans ces conditions, on peut se
demander si la barre des 15’000 golfeurs indépendants ne sera pas atteinte
dès l’an prochain?
Nombre de membres ASGI
16’000
13’776
13’883
2005
2006
13’811
13’154
14’000
11’374
12’000
8’941
10’000
6’470
8’000
4’301
6’000
2’259
4’000
2’000
108
759
0
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2008
2007
Niveaux de jeu des membres ASGI
44%
50 %
45 %
40 %
35 %
30 %
21%
25 %
19 %
20 %
15 %
8%
5%
10 %
3%
5%
0%
Hcp --
AP
30.1 à 36.0
24.1 à 30.0
18.1 à 24.0
Pro à 18
Premier swing des membres ASGI
12%
10 % 10 %
9%
10%
8%
8%
8%
8%
7%
8%
6%
5%
6%
3%
4%
2%
8%
3%
3%
2%
1%
0%
Avant de 1981 de 1990 1996
1980 à 1989 à 1995
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
OPEN GOLF
2008
3
L’actualité de l’ASGI
Précisions utiles
Nous faisons le point sur différents sujets qui occupent actuellement l’ASGI et qui méritaient d’être
clarifiés avant la prochaine saison.
On les oublie un peu, mais ils font
partie de l’ASGI et leur effectif – actuellement de 400 golfeurs environ – ne
cesse d’augmenter. Il s’agit des ASGI
Friends, dont la particularité est d’abord
d’être membre d’un club ASG.
Ces golfeurs ont une sensibilité particulière pour l’ASGI, soit parce qu’ils ont
été auparavant des golfeurs indépendants et qu’ils continuent de soutenir le
développement de l’association, soit
parce qu’ils sont des joueurs du golf
privé et qu’ils souhaitent marquer leur
sympathie à l’ASGI.
Au début du mois de juillet, ils ont
été invités pour une compétition qui
leur était réservée, à Sempachersee. La
journée fut magnifique et une quarantaine d’ASGI Friends étaient présents,
dans une ambiance détendue et chaleureuse, au cours de laquelle les dirigeants de l’ASGI ont pu leur signifier à
quel point ils appréciaient ce soutien
symbolique mais actif à leur action.
Cotisation annuelle: CHF 50.–.
Magazine Golf Suisse
et Open Golf
Cotisations 2009
Dans le cadre de la nouvelle
convention signée avec l’ASG, les golfeurs indépendants recevront, dès
2009, le magazine Golf Suisse, comme
tous les membres des clubs de l’ASG. Le
magazine de l’ASGI, Open Golf, sera
toujours édité quatre fois par année.
Soulignons que le magazine Open Golf
ne sera plus qu’envoyé aux membres
ASGI, exception faite des ASGI Friends.
Mais ceux qui souhaiteraient le recevoir
peuvent contracter un abonnement
pour la modique somme annuelle de
CHF 30.–.
Les cotisations des golfeurs indépendants ne changeront pas en 2009. Le
comité de l’ASGI a décidé de faire les
changements qui s’imposaient dans le
budget pour absorber les nouvelles charges concernant l’ASG-Golfcard. Le versement à l’ASG des CHF 65.– par membre
ne sera donc pas répercuté sur les cotisations. Des économies ont été réalisées
dans de nombreux domaines, alors que
de nouvelles recettes sont attendues.
Cela n’ira pas sans impliquer une augmentation des tarifs pour certaines
manifestations du calendrier.
Précisons par ailleurs que l’ASGGolfcard pour les joueurs ASGI sera désormais valable 14 mois, puisqu’elle a
été envoyée en novembre dernier et
qu’elle a comme échéance le mois de
décembre 2009.
OPENGolf
OPEN
Golf
OPEN
Golf
OPENGolf
OPEN
Golf
OPENGolf
Le magazine suisse
du golf public
Automne 2008 - No 3
Le magazine suisse
du golf public
Eté 2008 - No 2
Le magazine suisse
du golf public
Printemps 2008 - No 1
Le magazine suisse
du golf public
Hiver 2007 - No 3
Le magazine suisse
du golf public
AUTOMNE 2007 - No 2
Le magazine suisse du golf public
ÉTÉ 2007 - No 1
ASGI
Calme et sérénité
CALENDRIER 2008
A vos agendas...
ASG - ASGI
LES CHEFS VALAISANS
Coups de golf et de fourchette
LE BUDGET MATÉRIEL
DU GOLFEUR DÉBUTANT
SWISS
LE GOLF, JEU D’UNE VIE
Simon Morris,
GOLF
WEEK
professeur
à Wallenried
Une sixième bien arrosée
NOUVEAUTÉS 2008
Entre forme et matière
Casser le mythe de l’inaccessible
L’ÉQUILIBRE VITAL
Gustave Chable, professeur à Villars
LES VISIO-CONFÉRENCES SUR LE NET
Une communication moderne
GOLF GERRE LOSONE ET GOLFCLUB APPENZELL
Que du plaisir !
SWISS GOLF WEEK 2008
L’enthousiasme de Lolita
Nouvelle convention et
ASG GolfCard
RENAISSANCE TURQUE
Pro-Am d’automne à Belek
LA BOÎTE À QUESTIONS
L’inconnue du CSA
GOLF SEMPACHERSEE ET
GOLF KYBURG
La formule gagnante
VOYAGE EN TURQUIE
Les atouts de Belek
ASGI
Objectif atteint
SWISS GOLF WEEK
On a frisé la perfection
GOLF CLUB THUNERSEE
Pas moins de 36 trous
JUNIORS
Le plaisir avant tout
GC VERBIER ET FRICKTAL
Montagne et campagne
UNE QUESTION DE VITESSE
La différence entre les pros et les amateurs
QUELLES SOLUTIONS ET À QUEL PRIX ?
Jouer en hiver
LE GOLF ET LES JUNIORS
Un enseignement spécifique
COTISATIONS ANNUELLES DE L’ASGI
*
**
4
Individuel
Adulte
CHF 300.–
(au lieu de CHF 365.–)
Junior (15 - 21 ans)
CHF 120.–
Enfant (–15 ans)
CHF 50.–
Famille*
1 adulte avec enfant
ou en couple
CHF 280.–
Junior (15 - 21 ans)
CHF 100.–
Enfant (–15 ans)
CHF 40.–
L’âge au 1er janvier de l’année en cours est déterminant.
Sont considérés comme «Famille»: les couples vivant sous le même toit, les parents avec enfants (couple ou adulte seul) s’inscrivant à l’Association.
Les étudiants doivent fournir une copie de leur carte d’étudiant.
OPEN GOLF
Etudiant
(22 - 25 ans)
CHF 150.–**
World of Golf
Un peu de vert dans l’hiver!
Fin janvier, début février, l’hiver suisse est bien installé et le golfeur tout marri de voir ses verts
fairways couverts de neige. Heureusement, l’exposition World of Golf lui permet de fantasmer sur les
plaisirs qui l’attendent dès le printemps!
World of Golf est en quelque sorte
une thérapie douce pour le golfeur
déprimé. Plongé dans une ambiance
sportive – grâce aux marques de clubs
présentes sur le practice – il s’évade
sous les tropiques – en conversant avec
les hôtesses des voyagistes – avant
d’envisager son affiliation à un club
suisse – qui l’accueillent sur différents
stands. Ce «parcours» zurichois sera
ouvert du jeudi 29 janvier au dimanche
1er février prochain, dans le cadre de la
Fespo, comme de coutume.
L’ASGI se déplace pour cette exposition zurichoise depuis 2000 et n’a
jamais remis en question sa participation, tant sa présence se justifie par la
qualité des contacts, de l’accueil et de la
promotion. World of Golf a réussi à
résister aux dangers qui guettent ce
type de manifestations. Non seulement
parce qu’elle est organisée conjointement à un grand salon du tourisme
(Fespo), parce que le lieu d’exposition
est particulièrement bien choisi, mais
surtout parce qu’elle a convaincu tous
les acteurs de la branche de se déplacer, alors que la saison de golf est loin
d’être entamée!
Comme à Crans-Montana
«C’est bien pourquoi nous répondons
présents à chaque édition», glisse Pascal
Germanier. «Tout ce que la Suisse
compte de professionnels du golf, qu’ils
soient sur le parcours, dans les secrétariats ou dans les comités, se retrouve
l’espace de quelques jours à Zurich.
Comme ils l’auront fait en septembre à
l’Open de Crans. Nous avons aussi le
plaisir de croiser de nombreux golfeurs
indépendants, qui viennent nous
saluer sur le stand, en même temps
que nous pouvons donner des informations aux curieux, futurs golfeurs et
autres passionnés.»
Comme l’an dernier, l’ASGI disposera de deux stands de 50, respectivement 30 m2. Le premier comprendra le
staff des golfeurs indépendants et un
coin accueil, alors que le second sera
partagé par des clubs, des practices ou
des indoors. «L’intérêt pour ce stand –
que nous mettons à disposition gracieusement – est fort. C’est l’occasion
pour nous de nous rapprocher de nos
partenaires et de les aider dans leur
marketing.»
www.worldofgolf.ch
Alexander Brülhart, manager ASGI.
OPEN GOLF
5
Dix ans de souvenirs pour Pascal Germanier
Je n’imaginais pas un tel succès!
Secrétaire Général de l’ASGI depuis sa fondation, Pascal Germanier revient sur dix ans de moments
intenses, de doutes parfois, mais aussi de grandes satisfactions.
On le voit partout, on lit ses commentaires dans de nombreux articles
d’Open Golf, on sait qu’il est très actif,
mais, finalement, on le connaît mal. Les
dix ans de l’ASGI étaient un prétexte
rêvé pour faire mieux connaissance
avec le «boss» de l’ASGI, celui grâce à
qui cette association est ce qu’elle est
aujourd’hui.
C’est en 1971, à l’âge de 13 ans, que
Pascal Germanier découvre le golf à
Lausanne, en tant que caddy. Il faut
savoir qu’à cette époque, le club vaudois disposait de 100 à 120 caddies,
puisqu’une soixantaine d’entre eux travaillaient à chaque compétition. Très
impliqué dans le jeu, comme tous ces
collègues, Pascal Germanier commence
à frapper des balles une année plus
tard: «on pouvait jouer à l’aube ou au
crépuscule», se souvient-il. «C’était
amusant, car on jouait parfois dans le
noir total!» C’est également à cette
époque qu’il rencontre Francis Boillat,
caddie également et Yves Hofstetter,
joueur déjà confirmé et membre du
cadre national. «Je me rappelle très
bien que mon ami Yves était déjà foncièrement tourné vers l’ouverture du
golf et qu’il a appuyé la carrière de
Francis, qui promettait beaucoup.»
Les années passent et avec elles le
saut de l’école au lycée, puis à l’université. Le futur Secrétaire Général de
l’ASGI est passionné de golf, mais pas
seulement par le jeu. Il aime le milieu
professionnel et y plonge avec enthousiasme à la fin de ses études, s’investissant dans différentes entreprises: Golf
Connection à Genève, Centre de Golf de
La Sarraz et la co-fondation du Centre
Public – déjà! – du Golf d’Etagnières en
1998. Mais le principe d’une association
de golfeurs sans club remonte à 1995,
lorsqu’il était impliqué dans le développement du practice de La Sarraz. «Nous
avions 1000 joueurs dans notre fichier,
qui venaient régulièrement frapper des
balles et jouer le pitch & putt. Il y avait
donc une forte demande et la même
question revenait perpétuellement: où
peut-on jouer en Suisse? A l’époque, au
vu du manque d’opportunités, nous leur
suggérions d’aller jouer en France en se
Golf Club de Leuk, les Chefs en Valais. Pascal Germanier, Laurence Rochat, Philippe Rochat et Didier Joris.
6
OPEN GOLF
procurant une licence de la FFG. Par
exemple aux Rousses ou à Divonne.
J’ai très vite senti qu’il y avait un
potentiel d’intérêt et surtout un manque de structures. C’est là que j’ai
entamé les premières discussions avec
Johnny Storjohann, Secrétaire Général
de l’ASG.
Et j’ai évidemment pris contact
avec Yves Hofstetter, qui était membre
du comité de l’ASG, pour voir si le
concept l’intéressait et s’il voulait
s’impliquer. Bingo !»
Un succès inattendu
Le processus a pris un certain temps,
voire un temps certain (deux ans de
gestation), mais ce projet révolutionnaire a fini par être accepté et soutenu
par le comité ASG, qui l’a fait adopter
par l’assemblée des délégués de janvier
1998. L’ASGI devenait ainsi association
affiliée à l’ASG, avec pour but le développement du golf public en Suisse. A
charge du jeune comité de l’ASGI de
développer désormais cette nouvelle
entité du golf suisse. Un grand merci
d’ailleurs à Christian Grand, Président de
l’ASG à l’époque et à Johnny Storjohann.
Mais quelle était la vision du nouveau Secrétaire Général à cette époque? «Je n’imaginais pas le succès que
nous avons connu, c’est évident. Nous
agissions un peu de manière empirique,
étape par étape, puisque nous nous
trouvions devant une nouvelle situation, jour après jour. Nous étions systématiquement dans le développement,
dans la nouveauté. Au départ, j’avais en
fait une vision plus régionale liée à mon
expérience. Et ce n’est qu’après deux
ans que nous avons compris que nous
avions visé juste et que l’effectif
deviendrait énorme. Pour ma part,
j’imaginais difficilement que nous
dépasserions le chiffre du millier de
joueurs...» En fait, personne ne pouvait
s’attendre à un tel engouement, car il
n’y avait aucun indice réel, aucune
statistique.
Dès le début de l’ASGI, un programme d’activités était également
proposé en plus de la gestion du handicap. Cela dit, l’ASG a préféré le modèle
allemand au français, à savoir la gestion
du golf public par une association affiliée et non directement par l’association
faitière. Des Français qui, à l’époque,
avaient surestimé la croissance du golf
et développé de nombreux parcours qui
allaient avoir ensuite des difficultés à
tourner.
«Nous avons été très prudents»,
poursuit le Secrétaire Général. «Pendant les deux premiers exercices, nous
avons limité les frais au maximum et je
ne pouvais compter que sur une aide de
bureau à 50%. En fait, je m’impliquais
déjà à fond et je passais tout mon
temps libre et tous mes week-ends à
développer l’ASGI.»
Convaincre,
encore et toujours
Dans les premiers temps, l’accueil
des clubs a été globalement favorable,
malgré certaines réticences, certains
questionnements de nombreux dirigeants de clubs. Passablement d’entre
eux voyaient l’ASGI comme l’ennemi
public No 1, qui allait vider les clubs de
leurs membres. «C’était une véritable
peur de la concurrence. Il a fallu quelques années pour démontrer que les
clubs n’ont rien perdu dans l’affaire, au
contraire.
Aujourd’hui, je pense que la majorité des gens a compris que l’ASGI fait
partie de l’avenir des clubs. J’ai plusieurs
anecdotes sur le sujet, mais je me rappelle surtout d’une journée de 2002,
lors de l’inauguration du parcours de
Sion. La discussion avec l’un des membres du comité, Guy Reynard, était très
tendue et divergente. Et aujourd’hui, il
en est l’un des plus grands défenseurs.
Je le remercie d’ailleurs de m’avoir
écouté et d’avoir étudié la situation!»
Le manque d’informations fut pendant longtemps un handicap pour
l’ASGI. Les gens n’avaient connaissance
des activités des golfeurs indépendants
que par bribes et ils développaient de
drôles d’à priori. La réputation de l’ASGI
était non seulement fausse, mais mauvaise. «Ce fut un long combat: convaincre les hésitants et les réfractaires. Et
sur ce point spécifique, les relations que
j’ai développées dans les clubs ont été
déterminantes. En fait, c’est un gros travail qui n’est pas achevé et qui ne le
sera jamais. Car les comités changent,
des personnes arrivent, d’autres disparaissent et ce qui était acquis dans un
club ne l’est soudainement plus. Il faut
toujours rester attentif. Heureusement,
l’époque la plus pénible est derrière
nous, puisque j’estime qu’elle s’est terminée avec la signature de la convention avec l’ASG en janvier 2008. Tout le
monde apprécie la sérénité et l’apaisement qui prévalent dans le golf suisse.
L’ASGI était un sujet permanent dans
toutes les séances de l’ASG, des comités de clubs et je comprends que cela
ait pu être fatiguant pour certains. Une
époque où il y avait autant de nouveaux concepts sur le futur de l’ASGI
que de clubs dans l’ASG!»
Le golf suisse se porte bien
L’ASGI est désormais résolument
tournée vers l’avenir. Mais quel est-il, cet
avenir? «En fonction des dix premières
années de l’ASGI et de l’expérience
acquise, le comité ASGI, sous la présidence de Karl Studer, homme de terrrain
et fin négociateur, va poursuivre la
politique actuelle, qui a le mérite de
satisfaire et les clubs et les membres.
La grande collaboration qui s’est instaurée avec les clubs va se poursuivre.
Et nous allons continuer de développer
notre panel d’activités pour les membres. Il faut rappeler que 70 à 80% de
nos membres sont de nouveaux golfeurs. Nous souhaitons notamment les
mettre en confiance pour aborder les
compétitions. En outre, nous allons
poursuivre nos événements à thèmes.
Quant au golf suisse en général, je
pense qu’il va continuer à progresser à
un bon rythme. Avec les statistiques
dont nous disposons, nous estimons à
plus de 5’000 le nombre de nouveaux
joueurs qui sont entrés cette année
dans les structures officielles que sont
l’ASG, la Migros et l’ASGI. C’est donc une
progression de près de 10%! On peut
remarquer que les effectifs des clubs
sont bien gonflés désormais, notamment dans la catégorie des clubs
urbains. On risque de manquer de ce
type de parcours dans les années à
venir et il y aura des opportunités
d’agrandissements ou de lancements
de nouveaux clubs.
Pascal Germanier, Secrétaire Général de l’ASGI.
dans les années à venir des projets de
grande envergure, comme une plus
grande variété de compétitions professionnelles ou, pourquoi pas, l’ouverture
d’un centre de formation et d’entraînement national? Je suis foncièrement
positif et les excellents contacts que
j’entretiens dans les clubs me confortent dans ce sens. On me fait part de
nombreuses idées, de propositions, de
sollicitations également. Mais malheureusement on ne peut pas tout faire et
satisfaire tout le monde. Cela dit, l’esprit
est très positif et dynamique et le travail ne s’arrête jamais. Si la routine est
importante dans le jeu de golf, dans
mon travail elle n’existe pas!»
Bien détendu à la veille de ses 50
ans, Pascal Germanier concluait de la
sorte : «si l’ASGI est ce qu’elle est
aujourd’hui, c’est surtout grâce au travail fantastique et soutenu du comité
de décision du début, formé sous la
Présidence d’Yves Hofstetter, du Trésorier Pierre-Alain Bally et de votre Secrétaire Général. Grâce également à tous
les collaborateurs qui se sont investis et
s’engagent encore sans compter. L’ASGI
est une grande famille!»
En revanche, il sera peut-être plus
difficile d’implanter de nouveaux parcours dans les zones à faible densité
démographique ou hors des zones touristiques. En résumé, je dirais que le golf
suisse se porte bien. De mieux en
mieux même! On pourrait voir aussi
OPEN GOLF
7
Mieux connaître les Règles
Quelques rappels intéressants
Les Règles de golf constituent un véritable casse-tête pour les amateurs, qui les craignent la plupart
du temps. Dans le but de les «humaniser» et de les rendre plus claires, nous avons demandé à
l’arbitre international valaisan Charles-André Bagnoud d’animer une rubrique spécifique dans
chaque édition d’Open Golf!
parcours, ni remplacé, ni réparé (R 4-3).
Ben Crenshaw avait dû terminer son
match en puttant avec l’un de ses fers.
4. Ian Woosnam, leader du British
Open lors du 4e tour, s’est vu infliger
deux coups de pénalité après le premier trou pour avoir pris le départ de
son parcours avec 15 clubs dans son
sac, son caddy ayant oublié d’enlever
l’un des deux drivers testés quelques
minutes plus tôt sur le driving range. Le
club supplémentaire a été déclaré horsjeu par un jet furieux en direction de la
forêt avoisinante et le caddy n’a pas
terminé la saison à ce poste...
Charles-André Bagnoud.
1. Nouveau depuis 2008, non pas
l’obligation de jouer en respectant l’étiquette, mais la possibilité pour le
comité d’une compétition de disqualifier un joueur qui aurait enfreint de
façon grave la manière selon laquelle le
golf doit être joué (R 33-7).
2. Le coup de golf est le mouvement vers l’avant du club fait avec l’intention de frapper et de déplacer la
balle; toutefois, comme l’avait fait Tiger
Woods il y a quelques années, si le
joueur parvient à contrôler volontairement son mouvement de descente
avant que la tête du club n’atteigne la
balle et si celle-ci n’est ni touchée ni
déplacée, il n’y a pas de coup de golf,
même si ce mouvement a entraîné la
tête du club au-delà de la balle (définition du coup de golf; décision 14/1.5).
3. Ben Crenshaw a appris à ses
dépens, durant la Ryder Cup 1987, que
lorsqu’un club est endommagé durant
le parcours autrement que dans le cours
normal du jeu (en l’occurrence, son putter avait été lancé contre un arbre dans
un mouvement de colère), ce club ne
peut plus être utilisé pour le reste du
8
OPEN GOLF
5. Ian Poulter a certainement
remercié le spectateur qui s’est jeté à
l’eau pour récupérer la balle qu’il avait
lancée en direction de son caddy et que
celui-ci n’avait pas réussi à attraper;
cette balle marquée sur le green avait
terminé son vol dans le lac avoisinant:
s’il n’avait pu terminer le trou avec la
balle utilisée sur le tee, Ian Poulter aurait
dû rajouter deux coups de pénalité à
son score sur ce trou (R 5-3).
6. Sam Torrance a attendu plus de
dix secondes avant que sa balle, en
suspens sur le bord du trou, ne tombe
dans celui-ci; malgré sa satisfaction
momentanée il a dû ajouter un coup de
pénalité à son score (R 16-2).
7. Involontairement, lors d’un
coup d’essai, Davis Love a touché sa
balle et l’a déplacée sur le green.
Comme il n’y avait pas d’intention de
frapper la balle, il n’y a pas eu de coup
de golf. Mais au lieu de la replacer avec
un coup de pénalité, Davis Love l’a
jouée depuis le mauvais endroit: deux
coups de pénalité (R 18-2).
8. Padraig Harrington a su immédiatement, ayant vu sa balle se déplacer après qu’il l’ait adressée (stance pris
et club posé derrière la balle), qu’il
devait la replacer à l’endroit où elle se
trouvait et que cela lui coûterait un coup
de pénalité (R 18-2).
9. Jeff Maggert lui a vu sa balle
rebondir sur la bordure du bunker, alors
qu’il tentait de l’en extraire, et le toucher à la poitrine alors qu’elle était en
mouvement et en l’air: il a dû ajouter
un coup de pénalité à son score (R 192). Attention la pénalité pour toucher sa
propre balle en mouvement était
jusqu’au début de cette année 2008 de
deux coups!
10. Enfin, et fait intéressant pour
tous ceux qui cherchent une bonne
excuse à leur score décevant de la compétition du dimanche : plus de 40
contrôles antidoping ont été réalisés sur
le circuit professionnel européen de juillet 2008 à fin octobre 2008 et aucun
contrôle ne s’est avéré positif! Cela peut
surprendre... C’est en tous les cas de bon
augure pour une réintégration prochaine
du golf aux jeux olympiques.
En résumé, jouons au golf en respectant l’Etiquette, les Règles de golf et
en ne consommant, pour atteindre certains paradis, que des produits «naturels», comme le faisaient les Ecossais à
l’origine de ce merveilleux jeu.
Charles-André Bagnoud,
Arbitre international ASG
La boîte à questions
???
Les cartes EDS et l’AP
Que ce soit par mail ou directement par téléphone, les bureaux de l’ASGI répondent à de nombreuses
questions. Open Golf vous présente les principales demandes des membres ou des golfeurs en devenir.
Avec les réponses, bien entendu!
Qu’est-ce qu’une carte EDS?
EDS signifie Extra Day Score. Il s’agit
d’une possibilité offerte aux amateurs
de jouer une partie hors compétition,
dont le score comptera pour le handicap (hcp). Cette carte peut être jouée
par des amateurs disposant de l’AP ou
d’un hcp à partir de 4.5. Les joueurs de
la catégorie 1 du système EGA (jusqu’à
4.4) n’ont pas la possibilité de modifier
leur hcp par le biais d’une carte EDS.
Comment faut-il procéder
pour jouer une carte EDS?
Il faut d’abord trouver un golfeur
(avec un hcp minimum de 36) qui va
jouer avec vous les 18 trous et qui
signera la carte. Il faut ensuite s’annoncer au secrétariat du golf sur lequel se
jouera la partie, pour officialiser la carte.
A l’issue de la partie et quel que soit le
score – car la carte est valable aussi
bien pour la descente que pour la montée du hcp – le secrétariat du club devra
apposer son tampon. Les golfeurs indépendants ne doivent pas oublier d’envoyer la carte au secrétariat de l’ASGI, à
Crissier ou à Zurich, pour qu’elle soit
dûment enregistrée.
Qu’est-ce qui doit être noté
sur la carte EDS?
Il faut écrire lisiblement le nom du
joueur, son handicap, ainsi que son
numéro ID (numéro inscrit sur la Golfcard ASGI), car il arrive que certains
joueurs aient un homonyme! Il faut
également écrire le nom du marqueur,
son club ou son appartenance, son
numéro ID, le cas échéant. Les scores
doivent être inscrits lisiblement.
Comme on peut jouer une carte EDS
depuis les tees avant ou arrière, au
choix du joueur, il faut le préciser au
secrétariat avant la partie et inscrire le
playing handicap du joueur sur la carte,
en le vérifiant sur la liste affichée dans
tous les clubs suisses. Le joueur et le
marqueur ne doivent pas oublier de
signer la carte.
Est-ce qu’une carte EDS peut être
jouée à l’étranger?
Oui, à partir du moment où le parcours choisi dispose d’un slope rating et
d’un course rating. Il ne faut pas oublier
ensuite de récupérer la carte officialisée
par le club et de l’envoyer au secrétariat
de l’ASGI pour la correction du handicap.
Pourquoi est-ce qu’une carte EDS
peut faire remonter le handicap?
Que l’on joue bien ou que l’on joue
mal, la carte EDS sera inscrite sur l’historique du handicap. Car le handicap
doit représenter la valeur réelle du
joueur et pas être basé sur l’exploit d’un
seul jour.
Est-ce qu’un joueur peut
obtenir son premier exact handicap
avec une carte EDS?
Pas avec une seule carte. Il en faut
trois au minimum – réalisées dans son
home club ou dans un club affilié à
l’ASG, ayant un parcours homologué –
dont une au moins avec un score égal
ou supérieur à 36 points stableford. Le
premier handicap officiel sera calculé
sur la base du meilleur des trois scores.
Quelle est la définition de
l’autorisation de parcours (AP)?
L’autorisation de parcours est une
attestation officielle qui certifie que
la personne possède les connaissances
théoriques de base et qu’elle a atteint
également un niveau de jeu lui
permettant d’évoluer sur un parcours.
Comment se déroule
un test AP?
Les tests AP doivent suivre les
directives de l’ASG. Seules les autorisations de parcours délivrées par les responsables d’un club, par un arbitre de
l’ASG ou par un pro de la Swiss PGA
sont reconnues.
L’examen théorique est un test oral
ou écrit de 30 questions sur l’Etiquette
et les Règles de golf, avec consultation
du livret des Règles. L’examen est
réussi si au minimum 22 réponses sont
correctes. La brochure «Je joue au golf»
est le support idéal pour apprendre les
Règles et l’Etiquette. Elle est disponible
auprès des secrétariats de l’ASG et de
l’ASGI.
L’examen pratique
comporte plusieurs tests:
• 5 drives raisonnablement droits,
dont 4 à plus de 100 mètres pour
les dames et de 120 mètres pour les
hommes.
• 5 approches de 20 mètres, dont 4
au moins à moins de 4 mètres du trou.
• 5 putts de 10 mètres, dont 3 au
moins à moins de 2 mètres du trou.
• Un parcours homologué de 9 trous
en stableford – 2 ou 3 joueurs – durée
max. de 2 h15 – exact handicap provisoire de 36.0. L’examen est réussi avec
un minimum de 9 points stableford.
Est-ce qu’il y a eu des changements
dans le règlement des AP?
Il y a eu une mise à jour en janvier
2008. L’ASGI a notamment établi un formulaire officiel de l’autorisation de parcours, avec l’aval de l’ASG, qui est téléchargeable sur le site internet et qui est
utilisé par de nombreux professionnels
du golf en Suisse.
OPEN GOLF
9
Programmes des manifestations ASGI 2009
Pas moins de 126 dates!
Si l’on prend le temps de compter les événements organisés par l’ASGI sur la saison 2009, on arrive
au chiffre impressionnant de 126. On comprend mieux pourquoi on ne chôme pas dans les deux
bureaux – Crissier et Zurich – des golfeurs indépendants...
Parmi les 126 manifestations du
calendrier, toutes ne sont pas des compétitions de golf. Soyons honnêtes :
pour que le chiffre soit vraiment spectaculaire, nous avons aussi compté l’assemblée générale du 24 juin 2009 et
les apéritifs de Noël des 8 et 10 décembre 2009! Hormis ces trois dates, tous
les événements ont un lien direct avec
le jeu de golf. Notamment les workshops, qui constituent l’action la plus
efficace et la plus concrète de l’ASGI
dans le domaine de la formation des
golfeurs. Pour 2009, l’ASGI continue de
proposer sa formule sur 2 jours (12
heures d’enseignement, maximum de
32 amateurs, 4 pros et 8 ateliers pour
un montant de CHF 350.–), mais innove
avec une série de workshops sur une
journée. Les joueurs profiteront d’un
«programme court», mais néanmoins
complet, avec un atelier pour le long
jeu, un atelier pour le petit jeu et un
atelier théorique (Règles & Etiquette),
pour un montant de CHF 190.–. Il y aura
17 workshops sur deux jours et 7
workshops sur un jour, répartis sur les
mois d’avril, mais, juin et août.
10
OPEN GOLF
Toujours dans le domaine de la formation, des stages journaliers sont
organisés à l’Indoor Golf Training Center
d’Etagnières (dès le 16 janvier) et au
Golfodrome de Glattbrugg (dès le 13
février).
Quant aux débutants, ils peuvent
découvrir le golf lors des journées organisées en collaboration avec la compagnie Elsana (dix dates) ou lors des initiations mises sur pied pendant la Swiss
Golf Week.
Nouveauté grisonne
Sur le front des compétitions, la
nouveauté sera estivale et grisonne:
l’Engadiner Bergsommer Trophy se
jouera à Zuoz et Samedan les 8 et 9 juillet. Une compétition en stableford individuel (CHF 270.–) qui conforte les bonnes relations entre l’ASGI et la région de
St. Moritz.
Léger changement pour le Säntis
Trophy (8 au 11 septembre, CHF 490.–
ou CHF 450.– pour les membres des
clubs organisateurs), dont la seconde
édition passe à 4 jours (Waldkirch
Appenzell, Erlen, Gams-Werdenberg) sur
la demande pressante de participants
enthousiastes!
Le championnat du club se poursuit
selon la formule consacrée, avec 4 qualifications régionales (Vuissens, Ybrig,
Moossee et Domat Ems). Mais la nouveauté viendra du lieu de la finale (2
octobre), qui se situera sur le parcours
renommé de Wylihof.
Pas de modification en revanche
pour les grands classiques du calendrier,
que sont le Swiss Snowsports Trophy, le
Swiss Pro-Am, le Sonnwend Trophy, le
2-Länder Turnier, l’Alpen Challenge, la
Swiss Golf Week, la Ladies Competition
ou les Clubs Prestiges.
Les parcours gourmands
Lorsqu’on demande à Pascal Germanier de justifier la nouvelle planification
des «Parcours gourmands», son visage
se fend d’un grand sourire: «mais parce
que les gens qui participent à ce type
de manifestation sont heureux! Notre
expérience avec Georges Wenger aux
Bois et les Chefs en Valais à Leuk, nous
Les Chefs
en Valais
2009
montre que ces golfeurs prennent du
plaisir à jouer, à retrouver leurs amis et
à vivre des émotions gastronomiques.
La qualité de la participation est fantastique et il n’y a jamais personne pour se
plaindre, ce qui est plutôt inhabituel! Le
potentiel est énorme et se confirme
avec la vitesse à laquelle les listes d’inscription se remplissent. Les Gastronomes, qui se disputent au mois de juin
aux Bois, sont déjà complets en janvier!»
Ce qui était encore une manifestation unique il y a deux ans, se transforme en une série de sept événements prestigieux, répartis dans toute
la Suisse. Certaines dates, clubs et Chefs
restaient à confirmer, mais le programme était déjà bien structuré en
novembre dernier, avec la confirmation
des Parcours gourmands suivants:
Jean-Luc Rochat, Thierry Hugonnet, Paola Masciulli,
et Laurent Omphalius, respectivement Directrice
et Chef de l’Hôtel Les Sources des Alpes,
à Loèche-les-Bains, Diego Mathier, Encaveur
Yvonne Julier et François Janz.
Ci-contre: Le buffet de fromages
de la Laiterie Moderne et les desserts
de la Confiserie Gerber, à Crans.
Mercredi 13 mai
Philippe Chevrier (19*)
Club de Bonmont
Mercredi 27 mai
Reto Lampart (17*)
Golf Club Heidental
Jeudi 11 juin
Georges Wenger (18*)
Golf Club Les Bois
Jeudi 2 juillet
Philippe Rochat (19*)
Golf Club Lausanne
Vendredi 14 août
Werner Bürgi (17*)
Golf Club Ybrig
Lundi 21 septembre
Sont confirmés
Chefs en Valais
Golf Club Leuk
Philippe Rochat (19*), Philippe Chevrier (19*),
Didier de Courten (19*), Franck Reynaud (17*)
* Points Gault & Millau
En ce qui concerne la formule, le
scramble à 4 a été conservé, pour ses
avantages de rapidité et de convivialité.
La limite de handicap est fixée à 36.
A part la compétition des Chefs en
Valais, qui prévoit des dégustations
tous les 3 trous, les Parcours gourmands s’articulent autour d’un Chef de
grande renommée, qui organise une
collation à mi-parcours et d’un repas
gastronomique dans son restaurant.
Préparez rapidement vos clubs et
vos fourchettes, car les places seront
chères!
Ci-dessous: Franck Reynaud, de l’Hostellerie
du Pas de l’Ours, à Crans et Pierre Robyr, encaveur
accompagnent Bernard Vocat, Pierre-André
Borgeaud, Marc Bonvin et Christian Desmeules.
OPEN GOLF
11
Une saison animée pour les pros suisses
Si près du but !
Les pros suisses ont fait souffler le chaud et le froid sur leur public, avec des performances extraordinaires, mais aussi des désillusions cruelles. André Bossert, Julien Clément et Raphaël de Sousa ont
animé la saison et redonné des couleurs au golf professionnel suisse.
Les chiffres 23-57-70-129 ne correspondent pas au code bancaire de
Marcel Ospel, mais au classement des
Suisses inscrits sur le PGA European
Challenge Tour. Raphaël de Sousa (23),
André Bossert (57), Julien Clément (70)
et Damian Ulrich (129) ont connu des
fortunes diverses, mais bouclé une
saison qui n’en reste pas moins très
positive.
C’est le Genevois Raphaël de Sousa
qui a rapidement obtenu des résultats
Raphaël de Sousa.
probants, après un gros travail avec sa
coach mentale. «J’ai simplifié ma technique et j’ai accepté de faire «avec ce
que j’avais» lors des tournois. J’étais
100% dans le jeu et pas dans la recherche de mon swing. Et ça a très bien
fonctionné en début de saison puisque
j’ai enchaîné deux places de second
pour m’installer provisoirement à la 5e
place de l’Ordre du Mérite!» La suite a
été moins enthousiasmante, comme on
le verra…
En juillet, le Credit Suisse Challenge
devait permettre aux autochtones de
se distinguer, mais un seul y est parvenu: Julien Clément s’est montré très
constant pour décrocher la 5e place.
Une semaine plus tard, c’est André Bossert qui se plaçait sous les feux de la
rampe, en remportant son troisième
tournoi du Challenge Tour, après les
Open de Neuchâtel (1990) et du Kenya
(1991). C’est sur le parcours de Ramsau
en Autriche qu’il se débarrassait en
play-off de la vedette locale, Markus
Brier, pour gagner le MAN Nö Open.
Mais c’est vraiment à l’Omega European Masters que les observateurs
suisses ont pu vibrer, avec un incroyable
podium pour Julien Clément. Sa balle a
même flirté avec le trou sur les trois
derniers greens et si un seul de ses
putts avait bien voulu tomber, il serait
parti en play-off avec le futur vainqueur,
Jeff Lucquin et la star en devenir, Rory
McIlroy. «J’ai eu la chance de jouer mon
meilleur golf de la saison pendant
l’Open de Suisse. J’ai tenu la pression et
j’ai beaucoup appris. Cela restera mon
plus beau souvenir de golf.» A moins
qu’il ne s’impose un jour sur le circuit
européen...
Fin de saison morose
L’automne a été moins gai pour les
ténors de la Swiss PGA et spécialement
pour Raphaël de Sousa. Longtemps
classé parmi les 20 premiers de l’Ordre
du Mérite du Challenge Tour – un classement qui lui aurait ouvert les portes
du PGA European Tour 2009 – le joueur
de Cologny a perdu sa confiance et
avec elle toute chance d’atteindre son
principal objectif de la saison. Lors de la
finale, il s’est fait dépassé par trois
joueurs, terminant à une excellente,
mais inutile 23e place du Challenge
Tour 2008.
La Tour School aurait pu permettre à
nos représentants d’oublier leurs
déconvenues, mais ce ne fut pas le cas.
12
OPEN GOLF
Un accord
avec la Swiss PGA
L’ASGI et la Swiss PGA travaillent en
étroite collaboration depuis des années,
notamment pour garantir le niveau des
AP distribuées aux golfeurs indépendants. On sait en effet que l’ASGI ne
reconnaît que les AP réalisées avec un
pro Swiss PGA. Un formulaire standard
a d’ailleurs été établi par l’ASGI, afin de
faciliter le travail des pros, mais aussi du
secrétariat, pour l’enregistrement. Certains clubs n’hésitent pas d’ailleurs à
s’en servir pour leur propre usage, ce
qui montre bien l’utilité et la qualité
d’un tel document.
L’accord signé entre la Swiss PGA et
l’ASGI va permettre à cette dernière de
réaliser une communication ciblée avec
les enseignants professionnels, en ligne
directe avec leur association. L’ASGI
soutiendra notamment la Swiss PGA
dans l’établissement de son calendrier,
en étant présente lors des Pro-Ams.
«Tout cela va dans le sens d’une bonne
collaboration avec les autorités du
golf», explique Pascal Germanier. «Afin
aussi que la coordination soit parfaite et
facilite le travail des deux parties.»
André Bossert.
Nicolas Sulzer (malade), Martin Rominger (fatigué), Frederik Svanberg (inexpérimenté) et Julien Clément (hors de
forme) ont tous manqué le coche lors
de la deuxième étape de cette Qualifying School. Bossert n’y ayant même
pas participé, préférant garder son
énergie pour le circuit sud-africain de
cet hiver. Quant à de Sousa, directement qualifié pour le «final stage» en
Espagne, il passait complètement à
côté de ce tournoi de la dernière
chance, réalisant même le plus mauvais
score du second tour pour occuper
provisoirement la dernière place!
Maintenant, il faut remettre l’ouvrage
sur le métier! André Bossert va vraisemblablement disputer quelques épreuves
du circuit européen avant de retrouver
Julien Clément et Raphaël de Sousa sur
le Challenge Tour. Damian Ulrich va poursuivre son apprentissage de ce dur
métier en profitant de quelques invitations sur le Challenge Tour, pendant que
Martin Rominger – vainqueur sur l’Alps
Tour – tentera de conserver sa carte sur
le circuit asiatique. Pour Nicolas Sulzer,
très régulier avec 17 cuts passés, l’Alps
Tour constituera le même défi qu’en
2008, avec des victoires indispensables
pour espérer changer de catégorie en
2010.
L’hiver s’annonce donc studieux
pour les pros suisses, qui ont montré de
belles dispositions en 2008 et fait augmenter les attentes du public pour
2009. Le talent ne manque pas, ni l’envie, reste maintenant à trouver la
méthode!
Julien Clément.
OPEN GOLF
13
Säntis Trophy, du 9 au 11 septembre 2008
Un incontournable en devenir
Le calendrier des tournois de l’ASGI s’articule autour d’événements majeurs qui existent pour
certains depuis le lancement de l’association. Le Säntis Trophy veut absolument en faire partie et sa
première édition rend légitime cette ambition.
A peine rentrés de l’Omega European Masters, certains joueurs suisses
ont sorti leurs clubs pour mettre en pratique ce qu’ils avaient appris en suivant
les stars du circuit européen sur le parcours de Crans-Montana. Cela s’est ressenti lors de la première édition du
Säntis Trophy, qui s’est déroulée du
mardi 9 au jeudi 11 septembre et pour
lequel les résultats ont été excellents.
Ils étaient 48 à avoir répondu présents pour ce coup d’essai, très motivés
à l’idée d’affronter les parcours de
Waldkirch, Erlen et Gams-Werdenberg.
C’est d’ailleurs dans le fief de la Migros,
à Waldkirch, que débutait cette compétition en stableford. Les participants ont
pu découvrir la variante «orange» du
parcours, qui comprend les 9 nouveaux
trous inaugurés cette année à Waldkirch
(36 trous désormais). Le temps était
très agréable, pas trop chaud et parfaitement sec. A l’issue du tournoi, après
la distribution des prix, un apéritif dînatoire a permis aux joueurs d’échanger
leurs impressions sur cette nouvelle
manifestation.
Ils ont pu conforter leur sentiment
positif le lendemain, à Erlen, pour le
second tour. La même météo attendait
14
OPEN GOLF
les golfeurs, mais aux nombreux obstacles d’eau de Waldkirch succédaient les
trous techniques d’Erlen.
Comme pour le parcours précédent,
les conditions de jeu étaient parfaites,
avec un golf aux roughs accessibles et
aux greens excellents. Un second apéritif dînatoire rechargeait les organismes,
après que le partenaire de l’ASGI sur ce
tournoi, Umbrail, ait généreusement
récompensé les meilleurs scores.
Un nouveau venu
Fraîchement inauguré au printemps,
le club de Gams-Werdenberg ne manquait pas l’opportunité d’intégrer cette
prestigieuse manifestation et accueillait
le troisième tour du Säntis Trophy. La
maturité du parcours impressionnait les
joueurs. Un gros orage se déclenchait
alors que la dernière équipe venait de
rentrer au club-house, pour arroser
dignement ce nouveau rendez-vous du
calendrier de l’ASGI.
Mais une immense raclette réchauffait tout le monde et Peter Hamann
n’était pas le dernier à s’en régaler, lui
qui venait de réaliser son premier holein-one sur le trou No 11 (145 mètres)!
«A l’issue du tournoi, nous avons fait
un petit sondage auprès des participants», commentait Ursula Göldi, responsable du bureau de Zurich de l’ASGI.
«Pour savoir ce qu’ils voudraient voir
amélioré. Eh bien, ils ont envie d’un
quatrième tour et nous allons donc
modifier la manifestation en conséquence! Nous voulons vraiment que
Classement général
Brut Dames
1. Yvette Meusburger, Ost.-Niederb.
2. Martina Lüthy, ASGI
3. Yvonne Aus der Au, ASGI
(13.8)
(16.2)
(13.9)
20
14
19
17
19
14
24
15
9
61
48
42
Brut Hommes
1. Peter Hamann, Waldkirch
2. Marc Keller, ASGI
3. Werner Rutz, ASGI
(14.1)
(17.4)
(16.9)
25
19
17
23
12
18
18
23
18
66
54
53
Net Hcp 0 - 27.0
1. Karl Fuchs, ASGI
2. Peter Hamann, Waldkirch
3. Anton Egli, ASGI
4. Yvette Meusburger, Osts.-Niederb.
5. Marc Keller, ASGI
(25.1)
(14.1)
(25.2)
(13.8)
(17.4)
37
43
38
35
36
37
40
33
31
29
37
27
38
38
38
111
110
109
104
103
Net Hcp 27.1 - AP
1. Christian Baumgartner, ASGI
2. Selahattin Aydin, ASGI
3. Bernhard Meyer, ASGI
4. Yvonne Blaser, ASGI
5. Barbara Büchel, ASGI
(28.5)
(26.5)
(31.9)
(34.0)
(35.0)
41
44
32
39
39
35
32
34
25
33
36 112
31 107
34 100
34 98
26 98
cette compétition devienne un événement marquant pour l’ASGI, pour les
clubs de cette région et pour les participants. D’autant plus que la période est
idéale en termes de météo, de conditions de jeu et de disponibilité dans les
clubs.»
L’an prochain, la seconde édition du
Säntis Trophy se déroulera du mardi 8
au vendredi 11 septembre, sur les
mêmes parcours, auxquels s’ajoutera le
golf d’Appenzell. Il y a fort à parier que
les places seront plus chères qu’en
2008! Alors réservez déjà la date dans
votre agenda...
OPEN GOLF
15
Les Chefs en Valais
Le bonheur du palais
La seconde édition des Chefs en Valais s’est déroulée sous le signe du golf, de la gastronomie et de
l’amitié, comme a pu s’en rendre compte le nouveau venu dans cette aventure, Philippe Rochat!
C’est au Golf Club de Leuk que les
136 participants – 88 joueurs en 2007 –
à ce tournoi des Chefs en Valais se sont
retrouvés le lundi 22 septembre dernier, sous un chaud soleil de début d’automne. Comme on le voit, la demande
devient de plus en plus forte pour ce
type d’événement, notamment quand
on sait que la prestation était facturée
CHF 250.– seulement! Pas étonnant
dans ces conditions que le maximum
de participants ait été atteint et ait
imposé aux organisateurs de lancer les
départs aux trous Nos 1 et 10 pour ce
scramble à 4.
Des tentes très confortables – avec
plancher et moquette, excusez du peu!
– avaient donc été installées tous les
trois trous et les golfeurs passaient
d’une concentration intense sur le parcours à l’émerveillement gustatif dans
les stands gastronomiques. Il est même
étonnant de constater la facilité avec
laquelle la plupart des joueurs parviennent à passer d’une ambiance à l’autre!
«Ce fut un millésime exceptionnel»,
relevait Pascal Germanier. «Toutes les
brigades se sont passionnées pour
cette journée et nous avons atteint la
perfection sur le plan culinaire. Je tiens
d’ailleurs à souligner les efforts de
Franck Reynaud, de l’Hostellerie du Pas
de l’Ours à Crans-Montana, qui a été le
co-organisateur des Chefs en Valais.
Tous les Chefs ont par ailleurs été admirablement appuyés par les encaveurs
qu’ils avaient choisis. On a senti que
tous ces professionnels de la gastronomie avaient envie de faire plaisir, de
montrer leur art. Quant aux participants, ils étaient venus de toute la
Suisse. J’ai eu le plaisir de constater que
de nombreux dirigeants de clubs
étaient présents et se montraient
enthousiastes par rapport à ce type de
manifestation. Ils ont promis de revenir
l’an prochain, encore plus nombreux.»
Bravo Lolita!
On peut également souligner pour
cette édition la présence fort remarquée de Philippe Rochat, que notre
Lolita nationale avait réussi à convaincre et qui a donc une nouvelle fois parfaitement tenu son rôle d’ambassadrice
des golfeurs indépendants. Toujours
très sollicité, Philippe Rochat avait
prévu de ne rester qu’une heure à Leuk,
mais il a largement prolongé sa visite,
charmé qu’il était par l’ambiance de la
manifestation, par tous les amis retrouvés sur place et dont il ne soupçonnait
pas le goût pour… le golf! Très à l’aise,
Daniel Buffy, Jean-Jacques Blatti, Xavier Wenger et Stéphane Clausen se font plaisir
en compagnie de Patricia Besse, encaveur et Marco Bassi, Le Chalet d’Adrien, à Verbier.
16
OPEN GOLF
Jean-Pierre Bouille, Président du GC Les Bois
et Philippe Rochat.
accessible, expansif même, il s’est
déclaré emballé par cette découverte
et par la parfaite harmonie entre le
swing du club et le maniement de la
fourchette. A moins que ce ne soit
l’inverse?
Philippe Chevrier, célèbre Chef
genevois, n’avait pu malheureusement
se rendre à Leuk, mais avait délégué
une brigade. Il a promis en revanche de
venir en 2009.
Sébastien Barrillier, Pierre-Alain Bally, Thierry de Torrente et Pascal Rytz
en compagnie de Franck Reynaud de l’Hostellerie du Pas de l’Ours, à Crans.
Résultats
Brut
1. Jean-Jacques Blatti, Swiss PGA Pro
Xavier Wenger, Montreux
Stéphane Clausen, Lavaux
Daniel Buffy, Lavaux
Lolita Morena inquiète... tout le contraire de Pascal Germanier et Alexander Brülhart.
«Je soulignerai encore une fois que
tous les Chefs ont été à la hauteur de
l’événement et que tous les participants affichaient un sourire extatique à
l’issue de cette journée. Nous allons la
reconduire l’an prochain, cela va sans
dire, en essayant de maintenir le
niveau, tant il me paraît impossible de
le dépasser désormais», s’exclamait le
Secrétaire Général de l’ASGI, encore
époustouflé par les émotions culinaires
de cette journée!
Net
1. Stéphane Boegli, Les Bois
Marco Bossert, Les Bois
Jean-Pierre Bouille, Les Bois
Jean-Paul Boillat, Les Bois
53
2. Jean-Jacques Blatti, Swiss PGA Pro
Xavier Wenger, Montreux
Stéphane Clausen, Lavaux
Daniel Buffy, Lavaux
53
3. Pierre-Alain Bally, Domaine Impérial
Thierry de Torrente, ASGI
Sébastien Barrillier, Domaine Impérial
Pascal Rytz, FFG
52
4. Daniel Rey, Sion
Michel Rappaz, Sion
Bernard Juillard, Leuk
Thomas Randa, ASGI
51
5. Günter Seewer, Leuk
Roland Bichsel, Neuchâtel
Werner Hauser, ASGI
Robert Anthamatten, Leuk
50
Que des golfeurs heureux...
qui entourent Stéphane Kunz (Laurent-Perrier).
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OPEN GOLF
17
Alexandre Dubi, Caroline Gagnebin, Luc Gagnebin, Stéphane Kunz, Philippe Dubois
et Jean-Marc Ruegger.
Didier Joris et le staff de Philippe Rochat.
Francis Boillat, Giorgio Sulser, Henri-Ferdinand Lavanchy et Jean-Louis Monti
entourent Laurent Omphalius.
Bernard Savary, Josiane Narbel, Diego Mathier, Rosemarie Savary et Alain Narbel.
Pierluigi de Silvestro, Pascal Germanier, Stéphane Kunz, Félix Nüscheler, Erika Rilke,
Patricia Besse, Marco Bassi, Pierre Robyr et Franck Reynaud.
Stéphane Kunz, Thomas Randa, Bernard Juillard, Daniel Rey et Michel Rappaz.
Jean-Pierre Bouille, Stéphane Boegli, Jean-Paul Boillat, Marco Bossert
à la table du Chalet d’Adrien.
Paul Ouwehand, Philippe von Escher, Maya Ouwehand et Nicole Rentchnick
à la table de Philippe Rochat.
OPEN GOLF
19
Swiss Golf Week 2009
Sur les rivages du Léman
Pour sa huitième édition, la Swiss Golf Week joue à fond la carte lémanique, avec quatre clubs
prestigieux. Une participation des golfs «institutionnels» qui montre à quel point cette manifestation
est appréciée.
Lorsque la première édition de la
Swiss Golf Week avait été présentée en
2002, l’ASGI avait mis l’accent sur l’aspect festif et convivial de la manifestation. Cette fête du golf était destinée à
tous les joueurs, à tous les passionnés,
à tous les curieux, sans discrimination
de handicap ou d’expérience. La formule était bien élaborée puisqu’elle n’a
que très peu changé. On retrouve, bien
entendu, la compétition proprement
dite, avec ses 450 participants répartis
dans quatre groupes qui jouent sur
autant de parcours, les initiations pour
les personnes qui découvrent le golf, les
workshops pour ceux qui veulent
s’améliorer, le village dans le club central pour l’animation, bref, une structure
à la fois simple et conviviale, qui a fait
ses preuves et qui séduit chaque année
plusieurs centaines de passionnés.
Ce qui a changé en revanche, c’est le
regard que portent les clubs sur la Swiss
Golf Week. Logiquement méfiants lors
du lancement il y a six ans, les parcours
romands ont progressivement apprécié
les efforts consentis par l’ASGI pour
peaufiner l’organisation de l’événement
et pour qu’il devienne un vecteur de
promotion du golf en général et des
clubs participants en particulier. La
volonté des clubs d’intégrer la Swiss
Golf Week est devenue évidente et ne
s’explique plus seulement par un soutien bienveillant aux activités de l’ASGI,
mais aussi par un intérêt propre tout à
fait légitime.
L’arrivée de Montreux
L’édition 2009 promet donc d’être
exceptionnelle en terme de qualité de
golf, puisque la compétition se déroulera sur les parcours de Montreux (club
central), Lavaux, Lausanne et Bonmont.
Les 450 participants remonteront donc
toute la rive droite du Léman et profiteront de terrains aussi techniques que
Le show de la SGW 2008, avec Francis Boillat, Julien Clément et Nicolas Sulzer.
20
OPEN GOLF
soignés. La présence de Montreux est
le signe que la nouvelle convention
signée avec l’ASG a eu l’effet apaisant
et positif espéré: «Je veux remercier le
président de Montreux, Jean-Marc
Mommer, et son comité, pour nous
avoir ouvert les portes de ce club de
renom. Ainsi que le directeur, Jacky Rey,
qui doit jongler avec un calendrier de
compétitions très dense. Un grand
merci également à Johnny Storjohann,
qui nous a permis de revenir à Lausanne, après une première participation
à la Swiss Golf Week en 2003. Sans
oublier bien entendu Georges Prost et
Henri Ferdinand Lavanchy pour les clubs
de Lavaux et Bonmont, qui nous soutiennent depuis des années», déclarait
Pascal Germanier, Secrétaire Général de
l’ASGI, particulièrement impatient d’organiser cette huitième édition de la
Swiss Golf Week.
La manifestation démarrera le lundi
3 août 2009, selon le même principe
que celui appliqué pour la première fois
cette année. Les participants viendront
donc à Montreux dans le courant de
l’après-midi, pour retirer leur «tee-gift»,
pour découvrir le village, pour tester
des clubs de démonstration, pour participer aux concours de putting et de
chipping, pour applaudir la démonstration et le concours qui permettra d’offrir
des dons aux mouvements juniors des
clubs participants. Sans oublier bien sûr
l’apéritif dînatoire, qui permettra de lier
les premiers contacts entre les joueurs.
Une formule qui a fait
ses preuves
Le mercredi verra une nouvelle fois les
présidents et capitaines des clubs suisses participer à une sympathique compétition, juste derrière le stableford du
jour, à Montreux. Une soirée officielle
complètera cette rencontre aussi peu
solennelle qu’appréciée.
La Swiss Golf Week se terminera le
vendredi 7 août, avec la grande soirée
de gala, qui se tiendra au Montreux
Palace, dont la terrasse se prête à merveille pour l’apéritif et la grande salle
pour un dîner de 500 convives. Les distributions de prix du jour et généraux se
dérouleront avant et pendant le repas,
comme à l’accoutumée.
Les derniers détails d’organisation
seront bientôt réglés et les partenaires
habituels de la Swiss Golf Week ont
déjà confirmé leur participation. La liste
d’inscription est d’ores et déjà ouverte.
Au vu d’un budget en augmentation, les
tarifs ont dû être relevés et se montent
désormais à CHF 560.– pour les golfeurs
lambda (ASGI ou ASG) ou CHF 520.–
pour les membres des quatre clubs participants. Des montants très corrects au
vu des prestations offertes et de la formidable expérience que constitue une
participation à la Swiss Golf Week!
La compétition en stableford individuel démarrera le lendemain, sur les
quatre
parcours
simultanément,
comme d’habitude. Chaque soir, une
distribution de prix et un apéritif mettront un terme à la compétition du jour.
Philippe Felley, Joëlle de Carroz et Patrick Lapp.
Lolita avec le benjamin Florian Blatti.
OPEN GOLF
21
Championnat ASGI 2008
Sur nos monts, quand le bogey…
La finale du Championnat du Club ASGI 2008 s’est tenue sur le parcours alpestre du Golfclub
Engelberg-Titlis, qui, comme les golfeurs indépendants, célébrait son dixième anniversaire cette année.
La première édition du Championnat
du Club remonte à 1999, une époque
où l’ASGI ne comptait que quelques
centaines de golfeurs. Avec 14’000
membres, on aurait pu imaginer que
l’association doive désormais organiser
des dizaines de tournois qualificatifs
pour satisfaire tous les intéressés. Mais
ce n’est pas le cas et le Championnat du
Club ASGI ne compte toujours que quatre épreuves de sélection, qui se sont
toutes disputées en juillet. Cette année,
il n’y eut que 360 participants, répartis
sur les parcours d’Ybrig, Vuissens,
Appenzell et Oberkirch. Ce qui est loin
des 420 à 450 golfeurs habituellement
inscrits. Est-ce que les membres sont
lassés de la formule ou est-ce qu’ils
étaient pour la plupart en vacances?
Mystère!
Quoi qu’il en soit, la finale s’est disputée dans la joie et la bonne humeur
le 19 septembre, sur le parcours du
Golfclub Engelberg-Titlis.
Yannick Jenni et Pierre-Alain Bally.
22
OPEN GOLF
C’était la première fois que l’ASGI
organisait officiellement un événement
des golfeurs indépendants sur ce parcours alpestre – 1’100 mètres d’altitude.
«Nous avons senti que le comité actuel
du club était ravi d’avoir rencontré les
membres de notre comité, afin de
mieux connaître notre structure, nos
intentions futures et le programme
2009. Nous avons été extrêmement
bien accueillis, avec chaleur et enthousiasme et je peux affirmer que c’est le
début d’une longue collaboration»,
déclarait Pascal Germanier, visiblement
enchanté.
Mitigé le matin, le temps s’est amélioré au fil des heures et si le ciel est
resté couvert, les conditions de jeu ont
été absolument idéales. Ce parcours de
montagne, relativement plat, a séduit
les 72 participants, qui ont également
été emballés par la cuisine de l’Hôtel
Engelberg et par les prix distribués à
l’issue de la compétition. Il faut dire que
les paniers garnis venaient directement
de chez Philippe Rochat! Sans compter
le voyage offert par Take iT Travel et la
montre Omega qui ont été tirés au sort
pendant la soirée.
Le Champion de l’ASGI 2008 se
nomme Rudolf Gilgen (hcp 15.2) et la
Championne Sandra Donabauer (hcp
25.2). Bravo à eux, qui voient leurs
noms gravés sur le Trophée le plus
prestigieux de l’ASGI.
La formule sera reconduite en 2009,
et, espérons-le, une participation plus
importante.
Qualifications Championnat ASGI
Vendredi 29 mai
Vuissens
Vendredi 3 juillet
Ybrig
Vendredi 10 juillet
Moossee
Jeudi 30 juillet
Domat Ems
Finale Championnat ASGI
Vendredi 2 octobre
Wylihof
Résultats
Sandra Donabauer, Pascal Germanier et Rudolf Gilgen.
Brut Hommes
1. Sandro Christen
2. Jean-Paul Fernandez
3. José Guerra
25
25
24
Brut Dames
1. Alison Gatland
2. Caroline Desvoignes
3. Elena Girbau
30
18
17
Net Hommes 1re série (Hcp 0 - 18.4)
1. Rudolf Gilgen
2. José Guerra
3. Roger Rindlisbacher
4. Aldo Rütschi
5. Stephan Binggeli
36
35
35
34
33
Net Hommes 2e série (Hcp 18.5 - 36)
1. Alex Wetter
2. Pascal Bregnard
3. Stefano Rota
4. Andreas Fischer
5. Samuel Barras
48
43
41
37
36
Net Dames
1. Sandra Donabauer
2. Fabienne-C. Delavy
3. Elena Girbau
4. Caroline Desvoignes
5. Alison Gatland
45
43
40
37
37
Thomas Baechler (Take it Travel) et Dorothée Gäumann.
OPEN GOLF
23
Les prochains voyages de l’ASGI
Sous le soleil, évidemment!
L’Irlande ou les Ardennes belges sont souvent baignées par des pluies aussi régulières qu’intenses.
Peu importe, l’ASGI n’y va pas! Car elle préfère choisir le soleil de Dubaï, de la Turquie ou de
Majorque.
Quand vous lirez ces lignes, les participants au Pro-Am d’automne seront
déjà rentrés, tout bronzés du chaud
soleil qui inonde encore la côte méditerranéenne turque à cette époque de
l’année. Rentrés aussi les participants à
la semaine de tournois organisée à
Chypre, où le moindre nuage est considéré comme une agression! Fraîchement débarqués, les golfeurs qui auront
profité de la douceur automnale des
Canaries et du programme concocté par
TAKE iT Travel depuis Zurich.
Alors, si vous aussi vous avez envie
de «travailler la teinte» et surtout de
découvrir des parcours magnifiques en
compagnie de l’ASGI, prenez note des
trois prochains voyages mis sur pied par
les partenaires voyagistes des golfeurs
indépendants que sont TAKE iT Travel et
Bentour.
Je vise... Dubaï!
24
OPEN GOLF
Chaleur garantie
Ceux qui y sont déjà allés veulent y
retourner et les autres sont impatients
de découvrir cette destination: Dubaï!
Choc culturel garanti. L’Etat le plus célèbre des Emirats arabes unis vous attend
du vendredi 6 au samedi 14 février
2009, pour un voyage haut en couleurs.
Au départ de Zurich, l’avion de la compagnie Emirates mettra environ 6 heures pour rejoindre Dubaï, avant qu’un
bus ne transporte en un rien de temps
le groupe (maximum 36 personnes et il
reste quelques places!) à l’Al Hamra
Golf Resort. Le village «Town House»
(4*) ou le fort «Beach Resort» (5*) offriront le confort et le luxe que chacun
désire, en sachant que ce mot a une
connotation bien particulière et une
grande valeur à Dubaï.
Pas moins de cinq tours de golf –
dont trois en compétitions – sont programmés sur trois parcours: Al Hamra
Golf, Tower Link et Dubaï Creek. Rappelons que ce voyage est réservé aux
joueurs ASG ou ASGI disposant d’un
handicap ou d’une AP.
Le forfait (dès CHF 3’290.–) comprend les vols aller-retour, les transferts,
7 nuitées en chambre double, le transport du sac, un chariot et un jeton
de practice par jour, la prise en charge
ASGI et TAKE iT Travel, les taxes et frais
d’aéroport.
Une semaine de stages (2 heures
quotidiennes de cours sur cinq jours)
est également mise sur pied sur deux
golfs différents (9 trous), pour des
joueurs disposant déjà de l’AP. Le tarif
démarre à CHF 3’590.–.
Réservations et informations auprès
de TAKE iT Travel
Bahnhofstrasse 10, 6037 Root
Tél. 0411 455 40 20
[email protected] - www.takeit.ch
Rodriguez Sosa de l’Engadin Golf de
Samedan) et un parcours pendant cinq
jours. Le tarif de CHF 2’655.– propose
les vols aller-retour de Zurich ou Bâle
avec Swiss ou Air Berlin, les transferts,
le transport gratuit du sac de golf, l’hébergement à l’Hôtel Lido Park (4*) en
chambre double et en demi-pension.
La semaine suivante, la même formule est proposée, mais cette fois à
l’intention des joueurs débutants ou
disposant d’une AP, pour un tarif démarrant à CHF 2’245.–. En parallèle, une
semaine de tournois est lancée pour les
joueurs avec un handicap ou une AP
(dès CHF 2’355.–). Cette prestation
comprend six tournois différents – dont
trois en individuel – sur trois parcours
qui restent à définir. L’an dernier, ce
sont les clubs de Pula, Canyamel, Capdepera et Son Servera qui avaient été
visités.
La brise de Ténériffe...
Incontournable Turquie
Le succès de la Turquie en matière
de tourisme golfique doit faire grincer
bien des dents du côté de l’Espagne, du
Portugal ou du Maroc. L’offre de Belek
est en effet au-dessus du lot, avec un
rapport qualité/prix presque imbattable. Notamment lorsque l’on voyage
avec la société Bentour, partenaire de
l’ASGI et plus grand voyagiste suisse
spécialisé pour cette destination.
La compagnie Sun Express transportera le groupe en vol direct de Zurich à
Antalya, le samedi 28 février 2009,
avec un retour le samedi 7 mars. C’est
l’hôtel Gloria Serenity Golf Resort (5*)
qui offrira le bien-être d’un établissement luxueux, en demi-pension. Pas
moins de six tours de golf sont programmés sur cinq parcours: Gloria New
Course, Carya Golf Course, Kaya Eagles
Course, Sueno Dunes et National Golf
Course. Par ailleurs, il y aura trois tournois, dont un individuel et deux en
équipe.
Cette semaine est réservée aux
joueurs disposant d’un handicap ou
d’une AP. Pour un tarif de CHF 2’450.–, le
joueur dispose des vols aller-retour, des
transferts, de 7 nuitées en chambre
double, de la demi-pension, du transport du sac de golf (30 kilos en plus des
bagages normaux!), d’un chariot et d’un
jeton de practice par jour, de l’encadrement ASGI et Bentour, des taxes d’aéroport et visa.
Un cours est organisé pour les
joueurs disposant d’une AP. Six séances
de driving range sont mises sur pied,
pour un total de 17 heures d’entraînement en groupe ; trois green-fees
seront proposés, le tout pour un
montant de CHF 2’425.–. En outre, un
tournoi sur 18 trous clôturera le stage.
Supplément pour chambre single:
CHF 300.–. Assurance annulation :
CHF 78.–.
Réservations et informations auprès
de Bentour Türkei Reisen AG
Badenerstrasse 14, 8004 Zurich
Tél. 043 243 46 22
[email protected]
www.bentour.ch
Climat tempéré
Vers la fin du mois de mars, les températures remontent aussi en Suisse,
mais d’une manière beaucoup plus
marquée en Méditerranée. Plus besoin
donc de multiplier les heures de vol
pour disposer de parfaites conditions de
jeu. C’est la période que choisit l’ASGI
pour vous emmener à Majorque, destination désormais récurrente dans le
calendrier des voyages des golfeurs
indépendants.
Deux semaines sont organisées, du
dimanche 22 au dimanche 29 mars
2009 et du dimanche 29 au dimanche 5
avril 2009. La première est consacrée à
un stage «Birdie», à l’intention des
joueurs avec un handicap ou une AP. Ce
cours comprend deux heures d’entraînement avec un pro Swiss PGA (Simon
Hilton du GC Gams-Werdenberg et José
Réservations et informations auprès
de Universal Flugreisen AG
FL-9490 Vaduz
Tél. 0848 81 11 88
[email protected]
www.universaltravel.ch
Le printemps sera là!
L’hiver définitivement oublié, les
pneus d’été remis sur la voiture, on
peut tailler la route! Et se rendre – merci
les autoroutes sans limitation! – en
Allemagne, à Bad Griesbach, du 16 au
23 mai 2009 ou en automne du 3 au 10
octobre 2009. L’hôtel Maximilian (5
étoiles) offre un confort indiscutable
avec notamment six parcours 18 trous.
La première formule est consacrée aux
tournois (6 parcours). La seconde vous
permettra de perfectionner votre jeu
avec 3 heures de cours par jour et un
parcours (prix à définir). Quant à la dernière, elle est un mélange des deux
précédentes, avec pour commencer un
workshop de deux jours (3 heures de
cours et parcours) et quatre jours de
tournois.
Les trois formules (dès CHF 1840.–)
comprennent l’hébergement en chambre double, la demi-pension, les cours,
les parcours et les compétitions.
Informations auprès de Hartl Resort,
Vertrieb Schweiz GmbH,
Fredy Mächler, 6341 Baar,
Tél. 079 212 66 36
[email protected]
www.hartl.de
OPEN GOLF
25
La recherche de la série parfaite
Un mélange très personnel
L’offre de clubs est extrêmement large. Sans compter que le matériel est devenu de grande qualité dans
toutes les marques. Composer un sac de golf se fait donc avec un choix immense. Reste à le faire en
fonction de nos spécificités techniques et pas de nos envies.
Putters, wedges, fers courts,
moyens, longs, hybrides, driving irons,
bois de parcours et drivers des différents
producteurs se battent à coups de publicité, alors que les clubfitters proposent
des centaines de composants pour réaliser des clubs sur mesure. On pourrait
presque parler dune offre excessive et il
est bien difficile de se décider. Et la tâche
est encore plus dure pour les débutants,
bien obligés de faire confiance aux vendeurs des pro-shops. Surtout qu’ils ont
quelques à priori avec les marques qu’ils
ont découvertes à la télévision ou dans
les magazines et qui équipent leurs
champions favoris. La possibilité de se
perdre dans le labyrinthe des clubs est
donc très grande.
Le plus simple reste donc de se
tourner vers un véritable spécialiste du
matériel: un pro Swiss PGA, qui a été
formé pour cela et qui aidera le golfeur
en devenir à définir le sac idéal.
Quel est le bon choix de club?
26
OPEN GOLF
Putter
C’est banal, mais on a tous besoin
d’un putter. L’instrument de précision
par excellence, qui va faire la différence
et que l’on emploiera le plus souvent
pendant une partie. Le putter est le club
le plus individuel du sac. Certains
recherchent l’arme absolue pendant
toute leur vie, alors que d’autres sont
fidèles au même modèle. Le choix est
pléthorique. Il n’y a que trois caractéristiques à ressentir: le lie, l’offset et le
grip.
Wedges
On attend de la précision d’un coup
de wedge. Une précision qui s’affine en
fonction du niveau: alors que les pros, à
partir de 130 mètres, attaquent systématiquement le drapeau avec leur pitching-, gap-, sand- ou lobwedge, les
amateurs sont simplement heureux
d’atteindre le green quand ils ont un
wedge en mains. On peut avoir jusqu’à
quatre wedges dans le sac, du pitching
wedge à 48° jusqu’au lobwedge à 60°,
voire 64°. Le plus important étant de
maîtriser chaque club et de savoir
quelle distance l’on peut atteindre. Ceci
pour éviter de se surestimer.
Fers
Quels longs fers devons-nous choisir? En fonction du niveau, il n’y a
aucune raison d’emporter les fers 4, 3, 2
ou 1 – pour autant que ce dernier existe
toujours! Car utiliser de tels clubs implique de produire une bonne vitesse de
tête de club. Sans compter que cette
vitesse doit être régulière, pour éviter
des écarts de 7 à 15 mètres.
Hybrides
Outre les clubs hybrides, qui existent
depuis une vingtaine d’années, on peut
aussi choisir un driving iron, dont la face
plate et la forme équivalente à un long
fer permettent d’atteindre de bonnes
distances depuis le tee. Un design différent des hybrides qui sont plus «ronds».
Ceux-ci étant alors très utiles dans le
rough ou pour des lies difficiles. Leur
shaft plus court que les bois les rend
également plus faciles à manœuvrer
dans beaucoup de situations et plus
efficaces que les longs fers.
Bois
Depuis quelques années, l’offre de
bois s’est également étendue. En plus
des clubs habituels (driver, bois 3, bois
5), on a désormais des bois 7 jusqu’à
13. Les derniers de la liste étant encore
plus faciles à jouer que les hybrides. Ses
variantes sont très appréciées chez les
dames ou les seniors. Le choix du driver, le roi du sac, dépend de la vitesse
de la tête de club. Les grosses têtes
offrent
une
grande
tolérance
aujourd’hui, mais le driver n’en est pas
pour autant un club de précision. L’un
des éléments clé de ce club est le loft,
qui doit être adapté aux capacités individuelles. Toujours en fonction de la
vitesse, celui-ci varie de 9.5° à 14°.
Un mélange individuel
Ce rapide tour d’horizon de l’offre de
clubs rappelle qu’un choix doit impérativement se faire en fonction des capacités techniques du joueur et de ses
particularités physiques. Si les meilleurs
amateurs et les professionnels définissent leur série d’après les spécificités du
terrain, notre considération est ici différente. Car la Règle est claire depuis
1938 pour l’USGA et v939 pour le R&A:
un maximum de 14 clubs est autorisé
dans le sac. Alors qu’il y aurait facilement 20 clubs pour satisfaire les plus
exigeants, une demi-série est tout à fait
suffisante pour contenter un joueur
moyen. On peut même dire que les
débutants sont stressés lorsque le choix
de clubs est trop grand. D’autant plus
qu’il n’y a pas une norme pour définir la
composition du sac. Le mix idéal se
base sur des critères d’âge, de constitution et de puissance, mais aussi de
capacités techniques en relation avec la
vitesse de tête de club.
Un joueur routinier va pouvoir
essayer lui-même différentes variantes,
écouter les conseils du pro ou même
consulter un spécialiste du fitting. Le
débutant va souvent emprunter des
clubs, sans savoir s’ils lui correspondent. Si le shaft est trop dur, il peut se
blesser le poignet ou attraper un tenniselbow! Ou plus simplement, si le poids
dans la tête de club n’est pas proche de
la semelle, la trajectoire de ses balles
sera trop tendue.
Lorsque l’on se décide définitivement à faire du golf, il faut investir: le
marché offre des demi-séries ou des
sets pour débutants. Un tel set comprend en général un driver à 14°, un
bois de parcours à 19°, deux hybrides à
21° et 24° (au lieu des fers 3 et 4), du
fer 5 au sandwedge et un putter.
Pour les juniors, il vaut mieux éviter
de couper les shafts d’une vieille série.
Ils deviennent beaucoup trop durs et le
swing weight – l’équilibre – est modifié.
Il vaut mieux se tourner vers une série
spécifique de la gamme «US Kids Golf»
qui se décline en fonction de l’âge du
junior.
Bilan
Le golf doit être une source de plaisir et l’équipement est un élément qui
mène à cet objectif. Il doit correspondre
à chaque joueur et ne doit pas forcément atteindre le maximum de 14
clubs. Une surestimation de ses capacités, de trop grandes ambitions, des
économies au mauvais endroit ou une
méconnaissance technique peuvent
gâcher le plaisir. Et répétons-le, la
composition idéale du sac doit être
définie par le pro ou par un spécialiste
du fitting. Les deux s’appuient sur leur
expérience et leur connaissance de
l’offre pour adapter le matériel aux
particularités du joueur.
OPEN GOLF
27
Jean-Yan Dusson, pro au GC de la Gruyère
Créativité en situation réelle
Joueur confirmé sur le circuit suisse, Jean-Yan Dusson est aussi un enseignant très motivé, dont
l’expérience en compétition n’est pas la moindre de ses qualités. C’est d’ailleurs sur le parcours qu’il
travaille essentiellement.
Rester le plus simple possible
Jean-Yan Dusson se plaît énormément sur les rives du lac de Gruyère.
Originaire de Polynésie, Jean-Yan
Dusson est né dans les îles en 1972. Il a
appris le golf sur le parcours d’Atimaono, en compagnie de François
Cevear, son grand ami qui joue sur le
PGA European Tour. Après avoir quitté
son paradis pour Toulouse à l’âge de 16
ans, il a passé son bac en sport-études
et a rejoint l’Equipe de France amateur.
Il passe professionnel en 1994 et dispute le circuit français et le Challenge
Tour européen, tout en devenant
diplômé du Brevet d’Etat. Il commence
d’ailleurs à enseigner en 1996, à Toulouse, avant de rejoindre la Suisse et le
Golf Club les Coullaux en 2002.
Détenteur du label A de la Swiss
PGA, c’est au Golf Club la Gruyère qu’il
a enseigné cette saison. En parallèle à
ses leçons, il continue de jouer en compétition, pour le plaisir. Trois fois
28
OPEN GOLF
deuxième sur le circuit suisse, il se
montre très performant en Pro-Am,
puisqu’il a remporté ceux de Bonmont
et de Villars. Il a notamment battu le
record du parcours de Villars – qu’il
détenait déjà! – en rendant une carte
de 61, avec un hole-in-one sur le trou
No 1. Trou qui, soit dit en passant, est
un par 4 de 299 mètres! Longtemps
fragile au putting, il a amélioré ce compartiment du jeu grâce à un entraînement spécifique. Il porte un regard très
objectif sur sa carrière de joueur: «je
dois bien avouer que je ne suis pas allé
au bout de mes ambitions en tant que
joueur. Mais mon expérience du circuit
me sert beaucoup dans les leçons et j’y
trouve une grande motivation. Je suis
d’ailleurs très heureux de ma première
saison à Gruyère et impatient de
remettre ça en 2009!»
«Ma philosophie d’enseignement
passe par une première prise de
conscience chez l’élève: le fait que le
golf est un mouvement de lancer et
qu’il faut faire travailler le club ! Je
regarde alors la trajectoire de sa balle
et je lui explique ce qu’il fait et ce qui
produit cette trajectoire. Je cherche à
être le plus simple possible dans mon
enseignement et c’est d’ailleurs pourquoi je vais beaucoup sur le parcours. Je
peux dire que 75% de mes leçons se
déroulent sur le terrain. Car la majorité
de mes clients a déjà une base golfique,
je ne dois donc pas tout reprendre
depuis le début.»
Et sur le parcours, c’est essentiellement sur et autour des greens que
Jean-Yan Dusson fait travailler ses élèves. «Une fois que j’ai bien cerné le profil du joueur, je lui demande ce qu’il
attend de son jeu. Nous tirons ensemble un bilan et en général nous établissons un programme à long terme. Le
dialogue avec l’élève est vital, bien
entendu. C’est très enrichissant et je
suis convaincu que les gens attendent
cela. Après cette première saison à
Gruyère, j’ai un bon feedback et mes
clients m’ont conforté dans ma démarche. Je me plais beaucoup sur ce parcours et c’est bien pourquoi je rempile à
Gruyère.»
Crise au long jeu
«Lorsqu’un joueur n’a plus de sensation au long jeu, qu’il est perdu, je lui
suggère de revoir les fondamentaux:
grip, posture, alignement et stance. Si
ces derniers sont corrects, le problème
est ailleurs. Il s’agit alors de travailler le
rythme et la coordination. Je suggère
l’exercice suivant: réaliser des swings
complets, mais au ralenti. En slow
motion autrement dit. Si mon élève
drive habituellement à 200 mètres, je
lui dit de faire le même swing mais de
porter la balle jusqu’à 100 mètres seulement. Il doit faire le swing complet,
jusqu’au finish. Et avec tous les clubs.
Ceci afin de retrouver des sensations, de
sentir que c’est le club qui travaille, de le
laisser vivre. Le golf n’est qu’affaire de
sensations!»
Pour entraîner le jeu,
le swing est le même, mais au ralenti.
Crise aux approches
«Dans le domaine du petit jeu, il faut
faire preuve de créativité. Il ne faut pas
être bloqué dans un schéma et jouer
systématiquement le même club. Je
vais donc apprendre au joueur à réfléchir: il faut qu’il produise le coup le plus
facile à réaliser en fonction de la situation. Il doit simplement choisir le bon
club, sans effectuer de changement
technique notoire. Sauf s’il y a une
grande lacune dans le domaine du petit
jeu, évidemment. Je pense que c’est
l’un des secteurs dans lequel les amateurs peuvent gagner beaucoup de
coups et très facilement. Comme exercice, je suggère tout simplement de
lancer des balles à la main, pour le type
de coup qui pose le plus de problème:
pitching ou chipping, à telle ou telle distance. A la main, il pourra se rendre
compte de la trajectoire la plus évidente pour un coup spécifique. L’élève
à la réponse en lui! Il suffira ensuite de
choisir le club qui correspond à cette
trajectoire. Du fer 7 au putter, tous les
clubs sont utilisables autour du green. Je
résumerais en disant ceci: créez votre
coup vous-même.»
La facilité avec laquelle
on trouve la bonne trajectoire en lançant
la balle avec la main est sidérante!
OPEN GOLF
29
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CHF 8.– Schüler, Studenten, Lehrlinge und AHV/IV-Bezüger
Déjà en plantant ses pieds dans le sable
on peut avoir une idée de la densité du sable et
de la puissance à donner à son coup.
Crise dans le bunker
«La majorité des joueurs qui ont des
difficultés dans le bunker essaient de
lever la balle. Encore une fois, il faut
commencer par vérifier la posture, la
position de la balle et du club. Comme
le bunker est le seul endroit où l’on ne
frappe pas la balle, c’est la densité du
sable qui détermine la vitesse à produire pour sortir la balle du bunker.
Comme exercice, je propose donc de
vérifier la longueur du jet de sable!
Vous frappez donc sans balle et vous
observez à quelle distance gicle le
sable. Celui-ci devra couvrir en général
la moitié de la distance d’un coup effectif, dans un bunker de green s’entend. Il
ne faut donc pas hésiter à y aller franchement. On s’entraîne donc sans la
balle, en se concentrant sur le contact
avec le sable et le vol de ce dernier. Il
faut viser la régularité. Ensuite seulement on fera de véritables sorties, avec
la balle.»
On fait gicler le sable sur la moitié de la distance effective
que devra couvrir la balle.
Crise au putting
«L’essentiel au putting est de sentir
la tête du club. Pour cela, je conseille de
putter avec les deux pouces en l’air, le
putter étant bien calé dans les doigts,
avec un grip léger. La tête du putter va
beaucoup mieux travailler et la balle
aura un meilleur roulement. Ceci a pour
principal effet de supprimer les éventuels blocages, que je trouve très négatifs. Du reste, il en est de même pour
tous les clubs: les blocages sont des
effets parasites. Comme second exercice, je suggère de putter les yeux fermés, pour retrouver le feeling. Il faut
ressentir les choses pour bien contrôler
la distance.»
En puttant les yeux fermés,
on cherche la sensation de la distance et
on retrouve le feeling.
Les mains bien calées sur le grip du putter
et les pouces levés,
pour éliminer les blocages.
OPEN GOLF
31
Les haltères pour de plus longs drives
Golf et fitness
Lors d’une conférence publique se déroulant au Golf Medical Center de la clinique zurichoise
Schulthess, des intervenants de qualité ont débattu sur le thème complexe «golf et fitness». Du pro
Beat Grossmann jusqu’à la physiothérapeute Gabi Tobler, des spécialistes peuvent procéder à une
analyse golf-fitness complète pour n’importe qui.
Les enseignants sont toujours
confrontés au même dilemme : un
élève désire améliorer son swing, mais
il n’est pas suffisamment fit pour cela –
pas assez puissant, pas suffisamment
souple, sans parler du manque de coordination. Le pro devrait lui proposer
d’abord un entraînement de fitness
régulier, avec un travail sur la puissance,
la mobilité et l’endurance. Mais la plupart des amateurs ne veulent pas en
entendre parler ; car ils rêvent d’un
conseil rapide qui solutionne tous les
problèmes. Si seulement c’était aussi
simple!…
L’importance d’une bonne condition
physique a été abordée par les intervenants de ce symposium et ne fait aucun
doute. A 58 ans, Martin Kessler, ancien
président de l’ASG et membre de
l’équipe nationale pendant des année,
fait partie aujourd’hui des meilleurs
32
OPEN GOLF
seniors suisses avec son handicap 3. A
l’époque de sa carrière amateur, il suivait un entraînement régulier de fitness, en s’inspirant de l’exemple des
premiers pros suédois arrivés sur le
Tour dans les années 70 et qui affichaient un sacré niveau de condition
physique. Aujourd’hui encore, Kessler
est dans une forme excellente et il fait
partie des plus longs frappeurs chez les
seniors; il sait que dans les tournois de
golf contemporains, la longueur au
départ est due à 40% au driver de la
dernière génération, à 40% aux balles
modernes, mais quand même à 20% à
la condition physique du joueur. A son
avis, un autre point est important: une
musculature entraînée aide à prévenir
et à réduire l’usure physique. Même
avec le poids des années, on peut rester souple, explosif et bien coordonné.
Les pros en exemple
Le seul pro suisse à avoir remporté
une épreuve du PGA European Tour est
le Zurichois André Bossert, qui était le
second intervenant : il s’agissait de
l’Open de Cannes 1995. Bossert a
grandi en Afrique du Sud, où il y a appris
le golf, en étant logiquement influencé
par Gary Player, qui ne fut pas seulement l’un des plus grands joueurs de
l’histoire du golf, mais également l’un
des premiers à consacrer un temps
conséquent à sa préparation physique.
Ce qui explique d’ailleurs en partie ses
succès et surtout la qualité de vie qui
est la sienne aujourd’hui. Mais c’est surtout à cause d’une lourde et douloureuse opération au dos que Bossert a
dû définir un programme d’entraînement physique pointu et régulier, puisque entre 1997 et 2000, il a mis près
De gauche à droite et de haut en bas:
André Bossert, Cornelia Albrect, Tomas Drobny, Martin Kessler, Gabi Tobler et Beat Grossmann.
de trois ans à retrouver l’intégralité
de ses moyens et à se construire une
musculature «préventive».
En premier lieu, il a appris à définir et
à entraîner les muscles qui donnent au
corps sa stabilité – l’entraînement Pilates
avec le «powerhouse» du corps va dans
le même sens. Depuis, lui qui reste l’un
des meilleurs playing pros suisses,
consacre également une grande partie
de son entraînement quotidien au stretching, pour l’amélioration de sa flexibilité. Il y voit également un aspect positif
sur le plan prophylactique.
Par ailleurs, Bossert a affiné sa préparation avant le jeu ; il prend grand soin
à chauffer son corps, en utilisant notamment un stretching actif pour le «range
of motion», qui est nécessaire pour un
bon swing. Il ne frappe des balles qu’au
moment où il est certain que son corps
est prêt. La valeur de cette préparation
se démontre par le fait que, depuis toutes ces années, il a évité les blessures et
que malgré son âge – Bossy est né en
1964 – il a été capable de s’imposer en
2008 en Autriche, dans une épreuve du
PGA European Challenge Tour.
Orthopédiste à la clinique Schulthess,
Tomas Drobny, également un bon
joueur de golf, est venu ensuite présenter de nombreux exemples d’opérations
et de thérapies qui ont apporté à des
joueurs passablement handicapés une
meilleure qualité de vie ainsi que, dans
la plupart des cas, une grande amélioration de leur niveau de golf – grâce également à un entraînement physique
approprié et à des traitements physiothérapeutiques. Il était intéressant d’apprendre que des personnes disposant
de prothèses articulaires dues à de l’arthrose ont singulièrement amélioré leur
golf à la suite de leur opération; sans
parler de la diminution des douleurs.
Accessible et abordable
La Clinique Schulthess et le Golf
Medical Center travaillent en étroite collaboration avec le pro du GC Unterengstringen, Beat Grossmann; il est TPI Certified Golf Fitness Instructor. Il est assez
logique d’aider un joueur amateur
moyen à trouver où se trouvent ses
capacités personnelles pour une amélioration de ses performances, grâce à une
offre combinée (golf et physio). Une
consultation d’une heure va permettre
de découvrir la technique de swing des
candidats ainsi que leurs dispositions
physiques, avant de proposer des
recommandations pour l’entraînement.
Grossman et la thérapeute Gabi Tobler
s’appuient sur les principes du Titleist
Performance Institute (www.mytpi.com).
Il ne s’agit pas seulement de l’immense
centre de test de Titleist à Cralsbad
(Californie), mais également de la
somme des travaux de différents
experts de nombreux domaines,
comme la médecine sportive, le fitness,
la technique de golf, etc. Une telle analyse du swing et du fitness se monte
quand même à CHF 350.– (prix spécial
pour les couples).
Les recommandations de cette
séance peuvent être transmises et
adaptées à l’entraînement avec son propre pro. Mais peut-être que l’affiliation à
un club de fitness local fait aussi partie
du répertoire personnel indispensable!
www.schulthess-klinik.ch
OPEN GOLF
33
L’Indoor à Genève
Aussi efficace que confortable
Idéalement situé au centre de Genève, à proximité de la gare Cornavin, L’Indoor s’adresse à tous les
golfeurs, du parfait débutant au joueur confirmé. Avec les tout derniers outils techniques, ce centre
de golf devrait cartonner!
Les golfeurs n’aiment pas les coupures saisonnières. Ils apprécient donc
d’entretenir leur swing, voire de l’améliorer pendant l’hiver, qui peut durer
jusqu’à cinq mois en Suisse lorsque la
météo est contrariée. Le propriétaire du
célèbre bar Mister Pickwick à Genève a
eu l’idée d’ouvrir ce centre, à côté de
son établissement, après avoir écouté
ses amis golfeurs se plaindre du manque d’infrastructures dans la cité de
Calvin. Et comme il ne fait pas les choses à moitié, il a réalisé un indoor
exceptionnel (450 m2), qui a ouvert ses
portes en mai dernier.
monde et d’un appareil mystérieux, le
Top Swing! Comme l’explique Alexandre Peducasse, pro français diplômé
d’Etat en charge de l’enseignement: «il
y a seulement 5 machines comme ça
dans le monde. C’est un robot révolutionnaire pour mettre au point, enregistrer et répéter à volonté le swing idéal,
pour chaque élève, quel que soit sa
morphologie, son âge et son niveau. Un
outil exceptionnel dont on mesure mal
encore les énormes possibilités!»
Ouvert 7 jours sur 7, de 08 h 00 à
23 h 00, L’Indoor est l’endroit idéal pour
travailler son swing, tout en retrouvant
ses amis dans une ambiance sportive et
décontractée. Le centre est équipé d’un
putting green, de 5 filets d’entraînement, du logiciel Dartfish pour le support aux leçons, du SAM Putt Lab qui
permet d’analyser scientifiquement le
putting, de deux simulateurs Golfzon
disposant des plus beaux parcours du
Un programme Power Plate a également été mis sur pied, avec deux
machines de la dernière génération et
des cours spécifiquement orientés sur
le golf. Enfin, une collaboration a été
définie avec les magasins Golfer Paradise, qui permet à L’Indoor de fonctionner comme un centre de test de clubs
permanent pour la marque Jack Nicklaus, avec tous les clubs de la gamme à
disposition.
L’Indoor
Rue de Lausanne 80, 1202 Genève
Tél. 022 732 44 90, www.lindoor.ch
Ouvert à tous, L’Indoor joue la carte
du golf «public», puisque le joueur ne
paye que ce qu’il consomme. Il existe
néanmoins deux types de cotisations
pour les personnes les plus assidues.
Par ailleurs, L’Indoor offre un service
snack ou une petite restauration en collaboration avec Mister Pickwick. A
découvrir absolument.
Golf et Power Plate
Alexandre Peducasse travaille avec un élève
au moyen du robot Top Swing.
Un centre aéré, spacieux, parfaitement équipé.
34
OPEN GOLF
Driving range du Golf Club Sarneraatal
Un pitch & putt très bientôt!
Entre Stans et Saarnen, près de la sortie Kerns de l’A8, des idéalistes ont lancé un driving range, il y
a un peu plus d’une année. En 2009, c’est l’ouverture du pitch & putt qui est programmée.
Avec le développement réjouissant
du golf en Suisse, les deux dernières
années ont vu l’ouverture de plusieurs
parcours de 18 trous en Suisse centrale.
Mais dans le canton d’Unterwald, il
manquait récemment encore un centre
d’entraînement, avec driving range,
putting et chipping-green, ainsi qu’un
parcours d’approches. Kerns se trouve à
Obwald, tout comme Engelberg : ce
sont les deux seules installations de
golf du canton.
Les structures du Golf Club Sarneraatal se trouvent à 5 minutes de Sarnen et à 10 minutes de Stans. Les amateurs de golf de la région d’Hergiswil
n’ont besoin, pour leur part, que de 12
minutes pour rejoindre le practice. Un
endroit où les conditions climatiques
permettent de pratiquer le golf pendant 9 mois au moins. L’ouverture précoce au printemps est idéale pour une
bonne préparation de la saison. Sans
oublier que le driving range est également ouvert pendant l’hiver, pour
autant que la neige ne vienne pas
avaler les balles!
Le changement d’affectation de
zone du terrain a été voté à fin 2007,
sans opposition. Ce qui est très encourageant pour les développements
futurs – il y aura en effet un parcours de
six trous autour du driving range. D’ailleurs, les travaux ont déjà commencé et
le parcours devrait entrer en fonction
au début de la saison 2009.
Entraînement et cours
Les installations d’entraînement de
Sarneraatal sont à disposition de tout
un chacun. Il y a par ailleurs un club;
jusqu’à aujourd’hui, le statut de membre se justifiait surtout pour encourager
et soutenir le développement du club. A
côté de l’entraînement individuel, on
peut également prendre des leçons
avec un pro. Et chaque jeudi, des cours
juniors sont dispensés.
Pour la formation et pour le passage
de l’autorisation de parcours, le GC Sarneraatal collabore étroitement avec le
GC Engelberg, ainsi qu’avec l’académie
d’Andreas Prinzing.
Dans les infrastructures, on peut
relever les tapis couverts, ainsi qu’un
bistrot avec ses tables dans le jardin.
En automne 2008, un bunker d’entraînement et un chipping-green ont
été ouverts. Comme on le voit, le GC
Sarneraatal se développe pas à pas et
se prépare un avenir brillant.
Golfclub Sarneraatal
Höchuis
6064 Kerns
www.golf-ow.ch
Tél. 041 660 36 00
Tarifs
Membership:
Juniors:
Entraînement juniors:
Saut de balles (34):
(CHF 4.– pour les membres)
CHF 250.–
CHF 50.–
CHF 250.–
CHF
5.–
Les tarifs seront modifiés après l’ouverture
du parcours 6 trous.
OPEN GOLF
35
Golf Club de Lausanne
Un octogénaire en pleine forme
Club institutionnel prestigieux, Lausanne fait partie des grands parcours suisses et même des
meilleurs golfs d’Europe continentale. Le tracé est extrêmement sélectif et représente toujours un
magnifique challenge.
Pour rejoindre le golf de Lausanne, il
faut emprunter l’autoroute A9 et sortir à
Vennes. Il suffit ensuite de prendre la
route de Berne et de ne pas manquer le
panneau du golf, à la hauteur de l’Ecole
Hôtelière, à Epalinges. Le club se trouve
dans une forêt, mais à proximité de la
ville, ce qui en fait un parcours urbain
très apprécié pour sa proximité et son
calme.
Construit en 1921, Lausanne est le
septième plus vieux golf de Suisse
après Samedan (1893), Montreux
(1900), Lucerne (1903), Bad Ragaz
(1905), Crans-sur-Sierre (1906) et
Dolder (1907). Très rapidement il s’est
Le Club-House.
Le trou No 6, par 5, dog-leg gauche.
36
OPEN GOLF
distingué par ses aspirations sportives,
en accueillant bon nombre de compétitions prestigieuses, nationales et internationales. La plus célèbre d’entre elles
restant incontestablement les Championnats du Monde Amateurs par
équipe en 1982.
Le dessin du parcours initial a été
transformé en 1960 par Donald Harradine et régulièrement entretenu
depuis. La dernière grande transformation sur le golf remonte à 1996, lorsque
les greens ont été reconstruits par
l’architecte français Jeremy Pern.
Situé sur une parcelle très vallonnée
et boisée, le parcours est extrêmement
Le green du trou No 9.
exigeant sur les mises en jeu, avec des
arbres qui ont vite fait de pénaliser les
joueurs imprécis. La longueur de certains trous depuis les tees blancs est
également intimidante, surtout que le
golf n’est jamais sec et roulant, en raison de l’arrosage des fairways. Le long
jeu reste donc déterminant pour un bon
score, puisque les greens ne sont pas
démoniaques et souvent généreusement proportionnés. La sévérité du parcours se confirme lorsqu’un grand
Championnat s’y dispute et que les scores s’envolent! Mais Lausanne reste un
golf juste, qui ne pénalise que les mauvais coups, qui se présente toujours
Le trou No 4, par 4.
dans un état impeccable et qui réjouit le
joueur, quel que soit son niveau de jeu
et sa performance du jour. Le parcours
fait d’ailleurs l’unanimité.
Confort et accueil
Son principal handicap est l’altitude
à laquelle il se trouve (853 mètres) et
qui fait parfois que la saison démarre
plus tard que sur les parcours situés sur
le plateau. Son club-house, maintes fois
transformé, est très confortable et l’accueil y est chaleureux. Une qualité à
laquelle veille Pierre Rindlisbacher, l’ancien caddy master, devenu directeur il y
a quelques saisons. Le verre bu au
soleil, sur la terrasse, après la partie est
un moment très apprécié des joueurs,
qui s’extasient toujours sur le panorama
reposant qui s’offre à eux.
Avec son nouveau parking, son nouveau driving range, ses vestiaires
confortables, le soin apporté aux
détails, le club de Lausanne cultive une
image raffinée du golf, mais sans excès
et en gardant toujours son orientation
sportive, qui en fait l’un des clubs les
plus titrés de Suisse dans les interclubs
et les Championnats nationaux.
disposent d’un handicap de 26. Cette
limite de handicap s’applique également aux membres des clubs ASG, aux
hommes et aux femmes, sans discrimination. Un maximum de cinq visites par
an est accepté, pour tous les golfeurs.
Les golfeurs indépendants pourront
également jouer le week-end, mais sur
invitation d’un membre du club. Les
relations avec les golfeurs indépendants sont d’ailleurs très cordiales,
comme le confirment les compétitions
Clubs Prestiges et la participation à la
Swiss Golf Week (2003 et 2009).
Bien que l’effectif des membres soit
complet, il est possible de s’inscrire sur
la liste d’attente et de patienter environ
un an avant de rejoindre le Golf Club de
Lausanne. Il en coûtera alors une mise à
fonds perdus de CHF 20’000.– et ensuite
une cotisation annuelle de CHF 2’900.–.
Comme on le voit, Lausanne est un
parcours qui «se mérite», qui se veut
sélectif sur le plan du jeu et de l’Etiquette, mais dont la découverte est une
expérience enrichissante et gratifiante,
qui restera de toute façon un grand
souvenir golfique.
Golf Club de Lausanne
Route du Golf 3
1000 Lausanne 25
Tél. +41 (0)21 784 84 84
www.swissgolfnetwork.ch
18 trous, Par 72
Tees
Longueur
Slope rating
Course rating
Blanc
Jaune
Rouge
6’197 m 5’793 m 5’139 m
135
128
129
72,1
70,1
72,1
Green-fee semaine
ASG
CHF 120.–
ASGI
CHF 150.–
Green-fee week-end
ASG
CHF 150.–
ASGI
Seulement sur invitation
d’un membre
Pros:
David Ingram, Michael Moore
et Vincent Brizon
Handicap 26 requis
Les joueurs ASGI sont les bienvenus
en semaine, moyennant une légère
surtaxe (CHF 30.–) et pour autant qu’ils
OPEN GOLF
37
Golfclub Gams-Werdenberg
Une nouvelle alternative à l’Est
Au milieu du Rheintal saint-gallois, à mi-chemin entre St. Margrethen et Sargans, on découvre le
GC Gams-Werdenberg. Un terrain totalement plat a permis à l’architecte de dessiner 18 trous
complètement libres de toute contrainte topographique. Membre de l’ASG depuis 2007, le club n’a été
ouvert qu’au printemps 2008.
Dans l’Est de la Suisse, on connaissait
les deux adresses incontournables
qu’étaient le GC Waldkirch ou le GC Niederbüren. Mais une nouvelle alternative
s’offre aux joueurs de passage avec le
GC Gams-Werdenberg, dont les 18 trous
sont très attrayants.
C’est en 2001 qu’un groupe d’initiateurs
s’est réuni pour réaliser un parcours sur
un terrain situé à proximité de la gare
de Gams. Une association fondatrice
voyait le jour en 2003, le golf club en
2004, ainsi qu’une société de construction. Le premier coup de pioche pour la
construction du parcours intervenait le
29 décembre 2006, dans un hiver plutôt
doux. C’est l’architecte Peter Kessler qui
réalisait le projet d’une manière assez
expéditive, au point que les 400 membres qui constituaient déjà l’effectif du
club pouvaient se réjouir d’une planification d’ouverture parfaitement respectée: en juin 2008, le parcours était à
eux!
Bien entendu, tous les Suisses entre
Genève et Zurich ne savent pas exactement où se trouve Gams-Werdenberg.
Il y a dans notre pays montagneux de
nombreuses régions qui se trouvent,
comme on dit, «loin des chemins battus». Le plus simple étant, pour arriver
38
OPEN GOLF
à destination, de se rappeler que le
club-house se trouve à une bonne longueur de drive de la frontière avec le
Liechtenstein. On trouve le Rhin en bordure du golf, avec une grande digue sur
laquelle se promènent marcheurs et
cyclistes et qui va dans la direction du
Bodensee.
Vers le Liechtenstein
Si notre regard porte vers l’Ouest, on
aperçoit «l’entaille» du Toggenburg, qui
se distingue parmi la chaîne montagneuse – avec notamment la chaîne du
Churfisten, si particulière, que l’on
découvre dans l’axe du premier tee.
Ceux qui ont choisi de rejoindre cette
région singulière et atteint le parcours
en quittant l’autoroute A13 à la sortie
Haag, peuvent alors poser un regard
admiratif sur cette contrée plate du
Rheintal, profondément enfoncée entre
les chaînes montagneuses de St Gall et
du Liechtenstein/Vorarlberg. La région
est particulièrement ensoleillée, car elle
bénéficie souvent du fœhn de la vallée
du Rheintal. Mais le potentiel touristique du Rheintal n’est pas stupéfiant, car
on trouve à peu de distance une forte
concurrence avec les Grisons et le
Vorarlberg, sans parler de l’inconvénient des industries et des usines qui
pullulent dans le coin!
L’architecte a parfaitement travaillé
pour offrir au golfeur des fairways intéressants sur ce terrain plat. Notamment
quelques challenges stimulants. Des
doglegs, des étangs stratégiquement
disposés, mais également la longueur
des trous peuvent considérablement
gâcher le score. Il y a par exemple un
par 4 dont le green, accessible au drive,
est très bien protégé par un obstacle
d’eau. Tentant!
Le GC Gams-Werdenberg ne manque
pas de potentiel économique, avec la
proximité du Liechtenstein. La demande pour des opportunités de golf est
forte chez ce voisin et le trajet entre
Vaduz et Gams est court. En septembre
dernier, l’ASGI y a organisé le Säntis
Trophy (lire par ailleurs); du reste, si l’on
observe les listes de départ des premières compétitions du club, on remarque qu’il y a eu de nombreux golfeurs
indépendants parmi les participants!
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US PGA Championship, le dernier majeur
C’est le mal aimé
Des quatre levées du Grand Chelem, l’US PGA Championship n’est assurément pas l’épreuve que les
pros rêvent de remporter en premier. Son histoire et son palmarès sont pourtant prestigieux.
Toute la saison du golf professionnel
tourne autour des quatre majeurs. Une
saison fort courte en fait, puisqu’elle
démarre en avril à Augusta, avec l’US
Masters, pour se terminer en août avec
l’US PGA Championship. On pourrait
presque avancer que les autres échéances du calendrier ne sont qu’un fairevaloir pour ces quatre compétitions uniques et sensationnelles. A l’exception
peut-être de la Ryder Cup, qui vient
animer le programme tous les deux
ans.
La valeur des épreuves du Grand
Chelem est assez bien représentée par
la saison 2008 du circuit américain. Car
si Vijay Singh a remporté la FedEx Cup –
avec les 10 millions de dollars de bonus!
– la vedette lui a été volée par trois
44
OPEN GOLF
joueurs. Le Sud Africain Trevor Immelmann est entré dans la catégorie des
«majeurs» avec sa victoire au Masters.
Puis Tiger Woods a remporté l’US Open
sur une seule jambe, avant que Padraig
Harrington ne décroche le British Open
et l’US PGA Championship. Et dans quelques mois, tout le monde aura oublié la
constance de Singh, alors que le talent
des vainqueurs du Grand Chelem sera
toujours dans les mémoires !
Le tournoi des pros
L’US PGA Championship a été lancé
en 1916, par la PGA of America, l’organe
faîtier des professeurs de golf américains. Ce tournoi n’appartenait pas à
l’époque au Grand Chelem, qui était
alors constitué du British Open, du British Amateur, de l’US Open et de l’US
Amateur. La première épreuve se disputa sur le parcours du Siwanoy Country Club, à Bronxville, dans l’état de
New York. James Barnes remporta cette
épreuve qui se disputait alors en match
play et avec elle un chèque de 500 dollars. Il reçut également la coupe des
mains de Rodman Wanamaker ; aujourd’hui, l’énorme trophée s’appelle
toujours «Wanamaker Trophy».
Padraig Harrington, vainqueur.
Sergio Garcia en plein effort.
Après une interruption due à la
guerre, il fallut quelques éditions avant
que le public et la presse ne s’intéressent vraiment à l’US PGA Championship. Mais le duel entre Gene Sarazen et
Walter Hagen permit à cette compétition de gagner ses titres de noblesse.
Hagen établit d’ailleurs un record qui
tient toujours dans cette épreuve, mais
également dans les autres majeurs: il
remporta le titre quatre fois de suite
entre 1924 et 1927. Il est d’ailleurs le
seul avec Jack Nicklaus à détenir cinq
victoires dans l’US PGA Championship.
Hagen, le dandy précurseur
La carrière de Walter Hagen est intimement liée à cette compétition. Il faut
aussi rappeler qu’à cette époque, les
pros n’étaient pas autorisés à entrer
dans les club-house. Le très élégant et
mondain Hagen a littéralement forcé
les portes des country clubs. On raconte
que lors d’une épreuve, pour protester
contre cette règle désuète, il avait parqué sa Rolls Royce juste devant l’entrée
d’un club-house et se changeait dans sa
voiture, avec son chauffeur qui lui tenait
ses habits! Pour Hagen, l’US PGA Championship était une épreuve majeure
avant l’heure.
Au fur et à mesure qu’il devint évident qu’un joueur amateur ne pourrait
plus s’imposer dans les quatre majeurs
mentionnés plus haut – même si cet
exploit fut réalisé par Bobby Jones en
1930 – on songea à modifier la liste de
ces derniers. La création en 1934 de l’US
Masters et la popularité grandissante
de l’US PGA Championship constituèrent les éléments déterminants à ce
changement, mais il fallut néanmoins
attendre jusqu’en 1960 pour «officialiser» le Grand Chelem moderne. Peu de
temps avant, l’US PGA Championship
avait changé de formule. En 1958, sous
la pression des télévisions américaines,
le match play avait été abandonné au
profit du strokeplay, beaucoup plus
facile à suivre et à produire.
La réussite d’Harrington
L’édition 2008 de l’US PGA Championship a été exceptionnelle. Pour
deux raisons: d’abord parce qu’elle a
consacré un joueur qui avait également
remporté le British Open un mois auparavant, mais surtout parce que Padraig
Harrington est européen. L’Irlandais est
donc devenu l’un des quatre pros à
avoir gagné la même année le British
Open et l’US PGA Championship (Walter
Hagen, Nick Price, Tiger Woods) et il a
mis fin à une attente de 78 ans: l’Ecossais Tommy Armour était en effet le
dernier joueur du vieux continent à
s’être imposé dans ce tournoi en 1930!
Et cette victoire fut acquise dans une
ambiance électrique. Sergio Garcia
semblait en effet en mesure de remporter – enfin! – son premier tournoi du
Grand Chelem. Mais le sort et surtout le
putter de Harrington allaient en décider
autrement: l’Irlandais ne prenait que 11
putts sur les 9 derniers trous et effectuait une remontée fantastique, arrachant le trophée des mains d’un Garcia
qui cachait avec peine ce nouvel échec.
L’amertume de Sergio laissait d’ailleurs
supposer que ses relations avec Padraig
n’étaient plus vraiment cordiales et que
la réussite de ce dernier au putting était
vécue comme une véritable injustice
par le jeune Espagnol. Il est vrai que
Harrington lui avait déjà «volé» le British Open en 2007...
Si les épreuves du Grand Chelem ont
tellement d’impact sur les joueurs et le
public, c’est surtout pour la place qu’elles
laissent au côté dramatique du golf. Un
peu comme les grandes batailles!
Jacques Houriet
OPEN GOLF
45
Le programme Juniors en 2009
Un investissement sur la relève
Depuis dix ans qu’elle s’active dans le golf suisse, l’ASGI a toujours accordé un intérêt particulier aux
juniors. Un intérêt qui s’exprime sous la forme de différentes manifestations, mais également sur un
gros programme financier de soutien aux mouvements juniors dans les clubs.
En 2008, le budget de l’ASGI pour
les juniors était de CHF 210’000.–. Avec
CHF 225’000.– dépensés, on peut dire
que l’ASGI a bien fait son travail! Malgré
les demandes tardives de certains
clubs, l’ASGI a accepté de répondre à
toutes les sollicitations. Il faut d’ailleurs
savoir que ce montant se répartit
comme suit: CHF 65’000.– pour l’organisation des trois manifestations consacrées aux juniors et CHF 160’000.– pour
l’aide directe aux mouvements juniors
dans les clubs. Une cinquantaine de
clubs a bénéficié de cette aide concrète.
Si l’on considère que le programme
actuel a été lancé depuis 4 ans et que
le soutien aux juniors s’exprimait
depuis bien plus longtemps déjà, on
En pleine concentration...
est heureux de constater que largement plus d’un million de francs a été
consacré à la relève du golf suisse.
de cet emplacement, sauf le joueur
dont la balle est choisie. On continue
selon le même principe jusqu’à ce que
la balle repose dans le trou.
Trois rendez-vous
incontournables
Ce Pro-Am est réservé aux juniors
de 7 à 14 ans, disposant au moins
d’une AP. Le tarif est fixé à CHF 80.–
pour les juniors ASG ou ASGI. Un maximum de 32 équipes est autorisé. Au vu
des sourires affichés sur le parcours et
à la distribution des prix cette année,
on peut garantir à nos jeunes sportifs
qu’ils ne vont pas s’ennuyer dans ce
Pro-Am. Certains auront le plaisir de
jouer pour la première fois aux côtés
d’un golfeur professionnel et de vivre
une expérience formidable.
L’ASGI va reconduire en 2009 les 3
manifestations destinées aux jeunes:
Swiss Pro-Am Juniors
La première se déroulera le samedi
27 juin à Payerne, comme en 2008. Il
s’agit du Swiss Pro-Am Juniors, disputé
en scramble Florida. Rappelons que
chacun des membres de l’équipe joue
le premier coup du trou. On choisit la
meilleure balle. Tous les joueurs jouent
Retour aux Grisons
Comme on ne change pas une
équipe qui gagne, le Youth Summer
Camp est de nouveau organisé à Davos,
du lundi 13 au vendredi 17 juillet 2009.
Le Youth Summer Camp propose aux
juniors de 8 à 16 ans un entraînement
intensif pour améliorer leurs performances et leurs connaissances du jeu. Il
y a deux niveaux: débutants ou avancés, avec des programmes différents.
Les premiers s’entraîneront quotidiennement avec le pro et auront la possibilité d’obtenir l’AP en fin de semaine. Les
seconds s’entraîneront sur le practice
avec le second pro Swiss PGA, iront sur
le parcours (9 trous), disputeront différents tournois au petit jeu, suivront des
cours de tactique et de course management, seront analysés par vidéo, etc.
Par ailleurs, plusieurs activités annexes
et estivales seront programmées. Un
tournoi de clôture de 18 trous – comptant pour le handicap – sera disputé par
tous les participants. Le nombre de places est limité à 24, pour un forfait de
CHF 450.–, comprenant les 4 nuitées,
la pension complète, les parcours, le
tournoi de clôture et les activités de
loisir.
46
OPEN GOLF
Le finish des jeunes...
Florian Blatti le benjamin de la Suisse Golf Week.
Plein les yeux sur le plateau de Crans-Montana.
Omega European Masters
Enfin, le samedi 5 septembre 2009,
près de 150 juniors, membres de l’ASG
ou de l’ASGI, et leurs accompagnants
monteront sur le Haut Plateau valaisan
pour suivre le 3e tour de l’Omega European Masters de Crans-Montana. Une
journée qui donne aux jeunes l’opportunité de découvrir le golf professionnel,
d’approcher des champions du circuit
européen, de disputer plusieurs
concours et de recevoir un équipement
splendide qui fera leur fierté!
OPEN GOLF
47
Opinion
Le golf sur fond de crise...
Pour les golfeurs suisses, l’année
2008 aura été marquée par différents
événements: la victoire sur une jambe
de Tiger Woods à l’US Open, la troisième place de Julien Clément à
l’Omega European Masters, la défaite
européenne à la Ryder Cup et... la crise
financière! Depuis quelques mois, on
parle en effet moins de golf et plus
d’argent, de morosité économique, de
récession. C’est le thème de l’automne:
les feuilles sont tombées et avec elles
les bourses mondiales.
Cette crise financière ne va pas
manquer d’avoir des retombées sur
l’économie, comme on nous le rabâche
tous les jours dans les médias. Et tout le
monde sera touché, des industries aux
services, des fabricants automobiles
aux compagnies aériennes, des plus
grands producteurs aux plus petites
sociétés, jusqu’aux resorts de golf. Pour
ne citer que quelques exemples...
La question est maintenant de
savoir quelles répercussions aura cette
crise sur le jeu de golf? Car répercussions il y aura, d’une manière ou d’une
autre; même s’il est déjà certain que
nous continuerons de jouer au golf! Il
est très difficile d’établir un pronostic. Et
il n’est pas raisonnable de réagir de
manière chaotique, dans la panique la
plus totale. Il vaut mieux essayer de
voir quelles sont les principales dépenses des golfeuses et des golfeurs et
48
OPEN GOLF
comment ces dernières peuvent être
«contrôlées», afin que la réaction à la
crise soit intelligente et puisse, le cas
échéant, apporter un profit pour son
propre jeu!
Etre membre: un thème sans discussion. Lorsque l’on veut jouer quelques parcours en Suisse, on doit être
membre d’une association sérieuse,
qu’il s’agisse de l’ASGI ou d’un club de
l’ASG.
Green-fees: nous publions régulièrement les tarifs des parcours suisses.
Et il y a toujours des actions spécifiques;
il y a également des clubs qui offrent
des abonnements ou des affiliations
temporaires. Si l’on prend la peine de
chercher un peu, d’ouvrir ses oreilles et
ses yeux, on peut réaliser de bonnes
affaires. Au début de la saison prochaine, Open Golf vous informera sur
de telles offres.
Technique: le plaisir du golf change
lorsque l’on joue mieux! S’améliorer
devrait être un objectif à partager avec
le pro qui nous guide habituellement.
Mais peut-être peut-on envisager cela
avec des amis et organiser des leçons
de groupe? Ce qui peut aussi augmenter le plaisir que l’on a à suivre des
cours...
Matériel: il est important de jouer
avec des clubs qui conviennent à notre
swing (lire l’article sur le sujet dans
cette édition). Mais avant d’acheter une
nouvelle série, il faut demander au pro
ce qu’il en pense. Il suggérera peut-être
un clubfitting, qui définira parfaitement
ce qui est nécessaire et ce qui ne l’est
pas.
Vacances à Pebble Beach : le
green-fee coûte déjà 495 dollars et la
côte pacifique au Sud de San Francisco
peut être très venteuse et fraîche. L’hébergement au Lodge est en outre
extrêmement cher – nous avons donc
trouvé un excellent moyen d’économiser de l’argent: au lieu de vous rendre à
Pebble Beach pour un seul parcours,
vous pouvez par exemple passer toute
une semaine avec l’ASGI à Belek!
Comme on l’a vu, la crise économique est réelle. Mais comme l’économie
suit des cycles, on peut espérer que
dans quelque temps, Pebble Beach
redeviendra une destination accessible!
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