Bien-être à l`école

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Bien-être à l`école
Mons
Projet Bien-être à l’école
Mons - Projet Bien-être à l’école
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Mons
Projet Bien-être à l’école
SPF Intérieur – Direction générale Sécurité et Prévention
Direction Sécurité locale intégrale
2014
Mons
Projet Bien-être à l’école
I.
Description de projet 4
A.Contexte
4
B.Fonctionnement
5
C.
Objectifs 6
D.
Groupe cible 6
II.
Moyens 7
III.
Evaluation 8
IV.
Transposabilité 9
V.
Plus d’infos ?
10
A.
Personne de contact 10
B.
Matériel de soutien 10
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Mons
Projet Bien-être à l’école
I.
Description de projet
A.Contexte
Suite aux modifications des modalités de subventionnement des projets dits « scolaires
» par les PSSP1 , le programme scolaire a décidé de réorienter son action au sein des
écoles montoises. Pour ce faire, il a été décidé de réaliser une « enquête de victimisation
» auprès des élèves de 1ère , 2ème , 3ème
et 5ème secondaire de toutes les filières et
tous réseaux confondus. 1291 élèves ont
été ainsi questionnés. A cet égard, il s’agit
de près de 13 % de la population scolaire
secondaire. Afin d’accompagner le Service
De Prévention dans l’analyse des données
Garantir aux enfants qui
fréquentent nos écoles la
quiétude et la sécurité sans
lesquelles une bonne scolarité
n’est pas possible
obtenues, une commission « Bien-être à
l’école » regroupant des acteurs scolaires et parascolaires actifs dans la lutte contre les
violences scolaires a été mise en place en janvier 2010.
Avec l’enquête, le Service de Prévention a voulu dresser l’inventaire des difficultés
rencontrées par les élèves, dans le contexte scolaire et mettre sur pied des actions
ciblées à la suite de ces résultats. Il a souhaité sensibiliser les écoles aux problèmes se
posant parfois au sein de leurs établissements et les encourager à entreprendre des
actions en la matière.
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Plan Stratégique de Sécurité et de Prévention
L’enquête a été divisée en 3 grandes parties : ‘ressenti vis-à-vis de l’école?’, ‘a-t-on déjà
été victime ou témoin d’un certain fait (par ex vol) ? ’ et ‘quel était l’impact du fait si on
a été victime ?’.
Les résultats finaux, présentés en janvier 2011, montrent que le phénomène des «
brimades » est celui qui pose le plus problème aux élèves. Un élément frappant est que
la moitié des sondés souffrent parfois de stress et que 8 % ne se sentent pas du tout
intégrés ou acceptés à l’école. En outre, les phénomènes se déroulent surtout dans les
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B.Fonctionnement
écoles, contrairement à ce qu’on pense souvent. Les lieux les plus problématiques sont
les vestiaires et les toilettes, probablement parce qu’il y a peu ou pas de contrôle des
adultes et ce sont les lieux par excellence où les jeunes testent leurs limites.
Afin d’obtenir des résultats à long terme, un groupe de travail a été créé. Ce dernier
s’adresse à toutes les écoles montoises et est également composé de différents
partenaires (écoles, service de prévention, SAS, …). Il se réunit 4 à 6 fois par an et se
charge notamment de développer des outils destinés aux écoles pour leur permettre de
faire face à certaines problématiques auxquelles les élèves sont confrontées comme
par exemple les “ brimades à l’école “.
Parallèlement, les écoles - membres de la commission « Bien-être à l’école » - ont émis,
à plusieurs reprises, le souhait de posséder un outil susceptible de les aider à s’orienter
dans le dédale que peut parfois représenter le réseau social gravitant dans et autour de
l’école. Il a donc été décidé de réaliser une brochure intitulée « Pour le Bien-être à l’école
– besoin d’un peu d’aide ? » regroupant les principaux services (environ 30) susceptibles
d’apporter une réponse adaptée aux problèmes amenés par les élèves. L’ensemble des
acteurs de la commission « Bien-être à l’école » considère qu’un élève, entendu dans sa
souffrance, aura moins tendance à passer à l’acte violent.
Après le recueil des informations, la brochure a été mise en page par des élèves de
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la section infographie de l’Institut Saint-Luc. Elle a été présentée, dans le cadre d’un
« Rallye découverte », le 30/11/2012. Durant celui-ci, les Directions des écoles
secondaires ont été invitées à visiter différents services, repris dans la brochure (AMO,
Plannings familiaux, etc.), et ce afin de se rendre compte de l’offre de services à Mons et
de « personnaliser » ces derniers. Ce « rallye » s’est clôturé par un repas confectionné
par des élèves de la section cuisine de l’Académie Provinciale des Métiers ainsi que par
la distribution de brochures.
Une des pistes possibles à l’avenir est d’élaborer une ‘carte de la Débrouille’, une carte
pliée compacte pour les élèves au sein de laquelle ils peuvent retrouver des informations
utiles sur différents services.
C.Objectifs
Les objectifs du projet sont multiples :
Tout d’abord l’enquête avait pour objectif de mieux cerner la
réalité et les difficultés telles que vécues par les élèves des écoles secondaires
montoises et ainsi permettre la réorientation du Programme scolaire.
Ensuite, l’objectif était de sensibiliser les écoles quant au phénomène
mis en exergue par les élèves mais aussi les soutenir dans la mise en place
d’action de lutte contre ce phénomène.
Enfin, le travail en commission a permis de mettre en lumière une
difficulté rencontrée par les Directeurs, à savoir s’orienter dans le réseau actif
dans et autour de l’école et qui a donné lieu à la réalisation et la diffusion d’une
brochure.
D.
Groupe cible
Le groupe cible de ce projet est constitué des élèves et des acteurs scolaires des
écoles secondaires montoises, tous réseaux confondus.
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Partenaires :
Service de Prévention de la Ville,
Ecoles,
Centres PMS (CPMS),
Service de Médiation Scolaire de Wallonie (SMSW),
Service d’Accrochage Scolaire (SAS),
Service d’Aide à la Jeunesse (SAJ),
Membres de la commission « Bien-être à l’école » (Accompagnement
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II.Moyens
et réflexion dans la mise en place d’actions de lutte contre les violences scolaires.),
...
Coûts :
Le projet est coordonné par un agent subventionné par le PSSP et a nécessité, pour
2012, un budget de fonctionnement de 1500€ (réalisation et diffusion de la brochure).
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III.Evaluation
Le projet fait l’objet d’une évaluation constante des acteurs concernés. En effet, le projet
évolue en fonction des constats et des désidératas des acteurs de terrain.
Points positifs / plus-value :
Le groupe de travail réunit régulièrement les acteurs concernés pour
réfléchir à des actions qui peuvent représenter une plus-value pour les jeunes
dans l’environnement scolaire.
Par le biais de l’enquête, du feed-back des résultats aux écoles et
leur participation au groupe de travail, les écoles et leurs élèves ont leur mot à
dire dans les initiatives qui sont prises.
Le service de prévention joue un rôle important pour continuer à
motiver les différents partenaires au but commun.
Travailler avec les partenaires a pour avantage supplémentaire de
partager l’engagement de moyens financiers et logistiques.
Recommandations :
Il serait intéressant de réitérer l’enquête après quelque temps pour
examiner s’il y a une évolution ou de nouveaux développements qui nécessitent
de l’attention.
A l’avenir, le terrain d’action du groupe de travail pourrait,
éventuellement, être élargi aux écoles primaires.
Elaborer une brochure comportant un aperçu des différents outils
(method of shared concern, method no blame, …) que les écoles ont à disposition
pour l’approche ‘des brimades à l’école’ semble une piste d’avenir intéressante.
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Toute commune qui le souhaite peut créer un groupe de travail qui s’occupe de la
sécurité dans et autour des écoles dans sa commune. Néanmoins, il y a une série de
points d’attention.
Points prioritaires :
La manière dont le groupe de travail engrange de bons résultats
dépend de la motivation et de l’implication des différents membres de ce groupe.
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IV.Transposabilité
Une bonne collaboration entre les différents services, auxquels les
jeunes peuvent s’adresser, est souhaitable.
Pour l’élaboration d’une brochure avec tous les services disponibles,
il est nécessaire qu’il y ait une offre suffisante de services.
En raison de l’agenda individuel de chacun, il peut parfois s’avérer
difficile de réunir tout le monde pour une concertation.
Mener une enquête nécessite les moyens nécessaires pour
l’analyser.
L’offre de service n’est pas illimitée, un certain service peut parfois
être « surdemandé ».
Il est essentiel que tous les acteurs concernés soient conscients des
problèmes auxquels les écoles peuvent être, éventuellement, confrontées de
sorte qu’ils entreprennent les actions adéquates.
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V.
Plus d’infos ?
A.
Personne de contact
Jean-Xavier LEROY, coordinateur du projet
Service de Prévention de la Ville de Mons
Grand’ Rue 67-69, 7000 Mons
Tél. : 0498 91 22 93
E-mail : [email protected]
B.
Matériel de soutien
Un questionnaire dans le cadre de l’enquête de victimisation (voir
annexe).
Une brochure « Pour le Bien-être à l’école – besoin d’un peu d’aide ?
» (voir annexe).
Présentation projet 31 mai 2013 (voir annexe).
Mots clés
Écoles, bien-être, élèves, victimisation, brimades, réseau, brochure, questionnaire, …
Il est interdit de copier, extraire, diffuser ou modifier le contenu de ce projet sans
l’autorisation écrite du responsable de projet, sauf s’il s’agit d’une utilisation à des fins
strictement privées.
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Direction générale Sécurité et Prévention
Boulevard de Waterloo 76
T 02 557 33 99
[email protected]
1000 Bruxelles
F 02 557 33 67
www.besafe.be
E.R.: Philip Willekens, Directeur général, Boulevard de Waterloo, 76 - 1000 Bruxelles - 2014
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