Ces choses auxquelles parfois l`on pense

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Ces choses auxquelles parfois l`on pense
Ces choses auxquelles parfois l'on pense...
Voilà toutes ces choses auxquelles je pense alors que tu es tragiquement loin de moi
et que je suis désespérément loin de toi:
Même si tu ne m'aimes pas, je suis heureux et fier de l'amour que je te porte. Je suis
fier de ressentir tant d'émotions en pensant à toi et je suis heureux d'avoir tant
d'amour pour quelqu'un comme toi. Je ne voudrais pas tomber amoureux de
quelqu'un d'autre que toi, de quelqu'un qui ne te ressemblerait pas. C'est quelqu'un
comme toi, comme je t'imagine, comme je te devine, comme je crois te connaître, qui
fait frémir mon cœur, qui exalte mon esprit, qui me transforme et me redonne l'espoir
que tout est possible dans ce monde et que tout s'explique. C'est quelqu'un comme toi
qui semble donner un sens à ma vie. L'amour que je te porte ressemble au but de
toute une vie. J'aime à penser que nous nous dirons un jour l'un à l'autre: "Mon
amour, nous avons réussis, nous sommes arrivés, nous nous sommes trouvés..."
Parfois, je me dis que si je te voyais un jour pleurer dans mes bras, je ne pourrais plus
jamais pleurer moi même...
Parfois, je me dis que tu es tellement proche de moi et du rêve d'amour que je porte
en moi, que cet amour ne peut pas ne pas être. Et parfois, je me dis que cet amour est
tellement fort qu'il ne peut être vrai, qu'il ne peut se réaliser, que tu n'existes pas
comme je t'imagine, que je pourrais jamais devenir exactement comme tu le
souhaites, que tu ne pourrais être vraiment amoureuse de quelqu'un comme moi, que
je ne pourrais rester longtemps amoureux de quelqu'un comme toi...
Parfois, je me dis que si je te voyais, si je te parlais, si je te touchais, se serait pour
moi un tel choc que je me demande si je pourrais y survivre...
Parfois, je me dis que je ne comprend pas pourquoi tout ce temps que nous passons
loin de l'autre...
Parfois, je me dis que je ne pourrais jamais aimer une autre femme que toi, et que
pour moi, plus mon cœur s'ouvre à toi, et plus je me ferme au monde...
Parfois, je me dis que si tu n'es pas près de moi, c'est que tu as certainement des
choses plus importantes à faire, et je me sens tellement insignifiant, moi qui n'aurait
rien de plus grand, rien de plus beau à t'offrir que l'amour que je pourrais te donner...
Parfois, je me dis que je souffre tellement de cet éloignement qui nous sépare, que je
préfèrerais mourir que de continuer à voir mon cœur pleurer de chagrin...
Parfois, je me dis que tu as du souffrir beaucoup pour me laisser dans l'ignorance,
dans la solitude et dans l'effroyable terreur de l'abandon, et je me demande si je serais
capable de te faire oublier les malheurs que tu as traversés...
Parfois je me dis que peut-être nous n'aurions pas la grandeur d'âme de nous
pardonner nos fautes, nos erreurs et nos faiblesses, et que nous n'aurions pas la force
de caractère pour supporter nos doutes, nos craintes et nos fantasmes...
Parfois, je me dis que je ne dois pas me laisser espérer quelque chose qui ne pourrait
jamais survenir, que je suis fou et que je vais vraiment le devenir si je continue à
croire en cet amour. J'ai souvent la certitude qu'il ne peut en être autrement, et parfois
l'évidence s'écroule, c'est épouvantable, et je me sens stupide de ressentir tellement ce
besoin d'y croire...
Parfois, je me dis que si tu étais là près de moi, jamais je n'aurais écris ces choses
auxquelles parfois je pense; et que jamais d'autres peut-être n'auraient eu l'occasion
de les lire...
Parfois, je me dis que se serait extraordinaire, magique et merveilleux, si jamais nous
nous rencontrions, que nous aurions pu très bien nous rencontrer bien avant et déjà
partager tant de choses ensemble, et qu'il est triste de penser à tout ce temps qui est
déjà passé, parfois, je me dis que nous pourrions jamais nous rencontrer, jamais nous
aimer, jamais vivre tous ces bonheurs auxquels je pense et que cet amour est futile,
absurde et terriblement irréel...
Parfois, je me dis que je suis déjà trop vieux pour espérer vivre un jour cet amour
auquel je rêve, et que tu es bien trop jeune, belle et sensible pour s'amouracher de
quelqu'un comme moi, que je suis bien trop aveugle pour ne pas me rendre compte de
tant de différences, de tant d'impossibilités, et que c'est l'envie, le désir et le besoin
irrésistible de l'amour et de la vie qui me pousse à y croire, et qu'il est juste, bon et
naturel d'y croire toujours...
Parfois, je me dis que les parents ne se rendent pas compte de l'insondable souffrance
qui se cache derrière les pleurs de leurs petits enfants, et qu'il sont bien cruels de les
punir de pleurer...
Parfois, je me dis que tu vis peut-être déjà un tel amour et que tu es déjà comblée par
quelqu'un d'autre qui mérite ton amour, ton temps et tes espoirs, et je me laisse penser
que je suis heureux pour toi, parce que l'amour est la meilleure chose que l'on peut
souhaiter à quelqu'un que l'on aime...
Parfois, je me dis que je suis victime de mes propres pensées perfectionnistes, de mes
propres idées d'excellence, de mes propres ambitions éternelles, qu'il faut que je
redescende sur terre, que je quitte les anges, et que je redevienne un être humain
comme il y en tant d'autres...
Parfois, je me dis que le monde est injuste quand je vois autour de moi tous ces
couples qui se promènent dans les jardins, épanouis, attendant un heureux évènement,
ou criant après leur progéniture intenable...
Parfois, je me dis que je ferais mieux de partir loin et de provoquer la chance et le
destin, d'accepter le premier amour qu'une femme voudrait bien me donner, et que je
serais plus heureux si j'acceptais de changer, de m'adapter à la réalité et de faire
confiance à la volonté divine...
Parfois, je me dis que c'est l'enfer de croire à l'amour, de croire que peut-être cela se
mérite, de se résigner à penser que peut-être seulement quelques rares élus ou
privilégiés y ont droit, ou de s'abaisser à flirter avec l'idée que peut-être cela
s'achète...
Parfois, je me dis que je ne voudrais jamais te changer, que je ne peux pas changer le
monde, mais que je suis responsable de moi, de ce que je vis et de ce que j'espère...
Parfois, je me dis que je ne suis pas responsable de cet amour...
Parfois, je me dis que l'on a toujours le choix, et qu'il n'est jamais trop tard...
Parfois, je me dis que je ferais mieux de penser à autre chose...
Parfois, je me dis que, parfois, il vaut mieux ne pas penser...
Parfois, je me dis que j'aime donc je suis...
Parfois, je me dis "ha l'amour"...
Parfois, il n'y a qu'une fois...
Parfois, je t'oublie...
Parfois, je me souviens...
Parfois je t'envie...

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