Panneaux composites légers autoportants
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Panneaux composites légers autoportants
N ° 016 Panneaux composites légers autoportants European Organisation for Technical Approvals Europäische Organisation für Technische Zulassungen Organisation Européenne pour l'Agrément Technique Décembre 2006 - Cahier 3572 Guide d'agrément technique européen relatif aux PANNEAUX COMPOSITES LÉGERS AUTOPORTANTS PARTIE 1 : GÉNÉRALITÉS ............................... 5 Avant-propos ....................................................... Rappel ....................................................... Liste des documents de référence ........... Conditions de mise à jour des documents de référence .................... 4.6 Économie d’énergie et isolation thermique .......................... 12 4.7 Durabilité, aptitude à l’usage et identification ..................................... 12 5 5 5 5 Méthodes de vérification des produits .................................................. 13 5.1 Résistance mécanique et stabilité ..... 14 5 5.2 Sécurité en cas d’incendie ................. 14 Section 1 : Introduction .................................... 6 5.3 Hygiène, santé et environnement ...... 14 1 Remarques préliminaires .......................... 6 1.1 Cadre juridique ..................................... 6 1.2 Statut des guides d’ATE ..................... 6 5.4 Sécurité d’utilisation ............................ 15 5.5 Protection contre le bruit ..................... 15 5.6 Économie d’énergie et isolation thermique .......................... 15 2 Domaine d’application ............................... 6 2.1 Domaine d’application du guide ........ 6 2.2 Classes d’utilisation ............................. 7 2.3 Hypothèses ........................................... 7 5.7 Durabilité, aptitude à l’usage et identification des produits ............... 16 6 Évaluation et jugement de l’aptitude à l’emploi ............................... 17 3 Terminologie ................................................. 7 3.1 Terminologie commune et abréviations ...................................... 7 3.2 Terminologie et abréviations specifiques ..................... 7 6.1 Résistance mécanique et stabilité ..... 18 6.2 Sécurité en cas d’incendie ................. 18 6.3 Hygiène, santé et environnement ...... 18 6.4 Sécurité d’utilisation ............................ 18 6.5 Protection contre le bruit ..................... 18 Section 2 : Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi ................ 9 6.6 Économie d’énergie et isolation thermique .......................... 19 Remarques préliminaires ................................ 9 6.7 Durabilité, aptitude à l’usage et identification des produits ............... 19 4 Exigences ....................................................... 10 4.1 4.2 4.3 4.4 4.5 Résistance mécanique et stabilité ...... Sécurité en cas d’incendie................... Hygiène, santé et environnement ....... Sécurité d’utilisation.............................. Protection contre le bruit ...................... e-Cahiers du CSTB 11 7 Hypothèses et recommandations pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi des panneaux composites légers autoportants ..................................... 19 12 7.1 Conception des ouvrages ................... 19 12 7.2 Transport, stockage ............................. 21 11 11 -3- Cahier 3572 - Décembre 2006 7.3 Réalisation des ouvrages ................... 21 7.4 Maintenance et réparations ................ 21 Section 3 : Attestation et évaluation de conformité ................................ 22 8 Attestation et évaluation de conformité ................................................ 8.1 Décision de la CE ................................ 8.2 Responsabilités .................................... 8.3 Documentation ..................................... 8.4 Marquage CE et informations ............ 22 22 22 23 24 Section 4 : Contenu de l’ATE .......................... 25 9 Contenu de l’ATE .......................................... 25 9.1 Contenu de l’ATE ................................. 25 9.2 Informations supplémentaires ............ 26 Annexe A : Terminologie commune .............. 27 Annexe B : Liste de documents de référence .................................. 30 Annexe C : Méthodes d’essais ......................... 33 Ce document est la traduction d’un guide EOTA publié pour la première fois en novembre 2003 en anglais. Seules les références normatives ont été actualisées. e-Cahiers du CSTB -4- Cahier 3572 - Décembre 2006 Avant-propos - Rappel - Documents de référence Ces documents sont cités dans le corps du Guide d’ATE et sont sujets aux conditions spécifiques mentionnées. La liste des documents de référence (mentionnant l’année de parution) pour le présent Guide d’ATE est fournie en annexe B. Si des parties sont ajoutées après la publication de ce Guide d’ATE, elles pourront comprendre des modifications de la liste des documents de référence correspondant à ces parties. Conditions de mise à jour L’édition d’un document de référence indiqué dans cette liste est celle adoptée par l’EOTA pour son usage spécifique. Lorsqu’une nouvelle édition est disponible, celle-ci ne remplace l’édition mentionnée dans la liste que si l’EOTA a vérifié ou de nouveau établi (éventuellement avec les liens appropriés) sa compatibilité avec le guide. Les rapports techniques de l’EOTA détaillent certains aspects et à ce titre ne font pas partie du Guide d’ATE mais expriment la compréhension commune des connaissances et de l’expérience des organismes membres de l’EOTA à ce jour. Au fur et à mesure du développement des connaissances et de l’expérience, grâce en particulier aux travaux d’agrément, ces rapports pourront être amendés et complétés. Les documents de compréhension de l’EOTA intègrent en permanence toutes les informations utiles à la compréhension générale du présent Guide d’ATE, résultant de la délivrance des ATE par consensus entre les membres de l’EOTA. Il est conseillé aux lecteurs et aux utilisateurs du présent Guide d’ATE de vérifier l’état en cours de ces documents avec un membre de l’EOTA. Il est possible que l’EOTA ait besoin d’effectuer des modifications/corrections du Guide d’ATE au cours de son existence. Ces changements seront incorporés à la version officielle du site Internet de l’EOTA www.eota.be et les actions référencées et datées dans le Fichier historique associé. Les lecteurs et les utilisateurs du présent Guide d’ATE sont invités à comparer l’état en cours du contenu de ce document avec celui figurant sur le site Internet de l’EOTA. La page de couverture indiquera si et quand un amendement a été effectué. e-Cahiers du CSTB -5- Cahier 3572 - Décembre 2006 Introduction Section 1 Section 1 : Introduction 1 Remarques préliminaires 1.1 attribué par la Commission et le secrétariat de l’AELE, après consultation du Comité Permanent de la Construction. c. Après son acceptation par la Commission européenne après consultation du Comité Permanent de la Construction, le présent Guide d’ATE est obligatoire pour la délivrance des ATE relatifs aux panneaux composites légers autoportants, pour les emplois prévus définis. Cadre juridique Le présent Guide d’ATE a été établi conformément aux dispositions de la Directive du Conseil 89/106/CE, en tenant compte des étapes suivantes : L’application et le respect des dispositions d’un Guide d’ATE (examens, essais et méthodes d’évaluation) n’aboutissent à un ATE et à la présomption d’aptitude d’un panneau composite léger autoportant à l’emploi défini qu’après une évaluation, un processus d’agrément et une décision, suivis de l’attestation de conformité correspondante. C’est ce qui distingue un Guide d’ATE d’une Norme européenne harmonisée qui est le fondement direct de l’attestation de conformité. – publication du mandat définitif par la CE : 13 juillet 1999 ; – publication du mandat définitif par l’AELE : 13 juillet 1999 ; – adoption du guide par la Commission exécutive de l’EOTA : 27 février 2003 ; – avis du Comité Permanent de la Construction : 14-15 mai 2003 ; – approbation par la CE : (indiquer la date). Si nécessaire, les panneaux composites légers autoportants qui n’entrent pas dans le domaine d’application précis du présent Guide d’ATE peuvent être examinés dans le cadre d’une procédure d’agrément sans guide, conformément à l’article 9.2 de la DPC. Le présent document est publié par les États Membres dans leur(s) langue(s) officielle(s) ou dans les langues mentionnées dans l’article 11.3 de la DPC. Aucun Guide d’ATE existant n’est remplacé. 1.2 Les exigences du présent Guide d’ATE sont énoncées en termes d’objectifs et d’actions correspondantes à prendre en compte. Elles spécifient des valeurs et des caractéristiques qui confèrent au produit, si celui-ci s’y conforme, la présomption de satisfaction à ces exigences, dans la mesure où l’état de l’art le permet et après confirmation par l’ATE de l’adéquation de ces exigences au produit concerné. Statut des Guides d’ATE a. L’ATE est l’un des deux types de spécifications techniques au sens de la Directive Produits de Construction CE 89/106 (89/106/CEE). Les Etats Membres doivent par conséquent présumer que les panneaux composites légers autoportants ayant été agréés sont aptes à l’emploi qui leur est destiné, c’est-à-dire qu’ils permettent aux ouvrages dans lesquels ils sont utilisés de satisfaire aux Exigences Essentielles pendant une durée de vie économiquement raisonnable, si les conditions suivantes sont respectées : Le présent guide indique d’autres possibilités de démonstration de la satisfaction aux exigences. 2 DOMAINE D’APPLICATION – l’ouvrage est correctement conçu et construit ; – la conformité des produits à l’ATE a été convenablement attestée. 2.1 b. Le présent Guide d’ATE sert de base aux ATE, c’està-dire à l’évaluation technique de l’aptitude d’un panneau composite léger autoportant à un emploi prévu. Un Guide d’ATE n’est pas en soi une spécification technique au sens de la DPC. Domaine d’application du guide Le présent guide traite des panneaux composites légers autoportants1 possédant un ou deux parements composé(s) de matériaux organiques, minéraux ou métalliques divers assemblés, avec ou sans cadre intérieur et dont l’âme, collée au moins à l’un des parements, peut avoir une fonction isolante. Le présent Guide d’ATE exprime la compréhension commune des organismes d’agrément travaillant ensemble au sein de l’EOTA, selon les dispositions de la Directive produits de construction 89/106 et des Documents Interprétatifs concernant les panneaux composites légers autoportants et les emplois concernés. Il est rédigé dans le cadre d’un mandat Ces panneaux préfabriqués ne participent pas à la stabilité des ouvrages2. Ils sont utilisés, en toitures, en murs extérieurs, en murs intérieurs, en plafonds ou en bardages, soit à l’intérieur du bâtiment, soit en système faisant partie de l’enveloppe du bâtiment. 1. Les matériaux peuvent être : Matériaux constituant le parement : panneaux à base de bois, papier, feuilles et plaques de métal (avec ou sans revêtement), revêtements synthétiques, plaques à base de plâtre, membranes bitumineuses, plaques en fibresciment, etc. Matériaux constituant l’âme : matériaux isolants thermiques, matériaux alvéolaires, tissus en fibre de verre, etc. 2. La contribution de ces éléments à la rigidité de la structure n’est pas considérée dans le présent Guide d’ATE. e-Cahiers du CSTB -6- Cahier 3572 - Décembre 2006 Section 1 Introduction Les panneaux sandwiches double peau à parements métalliques, traités dans le prEN 14509, les vitrages couverts par le CEN/TC 129, les produits isolants thermiques couverts par le CEN/TC 88, les produits de maçonnerie couverts par le CEN/TC 125, les panneaux composites en plâtre traités dans le prEN 13950, les produits dangereux en cas de bris (par exemple, le verre), et les produits lourds (par exemple, le béton, la pierre, la maçonnerie), sont exclus du domaine d’application du présent guide. reçoit la demande particulière, sous réserve d’un consensus au sein de l’EOTA. L’expérience à cet égard est collectée, après approbation du bureau technique de l’EOTA, dans le document ETAG-Format-Compréhension. Le demandeur d’ATE dispose des possibilités suivantes pour l’incorporation de produits accessoires dans l’ATE (voir également le chapitre 7) : • l’incorporation de produits de fixation et/ou de jonction spécifiques Ce Guide d’ATE est divisé en plusieurs parties : la première traite des aspects généraux ; les autres parties traitent des aspects spécifiques liés aux différents domaines d’application. Partie 2 : Panneaux composites légers autoportants destinés aux toitures Dans ce cas, pour tous les essais où les produits auxiliaires font partie du système assemblé, ces éléments seront utilisés selon les spécifications du fabricant. Le fabricant assumera l’entière responsabilité de ces produits auxiliaires et ceux-ci seront également fabriqués selon le même système d’attestation de conformité que celui indiqué dans le chapitre 8 du présent Guide d’ATE. Partie 3 : Panneaux composites légers autoportants utilisés en murs extérieurs et bardages • la référence aux produits de fixation et/ou de jonction génériques Partie 4 : Panneaux composites légers autoportants utilisés en murs intérieurs et plafonds Dans ce cas, pour tous les essais où les produits accessoires font partie du système assemblé, les éléments utilisés seront ceux qui répondent aux spécifications minimales du fabricant. Ces spécifications minimales seront également indiquées dans l’ATE. L’ATE spécifiera clairement qu’il convient, si possible, d’utiliser des produits comportant le marquage CE. Si des produits accessoires ne comportant pas de marquage CE sont utilisés, il convient que le concepteur vérifie la conformité de ces produits aux spécifications de l’ATE. Partie 1 : Généralités La présente partie 1, traitant des généralités, doit être utilisée conjointement avec la ou les partie(s) spécifique(s) appropriée(s) à l’emploi prévu. Lorsque le demandeur d’ATE déclare que son panneau composite est destiné à améliorer la résistance mécanique ou la stabilité de l’ouvrage, en soutenant d’autres éléments de structure de de cet ouvrage ou en ayant une incidence positive et significative sur la résistance au contreventement de l’ouvrage (horizontalement et/ou verticalement), le produit n’est pas couvert par le présent Guide d’ATE. 3 TERMINOLOGIE Dans ce cas, si les panneaux composites sont à base de bois, le Guide d’ATE « Panneaux préfabriqués porteurs à base de bois, à voile travaillant » s’applique. 2.2 Classes d’utilisation Voir les parties spécifiques du Guide d’ATE. 2.3 Terminologie commune et abréviations (voir annexe A) 3.2 Terminologie et abréviations spécifiques au présent Guide d’ATE Ame Hypothèses Matériau situé entre deux parements. Ce matériau peut aussi être un matériau composite. L’état de l’art ne permet pas toujours d’élaborer, dans un délai raisonnable, les méthodes complètes et détaillées de vérification, ni les critères/directives techniques correspondants en ce qui concerne l’acceptation de certains aspects ou produits particuliers. Le présent Guide d’ATE contient des hypothèses qui tiennent compte de l’état de l’art et prévoit des approches complémentaires adaptées, au cas par cas, lors de l’examen des demandes d’ATE, dans le cadre général du présent Guide d’ATE et conformément à la procédure de consensus de la DPC (Directive Produits de Construction) entre membres de l’EOTA. Panneau composite léger autoportant Panneau préfabriqué non porteur qui, en raison de sa composition et de sa forme, supporte toutes les charges appliquées et les transmet à la structure. Jonction Principe d’emboîtement formé par les parties adjacentes d’au moins deux panneaux composites légers autoportants, composants ou éléments de construction. Les jonctions ouvertes ne permettent pas à l’assemblage de répondre à certaines (voire à l’ensemble) des exigences spécifiées dans le chapitre 4. Les recommandations de ce Guide s’appliquent pour les cas qui ne s’écartent pas de manière significative du domaine d’application. Les principes généraux du Guide d’ATE restent valables mais ses dispositions doivent alors être appliquées au cas par cas, de manière adaptée. Cette utilisation du Guide d’ATE est de la responsabilité de l’organisme EOTA qui e-Cahiers du CSTB 3.1 Produit pour jonction Produit de construction utilisé pour atteindre la performance requise d’une jonction. -7- Cahier 3572 - Décembre 2006 Introduction Section 1 Parement Matériau de type feuille, panneau plan, plaque faiblement profilée ou profilée. Un parement peut également être en matériau composite. Produits accessoires Dans le cadre du présent Guide d’ATE, les matériaux de fixation et de jonction (mastic et joints d’étanchéité) sont considérés comme des produits accessoires. Joint d’étanchéité Matériau ou produit souple préformé qui, lorsqu’il est appliqué sur une jonction, la rend étanche en adhérant à l’une des surfaces et empêche ou limite le passage de la poussière, de l’humidité et des gaz. Fixation (élément de fixation) Composant destiné à fixer mécaniquement les panneaux composites légers autoportants au support ou à la structure et généralement constitué par une vis (en métal), comportant éventuellement une rondelle de métal ou de plastique, etc. Mastic Matériau non formé qui, lorsqu’il est appliqué sur une jonction, la rend étanche en adhérant à la surface et empêche le passage de la poussière, de l’humidité et des gaz. e-Cahiers du CSTB -8- Cahier 3572 - Décembre 2006 Section 2 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi Section 2 : Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi Remarques préliminaires Dans le chapitre 7, les hypothèses et les recommandations ne sont valables que si elles servent de fondement à l’évaluation des panneaux composites légers autoportants au regard de leur aptitude à l’emploi prévu. (a) Applicabilité du Guide d’ATE Le présent Guide d’ATE est destiné à l’évaluation d’une famille de panneaux composites légers autoportants et leurs emplois prévus. C’est le fabricant ou le producteur qui définit la famille de panneaux composites légers autoportants pour laquelle il désire un ATE qui définit, comment ils doivent être utilisés dans l’ouvrage et par conséquent, quelle doit être l’échelle d’évaluation. (c) Niveaux ou classes, relatifs aux Exigences Essentielles et aux performances de produit (voir ID article 1.2 et Document Informatif E de la CE) D’après la DPC les « classes » du présent Guide d’ATE ne font référence qu’aux classes ou aux niveaux obligatoires mentionnés dans le mandat-CE. Le présent Guide d’ATE indique cependant la manière obligatoire d’exprimer les critères de performance appropriés aux panneaux composites légers autoportants. Si, pour certains emplois, au moins un État Membre ne possède pas de réglementation, le fabricant est autorisé à supprimer l’une ou plusieurs d’entre elles, auquel cas l’ATE devra mentionner « aucune performance déterminée » pour ce point, à l’exception des propriétés pour lesquelles, si aucune détermination n’a été effectuée, le panneau composite léger autoportant ne dépend plus du domaine d’application du Guide d’ATE; ces cas doivent être indiqués dans le Guide d’ATE. En particulier, le fabricant a besoin de plusieurs ATE si : • la famille des matériaux constituant la peau est différente (métal, polymère, à base de bois, …), mais différents matériaux de la même famille sont permis ; • la famille des matériaux constituant l’âme est différente (mousse isolante, laine minérale, matériau alvéolaire, …), mais différentes masses volumiques et épaisseurs sont permises. Pour le cas exclusif d’un même panneau ayant différentes utilisations finales, le fabricant aura besoin d’un ATE divisé en plusieurs chapitres, après une description générale du produit. (d) Durée de vie (durabilité) et aptitude à l’usage Les dispositions, les méthodes d’essai et d’évaluation indiquées ou mentionnées dans le présent guide ont été rédigées en se basant sur une durée de vie estimée des panneaux composites légers autoportants, pour l’emploi prévu, de 10 ans pour les panneaux facilement remplaçables et de 25 ans pour les autres, à condition que le panneau composite léger autoportant soit utilisé et entretenu de manière appropriée (cf. ch. 7). Ces dispositions sont fondées sur l’état de l’art actuel ainsi que sur les connaissances et l’expérience acquises. Le terme « durée de vie estimée » signifie que l’on s’attend (en cas d’évaluation effectuée d’après les dispositions du Guide d’ATE et lorsque cette durée de vie est atteinte) à une durée de vie réelle pouvant être (dans des conditions d’utilisation normale) beaucoup plus longue et sans dégradation majeure ayant une incidence sur les Exigences Essentielles. Les indications relatives à la durée de vie d’un panneau composite léger autoportant ne peuvent être interprétées comme une garantie du fabricant ou de l’organisme d’agrément. Elles ne doivent être considérées que comme un moyen permettant aux prescripteurs de choisir les critères appropriés aux panneaux composites légers autoportants, en fonction de la durée de vie économiquement raisonnable prévue pour l’ouvrage (voir ID paragraphe 5.2.2). Des informations sur la durabilité seront fournies dans les parties spécifiques du Guide d’ATE. Il est donc possible que pour certains panneaux composites légers autoportants assez classiques, seuls quelques essais et quelques critères soient nécessaires pour établir l’aptitude à l’emploi. Dans d’autres cas, par exemple pour les panneaux composites légers autoportants ou les matériaux spéciaux ou innovants, ou lorsque qu’il existe plusieurs possibilités d’utilisation, l’intégralité de la série d’essais et d’évaluations peut s’appliquer. (b) Description générale de la section 2 L’évaluation des panneaux composites légers autoportants en fonction de leur aptitude à l’emploi prévu dans l’ouvrage de construction est un processus qui comporte trois grandes étapes : – le chapitre 4 apporte des précisions sur les exigences spécifiques aux ouvrages relatives aux panneaux composites légers autoportants et aux emplois concernés, en commençant par les Exigences Essentielles portant sur les ouvrages (DPC art. 11.2) puis en énumérant les caractéristiques correspondantes des panneaux composites légers autoportants ; – le chapitre 5 enrichit la liste du chapitre 4 de définitions plus précises, indique les méthodes disponibles pour vérifier les caractéristiques de produit et pour indiquer comment les exigences et les caractéristiques de produit appropriées sont décrites. Ces opérations sont effectuées en suivant des modes opératoires d’essai, des méthodes de calcul et de contrôle de qualité (sélection des méthodes appropriées) ; (e) Aptitude à l’emploi prévu La DPC stipule qu’en vertu du présent Guide d’ATE, les produits doivent « présenter des caractéristiques telles que les ouvrages dans lesquels ils sont incorporés, assemblés, appliqués ou installés peuvent, s’ils sont correctement conçus et réalisés, satisfaire aux Exigences Essentielles » (DPC, art. 2.1). – le chapitre 6 indique les méthodes d’évaluation et de jugement visant à confirmer l’aptitude à l’emploi prévu des panneaux composites légers autoportants. e-Cahiers du CSTB -9- Cahier 3572 - Décembre 2006 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi Section 2 En les appliquant au domaine d’application du Guide d’ATE (produit et, le cas échéant, ses constituants, composants et emplois prévus) et en fournissant une liste des caractéristiques et des autres propriétés applicables aux panneaux composites légers autoportants. Les panneaux composites légers autoportants doivent par conséquent convenir aux ouvrages de construction dans lesquels (considérés dans leur ensemble et dans leurs parties) ils exercent leur emploi prévu, en tenant compte de l’aspect économique, afin de satisfaire aux Exigences Essentielles. Sous réserve d’une maintenance normale, ces exigences doivent être satisfaites pour une durée de vie économiquement raisonnable. Les exigences portent généralement sur des actions prévisibles (DPC Annexe 1 – préambule). Lorsqu’une caractéristique de produit ou une autre propriété applicable est spécifique à l’une des Exigences Essentielles, elle est traitée à l’endroit approprié. Cependant, si cette caractéristique ou cette propriété concerne plus d’une Exigence Essentielle, elle est assignée à la plus importante, avec un renvoi à l’autre ou aux autres. Ceci est particulièrement important si un fabricant utilise l’option « Aucune Performance Déterminée » pour une caractéristique ou une propriété relevant d’une Exigence Essentielle, et capital pour une évaluation et un jugement relevant d’une autre Exigence Essentielle. De même, les caractéristiques ou les propriétés liées aux évaluations de durabilité peuvent être traitées dans les Exigences Essentielles de 1 à 6, avec une référence en 4.7. Lorsqu’une caractéristique ne se rapporte qu’à la durabilité, elle est traitée en 4.7. 4 Exigences relatives aux ouvrages et leurs relations avec les caractéristiques des panneaux composites légers autoportants Le présent chapitre identifie les critères de performance à examiner afin de satisfaire aux Exigences Essentielles correspondantes : Le cas échéant, ce chapitre tient également compte d’autres exigences (résultant par exemple d’autres directives CE) et recense les aspects d’aptitude à l’usage, y compris les caractéristiques de spécification nécessaires à l’identification des panneaux composites légers autoportants (cf. format de l’ATE par. II.2). En exprimant de manière plus détaillée, dans le cadre du domaine d’application du Guide d’ATE, les Exigences Essentielles correspondantes de la DPC dans les Documents Interprétatifs et dans le mandat, pour les ouvrages ou les parties d’ouvrages, en tenant compte des actions à considérer ainsi que de la durabilité et de l’aptitude à l’usage prévus des ouvrages. Contenu : Tableau 4 - Liaisons entre les Exigences Essentielles (ER) et les performances des panneaux composites légers autoportants ER # ID Paragraphe ID correspondant pour les ouvrages Element concerné* Performances de l’élément (avec référence à l’ID) 1 2 Non applicable Tous §4.2.3 §4.2.3.3 2a et b et § 4.2.4.2a Limitation de la génération et de la propagation du feu et de la fumée à l’intérieur ou au-delà de la pièce d’origine § 4.3.1.1 § 3.3.1.1 Qualité de l’air § 3.3.1.2 Humidité § 3.3.5 e-Cahiers du CSTB Environnement extérieur Réaction au feu Produits soumis aux exigences de réaction au feu Tous § 4.3.1.3 Résistance au feu Produits soumis aux exigences de résistance au feu Toitures § 4.3.1.2 Produits de toiture soumis aux exigences de sécurité en cas d’incendie 3 Caractéristique spécifiées dans le mandat Tous Performance au feu extérieur § 3.3.1.1.3.2a (matériaux de construction) Emission de composés organiques volatils et dégagement d’autres polluants Dégagement de substances dangereuses § 3.3.1.2.3.2e.1 & e.3 Perméabilité à l’eau Maîtrise de l’humidité : murs, composants murs, toitures Perméabilité à la vapeur Varaiations dimensionnelles § 3.3.5.3 Dégagement de polluants dans l’air - 10 - Dégagement de substances dangereuses Cahier 3572 - Décembre 2006 Section 2 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi ER 4 # ID § 3.3.2.2 Paragraphe ID correspondant pour les ouvrages Résistance mécanique et stabilité Element concerné* Tous Chocs directs - Comportement au choc 5 6 4.1 4.1.1 § 2.3.1 Protection contre les bruits aériens provenant de l’extérieur § 2.3.2 Protection contre les bruits aériens entre les espaces clos § 4.2 Limitation de la consommation d’énergie Performances de l’élément (avec référence à l’ID) §3.3.2.3 Résistance mécanique Résistance mécanique et stabilité Résistance aux chocs Résistance aux fixations Tous § 4.3.2 Propriétés acoustiques : (selon 4.3.3) Isolation contre les bruits aériens directs Tous § 4.3.2.2 Composants Caractéristiques du tableau 4.2 Propriété thermques Perméabilité à l’air 4.2.2 Résistance mécanique et stabilité Résistance au feu Les performances de résistance au feu du panneau et de ses composants doivent être conformes aux lois, réglementations et dispositions administratives qui s’appliquent au panneau dans le cadre de son emploi prévu. Ces performances doivent être exprimées sous la forme d’une classification spécifiée conformément à la Décision CE correspondante et aux normes de classification CEN appropriées. Résistance mécanique Étant donné que les panneaux sont des éléments non porteurs de l’ouvrage, la résistance mécanique est prise en compte dans l’ER4 Sécurité d’utilisation. Voir § 4.4.1. 4.2 Caractéristique spécifiées dans le mandat Sécurité en cas d’incendie 4.2.3 L’Exigence Essentielle figurant dans la Directive du Conseil 89/106/CEE stipule que : Performances au feu extérieur Les performances au feu extérieur du panneau et de ses composants doivent être conformes aux lois, réglementations et dispositions administratives qui s’appliquent au panneau dans le cadre de son emploi prévu. Ces performances doivent être exprimées sous la forme d’une classification spécifiée conformément à la Décision CE correspondante et aux normes de classification CEN appropriées. L’ouvrage de construction doit être conçu et réalisé de manière à ce qu’en cas de départ d’incendie : – la capacité portante de la construction soit assurée pendant une durée spécifique ; – le développement et la propagation du feu et de la fumée à l’intérieur de l’ouvrage soient limités ; – la propagation du feu aux ouvrages de construction contigus soit limitée ; 4.3 – les occupants puissent quitter l’ouvrage ou être secourus par d’autres moyens ; Les panneaux doivent être conçus de manière à résister au passage de l’eau et empêcher tout effet préjudiciable sur le bâtiment ou sur la santé de ses occupants, à moins que ceux-ci soient protégés d’une autre manière. 4.3.1 – la sécurité des équipes de sauvetage soit prise en compte. Les critères de performance suivants s’appliquent à cette Exigence Essentielle pour le panneau. 4.2.1 4.3.2 Perméabilité à l’eau Perméabilité à la vapeur Le panneau, ainsi que les jonctions, doivent être conçus de manière à limiter les risques préjudiciables de condensation dans la masse et de condensation superficielle dues à la perméabilité à la vapeur des matériaux. Réaction au feu Les performances de réaction au feu du panneau et de ses composants doivent être conformes aux lois, réglementations et dispositions administratives qui s’appliquent au panneau dans le cadre de son emploi prévu. Ces performances doivent être exprimées sous la forme d’une classification spécifiée conformément à la Décision CE correspondante et aux normes de classification CEN appropriées. e-Cahiers du CSTB Hygiène, santé et environnement Les ponts thermiques, susceptibles de provoquer une condensation de vapeur d’eau affectant l’hygiène, la santé et l’environnement, doivent être évités. - 11 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi 4.3.3 Section 2 Dégagement de substances dangereuses 4.5 Le panneau doit être conçu de manière à satisfaire – lorsqu’il est installé conformément aux dispositions appropriées des États Membres – à l’ER3 de la DPC, telle que spécifiée par les dispositions nationales des États Membres et, en particulier, à ne pas provoquer de dégagements nocifs de gaz toxiques, de particules dangereuses, de radiations dans l’environnement intérieur ou de contamination de l’environnement extérieur (air, sol ou eau). 4.3.4 4.5.1 4.5.2 4.6 4.6.1 Sécurité d’utilisation Résistance mécanique 4.6.2 Résistance aux chocs Résistance aux fixations Cette caractéristique est également liée à l’ER3. Résistance des panneaux aux dispositifs de fixation et aux jonctions 4.7 Les panneaux composites légers autoportants doivent avoir une résistance adaptée aux charges statiques et dynamiques, aux points de fixation et de jonction. 4.7.1 Les matériaux constituant le panneau doivent être compatibles chimiquement et physiquement. Sécurité à la marche 4.7.2 Les panneaux destinés aux toitures ou aux plafonds doivent avoir une résistance appropriée, afin de supporter la circulation occasionnelle de personnes pour l’accès ou la maintenance, sans occasionner de déformations permanentes (le cas échéant). e-Cahiers du CSTB Durabilité Les panneaux composites légers autoportants doivent garantir que la détérioration de leurs matériaux et composants, pendant la durée de vie prévue, n’affecte pas les performances du panneau, au regard des Exigences Essentielles (ER). Résistance aux charges excentrées dues à des objets fixés au panneau Le panneau doit avoir une résistance mécanique et une stabilité suffisantes pour résister aux charges excentrées résultant de l’action d’objets lourds fixés au panneau, comme du mobilier, sans présenter de risques pour les occupants. 4.4.4 Durabilité, aptitude à l’usage et identification des produits En tant que de besoin pour satisfaire les exigences de la DPC non couvertes par les § 4.1 à 4.6. Les actions à prendre en compte comprennent les charges propres, les charges de vent, les charges de neige, les gradients de température. 4.4.3.2 Perméabilité à l’air La circulation de l’air entre l’environnement extérieur et intérieur ou entre des environnements présentant des différences de température et de pression dues au panneau, jonctions comprises, doit être limitée, afin de satisfaire aux exigences des réglementations nationales du bâtiment. Les panneaux doivent avoir une résistance suffisante vis-àvis des charges dynamiques d’objets ou de personnes qui pourraient tomber accidentellement sur ou contre eux. 4.4.3.1 Propriétés d’isolation thermique Les ponts thermiques, qui peuvent provoquer des pertes d’énergies notables ou des chutes de température inconfortables, doivent être évités. Les actions à prendre en compte comprennent les charges propres, les charges de vent, les charges de neige, les gradients de température. 4.4.3 Économie d’énergie et isolation thermique Les panneaux utilisés pour l’enveloppe extérieure ou pour les murs intérieurs, séparant des environnements de températures différentes, doivent fournir l’isolation thermique nécessaire, afin de satisfaire aux réglementations nationales correspondantes ; les caractéristiques du produit pertinentes à considérer sont la transmission thermique ou la résistance thermique. Les panneaux composites légers autoportants doivent avoir une résistance adaptée aux charges dynamiques et statiques et doivent être conformes aux exigences de sécurité des ouvrages, spécifiées dans les réglementations du bâtiment nationales appropriées. 4.4.2 Absorption acoustique Les surfaces intérieures des panneaux, si elles font l’objet d’une déclaration, doivent avoir les performances d’absorption acoustique nécessaires (le cas échéant). Variations dimensionnelles (liées à la pénétration d’eau) 4.4.1 Isolation contre les bruits aériens directs Les panneaux, ainsi que les jonctions, doivent assurer l’isolation acoustique nécessaire, correspondant à l’emploi prévu du bâtiment (par exemple, bruit provenant d’activités industrielles, circulation routière et aérienne, etc.). Il convient que les panneaux aient une résistance appropriée aux déformations inadmissibles, par exemple au cintrage, au retrait, à la formation de cavités, dus aux effets thermiques et à l’humidité, afin d’éviter la pénétration de l’eau. 4.4 Protection contre le bruit Aptitude à l’usage Les panneaux doivent avoir une rigidité suffisante afin d’éviter les flèches, les vibrations et les déformations inadmissibles lors d’une utilisation normale et répondre aux exigences de performance des réglementations nationales du bâtiment. - 12 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Section 2 4.7.2.1 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi 5 Méthodes de vérification Résistance aux charges excentrées dues à des objets légers fixés au panneau Le panneau doit avoir une résistance mécanique et une stabilité suffisantes pour résister aux charges excentrées résultant de l’action d’objets légers fixés au panneau, comme des tableaux, des dispositifs d’éclairage ou du mobilier de petite taille. Ce chapitre fait référence aux méthodes de vérification utilisées pour déterminer les différents critères de performance des produits en fonction des exigences sur les ouvrages (calculs, essais, connaissances techniques, expérience in situ, etc.) établies dans le chapitre 4. 4.7.3 Il est possible d’utiliser les données existantes conformément au Document informatif EOTA n° 004 : The provision of data for assessment leading to ETA. Identification des matériaux et des produits Les matériaux constituant les panneaux doivent être identifiés par des caractéristiques spécifiques. Lorsque des EUROCODES sont cités dans le présent Guide d’ATE en tant que méthodes de vérification de certaines caractéristiques du produit, leur application dans le présent Guide d’ATE et dans les ATE ultérieurs délivrés conformément au présent Guide d’ATE doit être conforme aux principes exposés dans le « Document Informatif CE » (EC Guidance Paper) relatif à l’utilisation des EUROCODES dans les spécifications techniques européennes harmonisées. Tableau 5 - Méthodes de vérification appliquées au tableau 4 ER # ID Paragraphe ID correspondant pour les ouvrages Element concerné* Performances de l’élément (avec référence à l’ID) 1 2 Caractéristique spécifiées dans le mandat Non applicable §4.2.3 §4.2.3.3 2a et b Limitation du développement et de la propagation du feu et des fumées à l’intérieur ou au-delà de la pièce d’origine Tous § 4.3.1.1 Réaction au feu Produits soumis aux exigences de réaction au feu Tous § 4.3.1.3 Résistance au feu Produits soumis aux exigences de résistance au feu et § 4.2.4.2a Toitures § 4.3.1.2 Produits de toiture soumis aux exigences de sécurité en cas d’incendie 3 § 3.3.1.1 Qualité de l’air § 3.3.1.2 Humidité Performance au feu extérieur § 3.3.1.1.3.2a (matériaux de construction) Emission de composés organiques volatils et dégagement d’autres polluants Dégagement de substances dangereuses § 3.3.1.2.3.2e.1 & e.3 Maîtrise de l’humidité : murs, composants murs, toitures Perméabilité à l’eau Tous § 3.3.5 4 § 3.3.2.2 Environnement extérieur § 3.3.5.3 Dégagement de polluants dans l’air Résistance mécanique et stabilité Chocs directs Comportement au choc §3.3.2.3 Résistance mécanique et stabilité Tous Perméabilité à la vapeur Variations dimensionnelles Dégagement de substances dangereuses Résistance mécanique Résistance aux chocs Résistance aux fixations 5 § 2.3.1 Protection contre les bruits aériens provenant de l’extérieur § 2.3.2 Protection contre les bruits aériens entre les espaces clos e-Cahiers du CSTB § 4.3.2 Propriétés acoustiques : (selon 4.3.3) Isolation contre les bruits aériens directs Tous - 13 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi ER 6 # ID § 4.2 Paragraphe ID correspondant pour les ouvrages Limitation de la consommation d’énergie Section 2 Element concerné* § 4.3.2.2 Composants Tous Caractéristique spécifiées dans le mandat Performances de l’élément (avec référence à l’ID) Propriété thermiques Perméabilité à l’air Caractéristiques du tableau 4.2 5.1 5.1.1 assemblage de panneau avec ses jonctions ; des informations spécifiques sur la méthode d’essai sont fournies dans la partie appropriée du Guide d’ATE. Résistance mécanique et stabilité Résistance mécanique Étant donné que les panneaux sont des éléments non porteurs de l’ouvrage, la résistance mécanique est prise en compte dans l’ER4 Sécurité d’utilisation. Voir § 5.4.1. 5.2 5.2.1 5.3.2 Le risque de condensation dans la masse ou de condensation de la surface intérieure, y compris des jonctions entre panneaux, doit être calculé sur la base de la résistance à la vapeur d’eau et de la conductivité thermique des matériaux composant le panneau, conformément à l’EN ISO 13788. Sécurité en cas d’incendie Réaction au feu La résistance à la vapeur d’eau des couches concernées doit être déterminée en se référant à l’EN 12524 ou par des rapports d’essai. Les essais de résistance à la vapeur d’eau de tous les matériaux doivent être effectués conformément à l’EN ISO 12572. En général, l’une des options suivantes doit s’appliquer : – option 1 : le panneau doit être soumis à essai en utilisant la/les méthode(s) appropriée(s) à la classe de réaction au feu correspondante, afin d’être classé conformément à l’EN 13501-1. Pour la détermination de l’étanchéité à l’air et celle des propriétés thermiques, voir 5.6.1 et 5.6.2. – option 2 : le panneau est considéré comme satisfaisant aux exigences de la Classe de performance A1 relative à la réaction au feu caractéristique, conformément aux dispositions de la Décision CE 96/603/CE (amendée) sans besoin d’essais d’après la liste de cette Décision. 5.2.2 5.3.3 5.3.3.1 Résistance au feu Performances au feu extérieur 5.3.3.2 En général, l’une des options suivantes doit s’appliquer : – option 2 : l’assemblage de panneaux est considéré « tenu pour satisfaisant » à toutes les dispositions sur les performances au feu extérieur de toutes les réglementations nationales des États Membres, sans avoir besoin d’être soumis à essai dans la mesure où ce type de produit figure parmi les définitions de la Décision de la Commission 2000/553/CE, et à condition que toutes les dispositions nationales sur la conception et la réalisation des ouvrages soient respectées. 5.3.3.3 Application du principe de précaution Ces informations, dès qu’elles auront fait l’objet d’un accord, seront conservées dans une base de données EOTA et seront transférées aux services de la Commission. Hygiène, santé et environnement Perméabilité à l’eau Les informations contenues dans cette base de données de l’EOTA seront également communiquées à tout demandeur d’ATE. L’étanchéité à l’eau doit être évaluée par des essais effectués dans les conditions les plus défavorables, sur un e-Cahiers du CSTB Respect des réglementations en vigueur Un membre de l’EOTA a la possibilité de fournir aux autres membres, par l’intermédiaire du Secrétaire Général, une mise en garde concernant les substances qui, d’après les autorités sanitaires de son pays, sont considérées comme dangereuses, solides preuves scientifiques à l’appui, mais qui ne sont pas encore réglementées. Des références complètes sur lesquelles sont basées ces preuves seront fournies. Voir la partie du Guide d’ATE relative à l’emploi prévu spécifique (toitures). 5.3.1 Présence de substances dangereuses dans le panneau Si le panneau contient les substances dangereuses mentionnées plus haut, l’ATE fournira la ou les méthode(s) utilisée(s) pour démontrer sa conformité aux réglementations en vigueur dans les États Membres de destination, selon la base de données européenne à jour (méthode(s) du contenu ou du dégagement, selon le cas). – option 1 : l’assemblage des panneaux doit être soumis à essai en utilisant la méthode d’essai de la classe de toiture correspondante relative aux performances au feu extérieur, afin d’être classé selon l’EN 13501-5. 5.3 Dégagement de substances dangereuses Le demandeur doit soumettre une déclaration écrite indiquant si le panneau contient ou non des substances dangereuses conformément aux réglementations européennes et nationales, lorsque et si cela est nécessaire dans les États Membres de destination et doit établir une liste de ces substances. L’assemblage de panneaux doit être soumis à essai en utilisant une méthode appropriée à la classe de résistance au feu correspondante, afin d’être classé conformément à la partie pertinente de l’EN 13501. 5.2.3 Perméabilité à la vapeur - 14 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Section 2 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi l’évaluation d’une installation utilisant des panneaux sandwiches avec une âme en mousse de polyuréthanne sans CFC. Sur la base de ces informations, un protocole d’évaluation du panneau, en ce qui concerne cette substance, pourrait être établi à la demande d’un fabricant, avec la participation de l’Organisme d’agrément qui a soulevé cette question. 5.3.4 5.4.3.2 Variations dimensionnelles (liées à la pénétration d’eau) Des informations spécifiques sur la méthode d’essai sont fournies dans la partie appropriée du Guide d’ATE. L’étanchéité à l’eau des panneaux, y compris des jonctions entre panneaux, doit être évaluée par des essais, après un essai ayant provoqué une variation dimensionnelle spécifiée dans la partie appropriée du Guide d’ATE. 5.4 Résistance aux charges excentrées dues à des objets fixés au panneau 5.4.4 Sécurité à la marche Des informations spécifiques sur la méthode d’essai sont fournies dans la partie appropriée du Guide d’ATE. Sécurité d’utilisation 5.4.1 5.5 Résistance mécanique 5.5.1 Les performances de résistance mécanique doivent être vérifiées soit par des essais soit par un calcul conforme aux méthodes des Normes européennes. 5.5.2 Les essais doivent couvrir les valeurs extrêmes de tous les paramètres. Il convient de spécifier ces performances de préférence en indiquant l’absorption acoustique par rapport à la surface. Les paramètres à prendre en compte sont : • configuration statique : un et deux entraxes ou configuration particulière définie par le fabricant ; • direction de la charge : positive ou négative ; • épaisseur et propriétés du matériau des parements ; • épaisseur et propriétés du matériau de l’âme ; • type et fréquence des fixations. 5.6 5.6.1 Essai visant à déterminer la résistance mécanique d’un panneau non fixé soumis à une charge positive. Il convient que la conductivité thermique déclarée soit déterminée conformément à l’EN ISO 10456. Essai visant à déterminer l’effet de la température sur le panneau Les ponts thermiques les plus importants doivent être évalués au moyen des méthodes de calcul de l’EN ISO 10211-1 et de l’EN ISO 10211-2. Des informations spécifiques sur la méthode d’essai sont fournies dans la partie appropriée du Guide d’ATE. La résistance thermique peut également être vérifiée par des essais conformes à l’EN ISO 8990. Résistance aux chocs Des informations spécifiques sur la méthode d’essai sont fournies dans la partie appropriée du Guide d’ATE. 5.4.3 5.4.3.1 5.6.2 Perméabilité à l’air L’évaluation de l’étanchéité à l’air des panneaux, y compris des jonctions entre panneaux, doit être évaluée dans les conditions les plus défavorables, conformément à l’EN 12114. Résistance aux fixations Résistance des panneaux aux dispositifs de fixation et aux jonctions Les jonctions entre le panneau et les autres parties du bâtiment peuvent généralement être évaluées par l’étude des dispositions constructives. Le panneau doit être soumis à essai selon la méthode développée dans le rapport technique de l’UEAtc relatif à e-Cahiers du CSTB Propriétés d’isolation thermique La conductivité thermique des produits isolants ou des nouveaux produits doit être déterminée au moyen de méthodes d’essai en laboratoire comme celles de l’EN 12939, l’EN 12667, l’EN 12664. Essai visant à déterminer la résistance mécanique d’un panneau fixé soumis à une charge négative. Voir annexe C. 5.4.2 Économies d’énergie et isolation thermique La résistance thermique et la transmission thermique correspondante (valeur U) des panneaux doivent être calculée conformément à l’EN ISO 6946, en incluant l’effet des ponts thermiques. Voir annexe C. 5.4.1.3 Absorption acoustique Les performances d’absorption acoustique des panneaux, lorsqu’elles sont déclarées, doivent être vérifiées dans les conditions les plus défavorables par des essais en laboratoire conformes à l’EN ISO 354. Il est permis d’effectuer une interpolation quadratique entre les résultats d’essai. 5.4.1.2 Isolation contre les bruits aériens directs Les performances d’isolation contre les bruits aériens du panneau doivent être vérifiées dans les conditions les plus défavorables, conformément aux parties appropriées de l’EN ISO 140-3. Pour l’essai de types spécifiques aux panneaux, les modes opératoires d’essai doivent généralement être conformes aux normes EN correspondantes. 5.4.1.1 Protection contre le bruit - 15 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi 5.7 Section 2 La composition chimique doit être vérifiée par analyse spectrale, si les spécifications techniques européennes ne sont pas disponibles et si cela est nécessaire. La couleur des surfaces ne doit être déterminée qu’à titre d’identification seulement. Durabilité, aptitude à l’usage et identification des produits 5.7.1 Durabilité La durabilité du panneau doit être évaluée en termes de diminution de performances consécutive aux essais de vieillissement, en se référant à l’ISO 15686, Partie 1 et Partie 2. 5.7.3.2 Les caractéristiques dimensionnelles suivantes relatives aux panneaux complets, y compris les tolérances, doivent être considérées : Des détails spécifiques sur les méthodes d’essai seront fournis dans les parties appropriées du Guide d’ATE. • épaisseur des parements ; La durabilité des matériaux constituant le panneau doit être évaluée conformément aux normes relatives à chaque produit et chaque matériau. • géométrie du profil des parements (pas, profondeur, hauteur montante et descendante, dimension des nervures) ; Les agents à prendre en compte sont : • épaisseur totale du panneau ; – les agents mécaniques (par exemple gravité, vibrations, ...) ; • profondeur des raidisseurs ; – les agents électromagnétiques (par exemple radiations, électricité, ...) ; • longueur ; • largeur de la conception (couverture) ; – les agents thermiques (gel/dégel, choc thermique sur l’une ou sur les deux faces des panneaux, ...) ; • équerrage ; • rectitude ; – les agents chimiques (par exemple solvants, acides, sels, bases, ...) ; • cintrage ; – les agents biologiques (animaux, végétaux, micro-organismes, champignons, ...). • planéité ; • inclinaison ; Le tableau de l’annexe C5 fournit un cadre de référence pour les méthodes d’essai qui peuvent être utilisées par l’Organisme d’agrément pour l’évaluation de durabilité des « panneaux composites légers autoportants » pour chaque emploi prévu. 5.7.2 • largeur des pics et des creux ; • écart des recouvrements latéraux. 5.7.3.3 Aptitude à l’usage 5.7.3.4 Identification des matériaux et des produits Caractéristiques mécaniques Les caractéristiques mécaniques des matériaux doivent être déterminées pour obtenir les caractéristiques suivantes : Tous les composants du panneau doivent être clairement identifiés. Si possible, une référence aux Normes européennes harmonisées ou aux Agréments Techniques Européens doit être faite. – Module d’élasticité E ; – Résistance au cisaillement de l’âme (selon l’EN 12090) ; – Module d’élasticité en cisaillement de l’âme 3 (selon l’EN 12090) ; Résistance à la compression de l’âme (voir annexe C) ; Si les composants ne sont pas couverts par des Normes européennes harmonisées ou des Agréments Techniques Européens, ils doivent être précisément définis en se référant aux caractéristiques, le cas échéant, spécifiées dans le présent paragraphe, conformément aux méthodes d’essai appropriées CEN, EOTA, ISO ou aux normes d’essai internationales reconnues (UEAtc, RILEM, …) si elles existent. 5.7.3.1 Masse volumique La masse volumique des matériaux d’âme doit être vérifiée conformément aux Normes de produits européennes ou aux ATE. Des informations spécifiques sur la méthode d’essai sont fournies dans la partie appropriée du Guide d’ATE. 5.7.3 Géométrie – Module d’élasticité en compression de l’âme 3 (voir annexe C) ; – Résistance à la traction de l’âme et de son adhérence aux parements, la plus basse (voir annexe C) ; – Module d’élasticité en traction de l’âme 3 (voir annexe C). Nature des matériaux ou des composants 5.7.3.5 La nature des matériaux doit être conforme aux Normes de produits européennes ou aux ATE. Teneur en humidité hygroscopique Les propriétés hygroscopiques doivent être déterminées, si nécessaire, conformément à l’EN ISO 12571. 3. Exclusivement pour les matériaux isolants déformables. e-Cahiers du CSTB - 16 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Section 2 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi 6 Évaluation et jugement de l’aptitude à l’emploi classes, de catégories d’utilisation ou de valeurs numériques. En général, l’ATE doit indiquer le résultat de ces évaluations ou utiliser l’option « Aucune Performance Déterminée » (pour les pays/régions/bâtiments où aucune exigence exprimée par des dispositions légales, réglementaires ou administratives ne s’applique). Cette déclaration ne signifie pas que les performances du panneau sont mauvaises, mais simplement que ce critère de performance spécifique n’a pas fait l’objet d’essais ou d’évaluations. Le présent chapitre détaille les exigences de performance auxquelles le panneau doit répondre (chapitre 4) - en termes précis et mesurables (dans la mesure du possible et proportionnellement à l’importance du risque) ou qualitatifs - liées aux produits et à leur emploi prévu, en s’appuyant sur les résultats des méthodes de vérification (chapitre 5). Les manières possibles d’exprimer les résultats de l’évaluation des exigences de performance obligatoires sont indiquées dans le tableau 6. Chaque exigence de performance à respecter, pour un emploi prévu donné, est généralement évaluée en termes de Tableau 6 - Liaison entre les Exigences Essentielles (ER) et les exigences de produit ER # ID Paragraphe ID correspondant pour les ouvrages Element concerné* Performances de l’élément (avec référence à l’ID) 1 2 §4.2.3 Limitation du développement et de la propagation du feu et des fumées à l’intérieur ou au-delà de la pièce d’origine et § 4.2.4.2a § 4.3.1.1 Produits soumis aux exigences de réaction au feu Réaction au feu 6.2.1 oui Tous § 4.3.1.3 Produits soumis aux exigences de résistance au feu Résistance au feu 6.2.2 oui Toitures § 4.3.1.2 Produits de toiture soumis aux exigences de sécurité en cas d’incendie Performance au feu extérieur 6.2.3 oui Dégagement de substances dangereuses 6.3.3 oui Perméabilité à l’eau 6.3.1 oui Perméabilité à la vapeur Variations dimensionnelles 6.3.2 oui Dégagement de substances dangereuses 6.3.3 oui Résistance mécanique 5.4.1 non Résistance aux chocs 5.4.2 Voir partie spécifique Résistance aux fixations 5.4.3 oui Isolation contre les bruits aériens directs 6.5.1 oui Qualité de l’air § 3.3.1.1.3.2a (matériaux de construction) Emission de composés organiques volatils et dégagement d’autres polluants, § 3.3.1.2 Humidité § 3.3.1.2.3.2e.1 & e.3 Maîtrise de l’humidité : murs, composants murs, toitures § 3.3.2.2 § 3.3.5.3 Dégagement de polluants dans l’air Résistance mécanique et stabilité §3.3.2.3 Résistance mécanique et stabilité § 2.3.1 Protection contre les bruits aériens provenant de l’extérieur § 2.3.2 Protection contre les bruits aériens entre les espaces clos e-Cahiers du CSTB Tous Environnement extérieur Chocs directs - Comportement au choc 5 Option “Aucune Performance Déterminée” permise Tous § 3.3.1.1 § 3.3.5 4 Paragraphes correspondants Non applicable §4.2.3.3 2a et b 3 Caractéristique spécifiées dans le mandat Tous § 4.3.2 Propriétés acoustiques : (selon 4.3.3) Tous - 17 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi ER 6 6.1 6.1.1 # ID § 4.2 Paragraphe ID correspondant pour les ouvrages Limitation de la consommation d’énergie Section 2 Element concerné* Tous Caractéristique spécifiées dans le mandat Paragraphes correspondants § 4.3.2.2 Composants Caractéristiques du tableau 4.2 Propriété thermques 6.6.1 oui Perméabilité à l’air 6.6.2 oui 6.3.3 Résistance mécanique et stabilité 6.2.1 Sécurité en cas d’incendie Réaction au feu Les panneaux à l’EN 13501-1. 6.2.2 doivent être classés 6.3.4 conformément Elles doivent être déclarées dans les résultats d’essai. 6.4 6.3.1 6.4.2 Résistance aux chocs Elle doit être déclarée dans les résultats de l’essai effectué en fonction de l’emploi prévu spécifique. Hygiène, santé et environnement 6.4.3 Perméabilité à l’eau Résistance aux fixations 6.4.3.1 Résistance des panneaux aux dispositifs de fixation et aux jonctions Elle doit être déclarée dans les résultats d’essai. Il est nécessaire d’établir qu’il ne se produira aucune infiltration d’eau dans et à travers le panneau ou que cette infiltration ne se produira que dans des proportions non préjudiciables. Si les fixations traversent le panneau, il convient que celles-ci ne permettent pas le passage de l’eau, entraînant des infiltrations. Perméabilité à la vapeur 6.4.3.2 Il est nécessaire d’indiquer : Résistance aux charges excentrées dues à des objets fixés au panneau Elle doit être déclarée dans les résultats d’essai. – qu’une condensation dans la masse, une condensation de la surface intérieure du panneau, ou au niveau des ponts thermiques, résultant de la diffusion de vapeur d’eau, ne se produira pas ; 6.4.4 Sécurité à la marche Des détails sur la sécurité à la marche sont donnés dans les parties spécifiques du présent Guide d’ATE. – ou qu’elle ne se produira que dans des proportions non préjudiciables, durant la période de condensation, et que le panneau séchera pendant la période d’évaporation. 6.5 6.5.1 La perméance à l’humidité Wp, au regard de la pression de vapeur partielle (kg/m2.s Pa) de l’ensemble du panneau ou la valeur μ de chaque matériau, doit être déclarée dans l’ATE. e-Cahiers du CSTB Résistance mécanique Elle doit être déclarée dans les résultats d’essai. L’ATE doit indiquer les résultats des essais d’étanchéité à l’eau. 6.3.2 Sécurité d’utilisation 6.4.1 Performances au feu extérieur Les assemblages de panneaux doivent être classés conformément à EN 13501-5. 6.3 Variations dimensionnelles Résistance au feu L’assemblage de panneaux doit être classé conformément aux parties appropriées de l’EN 13501. 6.2.3 Dégagement de substances dangereuses Le panneau doit satisfaire à l’ensemble des dispositions européennes et nationales s’appliquant aux utilisations pour lesquelles il est mis sur le marché. Il convient d’attirer l’attention du demandeur sur le fait que, pour d’autres utilisations ou d’autres États membres de destination, il peut exister d’autres exigences à respecter. Pour les éventuelles substances dangereuses présentes dans le panneau mais non couvertes par l’ATE, c’est l’option NPD (ou APD : Aucune Performance Déterminée) qui s’applique. Résistance mécanique Comme les panneaux sont des éléments non porteurs de l’ouvrage, la résistance mécanique est prise en compte dans l’ER4 Sécurité d’utilisation. Voir § 6.4.1. 6.2 Option “Aucune Performance Déterminée” permise Performances de l’élément (avec référence à l’ID) Protection contre le bruit Isolation contre les bruits aériens directs L’isolation contre les bruits aériens mesurée doit être exprimée par une valeur unique, Rw, conformément à l’EN ISO 717- 1. - 18 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Section 2 6.5.2 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi 7 Hypothèses et recommandations pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi des panneaux composites légers autoportants Absorption acoustique L’absorption acoustique n’est prise en compte que si les panneaux (finition usine) contribuent à l’absorption acoustique, selon les déclarations du fabricant. L’absorption acoustique mesurée doit être exprimée par une valeur unique, conformément à l’EN ISO 11654. 6.6 6.6.1 Le présent chapitre établit les hypothèses et les recommandations relatives à la conception, l’installation et l’exécution, l’emballage, le transport et le stockage, l’utilisation, l’entretien et la réparation, d’après lesquelles l’évaluation de l’aptitude à l’emploi peut être effectuée, conformément au présent Guide d’ATE (uniquement si cela est nécessaire et dans la mesure où elles ont une incidence sur l’évaluation ou sur les produits). Économie d’énergie et isolation thermique Propriétés d’isolation thermique La transmission thermique (valeur U) du panneau doit être déclarée. 6.6.2 Perméabilité à l’air Les résultats d’essai conformes à l’EN 12114 doivent être déclarés. 7.1 7.1.1 6.7 6.7.1 Durabilité La liste suivante énumère brièvement les aspects à prendre en compte lors de la conception des ouvrages, en ce qui concerne les panneaux composites légers autoportants ; cette liste n’est pas exhaustive : Les critères d’évaluation et de jugement seront définis dans les parties spécifiques du Guide d’ATE. – flèches admissibles sous diverses charges, par exemple charge de vent, de neige ; – limites de flèche admissible pour les panneaux et pour les éléments de structure contigus – où et comment le panneau composite léger autoportant est fixé au(x) support(s) rigide(s) ; – protection contre l’incendie ; – évaluation des risques de condensation ; – isolation acoustique ; – dispositions relatives aux pare-vapeurs et à l’isolation thermique ; – inertie thermique ; – attaches, fixations et pénétrations ; – possibilités d’accès pour les inspections et l’entretien. Aptitude à l’usage Les critères d’évaluation et de jugement seront définis dans les parties spécifiques. La vérification de l’état limite d’aptitude à l’usage doit être suffisante pour garantir le fonctionnement correct des panneaux soumis aux charges d’aptitude à l’usage. L’état limite d’aptitude à l’usage doit être caractérisé par l’un des phénomènes suivants : • fluage de l’un des parements du panneau, sans entraîner de rupture ; • cloquage (flambage local) de l’un des parements du panneau, sans entraîner de rupture. 6.7.3 Hypothèses générales La conception d’un panneau composite léger autoportant sera, à bien des égards, spécifique à l’ouvrage dans lequel ce panneau doit être utilisé. Durabilité, aptitude à l’usage et identification des produits L’évolution des critères de performance consécutive aux essais de vieillissement doit être déclarée. 6.7.2 Conception des ouvrages L’ATE indiquera les conditions de conception du panneau composite léger autoportant spécifiquement destiné à l’ouvrage. Le concepteur doit garantir que le panneau composite léger autoportant installé dans l’ouvrage possédera les performances requises, d’après les informations fournies par l’ATE. Il est nécessaire de tenir compte du fait que la détermination de la résistance mécanique s’appuie sur les mesurages issus d’un essai unique, le concepteur peut donc appliquer les critères de sécurité conformes aux usages nationaux et relatifs à une utilisation particulière. Identification des matériaux et des produits Les résultats des essais d’identification doivent être déclarés. Si nécessaire, des fixations spécialement conçues pour les conditions sismiques doivent être envisagées. Dans les actions dynamiques, comme celles qui interviennent en cas de séisme, le concepteur doit tenir compte de l’éventuelle contribution du panneau composite léger autoportant, conformément aux réglementations nationales ou locales. e-Cahiers du CSTB - 19 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi 7.1.2 Section 2 Pour chaque essai, la résistance à l’arrachement est exprimée en N. Les résultats d’essai et la valeur moyenne sont consignés dans le rapport d’essai, l’ATE spécifiera la valeur moyenne des cinq résultats. Hypothèses sur le support ou la structure L’évaluation des panneaux composites légers autoportants doit être effectuée en supposant que le support ou la structure ne compromettra aucune des ER d’un système assemblé. 7.1.3 7.1.3.1 7.1.3.2.4 Hypothèses sur les produits auxiliaires Exigences de durabilité Le comportement des fixations peut être affecté par la corrosion et par la dégradation du revêtement. Généralités Les éléments suivants doivent donc être considérés : Les produits auxiliaires utilisés dans un assemblage doivent répondre aux mêmes spécifications que le panneau, afin de remplir les critères de performance spécifiés dans le Guide d’ATE. Pour les produits auxiliaires génériques, le demandeur d’ATE doit spécifier les critères minimaux à remplir par le produit auxiliaire générique. Si le demandeur d’ATE choisit de spécifier des produits auxiliaires spécifiques, il convient que ces produits soient clairement identifiés, soumis à essai et que les résultats de l’essai figurent dans l’ATE. 7.1.3.2 Méthodes de vérification des fixations Figure 1 - essai de résistance à l’arrachement Il convient de vérifier les critères de performance des fixations conformément aux spécifications techniques européennes correspondant au type de fixation concerné : 7.1.3.2.4.1 Corrosion Si la fixation doit être utilisée dans des conditions particulièrement difficiles, comme une atmosphère chlorée – environnements intérieurs des piscines – ou une atmosphère affectée par une très forte pollution chimique, des considérations particulières, ainsi que des essais sont nécessaires, en tenant compte des conditions environnementales et de l’expérience acquise dans le domaine. – normes de produits européennes harmonisées, publiées par le CEN ; – ou Agréments Techniques Européens, publiés par les organismes membres de l’EOTA. Si ces spécifications techniques ne sont pas disponibles, les spécifications mentionnées dans le présent paragraphe doivent être utilisées à titre de vérification. 7.1.3.2.1 7.1.3.2.4.2 Revêtement Réaction au feu La durabilité du revêtement, qui détermine l’efficacité et la capacité portante de la fixation, doit être démontrée. Les fixations doivent être soumises à essai en tant que parties du système de panneaux assemblé (voir § 5.2.1). Résistance mécanique et stabilité (des fixations) Il est impossible, dans le présent Guide d’ATE, d’indiquer des conditions d’essai particulières pour la vérification de durabilité d’un revêtement car celles-ci varient en fonction du type de revêtement. Il convient que l’organisme d’agrément compétent détermine les essais appropriés. Cette méthode d’essai détermine la résistance à l’arrachement d’une fixation. Cet essai doit être effectué sur tous les supports sur lesquels les panneaux seront utilisés. Lors de l’évaluation de durabilité des revêtements, il convient de tenir compte des conditions environnementales suivantes : L’essai est effectué sur cinq échantillons de support, chacun mesurant au moins 300 mm ± 20 mm. Conditions intérieures sèches : – alcalinité élevée (pH ≥ 13,2) ; – température comprise entre – 5 °C et + 40 °C. 7.1.3.2.2 Dégagement de substances dangereuses Voir § 5.3.3 7.1.3.2.3 Le dispositif comprend : Les fixations sont installées conformément aux spécifications du fabricant. Autres conditions environnementales : – alcalinité élevée (pH ≥ 13,2) ; – température comprise entre – 40 °C et + 80 °C ; – eau condensée ; – chlorures ; – dioxyde de soufre ; – oxyde d’azote ; – ammoniac. L’essai sera effectué à 23 ± 2 °C. La force de traction nécessaire à l’arrachage de la fixation doit être mesurée avec un dynamomètre. La vitesse de traction est de 20 mm/min. Les revêtements en zinc (électrozingués ou galvanisés à chaud) n’ont pas besoin d’être soumis à essai s’ils sont utilisés dans des conditions intérieures sèches. – un dynamomètre ; – un support, tel que décrit sur la figure 1. Les supports et les fixations sont conditionnés au moins 2 heures avant l’essai, à 23 ± 2 °C. e-Cahiers du CSTB - 20 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Section 2 7.1.3.2.5 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi 7.1.3.3.3.1.4 Identification Le matériau pour joints doit être soumis à essai conformément à l’ISO 11431. Durant les essais des fixations, les propriétés suivantes doivent être déterminées : résistance à la traction, limite élastique, allongement à la rupture et dureté. Les valeurs mesurées doivent être comparées aux valeurs minimales ou aux classes de résistance figurant dans les normes européennes ou ISO. Pour l’essai des vis, boulons, écrous et tiges filetées en acier au carbone, une référence à l’ISO 898, Parties 1 et 2, peut être faite. Pour l’essai des vis en acier inoxydable, une référence à l’ISO 3506 peut être faite. Pour les composants trempés, la dureté de la surface et la profondeur de cémentation doivent être déterminées. Les essais de dureté doivent être effectués soit par la méthode de Brinell ou par celle de Vickers. Il convient de fournir, à chaque fois que cela est possible, la déclaration du matériau, conformément à la norme du matériau correspondant. Le cas échéant, l’état de la surface, par exemple la rugosité de surface ainsi que le type et l’épaisseur de tout revêtement de protection, doit être déterminé par des mesurages. Les résultats obtenus doivent être évalués pour s’assurer qu’ils respectent les spécifications du fabricant. 7.1.3.3 7.1.3.3.3.1.5 7.1.3.3.3.2 Joints d’étanchéité 7.1.3.3.3.2.1 Exigences de durabilité L’évaluation de la durabilité est déjà effectuée en § 5.3.4. 7.1.3.3.3.2.2 Identification Le matériau pour joints sera classé conformément au prEN 12365-1. 7.2 Emballage, transport et stockage Pendant le transport et le stockage (y compris le stockage à court-terme) les panneaux composites légers autoportants doivent être protégés des dégâts et des expositions excessives à l’humidité. Il convient de ne pas utiliser des panneaux ayant été endommagés. Méthodes de vérification des matériaux pour joints (mastics et joints d’étanchéité) Les panneaux composites légers autoportants doivent être manipulés et stockés avec précautions et protégés de tout dommage accidentel. 7.3 Réalisation de l’ouvrage Les conditions de conception et d’installation des panneaux dans les ouvrages doivent être tirées du manuel d’installation du fabricant. Si ces spécifications techniques ne sont pas disponibles, les spécifications mentionnées dans le présent paragraphe doivent être utilisées à titre de vérification. Il incombe au détenteur de l’ATE de remettre à l’acheteur le manuel d’installation. L’ATE doit reprendre les parties essentielles du manuel d’installation. Réaction au feu La réalisation de l’ouvrage doit pouvoir s’effectuer dans des conditions de chantier normales et doit être effectuée par des monteurs qualifiés. Voir § 5.2.1. 7.1.3.3.2 Identification Le matériau pour joints sera classé conformément à l’ISO 11600 Il convient de vérifier les critères de performance des matériaux pour joints conformément aux spécifications techniques européennes traitant des matériaux pour joints concernés : – normes de produits européennes harmonisées, publiées par le CEN ; – ou Agréments Techniques Européens, publiés par les organismes membres de l’EOTA. 7.1.3.3.1 Exigences de durabilité Dégagement de substances dangereuses Voir § 5.3.3. 7.1.3.3.3 Résistance mécanique et stabilité (des matériaux pour joints) 7.4 L’évaluation de l’aptitude à l’emploi suppose que la maintenance des panneaux composites légers autoportants est effectuée normalement. 7.1.3.3.3.1 Mastics 7.1.3.3.3.1.1 Résistance à la traction Le matériau pour joints doit être soumis à essai conformément à l’ISO 8339, à 23 °C et à – 20 °C. Si cela est demandé, l’essai peut aussi être effectué à – 40 °C. 7.1.3.3.3.1.2 Cette maintenance doit comprendre : – nettoyage, en fonction des besoins, effectué avec des produits de nettoyage classiques, compatibles avec les panneaux composites légers autoportants et le matériau pour joints, suivi d’un rinçage à l’eau ; – réparation rapide des zones ou des parties endommagées. Adhérence/cohésion à températures variables Le matériau pour joints doit être soumis à essai conformément à l’ISO 9047. 7.1.3.3.3.1.3 Adhérence/cohésion dans l’eau après Maintenance et réparations Lors du remplacement du mastic ou des autres composants auxiliaires, les matériaux utilisés doivent être agréés par le détenteur de l’ATE et couverts par l’ATE. immersion Le matériau pour joints doit être soumis à essai conformément à l’ISO 10590. e-Cahiers du CSTB - 21 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Attestation et évaluation de conformité (AC) Section 3 Section 3 : Attestation et évaluation de conformité (AC) 8 Attestation et évaluation de conformité 8.1 – système 3 (a) – contrôle de la production en usine – essais de type initiaux sur le produit par un laboratoire notifié. Décision de la CE Les systèmes d’attestation de conformité spécifiés par la Commission Européenne dans le mandat Construct 97/354 Rev.1, Annexe 3, (amendé par la Décision de la CE 2000/447/ CE ) sont les suivants : – système 4 (a) pour les utilisations soumises aux réglementations sur la réaction au feu avec les Euroclasses A1*, A2*, B*, C* ; 8.2 8.2.1.1 pour les utilisations soumises aux réglementations sur la réaction au feu avec les Euroclasses A1**, A2**, B**, C**, D, E, – pour les utilisations soumises aux réglementations sur la résistance au feu, – pour les utilisations soumises aux réglementations sur les substances dangereuses, – pour les utilisations soumises aux réglementations sur les performances au feu extérieur nécessitant des essais. Contrôle de la production en usine (CPU) Le fabricant doit conserver un historique du processus de production, à partir de l’achat ou de la livraison des matières premières ou des matières de base jusqu’au stockage et la livraison des produits finis. Les produits qui ne respectent pas les exigences spécifiées dans l’ATE doivent être séparés des produits conformes et marqués comme tels. Le fabricant doit tenir un registre des produits non conformes ainsi que de la ou des mesure(s) prise(s) pour éviter la production de nouveaux produits défectueux. Les réclamations extérieures doivent également être consignées sur document, ainsi que les mesures prises à ces occasions. Ces systèmes sont décrits dans la Directive du Conseil (89/106/CEE) Annexe III, 2(i), 2(ii) Deuxième possibilité et 2(ii) Troisième possibilité, respectivement et sont détaillées de la façon suivante : – système 1 Tâches incombant au fabricant 8.2.1.2 – contrôle de la production en usine – essais supplémentaires d’échantillons prélevés en usine par le fabricant, conformément à un plan d’essai prescrit. (b) Tâches incombant au fabricant Le personnel impliqué dans le processus de fabrication doit être identifié, suffisamment qualifié et formé pour l’exploitation et la maintenance de l’équipement de production. Les machines doivent être régulièrement entretenues et ces entretiens doivent être consignés sur document. Tous les processus et procédures de production doivent être enregistrés à intervalles réguliers. – système 4 pour les utilisations autres que celles mentionnées plus haut. pour les utilisations soumises aux réglementations sur la réaction au feu avec les Euroclasses (A1 – E) )*** , F. (a) Responsabilités 8.2.1 – système 3 pour les panneaux : – Tâches incombant au fabricant – contrôle de la production en usine – essais de type initiaux. – système 1 pour les panneaux – Tâches incombant au fabricant Essais d’échantillons prélevés en usine Lorsque et si des essais sont effectués, le fabricant doit régulièrement entretenir et étalonner l’équipement d’essai, afin d’assurer une précision constante des résultats d’essai. Tâches incombant à l’organisme notifié – essais de type initiaux sur le produit – inspection initiale de l’usine et du contrôle de la production en usine – surveillance continue, évaluation et agrément du contrôle de la production en usine. 8.2.1.3 Déclaration de Conformité (Système 3, 4) Si tous les critères d’Attestation de Conformité sont respectés, le fabricant doit effectuer une Déclaration de Conformité. * Produits/matériaux pour lesquels une étape clairement identifiable du processus de production entraîne un meilleur classement de réaction au feu (par exemple, ajout de retardateurs de flammes ou limitation des substances organiques). ** Produits/matériaux ne figurant pas dans la note (*) *** Produits/matériaux ne nécessitant pas d’être soumis à l’essai de réaction au feu (par exemple produits/matériaux de la classe A1, conformément à la Décision 96/603/CE, amendée) e-Cahiers du CSTB - 22 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Section 3 8.2.2 8.2.2.1 Attestation et évaluation de conformité (AC) Ces informations doivent dans un premier temps être préparées ou recueillies par l’organisme d’agrément et doivent faire l’objet d’un accord avec le fabricant. Le type d’informations requises est indiqué ci-dessous : Tâches incombant au fabricant ou à l’organisme notifié Essais de type initiaux Les essais d’agrément auront été effectués par l’organisme d’agrément ou sous sa responsabilité (certains essais peuvent être effectués par un laboratoire ou par le fabricant, sous la supervision de l’organisme d’agrément) conformément à la section 5 du présent Guide d’ATE. L’organisme d’agrément aura évalué les résultats de ces essais conformément à la section 6 du présent Guide d’ATE, dans le cadre de la procédure de délivrance de l’ATE. (1) Voir la section 9 du présent guide. La nature de toute information complémentaire (confidentielle) doit être déclarée dans l’ATE. (2) Système 1 : cette tâche doit être validée par l’organisme notifié, pour les besoins du Certificat de Conformité. Tout processus ou traitement délicat des composants ayant une incidence sur leurs performances doit être mis en évidence. Système 3 : cette tâche doit être validée par un laboratoire notifié, pour les besoins de la Déclaration de Conformité effectuée par le fabricant. (3) Système 4 : il convient que cette tâche soit prise en charge par le fabricant, pour les besoins de la Déclaration de Conformité. 8.2.3.1 Tâches incombant à l’organisme notifié (Système 1) Évaluation du système de contrôle de la production en usine – inspection initiale et surveillance continue (4) Chaque unité de production doit faire l’objet d’une évaluation visant à démontrer que le contrôle de la production en usine est conforme à l’ATE et à toute information complémentaire. Cette évaluation doit s’appuyer sur une inspection initiale de l’usine. Un accord sur le plan d’essai est nécessaire car les normes actuelles sur les systèmes de management de la qualité ne garantissent pas l’immuabilité de la spécification du produit et ne peuvent pas prendre en considération la validité technique du type ou de la fréquence des vérifications/essais. Il est recommandé que les inspections soient effectuées au moins deux fois par an. La validité du type et de la fréquence des vérifications/essais effectués en cours de fabrication et sur le produit final doit être prise en compte. Ceci inclut les vérifications effectuées en cours de fabrication, sur des propriétés qui ne pourront être contrôlées ultérieurement, ainsi que les vérifications sur le produit final. Ces vérifications portent généralement sur : Certification de Conformité (Système 1) L’organisme notifié doit délivrer la Certification de Conformité du produit. – les propriétés des matériaux ; – les dimensions des parties de composants. Documentation L’organisme d’agrément qui délivre l’ATE doit fournir les informations indiquées ci-dessous. Ces informations, associées aux exigences du Document Informatif B de la CE : Si les matériaux/composants ne sont pas fabriqués et soumis à essai par le fournisseur conformément aux méthodes convenues, le fabricant doit, le cas échéant, les soumettre à des vérifications/essais appropriés, avant l’agrément. Système 1: constitueront, d’une manière générale, la base de l’évaluation du contrôle de la production en usine (CPU) par l’organisme notifié ; (5) Système 3 et Système 4: constitueront, d’une manière générale, la base du contrôle de la production en usine (CPU). e-Cahiers du CSTB Plan d’essai Le fabricant et l’organisme d’agrément qui délivre l’ATE doivent convenir d’un plan d’essai de contrôle de la production en usine. La surveillance continue du contrôle de la production en usine est ensuite nécessaire pour garantir une conformité permanente à l’ATE. 8.3 Spécifications relatives au produit et aux matériaux Elles peuvent comprendre : – les schémas détaillés (comprenant les tolérances de fabrication) ; – les spécifications et les déclarations relatives aux matières (premières) entrantes ; – les références aux spécifications techniques européennes et/ou aux normes internationales ou aux spécifications appropriées ; – les fiches techniques du fabricant. L’évaluation du système de contrôle de la production en usine est sous la responsabilité de l’organisme notifié. 8.2.3.2 Processus général de fabrication Le processus général de fabrication doit être suffisamment détaillé pour justifier les méthodes proposées pour le contrôle de la production en usine. Ces essais doivent être utilisés pour les essais de type initiaux. 8.2.3 L’ATE Plan d’essai prescrit (Système 1) Le fabricant et l’organisme d’agrément qui délivre l’ATE doivent convenir d’un plan d’essai prescrit. - 23 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Attestation et évaluation de conformité (AC) Section 3 La caractéristique à prendre en compte, décrite dans le mandat, est la réaction au feu. Le contrôle doit être effectué au moins deux fois par an par des analyses/mesurages des caractéristiques appropriées des composants du panneau, à partir de la liste suivante : – – – – 8.4.2 Symbole «CE» composition ; dimensions ; propriétés physiques ; construction. 8.4 8.4.1 Exemple Xxxx Marquage CE et informations Généralités Numéro de l’organisme notifié Société X 50, rue du Producteur Pays Nom et adresse du fabricant ou de son représentant établi dans l’EEA et de l’usine où le produit a été fabriqué xx Les deux derniers chiffres de l’année d’apposition du marquage CE xxxx-DPC-xxxx Le numéro du Certificat de Conformité CE (le cas échéant) L’ATE doit indiquer les informations accompagnant le marquage CE. D’après le Document Informatif D de la CE, les informations qui doivent accompagner le symbole « CE » sont : – le numéro d’identification de l’organisme notifié (A/C-système 1) ; – le nom / l’adresse du fabricant du panneau ; – la description de l’emploi prévu ; – les deux derniers chiffres de l’année d’apposition du marquage ; ATE N° XX/XXXX ETAG XXX, Parties 1 et 2 – le numéro du Certificat de Conformité CE (A/C-système 1) ; – le numéro de l’ATE ; – les critères de performance correspondants, s’ils ne sont pas spécifiés dans l’ATE ; Le numéro de l’ATE Référence au Guide d’ATE et date de publication Panneaux composites légers autoportants pour utilisation en toiture – une référence au présent Guide d’ATE. x x 8.4.3 Critères de performance correspondants et/ou code de désignation Emplacement du marquage CE Le marquage CE doit être apposé sur l’emballage du panneau composite léger autoportant (chaque emballage doit être marqué). Il convient de ne pas commercialiser les panneaux sans emballage. e-Cahiers du CSTB - 24 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Section 4 Contenu de l’ATE Section 4 : Contenu de l’ATE 9 Contenu de l’ATE 9.1 Contenu de l’ATE 9.1.1 Modèle de l’ATE certification, Systèmes d’évaluation de conformité 1 & 2], surveillance du marché, plaintes ou accidents [tous les systèmes d’A/C]), pour déterminer si les produits mis sur le marché ou qui doivent l’être, sont semblables au produit ayant reçu l’agrément, tel que décrit dans l’ATE. Si ces informations/références sont de nature confidentielle, elles doivent figurer dans le fichier d’ATE géré par l’organisme d’agrément et, le cas échéant, dans le fichier de tout organisme notifié impliqué. Le contenu de l’ATE doit être conforme à la Décision de la Commission 97/571/CE, datée du 22 juillet 1997. Dans la section II.2 « Caractéristiques des produits et méthodes de vérification » l’ATE doit comporter les notes suivantes : Ces informations/références doivent également être consultées en cas de renouvellement de l’ATE. La nature, le degré et la quantité des informations seront basés sur les articles relatifs à l’identification, dans le chapitre 5 du Guide d’ATE. « En complément des articles spécifiques relatifs aux substances dangereuses figurant dans le présent Agrément Technique Européen, il peut exister d’autres exigences applicables aux produits couverts par son domaine d’application (par exemple transposition de réglementation européenne et lois, réglementations et dispositions administratives nationales). Pour être conforme aux dispositions de la directive UE « Produits de construction », il est nécessaire de respecter également ces exigences, où et quand elles s’appliquent. » Si cela est impossible, les matériaux devront être spécifiés en utilisant leur nom de marque, leur catégorie, classe etc. permettant d’identifier le fabricant. 9.1.2.4 La partie technique de l’ATE doit contenir des informations sur les éléments suivants, dans l’ordre, et en se référant aux Exigences Essentielles appropriées. Pour chacun des éléments de la liste, l’ATE doit, soit fournir l’indication / la classification / la déclaration / la description mentionnée, soit déclarer que la vérification / l’évaluation de cet élément n’a pas été effectuée. « Il est nécessaire de tenir compte du fait que la détermination de la résistance mécanique s’appuie sur les mesurages issus d’un essai unique, le concepteur peut donc appliquer les critères de sécurité conformes aux usages nationaux et relatifs à une utilisation particulière ». « L’ATE est délivré pour le produit/kit sur la base de données/informations ayant fait l’objet d’un accord, déposé avec le {nom de l’organisme d’agrément}, qui identifie le produit/kit ayant été évalué et jugé. Il convient de signaler à {nom de l’organisme d’agrément} toute modification du produit/processus de fabrication/kit susceptible de rendre caduque les données/informations déposées, avant que ces modifications ne soient effectuées. Le {nom de l’organisme d’agrément} décidera si ces changements ont une incidence sur l’ATE et par conséquent sur la validité du marquage CE apposé dans le cadre de l’ATE, et si cela est le cas, si d’autres évaluations/modifications de cet ATE doivent être effectuées ». 9.1.2 Ces éléments sont indiqués ici en se référant aux articles correspondants du présent Guide d’ATE : Liste de vérification pour l’organisme délivrant l’ATE Le Format-ATE indique le contenu d’une manière générale. Les points suivants doivent être également observés : 9.1.2.1 Domaine d’application Domaine d’application de l’ATE, composition des panneaux (peau(x), matériau constituant l’âme) et emploi(s) prévu(s). 9.1.2.2 Durée de vie Indication de la durée de vie estimée 9.1.2.3 Identification des matériaux L’ATE doit contenir les informations et/ou les références correspondantes aux endroits appropriés, par exemple l’Attestation de Conformité [voir chapitre 8, article 8.2.3.3 e-Cahiers du CSTB Performances - 25 - Classification en fonction de la réaction au feu, en indiquant la méthode d’essai utilisée Article 6.2.1 Classification en fonction de la résistance au feu, en indiquant la méthode d’essai utilisée Article 6.2.2 Classification en fonction des performances au feu extérieur, en indiquant la méthode d’essai utilisée, pour les panneaux de toiture uniquement Article 6.2.3 Déclaration relative à l’infiltration d’eau et valeur déclarée de perméabilité à l’eau, en indiquant la méthode de vérification utilisée Article 6.3.1 Déclaration relative à la condensation et valeur déclarée de perméabilité à la vapeur d’eau, en indiquant la méthode de vérification utilisée Article 6.3.2 Déclaration relative à la présence et à la concentration / le taux d’émission / etc. de substances dangereuses ou déclaration d’absence de matériaux dangereux Article 6.3.3 Valeur déclarée de variation dimensionnelle, en indiquant la méthode de vérification utilisée Article 6.3.4 Valeur déclarée de la résistance mécanique, en indiquant la méthode de vérification utilisée Article 6.4.1 Déclaration et valeur déclarée de la résistance aux chocs, en indiquant la méthode de vérification utilisée Article 6.4.2 Valeur déclarée de la résistance aux fixations, en indiquant la méthode de vérification utilisée Article 6.4.3 Cahier 3572 - Décembre 2006 Contenu de l’ATE Section 4 9.2 Valeur déclarée de sécurité à la marche, en indiquant la méthode de vérification utilisée (le cas échéant) Article 6.4.4 Valeur déclarée d’isolation contre les bruits aériens, en indiquant la méthode de vérification utilisée Article 6.5.1 Valeur déclarée d’absorption acoustique, en indiquant la méthode de vérification utilisée (le cas échéant) Article 6.5.2 Indication de la résistance thermique calculée ou mesurée, en indiquant la méthode de calcul ou d’essai utilisée Article 6.6.1 Valeur déclarée de perméabilité à l’air, en indiquant la méthode de vérification utilisée Article 6.6.2 Valeur déclarée de la durabilité, en indiquant la méthode de vérification utilisée Article 6.7.1 Valeur déclarée d’aptitude à l’usage, en indiquant la méthode de vérification utilisée Article 6.7.2 Identification complète du produit, y compris de ses composants Article 6.7.3 9.1.2.5 Informations supplémentaires L’ATE doit préciser si le guide d’installation du fabricant fait partie de ce même ATE. Voir l’article 7.3 du présent Guide d’ATE. L’ATE doit également indiquer si des informations supplémentaires (éventuellement confidentielles) doivent être transmises à l’organisme notifié pour l’évaluation de conformité, voir l’article 8.3 du présent guide. Schémas L’ATE doit comporter des coupes représentant les panneaux composites légers autoportants. Le but de ces schémas est d’illustrer la constitution générale du panneau ; c’est-à-dire les peaux, les revêtements, les couches isolantes, les dimensions, les tolérances, etc. Les spécifications relatives aux matériaux peuvent également figurer directement sur ces schémas. À sa demande, le fabricant doit pouvoir être autorisé à tenir certains détails de conception confidentiels, en laissant des parties vierges dans les schémas, à condition que l’organisme d’agrément ne considère pas ceci comme contradictoire avec le besoin d’informations lié à l’emploi correct du panneau ou à l’évaluation de conformité effectuée par l’organisme notifié. 9.1.2.6 Installation L’ATE doit également contenir toutes les dispositions relatives à l’installation jugées importantes par l’organisme d’agrément, conformément au chapitre 7 du présent guide, des dispositions sur la flèche maximale admissible de la structure portante, ainsi que les dispositions relatives aux risques identifiés lors de l’évaluation. Ces dispositions peuvent être des exigences portant sur les fondations, le montage des éléments, la réalisation des jonctions in situ, y compris la fixation aux fondations, l’ancrage, les entretoisements de toiture, etc. voir également l’article 7.3. Ce dernier peut, entre autres aspects, traiter de la nécessité d’éviter les contacts avec d’autres matériaux. 9.1.2.7 Maintenance et réparations La maintenance et les réparations élémentaires des panneaux composites légers autoportants, nécessaires pour atteindre la durée de vie minimale estimée de ces panneaux, doivent être spécifiées, voir également l’article 7.4. e-Cahiers du CSTB - 26 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Annexe A Terminologie commune (définitions, explications, abréviations) ANNEXE A Terminologie commune (définitions, explications, abréviations) Cette terminologie commune a pour but d’être incorporée comme telle et d’être régulièrment utilisée dans les Guides d’ATE. Elle s’appuie sur la Directive Produits de Construction 89/106 ainsi que sur les Documents Interprétatifs (ID) publiés par le Journal Officiel de la Communauté Européenne du 28.2.1994. Cette terminologie se limite aux éléments et aux aspects nécessaires aux travaux d’agrément. Elle contient des définitions, ainsi que des explications. 1 Ouvrages et produits 2 Performances 1.1 Ouvrage de construction (et parties d’ouvrage) (souvent désigné par « ouvrage ») (ID 1.3.1) 2.1 Aptitude à l’emploi prévu (du produit) (DPC 2.1) Cette expression signifie que les produits ont des caractéristiques telles que les ouvrages dans lesquels ils doivent être incorporés, assemblés, appliqués ou installés, peuvent, s’ils sont correctement conçus et construits, satisfaire aux Exigences Essentielles. Tout ce qui est construit ou qui résulte d’opérations de construction et qui est fixé au sol (cette définition couvre à la fois les bâtiments et les ouvrages de génie civil, ainsi que les éléments structuraux et non structuraux). 1.2 (N.B. : cette définition ne couvre que l’aptitude à l’emploi prévu qui relève de la DPC) Produit de construction (souvent désigné par « produit ») (ID 1.3.2) 2.2 Produit fabriqué pour être incorporé de manière permanente à un ouvrage et mis sur le marché en tant que tel (ce terme désigne les matériaux, les éléments, les composants et les systèmes ou installations préfabriqués.) 1.3 Aptitude d’un ouvrage à exercer son emploi prévu et notamment à satisfaire aux Exigences Essentielles correspondant à cet emploi. Les produits doivent convenir aux ouvrages de construction qui (en totalité et en partie) sont aptes à l’emploi prévu, soumis à une maintenance normale et avoir une durée de vie économiquement raisonnable. Les exigences concernent généralement les actions prévisibles (DPC annexe I, préambule). Incorporation (d’un produit dans un ouvrage) (ID 1.3.2) L’expression « incorporation d’un produit de manière permanente dans un ouvrage » signifie que : – son retrait de l’ouvrage réduit les performances de celui-ci ; – et que le démontage ou le remplacement du produit sont des opérations qui impliquent des activités de construction. 1.4 2.3 2.4 (N.B. : cette définition ne couvre que l’emploi prévu qui relève de la DPC) Réalisation (ou exécution) (Format-ETAG) Système (Guide EOTA/TB) Dans la mesure du possible, il convient que les caractéristiques des produits ou des groupes de produits soient décrites, en termes de performances mesurables, dans les spécifications techniques et les Guides d’ATE. Les méthodes de calcul, de mesurage, d’essai (le cas échéant), d’évaluation de l’expérience in situ et de vérification, associées aux critères de conformité, doivent être fournies soit dans les spécifications techniques correspondantes, soit dans les références mentionnées dans ces spécifications. Partie d’ouvrage réalisée par : – une combinaison particulière de plusieurs produits définis ; – et des méthodes particulières de conception du système ; – et/ou des processus de réalisation particuliers. e-Cahiers du CSTB Performance(s) (d’un ouvrage, des parties d’un ouvrage ou d’un produit) (ID 1.3.7) Expression quantitative (valeur, qualité, classe ou niveau) du comportement d’un ouvrage, des parties d’un ouvrage ou d’un produit, sous l’effet d’une action à laquelle cet ouvrage est soumis ou qu’il génère lui-même dans les conditions de service prévu (pour les ouvrages ou les parties d’ouvrage) ou les conditions d’emploi prévu (pour les produits). Ce terme est utilisé dans le présent document pour désigner tous les types de techniques d’incorporation comme l’installation, l’assemblage, l’incorporation, etc. 1.6 Exigences Essentielles (relatives à un ouvrage) Exigences applicables à un ouvrage, qui peuvent avoir une incidence sur les caractéristiques techniques d’un produit et sont exprimées en termes d’objectifs dans la DPC, annexe I (DPC, art. 3.1). Emploi prévu (ID 1.3.4) Rôle(s) que le produit est destiné à jouer dans le respect des Exigences Essentielles. 1.5 Aptitude à l’usage (d’un ouvrage) - 27 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Terminologie commune (définitions, explications, abréviations) 2.5 Annexe A des ouvrages ou celle des ouvrages réalisés et pour l’attestation de conformité, le cas échéant. Actions (sur un ouvrage ou sur les parties d’un ouvrage) (ID 1.3.6) Conditions de service d’un ouvrage qui peuvent avoir une incidence sur sa conformité aux Exigences Essentielles de la Directive et qui sont engendrées par l’action d’agents (mécaniques, chimiques, biologiques, thermiques ou électromagnétiques) sur cet ouvrage ou sur des parties de cet ouvrage. 3.1 Exigences (relatives aux ouvrages) (Format-ETAG 4) 4.3 4.4 Méthodes de vérification (des produits) (Format-ETAG 5) 4.5 Ces méthodes de vérification ne concernent que l’évaluation et le jugement de l’aptitude à l’emploi. Les méthodes de vérification pour les conceptions particulières d’ouvrages sont appelées ici « essais de projet », pour l’identification des produits « essais d’identification », pour la surveillance de la réalisation des ouvrages ou celle des ouvrages réalisés « essais de surveillance », et pour l’attestation de conformité « essais AC ». Maintenance (d’un ouvrage) [ID 1.3.3(1)] Maintenance normale (d’un ouvrage) [ID 1.3.3(2)] Maintenance, comprenant généralement des inspections, qui intervient à un moment où le coût de l’intervention à réaliser n’est pas disproportionné par rapport à la valeur de la partie de l’ouvrage concernée, les coûts indirects (par exemple les charges d’exploitation) étant pris en compte. 4.6 Durabilité (d’un produit) Aptitude d’un produit à contribuer à la durée de vie de l’ouvrage en maintenant ses performances, dans les conditions de service correspondantes, à un niveau compatible avec le respect des Exigences Essentielles par l’ouvrage. Spécifications (relatives aux produits) (Format-ETAG 6) Transposition des exigences dans des termes précis et mesurables (dans la mesure du possible et proportionnellement à l’importance du risque) ou qualitatifs, concernant les produits et leur emploi prévu. On considère que le respect de ces spécifications entraîne l’aptitude à l’emploi des produits concernés. 5 Conformité 5.1 Attestation de conformité (d’un produit) Dispositions et procédures stipulées dans la DPC et fixées conformément à la Directive, visant à garantir, avec une probabilité acceptable, que les performances spécifiées du produit sont respectées par la production en cours. Certaines spécifications peuvent également être formulées pour la vérification de conceptions particulières, pour l’identification des produits, la surveillance de la réalisation e-Cahiers du CSTB Durée de vie raisonnable du point de vue économique [ID 1.3.5(2)] Ensemble de mesures préventives et d’autres mesures appliquées à un ouvrage afin que ce dernier remplisse toutes ses fonctions pendant sa durée de vie. Ces mesures comprennent le nettoyage, l’entretien, la peinture, les réparations, le remplacement de certaines parties de l’ouvrage si nécessaire, etc. Méthodes de vérification utilisées pour déterminer les performances des produits en fonction des exigences relatives aux ouvrages (calculs, essais, connaissances techniques, évaluation de l’expérience in situ, etc.) 3.3 Durée de vie (d’un produit) Durée de vie qui tient compte de tous les aspects utiles tels que les coûts de conception, de construction et d’usage, les coûts engendrés par les impossibilités d’utilisation, les risques et les conséquences d’une défaillance de l’ouvrage pendant sa durée de vie et les coûts d’assurances couvrant ces risques, les rénovations partielles prévues, les coûts d’inspection, de maintenance, d’entretien et de réparation, les charges d’exploitation et de gestion, les coûts relatifs à l’enlèvement des déchets et à l’environnement. Expression et application, plus détaillées et entrant dans le domaine d’application du guide, des exigences correspondantes de la DPC (indiquées concrètement dans les ID et précisées dans le mandat) relatives aux ouvrages ou à des parties d’ouvrages, en considérant la durabilité et l’aptitude à l’usage des ouvrages. 3.2 Durée de vie (d’un ouvrage ou des parties d’un ouvrage) [ID 1.3.5(1)] Période durant laquelle les performances d’un produit sont maintenues – dans les conditions de service correspondantes – à un niveau compatible avec les conditions d’emploi prévu. Classification de la (des) performance(s) d’un produit, exprimée sous la forme d’un ensemble de niveaux d’exigences appliquées aux ouvrages, déterminée dans les ID ou conformément à la procédure indiquée dans l’art. 20.2a de la DPC. Format - ETAG 4.1 4.2 Classes ou niveaux (relatifs aux Exigences Essentielles et aux performances de produit correspondantes) (ID 1.2.1) 3 Durée de vie Période durant laquelle les performances seront maintenues à un niveau compatible avec le respect des Exigences Essentielles. Les interactions entre différents produits à l’intérieur d’un ouvrage sont considérées comme des « actions ». 2.6 4 - 28 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Annexe A 5.2 Terminologie commune (définitions, explications, abréviations) Identification (d’un produit) Abréviations Caractéristiques du produit et méthodes utilisées pour les vérifier permettant de comparer un produit donné à celui qui est décrit dans la spécification technique. 6 6.1 Concernant la Directive produits de construction Oorganismes d’agrément et organismes notifiés Attestation de conformité - Attestation of Conformity (AC) CCE Commission des communautés européennes - Commission of the European Communities (CEC) CEN Comité européen de normalisation - European Committee for Standardization (CEN) DPC Directive produits de construction - Construction Products Directive (CPD) CE Communautés européennes - European Communities (EC) AELE Association européenne de libre échange European Free Trade Association (EFTA) EN Norme européenne - European Standard (EN) CPU Contrôle de la production en usine - Factory Production Control (FPC) ID Documents interprétatifs de la DPC - Interpretative Documents of the CPD (ID) ISO Organisation internationale de normalisation International Organization for Standardization (ISO) CPC Comité permanent de la construction de la CE - Standing Committee for Construction of the EC (SCC). Organisme d’agrément Organisme habilité conformément à l’article 10 de la DPC, par un État Membre de l’Union Européenne ou par un État affilié à l’AELE (partie contractante de l’accord EEA), pour délivrer des Agréments Techniques Européens dans un ou plusieurs domaines spécifiques des produits de construction. Tous ces organismes doivent être membres de l’Organisation Européenne pour l’Agrément Technique (EOTA), instituée conformément à l’annexe II.2 de la DPC. 6.2 AC Organisme agréé (*) Organisme désigné conformément à l’article 18 de la DPC, par un État Membre de l’Union Européenne ou par un état affilié à l’AELE (partie contractante de l’accord EEA), pour effectuer des tâches spécifiques dans le cadre de la décision d’Attestation de Conformité pour des produits de construction spécifiques (certification, inspection ou essais). Tous ces organismes sont automatiquement affiliés au Groupe des organismes notifiés. (*) Également appelé « organisme notifié » Sigles concernant l’agrément EOTA Organisation européenne pour l’agrément technique - European Organisation for Technical Approval (EOTA) ATE Agrément technique européen - European Technical Approval (ETA) ETAG Guide d’Agrément technique européen - European Technical Approval Guideline (ETAG) BT Bureau technique – EOTA - EOTA - Technical Board TB) UEAtc Union Européenne pour l’Agrément technique dans la construction - European Union of Agrément. Sigles généraux e-Cahiers du CSTB - 29 - TC Comité technique - Technical Committee (TC) GT Groupe de travail - Working Group (WG) Cahier 3572 - Décembre 2006 Liste des documents de référence (normes) Annexe B ANNEXE B Liste des documents de référence (normes) Documents de référence utilisés pour le Guide d’ATE. critique et la condensation dans la masse - Méthodes de calcul. R.1 Résistance mécanique et stabilité (ER 1) EN ISO 12572:2001 - Performance hygrothermique des matériaux et produits pour le bâtiment - Détermination des propriétés de transmission de la vapeur d’eau. Voir ER 4. EN 12524:2000 - Matériaux et produits pour le bâtiment Propriétés hygrothermiques - Valeurs utiles tabulées. R.2 Sécurité en cas d’incendie (ER 2) R.3.3 Dégagement de substances dangereuses EN ISO 1716:2002 - Essais de réaction au feu des produits de construction - Détermination de la chaleur de combustion. DD ENV 13419 Produits de construction - Détermination des émissions de composés organiques volatils EN ISO 1182:Essai de réaction au feu des produits de construction - Essai d’incombustibilité. Partie 1 : 1999 Méthode de la chambre d’essai d’émission EN 13823 - 2002 - Essais de réaction au feu des produits de construction - Produits de construction à l’exclusion des revêtements de sol exposés à une sollicitation thermique provoquée par un objet isolé en feu. Partie 3 : 1999 Procédure d’échantillonnage, stockage des échantillons et préparation des éprouvettes d’essai. Partie 2 : 1999 Méthode de la cellule d’essai d’émission R.4 Sécurité d’utilisation (ER 4) EN ISO 11925-2:2002 Essais de réaction au feu - Allumabilité des produits de bâtiment soumis à l’incidence directe de la flamme - Partie 2 : essai à l’aide d’une source à flamme unique. R.4.2 Résistance aux chocs ISO 7892:1988 - Ouvrages verticaux des constructions. Essais de résistance aux chocs. Corps de chocs et modalités des essais de choc. prEN 13501 - Classement au feu des produits et éléments de construction. ISO/DIS 7893 - Performance Standards in Building - Partitions made from Components - Impact Resistance Tests (introuvable). Partie 1 : 2002 - Classement à partir des données d’essais de réaction au feu. Partie 2 : 2002 - Classement à partir des données d’essais de résistance au feu à l’exclusion des produits utilisés dans les systèmes de ventilation. R.5 Protection contre le bruit R.5.1 Isolation aux bruits aériens directs Partie 5 - Classification using test data from external fire performance tests. EN ISO 140 Acoustique - Mesurage de l’isolement acoustique des immeubles et des éléments de construction EN 1363 - Essais de résistance au feu Partie 1 : 1999 Exigences générales Partie 3 : Mesurage en laboratoire de l’affaiblissement des bruits aériens par les éléments de construction. Partie 2 : 1999 Modes opératoires de substitution ou additionnels. ISO 717 - Acoustique - Évaluation de l’isolement acoustique des immeubles et des éléments de construction - Partie 1 (1997) : Isolement aux bruits aériens. EN 1364 : 1999 Essais de résistance au feu des éléments non porteurs Partie 1 : 1999 Murs. R.5.2 Absorption acoustique EN ISO 354:1993 (+ amendement A1/1997) Acoustique Mesurage de l’absorption acoustique en salle réverbérante. R.3 Hygiène, santé et environnement (ER 3) R.3.1 Perméabilité à l’eau EN ISO 11654:1997 Acoustique - Absorbants pour l’utilisation dans les bâtiments - Évaluation de l’absorption acoustique. EN 12865 - 2001 - Performance hygrothermique des composants et parois de bâtiments - Détermination de la résistance à la pluie battante des systèmes de murs extérieurs sous pression d’air pulsatoire. R.6 Économie d’énergie et isolation thermique (ER 6) R.3.2 Perméabilité à l’eau R.6.1 Isolation thermique EN ISO 13788:2002 - Performance hygrothermique des composants et parois de bâtiments - Température superfi cielle intérieure permettant d’éviter l’humidité superficielle EN ISO 8990:1996 - Isolation thermique - Détermination des propriétés de transmission thermique en régime stationnaire - Méthode à la boîte chaude gardée et calibrée. e-Cahiers du CSTB - 30 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Annexe B Liste des documents de référence (normes) ISO 8301:1991 Isolation thermique. Détermination de la résistance thermique et des propriétés connexes en régime stationnaire. Méthode fluxmétrique. ISO 8302:1991 Isolation thermique - Détermination de la résistance thermique et des propriétés connexes en régime stationnaire. Méthode de la plaque chaude gardée. Partie 2 : Guide de la durabilité naturelle du bois et de l’imprégnabilité d’essences de bois choisies pour leur importance en Europe. EN 12664 - 2001 - Performance thermique des matériaux et produits pour le bâtiment - Détermination de la résistance thermique par la méthode de la plaque chaude gardée et la méthode fluxmétrique - Produits secs et humides de moyenne et basse résistance thermique. EN ISO 4892:2000 Plastiques - Méthodes d’exposition à des sources lumineuses de laboratoire EN 29142:1993 Adhésifs - Guide pour la sélection de conditions normales d’essai de vieillissement en laboratoire des assemblages collés. Partie 2 : 2000 Lampes fluorescentes UV. ISO 7253:2000 Peintures et vernis - Détermination de la résistance au brouillard salin neutre. EN 12667 - 2001 Performance thermique des matériaux et produits pour le bâtiment - Détermination de la résistance thermique par la méthode de la plaque chaude gardée et la méthode fluxmétrique - Produits de haute et moyenne résistance thermique. EN ISO 2812 - Peintures et vernis - Détermination de la résistance aux liquides Partie 1 : 1995 Méthodes générales. ISO 10051 - Isolation thermique - Effets de l’humidité sur les propriétés relatives au transfert de chaleur - Détermination de la transmissivité thermique d’un matériau humide. EN 12939:2001 Performance thermique des matériaux et produits pour le bâtiment - Détermination de la résistance thermique par la méthode de la plaque chaude gardée et la méthode fluxmétrique - Produits épais de haute et moyenne résistance thermique. R.7.3 Identification EN ISO 12571:2000 - Performance hygrothermique des matériaux et produits pour le bâtiment - Détermination des propriétés de sorption hygroscopique. EN ISO 6946:1997 Composants et parois de bâtiments - Résistance thermique et coefficient de transmission thermique - Méthode de calcul. EN 12090 - Produits isolants thermiques destinés aux applications du bâtiment - Détermination du comportement en cisaillement. EN ISO 10456:2000 - Matériaux et produits du bâtiment Procédures pour la détermination des valeurs thermiques déclarées et utiles. EN ISO 10211:1995 - Ponts thermiques dans le bâtiment Flux de chaleur et températures superficielles Documents de référence liés au chapitre 7 Partie 1 : 1996 Méthodes générales de calcul EN ISO 898 - Caractéristiques mécaniques des éléments de fixation en acier au carbone et en acier allié Partie 2 : 2001 Ponts thermiques linéaires. Partie 1 : 1999 Vis et goujons. prEN ISO 14653 - Ponts thermiques dans le bâtiment - Flux de chaleur et températures superficielles – Méthodes générales de calcul. EN ISO 3506 -1997 Caractéristiques mécaniques des éléments de fixation en acier inoxydable résistant à la corrosion. R.6.2 Perméabilité à l’air Partie 1 : 1998 Vis et goujons. EN 12114 - 2000 Performance thermique des bâtiments Perméabilité à l’air des composants et parois de bâtiments - Méthode d’essai en laboratoire. ISO 8339:1984 Construction immobilière - Produits pour joints – Mastics - Détermination des propriétés de déformation sous traction. EN ISO 9047:1998 Construction immobilière - Produits pour joints - Détermination des propriétés d’adhésivité/cohésion à température variable. R.7 Durabilité, aptitude à l’usage, identification des matériaux et des produits EN ISO 10590:1998 Construction immobilière - Mastics Détermination des propriétés d’adhésivité/cohésion sous traction maintenue après immersion dans l’eau. R.7.1 Aspects généraux de durabilité Partie 1: 2000 Principes généraux ISO 11431:1993 Construction immobilière - Produits pour joints - Détermination des propriétés d’adhésivité/cohésion des mastics après exposition à la chaleur, à l’eau et à la lumière artificielle à travers le verre. Partie 2 : 2001 Procédures pour la prédiction de la durée de vie. ISO 11600:1993 Construction immobilière - Produits pour joints - Classification et exigences pour les mastics. EN 335:1992 Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Définition des classes de risque d’attaque biologique prEN 12365 Quincaillerie pour le bâtiment - Profilés d’étanchéité de vitrage et entre ouvrant et dormant pour portes, fenêtres, fermetures et façades rideaux ISO 15686 - Bâtiments et biens immobiliers construits - Prévision de la durée de vie Partie 1 : généralités. Partie 1 : Exigences de performance et classification. EN 350:1994 - Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Durabilité naturelle du bois massif e-Cahiers du CSTB - 31 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Liste des documents de référence (normes) Annexe B Autres documents de référence utiles prEN 14509 Panneaux sandwiches autoportants, isolants, double peau à parements métalliques - Produits manufacturés – Spécification. ECCS/CIB Report - European Recommendations for sandwich panels. ETAG 003 - Kits de cloisons intérieures utilisées comme parois non porteuses UEAtc - Technical Report for the assessment of installation using sandwich panels with a CFC-free polyurethane foam core. Guidance Paper B - The definition of factory production control in technical specifications for construction products. Guidance Paper F : Durability and the Construction Products Directive e-Cahiers du CSTB - 32 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Annexe C Méthodes d’essai ANNEXE C Méthodes d’essai C.1 Essai visant à déterminer la résistance mécanique d’un panneau non fixé soumis à une charge positive F/4 L’essai doit couvrir les valeurs extrêmes de tous les paramètres. F/4 L/8 L/4 L/4 Il est permis d’effectuer une interpolation quadratique entre les résultats d’essai. F/4 F/4 L/8 L/4 Figure 2 - Panneau non fixé : 4 charges linéaires Les paramètres à prendre en compte sont : – la configuration statique définie par le fabricant ; – l’épaisseur et les propriétés des matériaux de parement ; – les propriétés des matériaux constituant l’âme. F/4 Les entraxes d’essai entre les supports doivent être : – l’entraxe le plus court utilisé dans la pratique, déclaré par le fabricant ; – l’entraxe le plus long utilisé dans la pratique, déclaré par le fabricant ; – un entraxe intermédiaire. L/8 F/4 L/4 F/4 F/4 L/4 L/4 L/8 F/4 L/8 L/4 F/4 F/4 F/4 L/4 L/4 L/8 Figure 2a - Charges linéaires sur panneau non fixé, sur deux entraxes Les épaisseurs des panneaux à soumettre à essai doivent être: – le panneau d’épaisseur minimale ; – le panneau d’épaisseur maximale ; – un panneau d’épaisseur intermédiaire. L’essai doit être effectué en soumettant un panneau non fixé à une charge uniforme appliquée par un dispositif pneumatique. Figure 3 - Application des platines de chargement dans les parties concaves du profil L’application de la charge au panneau doit s’effectuer au minimum en 10 incréments, jusqu’à rupture, puis la charge de rupture doit être enregistrée. Si les panneaux sont installés sur un ou plusieurs entraxes et tant que l’application de la charge ne provoque pas de rupture locale, l’essai de charge ponctuelle peut être utilisé (par exemple, avec un parement métallique ou de rigidité équivalente). Il convient d’effectuer l’essai comme suit : Figure 4 - Exemple de platines de chargement adaptées à la forme du profil C.1.1 Conditions de support La largeur du support doit généralement être comprise entre 50 et 100 mm. Il est possible d’utiliser des cales de bois pour éviter la déformation d’une nervure latérale qui ne contient pas de mousse. Le panneau doit être soumis à quatre charges linéaires (tel que décrit en figure 2) s’appliquant sur toute sa largeur ; Si les charges linéaires sont appliquées sur un parement profilé, elles doivent être appliquées par l’intermédiaire de poutres de chargement transversales en acier ou en bois, avec des platines de chargement en bois placées dans les parties concaves du profil (voir figure 3 ). Une couche de feutre, d’élastomère ou d’un autre matériau similaire peut être placée entre les platines de chargement et le panneau pour réduire les risques d’endommagement local. Le panneau soumis à essai peut être fixé aux supports par l’intermédiaire des parties concaves ou convexes du profil, comme dans la pratique. C 1.2 Contrôle d’essai Il est préférable d’effectuer cet essai en contrôlant la flèche plutôt que la charge (par exemple en utilisant une vitesse constante d’évolution de la flèche). Les deux méthodes peuvent cependant être utilisées si la vitesse de flèche ne dépasse pas 1/50 de l’entraxe par minute, pendant toute la durée de l’essai. La charge doit être régulièrement augmentée jusqu’à rupture. La charge de rupture, la nature et l’emplacement de la rupture, ainsi que la relation entre la charge et la flèche doivent être enregistrés. Si la partie concave du profil comporte des raidisseurs intégrés, les platines de chargement peuvent être adaptées en conséquence (figure 4 ). Les charges doivent rester perpendiculaires au panneau pendant toute la durée de l’essai. e-Cahiers du CSTB - 33 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Méthodes d’essai Annexe C Il est préférable, avant l’essai formel, de soumettre le panneau à une charge préliminaire de faible intensité. C.3 Essai de résistance à la traction C.1.3 Expression des résultats Cet essai peut être effectué de l’une des deux manières suivantes : Pour chaque essai, les données suivantes doivent être reportées : (a) Avec les parements du panneau intacts, afin de déterminer la résistance à la traction de la liaison entre les parements et l’âme, ou pour démontrer l’adéquation de la liaison (figure 5). • graphiques et tableaux flèche – charge ; • interpolation pour la zone élastique linéaire ; (b) Avant l’application des parements, pour déterminer la résistance à la traction de l’âme. • charge de rupture caractéristique ; • la nature de la rupture du panneau doit être caractérisée par le plus critique des modes de rupture suivants, soit individuellement, soit en combinaison : – fluage de l’un des parements du panneau, sans entraîner de rupture ; – cloquage (flambage local) de l’un des parements du panneau, sans entraîner de rupture ; – rupture en cisaillement de l’âme ; – rupture en cisaillement de la liaison entre le parement et l’âme ; – rupture en cisaillement d’une couche de parement profilée ; – écrasement de l’âme au niveau d’un support ; – rupture des panneaux aux points de fixation à la structure de support. La liaison avec les parements est en général d’une importance capitale et il convient d’effectuer l’essai avec des parements intacts. Il convient que la rupture ne se produise pas au niveau de la couche de liaison. Des échantillons de section carrée doivent être préparés aux dimensions indiquées et collés à l’aide d’une colle adéquate à des platines suffisamment rigides pour assurer une traction uniforme sur toute la surface de l’échantillon. Si les parements sont légèrement profilés, il peut s’avérer nécessaire de prendre des mesures particulières pour assurer une parfaite adhérence entre les platines et les parements. F Platines de répartition de la charge Parement 0,5 dc≤ B ≤ 1,5 dc mais pas moins de 50 mm dc Âme C.2 Essai visant à déterminer la résistance mécanique d’un panneau fixé soumis à une charge négative Où dc = épaisseur de l’âme pour l’essai Parement B = largeur de l’échantillon pour essai B La résistance mécanique du panneau soumis à une charge négative sur un entraxe doit être déterminée par des essais, en considérant la configuration de fixation minimale définie par le fabricant. F Figure 5 - Montage de l’essai de résistance à la traction (a) Pour les panneaux ayant des parements profilés, il convient de découper les échantillons dans les parties prédominantes (voir figure 6 ) Les paramètres à considérer sont : – épaisseur minimale et propriétés des matériaux de parement ; – propriétés des matériaux constituant l’âme. Les entraxes d’essai entre les supports doivent être : dc – l’entraxe le plus court utilisé dans la pratique, déclaré par le fabricant ; – l’entraxe le plus long utilisé dans la pratique, déclaré par le fabricant ; dc – un entraxe intermédiaire. dc = épaisseur de l’âme pour l’essai Les épaisseurs de panneau à soumettre à essai doivent être : Figure 6 - Emplacement de l’échantillon pour les panneaux à parements profilés – l’épaisseur de panneau minimale ; – l’épaisseur de panneau maximale ; – une épaisseur de panneau intermédiaire. On obtient généralement de meilleurs résultats avec des échantillons de plus grande taille. Il est également recommandé d’utiliser, si possible, des échantillons d’une largeur B d’au moins 100 mm. Le montage d’essai doit être conforme aux principes décrits en C.1.1. Pour l’expression des résultats, voir C 1.3. e-Cahiers du CSTB - 34 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Annexe C Méthodes d’essai L’essai doit être effectué en chargeant l’échantillon par incréments, dans un dispositif d’essai de traction approprié. La vitesse de déformation doit avoir une valeur minimale de 1 % par minute et ne doit pas dépasser 3 % par minute. A chaque nouvel incrément de la charge, la déformation relative doit être mesurée et une courbe charge-flèche doit être établie. F Platines de répartition de la charge Parement dc Âme 0,5 dc≤ B ≤ 1,5 dc mais pas moins de 50 mm Où Parement dc = épaisseur de l’âme pour l’essai La résistance à la traction fCt est calculée avec l’équation : B = largeur de l’échantillon pour essai B où Fu = charge finale appliquée F Figure 8 - Montage de l’essai de compression Pour les panneaux à parements profilés, les échantillons doivent être découpés dans l’épaisseur prédominante du panneau, comme pour les essais de traction des matériaux constituant l’âme décrits plus haut. Le module d’élasticité en traction ECt est fourni par : où wu = flèche à la charge finale appliquée, calculée dans la partie linéaire de la courbe (voir figure 7) On obtient généralement de meilleurs résultats avec des échantillons de plus grande taille. Il est également recommandé d’utiliser, si possible, des échantillons d’une largeur B d’au moins 100 mm. Pour les échantillons dont la charge finale appliquée ne peut être précisément définie, Fu peut également être défini en termes de charge à une déformation relative spécifiée. Pour les mousses en polyuréthane, 10 % de déformation relative sont une limite appropriée. Pour les matériaux de structure cellulaire plus rigide ou de structure non cellulaire, il est possible d’utiliser une valeur plus basse. À l’exception des dimensions des échantillons et de l’utilisation de platines de chargement fixes, cet essai doit généralement être conforme à l’EN 826. L’échantillon doit être placé entre les deux plaques de chargement rigides parallèles d’une presse d’essai, puis la charge doit être appliquée par incréments. La vitesse de déformation doit avoir une valeur minimale de 1 % par minute et ne doit pas dépasser 3 % par minute. À chaque nouvel incrément de la charge, le déplacement doit être mesuré et une courbe charge-flèche doit être établie. Extension : déformation relative La résistance à la compression fCc du matériau constituant l’âme est calculée avec l’équation : Fu Le module d’élasticité en compression ECc du matériau constituant l’âme est calculé avec l’équation : Pour les échantillons dont la charge finale appliquée ne peut être précisément définie, Fu peut également être défini en termes de charge à une déformation relative spécifiée. Pour les mousses en polyuréthane, 10 % de déformation relative sont une limite appropriée. Pour les matériaux de structure cellulaire plus rigide ou de structure non cellulaire, il est possible d’utiliser une valeur plus basse. Extension Wu Figure 7 - Courbe charge-flèche typique Le rapport d’essai doit établir si la rupture s’est produite au niveau de la couche de liaison ou au niveau du matériau lui-même. La résistance à la compression caractéristique doit être déclarée en N/mm2. C.4 Essai de compression sur le matériau constituant l’âme Des échantillons de section carrée doivent être préparés, aux dimensions indiquées dans la figure 8. Les échantillons pour essai doivent comporter le(s) parement(s). e-Cahiers du CSTB - 35 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Méthodes d’essai C.5 Annexe C Cadre de référence pour les méthodes d’essai de durabilité Agent de vieillissement Agent mécanique Agent thermique Méthode d’essai Critères de performance affectés Référence Charges permanentes : fluage Résistance mécanique prEN 14509 Toitures Essais dynamiques mécaniques Résistance mécanique UEAtc TR Projection d’eau à haute pression Résistance mécanique prEN 14509 Toitures accessibles et murs extérieurs (nettoyage dans des locaux de stockage de denrées alimentaires) Perméabilité à l’eau Cycles thermiques Cloisons inté rieures et plafonds Résistance mécanique prEN 14509 Toitures et murs extérieurs Perméabilité à l’eau UEAtc TR Toute utilisation finale de panneaux composites collés EN 29142 Agent électromagnétique Exposition aux rayons UV Agent chimique Essai au brouillard salin Utilisation finale Résistance mécanique ISO 4892 Perméabilité à l’eau ISO 11341 Résistance mécanique ISO 7253 Toitures et murs extérieurs Résistance à l’humidité Perméabilité à l’eau ISO 10051 Toute utilisation finale Agent acide ou basique Isolation thermique Résistance mécanique prEN 14509 Toute utilisation finale EN ISO 6270 Toute utilisation finale de panneaux composites collés Résistance aux liquides Perméabilité à l’eau Résistance mécanique EN 29142 EN ISO 2812 Toitures et murs extérieurs Toute utilisation finale Résistance mécanique Agent biologique Moisissure Résistance mécanique Toute utilisation finale Compatibilité entre les matériaux Compatibilité électro-chimique Résistance mécanique Toute utilisation finale e-Cahiers du CSTB - 36 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Guide d'agrément technique européen relatif aux PANNEAUX COMPOSITES LÉGERS AUTOPORTANTS PARTIE 2 : ASPECTS PARTICULIERS 5.5 Protection contre le bruit ..................... 4 5.6 Économie d’énergie et rétention calorifique ......................... 4 5.7 Aspects de durabilité, d’aptitude à l’usage et d’identification ................. 4 LIÉS AUX PANNEAUX COMPOSITES LÉGERS AUTOPORTANTS DESTINÉS AUX TOITURES Section 1 : Introduction ..................................... 1 1 Remarques préliminaires ............................. 1 1.1 Cadre juridique (à rédiger en dernier lieu par le secrétaire général de l’EOTA) ............ 1 1.2 Statut des guides d’ATE ..................... 1 2 Domaine d’application .................................. 1 2.1 Domaine d’application ......................... 1 2.2 Catégories d’utilisation, familles de produits, kits et systèmes .............. 1 2.3 Hypothèses ........................................... 1 3 Terminologie ................................................... 1 3.1 Terminologie commune et sigles ....... 1 3.2 Terminologie specifique ...................... 1 Section 2 : Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi ................ 3 4 Exigences ...................................................... 3 6 Évaluation et jugement de l’aptitude à l’emploi ................................... 5 6.0 Généralités ............................................ 5 6.1 Résistance mécanique et stabilité .............................................. 6.2 Sécurité en cas d’incendie .................. 6.3 Hygiène, santé et environnement ...... 6.4 Sécurité d’utilisation ............................. 6.5 Protection contre le bruit ..................... 6.6 Économie d’énergie et rétention calorifique ......................... 6.7 Durabilité, aptitude à l’usage et identification .................... 5 5 5 5 6 6 6 7 Hypothèses et recommandations pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi du kit de construction à ossature bois ................... 7 7.1 7.2 7.3 7.4 Conception des ouvrages ................... Transport, stockage ............................. Réalisation des ouvrages ................... Maintenance et reparations ................ 7 8 8 8 5 Méthodes de vérification ............................... 3 5.0 Généralités ............................................ 3 5.1 Résistance mécanique et stabilité .............................................. 5.2 Sécurité en cas d’incendie .................. 5.3 Hygiène, santé et environnement ...... 5.4 Sécurité d’utilisation ............................. e-Cahiers du CSTB 3 3 3 3 Section 3 : Attestation et évaluation de conformité (AC) ....................... 9 8 Attestation et évaluation de conformité .................................................. 9 8.1 Décision de la CE ................................ 9 8.2 Responsabilités .................................... 9 Cahier 3572 - Décembre 2006 8.3 Documentation ..................................... 9 8.4 Marquage CE et informations ............ 9 Section 4 : Contenu de l’ATE ......................... 10 9 Contenu de l’ATE ........................................... 10 9.1 Exceptions ............................................ 10 Annexe A : Terminologie commune ............ 11 Annexe B : Liste de documents de référence .................................. 12 Annexe C : Liste de vérification des principales dispositions constructives ........... 13 Ce document est la traduction d’un guide EOTA publié pour la première fois en novembre 2003 en anglais. Seules les références normatives ont été actualisées. e-Cahiers du CSTB Cahier 3572 - Décembre 2006 Introduction Section 1 Section 1 : Introduction 1 Remarques préliminaires 1.1 2.3. Hypothèses Cadre juridique Le cadre juridique des Guides d’ATE est indiqué dans la Partie 1 - « Généralités » - article 1.1. Aucun guide d’ATE existant n’est remplacé. 1.2 Statut des Guides d’ATE Le statut des Guides d’ATE est indiqué dans la Partie 1 « Généralités » - article 1.2. L’état de l’art ne permet pas toujours d’élaborer, dans un délai raisonnable, les méthodes complètes et détaillées de vérification, ni les critères ou directives techniques correspondants en ce qui concerne l’acceptation de certains aspects techniques ou certains produits particuliers. Le présent Guide d’ATE contient des hypothèses qui tiennent compte de l’état des connaissances et prévoit des approches complémentaires adaptées, au cas par cas, lors de l’examen des demandes instruites dans le cadre général du présent Guide d’ATE et conformément à la procédure de consensus de la DPC (Directive Produits de Construction) entre membres de l’EOTA. 2 Domaine d’application 3 Terminologie 2.1 3.1 Domaine d’application du Guide La présente partie 2 doit être utilisée avec la partie 1 « Généralités ». Cette partie complémentaire (Guide d’ATE Partie 2) « Aspects particuliers liés aux panneaux composites légers autoportants destinés aux toitures » précise la terminologie, les définitions, les méthodes de vérification ainsi que les critères spécifiques relatifs à l’évaluation des panneaux; ils peuvent être utilisés pour les toitures plates ou en pente. Dans le cadre du présent Guide d’ATE, les panneaux mis en oeuvre avec une inclinaison supérieure ou égale à 70° par rapport à l’horizontale sont considérés comme des panneaux de murs. Le panneau peut constituer la partie exposée de la toiture, protégeant ainsi le bâtiment des intempéries, ou être une partie du système de toiture. Terminologie commune et abréviations Pour les besoins de la présente partie 2 de ce Guide, la terminologie commune ainsi que les abréviations figurant dans la Partie 1 – Annexe A, s’appliquent. 3.2 Terminologie et abréviations spécifiques à la partie 2 Pour les besoins du présent Guide d’ATE Partie 2, les définitions suivantes s’appliquent : Revêtement de finition Couche continue préfabriquée d’un produit sous forme de liquide, de pâte ou de poudre qui, lorsqu’elle est appliquée sur une surface, forme un film protecteur, décoratif et/ou possédant d’autres propriétés. Les revêtements intérieurs généralement utilisés sont de type stratifiés en PVC, 2.2 Classes d’utilisation Classe d’utilisation A1 A2 Niveau d’accessibilité Toitures inaccessibles (y compris pour la mise en œuvre) Toitures accessibles uniquement pour la mise en œuvre et l’entretien (avec mesures de sécurité obligatoires) Explication Ces panneaux sont considérés comme inaccessibles. Il convient de ne les utiliser que pour les supports de couverture inclinés, en petits éléments (par exemple tuiles, ardoises, etc.).* L’accessibilité de ces panneaux de toiture dépend de la résistance aux chocs de l’assemblage des panneaux ainsi que des caractéristiques de sécurité de la marche sur ces panneaux. Il convient cependant que leur accès soit toujours limité à une seule personne à la fois, en prenant les précautions appropriées. Il convient de limiter la fréquence d’accès à environ une fois par mois. A3 Toitures, accessibles avec des mesures de sécurité L’accessibilité de ces panneaux de toiture dépend de la résistance aux chocs de l’assemblage des panneaux ainsi que des caractéristiques de sécurité de la marche sur ces panneaux. Il convient cependant que leur accès – avec des mesures de sécurité - soit toujours limité à une seule personne à la fois, en prenant les précautions appropriées. A4 Toitures, accessibles sans mesures de sécurité L’accessibilité de ces panneaux de toiture dépend de la résistance aux chocs de l’assemblage des panneaux ainsi que des caractéristiques de sécurité de la marche sur ces panneaux. Si aucune mesure de sécurité n’est prévue, il convient que ces panneaux soient évalués favorablement au regard de la sécurité de la marche. Il convient cependant que leur accès soit toujours limité à une seule personne à la fois, en prenant les précautions appropriées. * Cette classe d’utilisation doit être appliquée pour les panneaux de toiture qui n’ont pas été évalués (NPD ou APD : Aucune Performance Déterminée) et pour ceux qui ne remplissent pas les critères relatifs au toitures accessibles. e-Cahiers du CSTB -1- Cahier 3572 - Décembre 2006 Section 1 Introduction PVC peints ou peintures à base de polyester. Les revêtements extérieurs sont en général de type plastisol, PVDF ou polyester. Sécurité de mise en œuvre Des mesures de sécurité appropriées doivent être prises lors de la mise œuvre des panneaux de toiture et lors de l’accès à la toiture pour des travaux d’entretien, particulièrement lorsque les interventions sont plus fréquentes (par exemple pour l’entretien et la réparation d’éléments installés sur la toiture). Ces précautions de mise en œuvre peuvent consister à placer des plaques ou des planches de bois sur certains panneaux composites afin de répartir le poids de manière uniforme sur leur surface. Recouvrement longitudinal Jonction de panneau par emboîtement de l’un ou des deux parements, qui détermine la géométrie particulière du panneau adjacent pour réaliser ce recouvrement. Contre-paroi Panneau en silicate de calcium utilisé pour soutenir l’éprouvette, qui peut être placé directement contre une éprouvette autoportante ou à une certaine distance de celle-ci. e-Cahiers du CSTB -2- Cahier 3572 - Décembre 2006 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi Section 2 Section 2 : Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi 4 Exigences 5.3.4 Les exigences de performance doivent être conformes au Guide d’ATE, Partie 1 - chapitre 4. Variations dimensionnelles (liées à la pénétration d’eau) L’étanchéité à l’eau des panneaux, y compris des jonctions entre panneaux, doit être évaluée par des essais. Voir l’annexe C3 pour les détails spécifiques sur la méthode d’essai. Cet essai ne s’applique pas pour des panneaux supports de couverture. 5 Méthodes de vérification spécifiques 5.4 5.0 Généralités 5.4.1 Les méthodes de vérification fournies dans le Guide d’ATE, Partie 1 – chapitre 5 doivent être appliquées, sous réserve des spécifications complémentaires indiquées ci-après. 5.1 5.1.1 Sécurité d’utilisation 5.4.1.1 5.4.1.2 Résistance mécanique Réaction au feu Résistance au feu Voir l’annexe C8 pour les détails spécifiques sur la méthode d’essai. 5.4.2 5.4.2.1 Voir le Guide d’ATE 016 Partie 1, Généralités. Voir l’annexe C1 pour les détails spécifiques sur les méthodes d’essai. 5.4.2.2 5.4.3 Hygiène, santé et environnement Perméabilité à l’eau L’essai n’est valable que pour les panneaux constituant la partie extérieure du système de toiture. Voir l’annexe C2 pour les détails spécifiques sur la méthode d’essai. 5.3.2 Résistance aux fixations Résistance des panneaux aux dispositifs de fixation et aux jonctions Voir le Guide d’ATE 016 Partie 1, Généralités. 5.4.3.2 Résistance aux charges excentrées dues à des objets fixés au panneau L’essai doit être effectué en appliquant une charge ponctuelle de 100 N perpendiculairement à la surface du panneau. Dégagement de substances dangereuses Le système de fixation ainsi que la manière dont il est utilisé doivent être conformes aux spécifications du fabricant. Voir le Guide d’ATE 016 Partie 1, Généralités. e-Cahiers du CSTB Résistance aux chocs de corps mous Les charges ponctuelles résultent de l’action d’objets légers comme des dispositifs d’éclairage suspendus au panneau. Perméabilité à l’eau Voir le Guide d’ATE 016 Partie 1, Généralités. 5.3.3 Résistance aux chocs de corps durs Voir l’annexe C4 pour les détails spécifiques sur la méthode d’essai. 5.4.3.1 5.3.1 Résistance aux chocs Voir l’annexe C10 pour les détails spécifiques sur la méthode d’essai. 5.2.3 Performances vis-à-vis du feu extérieur 5.3 Effet thermique Le panneau ne doit être soumis à cet essai que s’il constitue la partie extérieure du système de toiture. Sécurité en cas d’incendie Voir l’annexe C1 pour les détails spécifiques sur les méthodes d’essai. 5.2.2 Essai visant à déterminer la résistance mécanique d’un panneau fixé soumis à une charge ascendante. Voir le Guide d’ATE 016 Partie 1, Généralités. 5.4.1.3 5.2.1 Essai visant à déterminer la résistance mécanique d’un panneau non fixé soumis à une charge descendante Voir le Guide d’ATE 016 Partie 1, Généralités. Résistance mécanique et stabilité Les panneaux étant des éléments non porteurs de l’ouvrage, la résistance mécanique est uniquement considérée dans l’ER4 Sécurité d’utilisation. Voir § 5.4.1. 5.2 Résistance mécanique -3- Cahier 3572 - Décembre 2006 Section 2 5.4.4 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi Sécurité de la marche Voir l’annexe C5 pour les détails spécifiques sur la méthode d’essai. 5.5 Protection contre le bruit 5.5.1 Si la durabilité des matériaux spécifiques n’est pas couverte par des Normes européennes harmonisées ou des Agréments Techniques Européens, elle doit être scrupuleusement vérifiée, le cas échéant, conformément aux méthodes d’essai appropriées CEN, EOTA, ISO ou aux méthodes d’essai internationales reconnues (UEAtc, RILEM…), le cas échéant. Isolation contre les bruits aériens directs 5.7.1.3 Voir le Guide d’ATE 016 Partie 1, Généralités. 5.5.2 Absorption acoustique Voir le Guide d’ATE 016 Partie 1, Généralités. 5.7.1.4 5.6 Agents biologiques La durabilité des matériaux à base de bois doit être établie conformément au Guide d’ATE 019 : Panneaux préfabriqués porteurs à base de bois, à voile travaillant. Économies d’énergie et isolation thermique Finitions La durabilité des finitions en tôle prélaquée doit être établie conformément aux méthodes d’essai suivantes : – Essai au brouillard salin conformément à l’EN 13523-8 5.6.1 Isolation thermique – Résistance à l’humidité conformément à l’EN 13523-10 Voir le Guide d’ATE 016 Partie 1, Généralités. – Résistance à l’immersion conformément à l’EN 13523-9 5.6.2 – Résistance au vieillissement conformément à l’EN 13523-13 Perméabilité à l’air Voir le Guide d’ATE 016 Partie 1, Généralités. 5.7 D’autres essais équivalents doivent être utilisés pour les autres finitions. Durabilité, aptitude à l’usage et identification des produits 5.7.1 5.7.2 5.7.2.1 Durabilité 5.7.1.1 5.7.1.2 Agents thermiques 5.7.1.2.1 Cycles d’essais climatiques Tableau 1 - Utilisation des cycles climatiques PUR (adhésif et auto-adhésif) Autres matériaux isolants X X Cycle 1 Cycle 2 X Cycle 3 Autres X X EN 29142 Voir l’annexe C7 pour les détails spécifiques sur les méthodes d’essai. Finitions L’aptitude à l’usage des finitions en tôle prélaquée doit être établie conformément aux méthodes d’essai suivantes : - Dureté du revêtement conformément à l’EN 13523-4 - Résistance à la fissuration par pliage conformément à l’EN 13523-7 - Résistance aux chocs conformément à l’EN 13523-5 - Adhérence conformément à l’EN 13523-6 - Résistance aux tâches conformément à l’EN 13523-18 - Résistance au farinage conformément à l’EN 13523-14 - Dureté au crayon conformément à l’EN 13523-4. 5.7.3 5.7.3.1 Identification des matériaux et des produits Nature des matériaux ou des composants Voir le Guide d’ATE 016 Partie 1, Généralités. 5.7.3.2 Géométrie Voir le Guide d’ATE 016 Partie 1, Généralités. Choc thermique Voir l’annexe C9 pour les détails spécifiques sur la méthode d’essai. e-Cahiers du CSTB Résistance aux chocs de corps mous Voir l’annexe C4 pour les détails spécifiques sur la méthode d’essai. D’autres essais équivalents doivent être utilisés pour les autres finitions. X Si la compatibilité des matériaux entrant dans la compositon de l’âme est inconnue, l’Organisme d’Agrément peut demander des essais supplémentaires pour l’évaluation de produits qui ne sont pas encore pris en compte dans ce tableau. 5.7.1.2.2 5.7.2.2 5.7.2.3 L’essai ou les essais approprié(s) doi(ven)t être choisis d’après le tableau 1. MW, EPS, XPS Résistance aux chocs de corps durs Voir l’annexe C10 pour les détails spécifiques sur la méthode d’essai. Fluage L’essai spécifié dans l’annexe C6 s’applique si les matériaux constituant l’âme contribuent à la résistance mécanique du panneau. Ame Aptitude à l’usage -4- 5.7.3.3 Masse volumique Voir le Guide d’ATE 016 Partie 1, Généralités. Cahier 3572 - Décembre 2006 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi 5.7.3.4 Section 2 Caractéristiques mécaniques 6.4.1.2 Voir le Guide d’ATE 016 Partie 1, Généralités. 5.7.3.5 Teneur en humidité hygroscopique Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. Voir le Guide d’ATE 016 Partie 1, Généralités. 6.4.1.3 6.4.2 Généralités Les exigences indiquées dans la Partie 1 - chapitre 6 doivent être appliquées, sous réserve des spécifications indiquées plus bas. 6.1 Effet thermique Le rayon de courbure et la réaction sur le support intermédiaire, en fonction de la différence de température entre les deux parements, doivent être déclarés. 6 Évaluation et jugement de l’aptitude à l’emploi 6.0 Essai visant à déterminer la résistance mécanique d’un panneau fixé soumis à une charge ascendante. Résistance aux chocs L’Organisme d’Agrément doit tenir compte des critères d’évaluation suivants : Tableau 2 - Critères de classification relatifs aux niveaux d’accessibilité des toitures Résistance mécanique et stabilité Résistance aux chocs Sachant que les panneaux sont des éléments non porteurs de l’ouvrage, la résistance mécanique est prise en compte dans l’ER4. Classes d’utilisation Niveau d’accessibilité 1 A1 Toitures inaccessibles (même pour la mise en œuvre) Aucun A2 Toitures accessibles uniquement pour la mise en œuvre et l’entretien (avec mesures de sécurité obligatoires) ER4 : - Serv.: 1 x 5N Toitures, accessibles avec des mesures de sécurité ER4 : - Serv.: 1 x 10N Toitures, accessibles sans mesures de sécurité ER4 : - Serv.: 1 x 10N Choc de corps dur Choc de corps mou Sécurité à la marche Voir § 6.4.1. 6.2 Sécurité en cas d’incendie 6.2.1 Réaction au feu NPD ou non satisfaisant NPD ou non satisfaisant ER4 : 1x1200N.m NPD ou non satisfaisant Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. 6.2.2 Résistance au feu Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. 6.2.3 Performances vis-à-vis du feu extérieur Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. 6.3 Hygiène, santé et environnement 6.3.1 Perméabilité à l’eau Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. 6.3.2 A3 Perméabilité à la vapeur Serv.: 1x700N.m Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. 6.3.3 Dégagement de substances dangereuses A4 Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. 6.3.4 Variations dimensionnelles ER4 : 1x1200N.m Serv.: 5x700N.m (dégâts visibles) NPD ou non satisfaisant (dégâts visibles) ER4: 1x1200N.m Satisfaisant Serv.: 5x700N.m Note 1 : Pour la définition de l’accessibilité voir § 2.2 Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. 6.4 6.4.3 Sécurité d’utilisation 6.4.3.1 6.4.1 Résistance mécanique 6.4.1.1 Essai visant à déterminer la résistance mécanique d’un panneau non fixé soumis à une charge descendante. Résistance aux fixations Résistance des panneaux aux dispositifs de fixation et aux jonctions Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1. e-Cahiers du CSTB -5- Cahier 3572 - Décembre 2006 Section 2 6.4.3.2 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi Résistance aux charges excentrées dues à des objets fixés au panneau L’Organisme d’Agrément doit tenir compte des critères d’évaluation suivants : - Pas d’arrachement - Pas de défaillance fonctionnelle L’Organisme d’Agrément doit vérifier l’incidence du système de fixation sur les autres critères de performance (par exemple, résistance au feu, étanchéité à l’eau etc.). Le résultat doit être indiqué dans l’ATE. 6.4.4 Sécurité de la marche L’Organisme d’Agrément doit tenir compte des résultats possibles de l’essai de sécurité de la marche (voir tableau 3). Tableau 3 - Classification basée sur les résultats de l’essai de sécurité de la marche Classification Le panneau supporte la charge appliquée sans dégâts visibles permanents Satisfaisant Le panneau supporte la charge mais avec des dégâts visibles permanents Non satisfaisant, avec dégâts visibles permanents Le panneau ne supporte pas la charge Durabilité, aptitude à l’usage et identification des produits 6.7.1 6.7.1.1 Durabilité Fluage Les facteurs de fluage à 500, 1000, 2000 heures doivent être déclarés (le cas échéant). 6.7.1.2 Agents thermiques 6.7.1.2.1 Cycles d’essais climatiques 6.7.1.2.1.1 Cycle 1 Le tableau 2 définit les critères de classification relatifs aux niveaux d’accessibilité des toitures. Résultats de l’essai 6.7 Les critères de validation sont : • RCYCLE1 ne doit pas être inférieur à 50 % de la valeur de résistance à la traction initiale R0. • La valeur caractéristique de 5 % de résistance à la traction R24 des éprouvettes à 90 °C ne doit pas être inférieure à 0,04 MPa. • Le changement d’épaisseur des sections à 90 °C dans le cycle d’essais 1 ne doit pas dépasser 5 %, dans les zones centrale et périphérique. Les résultats des essais doivent être déclarés. 6.7.1.2.1.2 Cycle 2 Les critères de validation requièrent que R7-R 28 soit inférieur ou égal à 3*(R 0 -R7) et que R 28 ne soit pas inférieur à 40 % de R 0. Si ces conditions ne sont pas remplies, les éprouvettes doivent être soumises au cycle d’essais 2 pendant 56 jours. Les critères de validation requièrent que R28 -R56 soit inférieur à R7-R 28 et R56 ≥ 40 % de R 0. Non satisfaisant Les résultats des essais doivent être déclarés. Les résultats de l’essai doivent être déclarés. 6.7.1.2.1.3 Cycle 3 6.5 6.5.1 Protection contre le bruit Les critères de validation requièrent que R1-R5 soit inférieur ou égal à 4*(R 0 -R1) et que R5 ne soit pas inférieur à 40 % de R 0. Isolation contre les bruits aériens directs Si ces conditions ne sont pas remplies, les éprouvettes doivent être soumises à 10 autres cycles. Les critères de validation requièrent que R5 -R10 soit inférieur à R1-R5 et R10 ≥ 40 % de R 0. Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. 6.5.2 Absorption acoustique Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. Les résultats des essais doivent être déclarés. 6.6 6.6.1 Économie d’énergie et isolation thermique 6.7.1.2.2 L’Organisme d’Agrément doit définir le nombre de cycles (voir tableau 4 ) en se référant à la durée de vie prévue du panneau : Isolation thermique Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. 6.6.2 Choc thermique Tableau 4 - Détermination du nombre de cycles Perméabilité à l’air Durée de vie prévue (années) Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. N° de cycles 10 5 25 15 La détérioration de la résistance mécanique des panneaux consécutive aux essais de vieillissement doit être déclarée. Il convient que la diminution de la résistance mécanique du panneau (état ultime) soit inférieure à 40% de la valeur initiale correspondante. e-Cahiers du CSTB -6- Cahier 3572 - Décembre 2006 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi Section 2 Les critères de classification relatifs à la durée de vie doivent être comme suit (voir tableau 5). Les résultats des essais doivent être déclarés dans l’ATE. Tableau 5 - Classification relative à la durée de vie Les résultats des essais doivent être déclarés. 6.7.3 Choc thermique Non satisfaisant (5 cycles) Satisfaisant (5 cycles) Satisfaisant (15 cycles) Cycle climatique Satisfaisant 10 10 25 Cycle climatique Non satisfaisant 10 10 10 Agents biologiques La durabilité des produits à base de bois doit être déclarée dans l’ATE d’après le Guide d’ATE 019 Panneaux préfabriqués porteurs à base de bois, à voile travaillant. 6.7.1.4 6.7.2.1 7 Hypothèses et recommandations pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi des panneaux composites légers autoportants Le présent chapitre établit les hypothèses et les recommandations relatives à la conception, l’installation et la réalisation, l’emballage, le transport et le stockage, l’utilisation, l’entretien et la réparation, d’après lesquelles l’évaluation de l’aptitude à l’emploi peut être effectuée, conformément au présent Guide d’ATE (uniquement si cela est nécessaire et dans la mesure où elles ont une incidence sur l’évaluation ou sur les produits). 7.1 Conception des ouvrages Hypothèses générales La conception d’un panneau composite léger autoportant sera, sur plusieurs points importants, spécifique à l’ouvrage dans lequel ce panneau doit être utilisé. Aptitude à l’usage 7.1.2 Résistance aux chocs de corps durs La résistance aux chocs de corps durs doit être déterminée conformément au § 5.7.2.1. L’assemblage doit être classé conformément au tableau 2 du § 6.4.2. L’impacteur ne doit pas créer de fissures ou de trous (contrôle visuel) dans le panneau entraînant une défaillance fonctionnelle (c’est-à-dire dégradation des propriétés d’étanchéité à l’eau et de perméabilité à l’air). Les résultats d’essai, incluant la profondeur et le diamètre de l’empreinte (le cas échéant), doivent être déclarés dans l’ATE. 6.7.2.2 Identification des matériaux et des produits 7.1.1 Finitions Les résultats des essais doivent être déclarés. 6.7.2 Finitions Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. Si le panneau ne remplit plus les critères de performance après 5 cycles, la durée de vie indiquée dans l’ATE est toujours de 10 ans, mais le demandeur d’ATE doit fournir un programme de maintenance approprié visant à atteindre la durée de vie prévue; si un panneau dont la durée de vie déclarée est de 25 ans ne remplit plus les critères de performance après 15 cycles, la durée de vie indiquée dans l’ATE doit être de 10 ans. 6.7.1.3 6.7.2.3 Hypothèses sur le support ou la structure L’évaluation des panneaux composites légers autoportants doit être effectuée en supposant que le support ou la structure ne compromettra aucune des ER d’un système assemblé. 7.1.3 7.1.3.1 Hypothèses sur les produits accessoires Généralités Les produits accessoires utilisés dans un assemblage doivent répondre aux mêmes spécifications que le panneau, afin de remplir les critères de performance spécifiés dans le Guide d’ATE. 7.1.3.2 Méthodes de vérification des fixations Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. Résistance aux chocs de corps mous La résistance aux chocs de corps mous doit être déterminée conformément au § 5.7.2.2. 7.1.3.3 L’assemblage doit être classé conformément au tableau 2 du § 6.4.2. Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. L’impacteur ne doit pas créer de fissures, de trous (contrôle visuel) ou de flèche résiduelle supérieure à 5 mm ou 0,1 % de l’entraxe, ni dans les parois du panneau, ni dans l’assemblage. En cas de chocs répétés, il convient que la flèche résiduelle supplémentaire diminue de façon systématique. e-Cahiers du CSTB -7- 7.1.4 Méthodes de vérification des matériaux pour joints (mastics et joints d’étanchéité) Accès à la toiture Pour les toitures inaccessibles, il sera nécessaire de prévoir une structure extérieure possédant des passages appropriés totalement indépendants du toit, afin de permettre une installation sécurisée des panneaux. Cahier 3572 - Décembre 2006 Section 2 Guide pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi Même si les exigences de résistance aux chocs et de sécurité de la marche du présent Guide d’ATE sont respectées, la plupart des panneaux de toiture composites autoportants se détérioreront s’ils sont soumis à une circulation piétonne répétée. Lorsqu’une circulation régulière est prévue, il est recommandé de prévoir des passages, soit fixés sur la paroi extérieure des panneaux de toiture, soit totalement indépendants du toit. 7.1.5 Inclinaison de la toiture Afin d’empêcher la stagnation de l’eau, il convient d’installer les panneaux de toiture avec une inclinaison suffisante pour permettre l’évacuation de l’eau. 7.2 Emballage, transport et stockage Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. 7.3 Réalisation des ouvrages Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. 7.4 Maintenance et réparation Voir le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. e-Cahiers du CSTB -8- Cahier 3572 - Décembre 2006 Attestation et évaluation de conformité Section 3 Section 3 : Attestation et évaluation de conformité (ac) 8 Attestation et évaluation de conformité 8.1 Décision de la CE Décision figurant dans le Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités. 8.2 Responsabilités Cette partie complémentaire du Guide d’ATE ne contient pas de procédures supplémentaires ou modifiées liées à la Partie 1 – Généralités. 8.3 Documentation Cette partie complémentaire du Guide d’ATE ne contient pas de procédures supplémentaires ou modifiées liées à la Partie 1 – Généralités. 8.4 Marquage CE et informations Cette partie complémentaire du Guide d’ATE ne contient pas d’informations et/ou exigences supplémentaires - relatives au marquage CE - ou différentes de celles indiquées dans la Partie 1 – Généralités. e-Cahiers du CSTB -9- Cahier 3572 - Décembre 2006 Section 4 Contenu de l’ATE Section 4 : Contenu de l’ATE 9 Contenu de l’ATE 9.1 Exceptions Cette partie complémentaire du Guide d’ATE ne contient pas de procédures supplémentaires ou modifiées liées à la Partie 1 – Généralités. e-Cahiers du CSTB - 10 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Terminologie commune Annexe A ANNEXE A Terminologie commune Voir le Guide d’ATE 019, Partie 1 – Généralités. e-Cahiers du CSTB - 11 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Annexe B Liste de documents de référence (normes) ANNEXE B Liste de documents de référence (normes) Documents de référence utilisés dans le Guide d’ATE : ENV 1187:2002 Méthodes d’essai pour l’exposition des toitures à un feu extérieur EN 10169 Produits plats en acier revêtus en continu de matières organiques (prélaqués) Partie 1 : Généralités (définitions, matières, tolérances, méthodes d’essai) ENV 10169 Produits plats en acier revêtus en continu de matières organiques (prélaqués) Partie 2 : Produits pour applications extérieures dans le bâtiment EN 350:1994 Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Durabilité naturelle du bois massif Partie 1 : Guide des principes d’essai et de classification de la durabilité naturelle du bois Partie 2 : Guide de la durabilité naturelle du bois et de l’imprégnabilité d’essences de bois choisies pour leur importance en Europe EN 460:1994 Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Durabilité naturelle du bois massif - Guide d’exigences de durabilité du bois pour son utilisation selon les classes de risque EN 13523-1 2001 : Tôles prélaquées - Méthodes d’essai Épaisseur du revêtement EN 599:1997 Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Performances des produits préventifs de préservation du bois établies par des essais biologiques Partie 1: Spécifications par classe de risque Partie 2: Classification et étiquetage EN 13523-2 2001 : Tôles prélaquées - Méthodes d’essai Brillant spéculaire EOTA TR 01 Determination of Impact Resistance of Panels and Panel Assemblies EN 13523-4 2001 : Tôles prélaquées - Méthodes d’essai Dureté crayon Base de données de l’Union Européenne sur les substances dangereuses dans les produits de construction : http://europa.eu.int/comm/enterprise/construction/internal/hygiene.htm EN 13523-0 2001 : Tôles prélaquées - Méthodes d’essai Introduction générale et liste des méthodes d’essai. EN 13523-5 2001 : Tôles prélaquées - Méthodes d’essai Résistance à la déformation rapide (essai de choc) EN 13523-6 2002 : Tôles prélaquées - Méthodes d’essai Adhérence après indentation (essai d’emboutissage) EN 13523-7 2001 : Tôles prélaquées - Méthodes d’essai Résistance à la fissuration par pliage (essai de pliage T) EN 13523-8 2002 : Tôles prélaquées - Méthodes d’essai Résistance au brouillard salin EN 13523-9 2001 : Tôles prélaquées - Méthodes d’essai Résistance à l’immersion dans l’eau EN 13523-10 2001 : Tôles prélaquées - Méthodes d’essai - Résistance aux U.V. fluorescentes et à la condensation de l’eau EN 13523-13 2001 : Tôles prélaquées - Méthodes d’essai - Résistance au vieillissement accéléré par la chaleur EN 13523-14 2001 : Tôles prélaquées - Méthodes d’essai - Farinage (méthode Helmen) EN 13523-18 2002 : Tôles prélaquées - Méthodes d’essai - Résistance aux taches EN 322:1993 Panneaux à base de bois - Détermination de l’humidité EN 335:1992 Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Définition des classes de risque d’attaque biologique Partie 1 : Généralités Partie 2 : Application au bois massif Partie 3 : Application aux panneaux à base de bois e-Cahiers du CSTB - 12 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Méthodes d’essai Annexe C ANNEXE C Méthodes d’essai C1 1.1 Informations complémentaires sur les essais de détermination des performances vis-à-vis du feu Les principes suivants doivent être appliqués lors de la réalisation de la jonction de panneau sur l’aile longue : • Les panneaux, qui en utilisation finale sont fixés à une ossature, doivent être fixés les uns aux autres à l’aide de rivets ou de vis permettant de maintenir la jonction. Ceci représente l’étanchéité réalisée en utilisation finale. Les fixations doivent être placées à 40 mm du sommet et de la base de l’éprouvette [dans la limite des dimensions de l’ouverture formée par le panneau supérieur et la section inférieure « U ». Les parements intérieur et extérieur doivent être fixés. La paroi intérieure doit être fixée en premier. • Les panneaux qui sont habituellement assemblés au moyen d’un système de verrouillage interne (comme certains panneaux pour entrepôts frigorifiques), doivent être fixés entre eux en appliquant la méthode de verrouillage. Si le système de verrouillage ne permet pas d’assurer la jonction sur toute la longueur de l’éprouvette, une fixation complémentaire, telle que décrite plus haut en a) et b), peut être utilisée au sommet ou à la base de l’éprouvette. Montage d’essai de réaction au feu [Objet isolé en feu] Tous les panneaux doivent être soumis à essai en position verticale dans le banc d’essai avec une jonction verticale entre panneaux, côté aile longue. Les dimensions des éprouvettes doivent être : Aile courte Taille du panneau (495 ± 5) mm x 1.5 m ± 5 mm (hauteur) Aile longue Tailles du panneau a) (200 +t ±5) mm x 1.5 m ± 5 mm (hauteur) b) (800-t ± 5) mm x 1.5 m ± 5 mm (hauteur) où t = épaisseur du panneau L’épaisseur maximale appropriée au banc d’essai est de 145 mm. Elle est mesurée à l’endroit le plus épais du panneau et tient compte d’un vide ainsi que d’une contre-paroi derrière le panneau. 1.1.2 1.1.3 Assemblage La jonction des deux panneaux formant l’aile longue doit être réalisée de la manière suivante : Préparation et montage des éprouvettes Le détail de l’assemblage et de l’angle doit être aussi proche que possible des conditions d’utilisation finale spécifiées par le fabricant. Pour les solins angulaires (c’est-à-dire acier, aluminium, plastique, etc.), l’une des configurations possibles est décrite par la Figure 1, avec les notes informatives. Les types de matériau, les dimensions, les centres de fixation, les revêtements, etc. doivent être consignés dans le rapport d’essais. – Le bord coupé du panneau de l’aile courte doit être placé contre l’assemblage de l’aile longue pour former un angle rentrant, de manière à ce que la jonction verticale de l’aile longue soit située à 200 mm de l’angle rentrant. Les deux ailes doivent alors être fixées à 90° l’une par rapport à l’autre à l’aide des habillages d’angles intérieur et extérieur et de vis ou de rivets « pop », à intervalles de 400 mm (voir figure 1). Figure 1 - Détail de l’assemblage et de l’angle e-Cahiers du CSTB - 13 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Annexe C Méthodes d’essai habillage intérieur 50 x 50 mm x 0,5 mm d’épaisseur habillage extérieur 50 x [t+50] mm x 0,5 mm d’épaisseur Les essais sur des assemblages incorporant d’autres types de mastic (comme du mastic pare-vapeur pour entrepôts frigorifiques) ne sont représentatifs que pour ces assemblages et la classification doit être accompagnée d’une référence au rapport d’essai mentionnant l’application restreinte de cette classification. – Le solin angulaire intérieur doit avoir le même revêtement que l’éprouvette. 1.2 – Les bords coupés du sommet et des côtés de l’éprouvette ne doivent pas être recouverts de façonnés, de feuilles ou d’autres matériaux. – Les habillages d’angles doivent avoir les dimensions suivantes : Les contre-parois doivent être placées au minimum à 40 mm de l’éprouvette, en plaçant un écarteur au sommet et à la base. Le cadre entre la contre-paroi et l’éprouvette doit être ouvert sur les côtés afin de permettre la ventilation de la lame d’air. 1.1.4 Champ d’application direct relatif à l’objet isolé en feu (EN13823) La classification de réaction au feu n’est valable que pour la méthode d’installation testée. Dans les articles suivants, le champ d’application couvre les panneaux composites de la même famille, c’est-à-dire les panneaux ayant le/la même : – – – – épaisseur et profil de parements type et épaisseur de revêtement [on suppose que les couleurs différentes ont les mêmes propriétés] conception de la jonction entre panneaux matériau constituant l’âme 1.1.4.1 Épaisseur Note : aucune expérience préalable ne permet d’étendre les résultats d’essai aux panneaux dont l’épaisseur est supérieure à 140 mm ; il convient d’effectuer d’autres recherches à ce sujet. Si des panneaux de la même famille sont fabriqués en différentes épaisseurs, les épaisseurs minimale et maximale doivent être soumises à essai. L’ATE doit contenir au moins les deux classifications. Il est permis, si cela est possible, de déclarer une classification, avec l’épaisseur correspondante. 1.1.4.2 Masse volumique Si des panneaux de la même famille sont fabriqués avec des masses volumiques différentes, les épaisseurs minimale et maximale doivent être soumises à essai. L’ATE doit contenir au moins les deux classifications. Il est permis, si cela est possible, de déclarer une classification, avec la masse volumique correspondante. 1.1.4.3 Mastic Si du mastic est utilisé durant la fabrication du panneau sandwich, il doit être soumis à essai en tant que partie du produit, conformément à l’EN 13823. e-Cahiers du CSTB La flamme doit être appliquée soit à l’extrémité (bord coupé), pour refléter toutes les applications, soit à la surface de l’éprouvette, pour refléter la majorité des utilisations finales où le bord coupé est protégé par des habillages appliqués in situ. Note : en fonction des réglementations nationales, la flamme doit être appliquée à la fois sur la surface et sur le bord coupé, même si celui-ci est protégé par un solin appliqué in situ en utilisation finale. Si l’essai de l’EN ISO 11925-2 a été effectué sur la surface, ce fait doit être indiqué sur le marquage du produit et la classification doit être accompagnée de la mention « avec détails du solin (type de plaquette, c’est-à-dire acier, aluminium, plastique, etc.) ». Le fabricant peut déclarer les deux autres valeurs de classification avec les définitions correspondantes. 1.3 1.3.1 L’essai doit être effectué sur un panneau dont l’âme a une épaisseur maximale de 140 mm. - 14 - Montage d’essai de réaction au feu de l’EN ISO 11925-2 [Essai d’allumabilité] Montage des éprouvettes pour les essais de performances vis-à-vis du feu extérieur (ENV 1187) Méthode d’essai 1 Première éprouvette – essai de recouvrement longitudinal : Le panneau doit être découpé de manière à ce que l’extrémité de la feuille de recouvrement soit au moins à 250 mm du bord coupé du panneau. Les panneaux doivent être fixés à 3 sections de support [oméga ou cornières] au sommet, au centre et à la base, et les recouvrements latéraux doivent être solidarisés tous les 400 mm. Deuxième éprouvette – essai de recouvrement d’extrémité : Les panneaux doivent être découpés pour créer un recouvrement d’extrémité, de manière à ce que le bord coupé du panneau supérieur soit situé à 750 mm du bord inférieur de l’éprouvette. Le panneau au recouvrement d’extrémité doit être fixé à une cornière-support [min. 75mm] dans chaque partie concave et la feuille de recouvrement doit être solidarisée dans chaque partie concave à 50 mm du bord coupé. 1.3.2 Méthode d’essai 2 Les éprouvettes doivent être conformes à la norme correspondante. 1.3.3 Méthode d’essai 3 Première éprouvette – recouvrement longitudinal et recouvrement d’extrémité. L’éprouvette doit être constituée de panneaux en 2 parties avec une jonction par recouvrement longitudinal norma- Cahier 3572 - Décembre 2006 Méthodes d’essai Annexe C lisé central. La ligne centrale doit correspondre au bord du recouvrement et non au bord du panneau. Le panneau gauche doit avoir un recouvrement d’extrémité normalisé situé à 500 mm du bord inférieur. Le panneau au recouvrement d’extrémité doit être fixé à une cornière-support [min. 75 mm] dans chaque partie concave et la feuille de recouvrement doit être solidarisée dans chaque partie concave à 50 mm du bord coupé. Les panneaux doivent être fixés à 3 sections de support [oméga ou cornières] au sommet, au centre et à la base, et les recouvrements latéraux doivent être solidarisés tous les 400 mm. Deuxième éprouvette – recouvrement longitudinal seul L’éprouvette doit être constituée de deux parties de panneau de longueur intégrale avec une jonction par recouvrement longitudinal normalisé. La distance du bord coupé du recouvrement – et non du bord du panneau - jusqu’au bord gauche doit être de 785 mm. Les panneaux doivent être fixés à 3 sections de support [oméga ou cornières] au sommet, au centre et à la base, et les recouvrements latéraux doivent être solidarisés tous les 400 mm. C2 Perméabilité à l’eau 2.1 Principe Chambre à pression La chambre à pression, indépendamment du système de ventilation, doit pouvoir créer une différence de pression négative ou positive stable de part et d’autre de l’éprouvette. La différence de pression doit être mesurée avec une inexactitude maximale de 1 % ou 5 Pa, en choisissant la plus élevée de ces valeurs. Cette différence de pression n’est pas nécessaire si l’assemblage n’est pas étanche à l’air. Le volume de la chambre à pression doit être suffisamment important pour assurer une pression uniforme sur toute la surface d’essai. La chambre à pression doit avoir des dimensions minimales de 2 x 2 m. La chambre à pression doit posséder une face inférieure transparente permettant de contrôler visuellement la nature et l’emplacement de la fuite survenant du côté inférieur de l’éprouvette durant l’essai. Afin de minimiser la contrainte superficielle, l’absorption et la rétention d’eau sur les surfaces internes de la chambre à pression, la surface doit être lisse, non absorbante et avoir un angle vertical d’au moins 15° en direction du dispositif de collection inférieur. e-Cahiers du CSTB Le système de ventilation doit être aligné horizontalement par rapport à la surface de l’éprouvette. La variation spatiale de la vitesse du vent ne doit pas dépasser 10 % sur toute la surface de l’éprouvette. 2.3.1 Étalonnage 2.3.1.1 Étalonnage du débit sur l’éprouvette Afin d’assurer l’uniformité du débit sur toute la surface plane de l’éprouvette, à une distance verticale de 250 mm au-dessus de la surface, la variation de la vitesse du vent doit être inférieure à 10 %. La vitesse du vent doit être mesurée avec une exactitude de ± 0,5 m/s. 2.3.1.2 Étalonnage du débit du système de ventilation Afin d’assurer l’uniformité du débit du système de ventilation, la vitesse du vent est mesurée aux 6 points suivants, verticalement et latéralement au centre de l’éprouvette (la vitesse du vent sera mesurée avec une exactitude de ± 0,5 m/s) : Les points 1, 2 et 3 sont mesurés à 250 mm au-dessus de la surface, au centre et au bord latéral de l’éprouvette. Les points 4, 5 et 6 sont mesurés à 750 mm au-dessus de la surface, au centre et au bord latéral de l’éprouvette. Le banc d’essai est composé d’une chambre à pression négative, d’un système de ventilation destiné à reproduire l’effet du vent du côté extérieur de l’éprouvette avec un angle d’inclinaison minimal, d’un système capable de simuler la pluie, ainsi que de dispositifs de contrôle visuel. 2.2 2.3 Système de ventilation - 15 - L’intensité de turbulence t(%) du débit est exprimée par t=100u/U, où u est la moyenne quadratique de vitesse du vent et U est la vitesse moyenne du vent. L’intensité de la turbulence est mesurée au centre de l’éprouvette, à 500 mm au-dessus de la surface. Un instrument de mesurage (comme un anémomètre à fil chaud étalonné) capable de mesurer les fluctuations rapides de vitesse, doit être utilisé pour déterminer u. La sensibilité de cet instrument et de tout appareillage électronique associé doit posséder une gamme de fréquences suffisamment étendue afin de garantir que toutes les fluctuations seront prises en compte. 2.4 Simulateur de pluie Un simulateur de pluie, capable de délivrer un taux de précipitation stable, doit être utilisé. Le dispositif approprié pourrait être un réseau de buses de pulvérisation à jet conique circulaire plein de 120°, uniformément réparties à une distance de 200 mm de la surface de l’éprouvette, délivrant une quantité de 1,6 l/min*m². La quantité totale d’eau fournie mesurée pendant l’essai ne doit pas varier de plus de 10 %. 2.5 Eau de ruissellement Une rangée de buses de pulvérisation plates à jet en éventail, réparties horizontalement à distances égales, délivrant 1,0 l/min*m2. Le taux de ruissellement ne doit pas varier de plus de 10 % sur la largeur de l’éprouvette. La quantité d’eau de ruissellement doit être mesurée avec une inexactitude maximale de 3 %. Cahier 3572 - Décembre 2006 Annexe C Méthodes d’essai A titre de précaution, les recouvrements latéraux du bord coupé le plus élevé de l’assemblage doivent être enduits de mastic. Rangée de buses de pulvérisation plates à jet en éventail réparties à distances égales Système de ventilation Quadrillage Buses de pulvérisation à jet conique circulaire plein Direction du vent Caisson transparent fixé de manière étanche au côté inférieur de la toiture Vers le deuxième ventilateur Figure 2 - Dispositif d’essai de perméabilité à l’eau 2.6 Conditions d’essai Jonction Horizo L’essai doit être effectué dans des conditions de laboratoire, à une température de (23 ± 5) °C. 2.7 horizontale Mode opératoire d’essai L’assemblage (dont les dimensions sont au moins de 2 x 2 m) doit être le plus défavorable et doit répondre aux critères suivants : • au moins une jonction verticale entre panneaux • inclinaison minimale conforme aux spécifications du fabricant • une jonction horizontale, si cela est précisé dans les spécifications du fabricant Il est recommandé au demandeur d’ATE de superviser l’opération d’assemblage. La vitesse du vent doit augmenter à partir d’une valeur de départ de 5 m/s jusqu’à 25 m/s, par paliers de 5 m/s, chaque palier correspondant à une durée de 5 minutes. L’essai est interrompu lorsqu’une fuite est détectée. Jonction Vertica verticale Figure 3 - Assemblage d’essai type 2.8 Rapport d’essai Le rapport d’essai doit comporter les informations suivantes : a. une référence au présent Guide d’ATE, Annexe C2 b. le nom du laboratoire d’essai La différence de pression Δp doit être de 500 Pa, avec une pression à l’intérieur du caisson transparent inférieure à la pression de l’écoulement libre approchant. c. le nom du demandeur d’ATE (et fabricant du panneau composite) Le débit d’eau doit être de : 1,6 l /( min*m²) pendant toute la durée de l’essai. e. la description des instruments d’essai A la fin de l’essai, un contrôle final doit être effectué pour déterminer (visuellement) s’il y a présence d’eau à l’intérieur de l’assemblage. e-Cahiers du CSTB - 16 - d. la date de l’essai f. l’identification du produit soumis à essai (désignation, dimensions et tout critère d’identification pertinent) g. la description de l’éprouvette et une référence à son marquage soumise à essai, Cahier 3572 - Décembre 2006 Méthodes d’essai Annexe C h. la description du conditionnement et de la préparation de l’éprouvette (le cas échéant) i. la description des conditions d’essai (température et humidité relative) j. les résultats de l’essai, mentionnant (le cas échéant) la présence d’eau C3 Variation dimensionnelle 3.1 Principe 4.2 Références Cette méthode d’essai est tirée des documents de référence suivants : Cet essai a pour but d’évaluer l’effet d’une variation dimensionnelle liée aux performances de perméabilité à l’eau de l’assemblage. 3.2 L’essai est effectué au regard de la sécurité d’utilisation, c’est-à-dire en vérifiant qu’une personne ne passe pas à travers les panneaux en cas de chute, et au regard de l’aptitude à l’usage, c’est-à-dire en vérifiant que leurs performances restent inchangées. Conditions d’essai ISO 7892:1988 Ouvrages verticaux des constructions Essais de résistance aux chocs - Corps de chocs et modalités des essais de choc ISO/DIS 7893:1990 Performance Standards in Building Partitions made from Components - Impact Resistance Tests L’essai doit être effectué dans des conditions de laboratoire, à une température de (23 ± 5) °C. M.O.A.T. N° 43:1987 UEAtc Directives for Impact Testing - Opaque Vertical Building Components 3.3 Guide d’ATE n° 003 Kits de cloisons intérieures utilisées comme parois non porteuses Mode opératoire d’essai L’essai comporte les étapes suivantes : a) l’assemblage est soumis à un essai de choc thermique : cet essai doit être effectué en suivant le mode opératoire d’essai décrit en annexe C9, en appliquant trois cycles ; b) un essai de perméabilité à l’eau, conforme à l’annexe C2, est effectué ; 3.4 Rapport d’essai EN 1195:1998 Structures en bois - Méthodes d’essais Comportement des planchers structuraux 4.3 Dispositif d’essai Il convient que l’impacteur de corps mou soit un sac de toile de forme sphérique d’un diamètre de (400 ± 4) mm rempli de billes de verre d’un diamètre de (3,0 ± 0,3) mm ayant un poids total de (50 ± 5) kg. Le rapport d’essai doit comporter les informations suivantes : une référence au présent Guide d’ATE, Annexe C3 4.4 • le nom du laboratoire d’essai 4.4.1 • le nom du demandeur d’ATE (et fabricant du panneau composite) • la date de l’essai • Nombre d’essais Résistance au choc relative à l’aptitude à l’usage • la description des instruments d’essai • l’identification du produit soumis à essai (désignation, dimensions et tout critère d’identification pertinent) L’essai doit être effectué sur un seul assemblage d’essai ; en cas de chocs répétés, ceux-ci seront effectués approximativement au même point d’impact. Il convient que le point d’impact soit celui qui est considéré comme le plus critique pour l’assemblage en cours d’examen. • la description de l’éprouvette soumise à essai, et une référence à son marquage 4.4.2 • la description du conditionnement et de la préparation de l’éprouvette (le cas échéant) • la description des conditions d’essai (température et humidité relative) • les résultats de l’essai de perméabilité à l’eau après le choc thermique, mentionnant (le cas échéant) la présence d’eau Résistance au choc relative à la sécurité d’utilisation L’essai doit être effectué sur un seul assemblage d’essai et consiste en un seul choc. Il convient que le point d’impact soit celui qui est considéré comme le plus critique pour l’assemblage en cours d’examen. Si plusieurs énergies de choc sont testées, il convient de renouveler l’assemblage pour chaque énergie de choc. C4 Choc de corps mou Note: Il convient de ne pas effectuer l’essai de choc relatif à la sécurité d’utilisation et l’essai fonctionnel sur le même assemblage, sauf si le demandeur d’ATE le souhaite. 4.1 Principe 4.5 L’essai de choc de corps mou simule le choc d’une personne tombant accidentellement sur le panneau. Le corps mou est lâché d’une certaine hauteur, créant une énergie de choc correspondant à celle d’une personne. e-Cahiers du CSTB - 17 - Conditionnement et conditions d’essai Le conditionnement de l’éprouvette doit être consigné sur document. La durée de conditionnement doit faire l’objet d’un accord entre le demandeur d’ATE et l’Organisme d’Agrément. Cahier 3572 - Décembre 2006 Annexe C Méthodes d’essai L‘essai doit être effectué dans des conditions de laboratoire, à une température de (23 ± 5)°C. 4.6 Assemblage d’essai Les panneaux doivent être montés conformément aux instructions d’installation du fabricant, afin que l’assemblage d’essai corresponde le plus possible aux conditions d’utilisation finale. La manière dont les composants sont fixés entre eux doit reproduire les conditions d’utilisation réelles, particulièrement en ce qui concerne la nature, le type et l’emplacement des fixations, ainsi que la distance qui les sépare. Si les spécifications du fabricant prévoient plus d’un assemblage d’utilisation finale possible, il convient que l’Organisme d’Agrément effectue l’essai au moins sur le plus critique d’entre eux. Le fabricant a la possibilité de soumettre à essai d’autres assemblages, s’il déclare une meilleure performance. 4.8 Expression des résultats de l’essai La flèche résiduelle après chaque choc doit être consignée. Elle doit être mesurée cinq minutes après le choc. Tout dégât résultant du choc doit également être relevé. Pour une application étendue des résultats d’essai, la règle générale permet d’utiliser les résultats d’essai de l’assemblage le plus critique pour refléter le comportement des autres assemblages. 4.9 Rapport d’essai Le rapport d’essai doit comporter les informations suivantes : a) une référence au présent Guide d’ATE, Annexe C4 b) le nom du laboratoire d’essai c) le nom du demandeur d’ATE (et fabricant du panneau composite) En principe, l’assemblage le plus critique doit être : • Panneau : le panneau ayant le rapport longueur (ou hauteur) / largeur le plus élevé, dans son épaisseur minimale • Entraxe : distance maximale entre supports d) la date de l’essai Note : L’entraxe maximal ne correspond pas toujours au cas le plus défavorable si les panneaux sont très flexibles : il convient dans ce cas d’effectuer l’essai de choc également avec l’entraxe minimal. g) la structure de la surface (par exemple lisse, profilée, structurée,…) 4.7 i) la description du conditionnement et de la préparation de l’éprouvette (le cas échéant) Mode opératoire d’essai Cet essai consiste à lâcher l’impacteur de corps mou d’une hauteur (h) de manière à ce que l’énergie de choc totale (E = 9,81 x h x m) corresponde à l’énergie spécifiée au § 6.4.2. La hauteur (h) est mesurée entre le point d’impact désigné et la hauteur à laquelle l’impacteur de corps mou est lâché (barycentre). e) la description des instruments d’essai f) l’identification du produit soumis à essai (désignation, dimensions et tout critère d’identification pertinent) h) la description de l’éprouvette soumise à essai, et une référence à son marquage j) la description des conditions d’essai (température et humidité relative) k) les résultats de l’essai, comportant (le cas échéant) une description des dégâts C5 Sécurité de la marche 5.1 Principe Cet essai a pour objectif d’évaluer la sécurité d’utilisation des panneaux de toiture pour le cas d’une seule personne marchant sur ces panneaux. 5.2 Éprouvette Les essais doivent être effectués sur des panneaux d’une seule portée et de largeur totale. La portée doit être la plus grande envisagée dans la pratique. 5.3 Mode opératoire d’essai La charge doit être appliquée par l’intermédiaire d’une cale de bois mesurant 100 x 100 mm. Afin d’éviter des contraintes locales, une couche de caoutchouc ou de feutre de 10 mm d’épaisseur doit être placée entre la cale de bois et le parement supérieur du panneau. Point d’impact désigné Figure 4 - Montage d’essai pour le choc de corps mou Une charge de 1,2 kN doit être appliquée à mi-portée sur la nervure latérale ou sur le bord d’un panneau plat. e-Cahiers du CSTB - 18 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Méthodes d’essai 5.4 Annexe C Rapport d’essai – une référence au présent Guide d’ATE, Annexe C5 – le nom du laboratoire d’essai C7 Cycles d’essais climatiques 7.1 Principe – l’identification du produit L’effet du vieillissement sur les panneaux ou sur leurs matériaux constituants est testé en mesurant les changements de résistance à la traction dans l’épaisseur du panneau, sur plusieurs séries d’éprouvettes soumises aux cycles d’essais climatiques : cycle 1, cycle 2 et cycle 3. Le cycle 1 est défini en 7.4.3, le cycle 2 en 7.4.4, et le cycle 3 en 7.4.5. – la description du conditionnement et de la préparation (le cas échéant) 7.2 – la description des conditions d’essai (température et humidité relative) 7.2.1 – le nom du demandeur d’ATE (et fabricant du panneau composite) – la date de l’essai – la description des instruments d’essai – les résultats de l’essai, mentionnant (le cas échéant) tout dégât C6 Fluage Un seul essai suffit généralement à déterminer le coeffi cient de fluage d’un matériau d’âme particulier. L’Organisme d’Agrément doit effectuer l’essai sur un panneau complet, sur un seul entraxe, avec la configuration la plus critique, ce qui dans la plupart des cas correspond à l’entraxe le plus grand et à l’épaisseur maximale. La charge à appliquer correspond à 30 % de la charge de rupture. L’essai doit être effectué sous une charge constante qui doit être maintenue sans interruption pendant une durée minimale de 2 000 heures. Pendant cette période, la flèche doit être régulièrement contrôlée afin d’établir une relation continue entre la flèche et le temps. L’essai doit être effectué en soumettant un panneau non fixé à une charge statique uniformément répartie. Durant le placement de la charge, le panneau doit être étayé (face inférieure) de manière à ce que l’étayage puisse être retiré rapidement et sans à-coups pour commencer l’essai. Il convient de commencer à mesurer la flèche dès l’instant où la pleine charge est appliquée. Le coefficient de fluage du matériau constituant l’âme du panneau doit être déterminé à l’aide de l’équation : t où wt w0 w0 wb Dimensions des éprouvettes L’essai de résistance à la traction doit être effectué sur des échantillons d’âme de 100 x 100 mm2, prélevés sur des sections de panneaux de 500 x 500 mm2. Les sections doivent être prélevées sur la zone centrale des panneaux, 4 semaines après leur fabrication. L’épaisseur des éprouvettes doit correspondre à l’épaisseur maximale du produit, incluant le cas échéant tout profil irrégulier. Les éprouvettes doivent être de forme plane et carrée, avec des bords coupés à l’équerre, conformément à l’EN 12085, avoir des côtés de 100 mm, avec une exactitude de 0,5 %. 7.2.2 Nombre d’éprouvettes Six éprouvettes doivent être utilisées pour déterminer la résistance à la traction initiale. Un minimum de cinq éprouvettes doit être utilisé pour chaque étape de la séquence d’essai : cycle 1 : série initiale + 3 séries de 5 éprouvettes cycle 2 : série initiale + 5 séries de 5 éprouvettes cycle 3 : série initiale + 3 séries de 5 éprouvettes Toutes les éprouvettes nécessaires aux essais de durabilité doivent être découpées à partir du même panneau. Dans le cas de nouveaux panneaux à soumettre à essai selon chacune des trois méthodes, les éprouvettes doivent être prélevées sur le même panneau pour tous les essais. 7.2.3 Préparation des éprouvettes Pour le cas de parements métalliques, les bords coupés des éprouvettes doivent être protégés des effets de la corrosion en appliquant une couche de silicone imperméable. Avant de commencer les essais, les éprouvettes doivent être entreposées pendant au moins 24 ± 0,5 heures à (23 ± 5) oC dans des conditions de laboratoire normales. wt = flèche mesurée à l’instant t, 7.3 w0 = flèche initiale à l’instant t = 0 et 7.3.1 wb = flèche provoquée par la déformation élastique des parois. e-Cahiers du CSTB Éprouvettes Dispositif d’essai Dispositif pour l’essai de vieillissement conforme au cycle 1 Une chambre d’essai avec une température constante de (90 ± 2) °C et des conditions sèches. (Humidité relative inférieure ou égale à 15 %) - 19 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Annexe C 7.3.2 Méthodes d’essai Dispositif pour l’essai de vieillissement conforme au cycle 2 Une chambre d’essai avec des conditions constantes : température de l’air (65 ± 3) °C et humidité relative de 100 %. Ces conditions sont atteintes en chauffant l’eau par le fond de la chambre d’essai. La chambre d’essai consiste en un caisson dans lequel l’eau est chauffée par le fond jusqu’environ +70 °C (si le caisson est chauffé), (voir figure 5 ). rupture (rupture cohésive de l’âme, rupture adhésive au niveau de l’une des surfaces collées, étendue proportionnelle de la rupture adhésive etc.). Si les parois métalliques de chacune des éprouvettes ont subi une corrosion généralisée des bords pendant l’exposition, et si la corrosion s’est propagée à plus de 10 mm de profondeur dans la jonction entre la feuille de surface et l’âme, sur une longueur de bord supérieure à 50 % du périmètre de l’éprouvette, celle-ci doit être rejetée et ses résultats ne doivent pas être pris en compte dans le calcul des résultats d’essai. 7.4.2 Air : T = 65 °C, Humidité relative : RH = 100 % 7.4.2.1 Conditions d’essai 7.4.2.2 Mode opératoire d’essai Grille pour éprouvettes Les essais de résistance à la traction doivent être effectués dans des conditions de laboratoire normales (23 ± 2 °C, 50 ± 5 % d’humidité). La résistance à la traction doit être déterminée avec les deux parois. Niveau de l’eau pour le conditionnement des éprouvettes Dispositif de chauffage Cycle 1 (Essai de température) Eau à 70° Programme d’essai : Initial 1 : Essai dans les conditions initiales, après 1 semaine de stockage dans des conditions de laboratoire normales Figure 5 - Chambre d’essai pour l’essai de durabilité, cycle 2 Note : Il n’est généralement pas nécessaire d’accélérer l’échange thermique en installant des ventilateurs dans la chambre d’essai. Cependant, il peut être nécessaire de faire circuler l’eau. 7.3.3. Une chambre d’essai avec une température constante de (90 ± 2) °C et des conditions sèches. (c’est-à-dire une humidité relative ne dépassant pas 15 %). Une chambre d’essai avec une température constante de (–20 ± 2) °C. Echantillon 5 : essai après stockage pendant 12 semaines à 90 ± 2 °C Echantillon 6 : essai après stockage pendant 24 semaines à 90 ± 2 °C Si les panneaux sont fabriqués en plusieurs épaisseurs, les essais doivent être effectués sur des échantillons de panneaux d’épaisseur maximale et d’épaisseur minimale. La résistance à la traction minimale obtenue est RCycle1. Cette valeur minimale est généralement obtenue après 24 semaines, mais peut être obtenue plus tôt. Il est donc nécessaire d’effectuer des essais intermédiaires à 3, 6 et 12 semaines et de tracer la courbe de variation de résistance à la traction. Note : Ces chambres d’essai peuvent être combinées. 7.4.1 Echantillon 3 : essai après stockage pendant 3 semaines à 90 ± 2 °C Echantillon 4 : essai après stockage pendant 6 semaines à 90 ± 2 °C Dispositif pour l’essai de vieillissement cyclique conforme au cycle 3 Une chambre d’essai avec des conditions constantes : température (70 ± 2) °C et humidité relative ≥ 90 %. 7.4 Echantillon 2 : essai après stockage pendant 1 semaine à 90 ± 2 °C Mode opératoire d’essai Essai de résistance à la traction La résistance à la traction du produit doit être déterminée conformément à l’annexe C.3 du Guide d’ATE 016, Partie 1, Généralités, en utilisant l’une des séries d’éprouvettes mentionnées plus haut. La valeur de résistance obtenue est appelée R 0 et est déterminée en termes de résistance moyenne des éprouvettes soumises à essai. 7.4.3 Les éprouvettes doivent être mesurées avant et après les essais, et les variations dimensionnelles dans les trois sens doivent être conformes à l’EN 12085. 7.4.3.2 Mode opératoire d’essai Après l’essai, les éprouvettes doivent être contrôlées visuellement, en étudiant particulièrement le type de e-Cahiers du CSTB - 20 - Cycle 2 (Essai d’humidité) 7.4.3.1 Conditions d’essai Les éprouvettes doivent être maintenues dans des conditions stables pendant 28 jours à (65 ± 3) °C et à 100 % d’humidité relative. Une série d’éprouvettes doit être exposée au test de base cycle 2 pendant 7 jours. Après cet essai de vieillissement, les éprouvettes doivent être stockées jusqu’à ce que leur masse se soit stabilisée, dans des conditions ambiantes Cahier 3572 - Décembre 2006 Méthodes d’essai Annexe C de laboratoire. Pour les besoins de cet essai, la masse est considérée comme stable lorsque sa variation entre deux pesées successives (espacées de 24 heures) est inférieure à 1 % de la masse totale. La valeur de résistance à la traction est appelée R 7. Une deuxième série d’éprouvettes doit être exposée au cycle 2 pendant 28 jours. Ces éprouvettes doivent alors être conditionnées et la résistance du produit mesurée tel qu’indiqué plus haut. La valeur de résistance à la traction obtenue est appelée R 28. Si les résultats d’essai démontrent un déclin continuel de la résistance à la traction avec le temps, une autre série d’éprouvettes doit être exposée au cycle 2 pendant 56 jours. Ces éprouvettes doivent alors être conditionnées et la résistance du produit mesurée tel qu’indiqué plus haut. La valeur de résistance obtenue est appelée R 56. 7.4.4 Cycle 3 (Cycle d’essais de température et d’humidité) 7.4.4.1 Cycle d’essais Le cycle d’essais climatiques est défini ci-après : Le terme « jour » correspond à une période de (24 ± 0,5) heures. 5 jours à +70 ± 2 °C et 90 % d’humidité relative. 1 jour à –20 ± 2 °C 1 jour à +90 ± 2 °C dans des conditions sèches La durée de transfert d’une série de conditions d’exposition à la suivante ne doit pas dépasser 5 minutes. Si, avec l’équipement utilisé, les conditions sont modifiées dans la même chambre, le changement d’une condition à l’autre doit être effectué en 1 heure au plus si la température augmente, et en 2 heures au plus si la température diminue. 7.4.4.2 Mode opératoire d’essai Une série d’éprouvettes doit être exposée au cycle d’essais. Après cet essai de vieillissement, les éprouvettes doivent être stockées jusqu’à ce que leur masse se soit stabilisée, dans des conditions ambiantes de laboratoire. Pour les besoins de cet essai, la masse est considérée comme stable lorsque sa variation entre deux pesées successives (espacées de 24 ± 0,5 heure) est inférieure à 1 % de la masse totale. La résistance à la traction du produit doit alors être déterminée tel qu’indiqué plus haut. La valeur de résistance obtenue est appelée R1. Une deuxième série d’éprouvettes doit alors être exposée à 5 cycles d’essais. Ces éprouvettes doivent alors être conditionnées et la résistance du produit mesurée tel qu’indiqué plus haut. La valeur de résistance obtenue est appelée R 5. Si les résultats d’essai démontrent un déclin continuel de la résistance à la traction avec le temps, une autre série d’éprouvettes doit être exposée à 10 cycles d’essais. Ces éprouvettes doivent alors être conditionnées et la résistance du produit mesurée tel qu’indiqué plus haut. La valeur de résistance obtenue est appelée R10. e-Cahiers du CSTB - 21 - 7.5 Rapport des essais de durabilité Le rapport d’essai doit contenir les informations suivantes : – – – – – – une référence au présent Guide d’ATE - annexe C7 le nom du laboratoire d’essai le nom du demandeur d’ATE (et fabricant du panneau) la date de l’essai une description des appareillages d’essai l’identification du produit 1) nom du produit, usine; 2) type de produit; 3) emballage; 4) la forme sous laquelle le produit est arrivé au laboratoire; 5) présence de parement ou de revêtement; 6) autres informations pertinentes, par exemple épaisseur nominale, masse volumique nominale, conditions de stockage et de transport du produit avant que celui-ci n’arrive au laboratoire ; – Mode opératoire d’essai 1) historique avant essai et échantillonnage, par exemple fabricant et type de produit ; 2) conditionnement; 3) tout écart par rapport aux modes opératoires d’essai indiqués plus haut; 4) informations générales sur les essais : 5.1) cycle d’essais élémentaire utilisé 5.2) application, le cas échéant, de la période supplémentaire de 56 jours 5) facteurs susceptibles d’avoir influé sur les résultats : 6.1) corrosion des éprouvettes exposées 6.2) interruptions du programme de cycles d’essai et du traitement des éprouvettes pendant ceux-ci 6.3) rejet de certaines éprouvettes en raison d’une défaillance de la protection anti-corrosion des bords – Résultats 1) toutes les valeurs moyennes et individuelles 2) tout constat visuel effectué sur les éprouvettes après les essais : 2.1) type de rupture des éprouvettes suite aux essais de traction (rupture cohésive de l’âme, rupture de l’adhésion entre le parement et l’âme, rupture entre le parement et son revêtement, etc.) 2.2) toute corrosion constatée sur les éprouvettes 3) déclaration de satisfaction ou de non satisfaction aux critères de validation C8 Effet thermique 8.1 Principe Cet essai simule l’action des contraintes thermiques dues aux effets climatiques et à l’équipement utilisé, qui provoque des déformations et exerce certaines forces sur les panneaux et au niveau des jonctions. Cahier 3572 - Décembre 2006 Annexe C 8.2 Méthodes d’essai Dispositif d’essai L’essai doit être effectué avec l’équipement suivant : • cadre métallique indéformable, supports métalliques permettant de fixer les unités horizontalement. • Le dispositif doit comporter trois supports réglables pouvant recréer l’entraxe maximal prévu pour les panneaux à tester. • Un système de lampes infrarouges créant un rayonnement artificiel sur le parement extérieur du panneau d’essai. • Des thermocouples de contact installés sur les parements intérieur et extérieur afin de contrôler la température superficielle. • Le support intermédiaire doit être relié au cadre d’essai par l’intermédiaire d’un dynamomètre. 8.3 – – – – – le nom du demandeur d’ATE (et fabricant du panneau) la date de l’essai une description des appareillages d’essai l’identification du produit une description du conditionnement et de la préparation (le cas échéant) – une description des conditions d’essai (température et humidité relative) – les résultats de l’essai, comprenant : - la flèche sur le support intermédiaire, si te est atteinte et maintenue, - le rayon de courbure calculé R, - la force H daN/m exercée sur le support intermédiaire Éprouvette Le panneau (épaisseur de panneau maximale et épaisseur de parements minimale, entraxe maximal) ne doit être fixé que par les bords. 8.4 te Conditions d’essai L’essai doit être effectué dans des conditions de laboratoire, à une température de (23 ± 5) °C. 8.5 I Méthode d’essai P La température de la paroi extérieure (te) doit être relevée de la manière suivante : (i) couleurs très claires RG = 75-90 T1 = +55 °C (ii) couleurs claires RG = 40-74 T1 = +65 °C (iii) couleurs foncées RG = 8-39 T1 = + 80 °C ti R Figure 6 - où RG = degré de réflexion lié à l’oxyde de magnésium = 100 %. L’augmentation de température du parement extérieur, de la température ambiante à la température d’essai maximale (te) s’effectue par paliers de 10 °C, à des intervalles approximatifs de 5 minutes. L‘essai s’effectue en deux étapes : te La première étape consiste à mesurer les déformations du panneau, fixé aux supports d’extrémité seulement (voir figure 6 ) en fonction de la différence de température. La flèche (f) est mesurée, et le rayon de courbure calculé avec la formule : l2/8f La seconde étape consiste à mesurer la flèche de chaque entraxe et la réaction H sur le support intermédiaire, si le panneau est fixé aux trois supports, en fonction de la différence de température (voir figure 7). 8.6 Rapport d’essai I/2 ti f Figure 7 - Le rapport d’essai doit comporter les informations suivantes : – une référence au présent Guide d’ATE - annexe C8 – le nom du laboratoire d’essai e-Cahiers du CSTB - 22 - Cahier 3572 - Décembre 2006 Méthodes d’essai Annexe C C9 Choc thermique C10 Choc de corps dur 9.1 Principe 10.1 Principe L’objectif est d’évaluer les performances des panneaux sous l’effet des chocs thermiques. 9.2 Dispositif d’essai Les performances sont évaluées expérimentalement sur le dispositif décrit en C8, le panneau étant fixé tel qu’indiqué par la figure 6 (épaisseur de panneau maximale, épaisseur de parements minimale et entraxe maximal). 9.3 Conditions d’essai L’essai de choc de corps dur simule le choc d’un objet tombant accidentellement sur le panneau. Le corps dur est lâché d’une certaine hauteur, créant une énergie de choc qui correspond à l’énergie de choc libérée par la chute de mobilier ou autres objets semblables sur le panneau. L’essai est effectué en se référant à la sécurité d’utilisation, c’est-à-dire en vérifiant qu’un objet tombant sur le panneau ne passera pas à travers, et en se référant à l’aptitude à l’usage, c’est-à-dire en vérifiant la durabilité des performances prévues (par exemple au regard de l’étanchéité à la vapeur d’eau). L’essai doit être effectué dans des conditions de laboratoire, à une température de (23 ± 5) °C. 10.2 Références 9.4 Cette méthode d’essai est tirée des documents de référence suivants : Mode opératoire d’essai La température de la paroi extérieure (te) doit être relevée de la manière suivante : (i) couleurs très claires RG = 75-90 T1 = +55 °C (ii) couleurs claires RG = 40-74 T1 = +65 °C (iii) couleurs foncées RG = 8-39 T1 = +80 °C ISO 7892:1988 Ouvrages verticaux des constructions Essais de résistance aux chocs - Corps de chocs et modalités des essais de choc ISO/DIS 7893:1990 Performance Standards in Building Partitions made from Components - Impact Resistance Tests où RG = degré de réflexion lié à l’oxyde de magnésium = 100 %. M.O.A.T. N° 43:1987 UEAtc Directives for Impact Testing - Opaque Vertical Building Components Appliquer le cycle de la manière suivante : Guide d’ATE n° 003 Kits de cloisons intérieures utilisées comme parois non porteuses – augmenter la température jusqu’à te, par paliers de 10 °C – maintenir te pendant 3 heures – couper le système de rayonnement et provoquer le choc thermique en appliquant un jet d’eau froide à 10 °-15 °C – stabiliser aux conditions ambiantes pendant 2 h au moins. 10.3 Dispositif d’essai Vérifier la reproductibilité des déformations (f) en fonction de la température te pendant les cycles successifs et durant la stabilisation de la température. Pour la sécurité d’utilisation, il convient que l’impacteur de corps dur soit une boule d’acier d’un diamètre de (63,5 ± 0,5) mm, d’une masse de (1030 ± 30) g (boule d’acier de 1kg). Pour l’aptitude à l’usage, il convient que l’impacteur soit une boule d’acier d’un diamètre de (50,0 ± 0,5) mm, d’une masse de (514 ± 14) g (boule d’acier de 0,5 kg). Le nombre de cycles est choisi en fonction de la durée de vie déclarée (voir tableau 4). 10.4 Nombre d’essais 10.4.1 9.5 Rapport d’essai Le rapport d’essai doit comporter les informations suivantes : – – – – – – – une référence au présent Guide d’ATE - annexe C9 le nom du laboratoire d’essai le nom du demandeur d’ATE (et fabricant du panneau) la date de l’essai une description des appareillages d’essai l’identification du produit une description du conditionnement et de la préparation (le cas échéant) – une description des conditions d’essai (température et humidité relative) – les résultats de l’essai, comprenant : - les décollements, - les incurvations du parement, - les déformations résiduelles du panneau consécutives aux cycles d’essais. e-Cahiers du CSTB - 23 - Résistance aux chocs au regard de l’aptitude à l’usage L’essai doit être effectué sur un panneau d’essai, et consiste en un seul choc. Il convient que le point d’impact soit celui qui est considéré comme le plus critique pour l’assemblage en cours d’examen. 10.4.2 Résistance aux chocs au regard de la sécurité d’utilisation L’essai doit être effectué sur un panneau d’essai et consiste en un seul choc. Il convient que le point d’impact soit celui qui est considéré comme le plus critique pour l’assemblage en cours d’examen. Note : Il convient de ne pas effectuer l’essai de choc relatif à l’aptitude à l’usage et l’essai de choc relatif à la sécurité d’utilisation sur le même panneau, à moins que le demandeur d’ATE n’en fasse la demande. Cahier 3572 - Décembre 2006 Annexe C Méthodes d’essai 10.5 Conditionnement et conditions d’essai 10.9 Rapport d’essai Le conditionnement de l’éprouvette doit être consigné sur document. La durée de conditionnement doit faire l’objet d’un accord entre le demandeur d’ATE et l’Organisme d’Agrément. Le rapport doit comporter les informations suivantes : L‘essai doit être effectué dans des conditions de laboratoire, à une température de (23 ± 5) °C. c) le nom du demandeur d’ATE (et fabricant du panneau composite) 10.6 Assemblage d’essai d) la date de l’essai a) une référence au présent Guide d’ATE, Annexe C10 b) le nom du laboratoire d’essai e) la description des appareillages d’essai Le panneau doit être installé conformément aux instructions d’installation du fabricant, en fonction de l’emploi prévu (panneau de plancher, mural ou de plafond) afin que l’assemblage d’essai corresponde le plus possible aux conditions d’utilisation finale. La manière de fixer les composants entre eux doit reproduire les conditions d’utilisation réelles, particulièrement en ce qui concerne la nature, le type et l’emplacement des fixations, ainsi que la distance qui les sépare. g) la structure de la surface (par exemple lisse, profilée, structurée,…) Si les spécifications du fabricant prévoient plus d’un assemblage d’utilisation finale possible, il convient que l’Organisme d’Agrément effectue l’essai au moins sur le plus critique d’entre eux. Le fabricant a la possibilité de soumettre à essai d’autres assemblages, s’il déclare une meilleure performance. j) la description des conditions d’essai (température et humidité relative) f) l’identification du produit soumis à essai (désignation, dimensions et tout critère d’identification pertinent) h) la description de l’éprouvette soumise à essai, et une référence à son marquage i) la description du conditionnement et de la préparation de l’éprouvette (le cas échéant) k) les résultats de l’essai, comportant (le cas échéant) une description des dégâts En principe, l’assemblage le plus critique doit être : – Panneau : le panneau ayant le rapport longueur (ou hauteur) / largeur le plus élevé, dans son épaisseur minimale – Entraxe : distance entre supports maximale 10.7 Mode opératoire d’essai Cet essai consiste à lâcher l’impacteur de corps dur d’une hauteur (h), de manière à ce que l’énergie de choc totale (E = 9,81 x h x m) corresponde aux énergies spécifiées dans le tableau 2 : La hauteur (h) est mesurée entre le point d’impact désigné et la hauteur à laquelle l’impacteur de corps dur est lâché. 10.8 Expression des résultats d’essai Pour la sécurité d’utilisation, le résultat de l’essai est de type satisfaisant/non satisfaisant, en fonction du passage ou non de la boule à travers la ou les parois du panneau. Dans le cas d’un résultat positif, le rapport doit faire état des dégâts occasionnés. Pour l’aptitude à l’usage, le diamètre et l’empreinte maximale après chaque choc, ainsi que le diamètre et l’empreinte résiduels doivent être reportés. Tous les dégâts doivent être consignés. Pour une application étendue des résultats d’essai, la règle générale permet d’utiliser les résultats d’essai de l’assemblage le plus critique pour refléter le comportement des autres assemblages. e-Cahiers du CSTB - 24 - Cahier 3572 - Décembre 2006