Maude Maris Rêver d`abîme, élever le doute
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Maude Maris Rêver d`abîme, élever le doute
DOSSIER PÉDAGOGIQUE L’Artothèque de Caen la Région Basse-Normandie et la galerie Hypertopie présentent Maude Maris Rêver d’abîme, élever le doute Du 8 juin au 1er septembre 2012 Les chambres contiguës Artothèque de Caen Hôtel d’Escoville, place St-Pierre, Caen De la mesure des corps Abbaye-aux-Dames Place Reine Mathilde, Caen Le poids du vide Galerie Hypertopie 22 place Letellier, Caen Artothèque de Caen - Hôtel d’Escoville - Place Saint-Pierre - 14000 Caen Tel : 02 31 85 69 73 - [email protected] http://www.artotheque-caen.net Exposition Maude Maris Rêver d’abîme, élever le doute du 8 juin au 1er septembre 2012 L’Artothèque de Caen, la Région Basse-Normandie et la galerie Hypertopie s’associent pour exposer le travail de Maude Maris. Un circuit en trois temps qui permet d’appréhender la démarche d’une artiste que l’Artothèque suit attentivement depuis ses études à l’École des Beaux-Arts de Caen d’où elle sort diplômée en 2003. Trois lieux pour présenter trois aspects de son œuvre, liés par un même questionnement sur la représentation et la perception de l’espace. À travers ce cheminement, le spectateur pourra découvrir un ensemble d’œuvres récentes : des volumes, des peintures et des dessins. Les œuvres de Maude Maris présentent d’intrigantes compositions qui interrogent la véracité des objets représentés. Elle varie les médiums, manipule des volumes, des moulages, sans qu’on ne puisse toutefois leur attribuer une fonction précise bien que leur emplacement, dans le tableau ou dans l’espace, semble répondre à un ordre particulier. Très proches de la maquette, ces réalisations instaurent une perte de repères et jouent sur l’ambiguité de l’échelle. À l’Abbaye-aux-Dames, plusieurs volumes seront présentés, dont un issu de la collection du Frac Basse-Normandie. Initialement exposées et produites par La Chapelle des Calvairiennes, Centre d’art contemporain du Pays de Mayenne, ces œuvres trouvent logiquement toute leur place à l’Abbaye-aux-Dames. À l’Artothèque plusieurs peintures de très grand format côtoient deux installations inédites : une première dans la cour de l’Hôtel d’Escoville, réalisée spécialement pour le lieu, et une seconde, évocation d’une ruine, dans la salle d’exposition. À la galerie Hypertopie, le parcours s’achève sur d’autres volumes et sur la série de dessins des Maisons noires, sorte de jeu de construction autour du cube, qui explore toutes les possibilités de la forme, à la manière d’une règle du jeu. Exposition Maude Maris - 08/06 - 01/09/12 Exposition L’Artothèque de Caen présente le travail de Maude Maris, en partenariat avec la galerie Hypertopie et la Région Basse-Normandie. Maude Maris a bénéficié du soutien financier de l’association «J’ai un projet en tête». Dans le travail de Maude Maris, une part importante est faite aux intérieurs, intérieurs aux volumes géométriques simples, tout à fait cohérents du point de vue de l’illusion perspective mais néanmoins tout à fait irréalistes dans leur simplicité même, dans leur abstraction d’images trop parfaites. Tout est évacué de ce qui pourrait faire réalisme, traces de vie ou du temps, pour ne laisser à voir que des enveloppes, des lieux virtuels, abstraits de toute géographie, semblables à ces architectures mentales que les orateurs antiques se construisaient pour y loger le chemin d’un discours. Ce sont des boîtes, des contenants. Le support physique de la toile, espace premier de projection, est donc doublé d’un espace figuré dans lequel peuvent se blottir d’autres illusions encore : des formes lisses ou plutôt des contre-formes évoquant quelque moule industriel, bateau, coque, piscine saisis comme des énigmes surréalistes. Moules mâlics ou machines célibataires comme chez Duchamp «en aspect d’attente» ? Cubes ouverts devant nous, mais si serrés qu’ils semblent devoir se refermer sur eux-mêmes comme les scènes de prédelles de Fra Angelico dissimulant dans leur éloquence, leur clarté de rigoureux mystères. Mais tout regard, par le point de vue, le cadre qu’il impose n’est-il pas une boîte ? Tout se passe comme si au détour d’un angle de notre subconscient surgissait un de ces morceaux du monde digéré par la pensée, encore tout luisant de sucs, entreposé là au fin fond d’une architecture inimaginable comme un tombeau de pharaon. Ainsi, le projet s’apparente quelque peu à une figuration de la pensée ; pensée hantée par les images extrapolées du monde visible. Extrait du livre «En l’image le monde» de Jérémy Liron, aux éditions La termitière, 2012 Empilement, 130 x 195 cm, huile sur toile, 2012 Exposition Maude Maris - 08/06 - 01/09/12 Exposition Dans les peintures de Maude Maris, on remarque d’abord le cadre des scènes qui nous sont proposées. C’est un espace générique, gris et abstrait, qui procure une illusion de réalité par le recours à certains effets de perspective et le traitement pictural des objets qui y sont installés. Ces objets sont hiératiques et silencieux. Ils sont souvent disposés en vis-à-vis. Le cadre étrange qui les englobe et les protège est un cadre ouvert qui rappelle celui des séries de Maisons peintes par l’artiste en 2008 : des vues d’espaces en coupe, d’intérieurs compartimentés et vides dotés de couleurs vives, qui peuvent aussi bien évoquer les «Trésors» de la Grèce antique qu’une maison de poupée. À qui ces objets s’adressent-il ? À quoi sont-ils voués ? Les «Trésors» grecs, petits temples aux fonctions votives et commémoratives, abritaient des objets précieux et hétéroclites dédiés aux divinités (Athéna et Apollon) : vases, boucliers, métaux, statues de dieux et d’hommes illustres de différentes tailles. Ils étaient installés dans des sanctuaires. Dans les peintures de Maude Maris, un dialogue mystérieux s’instaure entre les objets. Les titres (Réunion, Communauté, Mont rose…) appuient sur l’idée que nous sommes face à des objets humanisés, peut-être sacrés. Or, ces objets devenus figures ne sont pas précieux, ils sont issus du monde industriel et quotidien. L’artiste les réalise d’abord en volume à partir de moulages en plâtre des objets originaux, puis les peint dans des tons vert, bleu, bronze, argent. Ils sont en partie constitués de stries, de failles, de plissures qui génèrent des dessins aux accents minéraux, végétaux ou mécaniques. Comme si ces objets, audelà de leur enveloppe lisse et autoritaire, possédaient un intérieur vivant. Ainsi, dans ce monde architectural et mental qui semble obéir à des règles d’ordonnancement strictes, un monde organique artificiel et stylisé apparaît qui s’accorde avec la représentation ellemême artificielle de l’espace dans les tableaux. Ces stries, ces failles, pourraient aussi suggérer qu’une forme d’entropie s’empare de ces scènes, comme dans le tableau Bunker (2007) où une masse monolithique est découpée en divers morceaux éclatés sur le sol et habillés de couleur verte. Mais le risque de l’entropie est comme lissé, domestiqué par le traitement pictural des surfaces. Une dualité demeure, qui peut évoquer certains projets des architectes utopistes tels Etienne-Louis Boullée lorsque ceux-ci représentaient, dans leurs temples, l’association de l’esprit et de la nature, le mariage entre une géométrie pure et une nature idéalisée. Les formes arrondies et lisses de ces objets aux couleurs chatoyantes contrastent avec le décor qui les accueille. Par l’indétermination de leur échelle, les objets s’apparentent à des éléments de mobilier ou des maquettes d’architectures, mais ils possèdent aussi une autre identité. Un certain grotesque s’immisce dans les peintures, par l’écart pris vis-à-vis de l’objet utilitaire et de la construction rationnelle. Une ironie, une incongruité viennent perturber la vision de ce monde mental qui semble si bien contrôlé. Ces dimensions peuvent renvoyer à la peinture d’un Wayne Thiebaud qui réalisait notamment des séries de gâteaux et d’objets du quotidien alignés, des natures mortes ludiques de la société de consommation de masse. Elles font, encore, songer au gros gâteau blanc sphérique réalisé en hommage à Boullée par le personnage du Ventre de l’architecte de Peter Greenaway (1987). On oscille entre mou et dur, organique et spirituel, humanisation et abstraction, entre dureté et gourmandise. Dans les oeuvres de Maude Maris, tout semble ainsi affaire de transposition et d’illusion. Le regard est dérouté par le jeu sur l’illusion de perspective, sur les mélanges d’échelles et de plans. On se perd dans des images d’images, des espaces reconstitués, de fausses profondeurs, de fausses hiérarchies. S’ouvre à nous un espace mental qui conjugue des strates de temporalités, de symboles lointains et familiers, et maintient le trouble sur ce qui est réellement perçu. Une nouvelle «chair» apparaît, dont la représentation repose sur la tentative d’animation et de poétisation d’objets et d’espaces a priori inertes, indifférents, génériques. C’est ce qui donne à la peinture de Maude Maris son mystère et sa puissance d’attraction. Alice Laguarda, Galerie du Haut-Pavé, 2012 La vie secrète des objets Exposition Maude Maris - 08/06 - 01/09/12 Visuels des œuvres Église, glycéro sur bois, 2010, 210x126x92 cm prod. chapelle des Calvairiennes © Maude Maris Maison noire 27, graphite sur papier, 50x65 cm, 2010 © Maude Maris Rondeurs, huile sur toile, 185x250 cm, 2012 © Maude Maris Exposition Maude Maris - 08/06 - 01/09/12 Pour préparer la visite... Les œuvres de Maude Maris interrogent notre rapport à l’espace : une pensée allant de l’intérieur vers l’extérieur du cadre du tableau. Ces paysages composites jouent avec les rapports d’échelles et interrogent notre relation au monde et aux objets, notre «savoir habiter». > Les peintures de Maude Maris La perspective Les œuvres de Maude Maris construisent un espace et une perspective, autant qu’un point de vue sur la peinture. Ses peintures engagent un dialogue entre l’architecture et sa représentation dans le cadre restreint de l’image. Elle s’inscrit ainsi dans une tradition picturale marquée dès le XVè siècle par la découverte des lois de l’optique et l’invention de la perspective. Théorisée par Leon Battista Alberti dans son livre De pictura (1435), la perspective est décisive dans l’histoire des représentations et notamment des images peintes qui s’inscrivent alors comme des «fenêtres ouvertes sur le monde». Elle constitue une opération intellectuelle et symbolique fondamentale dans l’histoire de la peinture par la position qu’elle donne aux sujets et à l’homme dans son rapport au monde. Les couleurs Les compositions peintes de Maude Maris sont dominées par une gamme de couleurs précises et récurrentes, issu de mélanges complexes ayant pour base le vert véronèse et le bleu ceroleum : vert d’eau, bleus turquoise, gris clairs... Ces couleurs s’éloignent des teintes des pigments naturels et contribuent à créer des mondes singuliers et artificiels. La technique « Ma peinture est un acte de lissage, de disparition des détails, engendrant une perte des repères d’échelle et déterminant un espace possible à toutes les tailles. L’architecture devient maquette, manière de voir d’au-dessus, de regarder globalement le monde. La question de l’échelle est reliée à celle du « faux », mes tableaux contiennent cette régularité suspecte qui met en doute notre lecture de l’espace représenté.» Maude Maris Les espaces architecturaux des œuvres de Maude Maris se présentent sans ornements ni éléments superflus, renvoyant à l’adage «Less is more» de l’architecte Mies Van Der Rohe. L’aspect lisse et épuré de ses compositions est alors propice à la suggestion, où les différents objets interrogent la sensibilité de chacun. Exposition Maude Maris - 08/06 - 01/09/12 Pour préparer la visite... > Architecture et ruine : une réflexion sur l’espace contemporain Les œuvres de Maude Maris nous renvoient à notre expérience de l’espace et du temps, comme condition nécessaire de notre rapport au monde. L’architecture doit être ainsi appréhendée, au delà de l’objet, comme une disposition symbolique du positionnement de tout être. Les compositions picturales juxtaposent et ordonnent des imbrications d’objets qui reflètent un ordonnancement apparent du monde et de la pensée. Ses œuvres peuvent être éclairées par l’essai La dislocation du philosophe d’architecture, Benoît Goetz, pour qui « L’édifice est une courbe de l’espace. » «Totalement étranger au discours sur la défaite ou la dissémination à l’infini de l’architecture, l’auteur nous invite à la repenser comme l’irréfragable condition de notre existence : être serait architecture. « La tendance la plus primitive de se blottir, de se recroqueviller, de s’enrouler et de se refermer en créant avec soimême un dehors-dedans, est déjà architecturale. S’endormir en posant la tête dans le creux du bras est un acte d’architecture. » L’impossibilité de reconnaître un lieu pour notre existence, la nécessité ontologique de « s’espacer » pour notre être-ensemble s’exprimerait dès la genèse selon ce qui serait la première « dislocation ». « La première dislocation, c’est la chute hors du Paradis. Non seulement au sens où les premiers hommes, dans le récit de la Genèse, ont été chassés du lieu unique et parfait, mais au sens où ils sont entrés dans un espace où règne la division dedans/dehors. Ils sont entrés dans un espace partagé, c’est-à-dire dans l’espace tel qu’il sera désormais pour les hommes. » La dislocation délivre alors l’espace comme possibilité d’être, espace que l’architecture se charge d’immobiliser, d’identifier pour que l’être existe. « L’architecture travaille les dimensions et les seuils qui sont ceux de l’existence elle-même […]. Mais l’existence ne peut jamais, elle, se maintenir nulle part, il lui faut sans cesse passer, aller à l’autre… Et c’est à l’architecture qu’il revient de tracer les frontières de cette altérité. Elle instaure des côtés, mais aussi, entre eux, des ouvertures et des passages. » Jean-Claude Burdese in «L’Architecture d’Aujourd’hui» à propos de La dislocation de Benoît Goetz, éditions Verdier, 2001. Car « avant de construire pour s’abriter et rendre agréable son logis, l’humanité construit pour s’expliquer avec l’espace et s’inventer une tenue et une maintenance», en bâtissant des architectures-monuments ou des architectures-événements, mais encore plus sûrement des architectures quotidiennes. Benoît Goetz cité par Chris Younès in Urbanisme Ainsi, les espaces imaginaires construits par Maude Maris suggérent et réveillent notre appartenance à l’espace et au temps. La ruine évoque et sublime la partie manquante d’espaces à reconstruire mentalement, et renvoie généralement à la fragilité et à l’éphémère. Les objets représentés agissent ainsi comme des stimuli propices aux projections symboliques. Exposition Maude Maris - 08/06 - 01/09/12 Pour préparer la visite... > Objets et constructions imaginaires : Rêver d’abîme, élever le doute... « On peut répéter, après quelques-uns, que Maude Maris fabrique des objets, qu’elle les moule et, qu’ensuite, elle place les formes obtenues par moulage dans une petite boîte, maquette ouverte sur un côté, et qu’elle photographie, dans un éclairage donné, la composition et c’est à partir de la photographie qu’elle effectuera une peinture.» Eric Suchère in Propositions sur la peinture de Maude Maris Les compositions picturales de Maude Maris interrogent l’objet de la peinture, dans un processus de mise en scène d’objets indéterminés et de faux-semblants de nos repères familiers. «Dans les peintures de Maude Maris, un dialogue mystérieux s’instaure entre les objets. Les titres (Réunion, Communauté, Mont rose…) appuient sur l’idée que nous sommes face à des objets humanisés, peut-être sacrés. Or, ces objets devenus figures ne sont pas précieux, ils sont issus du monde industriel et quotidien. L’artiste les réalise d’abord en volume à partir de moulages en plâtre des objets originaux, puis les peint dans des tons vert, bleu, bronze, argent. Ils sont en partie constitués de stries, de failles, de plissures qui génèrent des dessins aux accents minéraux, végétaux ou mécaniques. Comme si ces objets, au-delà de leur enveloppe lisse et autoritaire, possédaient un intérieur vivant. Ainsi, dans ce monde architectural et mental qui semble obéir à des règles d’ordonnancement strictes, un monde organique artificiel et stylisé apparaît qui s’accorde avec la représentation elle-même artificielle de l’espace dans les tableaux.» Alice laguarda, Galerie du Haut-Pavé, 2012 La vie secrète des objets Exposition Maude Maris - 08/06 - 01/09/12 Rapprochements iconographiques • Architecture et perspective dans l’image Giovanni Battista Piranèse, série «Les prisons», Planche XIV, XVIIIème siècle. Escher, Convexes et concaves, dessin. Escher, Cube, dessin. Exposition Maude Maris - 08/06 - 01/09/12 Rapprochements iconographiques • Peinture, objets et imaginaire Giorgio Morandi, Nature morte aux gobelets, huile sur toile. Giorgio Morandi, Nature morte, huile sur toile, 1956. Wayne Thiébaud, Display cakes, huile sur toile, 1963. Wayne Thiébaud, Cakes, huile sur toile, 1963. Exposition Maude Maris - 08/06 - 01/09/12 Rapprochements iconographiques • Thomas Huber (1955, à Zurich) Tréteau, huile sur toile, 150 x 200 cm, 2006. La langueur des losanges, huile sur toile, 200 x 280 cm, 2005-2007. Blauer Fries, huile sur toile, 100 x 140 cm, 2011. Exposition Maude Maris - 08/06 - 01/09/12 Pistes pédagogique Arts plastiques Histoire des Arts Philosophie Niveaux 6ème : l’objet cycle central et surtout 3è : l’espace et la perspective Terminale : espace et représentations Notions clés peinture Installations perspective lignes de fuite géométrie abstraction cadrage sensations contraires objet imaginaire espace architecture imaginaire ruine et dislocation Pistes pédagogique La perspective 1. À quoi sert la perspective ? Que permet cette technique ? 2. Qui a inventé «la perspective» ? Quelle était le métier de cet homme ? Quelles sont ses réalisations les plus marquantes ? Quel dispositif met-il en place pour peindre une vue du baptistère de Florence et de la place Saint-Pierre ? 3. Qui est l’auteur de l’important traité intitulé «Della pintura» ? 4. À quel mouvement artistiques appartiennent ces hommes ? 5. Pourquoi la perspective révolutionne-t-elle l’histoire de la peinture ? Quels changements cela implique-t-il par rapport à la peinture médiévale ? 6. Qui est A. Dürer ? Pourquoi a-t-il joué un rôle important dans l’histoire de la perspective ? 7. Qu’appelle-t-on le point de fuite ? A quoi correspond-il ? Un tableau n’en comprend-il qu’un seul ? 8. Quelle différence existe--t-il entre une perspective cavalière et une perpective linéaire ? 9. Quels autres grands artistes ont marqué l’histoire de la perspective ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Perspective_%28repr%C3%A9sentation%29 http://www.clg-puy-guillaume.ac-clermont.fr/persp/perspectives.htm http://laperspective.canalblog.com/archives/2009/02/19/12613882.html http://laperspective.canalblog.com/archives/durer/index.html Expérience de Brunelleschi Exposition Maude Maris - 08/06 - 01/09/12 Pistes pédagogique > Pourquoi peut-on dire que Maud Maris s’est inspirée de certains des grands artistes de la Renaissance ? > Quels éléments dans ces deux œuvres ci-dessous rappellent certaines des œuvres de Maude Maris et notamment de la série intitulée «Les chambres contigües» ? > Quelles grandes différences observe-t-on ? > Pour répondre : interrogez le sujet, la cadre, les plans, les couleurs..... Fra Angelico, Rencontre de Saint François et de Saint Dominique, huile sur toile, 1469. Piero della Francesca, La flagellation du Christ, huile sur toile, 1455. Exposition Maude Maris - 08/06 - 01/09/12 Lexique - Installation : Genre de l’art contemporain qui désigne une œuvre combinant différents médias en vue de modifier l’expérience que peut faire le spectateur d’un espace singulier ou de circonstances déterminées. Les installations se sont surtout développées à partir des années 1960, même si l’on peut trouver des prémices de cette forme d’art avec les « ready-made » de Marcel Duchamp ou chez certains artistes surréalistes ou Dada (comme Kurt Schwitters et son Merzbau). Les installations mettent en scène, dans un arrangement qui a sa propre dynamique, des médias traditionnels comme les peintures, les sculptures, les photographies, mais le plus souvent des médias modernes comme les projections (films, vidéos), des sons, des éclairages. Certaines installations sont étroitement liées à un lieu particulier d’exposition (œuvres in situ); elles peuvent seulement exister dans l’espace pour lequel elles ont été créées et pour lequel l’artiste a conçu un arrangement particulier. Ainsi l’œuvre n’est pas transposable dans un autre lieu, ni même vendable. Elle prend alors la caractéristique d’un art éphémère. Dans la plupart des installations, l’intervention du spectateur est indispensable. Elle met à contribution tous les sens. Inspiré d’un dessin de géométrie du Moyen-Âge, À tous vents, volume conçu spécifiquement par Maude Maris à l’occasion de son exposition à l’Artothèque, trouve naturellement sa place dans la cour de l’Hôtel d’Escoville. Les ouvertures aménagées dans la structure offrent différents points de vue, multiplient les perspectives et troublent l’appréhension globale de l’œuvre. A tous vents, Bois, peinture, installation présentée à l’Artothèque de Caen. Exposition Maude Maris - 08/06 - 01/09/12 Biographie Née en 1980, Maude Maris vit et travaille à Caen, elle est représentée par la Galerie Isabelle Gounod à Paris. EXPOSITIONS PERSONNELLES 2012 Rêver d’abîme, élever le doute, Artothèque de Caen, Galerie Hypertopie, Abbaye-aux-Dames (Région Basse-Normandie) Entre cour et jardin, Maison des Arts, Malakoff Nulle part il n’y a de paysage, Galerie du Haut-Pavé, Paris 2011 A demi, en équilibre ateliers Höherweg, Düsseldorf 2010 Vues intérieures Galerie du CAUE, Limoges Deux horizons Chapelle des Calvairiennes, Mayenne 2009 Archétypes Carré Noir / Le Safran, Amiens 2008 Points de vue Château de la Louvière, Montluçon EXPOSITIONS COLLECTIVES 2012 Premières promenades architecturales, Atelier rue du soleil, Fraissé des Corbières Salon de Montrouge Drawing now, Salon du dessin, Carrousel du Louvre, Paris 2011 Espèces de scènes, commissariat Philippe Piguet, ateliers du Plessix-Madeuc, CREC, Dinan(22) Hyperexpo, Galerie Hypertopie, Caen Dépeindre, Kurt forever/Chamalot, 6B, Paris Nuit blanche, Chapelle des Calvairiennes, Mayenne Diep, le modernisme, Frac Haute-Normandie, Dieppe Vendanges de printemps, Chamalot Rencontres n°37 La Vigie, Nîmes 2010 Die Beschreibung der Welt die Wg in Malkasten, Düsseldorf Rundgang Kunstakademie Düsseldorf 2008 Les Transitives 2 Angles à Flers 2007 La preuve par 9 galerie Catherine et André Hug à Paris 2006 3ème biennale d’art contemporain de Bourges 2005 Novembre à Vitry. Galerie municipale de Vitry-sur-seine l’Art et la ville Orangerie du Sénat à Paris 2004 18èmes Rencontres Video Arts Plastiques Centre d’Art Contemporain de Basse-Normandie Mulhouse 004. (création contemporaine issue des écoles d’art) Jeune Création, à la grande halle de la Villette à Paris 2003 Le jour de la sirène chez Christophe Cuzin à Paris Exposition Maude Maris - 08/06 - 01/09/12 Bibliographie > Maude Maris 2012 Galerie du Haut-Pavé, texte d’Alice Laguarda Salon de Montrouge, texte de Dominique Païni 2011 En l’image le monde, Jérémy Liron, Editions la Termitière Semaine n°287, les Ateliers du Plessix-Madeuc, texte de Philippe Piguet Éditions analogues Dépeindre, catalogue de l’exposition au 6B à St-Denis Catalogue de l’exposition Vedute, texte de Jérémy Liron Vendanges de printemps 2011, Chamalot résidence d’artistes 2010 La Belle Revue Revue Laura, n°9, avril-juin 2010, texte de Yann Ricordel Entwürfe zur Umgestaltung der Kirche St.Aloysius, Kuntakademie Düsseldorf 2009 Traits pour traits, collection de dessins du Frac Haute-Normandie 2008 Catalogue Shakers, texte de Frédéric Bouglé 2007 Peinture et photographie, Jean-Luc Chalumeau, éditions du Chêne Sites Internet Le site Internet de l’artiste : maudemaris.com Maude Maris est représentée par la galerie parisienne Isabelle Gounod : www.galerie-gounod.fr Exposition Maude Maris - 08/06 - 01/09/12 Renseignements Pratiques Maude Maris Rêver d’abîme, élever le doute Cette exposition est produite par l’Artothèque de Caen, la Région BasseNormandie et la galerie Hypertopie. Maude Maris a bénéficié du soutien financier de l’association « J’ai un projet en tête ». Dates et horaires > Vernissage le vendredi 8 juin à 17h30 à l’Abbaye-aux-Dames à 18h30 à la galerie Hypertopie à 19h à l’Artothèque > du 8 juin au 1er septembre 2012 - À l’Abbaye-aux-Dames - À l’Artothèque de Caen - À la galerie Hypertopie Ouverture tous les jours de 14h30 à 18h. Ouverture du mardi au samedi de 14 h à 18 h 30. Fermeture les lundis, dimanches et jours fériés. Les samedis de l’art Visite commentée de l’exposition le samedi 30 juin à 15h. Ouverture du mardi au samedi de 14 h à 18 h 30. La galerie Hypertopie bénéficie du soutien de la société Investir Immobilier Entrée libre. Contacts Artothèque de Caen Claire Tangy, directrice Patrick Roussel, assistant Marie Leloup, chargée de communication Alexandra Spahn, documentaliste L’Artothèque de Caen est financée par la Ville de Caen, avec la participation du Ministère de la Culture et de la Communication, Drac de Basse-Normandie, du Conseil général du Calvados et de la Région Basse-Normandie. Artothèque de Caen Hôtel d’Escoville Place Saint-Pierre 14000 Caen Tel : 02 31 85 69 73 [email protected] http://www.artotheque-caen.net Exposition Maude Maris - 08/06 - 01/09/12