le soudage oxyacétylénique autogène
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le soudage oxyacétylénique autogène
LE CHAPITRE 2 SOUDAGE OXYACÉTYLÉNIQUE AUTOGÈNE LE SOUDAGE OXYACÉTYLÉNIQUE AUTOGÈNE CHAPITRE 2 En soudage oxyacétylénique, la réalisation d’un joint soudé exige une concentration continue, une grande dextérité, un bon jugement et une main stable. Toutes ces qualités s’acquièrent facilement après quelques exercices pratiques; donc, ne vous découragez pas. Ce chapitre traite du soudage oxyacétylénique autogène. Vous y apprendrez les techniques de ce type de soudage et vous aurez l’occasion de souder des tôles et des tuyaux en acier doux. ;aeslgjh jgbj gbjg sg hhhf hjkoop;y gbjgbbs hhfhhjkoo p ;y gjhlkj j ;aesl ;aeslgjhlkjg gbjgbbs gh fhhj koop;y bjgbbsghh hjkoop;y dpi gj gbjg ;aesl ;aeslgjhlk bjgbjgb hhfhhj koo p;y ;aeslgjhlkj jgbbsghh hfhhjko op;y ; a es 2.1 GÉNÉRALITÉS h hlkjgbj bbsg h hjkoop;y dpi j jgbjgbj bbsghhhf hhjkoop;y ;aeslg Avant d’aborder la section qui traite de la technique de soudage oxyacétylénique autogène, il est nécessaire d’expliquer certaines notions portant sur le principe, le champ d’application et les limites du soudage autogène, ainsi que l’action de la chaleur sur le métal et les propriétés de l’acier doux. Principe du soudage oxyacétylénique autogène Le soudage oxyacétylénique autogène est un procédé qui consiste à unir, avec ou sans métal d’apport, 2 pièces de métal de même nature en fusionnant leurs bords. Cette fusion résulte de la chaleur dégagée par la combustion d’un mélange d’oxygène et d’acétylène. La fusion du métal de base et du métal d’apport forme le bain de fusion qui, en se solidifiant, forme le cordon de soudure. Voyez à la figure 2.1 le cordon de soudure et la zone thermiquement affectée qui est située aux extrémités immédiates du cordon. Il s’agit de la partie du métal qui a été portée à une température élevée, mais qui n’est pas fondue. Figure 2.1 Cordon de soudure Baguette de métal d‘apport Buse Bain de fusion Cordon de soudure CEMEQ ;aeslgj gbjgbj bsghh hfhh op;y Zones thermiquement affectées Module 8 Électromécanique de systèmes automatisés 2.1 CHAPITRE 2 LE Champ d’application Le soudage oxyacétylénique autogène est utilisé pour souder une grande variété de métaux et d’alliages, tels que l’acier doux, l’acier dur, l’acier allié, les fontes, l’aluminium et ses alliages, le cuivre et ses alliages, le nickel et ses alliages et le zinc. Parmi ces métaux et alliages, c’est l’acier doux qui est le plus facile à souder. Quant aux autres métaux et alliages, il est relativement difficile d’en réaliser le soudage et cela exige certaines précautions. Le soudage oxyacétylénique est surtout utilisé pour souder des pièces de faible épaisseur de l’ordre de 3 mm. Limites du soudage oxyacétylénique autogène Le soudage oxyacétylénique autogène est un procédé lent comparativement aux procédés modernes de soudage. Il en résulte que la zone thermiquement affectée est relativement large, ce qui accentue les déformations et la formation de trous lors du soudage des tôles minces. Pour les pièces de métal d’une épaisseur supérieure à 3,5 mm et pour les alliages non ferreux, le soudage oxyacétylénique cède la place à d’autres procédés. Action de la chaleur sur les pièces métalliques Il est de première importance pour les soudeurs et les soudeuses de bien comprendre ce qu’est l’action de la chaleur sur les pièces métalliques. Cette action provoque la déformation des pièces et une modification métallurgique dans la zone thermiquement affectée. 2.2 SOUDAGE OXYACÉTYLÉNIQUE AUTOGÈNE Dilatation et retrait Lorsqu’une pièce libre de se déplacer dans l’espace est chauffée uniformément, elle se dilate et ses dimensions augmentent dans toutes les directions. Si on laisse cette pièce refroidir d’une manière uniforme, elle se contracte et reprend exactement ses dimensions initiales. La condition essentielle pour obtenir cette réversibilité est la suivante : la pièce doit être chauffée et refroidie d’une façon uniforme et doit être libre de se déplacer dans l’espace. Si cette condition ne se réalise pas, la pièce se déformera et la réversibilité n’aura pas lieu. Dans les opérations de soudage, le chauffage est localisé et les pièces ne sont jamais entièrement libres de se déplacer dans l’espace, ce qui entraîne des déformations et des efforts internes. Les efforts internes sont des forces qui s’exercent à l’intérieur de la pièce, même si aucune charge extérieure n’est appliquée sur la pièce. Ils diminuent la résistance mécanique réelle de la pièce. À titre d’exemple, une pièce soudée soumise à des efforts internes, d’une valeur égale à la moitié de sa résistance mécanique, ne supportera que la moitié de la charge qu’elle supporterait sans ces efforts internes. Le degré de la déformation dépend de l’étendue de la zone thermiquement affectée. Plus la zone thermiquement affectée est large, plus la déformation est accentuée. Voyez à la figure 2.2 la déformation des pièces soudées. Électromécanique de systèmes automatisés Module 8