Les parents de Nihal
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Les parents de Nihal
Retraite anticipée : protestation à partir de septembre Page 3 29 juillet 2016 @elwatan-weekend 377 UNE SEMAINE APRÈS SA DISPARITION Les parents de Nihal toujours sans nouvelles ILLUSTRATION : SAAD Prix : 20 DA - France : 1 euro - [email protected] - @elwatan_weekend Page 9 2 7 jours Tunnel de Kherrata : un carambolage fait 2 morts et 7 blessés Un grave accident de la circulation s’est produit dans la nuit de mardi, vers 20h40, sur le viaduc de Bordj Mira, à la sortie du tunnel de Kherrata (50 kilomètres à l’est de Béjaïa), causant deux morts et sept blessés, dont deux grièvement et trois en état de choc, a indiqué un communiqué de la Protection civile. Selon la même source, il s’agit d’un carambolage causé par un camion de gros tonnage qui aurait eu un problème de freins. Le camion, un double pont, est entré en collision avec un fourgon de 12 places, 3 véhicules légers et 2 fourgonnettes de type DFM. Le choc était tel que deux passagers du 12 places, une femme de 32 ans et son fils de 2 ans, ont été éjectés dans l’oued Aguerioune, à 70 mètres en bas du pont, décédant sur le coup, a précisé la même source. La Protection civile dit avoir mobilisé d’importants moyens et 53 éléments dont six officiers, afin de porter secours aux victimes. En outre, du début de l’année jusqu’au 31 mai 2016, 22 accidents ayant causé 1 mort et 24 blessés se sont produits à l’intérieur du tunnel de Kherrata, selon un bilan semestriel de la Protection civile. Etroit et mal éclairé, cet ouvrage, inauguré en 1988 et long de 6 kilomètres, n’est plus sûr depuis des années et n’arrête pas d’être le théâtre d’accidents mortels. M. H.-K. Annaba : le CHU a un nouveau directeur Depuis hier, le centre hospitalier universitaire (CHU) de Annaba a un nouveau directeur général. Il s’agit du Dr Abdallah Nabil Bensaïd qui a succédé au Professeur Abdelaziz Lankar, ce dernier a démissionné la semaine dernière après avoir marqué son passage par d’importantes réalisations, avons-nous appris de sources proches du ministère de la tutelle. Ex-président de l’APC de Annaba, le jeune Dr Bensaïd a assurément du pain sur la planche tant les préoccupations et les attentes des malades de la région de Annaba sont multiples et touchent, sans exception aucune, toutes les spécialités. Il devra compter sur une cohabitation stable et sur l’efficacité d’une nouvelle équipe pour tenter d’achever les chantiers lancés par son aîné, le Pr Lankar. Le nouveau directeur général du CHU de Annaba a certainement sa propre idée pour réaliser sa mission d’autant plus que le ministre de la Santé l’a réconforté indirectement avec sa décision de faire partir, en septembre prochain, la majorité des chefs de service ayant l’âge requis pour la retraite. Ce qui lui évitera les luttes intestines ayant toujours caractérisé cette grande institution de santé dont le rayonnement est d’envergure régionale. Après une mise en veilleuse inexpliquée, la transplantation rénale, qui a pu être relancée au prix fort par le Pr Lankar, sera la première mission de son successeur tant un engagement devant le ministre de la Santé d’assurer en 2016 40 greffes est toujours en cours. Connu pour son sérieux, sa probité et surtout sa perspicacité, l’ex-secrétaire général de la direction de la santé locale ― son dernier poste ― saura certainement relever les défis. Le centre anticancer (CAC), dont tout le secteur de la santé régionale est fier, sera vraisemblablement une autre priorité du Dr Bensaïd pour pallier aux éventuelles insuffisances, sachant qu’il a une longue expérience dans la gestion des infrastructures de santé. Ainsi, avec la nomination d’un jeune médecin à la tête du CHU de Annaba à la compétence avérée, les multiples efforts de réalisations et de chantiers en cours, lancés pour humaniser les services des hôpitaux et améliorer la prise en charge médicale à Annaba ne seront pas interrompus au grand bonheur des malades de la région de Annaba. M.-F. Gaïdi El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 MENA Une plateforme pour aider les réfugiés Des consultations sous-régionales pour l’Afrique du Nord se sont déroulées hier et avant-hier à Tunis afin de développer un réseau de la société civile sur les déplacements des réfugiés et les migrants dans la région MENA. Organisée par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), cette initiative a regroupé plusieurs délégations venues d’Algérie, du Maroc, de Mauritanie, de Libye et de Tunisie. L’objectif du réseau de la société civile est de fournir une «plateforme» pour que les partenaires de la région puissent renforcer leurs voix individuelles en les unissant pour la protection et l’assistance des personnes déplacées. Lors des consultations, le sociologue algérien Hocine Labdelaoui, affilié au Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Créad), a souligné l’importance de sensibiliser la société afin de lui faire accepter un réfugié ou un migrant : «La remise en question est prioritaire, le citoyen doit comprendre pourquoi il faut accepter un réfugié. Nous devons sensibiliser la société et s’organiser en réseau.» Et d’ajouter que l’Algérie «est devenue un pays d’installation». Dans la même réflexion, Fatimata Mbaye, présidente de l’Association mauritanienne des droits de l’homme, insiste pour déconstruire les clichés : «Le réfugié n’est pas un parasite ! Je pense qu’il faut expliquer à la société d’où vient un réfugié et pourquoi il est dans nos pays.» Elle déplore également que «la société civile n’est pas assez impliquée dans les décisions politiques» et exprime son mécontentement car «l’espace de travail des associations et des ONG se réduit à cause du contexte sécuritaire». Lors cette rencontre de deux jours, les délégations ont réalisé un travail en équipe et des propositions concrètes pour l’installation d’un réseau fiable, qui compte intégrer d’autres acteurs de la société civile algérienne, notamment des médias et des universitaires. «Pour installer un réseau efficace, il faut d’abord être d’accord sur certaines conditions, notamment partager des valeurs communes», insiste Abderrahmane Arar, président du Réseau algérien pour la défense des droits de l’enfant. Pour rappel, lors de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin dernier, le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés a annoncé un record de 65, 3 millions de personnes déracinées en 2015 à cause des guerres et des persécutions. En 2015, plus de la moitié des nouveaux réfugiés venaient de Syrie, soit un million de personnes. Fin 2015, 55% des 16,1 millions de réfugiés sous mandat du HCR étaient établis en Europe ou en Afrique subsaharienne. L’Afrique est la première terre d’asile devant l’Europe. L’Afrique accueille à elle seule 4,41 millions de réfugiés qui proviennent essentiellement de cinq pays : Somalie, Soudan du Sud, RDC, Soudan et Centrafrique. L’Europe arrive en deuxième place avec 4,39 millions de réfugiés. Outre la Turquie, les réfugiés se rendent surtout en Allemagne, en Russie, en France, en Suède, au Royaume-Uni et en Italie. A fin 2015, sur les 10 pays accueillant le plus de réfugiés, cinq sont situés en Afrique subsaharienne. La Turquie est le pays qui accueille le plus de réfugiés au monde avec 2,5 millions de personnes, suivie par le Pakistan (1,6 million) et le Liban (1,1 million). Ces chiffres affolent les ONG et les associations locales qui œuvrent, tout au long de l’année, afin de trouver des subventions. Le rôle du HCR dans cette initiative régionale (MENA) serait celle du «catalyseur et coordonnateur» afin de contribuer à la conception de la stratégie et à la structuration du réseau. Pour rappel, dans le cadre du développement du réseau de la société civile, des consultations sous-régionales auront lieu cette année. Faten Hayed Holi festival of colors Algeria : les «inquisiteurs» menacent A quelques jours du Holi festival of colors Algeria, qui se tiendra pour la deuxième fois le 13 août prochain à Béjaïa, sur la plage des Hammadites, des gardiens de la morale de tout poil s’agitent déjà sur la Toile et promettent de jouer les trouble-fête lors de cet événement qu’ils jugent «contraire à la morale et aux valeurs islamiques». A coups de publications menaçantes à peine voilées, ils s’adressent aux hommes, leur enjoignant d’interdire à leurs filles de se rendre à ce festival ouvert aux jeunes de toute l’Algérie, filles et garçons. Ainsi, sur les réseaux sociaux, on peut tomber, à titre d’exemple, sur des publications en arabe classique du genre : «Question destinée aux hommes qui vont y participer : laisseriez-vous vos femmes aller avec vous à ce festival ? Oseriez-vous aller en compagnie de vos fiancées ?» Le tout illustré de photos (prises lors de la première édition qui s’est déroulée sur la plage de Saket) censées faire mouche et titiller la fibre conservatrice alors qu’elles montrent tout simplement des filles et des garçons en train de festoyer au bord de la mer. D’autres publications, toujours en arabe, qualifient le festival de «catastrophe morale» et appellent «ceux qui tiennent à nos valeurs» de bouder ce rendezvous, voire de l’interdire. Il faut dire qu’au lendemain de l’édition 2015 déjà, une campagne virtuelle de ce genre avait été lancée contre le festival par des gens qui s’irritent à la simple vue d’un homme et une femme ensemble. Le but visé est de pousser à l’annulation de cet événement en usant de la surenchère et en puisant allègrement dans la littérature extrémiste d’un autre temps. Né en Inde, le Holi festival of colors est un événement socioculturel destiné principalement aux jeunes. On y chante et danse tout en échangeant des couleurs dont les nuances représentent la pluralité et la diversité humaine, le tout dans une mixité parfaite et respectueuse. C’est ce qui fait jaser dans les chaumières de l’inquisition. Mohand Hamed-Khodja M’sila : 169 tonnes de blé tendre interceptées Les services de sécurité de la sûreté de wilaya de M’sila ont intercepté, à Aïn El Melh, un convoi de 6 semi-remorques transportant 169,7 tonnes de blé tendre. Ce produit, initialement destiné à l’alimentation humaine, a été détourné pour être transformé en aliment de bétail, selon le communiqué de la sûreté de wilaya daté du 27 juillet. Cette affaire remonte au 12 juillet, selon ce même communiqué, lorsque les éléments de la sûreté de la daïra de Aïn El Melh, lors d’un barrage mobile sur la RN70, ont contrôlé 6 camions transportant les céréales et les factures y afférentes ne correspondaient pas à la nature du produit transporté. Aussitôt, lit-on dans ce communiqué, une enquête a été ouverte par la police judiciaire de Aïn El Melh. Les chauffeurs ont alors avoué que ce blé était destiné à être transformé en aliment de bétail. Un échantillon a été analysé par les services agricoles de la daïra, qui a confirmé le caractère noble de la matière transportée : il s’agissait de blé tendre destiné à la consommation humaine. Ces 169 tonnes ont été saisies par les services de sécurité. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Aïn El Melh, les 8 chauffeurs ont bénéficié de la citation directe, lit-on dans le communiqué. Tout porte à croire que la contrebande a pris de l’ampleur dans cette wilaya d’élevage, qui est, faut-il le reconnaître, plutôt florissante de par la consistance de la quantité des céréales circulant dans cette contrée et par le prix accessible du produit : le quintal de blé tendre est acheté 2000 DA et cédé à 3500 DA. Cependant, la justice ne semble pas, a priori, appréhender le préjudice causé à la communauté nationale. S. Ghellab FCE : 32 produits labellisés depuis le début de l’opération Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a attribué le label Origine Algérie garantie (OAG) à 19 nouveaux produits issus de 10 entreprises nationales, une initiative visant à encourager la production nationale et réduire la facture des importations. Les nouvelles entreprises sélectionnées par le comité de labellisation du Forum, présidé par Brahim Benabdeslem, vice-president du FCE, sont Gipâtes, Global Food, Grands Moulins du Sud, Biscofruits, Raja Food et Bellat (agroalimentaire), Slericlean et PPC Médical (industrie pharmaceutique), EJC construction (bâtiment) et Woroud (cosmétique), a précisé le FCE dans un communiqué. Ce qui porte le nombre des produits labellisés OAG par le FCE à 32. En effet, cette liste fait suite à celle déjà annoncée en mai dernier qui concernait 23 produits (de 10 entreprises nationales), dont Condor (électroménager), le groupe Sim et la société Global Food (agroalimentaire), Bomare (électronique), le groupe Hasnaoui, Amimer Energie et l’entreprise Système panneau sandwich (BTP), Socothyd (pharmaceutique) et la société Faderco, spécialisée dans les produits d’hygiène corporelle. S. I. Le transport ferroviaire renforcé dans la banlieue d’Alger La Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) renforcera, à partir de la semaine prochaine, son service sur les deux lignes reliant Alger à ses banlieues, afin de répondre à la forte demande des voyageurs, a-t-elle annoncé hier. «Afin de répondre favorablement à l’inhabituelle forte demande des voyageurs de la banlieue algéroise, la SNTF a décidé de renforcer son service par de nouvelles dessertes assurant les relations Alger-Thénia et Alger-El Affroun (aller-retour) à compter du 2 août 2016», a précisé la société dans un communiqué. La nouvelle grille, reprenant les horaires des trains, est affichée au niveau des gares et disponible sur le site web de la société : www.sntf.dz, a-ton ajouté de même source. APS l’essentiel de la semaine e SAMEDI Le président Abdelaziz Bouteflika aa adressé un message à la chancelière allemande mande dans lequel il condamne l’attaque terroriste ste qui a eu lieu dans un centre commercial à Munich. nich. Les villageois de Ait Touddert et les services ces de sécurité mènent une opération de ratissage ssage dans la région de Ouacifs à la recherche de e la petite Nihal. DIMANCHE La société Colpa (CosiderLafarge plâtres Algérie) a lancé une nouvelle ligne de cuisson pour la fabrication de plâtre. Ainsi, Colpa dispose d’une troisième ligne d’une capacité de 450 000 tonnes par an. LUNDI L’Office national des statistiques a annoncé que l’Algérie a enregistré une croissance de 3.6% au premier trimestre 2016 par rapport à la même période de l’année précédente, précisant que la croissance hors hydrocarbures est de 3,8% contre 5.1% durant la période de référence, alors qu’en matière d’hydrocarbures elle est de 3.2% contre -1.9% durant la même période de 2015. Un terroriste s’est rendu aux autorités sécuritaires dans la wilaya de Jijel. 7 jours 3 El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 Allemagne : arrestation d’un Algérien à l’origine de l’évacuation d’un centre commercial Un demandeur d’asile algérien de 19 ans, à l’origine de l’évacuation d’un centre commercial dans un climat très tendu en Allemagne, a été interpellé dans la nuit de mercredi à jeudi par la police. Le jeune homme, qui s’était échappé d’un hôpital psychiatrique après avoir formulé des menaces, a été arrêté à la gare centrale de Brême (nord), a précisé la police dans un communiqué. Mercredi vers 18h45 (16h45 GMT), un grand centre commercial de cette cité commerçante avait été évacué après que la présence de cet Algérien eut été signalée à la police. Ce demandeur d’asile avait notamment évoqué, au cours de son internement, les deux attentats commis en Allemagne ces dix derniers jours par des réfugiés à Ansbach et Wurtzbourg, revendiqués du groupe djihadiste Etat islamique (EI) et la tuerie à Munich perpétrée par un homme de 18 ans qui a fait neuf morts, selon la même source. En s’échappant de l’établissement psychiatrique, il avait également crié : «Je vais vous faire sauter !» a précisé la police. La nervosité est grande en Allemagne depuis ces attentats et la fusillade sanglante de Munich. Plusieurs fausses alertes ont eu lieu depuis. AFP Terrorisme : 6 casemates et 3 bombes de confection artisanale détruites 6 casemates et 3 bombes de confection artisanale ont été détruites mercredi dans les wilayas de Tizi Ouzou, Jijel et Skikda par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP), a indiqué hier un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l›Armée nationale populaire (ANP) ont détruit, le 27 juillet 2016, six casemates et trois bombes de confection artisanale à Tizi Ouzou/1re Région militaire (RM), Jijel et Skikda /5e RM», précise la même source. Par ailleurs et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, «un détachement combiné de l›ANP a arrêté, à El Oued/4e RM, deux narcotrafiquants et saisi un camion et une somme d›argent s›élevant à 1 349 000 DA», a ajouté le communiqué du MDN. A Tamanrasset et Bordj Badji Mokhtar/6e RM, «d›autres détachements de l›ANP ont arrêté 21 contrebandiers et saisi cinq véhicules tout-terrain, six détecteurs de métaux, deux groupes électrogènes, quatre marteaux piqueurs et des équipements de détonation». APS Retraite anticipée : contestation en septembre Une rencontre regroupera demain au siège national du Syndicat des paramédicaux les représentants de 14 syndicats autonomes et des spécialistes, autour de la problématique de la retraite en Algérie et du nouveau code du travail. Cette réunion, dont les débats seront animés par Nacer Djabi (sociologue), Noureddine Bouderba (consultant) et Farès Mesdour (économiste), intervient au lendemain de l’adoption en Conseil des ministres des nouvelles modalités régissant le système de retraite qui entre dans le cadre du plan d’actions (demande d’audience au Premier ministre, lettre ouverte au chef de l’Etat…) engagé par les organisations syndicales pour protester contre les mesures annoncées par le gouvernement dans le contexte actuel de crise marqué par l’amenuisement des ressources financières. «Malheureusement, ces décisions hasardeuses ont été prises sans nous (les syndicats, ndlr) associer au débat», nous dira d’emblée à ce sujet le porte-parole du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSSP), Lyes Merabet. Pour ce dernier, c’est aussi une manière de tenter de faire barrage à la mise en oeuvre des autres mesures de replâtrage prévues notamment en ce qui concerne le futur code du travail. «Nous sommes contre la flexibilité et la précarité prévues par l’avant-projet du code du travail. La protestation contre le nouveau système des retraites n’est qu’un ballon de sonde pour les actions à venir. Et ce d’autant que la suppression de la retraite avant 60 ans n’est qu’un signe précurseur de ce qui nous attend sur le plan social», nous dira encore le Dr Merabet, qui parle dans le même sillage d’une rentrée sociale houleuse. «Nous allons entamer la rentrée sociale dans la contestation», lance-t-il d’ailleurs en guise d’avertissement. En plus des syndicats autonomes qui ouvrent le bal de la contestation, les fédérations affiliées à l’Union générale des travailleurs algériens (éducation, hydrocarbures ) entendent également lancer des actions contre le plan d’attaque du gouvernement. On s’attend même à ce qu’il y ait d’importants départs en retraite avant décembre 2017, date butoir arrêtée par le gouvernement pour le dépôt des dossiers avant l’entrée en vigueur du nouveau système. «En supprimant le départ à la retraite avant 2017 et en précipitant ces décisions, on ne va que vider nos usines, nos écoles et nos administrations au moment où le pays a besoin de toutes ses forces. Ce sera de l’expertise au moins», regrette un syndicaliste pour qui la pression ne fera qu’engendrer la perte des ressources humaines qualifiées. Pour rappel, selon la direction générale de la Sécurité sociale, pas moins de 830 000 travailleurs algériens ont profité de l’ancien système de retraite supprimé lors de la dernière tripartite. Samira Imadalou Les métiers pénibles toujours pas définis Le Conseil des ministres a adopté mardi l’avant-projet de loi fixant l’âge minimal de la retraite à 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes, mais la nomenclature des métiers pénibles concernés n’est pas encore prête. L’avant-projet de loi prévoit, pour rappel, des départs anticipés pour les travailleurs en «poste de haute pénibilité», comme l’une des exceptions à la suppression de la retraite sans condition d’âge. Mais c’est la définition de cette pénibilité qui risque de poser problème. La liste des métiers pénibles devrait être fixée avant la fin de cette année par décret ou par ordonnance, apprend-on auprès de sources proches du dossier. Une commission regroupant tous les secteurs doit d’abord être mise en place pour se pencher sur la question et établir les critères de classification. Les débats promettent d’ores et déjà d’être animés, tant plusieurs secteurs se disent concernés. Aucune définition précise de la pénibilité au travail n’existe, mais il est admis que les métiers pénibles sont ceux dont les conditions d’exercice peuvent entraîner des risques sur la santé MARDI Le Conseil des ministres adopte l’avant-projet de loi sur les hautes fonctions interdites aux binationaux ainsi que les nouvelles conditions de départ à la retraite fixé à 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes. De l’autre côté de la Méditerranée, la France est une nouvelle fois secouée par un attentat, revendiqué par Daech. Une prise d’otage et un prêtre égorgé dans une église près de Rouen sont à déplorer. psychologique ou physique du travailleur. La loi de 1990 sur la relation de travail reconnaissait déjà la possibilité de réduire la durée hebdomadaire de travail et augmenter la durée du congé pour les personnes faisant des travaux particulièrement et dangereux. A titre d’exemple, les travailleurs des mines ont un travail pénible, certains métiers de la santé le sont également, mais certains enseignants réclament aussi cette caractéristique. Le fait est que jusqu’alors, le besoin d’établir une classification des métiers pénibles ne s’est pas faite ressentir, à la différence des maladies professionnelles, nous explique-t-on au niveau de la Caisse nationale des assurances sociales. Et rien n’indique que les métiers où il y a le plus de maladies professionnelles ou d’arrêts maladie tombent forcément sous l’appellation de métiers pénibles. Avec la décision entérinée du Conseil des ministres, la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR) avait déjà appelé à prendre en considération la pénibilité dans la carrière professionnelle, lors de la révision du texte sur les départs à la retraite ite sans condition d’âge. Safia Berkou MERCREDI Le ministère de l’Education nationale annonce l’ouverture de 3870 postes budgétaires au profit des diplômés més d’études universitaires appliquées et less détenteurs de diplômes de technicien supérieur. L’autre bonne nouvelle du jour ur concerne le relogement de 167 familless à Alger. Dans un tout autre registre, l’armée ée nationale annonce la destruction de 6 casemates et 3 bombes artisanales à l’est st du pays. Cour d’Alger : le président et le procureur général installés Une cérémonie d’installation du nouveau président de la cour d’Alger, Benharradj Mokhtar, et du procureur général, Benkathir Aïssa, a eu lieu hier au siège de cette cour. La nomination de M. Benharradj, auparavant président de la cour de justice de Ouargla, intervient en remplacement du président de la cour d’Alger, Abdi Benyounes. Celle de M. Benkathir, qui lui était conseillé à la Cour suprême, vient en remplacement du procureur général Brahmi El Hachemi, devenu membre du Conseil constitutionnel. Dans une allocution à cette occasion, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a félicité les deux magistrats, rappelant que cette installation a été faite dans le cadre du mouvement partiel dans le corps de la justice, opéré dernièrement par le président de la République. «Ce mouvement tend à approfondir les efforts visant à pourvoir les juridictions en compétences qui jouissent d’une expérience avérée et permettre également aux compétences féminines d’accéder à des postes de responsabilité», a-t-il indiqué. Il a ajouté que «trois magistrates ont gagné, dans le cadre du mouvement partiel, la confiance du président de la République qui a désigné l’une d’elles à la tête d’une cour de justice et les deux autres à la tête de deux tribunaux administratifs». M. Louh a salué par ailleurs, les efforts des anciens responsables de la cour d’Alger, MM. Benyounes et El Hachemi, tout au long de leurs mandats. Il a affirmé que «la nouvelle Constitution est venue conforter l’autorité judiciaire et répondre aux exigences nationales et à l’évolution de l’Etat ainsi qu’à ses aspirations à la stabilité et à la solidité de ses institutions». Il a ajouté, enfin, que le secteur de la justice constitue, de par les prérogatives qui lui sont dévolues par la Constitution, le socle du «pacte» visant la réalisation des objectifs, notamment en matière de protection des droits de l’homme et la garantie des libertés fondamentales dans le cadre de la loi. APS Justice : bientôt des projets de loi devant le Conseil du gouvernement Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a annoncé, hier à Alger, la présentation dans les prochains mois de plusieurs projets de loi en Conseil du gouvernement pour approbation. Il s’agit notamment du projet de loi portant révision du cadre juridique de la réforme du tribunal criminel, de celui portant protection des données personnelles et du projet de loi relatif au droit d’accès à l’information, a-t-il indiqué. Lors d’une allocution à l’occasion de l’installation du nouveau président et du nouveau procureur général de la cour d’Alger, M. Louh a précisé que ces textes de loi, qui seront ensuite soumis au Conseil des ministres puis au Parlement, viennent couronner la batterie de textes de «qualité» qui ont été récemment promulgués. Il a cité notamment la loi sur l’empreinte digitale, l’institution de la médiation et la comparution immédiate. Au plan structurel, M. Louh a fait savoir qu’un nombre important de structures juridiques et de formation ont été réalisées ajoutant que ces infrastructures ont été dotées de moyens modernes afin de permettre au citoyen de l’intérieur du pays ou à l’étranger de retirer des documents sans avoir à se déplacer. Le secteur de la justice, a-t-il dit, avance à grande vitesse en matière «d’organisation de réseaux» dans la gestion des affaires mais aussi l’action juridique, soulignant que désormais on peut entreprendre des procès à distance. Le ministre est, par ailleurs, revenu sur l’adoption du «système de contrôle par bracelet électronique, qui marquera un passage de qualité dans le système pénitentiaire». Pour ce qui est de la formation, M. Louh a indiqué que le secteur accorde un intérêt particulier à la formation ainsi qu’au recyclage des magistrats, des greffiers, du personnel administratif et des agents de l’administration pénitentiaire. Les magistrats, a-t-il ajouté, sont le pilier du pouvoir judiciaire, d’où l’adoption d’une stratégie à même d’assurer aux praticiens une formation continue qui leur permettra d’actualiser leurs connaissances. Le ministre a évoqué, dans ce contexte, la promulgation d’un décret exécutif qui vise une révision substantielle de la formation des étudiants en magistrature afin qu’ils soient au diapason des développements survenus tant au plan national qu’international. APS 5000 JEUD Le Forum des chefs d’entreprise attribue le JEUDI label Bassma Djazairia à 19 nouveaux produits de 10 entreprises nationales. Dans le même temps, un e Algérien, le docteur Fouad Namouni, est installé à la Algé tête du département d’oncologie du grand groupe biopharmaceutique américain Bristol-Meyers Squibb biop Company. Il aura la lourde tâche de développer la filière Com oncologie de l’entreprise. Enfin, à Oran, la 9e édition onco du Festival international du film arabe s’achève par Fe l’attribution du premier prix au long métrage égyptien l’attr Nawara. Nawa tonnes de déchets marins collectés par l’Agence urbaine de protection et de promotion du litoral algérois (APPL) durant le premier semestre 2016. 4 El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 CQFD D’accord, pas d’accord Polémique de la semaine Les matières scientifiques en français au lycée Austérité : le gouvernement s’en prendrait aux salaires L L Nassima Oulebsir T @Nassimaoulebsir ’enseignement des matières scientifiques se fera en langue française. C’est l’une des propositions de la commission chargée de la réforme soumise au gouvernement. Une proposition qui n’a pas fait l’unanimité. Messoud Amraoui de l’Unpef affirme qu’il s’agit seulement d’une décision «improvisée» dans la mesure où jamais le ministère de l’Education nationale n’a soumis cette démarche au débat auparavant. Le problème, selon le syndicaliste, c’est que les enseignants appelés à enseigner les matières scientifiques en français sont tous diplômés des écoles de l’ENS en arabe. Comment, s’interroge-t-il encore, seront-ils capables aujourd’hui de mener cette nouvelle mission. Une problématique soulevée aussi par Kamel Nouari, directeur d’un collège à Médéa, qui explique que la langue française était la cause principale de l’échec de la majorité des enseignants du primaire au concours de recrutement. Il défend tout de même l’idée de Mme Benghebrit d’introduire ces matières scientifiques en français au lycée, mais aussi dans tous les cycles, à savoir le primaire et le moyen. Nabil Ferguenis, chargé de communication de la Fédération éducation affilé au Snapap, explique, quant à lui, qu’il s’agit d’une bonne proposition. Argument : «Nous sommes pour cette réflexion, car nos étudiants sont faibles en langues comparativement à nos voisins tunisiens et marocains.» «Je défends cette idée et il faut qu’elle soit appliquée le plus tôt possible, puisque toutes les études faites ont démontré que la majorité des étudiants échouent à la première année universitaires à cause de la langue», explique encore M. Nouari. C’est d’ailleurs l’exemple des matières scientifiques proposées en français dans nos universités alors que tout le cursus scolaire de l’élève est effectué en arabe, qui est donné par l’ensemble des intervenants. ■ Safia Berkouk @sberkouk T es effets de l’austérité n’ont pas fini d’alimenter les polémiques en Algérie. La dernière en date : une information selon laquelle les salaires des fonctionnaires seraient menacés par de nouvelles mesures. Ponctions, nonversement des indemnisations ou primes sont relayés parmi l’opinion publique. Des informations qui ne seraient pour l’heure que des «rumeurs», selon certains représentants de la Fonction publique. «Trop de rumeurs circulent alors que nos salaires n’ont pas été touchés. Pour le moment, nous n’avons rien reçu», commente Bachir Hakem, membre du Conseil des lycées d’Algérie (CLA). Une rumeur certes, mais «rien ne dit que cela ne va pas se faire, si on regarde ce qui s’est passé avec le dossier de la retraite, au départ c’était aussi une rumeur», estime Rachid Malaoui, porte-parole du Syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (Snapap). Les suspicions existent car il y a des précédants. Des salaires de fonctionnaires ont bien été ponctionnés au début des années 1990 sous le gouvernement Oyahia, «avec la complicité de l’UGTA», note Bachir Hakem. La conjoncture était particulièrement difficile sur le plan politique, économique et social. Ensuite, il y a le récent dossier de la retraite entériné récemment en Conseil des ministres. Il avait commencé il y a quelques mois par une rumeur sur la révision de l’âge de départ à la retraite, ce qui a fini par se confirmer plus tard. Pour autant Sadek Dziri, président de l’Union nationale des personnels de l’éduction et de la formation (Unpef), soutient que l’information ne peut être vraie et qu’il s’agit d’une «diversion orchestrée par le gouvernement pour détourner l’attention sur la véritable polémique du moment qui concerne la révision des conditions de départ à la retraite». D’autant, précise-t-il, qu’une ponction «ne peut se faire sans le consentement des concernés et je ne pense pas que les travailleurs donneraient leur accord à une telle décision ni qu’on puisse les y contraindre». ■ PUBLICITÉ Infographie de la semaine Les noyades depuis le début de la saison estivale débrief’ 5 PHOTO : D.R. El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 L’opposition face au test du compromis POLITIQUE L’été chaud des recompositions sous le 4e mandat Le choc à peine dépassé du 4e mandat, les partis et le régime se préparent à entamer des négociations ou à s’imposer des lignes de fractures. La rentrée politique s’annonce tumultueuse. Analyse. Adlène Meddi T @adlenmeddi La trêve estivale tarde à se concrétiser. Partis politiques et pouvoir s’activent dans le cadre dans la recomposition de la scène nationale qui se profile et qui est déjà discrètement opérante au sein du système et de ses appareils sécuritaires. Recomposition qui devra préparer les conditions de succession du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, selon un agenda décidé unilatéralement par les tenants du pouvoir. Un des aspects les plus frappants de cette dynamique est le fait que le pouvoir a imposé une loi électorale taillée sur mesure. Et pour reprendre l’ancien chef de gouvernement, Ali Benflis, lors de la réunion de l’Instance de concertation et de suivi de l’opposition (ICSO) mercredi à Alger : «Ce nouveau régime électoral fait opérer au pluralisme politique un grand bond en arrière.» Le président du parti Talaie El Houriat va plus loin en affirmant que cette loi «participe de ce même objectif de reconduction et de reproduction du régime politique en place. Pour se reproduire et se reconduire, ce régime a un besoin vital de ses clientèles politiques traditionnelles». La reconfiguration est donc annoncée pour les prochaines élections (au moins), avec la redistribution des cartes selon les visées du système dans sa logique de reconduction. «Le quatrième mandat, vécu comme un cataclysme par l’opposition, est passé à l’étape du fait accompli avec lequel il faut faire avec depuis un moment, analyse un militant de l’opposition. La résilience s’impose, mais pas la compromission avec ce pouvoir. Donc il faudra continuer à chercher des voies politiques à la crise actuelle.» Comprendre, cesser de se focaliser sur la vacance du pouvoir, mais cela semble impossible. «Le cœur du problème reste ce quatrième mandat, comment peut-on faire semblant de l’ignorer ? Une partie de la société a été choquée par la reconduction d’un Président affaibli physiquement», rétorque un activiste politique. Mais tout le monde n’a apparemment pas la même distance avec le concept de compromiscompromission. Le MSP de Abderrazak Makri, par exemple, pourtant membre de poids de la coalition de l’opposition, nourrit des velléités pour participer aux prochaines législatives, tranchant en solo un débat au sein de l’opposition sur l’attitude à prendre face aux appels «participatifs» du régime. GARANTIES Il y a quelques semaines, Soufiane Djilali, président de Jil Jadid, qui a annoncé son retrait de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD), déclarait à El Watan Week-end : «L’opposition doit rester sur des positions très strictes. Il faut réclamer des règles du jeu politique aux normes modernes et refuser toute tentation pour participer à la gestion gouvernementale sans un appui populaire authentique. J’aurais aimé que toute l’opposition tienne à ses revendications au prix d’un boycott général de toute élection si celle-ci n’est pas encadrée de garanties politiques et légales. Céder maintenant est pour moi une erreur stratégique que nous paierons cher à l’avenir. Le peuple ne nous le pardonnera pas.» «Le MSP sait très bien que s’il n’y va pas, le pouvoir va lui substituer un autre parti islamiste qui raflera les sièges qui lui revenaient habituellement», confie un cadre de l’opposition. D’ailleurs, hier, lors de la réunion de l’ICSO, Makri a bien évité le sujet des élections législatives. «Or, toute démarche en solo est fatale pour le groupe», renchérit un militant de l’opposition qui dit avoir cru jusqu’au dernier moment à l’unité a minima du «groupe» inédit que représente la CLTD. Côté MSP, on préfère dans les réunions organiques du parti parler de l’identité sunnite exclusive de l’Algérie plutôt que d’expliciter la position du parti islamiste par rapport à l’éventualité de plus en plus criante de participer aux législatives et d’entamer un virage politique important assez fatale pour l’idée même de l’opposition en Algérie. «DEAL» «Le pouvoir a besoin qu’un minimum de crédibilité soit assuré. Les partis peuvent la lui offrir en échange de leur survie», nous avait déclaré Soufiane Djilali dans ces colonnes, tout en regrettant : «La corruption généralisée et la désagrégation du régime font que ce ‘‘deal’’ va être difficile à reconduire très longtemps. La solution aurait pu venir d’une solidarité sans faille de l’opposition. Imaginez que d’une seule voix, nous aurions tous dénoncé cette situation.» Mais si «deal» il y a, que pourrait-il apporter au régime bouteflikien ? D’ailleurs, dans le communiqué qui a sanctionné la réunion de l’ICSO, mercredi au siège du RCD à El Biar sur les hauteurs d’Alger, les participants à la rencontre n’ont pas traiter de manière frontale la question des législatives et de la participation à ces élections. «On nous explique que les différents partis et personnalités de l’ICSO se prononceront clairement dans la prochain réunion, dans trois mois, explique le cadre d’un des partis participants à cette initiative. Mais bien avant, tout le monde aura adopté des positions en interne et nous avons des indications que pas mal de partis membres de l’ICSO veulent participer – contre des gages bien probants – mais cela signera l’arrêt de décès de cette instance.» «Le plus important est que la façade, ou la fiction multipartisane a fait long feu, même s’il y a de vrais partis qui se battent, des syndicats, des médias, des acteurs sociaux qui ne se contentent pas des espaces que concèdent les autorités, souligne un ancien haut cadre de l’Etat passé à l’opposition. Mais pour se reproduire, le régime a besoin d’installer un minimum de décor, d’écrire une sorte de fiction, parfois avec de nouveaux acteurs pour faire oublier le passé récent et donner ainsi des gages de crédibilité pour l’opinion publique ici et surtout pour les partenaires étrangers qui sont trop hypocrites pour y faire semblant d’y croire.» ■ 6Du côté des cercles d’allégeance Tranquillement, le patron du FLN, Amar Saadani, rentre à Alger de vacances à Barcelone mercredi soir. Le parti semble bien tenu : l’aura de la protection présidentielle tient encore, mais pas pour longtemps. Saadani, pourtant malin et à l’écoute des moindres murmures du pouvoir présidentiel, s’est attiré des foudres ciblées en se rapprochant (trop) de l’homme du moment, Ahmed Gaïd Salah, patron de l’armée et vice-ministre de la Défense. Saadani a eu d’ailleurs la mauvaise surprise de voir son «rival», Abdelaziz Belkhadem, reprendre du poil de la bête pour agréger les opposants et se positionner en cas de purges éventuelles. Côté RND, parti appareil du chef de cabinet de la Présidence, le leadership ne se pose pas en question : Ouyahia est là pour se positionner vis-à-vis de sa famille politique, le deep state algérien, qui voit en lui une alternative intéressante, rassurante en fait. Mais Ouyahia devra aussi compter sur la concurrence de grands pontes des quatre mandats de Bouteflika. Les jeux sont presque faits mais «seul Bouteflika décidera en dépit de son état, personne ne bougera dans le sérail sinon», avertit un conseiller à Zéralda. 6 aujourd’hui PHOTO : D.R. El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 Plus de 18% des besoins en maraîchage du pays sont fournis par El Oued et Biskra, avec un objectif de 30% en 2019 Symbole d’une économie nationale rentière dépendant des hydrocarbures, dont les exportations assurent 60% des recettes budgétaires et 95% des entrées en devises du pays, le «nouveau» modèle de croissance annoncé par le gouvernement mise une fois de plus sur les potentialités du Sud comme principale alternative pour une économie diversifiée. Houria Alioua T @elwatan_weekend Encore faut-il que les signaux de l’Etat procèdent d’une volonté politique armée des outils nécessaires à l’impulsion de l’investissement dans cet arrière-pays, tout en tenant compte de «la réalité socioéconomique et climatique pour en améliorer graduellement l’attractivité et la compétitivité économique». La citation est de Noureddine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, tenue le 16 juillet dernier, à Ouargla, devant les vingt walis et walis délégués du sud. Dans un discours fleuve, le ministre avise : «Le Sud s’impose désormais comme une variable principale de l’équation du développement national.» Pour nombre d’observateurs et activistes de la région, «ces déclarations sont de la poudre aux yeux, les ratés des années fastes sont impossibles à rattraper en temps de crise». Les paroles de Bedoui ont semble-t-il eu l’effet inverse : les jeunes de Aïn Beïda lui ont barré la route vers le siège de la wilaya, estimant qu’«elles n’apaisent en rien un front social bouillonnant et annoncent de nouveaux sacrifices pour la région qui attend avec impatience une stratégie de développement adaptée». ATTENTE L’impératif de la réduction de la dépendance aux hydrocarbures incite le gouvernement, confronté à la baisse des recettes pétrolières, à réclamer des wilayas génératrices de fiscalité pétrolière à «valoriser les ressources potentielles locales du Sahara pour le décollage de la machine économique nationale». Une tentative d’exploitation de la fiscalité ordinaire via le patrimoine foncier de l’Etat, mais aussi de toutes les ressources énergétiques, minières et hydriques sous-exploitées. Avec le souci écologique de préserver le Sahara d’une exploitation sauvage, 60 ans après le premier forage pétrolier et… les essais nucléaires, DÉVELOPPEMENT Le Sud, une option incontournable Bedoui appelle à redémarrer le train du développement dans une région prédestinée à être agroalimentaire par excellence. GAP Le Sud de 2016 ne décolle pas du bas du classement des examens nationaux, il en occupe même les dix dernières places et accuse des carences frappantes en matière de ressource humaine qui se répercutent directement sur la gestion des affaires locales. Un gap que les universités du Sud tentent d’atténuer tant bien que mal. Cette région ne compte aucun CHU ni centre de référence en médecine ; les malades parcourent des milliers de kilomètres pour se faire soigner au nord du pays et surtout en Tunisie, plus accessible. Elle compte la plus grande réserve d’eau de la Terre alors que des villages entiers ont soif ou consomment des eaux saumâtres, tandis que cette ressource fossile est gaspillée. Son tissu de PME/PMI est le plus faible du pays, hormis le secteur des transports, ses universités forment des milliers d’étudiants qui peinent à se faire embaucher dans les zones pétrolières et ses dizaines de centres de recherche scientifique n’arrivent pas à convaincre les décideurs à classer le camelin, le caprin, le palmier-dattier et l’arganier comme ressources stratégiques à valoriser — l’arganier faisant exception par une recommandation lors de la rencontre du 16 juillet 2016. Ceci au moment où Biskra et El Oued s’imposent comme zones agricoles potentielles fournissant déjà plus de 18% des besoins en maraîchage du pays avec un objectif de 30% à l’horizon 2019, d’après Fatma Mokhtari, sous-directrice chargée du développement de l’agriculture saharienne au ministère de l’Agriculture. Le Sud est «réduit à quémander la création de zones industrielles et de ports secs, des facilitations fiscales et bancaires après 54 ans d’indépendance», a relevé Lotfi Kheirallah, député MSP de Ouargla, lors du débat sur le nouveau code de l’investissement à l’APN. Khaled Hamrouni, PDG de Maghreb Céramique et membre de l’association des opérateurs économiques de Touggourt affirmait récemment «être toujours dans l’attente de la concrétisation de l’octroi du régime dérogatoire prévu par l’ordonnance 01-03 du 20 août 2001 relative à la promotion de l’investissement pour les projets déclarés au-delà de cette date, vu leur implantation dans des zones non développées et classées antérieurement sur la liste des zones à promouvoir, l’extension des avantages fiscaux et parafiscaux, l’allégement des cotisations sociales, la viabilisation des zones industrielles et zones d’activité, la supplantation des câbles électriques aériens par d’autres enterrés pour sécuriser les unités industrielles, développer et moderniser l’infrastructure ferroviaire, équiper et étoffer les services des banques et des douanes et enfin créer la Banque du Sud pour gérer le Fonds du Sud en finançant les projets spécifiques au Sud». Le président de la Fédération des éleveurs de la wilaya de Tamanrasset demande à l’Etat d’«enfin considérer le cheptel des wilayas frontalières comme patrimoine national». Des requêtes qui commencent à dater et sont corroborées par des constats d’experts, tel Mohamed Tounsi, chargé de la mise en œuvre du programme MEDA dans le Sud qui notait, déjà en 2008, «la faiblesse de l’impact des programmes nationaux et internationaux de mise à niveau sur les PME du Sud et une tendance à la délocalisation vers le Nord de certaines d’entre elles». MODÈLE Développer le Sud pour en faire bénéficier de tout le pays. Au-delà des annonces politiques, les actes sont là pour confirmer que les premières victimes des mesures d’austérité sont les wilayas du Sud. Elles sont littéralement «mises dans une situation de panne», affirme un cadre des finances publiques. La réduction des capacités de dépenses de l’Etat a en effet, un impact direct sur la politique gouvernementale visant la réduction des disparités régionales aujourd’hui 7 El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 DR SAMIR BOUMOULA. Maître de conférences à l’université de Béjaïa Il faut aller vers une véritable décentralisation entre le Nord et le Sud, apparues dans le sillage des révoltes des chômeurs d’abord et des antigaz de schiste plus récemment. Pour les walis du Sud, la pression est à son summum puisque Bedoui les a exhortés à «déroger aux propositions de routine et trouver des solutions innovantes aux problèmes de développement du Sud». Le Sud a longtemps été réduit au statut de sol pourvoyeur d’hydrocarbures, au mieux à l’image folklorique d’un tourisme saharien désormais plombé par le terrorisme. Il se présente autant comme une manne que comme une charge pour le gouvernement. Encore un paradoxe qui endolorit les habitants, poussés à bout par cet attentisme alors que le schéma national d’aménagement du territoire promettait un redéploiement de la population nationale et un développement spécifique du Sud à l’horizon 2030. FEUILLE DE ROUTE ? Le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 2008) révèle que le Sud, qui constitue 87% du territoire national, n’accueille que 9% de la population, «un territoire dont le développement reste posé en 2016», d’après Bedoui. Le ministre n’arrive décidément pas à traduire les directives et les nouvelles orientations données à ses commis en feuille de route claire. Hormis sa demande expresse «d’introduire les énergies renouvelables dans la production destinée à l’usage domestique et économique», les modalités de mise en œuvre de la stratégie de sortie de crise du gouvernement se résument encore une fois à des recommandations, lues à l’issue d’une rencontre qui symbolise paradoxalement «l’échec de l’Etat à assurer un développement harmonieux et respectueux de la nature saharienne», poussant les populations soit à l’exode, soit à des révoltes citoyennes intermittentes. «Désert climatique mais pas humain, le Sahara continue sa saga», pour reprendre Marc Cote. Une saga ponctuée par une situation de crise budgétaire que les assurances du gouvernement n’atténuent pas. Pourtant, «l’Etat continuera de soutenir le Sud pour réduire les disparités en termes de structures publiques et de base, notamment dans les régions frontalières et éloignées», a cependant souligné le ministre de l’Intérieur, alors que la réduction de la dépense publique a directement impacté les projets porteurs d’espoir. La région attend depuis l’indépendance des structures médicales spécialisées, des instituts de formation professionnelle et pour les enseignants, des zones d’activité sindustrielles et d’expansion touristique aménagées et ouvertes à l’investissement, la relance du projet de voie ferrée «boucle du Sud» qui semble bel et bien enterré, au moment où le ministre de l’Intérieur persiste et signe : «Nous avons de grands projets pour les wilayas du Sud, leur réalisation signifie la concrétisation de la plus grande partie du nouveau modèle économique du gouvernement», a-t-il martelé devant les walis du Sud. Or, les directeurs du budget et de la prospective de ces wilayas se heurtent tous les jours au gel pur et simple de projets structurants qui ne risquent pas de voir le jour avant longtemps. Des programmes d’urgence qui s’apparentent plus à des recours s’accumulent sur le bureau du Premier ministre, alors que les orientations préconisent «la valorisation de l’imposition de proximité via le foncier étatique, la taxe de séjour et les recettes patrimoniales qui devront s’aligner sur le cours réel du marché local». Bedoui a mis les walis du Sud devant leurs responsabilités de «gestionnaires de territoires dont les superficies et les charges sont comparables à des pays entiers, notamment par le recours à l’expertise des centres de recherche spécialisés du Sud». Il se lance lui-même le défi d’être assez imaginatif pour gérer un pays-continent. ■ 6Les doléances des walis La principale doléance des walis du Sud n’est nullement d’ordre budgétaire. Même si le dégel des projets structurants est évoqué en filigrane, les walis des grandes wilayas du Sud ont axé leurs doléances sur un maître-mot, la décentralisation. Azzedine Mechri, Silmi Belkacem et Saad Agoudjil, respectivement walis de Ghardaïa, Tamanrasset et Ouargla, mais aussi Lakhdar Sedas, wali délégué d’In Salah, ont mis l’accent sur l’urgence de débloquer l’aménagement des zones industrielles de la région, d’élargir les prérogatives des walis en matière d’investissements structurants et surtout d’abroger le recours à la justice pour l’annulation des actes de concession des terrains à usage industriel et agricole. L’objectif étant la facilitation et l’accompagnement. L’assainissement du foncier destiné à l’investissement est un écueil dans ces wilayas où une gestion par à-coup a contribué à la dilapidation des terrains domaniaux, mettant en péril toute politique de relance des investissements publics et privés. H. A. # Les collectivités locales sont appelées à s’autofinancer en raison de la crise. A quelles conditions cela serait possible? Il me semble que le problème de financement des collectivités locales en Algérie est étroitement lié à l’inévitable et récurrente question de la décentralisation. Cette question est à la fois un vieux débat mais en même temps toujours d’actualité, bien avant la crise de la contraction des recettes publiques. Sachant que les collectivités locales en Algérie, particulièrement les communes, vivent dans leur grande majorité des subsides de l’Etat central via le FCCL ou les budgets de wilaya. 80% des communes présentent des budgets «structurellement» déficitaires et recourent systématiquement aux subventions de l’Etat pour le rééquilibrage. Il est urgent aujourd’hui, et c’est l’un des mérites de cette crise, de dépasser vite ce «dogme» et de passer à une véritable décentralisation avec le transfert d’un réel pouvoir de décision, surtout en matière de création, de perception et de détermination, mais surtout du vote des taux des impôts «locaux» aux collectivités locales. Il faut bannir définitivement la conception séculaire qui considère les finances publiques locales comme dépendantes de l’Etat. Cette nouvelle vision permettra, outre donner sa pleine signification au concept de décentralisation, d’éviter l’opposition entre des objectifs d’essence locale et les intentions d’un pouvoir central qui veut maîtriser seul la planification, la conception, mais surtout «l’exécution» des programmes de développement économique et social. Cette démarche visera aussi à éliminer les erreurs liées à une gestion trop centralisée des besoins et des moyens en matière d’investissements socioéconomiques. Enfin, la réglementation relative aux finances publiques locales doit permettre, aujourd’hui, de tenir compte des spécificités tant géographiques, économiques, techniques que politiques propres à chaque collectivité. Dans la pratique, il faut aussi découvrir les réserves insoupçonnées que recèlent les communes ou wilayas et qui peuvent apporter une valeur ajoutée locale, ce qui donnera sans nul doute un sens à la «démocratie participative» prônée par les pouvoirs publics. # La fiscalité locale est souvent citée comme un des obstacles au développement local. Qu’est ce qui pose concrètement problème? Le système fiscal national tel qu’il fonctionne aujourd’hui présente une large panoplie d’impôts dont le produit alimente à la fois le budget de l’Etat et celui des collectivités locales (wilaya, communes), de même qu’une partie du produit de certains impôts est versée au Fonds commun des collectivités locales (FCCL) censé prendre en charge les différentes péréquations. Ce schéma de répartition consacre la frontière des compétences fiscales entre l’Etat, qui détient seul le pouvoir de créer et lever l’impôt, et les collectivités locales qui perçoivent une part de ce «pouvoir» en aval par le seul fait qu’il existe des impôts dont le produit est intégralement versé aux communes. Cependant, l’expression «fiscalité locale» n’acquiert pas pour autant de sens dans la mesure où la commune n’a aucun moyen d’agir sur les modalités d’élaboration de ces impôts. En fait, dans ce système de «transfert d’enveloppe», le pouvoir fiscal de la commune se mesure au pourcentage de répartition du produit de l’impôt entre le budget de l’Etat et celui de la commune. Une part qui avoisine à peine les 20% du total des recettes fiscales ordinaires. Même si dans le discours officiel, il a été réaffirmé que la décentralisation «n’est pas un simple transfert de problèmes du centre vers la périphérie mais une opération globale concernant à la fois les moyens et les compétences» il ne semble pas à la lecture de la dernière loi 11-10 du 22 Juin 2011 portant nouveau code communal que «cette opération globale» ait été le souci du législateur. Il faut se demander de quelles compétences il peut s’agir lorsque la fiscalité — qui constitue en moyenne 60% des recettes globales de la commune — échappe totalement dans son élaboration et son recouvrement à la «compétence» communale. En ajoutant environ 30% des recettes communales en provenance du FCCL, ce sont pratiquement 90% de ses ressources qui lui sont octroyées. L’Etat a gardé les impôts les plus productifs (TVA notamment) et partage en quote-part avec les autres démembrements institutionnels (commune, wilaya et FCCL) des impôts improductifs. Le seul impôt local dont le produit évolue au rythme de l’économie est la taxe sur l’activité professionnelle (TAP), mais elle est contrecarrée par certains inconvénients. D’abord, la TAP est un impôt «aveugle» et injuste, qui frappe uniformément au même taux toutes les activités industrielles et commerciales, quelle que soit leur marge bénéficiaire. Elle pénalise fortement, de ce fait, les activités à faible marge et avantage les activités polyvalentes à forte marge. Ensuite, sa répartition par unité et par commune est peu réalisée dans la pratique. Enfin, les ressources fiscales provenant de la TAP ne sont pas adaptées à la richesse potentielle réelle de la commune, car la base imposable est en réalité définie au moment de la constatation d’un fait de dépense. Elle ne repose donc ni sur la réalité économique locale ni sur la valeur ajoutée localement. # Qu’y a-t-il a lieu de faire pour corriger cette situation ? Concernant la TAP, elle ne concernerait que les entreprises industrielles et commerciales d’une certaine taille. Pour toutes les autres, il y a lieu de prévoir une imposition plus simple, assise sur la marge et modulée en fonction des branches et de la nature de l’activité. Ceci introduirait une justice fiscale. En ce qui concerne les autres impôts locaux, l’essentiel doit être maintenu après avoir introduit au préalable certaines modifications tendant à une amélioration du système général de l’imposition locale par les scénarios éventuels suivants : - La révision de la fiscalité locale et la reconsidération du FCCL par la réduction du concours de ce dernier. - La part des ressources qui doit revenir aux communes doit correspondre aux charges nouvelles qu’impliquent les compétences octroyées. - Les ressources des communes doivent être mobilisées localement par les élus locaux, ce qui les responsabiliserait davantage. Safia Berkouk 8 aujourd’hui El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 Etudes, contributions, recherches… Le Créad, avec le soutien du bureau de l’OIT à Alger, a produit un ouvrage scientifique collectif sur le thème de la fuite des cerveaux, analysant les causes de cette migration de masse qui vide les pays de l’UMA de leurs compétences. Pour sa part, le sociologue Karim Khaled présente les quatre âges de la migration de l’élite algérienne. ALGÉRIE La migration scientifique retarde le développement différentes en fonction des crises politiques et économiques qui a jalonné l’histoire récente du pays. Dans la présentation de l’ouvrage, Un ouvrage scientifique a été édité par le Mohamed Yassine Ferfera, directeur du Centre de recherche en économie appliquée Créad, ajoute : «Au Maroc, la perte des pour le développement (Créad) le premier compétences ne semble pas faire l’objet trimestre 2016, en collaboration avec le de préoccupations majeures. En Tunisie, bureau de l’Organisation internationale du malgré la reconnaissance que la fuite est travail (OIT) à Alger. Ce travail collectif préjudiciable à l’économie, son traitement intitulé De la fuite des cerveaux à la prendra du temps... le pays est confronté à mobilité des compétences ? Une vision du d’autres priorités. Les autorités algériennes Maghreb a été coordonnée par le sociologue restent assez attentives aux analyses du Mohamed Saib Musette. Il se compose de phénomène, mais aucun traitement de choc deux parties : la première intitulée «Fuite n’est envisagé à ce jour.» Pour le directeur des cerveaux dans les pays du Maghreb : du bureau de l’OIT à Alger, Mohamed expérience algérienne». La deuxième Ali Deyahi, ce travail capture «toutes les partie est un ensemble de recherches et de facettes de la migration scientifique et pertinentes contributions «Contributions ouvre des piste intéressante». Il souligne complémentaires sur la fuite des cerveaux que «la piste du départ des ingénieurs est dans les pays du Maghreb». L’importance largement documentée. Une autre piste est de cette production est son caractère inédit ouverte, celle relative à la perte de médecins sur certaines thématiques liées à la fuite des spécialistes nés et formés dans les pays cerveaux dans les pays de l’UMA (Union du du Maghreb. Il existe pourtant un déficit Maghreb arabe). En effet, les contributions en médecins pour répondre aux besoins relatifs au bien-être de la population sont toutes des recherches de chercheurs maghrébine. L’alerte est donnée. maghrébins regroupés dans un seul Selon Ces pistes permettraient aux Etats support, qui donne une vision à la l’Unesco, de la sous-région de préconiser fois globale et précise des enjeux les étudiants les mesures nécessaires pour ne de la migration des intellectuels maghrébins à plus rester dans l’expectative vers l’étranger. «Cet ouvrage l’étranger sont quant à la fuite des cerveaux montre in fine que les pays de et passer à la mobilité des au nombre de l’UMA restent peu actifs face compétences maghrébines. à la perte de compétences. 100 000 au Une stratégie offensive est Le phénomène de la fuite, en moins. préconisée.» Un autre chapitre Mauritanie, a pris des allures Faten Hayed PHOTO : D. R. T @Faten_Hayed L’illustration parfaite de la migration scientifique algérienne avec le cas du chercheur de la Nasa, Noureddine Melikechi, établi depuis des années aux Etats-Unis des plus pertinents retient l’attention et revient sur «Les quatre âges de l’émigration intellectuelle algérienne», écrit par Karim Khaled, sociologue au Créad. «Ce chapitre propose pour la première fois dans le champs des savoirs migratoires en Algérie une analyse socio-anthropologique de l’histoire des moments fondateurs des trajectoires migratoires des élites intellectuelles algériennes depuis 1847 à nos jours sous formes de quatre âges fondateurs», explique-t-il. ■ KARIM KHALED. Sociologue, chercheur permanent au Créad “ L’analyse sociologique de l’histoire migratoire intellectuelle en Algérie à l’époque coloniale et postcoloniale est douloureuse Faten Hayed T @Faten_Hayed # La migration des intellectuels algériens ne date pas de la période postcoloniale, mais bien au-delà. C’est ce que vous démontrez dans vos recherches… Je dois vous confirmer que sans l’histoire, on risque de raconter des histoires. En effet, la problématique de la migration intellectuelle en Algérie reste otage de l’oubli et de l’absence malgré son importance géostratégique entre Etats et ses enjeux épistémiques pour la mémoire collective et l’identité nationale de la société algérienne. En me penchant depuis dix ans sur cette problématique, je découvre une amnésie bien entretenue à la fois par le discours politique, puisqu’il fallait attendre les années 1990 pour que cette cruciale problématique revienne sur la scène publique après tant d’assassinats et d’exil forcé des intellectuels, universitaires, journalistes, écrivains… vers d’autres pays. Puis, il y a l’ignorance institutionnalisée au sens de Mohammed Arkoun (l’école, l’université en particulier), qui a pu, pour différentes raisons, entretenir l’oubli et l’absence de cette mémoire, et l’histoire aussi lointaine des élites intellectuelles algériennes émigrantes, à l’exception d’une étude réalisée par le Créad sous la direction de Ali El Kenz où il s’agit d’un rapport en 1993 sur le bilan et la réinsertion des boursiers algériens à l’étranger, commandé par le défunt Djilali Liabès, alors ministre de l’Education nationale avant d’être assassiné le 16 mars 1993 à l’âge de 44 ans. Par la suite, notamment à partir des années 2000, à l’exception de certaines analyses sociologiques et historiques de haute qualité, des tas d’études sur commande (institutions internationales et nationales, organismes publics.), loin de toutes les significations historiques, ont conquis l’espace universitaire et journalistique. Cette amnésie aiguë a comme conséquence la problématique de l’accumulation des savoirs et la crise de sens qui ont augmenté le volume de ce que j’appelle les «foyers migratoires intellectuels dormants» en Algérie et plonger toute l’Algérie dans une anomie chronique. Donc, interroger l’histoire avec beaucoup de distance et rigueur scientifique est en soi une thérapie et prise de conscience historique de sa propre histoire et de l’histoire de toute une société. Les non-dits, l’oubli et l’absence sont des ingrédients de tous les refoulés et les fantasmes destructeurs de la société. Il faut reconnaître de l’histoire ou plutôt de l’analyse sociologique de l’histoire que la migration intellectuelle en Algérie est douloureuse à la fois à l’époque coloniale et postcoloniale. Beaucoup de travaux sociologiques étaient focalisés sur l’émigration-immigration paysanne, en oubliant celle des élites intellectuelles, malgré son existence avant celle des premières vagues de migrants paysans, illettrés, sans qualification. # Vous compartimentez cette migration en quatre âges. Ils sont marqués par quels événements, selon vous ? Sur la base d’un croisement de données historiques, statistiques, rapports, témoignages et études réalisées par moimême en France avec des compétences professionnelles algériennes, il s’agit de quatre moments fondateurs de l’émigration intellectuelle en Algérie depuis 1847 à nos jours. Ce travail se veut exceptionnellement une analyse compressive des trajectoires migratoires des élites intellectuelles sous forme d’une typologie propre aux élites algériennes ; deux périodes pendant l’époque coloniale et deux autres concernent l’Algérie indépendante. Il s’agit de l’«âge d’appartenance», «l’âge des références épistémologiques antagonistes», «l’âge des préférences et des volontarismes» et enfin «l’âge des désillusions et des ruptures», notamment à partir des années 1990. Il s’agit d’un bilan compréhensif de presque 170 ans d’une émigration intellectuelle qui a coûté cher à la société algérienne, sur le plan de la crise des professions intellectuelles, des statuts et des rôles des compétences professionnelles et leur autonomisation relative du politique, le sous-développement aigu qui ne peut être qu’une panne dans les conditions sociales de l’innovation. Beaucoup de détails existent dans l’ouvrage collectif édité par le Créad sur la fuite des cerveaux. Grosso modo, puisque cet espace ne le permet pas, il s’agit dans toutes les trajectoires-types des élites intellectuelles algériennes, des mouvements sociopolitiques contre l’hégémonie. Les vocations, les représentations sociales, les identités professionnelles et sociales des intelligentsias n’ont rien à voir avec l’argent, comme la doxa veut l’imposer, mais la question de l’honneur pour les deux premières générations, l’épanouissement personnel et la confirmation de soi loin des hégémonies pour les deux autres générations postcoloniales. # Nous parlons souvent de retour de cette intelligentsia algérienne. Pensezvous que nous avons les ressources pour un tel retour du savoir ? En particulier dans un contexte politique, sociologique et économique aussi fragile… Les retours sont avant tout une mémoire, une institution et un état d’âme entretenus par cette même mémoire. Si les Algériens sont maltraités dans leur propre pays, comment voulez-vous avoir des retours d’Algériens diasporiques ? Pour moi, il y a deux types de retour : les retours nostalgiques («rihet lebled») et les retours stratégiques avec une valeur ajoutée à l’économie, aux innovations technologiques et sociales. Dans ce dernier cas, les conditions ne sont pas encore favorables. La méfiance et le doute hantent la mémoire migratoire des intelligentsias et des compétences professionnelles algériennes diasporiques. Là aussi, faut-il faire la distinction entre les intellectuels-clients des dominants et les intellectuels-partenaires de l’Etat ? La valeur ajoutée vient de cette dernière catégorie vu son caractère autonome au politique dominant et son attachement à sa vocation professionnelle. L’histoire l’a bien confirmé, il s’agit des conditions de la liberté d’entreprendre qui doit être incorporée dans la raison d’Etat. contrechamp 9 El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 J’espère revoir ma fille saine et sauve Il n’y a toujours pas de nouvelles de la petite Nihal Si Mohand, portée disparue depuis jeudi dernier à Aït Abdelouahab (Tizi Ouzou). Une semaine après, la famille espère la retrouver saine et sauve. La population se mobilise et les services de sécurité poursuivent les recherches. El Watan Week-end a rencontré la famille éplorée. Mercredi 27 juillet, sept jours se sont déjà écoulés depuis l’annonce de la disparition de Nihal, et les recherches se poursuivent encore. La région d’Aït Toudert, dans la daïra de Ouacifs, n’en revient pas encore. La localité, paisible d’ordinaire, nous ouvre ses portes en ces circonstances inhabituelles. Nous traversons le chef-lieu de Ouacifs, très animé en ce début de journée, avant de prendre la route qui mène vers Aït Toudert. A plusieurs reprises nous demandons notre chemin aux rares passants. A chaque fois, la même remarque : «Vous venez pour la petite fille enlevée la semaine dernière ? Continuez, c’est tout droit.» Certains ne manquent pas d’ajouter : «Inch’Allah ils vont la retrouver saine et sauve.» Il faut dire que cet événement qui a plongé dans le désarroi et la détresse la famille de Nihal a également secoué toute la population locale. Les citoyens, choqués, ne parlent plus que de cela ; ils suivent régulièrement, de très près, l’évolution de la situation. Le fait est inédit dans la wilaya qui n’a enregistré aucun cas d’enlèvement d’enfant jusque-là. La région de Tizi Ouzou a connu plusieurs cas de kidnappings d’entrepreneurs et autres commerçants ces dernières années, où le phénomène a pris de l’ampleur, mais jamais aucun enfant n’a été ravi à ses parents. La maison des grands-parents maternels de Nihal, où a eu lieu l’enlèvement ce fatidique jeudi 21 juillet entre 11h et midi, surplombe le chef-lieu de la commune d’Aït Toudert. De loin, nous apercevons les véhicules de la Protection civile, signe que nous sommes presque arrivés. L’endroit, entouré d’oliviers, semble inhabité, un calme presque inquiétant y règne. En plus des éléments de la Protection civile, ceux de la Gendarmerie nationale sont en nombre important sur les lieux. On le devine au nombre de véhicules au bord de la route. On nous explique que ce dispositif n’a pas quitté la région depuis l’annonce de l’enlèvement de Nihal. Nous saluons quelques personnes assises à l’ombre, en contrebas de la chaussée, en compagnie des sapeurs-pompiers. Un jeune nous propose de nous mener vers la maison 6Le plan d’alerte lancé Le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé hier à Alger que l’enquête menée pour retrouver la fillette Nihal Si Mohand a été élargie dans le cadre du plan d’alerte qui consiste à utiliser tous les moyens, y compris les médias. «Nous n’avons toujours pas retrouvé la petite Nihal, a indiqué M. Louh. Immédiatement après les faits, le parquet compétent a ouvert une enquête avec la police judiciaire en lançant le plan d’alerte pour une plus large investigation. Le procureur de la République territorialement compétent se chargera, lui, d’informer l’opinion publique des développements de cette affaire.» APS familiale. «Vous savez, nous sommes tous sous le choc. Ici, c’est un endroit tellement paisible... On n’a jamais rien vécu de pareil, on n’est pas habitués à ce genre de situation», nous dit-il en nous montrant le chemin de la maison. Quelques marches irrégulières donnent directement sur l’entrée principale de la petite maison qui focalise l’intérêt depuis une semaine. «UN HOMME MASQUÉ» Deux enfants jouent en compagnie d’un homme d’un certain âge, qui s’avère par la suite être le grand-père maternel de Nihal. Il nous souhaite la bienvenue et nous invite à entrer par une autre porte, un peu plus bas. La maison est pleine de femmes : les deux sœurs de la maman, des cousines, quelques proches. On nous oriente vers une pièce de l’autre côté de la cour. Les deux canapés qui s’y trouvent ne tardent pas à être occupés par des jeunes femmes attirées par notre visite. On demande après la maman, qui ne tarde pas à apparaître. Sa deuxième fille d’un an et demi dans les bras, la jeune femme, la trentaine prend place sur une chaise. Son regard est fuyant et ses traits tirés trahissent de longues nuits sans sommeil. Mais elle dit «tenir le coup». Karima Si-Mohand n’attend pas nos questions pour commencer à relater la triste histoire. Elle affirme d’emblée que «Nihal n’est pas du genre à parler ou à répondre à des inconnus». «Et puis, ma fille n’a pas pleuré, elle n’a pas crié, personne ne l’a entendue» dit-elle. La maman enchaîne et raconte les faits tels qu’ils se sont déroulés ce jeudi noir : «Nous sommes arrivés ici avec ma sœur, son mari et les enfants vers 11h. Ces derniers jouaient dehors avec les autres au moment où ma sœur est moi-même sommes entrées. Les bagages étaient encore dans la voiture et, à la maison, il n’y avait que des femmes, comme aujourd’hui. Mes parents sont arrivés après la disparition, même si réellement on ne peut pas situer les événements puisqu’on ne sait pas au juste quand cela s’est produit. A peine quinze minutes après notre arrivée, les trois enfants qui se trouvaient avec ma fille dehors sont venus dire que Nihal est partie. Dans un premier temps, on pensait tous qu’ils continuaient de jouer, mais Nihal ne répondait pas aux appels. Elle n’était dans aucun coin de la maison. C’est là que nous avons commencé à nous inquiéter.» La jeune femme réajuste son foulard avant de continuer : «Les enfants m’ont dit que c’était une personne masquée qui s’était emparée de Nihal. On pense plutôt que l’homme au masque qui s’en est pris à ma fille l’a endormie avant de l’emmener.» «Les trois enfants témoins sont petits, à peine âgés de quatre ans, ils ne peuvent donc donner plus de détails sur le ravisseur. Nous ne savons même pas au juste s’ils étaient un ou deux à enlever ma fille», ajoute la jeune maman. «Depuis, aucune nouvelle ne nous est parvenue et nous n’avons reçu aucun contact des ravisseurs», dira la maman. Les recherches initiées par les proches de la famille, les voisins et autres citoyens du PHOTO : EL WATAN WEEK-END Tassadit Chibani T @elwatan-weekend Le grand-père maternel et le père de Nihal qui a rejoint le village après la mauvaise nouvelle village quelques instants seulement après l’annonce de la disparition de la fillette n’ont malheureusement abouti à rien. «C’est comme si la terre s’était entrouverte et l’avait absorbée», s’exclame la grand-mère de Nihal. La maman enchaîne en disant que le non-aboutissement des recherches a décidé la famille à alerter la gendarmerie. Elle ajoute que les recherches, entamées l’après-midi du jeudi par les des éléments de sécurité, se sont étendues partout dans les environs, sans résultat. AUCUNE PISTE N’EST NÉGLIGÉE Nous apprendrons plus tard auprès du groupement territorial de la Gendarmerie nationale, à Tizi Ouzou, que la section de recherche locale a mobilisé tous ses éléments pour prendre en main les opérations sur le terrain. Les équipes de ce corps de sécurité ont passé au peigne fin la forêt environnante en utilisant des chiens renifleurs, sans succès. La grand-mère de Nihal, au bord des larmes, profite du moment où sa fille déserte la pièce, pour nous parler du chagrin de cette dernière : «C’est très difficile et éprouvant pour elle, elle essaye d’oublier, d’avoir un moment de répit, puis d’un coup elle recommence à pleurer et à réclamer sa fille. Nous essayons tous de la soutenir, moimême je ne la quitte pas.» La petite Nihal était chez sa grand-mère à Chellala et, deux jours avant sa venue au village, elle a rejoint sa maman à Aïn Oussera pour le départ vers Aït Toudert, le jeudi 21 juillet. Toute la famille devait se réunir pour prendre part à une fête, mais le sort en a voulu autrement. Le papa, commerçant, était resté à Tiaret et ne viendra au village qu’après la triste nouvelle. D’ailleurs, Mokrane Si-Mohand se limite à dire qu’il espère revoir au plus vite sa fille saine et sauve. L’endroit où a eu lieu l’enlèvement est situé en contrebas bas de la maison, sur les escaliers en ciment. Depuis le jour de la disparition de Nihal, la maison ne désemplit pas. On vient de partout pour exprimer son soutien à la famille. La gendarmerie en charge de l’enquête ne néglige aucune piste. L’éventualité d’étendre les investigations à d’autres secteurs et dans la wilaya où habite la famille Si-Mohand n’est d’ailleurs pas écartée. Sur la route d’Aït Toudert, nous croisons des véhicules portant des affiches et la photo de Nihal, appelant la population locale à la mobilisation pour retrouver la petite fille d’Ath Ouacifs dont le séjour de fête au village n’aura duré qu’un quart d’heure. ■ 10 monde El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 ZIMBABWE Mugabe 9lance la répression contre les anciens combattants contestataires CÔTE D’IVOIRE Reprise 9des cours à l’université PHOTO : D. R. Confronté à un mouvement de contestation inédit, Robert Mugabe a mis ses menaces de répression à exécution : deux hauts responsables de l’Association des anciens combattants du Zimbabwe, qui avaient osé critiquer le président au pouvoir depuis 36 ans, ont été arrêtés. Douglas Mahiya, le porte-parole de l’Association des vétérans de la guerre de libération, a été arrêté mercredi soir à Harare, a annoncé hier un collectif d’avocats, les Avocats du Zimbabwe pour les droits de l’homme. «Selon les informations que nous avons, la police est en train de l’inculper de subversion et d’insultes à la Présidence», a indiqué le collectif d’avocats dans un communiqué. Un avocat de la famille Mahiya a confirmé l’arrestation, se refusant à tout commentaire. NÉPAL d’Abidjan après de violentes manifestations Les cours ont repris à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan et la grève a été suspendue en vue d’ouvrir des négociations avec le gouvernement ivoirien, après de violentes manifestations qui ont paralysé récemment l’institution, a-t-on appris hier de source syndicale. «Nous appelons à la suspension du notre mot d’ordre de grève pour deux semaines et à la reprise des cours», a déclaré le responsable de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), Assi Fulgence. Cette trêve vise «à laisser une place aux discussions avec le gouvernement», a-t-il ajouté. Le 18 juillet, des affrontements ont éclaté entre policiers et étudiants sur le campus d’Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, faisant plusieurs blessés et une soixantaine d’arrestations. 9 SYRIE Le Front Al Nosra rompt avec Al Qaîda Le Front Al Nosra, qui a annoncé hier sa rupture avec le réseau Al Qaîda, est un groupe djihadiste aguerri aux combats, bien organisé et allié avec la rébellion contre le président syrien Bachar Al Assad. Ce groupe, classé groupe «terroriste» par Washington, est apparu officiellement en janvier 2012, soit dix mois après le début de la révolte pacifique contre le régime, réprimée dans le sang, qui s’est ensuite transformée en conflit dévastateur. Il a d’abord été un prolongement de l’Etat islamique d’Irak (EII), branche irakienne d’Al Qaïda, et son chef actuel, un Syrien qui a pris le nom de guerre d’Abou Mohammad Al Jolani, a fait ses premières armes en Irak où il est devenu un chef dans la province de Ninive, une place forte des djihadistes dans le Nord. DE L’AVION 9DUCRASH PATRON DE TOTAL Deux accusés plaident coupables Deux responsables présumés du crash en 2014 de l’avion de l’ancien PDG du groupe français Total, Christophe de Margerie, ont plaidé coupable hier au début de leur procès à Moscou. Dans la nuit du 20 au 21 octobre 2014, le Falcon de Christophe de Margerie est entré en collision au décollage avec un chasse-neige à l’aéroport Vnoukovo de Moscou avant de s’écraser, tuant sur le coup l’homme d’affaires âgé de 63 ans, mais aussi deux pilotes et une hôtesse de l’air. Après une première audience préliminaire à huis clos il y a une semaine, le procès s’est ouvert avec la lecture de l’acte d’accusation par le procureur du tribunal de Solntsevo, un quartier excentré de Moscou. Cinq employés de l’aéroport sont jugés pour «violation des règles de sécurité» ayant entraîné la mort. Des intempéries au Népal et en Inde ont fait plus de 90 morts ces derniers jours et contraint au moins deux millions de personnes à quitter leurs logements. Au Népal, pays le plus durement touché, les pluies de mousson, intenses depuis lundi, ont fait déborder les rivières, provoquant inondations et glissements de terrain qui ont détruit des maisons et des ponts. ALLEMAGNE Merkel maintient sa stratégie pour les réfugiés malgré les attentats Angela Merkel défend toujours sa politique pour l’accueil des réfugiés, et ce, en dépit des critiques pour la remettre en cause. Angela Merkel a défendu avec fermeté, hier, sa politique d’accueil des réfugiés en dépit des critiques redoublées dont elle fait l’objet suite aux attentats qui ont ébranlé le pays et ont été commis par des demandeurs d’asile. Il y a près d’un an, alors que des dizaines de milliers de migrants se pressaient aux portes de l’Allemagne, la chancelière allemande avait tenté de rassurer son pays avec une phrase restée dans les annales : «Nous y arriverons !» Ses détracteurs y voient aujourd’hui la preuve de son échec, mais Mme Merkel l’a réitérée, hier à Berlin, lors d’une conférence de presse convoquée au beau milieu de ses vacances du fait du choc créé dans le pays. «Je suis aujourd’hui comme hier convaincue que nous allons arriver à mener à bien cette épreuve historique», a-t-elle insisté, «nous allons y arriver et nous avons déjà réussi beaucoup». «Les terroristes veulent remettre en cause notre disposition à accueillir des gens en détresse, nous nous y opposons fermement», a-t-elle lancé. «Les gens ont peur» suites aux récents attentats ou attaques, mais «la peur ne peut servir de fondement pour l’action politique», a-telle souligné. «Le principe fondamental selon lequel un pays comme l’Allemagne ne peut renoncer à sa responsabilité humanitaire, mais au contraire doit l’assumer, est valable.» Dans le même temps, elle a annoncé un renforcement des effectifs de police, promis de faciliter l’expulsion de réfugiés enfreignant la loi, de mieux déceler la radicalisation islamiste chez les demandeurs d’asile et évoqué la possibilité pour l’armée allemande d’assumer des fonctions de police en cas d’attentats important. Une chose qui appartient au quotidien de pays comme la France ou la Belgique, mais qui constituerait un grand changement pour l’Allemagne, où les compétences des militaires sont très encadrées depuis la période nazie. IMPACT PSYCHOLOGIQUE La chancelière se trouve sous intense pression depuis que deux attentats, revendiqués par l’organisation Etat islamique (EI), ont été commis en une semaine en Bavière (sud) par des demandeurs d’asile : dimanche, près d’un festival de musique à Ansbach et le 18 juillet dans un train à Wurtzbourg. En outre, un jeune forcené a tué neuf personnes à Munich le 22 juillet, dans un acte toutefois sans lien avec l’islamisme. Les responsables conservateurs de Bavière (CSU) ont repris leurs offensives contre Angela Merkel, après l’avoir mise en sourdine du fait de la baisse du nombre d’arrivées de réfugiés : elles tournent actuellement au rythme de 100 par jour, après plus d’un million de migrants en 2015. «Le terrorisme islamiste est arrivé en Allemagne», a tonné le président du CSU, Horst Seehofer. «Nous attendons de manière urgente que l’Etat fédéral et l’Europe agissent», a renchéri hier son ministre bavarois de l’Intérieur, Joachim Herrmann, «nous avons besoin de sécurité, de transparence, de droit et d’ordre pour ce qui concerne les réfugiés en Allemagne». Angela Merkel joue gros à quelques semaines d’élections régionales en forme de test, en particulier sur ses propres terres dans le Mecklembourg (Nord-Est), où son parti est talonné dans les sondages par la droite populiste, et à un peu plus d’un an des élections législatives. «Il semble que le coup de folie meurtrier (de Munich) et les deux attentats commis en l’espace d’une semaine aient un impact psychologique similaire aux agressions de la Saint-Sylvestre à Cologne», met en garde jeudi le quotidien de centre-gauche Süddeutsche Zeitung. A l’époque, les agressions sexuelles contre des femmes à Cologne, commises pour l’essentiel par des migrants, avaient largement contribué à retourner la population allemande contre les réfugiés et faire chuter le parti d’Angela Merkel au profit de la droite populiste de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD). La chancelière était parvenue, ces dernières semaines, à regagner une partie du terrain perdu. Mais désormais, «le risque existe que cela se répercute pleinement sur la politique suivie sur les réfugiés», indique à l’AFP Martin Emmer, professeur à l’université FU de Berlin. ■ Agences Vendredi 29 juillet 2016 LES MUSICALES DU BASTION 23. Tous les jeudis de l’été, le palais des Raïs accueille les Musicales du Bastion. Le jeudi 4 août : concert de métal algérien. Entrée gratuite. A partir de 18h. LE BIJOU EN FÊTE À ATH YENNI. Pour la 13e année, retour de la traditionnelle Fête du bijou d’Ath Yenni. Plus d’une centaine d’artisans bijoutiers sont attendus au CEM Larbi Mezani et à la maison de jeunes Ali Kedache. Des conférences sont aussi prévues. DÉDICACE DE NACER BOUDIAF. PHOTOS : D. R. Samedi 30 à 14h à la librairie générale d’El Biar, Nacer Boudiaf dédicace son livre Si Tayeb El Watani, l’espoir assassiné (éd. Tafat). El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 Expos PHOTO. Alger. Huawei P9 Art Gallery. Jusqu’au 31 juillet. Exposition photos prises à partir d’un téléphone portable. Au centre commercial de Bab Ezzouar. EXPO SONORE. Alger. Du maqam à la nouba. Jusqu’au 16 septembre. Au palais de la culture Moufdi Zakaria à Kouba. ARTS PLASTIQUES. Alger. Jusqu’au 29 septembre. «Genèse II, une collection qui s’agrandit». 147 artistes algériens et russes, dont 38 du plasticien Mohamed Issiakhem. Au Musée national d’art moderne et contemporain. Rue Larbi Ben M’hidi. Tél. : 021.302.130. ARTS. Alger. Jusqu’au 30 septembre. «Voyage à travers le zilij : les carreaux de faïence», importante collection de faïences et de carreaux de céramique qui remontent aux ères hammadide, zianide et ottomane. Au Musée public national des Antiquités. Parc de la Liberté, Télemly. Tél. : 021.746.686. PEINTURE. Alger. «Bardi unlimited». Jusqu’au 4 août. Expo de Mehdi Bardi Jelil. Seen Art Gallery. 156, lotissement El Bina, Dély Ibrahim. COSTUMES. Alger. Jusqu’au 30 septembre. «Costumes algériens miniatures». 30 poupées en costumes la fin de l’année. «L’Algérie dans la préhistoire. Recherches et découvertes récentes». Réalisée en partenariat avec le laboratoire de préhistoire de l’Institut d’archéologie de l’université d’Alger, l’exposition «L’Algérie dans la préhistoire» se propose de mettre à la disposition du public les moyens de découvrir et de comprendre les résultats des recherches menées par nos scientifiques sur ce pan éloigné du passé. Au Musée national du Bardo. 3, rue Franklin Roosevelt, Tél. : 021.747.641. SPECTACLE OULED FAYET. A 20h. «Beyond Bollywood». Prolongation jusqu’au 9 août. A l’Opéra d’Alger. Ouled Fayet. MUSIQUE SIDI FREDJ. A 22h. Concert de Hummam et Haitem Khelaily. Au théâtre de plein air du Casif. ALGER. A 21h30. Concert Layali Mezghena avec le chanteur Khaloui Lounes. A tahtahat al fananine, La Pêcherie. ORAN. A 22h. Concert de Aness Kareem et Rym Nassri. Au théâtre de plein air Hasni Chakroun. DJEMILA. A 22h. 12e édition du Festival arabe. Concert de Hazem Chérif, Youcef El Omani, Benzina, cheb Hossem et cheb Arass. Dans la ville antique. TIPAZA. A 22h. Concert du groupe Ouled Haoussa, Dj Fly et Farid Kalamity. Au complexe culturel OULED FAYET. A 20h. «Beyond Bollywood». Prolongation jusqu’au 9 août. A l’Opéra d’Alger. Ouled Fayet. MUSIQUE Hazem Chérif et Youssef Omani. Au théâtre de plein air du Casif. ORAN. A 22h. Concert de Walid Tawfik. Au théâtre de plein air Hasni Chakroun. TIPAZA. A 22h. Concert de Dj Alcapon, groupe Yazid Mensouri et Mister AB. Au complexe culturel Abdelouaheb Salim, Chenoua. RENCONTRES ATH YENNI. Fête du bijou. Au CEM Larbi Mezani et à la maison de jeunes Ali Kedache. LUNDI 1 ER SPECTACLE OULED FAYET. A 20h. «Beyond Bollywood». Prolongation jusqu’au 9 août. A l’Opéra d’Alger. Ouled Fayet. MUSIQUE SIDI FREDJ. A 22h. Concert de PRÉHISTOIRE. Alger. Jusqu’à 29 31 SPECTACLE SIDI FREDJ. A 22h. Concert de traditionnels algériens conçus par Zineb El Mili. Au Musée national du Bardo. 3, boulevard Franklin Roosevelt. VENDREDI DIMANCHE Abdelouaheb Salim, Chenoua. RENCONTRES MAÂTKAS. Dernier jour du Festival de la poterie. AU CEM Mouhamed Ounar. ATH YENNI. Fête du bijou. Au CEM Larbi Mezani et à la maison de jeunes Ali Kedache CLUBBING ALGER. A 23h. José de Mara. Avec Dj R-One et Dj Mehdee. Au Crystal Lounge, Mohammedia, Les Pins Maritimes. THEATRE ORAN. A 10h. En-Nahla. Au théâtre régional. Place du 1er Novembre 1954. Tél. : 041.397.089. SAMEDI 30 SPECTACLE OULED FAYET. A 20h. «Beyond Bollywood». Prolongation jusqu’au 9 août. A l’Opéra d’Alger. Ouled Fayet. Concours CRÉATIF+ pour artistes Il s’agit d’un programme de formation et d’accompagnement qui s’adresse à des artistes émergents (et certains acteurs culturels), conçu comme un espace de réflexion encourageant l’application directe des processus méthodologiques transmis durant le temps des ateliers. Le Projet conçu par nu-mi-die en partenariat avec Tartine et Contrast (Alger) et soutenu par l’Institut Français Algérie. 3 axes principaux seront abordés durant la formation: Méthodologie (gestion d’image et constitution de dossiers), Communication Digitale (stratégie de communication) et Histoire de l’Art à l’ère contemporaine (études de cas). Pour participer aux ateliers CRÉATIF+ Arts Visuels, les candidats devront fournir : + un curriculum vitae au format A4 en PDF (comprenant les diplômes, les expositions, les interventions, les ouvrages, etc.) nommé de la manière suivante : NOM_Prénom_ CV_2016. pdf , un portfolio de maximum 20 pages, comprenant un statement (démarche artistique) et les projets précédents. Il peut comprendre des liens pour des œuvres vidéos (maximum 5 minutes), sonores ou multimédia. Le portfolio doit être au format A4, en PDF et nommé de la manière suivante: NOM_Prénom_portfolio_2016.pdf, une note relative au projet en cours de réalisation, les intentions du candidat, au format A4, en PDF, entre 1 et 3 pages maximum, nommée de la manière suivante : NOM_ Prénom_proj_2016.pdf. Devra y figurer une description précise du projet comprenant la démarche artistique et les moyens logistiques et techniques mis en œuvre pour sa réalisation. Et une présentation vidéo de l’artiste d’une durée maximum de 3 minutes (non obligatoire mais apprécié) en format .3gp, .mp4 ou. Les dossiers de candidatures sont à envoyer jusqu’au 5 Août 2016 à : [email protected] La Date limite pour l’envoi des dossiers prolongée jusqu’au 15 Août 2016 à : [email protected]. Plus d’information http://bit.ly/2atTy1E MUSIQUE SIDI FREDJ. A 22h. Concert de Walid Tawfik. Au théâtre de plein air du Casif. ALGER. A 21h30. Concert Layali Mezghena avec le chanteur M’barek Dekhla. A tahtahat al fananine, La Pêcherie. ORAN. A 22h. Concert de Hummam et Haitem Khelaily. Au théâtre de plein air Hasni Chakroun. DJEMILA. A 22h. 12e édition du Festival arabe. Concert de Saber Rebai, Bekakchi El Kheir et Sraoui. Dans la ville antique. TIPAZA. A 22h. Concert du groupe Hocine Aidoud, Dj Rafik et Chichi El Khaloui. Au complexe culturel Abdelouaheb Salim, Chenoua. RENCONTRES cheb Abbes, Ferhat Medrouh, cheb Kalal et cheb Bachir. Au théâtre de plein air du Casif. ORAN. A 22h. Concert de Hazem Chérif et Youssef Omani. Au théâtre de plein air Hasni Chakroun. RENCONTRES ATH YENNI. Fête du bijou. Au CEM Larbi Mezani et à la maison de jeunes Ali Kedache. MERCREDI 3 SPECTACLE OULED FAYET. A 20h. «Beyond Bollywood». Prolongation jusqu’au 9 août. A l’Opéra d’Alger. Ouled Fayet. MUSIQUE SIDI FREDJ. A 22h. Concert de Saber Rebai. Au théâtre de plein air du Casif. RENCONTRES ATH YENNI. Fête du bijou. Au CEM Larbi Mezani et à la maison de jeunes Ali Kedache. JEUDI 4 SPECTACLE OULED FAYET. A 20h. «Beyond Bollywood». Prolongation jusqu’au 9 août. A l’Opéra d’Alger. Ouled Fayet. MUSIQUE. ALGER. A 18h. Les Musicales du Bastion 23. Concert métal. 3, rue Franklin Roosevelt, Tél. : 021.747.641. SIDI FREDJ. A 22h. Concert de cheb Abdou, Massa Bouchafa, cheb Farès, Didine Naili. Au théâtre de plein air du Casif. RENCONTRES ATH YENNI. Fête du bijou. Au CEM Larbi Mezani et à la maison de jeunes Ali Kedache. RENCONTRES ATH YENNI. Fête du bijou. Au CEM Larbi Mezani et à la maison de jeunes Ali Kedache. MARDI 2 SPECTACLE OULED FAYET. A 20h. «Beyond Bollywood». Prolongation jusqu’au 9 août. A l’Opéra d’Alger. Ouled Fayet. MUSIQUE SIDI FREDJ. A 22h. Concert de Saber Rebai. Au théâtre de plein air du Casif. ALGER. A 14h30. Amin Zaoui dédicace son livre Un incendie au paradis, femme, religions et cultures (éd. Tafat). A la librairie du Tiers-Monde, place de l’Emir Abdelkader. ALGER. A 14h. Nacer Boudiaf dédicace son livre Si Tayeb el Watani, l’espoir assassiné (éd. Tafat). A la librairie générale d’El Biar. KOUBA. A 10h. Vente privée de fin de saison organisée par Bee Mode. Accès aux femmes uniquement. Cité Dallas. BLIDA. A 9h. Hommage au chahid Djilali Bounaâma. En commémoration du 55e anniversaire de sa mort, le président de la fondation de la mémoire de la Wilaya IV, Youcef Khatib, anime une conférence. A la salle de conférences de la wilaya. ATH YENNI. Fête du bijou. Au CEM Larbi Mezani et à la maison de jeunes Ali Kedache. FILMS Tadas Blinda,de Donatas Ulvydas et L'avocat de la terreur, de Barbet Schroedder Crying 100 times, de Ryuhi Hiroki et Le sommeil d'hiver, de Nuri Bilge Ceylan Le hublot, d'Anis Djaad et chroniques de mon village, de Karim Traidia CINÉ Cinémathèques Cinéma plein air, Office Riadh El Feth Cinéma plein Papillon et Mista, de Kamel air, Office Riadh Iaiche El Feth Cinéma plein Les vacances de l'inspecteur air, Office Riadh Tahar, de Moussa Haddad El Feth plein El Mektoub, de Lamia Brahimi et Cinéma air, Office Riadh Le puits, de Lotfi Bouchouchi El Feth Point de fuite, de Mehdi Laabidi Cinéma plein et Tales of Africa; de Djilali air, Office Riadh Beskri El Feth Passage à niveau, d'Anis Djaad Cinéma plein et Eyes of thief, de Nadjwa air, Office Riadh Najjar El Feth SÉANCES Samedi 30, à 14h et 17h Dimanche 31, à 14h et 17h Samedi 30, à 21h30 Dimanche 31, à 21h30 Lundi 1er, à 22h Mardi 2, à 21h30 Mercredi 3, à 21h30 Jeudi 4, à 21h30 PLEIN AIR KABYLIE. La Caravane des feuilles organise une sortie culturelle à Dellys et Tighzirt. Avec visite de La Casbah de Dellys, du phare de Cap Sidi Abdelkader, des ruines de Tighzirt… Restauration et transport compris. 1900 DA. Tél. : 0550.390.169. THEATRE ORAN. A 10h. Jeu de mariage. Au théâtre régional. Place du 1er Novembre 1954. Tél. : 041.397.089. CINEMAS Cinéplage Devant le succès enregistré, l’AARC, en collaboration avec les directions de la culture de wilaya, organise la 2e édition qui aura lieu du 15 juillet au 15 août. Cette année, 9 wilayas côtières sont concernées : Tlemcen, Aïn Témouchent, Oran, Mostaganem, Alger, Béjaïa, Skikda, Annaba et El Tarf. Du 30 juillet au 4 août. Au théâtre de Verdure d’El Kala. Du 9 au 14 août. Plage Marsa Ben M’hidi à Tlemcen et plage Chapuis à Annaba. El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 PUBLICITÉ L’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés organise avec Ingese Event une chasse au trésor qui vous permettra de découvrir à la fois l’un des plus extraordinaires complexes archéologiques du Maghreb mais également de connaître son histoire de façon ludique tout en profitant du merveilleux paysage... Le principe : c’est une aventure intellectuelle et sportive conçue dans le but de vous faire découvrir l’histoire des ruines romaines, de façon ludique. Des équipes de deux allant jusqu’à cinq personnes maximum seront formées, munies de carte et de persévérance. La chasse au trésor comprendra plusieurs étapes. Après résolution de toutes les énigmes, un trésor devra être trouvé. Samedi 30 juillet 2016 Programme. 10h. La journée débutera par une visite guidée du site archéologique. 12h. Des jeux et des quiz vous seront offerts afin de mieux comprendre l’histoire du site archéologique. 12h30 : Déjeuner. 13h. Début de la chasse au trésor. 16h. Collation et remise de cadeaux. Réservation : [email protected] Prix : 1200 DA/personne. Entrée du musée, chasse au trésor, déjeuner et collation inclus. Points de vente : Musée Tipasa. Tél. : 0550.669.753. PHOTOS : D. R. Chasse au trésor à Tipasa 14 gosto El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 Raconte-Arts a rassemblé cette année à Souamaâ plus de 300 artistes venus de France, d’Italie, de RD Congo, de Tunisie, du Maroc, de Mauritanie, d’Espagne, de Norvège et d’Algérie La 13e édition du festival artistique Raconte-Arts organisée à Souamaâ, Tizi Ouzou, depuis dimanche, attire encore de milliers de visiteurs. Chants, spectacles de rue, contes et peinture, l’ambiance est née d’un brassage de cultures populaires kabyle, africaine et européenne, mariées avec l’accueil et la chaleur des villageois. Tizi Ouzou. Meziane Abane [email protected] C’est la rencontre du cœur, du partage et de la solidarité. C’est Raconte-Arts, le festival populaire et solidaire, qui fête cette année sa 13e édition à Souamaâ, dans la daïra de Mekla, sur les monts de Tizi Ouzou. Nous sommes en Kabylie, où l’on peut vivre ce genre de moments uniques, riches en émotion et en histoire et où l’artiste, professionnel comme amateur, venu d’ici ou d’ailleurs, fusionne avec les villageois afin de partager des moments solennels, loin de tout confort. Ici, il n’y a ni salle d’exposition, ni salle de spectacle, ni carte d’invitation. Comme chaque année, c’est la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de la wilaya de Tizi Ouzou qui l’organise dans un village différent, en coordination avec les autorités et les associations locales, dont Tajmaât. «Nous organisons RaconteArts avec des petits budgets et de petites subventions. C’est un festival solidaire et c’est là que réside sa particularité. Les villageois, les participants et les artistes sont tous bénévoles», assure Mohamed Seddiki, l’un des organisateurs de Raconte-Arts. Unique en son genre, à Souamaâ, comme c’était le cas des précédentes éditions, toutes RACONTE-ARTS Le brassage des cultures qui berce la Kabylie les maisons vous sont ouvertes. Ce sont les villageois qui nourrissent les artistes, les participants et les visiteurs. Mieux, ils les hébergent aussi. TAJMAÂT «Parfois on libère carrément des maisons pour les offrir à nos invités, mais dans d’autres cas, nous invitons les visiteurs à partager le toit avec les familles du village, et ce, jusqu’à la fin du festival», explique Youcef, 27 ans, diplômé en sciences commerciales de l’université de Tizi Ouzou et natif de Souamaâ. Accueillants, les habitants vous saluent à chaque virage et vous souhaitent la bienvenue dans leur demeure. Chaque matin, les invités se réveillent aux bruits que font les femmes du village qui se L’artiste Denis Martinez, l’un des initiateurs du fetsival gosto 15 El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 Sur la place du village, les sons d’ instruments de tous les pays se répondent FOLKLORE Venus d’Algérie, de France, d’Italie, de la République démocratique du Congo, de Tunisie, du Maroc, de Mauritanie, d’Espagne et de Norvège, plus 300 artistes participent à Raconte-Arts. Sur les murs des maisons de pierre, tableaux et photos sont accrochés. Les placettes, jadis occupées par les femmes et les jeunes du village, accueillent les conteurs qui racontent chaque jour des histoires. Enfants, femmes, jeunes et vieux du village ne sont pas gênés de voir les visiteurs se joindre à eux et profiter de tous les récits fascinants. Les artistes de tous âges et de toutes les nationalités occupent tous les coins du village et se laissent porter par la joie des villageois. L’auditoire tend l’oreille. Les instruments sont tout aussi révélateurs de la pluralité musicale présente à Souamaâ. De la harpe au violon, du oûd, de la mandole, des karkabous, du tambour jusqu’au djembé, les sonorités musicales sont accompagnées par des chants dans différents dialectes et langues : mozabite, targui, derdja algérien, kabyle, italien, français... Un carnaval musical a même été improvisé par le groupe du patrimoine et du folklore de Ghardaïa qui sillonne le village chaque soir. De nombreuses conférences ont été organisées à Souamaâ, dont celle sur les droits des femmes animée par la féministe et journaliste Tinhinan Makaci. Des lectures sont faites par les écrivains eux-mêmes, accompagnées de dédicaces et ateliers, comme ceux organisés par l’écrivain et poète Lazhari Labter, ou celui initié par le plasticien Karim Sergoua. C’est le Raconte-Arts. Une ambiance formidable règne à Souamaâ. Des films, courts métrages et documentaires sont diffusés, chaque soir, sur l’esplanade devant l’école primaire du village. Des pièces de théâtre, des soirées animées par les enfants et des concerts, comme celui donné hier par le célèbre Aklidi, un habitué de Raconte-Arts. Entre-temps, des bénévoles réalisent depuis le début du festival un film documentaire sur Souamaâ. Un groupe de jeunes algéro-tunisiens tourne un film de fiction et prend comme décor les rouages du festival. Les présents ne s’en lassent pas. Les invités venus des quatre coins du pays se disent fascinés par l’accueil chaleureux des habitants et la qualité des activités proposées avec peu de moyens. Même les commerçants du village sont satisfaits. Rencontrés dans leurs magasins, les marchands de robes et articles d’artisanat traditionnel, les propriétaires des cafétérias et pizzerias tout comme les buralistes avouent tous avoir triplé leurs recettes... ■ Les enfants, joyeux de voir leur village si animé PHOTOS : EL WATAN WEEK-END lèvent très tôt afin d’accomplir les tâches quotidiennes. Au chant des vieilles, elles ne tardent pas à sortir le petit-déjeuner, partagé sur la place où se réunit Tajmaât, au centre du village qui garde toute sa beauté, son originalité et ses constructions anciennes. C’est là que se rassemblent visiteurs et villageois, qui profitent des premiers rayons du soleil et partagent des gâteaux locaux, lakhfaf et mssemen, café et lait. Les ruelles du village ne tardent pas à se transformer en lieu artistique. Durant ce festival, on n’aime pas les endroits cloitrés ; tout est organisé à ciel ouvert. Il est difficile de cerner le programme, car il y a des activités officielles programmées partout, mais aussi beaucoup d’autres, en off ou improvisées. Mais tout se passe à l’intérieur du village. On y trouve arts plastiques, musique, théâtre, peinture, photo, spectacles de rue, contes, etc. En présence de la doyenne du village, qui a mis le point de départ de la fresque réalisée sur un mur du village par le célèbre artiste peintre algérien et l’un des initiateurs de RaconteArts avec Hacene Metref, Denis Martinez, le coup d’envoi du festival a été donné le 24 juillet. Raconte-Arts durera jusqu’au 31 juillet et Souamaâ n’arrête pas d’accueillir des milliers de visiteurs chaque jour. Les maisons de pierre servent de cimaises à des oeuvres cosmopolites 16 découvrir El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 TRAVERSÉE ALGER-JIJEL Embarquement immédiat ? Désormais, il faut seulement six heures pour aller d’Alger à Jijel en bateau. La traversée est quotidienne, au grand bonheur des habitués et des estivants. El Watan Week-end a fait le voyage. T «Je vis en France et je suis en Algérie pour passer les vacances d’été avec ma famille. J’ai passé quinze jours à Alger.» Originaires de Béjaïa, Kamel, sa femme et leurs trois enfants se rendent à Béjaïa à bord du Badji Mokhtar 2, l’un des deux navires qui assurent la liaison maritime entre Alger et Jijel. Bercés par de la musique douce, ils ont un coin cafétéria à leur disposition ainsi qu’une connection wifi. Depuis début juin dernier et jusqu’à la fin de la saison estivale, les voyageurs algériens ont la possibilité de découvrir la côte à bord du Seraïdi ou du Badji Mokhtar 2 assurant la ligne AlgerJijel en passant par les ports d’Azeffoun et Béjaïa. «On évite les embouteillages et les dangers de la route et on découvre notre littoral… c’est un vrai plaisir !» déclare Kamel. Salim Bousoura, chef mécanicien à bord du Badji Mokhtar 2 est du même avis : «Avant, le voyage par bateau vers l’étranger permettait aux passagers de découvrir le plaisir de naviguer en mer, aujourd’hui, on a une valeur ajoutée : découvrir nos côtes.» 8h, c’est l’heure du départ du navire du port d’Alger, qui devra assurer des escales à Azeffoun et Béjaïa avant l’arrivée à Jijel. Mais, samedi dernier, dès 7h plusieurs dizaines de voyageurs faisaient la queue pour acheter leur billet devant un guichet qui n’a ouvert qu’à 7h30, ce qui a provoqué le mécontentement de plusieurs voyageurs. «Chez nous, rien ne se fait comme il se doit. Proposer des lignes de transport maritime c’est bien, mais il faut aussi bien organiser la vente des billets et l’embarquement», déplore Mohand, un père de famille qui a programmé ces vacances estivales à Jijel. Il raconte : «Hier, on est venus pour la réservation et l’achat des billets mais on nous a dit que c’était pas possible car la navette peut être annulée en cas de perturbations météorologiques. Pas de souci, on est venus tôt aujourd’hui afin de réserver et d’embarquer dans les Horaires Alger-Jijel (sauf le dimanche) Départ d’Alger : 8h 1re escale à Azeffoun : 10h15 2e escale à Béjaïa : 12h30 Arrivée à Jijel : 14h30 meilleures conditions. Cependant, la vente n’a commencé qu’à 7h30, la queue n’est pas respectée et le processus est très long… c’est très mal organisé et c’est vraiment dommage !» NAÏMA DZIRIA A 8h45, la plupart des passagers ont embarqué et sont bien installés. Des hublots, leur permettent d’avoir une vue sur la mer. En fond sonore, la voix de la diva de la chanson algéroise Naïma Dziria. La climatisation fonctionne. Une fois le bateau éloigné du port, des agents circulent et s’assurent que tout va bien ; ils désignent des petits groupes de voyageurs qu’ils font monter dans la cabine de navigation, sur la terrasse, au niveau supérieur du navire. Là-haut, le commandant de bord, le lieutenant chargé de la navigation et le chef mécanicien sont à l’accueil. «On essaie de partager le plaisir de naviguer le long de la côte algérienne avec le maximum de gens. On les accueille dans la cabine et on les invite à visiter la passerelle et à découvrir le navire. Parce qu’il faut savoir que ce bateau est différent, c’est un navire à grande vitesse», affirme Salim Bousoura. En plus du taxi-bateau reliant la Pêcherie au port d’El Djemila (exLa Madrague), un autre bateau assure la liaison Alger-Cherchell depuis début juillet à partir de la Pêcherie. En plus du service apporté aux voyageurs, le chef mécanicien Salim Bousoura évoque les opportunités de travail qu’offre Algérie Ferries avec ce programme : «On ne parle pas que de la navigation, il y a plusieurs activités qui y sont rattachées, par exemple la réparation navale (Erenav). Dans ce domaine, on a découvert des installations dont on ignorait l’existence en Algérie pour la réparation de ce type de navires. L’Erenav met en place toutes les conditions pour les accueillir. Nous avons aussi les ports qui sont en cours d’aménagement, ainsi que les gares maritimes. Derrière tout cela il y a des Algériens qui vont bénéficier de postes de travail.» ■ Tarifs Alger-Jijel : 1600 DA Alger-Béjaïa : 1200 DA Alger-Azeffoun : 800 DA Azeffoun-Béjaïa : 500 DA Azeffoun-Jijel : 800 DA Béjaïa-Jijel : 500 DA PHOTOS : SAMI K. Ryma Maria Benyakoub @Ryma_Maria Les passagers ont l’opportunité de découvrir la côte algérienne 5 Paroles d’équipage ABABSA BILEL. Lieutenant chargé de la navigation C’est une initiative très importante pour les voyageurs qui vont, en premier lieu, gagner beaucoup de temps par rapport aux trajets en voiture ou en train. Par ailleurs, elle permet aux gens de découvrir la côte algérienne. A mon avis, c’est ce qui rend les navettes par bateau le moyen de transport le plus favorable pour les familles algériennes. SALIM BOUSOURA. Chef mécanicien Je pense qu’aujourd’hui, on a acquis plus d’indépendance. Plusieurs personnes qui voyagent avec nous n’avaient jamais vu leur pays de cette façon. Personnellement, avec le commandant, après de longues années de service, ce n’est que maintenant, avec ce bateau, qu’on a commencé à découvrir la côte algérienne. On s’est approprié un espace qui fait 1400 km qui nous permet de naviguer près des côtes. C’est quelque chose d’extraordinaire. GUENOUNE REDHA. Commandant de bord Cette activité a été créée pour désengorger nos routes et offrir aux passagers un autre moyen de transport que je trouve très agréable. Cela nous permet de donner une autre image de notre pays et de faire découvrir aux gens notre côte qui n’était pas connue jusque-là. idées 17 PHOTO : D. R. El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 Halla Khalil recevant le Wihr d’or Le 9e Festival international d’Oran du film arabe s’est clôturé par des hommages rendus au cinéaste égyptien Mohamed Khan décédé mardi, au réalisateur syrien Eyman Zidane et à l’Algérien Merzak Allouache. Oran. Fayçal Métaoui @Fmetaoui T Le cinéma égyptien est sorti grand gagnant de la 9e édition du Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA), clôturée mercerdi soir au théâtre de plein air Hasni Chekroun à El Bahia. Le long métrage égyptien Nawara de Halla Khalil a décroché le Wihr d’or, grand prix du festival. Ce film revient, à travers un angle différent, sur la Révolution du 25 janvier 2011 qui a mis fin à plus de 20 ans de règne de Hosni Moubarak et de sa famille. Le film suggère que cette Révolution est inachevée et que les couches les plus démunies ont perdu la bataille de la justice sociale, au moins temporairement. «Je ne m’attendais pas à ce prix, ici à Oran. Depuis la première écriture, le film Nawara avait une place particulière dans mon coeur. J’aurais voulu que Mohamed Khan soit parmi nous en ce moment particulier. Je ne vais jamais oublier tout ce qui nous a appris. Je garderais toujours à l’esprit que Mohamed Khan nous a enseigné l’amour du cinéma et l’amour de la vie», a souligné Halla Khalil. Brahim Seddiki, commissaire du festival, a, au début de la cérémonie, rendu un hommage particulier au cinéaste égyptien Mohamed Khan, décédé le 26 juillet à l’âge de 74 ans. Une minute de silence a été observée par les présents à la mémoire du défunt. Mohamed Khan était l’un des fondateurs de l’école du réalisme dans le cinéma égyptien, née à la fin des années 1970. Il avait réalisé notamment Kharaja wa lam yaoud (Sorti sans retour, 1984), Mechouar Omar (Le parcours de Omar, 1985), Zaoujat rajoul mouhim (Femme d’un homme important, 1988) et Faris al madina (Le cavalier de la ville, 1991). Manaa Shalaby, qui n’a pas pu faire le déplacement à Oran, a décroché le prix de la meilleure actrice pour son rôle dans le film Nawara. Le prix du meilleur acteur est revenu au Libanais Alain Saadeh pour son rôle dans le long métrage Kteer Kbir (Very big shot) de MirJean Abou Chayâa. Un film d’une saisisante fraîcheur qui évoque tous les travers de la société libanaise — et arabe par extension — dans une forme Le film égyptien Nawara décroche le grand prix qui se rapproche de la comédie noire. Le drame social marocain A mile in my shoes de Said Khallaf a obtenu le prix spécial du jury. Le film raconte l’histoire d’un enfant qui se venge de la société, à l’âge adulte, après avoir grandi dans la rue et subi toutes les formes de violence, d’agression et de mépris. «Je suis honoré par ce prix attribué par un festival qui a sa place dans le Monde arabe et en Afrique. C’est la treizième distinction. C’est donc une nouvelle responsabilité pour moi en tant que cinéaste. Je dois maintenir le même niveau dans mes prochains travaux», a déclaré Said Khallaf. Le secret de la réussite dépend, selon lui, de la capacité du cinéaste à croire au sujet qu’il aborde dans ses films. Le prix du meilleur scénario a été attribué au Syrien Said Joud pour le film En attendant l’automne (qu’il a lui-même réalisé) sur les drames de la Syrie, prise dans l’engrenage de la guerre et des manipulations. L’Algérien Lotfi Bouchouchi a obtenu le prix du meilleur réalisateur pour son long métrage de fiction Le Puits. «Ce prix m’oblige à m’engager à mettre mon film à la disposition des Algériens là où c’est possible. Il nous faut absolument une volonté politique pour relancer le cinéma, avoir des salles, des producteurs, des distributeurs, une remontée de la recette, une réglementation», a plaidé Lotfi Bouchouchi dans une lettre adressée au festival, lue à sa place par une comédienne du film Le Puits. LE CINÉMA ET LA GUERRE La mention spéciale du jury est revenue au Silence du berger de l’Irakien Raad Mechat. «On m’a posé la question : le cinéma peut-il affronter le sang, la mort et la guerre ? Le cinéma fait partie de la prise de conscience et de la connaissance. Le cinéma est une force, une énergie pour affronter les monstres d’aujourd’hui. Nous connaissons des boucheries quotidiennes en Irak et en Syrie. Nos pays, qui ont des racines qui remontent loin dans le temps, vont repousser cette mort quotidienne et ce terrorisme», a déclaré Raad Mechatet, saluant les actes actuels de résistance des cinéastes arabes. Le Silence du berger évoque les crimes du régime de Saddam Hussein (les fameux charniers du sud de l’Irak) à travers le regard d’un berger. Des crimes couverts de silence. «Nous avons eu une grande discussion sur les films sélectionnés. Le palmarès réflète ce que nous avons ressenti par rapport aux sujets abordés par ces longs métrages, surtout dans leurs relations avec la réalité difficile que vivent certains pays arabes actuellement. Nous avons pris en compte la manière avec laquelle cette situation était exprimée et le langage cinématographique utilisé. Nawara est une vision de la réalité égyptienne avant et après la Révolution de 2011. Le film a exprimé une fidelité totale à cette Révolution», nous a déclaré Mohamed Malas, président du jury longs métrages. Le court métrage Chaud et sec en été de l’Egyptien Cherif Al Bandary a été consacré par le Wihr d’or par le jury présidé par l’Algérien Rachid Benallal. «Les gens ne me connaissaient pas, n’avaient aucune idée sur mon film. Mais ils sont venus dans la salle, ils ont aimé et applaudi le court métrage. L’accueil du public m’a beaucoup touché», a relevé Cherif Al Bandary, qui en est à sa troisième participation au festival d’Oran et qui prépare son premier long métrage. Le prix spécial du jury est revenu à Kindil el bahr de Damien Ounouri, projeté à Oran en avant-première algérienne. «Il y a beaucoup de jeunes cinéastes prometteurs. Je souhaite qu’il ait plus de transparence et de communication au ministère de la Culture pour qu’on continue tous ensemble à faire jaillir le cinéma algérien», a souhaité Damien Ounouri, appelant à faire du cinéma algérien «à hauteur de notre imaginaire». Le jury a accordé une mention spéciale au court métrage Ghasra de Jamil Najjar. Dans ce film, Jamil Najjar se moque à sa manière, dans un condensé d’humour, de la situation politique et sociale actuelle en Tunisie. MERZAK ALLOUACHE HONORÉ Hassen Ferhani a obtenu le Wihr d’or pour son documentaire Fi Rassi rondpoint. Prenant la parole, il a remercié les travailleurs des Abattoirs d’Alger pour leur aide lors de la réalisation du documentaire. Le jury documentaire présidé par le Tunisien Mourad Bencheikh a souhaité qu’à l’avenir, le comité d’organisation du Festival d’Oran prenne en compte les caractéristiques cinématographiques dans la sélection des documentaires et veille à mieux programmer les projections. Le prix spécial du jury est revenu à l’Egyptien Mahmoud Sleemane pour Nous ne serons jamais des enfants. «Je dédie ce prix aux peuples arabes qui aspirent à la liberté et à la culture», a déclaré le jeune réalisateur. Le cinéaste algérien Merzak Allouache a été honoré par le festival à l›occasion des quarante ans de Omar Gatlato. Un autre hommage a été rendu au réalisateur et producteur syrien Eyman Zidane. «Ici à Oran, Damas était dans mon cœur. J’ai vu Damas dans les yeux des habitants d’Oran, les miens. Damas regarde la lumière dans la perspective de la grande victoire», a déclaré Eyman Zidane. Brahim Seddiki, qui a salué la forte présence du public oranais dans les projections, lui a donné rendez-vous en juillet 2017, pour la dixième édition du festival : «Le festival a le droit de fêter ses dix ans. Nous ferons un retrospective de tout ce qui a été fait. Nous allons faire en sorte que le prochain festival soit présent dans tout l’Ouest algérien. La qualité et la nouveauté seront les caractéristiques pour le choix ds films. Et nous allons faire en sorte que les plus grandes stars du cinéma arabe soient présentes. Nous sommes ouverts à toutes les propositions, écoutons les observations et acceptons les critiques.» ■ 6Palmarès Longs métrages 1- Wihr d’or (grand prix) : Nawara de Halla Khalil (Egypte) 2- Prix spécial du jury : A mile in my shoes de Said Khallaf (Maroc) 3- Prix du meilleur scénario : Joud Said pour «En attendant l’automne» (Syrie) 4 - Prix du meilleur réalisateur : Lotfi Bouchouchi pour Le Puits (Algérie) 5 - Prix de la meilleure actrice : Manaa Shalaby pour son rôle dans Nawara (Egypte) 6 - Prix du meilleur acteur : Alain Saadeh pour son rôle dans Kteer Kbir (Liban) 7 - Mention spéciale du jury : Le Silence du berger de Raad Mechatet Courts métrages 1 - Wihdr d’or, grand prix : Chaud et sec en été de Chérif El Bandary (Egypte) 2 - Prix spécial du jury : Kindil el bahr de Damien Ounouri (Algérie) 3 - Mention spéciale du jury pour Ghasra de Jamil Najjar (Tunisie) Documentaires 1 - Wihr d’or, grand prix : Fi rassi rond-point de Hassen Ferhani (Algérie) 2 - Prix spécial du jury : Nous ne serons jamais des enfants de Mahmoud Sleemane (Egypte) 18 idées El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 RACHID REZAGUI. Poète et chanteur La poésie doit toucher les consciences populaires dans une démarche initiatrice de résistance Certains disent que la poésie a déserté la création littéraire algérienne, d’autres pensent que ce sont les poètes qui ne déclament plus leurs vers au gré du vent. Rachid Rezagui fait rimer la vie, afin qu’elle soit légère pour chacun de ses lecteurs. Faten Hayed T @Faten_Hayed # La poésie est la voie que vous avez choisie depuis 2009 pour raconter votre univers. Dar El Othmania vient d’éditer votre 3e recueil «Sur le chemin des loups». Racontez-nous comment se sont faits sa conception et le choix des thèmes ? Je voudrais commencer par une citation de Léo Ferré : «A l’école de la poésie on n’apprend pas on se bat». La poésie engagée s’est imposée à moi depuis les années 1970/80 et spécialement après ma rencontre avec Tahar Oussedik, un éducateur, membre du mouvement national, révolutionnaire et écrivain. J’ai passé une vingtaine d’années en sa compagnie. Il m’a transmis toute sa passion et son amour pour la patrie, son attachement indéfectible pour les valeurs humaines, sa résistance contre toute forme d’injustice et surtout son combat pour l’école. Avec ce capital légué, l’éducation de mes parents et l’influence de notre glorieuse Révolution, je me suis retrouvé naturellement, avec ma sensibilité et mon parcours, sur les rives de la poésie engagée ou plutôt, poésie de combat. Dans chacun de mes poèmes, j’écris mes cris. Cris sans larmes mais avec hargne et détermination, guidées par les références dictées par les valeurs. Je vis dans la cité, j’observe, j’écoute, je souffre, je crie, je dénonce... je résiste. Le bruit des mots sur le chemin des loups illustre le comportement immoral des gens censés être des modèles de la société. Si la foi n’agit plus et la conscience se prostitue devant le plaisir matériel, que restera-t-il à l’homme pour semer l’espoir ? Les thèmes se sont imposés d’eux-mêmes à travers le quotidien qui se déroule dans le sens opposé à la logique de l’esprit. Sur le plan de la conception du recueil, Karim Sergoua et l’infographe, Zineddine Bessai, ont réalisé la maquette en toute liberté et j’ai bien apprécié leur démarche. # Pensez-vous que la poésie nourrit votre liberté ? Liberté de penser ? La poésie doit être l’émanation de la liberté habillée de vérité. Comme disait Tahar Djaout : «Si tu dis tu meurs ! Si tu ne dis pas tu meurs ! Alors, dis et meurs !» Car réellement quand on dit, on ne meurt pas... on résiste ! Les mots dénoncent les maux, les mots jaillissent librement, les mots crient haut et fort sur le chemin des loups, pour réveiller les lions et empêcher aux moutons d’avoir peur... tout le temps. La poésie doit toucher les consciences populaires dans une démarche initiatrice de résistance et de combat. # De l’écriture à la musique, des arts plastiques à la composition, vous avez également sorti un album Tidet, chez Maaktas music. Que représente cet album ? L’écoute, l’observation et le savoir participent grandement à la réalisation d’une œuvre. Pendant plus de cinquante ans j’ai écouté des poèmes et bu des mélodies. Ma rencontre avec l’arrangeur Madjid Belamine, et grâce à son précieux concours, j’ai pu chanté mes paroles en leur composant moimême la mélodie. C’est plus un acte de restitution qu’une construction musicale. L’effort de restituer a été presque comme une naissance à terme. PHOTO : D. R. # Dans un poème vous interpellez l’élite de notre pays, vous dites : «Les enfants sortent de l’école, sans connaître la voie de l’avenir... Vivre par le ventre sans le cœur.» L’actualité vous inspire-t-elle dans votre démarche d›écriture ? Je vis dans la cité et je refuse l’exil qui tue. Ma démarche d’écriture reflète une sensibilité intelligente qui s’exprime chaque fois que les valeurs sont agressées ou souillées par des comportements immoraux. idées 19 El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 L’honneur en appât Le quotidien En passant devant des lieux de mémoire, j’ai entendu des voix à trois couleurs : Le blanc qui se plaignait des taches et de la souillure qui se propageaient sur l’âme des martyrs qui ont donné leur vie pour que le passé soit blanchi et que l’avenir brille d’espoir et de gloire Le vert dénonçait les attitudes du politique et les excroissances malignes de l’ignorance, parsemées sur cette terre bénie, abreuvée du sang des meilleurs de ses enfants : Des . lions morts pour que s’installent des loups au royaume que bordait l’honneur et la dignité... Le rouge s’indigne, s’insurge et menace par le sang et le serment que vengeance sera accomplie, en mission divine et par un retour de flammes, d’un passé douloureux, sur cette patrie qui a offert, à ses enfants légitimes, l’amour de la liberté et le courage de combattre... En levant la tête dans la rue, j’ai vu que l’emblème national que formaient ces trois couleurs, était placé en appât entre des portraits de candidats qui se battaient sans arme pour un autre destin... Celui que craignent et rejettent le blanc, le vert et le rouge. Au marché des loups, participent les chiens et les chats... La saleté épousa l’audace, Dans cette ville mère de gloire. Le quotidien est fait de crasse, Notre culture s’habille de noir. Les ruelles n’offrent plus de fleurs, Elles regorgent de détritus. l’insécurité taxe l’odeur, Le civisme a perdu l’usus. I’ignorance fréquente l’orgueil, Afin de signer le tableau. Les guêpes ont fait fuir les abeilles, Le silence est le meilleur mot. La gouvernance extra muros, S’abrite derrière les murailles. La ville n’est pas à la noce, La liberté devient canaille. Les muezzins dans le désordre, Appellent à différends modes. La foi s’exhibe sans démordre, La fatalité tire sur la corde. Les mosquées carrefour de sagesse, Font le terrain pour l’alibi. L’esprit subit les caresses, De la seule rigueur des habits. L’école assiégée de poubelles, Ne pense plus à éduquer. Le gain a pris le dessus sur elle, La morale s’est démarquée. Il paraît qu’il y a une fin, Quand le désastre atteint le fond. Il y aura la vengeance du pain, Et de tous les saints du tréfonds. Allo, élite ? Rachid Rezagui Les Martyrs trahis s’insurgent, Contre les héritiers ingrats. Les enfants constatent et jugent, La liberté dans de beaux draps. Le combat n’a plus de valeurs, Le pain détrôna les principes. L’idéal vit en phase mineure, La lâcheté jouit et s’émancipe. Les intellectuels reculent, Craignant le retour du cauchemar. Les pires agressions s’accumulent, L’élite sourde refuse de voir. Les enfants sortent de l’école, Sans connaître la voie de l’avenir. L’avenir confirme la thèse du dol, Les valeurs s’apprêtent à mourir. Elles étaient au feu, les mains nues, Les meilleures plumes de l’honneur. Pour les idées, elles sont venues, Nous donner l’orgueil par le cœur. Nos âmes trempent dans la honte, Par le savoir de la lâcheté. Nous devons tous rendre des comptes, Devant l’avenir de l’humanité. Que vaut la mort devant l’enfance, Dans le linceul de la fierté. Nous recherchons tous l’opulence, Dans la poubelle des vanités. Vivre par le ventre sans le cœur, Détruit l’âme jusqu’à la limite. L’élite doit garder la hauteur, Sinon les mites signent la faillite. Né le 18 novembre 1952 à Alger-Centre, Rachid Rezagui a suivi des études supérieures à la faculté de droit de Ben Aknoun de 1974 à 1979 et fait par la suite une formation spécialisée dans le management des ressources humaines à l’Institut supérieur de gestion de Annaba. Depuis 1982, il a exercé en qualité de cadre supérieur dans la gestion des ressources humaines et de l’administration générale. En 2008, il a pris sa retraite pour se consacrer à sa passion première qui est la poésie. Rachid Rezagui a écrit dans les trois langues qui ont marqué l’Algérie : thamazight, l’arabe algérien et le français. L’année part Nous sommes déjà dans les tares, Une économie sans remparts, Une école qui gît sous la barre, Des valeurs qui fuient de toutes parts. Des faits qui répriment la mémoire, Des martyrs trahis pour l’or noir, Des femmes qui se couvrent de noir, L’élite qui quitte le territoire. La jeunesse vit son désespoir, La foi qui refuse le miroir, Les hommes plient pour manger et boire, Le mensonge épouse l’espoir. Les portes se ferment sans voir, Les us s’éliment au rasoir, Les scandales dépassent le parloir, La justice suit les règles du soir. L’avenir est dans l’isoloir, La culture soutien le pouvoir, Le système ferme la bouilloire, La honte fait date dans l’histoire. Tous les maux avancent pour s’asseoir, La menace croît à en croire, Aux alentours du territoire, Les risquent se hissent au perchoir. Le train peut dérailler en gare, Tous les gens qui regardent sans voir, Vont nous mettre dans l’entonnoir, N’ayant ni cœur ni le savoir. Comme chaque fin d’année au soir, Malgré les maux, je garde l’espoir, Je prends une feuille, un stylo noir, Pour résister ! Et au revoir... Moi, Président J’irais souvent voir les martyrs, Pour renouveler le serment, Je dois, avant, me repentir, Et consulter tous les enfants. J’irais à l’école de l’histoire, Pour éviter la trahison, Je ferais des murs en miroir, Pour élargir les horizons. Je vais choisir la culture, Pour faire une greffe à l’école, Je surveillerais les boutures, Afin que le savoir décolle. Je ferais de l’art, l’ivresse De tous les enfants en bas âge, L’amour sera à la jeunesse, Ce que la mer est à la plage. Je ferais de l’enseignement, Un rempart contre l’ignorance, Une stratégie de questionnements Et une banque d’intelligence. L’Afrique pour seule destination, Pour construire et se libérer, Jeter les bases d’une seule nation, Convaincre et faire adhérer. Le paradis ou fosse commune Sera pour nous ce continent, Le village de la pleine lune, Ou la misère et l’endettement. Le combat n’a pas de tombe, La vérité honore les hommes, La résistance défie les bombes, L’intelligence produit des normes. Je signe pour engager ma vie, Que l’avenir n’est que nous-mêmes, Que la culture met à l’abri, Et que tous ceux qui l’aiment, sèment. Les éboueurs La misère leur a donné le courage, Pour affronter toutes les saletés. Ils sont visibles et ils s’engagent, Pour préserver leur dignité. Ils ont du cœur pour nettoyer Les actes immondes des urbains. Ils vont partout pour balayer Les rues, les places et les chemins. Ils font du bruit mais on est sourd, On ne voit même plus le danger. La civilisation pèse lourd, L’ignorance s’est faite partagée. Le pain que Dieu nous a donné Orne, sans décence, les poubelles. La foi nous a abandonnés, Notre chemin s’éloigne d’elle. Pardon ! Pardon ! Chers éboueurs, Vous êtes les seuls à mériter. Vous êtes l’honneur de la sueur Et nous la honte en nudité. Le pouvoir s’occupe des fortunes, Les écoles gardent nos enfants. Les tas d’ordures sont à la une Et notre orgueil affiche absent. La foi, la culture et le reste Baignent tous dans la propreté. Il faut apprendre les bons gestes, Pour être enfin habilité. La saleté, qui vit dans nos mœurs, Fait de nous l’exemple de la honte. Tous les fléaux s’expriment en chœur, Pour mieux sévir, en fin de compte. Il faut des éboueurs partout, Dans le système et le pouvoir. Pour balayer puis changer tout Et voir la propreté s’asseoir. petites annonces El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 Chéraga vend apparts. standing F3 F4 F5 tte comm. Tél. : 023 37 10 28 0770 994 104 PART. vd lot ter. 900m2 bord de la mer centre ville Berrar + terrain à Maalma, Zéralda. Tél. : 0549 310 531 VD F4 Said Hamdine 1er étage, acte. Tél. : 0550 080 743 DRARIA vd F3 90m2 2e étage résidence acte. Tél. : 0553 146 876 Ag AG vend F2 El Madania. Tél. : 0550 080 743 VENTE DE VILLAS PART. loue parc 1400m2 couvert Bou Ismail. Tél.: 0549 310 531 0553 902 172 P. vend duplex 220m2 3e étage Staouéli. Tél. : 0699 402 139 VD villa O. Fayet CC3 TTC b. située. Tél. : 0552 144 676 VD duplex 140m2 Blida centre. Tél. : 0552 144 676 AG vd villa 180/150m2 bâti) s/sol / R+2 13 pièces gge 6 v. Kheraicia. Tél. : 0771 720 237 JOLI F3 82m2 Dergana 1050u. 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Tél. : 0771 863 596 - 0551 798 411 Jeune homme, âgé de 45 ans, habitant dans les environs d'Alger, handicapé moteur à 100%, sans emploi et sans ressources, lance cette appel à tout âme charitable pour l'aider à trouver un fauteuil roulant simple pour handicapé Tél. : 0561 579 034 Père malade (cancer), ayant un enfant handicapé à 100 % âgé de 24 ans, cherche médicament Inixum 20 mg. Tél. : 0791 68.26.00 0551 35.42.30 Dieu vous le rendra relax 21 El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 Que voir à la télé ce soir ? Le tour du monde de «Faut pas rêver» >> France 3, 19h55 Au cours de ce dernier « Tour du monde de l’été », le globe-trotteur se prélasse dans des sources d’eau chaude au milieu d’une chorale d’hommes en Islande, avant de découvrir un sport original à Bali : les combats de criquets ! En Afrique du Sud, Philippe Gougler apprend à vivre avec les animaux sauvages. Puis, il prend la direction du Pérou pour récolter du sel dans les fabuleuses salines de Maras. Son voyage s’achève en Nouvelle-Zélande à la recherche d’un drôle d’oiseau : le kiwi. Les reportages mettent à l’honneur des passionnés de toute sorte. Vive les vacances Meurtres au paradis >> Canal+, 19h55 >> france Ô , 19h55 Bones >> M6, 19h55 La famille de Rusty, pilote d’avion pour une compagnie low-cost, traverse une mauvaise passe. Pour resserrer les liens, il a l’idée d’emmener son épouse et leurs deux garçons en vacances dans un parc d’attractions situé à l’autre bout du pays. Il achète donc un étrange monospace aux fonctions incompréhensibles. Toute la famille prend la route. Le voyage commence bien, mais rapidement, les catastrophes s’enchaînent. Annette Burgess, chef d’entreprise à la tête d’une agence de voyages haut de gamme, est retrouvée morte d’une balle dans son lit au cours d’un séjour qu’elle avait organisé pour son équipe. L’inspecteur Goodman découvre que l’un des employés de la victime avait une bonne raison de passer à l’acte. Ce dernier avoue immédiatement son crime. Mais l’autopsie démontre que la femme d’affaires était déjà morte plusieurs heures avant le coup de feu. L’équipe du Jeffersonian s’occupe du meurtre d’une ancienne délinquante, dont le corps a été retrouvé. Par ailleurs, Brennan va être auditionnée par le FBI pour avoir frappé un suspect lors d’un interrogatoire. Elle ne réalise pas qu’elle risque une suspension. Tandis que le couple Hodgins/Angela ne fonctionne plus, Aubrey entame maladroitement une relation avec Jessica. Il se confie à Booth. A vous de jouer... 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 HORIZONTALEMENT 1- Mammafières. 2- D’être. Points opposés. 3- Possessif. Publier. 4- Article. Posture de yoga. 5- Organe. Allure. 6- Ville d’Algérie. 7- Compagne de Tristan. Lac US. 8- Pronom. Matière à bière. Symbole. 9- Enlevé la peau. Fête. 10- Arrêt sanguin. Pyramots 7 8 9 10 Rifa Editions, 021 37 96 11, [email protected]. VERTICALEMENT 1- Corps célestes. 2- Singe. Appris. 3- Tondu. Fin de messe. Symbole. 4- Adverbe. Déments. 5- Ferments. Exposé. 6- Ruminant. Article. 7- Attention. Démonstratif. 8- Frapper. Symbole. 9- Issue. Bête. 10- Parfois funestes. Divinité du vent. 6 solutions de la semaine précédente El Watan - Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 255 623 520 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 Site web : http://www.elwatan.com E-mail : [email protected] PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi Yahia, Hydra. 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Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. 22 omnisports El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 D Pour + d’infos : www.rio2016.com La cocaïne déjà prête pour le sommet olympique Le juge Laïd Hamouche représentera l’arbitrage algérien lors des compétitions de judo des Jeux olympiques 2016 à Rio de Janiro (521 août), a indiqué hier la Fédération algérienne (FAJ) sur son site : «Pour la première fois dans l’histoire des Jeux olympiques, un arbitre de judo algérien officiera à Rio de Janeiro. En cette heureuse circonstances, le président de la fédération, les membres du bureau fédéral, les cadres techniques et l’ensemble de la famille du judo lui souhaitent bon courage, espérant le voir diriger au moins une finale.» Laïd Hamouche (54 ans) est un référee FIJ «A», psychologue de formation, cadre supérieur à l’Entreprise nationale de navigation aérienne, Ceinture noire 4e dan, entraîneur de judo 1er degré, il a investi le monde du judo en rejoignant l’ex-MPA (MC Alger actuellement) en 1977 et cela jusqu’en 1993. Après avoir mis un terme à sa carrière d’athlète, il s’est lancé dans l’arbitrage en 1995. L’Algérie sera représentée à Rio par 5 athlètes : Abderrahmane Benamadi (-90 kg), Lyes Bouyakoub (-100 kg), Houd Zourdani (-66 kg), Mohamed Amine Tayeb (+100 kg) et Sonia Asselah (+78 kg). Le tournoi de judo des JO-2016 se déroulera à la salle Carioca Arena2 entre le 6 et le 12 août. APS Chatbi suspendu pour un troisième contrôle manqué Le coureur italien de 3000 m steeple, Jamel Chatbi, a été suspendu par le Comité olympique italien (CONI) pour avoir manqué un troisième contrôle antidopage en un an. Il ne participera donc pas aux JO de Rio, a annoncé hier le CONI . «Le CONI, en accord avec la Fédération italienne d’athlétisme, a exclu l’athlète Jamel Chatbi des Jeux olympiques de Rio pour avoir manqué un troisième contrôle antidopage durant l’année passée», a expliqué le CONI dans un communiqué. Chatbi avait déjà été suspendu trois ans le 18 août 2009 pour un contrôle positif au Clenbutérol, un anabolisant, pendant les Championnats du monde. AFP Basket : l’Algérie face à l’Egypte aujourd’hui La sélection algérienne de basketball des moins de 18 ans (U18) garçons affrontera son homologue égyptienne en quart de finale du championnat d’Afrique des nations de la catégorie, vendredi à Kigali. Les Algériens ont terminé à la 3e place du groupe A, comptabilisant 2 victoires face à la Côte d’Ivoire (58-45) et au Gabon (84-52), contre 2 défaites face au Mali (68-72) et au Rwanda (40-53). De son côté, l’Egypte, tenante du titre et 2e du groupe B, a bouclé le tour préliminaire avec 4 victoires et une défaite face à l’Angola (65-84). Les autres quarts de finale, prévus aujourd’hui, mettront aux prises l’Angola et la Côte d’Ivoire, la Tunisie et le Rwanda, et la RD Congo et le Mali. APS 6Programme (heure algérienne) Aujourd’hui 12h30 : Côte d’Ivoire - Angola 14h45 : Algérie - Egypte 17h00 : Tunisie - Rwanda 19h15 : RD Congo - Mali PHOTO : D. R. AMAR BRAHMIA. Chargé de la préparation olympique au COA “ L’Algérie a des arguments à faire valoir Chargé de la préparation olympique au sein du Comité olympique algérien (COA), Amar Brahmia a accepté d’accorder un entretien à El Watan Weekend juste avant le départ de la délégation algérienne pour le Brésil, mercredi en fin de journée. Amar Brahmia, confiant avant l’ouverture des JO Farouk Bouamama T @elwatan_week-end # Vous êtes en charge de la préparation olympique au COA. Que pouvez-vous nous dire à quelques jours du début officiel des JO-2016o ? Nous avons tout fait pour que la délégation algérienne soit mise dans de bonnes conditions afin de permettre aux athlètes de s’exprimer de la meilleure manière dans ces Jeux. C’est vrai que la tâche sera difficile, car il s’agit des Jeux olympiques. Même si les sportifs de tous les pays du monde se sont bien préparés pour ce grand événement, l’Algérie a quelques arguments à faire valoir à l’occasion de ces JO. Tout s’est bien passé jusque-là. Nous n’avons pas rencontré de difficulté particulière. Il y a une bonne ambiance et celle-ci tient à l’entente et à la bonne coordination des services du ministère de la Jeunesse et des Sports, du ministre, en personne, du Comité olympique algérien et son président, de la commission de la préparation olympique ainsi que de toutes les fédérations. Je pense aussi que nous avons bénéficié de moyens non négligeables, octroyés dans le cadre de la préparation olympique afin de faire face à la demande des fédérations dans le cadre du suivi et du soutien des différentes équipes nationales. # Peut-on dire que les athlètes ont bénéficié de la meilleure préparation possible ? C’est relatif. On peut dire que nous avons bénéficié la meilleure préparation possible en fonction des moyens mis à notre disposition, c’est-à-dire 3 millions de dollars. Cette somme peut servir pour la préparation de trois athlètes japonais ou allemands, mais pas pour 150 athlètes. Mais nous connaissons la situation de notre pays, ses difficultés économiques et aussi notre niveau. Les différentes fédérations, mais aussi toute l’équipe que je dirige, ont veillé à ce qu’il ait une bonne gouvernance concernant l’argent. Ainsi, nous avons demandé à ce que les athlètes effectuent leur stage que dans les centres de préparation, qui sont sous l’égide du Comité international olympique ou les fédération internationales. Nous avons aussi veillé à la réduction du nombre de dirigeants en privilégiant les techniciens. Je peux dire que nos directives ont été respectées par nos fédérations. # Au début, la commission de préparation olympique avait misé sur la participation 70 athlètes. Finalement il n’y aura que PHOTO : H. LYES Hamouche représente l’arbitrage algérien en judo Les dealers de Rio de Janeiro sont fins prêts pour les Jeux olympiques. La police de Rio a annoncé avoir saisi 93 sachets de cocaïne et 28 de crack, mardi soir. Les photos diffusées par la police montrent des sachets fermés par des agrafes autour d’un bout de papier plié sur lequel sont imprimés les logos du comité d’organisation Rio-2016 et les fameux anneaux olympiques du CIO. Les dealers locaux, qui ne sont plus à une illégalité près, montrent un sens affûté du marketing : ils poussent le vice jusqu’à inscrire la mention «TM» (trademark) sur leur sachets ainsi que l’avertissement parental. AFP 64 athlètes algériens présents à Rio… Il y aura 68 athlètes, dont quatre joueurs remplaçants en football comptabilisés par le CIO. Jusqu’à il y a deux jours, nous en étions à 69 athlètes, malheureusement Ammeur a vu sa performance invalidée en raison de la non-homologation du parcours. Le stade du 5 Juillet avait pourtant abrité auparavant les Jeux Africains et les Championnats arabes. C’est dommage... Mais dans l’ensemble, nous estimons que l’objectif est atteint avec 64 athlètes (plus quatre footballeurs remplaçants) dans 13 disciplines. Il y a un certain équilibre sur le plan participation entre les différentes fédérations avec une présence dans 50% des disciplines inscrites aux JO. Ce qui n’est pas mal du tout. # Le président de la COA, Mustapha Berra,f a affirmé lors de sa dernière conférence de presse que les fédérations misent sur 4 médailles dans ces Jeux. En tant qu’entité qui veille au développement et à la protection du mouvement olympique en Algérie, quel sont vos attentes ? Nous sommes obligés de suivre nos fédérations et restons aux côtés de notre ministère. Nous respectons leurs pronostics. Nous allons continuer à les soutenir pour leur permettre de réaliser des performances, bien que ce soit difficile. Et là, c’est le technicien qui vous parle. C’est compliqué parque ce que je connais personnellement la valeur d’une médaille dans une compétition aussi importante que les Jeux olympiques. # Quel le message comptez-vous adresser aux athlètes à la veille de leur engagement dans la compétition ? Nous ne jugerons pas la réussite de la délégation que sur la réalisation des médailles et sur les performances. Nous jugerons aussi délégation algérienne sur la base de son comportement dans ces JO. Nous ferons en sorte que l’éthique sportive, les règles du jeu le fair-play et le respect de l’autre soient nos leitmotivs. Nous souhaitons également que nos athlètes restent loin des affaires de dopage, qu’ils soient dignes — et ce n’est pas de la démagogie — de la valeur de notre grand pays et son peuple. Nous ne permettrons à personne de ne pas respecter ces valeurs. Les athlètes sont arrivés à Rio La délégation algérienne participant aus Jeux olympiques de Rio (5-21 août) est arrivée tôt le matin du jeudi à Rio de Janeiro (05h00) en provenance d’Alger. Une centaine de personnes avait fait le déplacement, dont les athlètes des disciplines du football, l’athlétisme, l’escrime, la voile, la natation, le cyclisme et la gymnastique. L’ambassadeur d’Algérie au Brésil, Taoufik Dahmani, les deux émissaires du Comité olympique et sportif algérien Abderrahmane Hammad et Rabah Chebbah, venus préparer le séjour des athlètes en terre brésilienne, étaient à l’accueil de la délégation algérienne conduite par Abdelhafid Izem. A. C. El Watan Week-end Vendredi 29 juillet 2016 foot 23 D Pour + d’infos : www.acmilan.com L’Atlético Nacional remporte la Copa Libertadores Ribéry règle ses comptes avec Guardiola Le club colombien de l’Atlético Nacional a remporté, mercredi à Medellin, la Copa Libertadores pour la deuxième fois de son histoire en battant en finale retour les Equatoriens d’Independiente del Valle 1-0. C’est l’attaquant Miguel Borja, qui a rejoint récemment l’Atlético, qui a ouvert le score dès la neuvième minute. Lors de la finale aller, le 21 juillet, les deux équipes avaient fait match nul 1-1. L’Atlético avait déjà remporté le titre en 1989. Avec cette victoire, l’Atlético est qualifié pour la Coupe du monde des clubs en décembre au Japon, où il rencontrera le Real Madrid. AFP Le joueur français du Bayern Munich Franck Ribéry a réglé ses comptes avec son ancien entraîneur Pep Guardiola, lors d’une tournée aux Etats-Unis, jugeant qu’il «manquait d’expérience» et affirmant se sentir «libéré» et «motivé» avec Carlo Ancelotti, rapportaient hier les médias allemands. Franck Ribéry a tressé des louanges au successeur de Guardiola, Carlo Ancelotti, «vraiment un bon entraîneur, une grande personnalité, une bonne personne». L’Italien apporte «ce qui nous a un peu manqué à nous autres joueurs auparavant», a ajouté l’ancien international français, qui entretenait avec Guardiola une relation cordiale mais distante. Ancelotti est «depuis longtemps entraîneur et totalement différent» du Catalan, qui lui «n’a pas encore une longue carrière en tant qu’entraîneur, il est jeune», a-t-il ajouté. Le Milan AC se paye le Bayern L’entraîneur du Zamalek démissionne PHOTOS : D. R. L’AC Milan s’est imposé face au Bayern Munich aux tirs au but (5 tab à 3) en match amical, mercredi à Chicago (Illinois). Les deux équipes étaient à égalité, 3 à 3, au terme du temps réglementaire, à l’issue duquel a eu lieu une séance de tirs au but, sans prolongation. L’attaquant français du club lombard M’Baye Niang a ouvert la marque à la 23’, mais le Bayern, désormais dirigé par Carlo Ancelotti, ancien joueur et entraîneur de l’AC Milan, a rapidement répliqué grâce à Franck Ribéry (29’). Le Bayern a pris l’avantage par l’international autrichien David Alaba (38’), puis l’AC Milan a marqué par deux fois par Andrea Bertolacci (49’) et Juraj Kucka (61’), avant que Ribéry n’égalise sur penalty à la dernière minute du temps réglementaire. Dans la séance de tirs au but, les trois premiers tireurs de chaque équipe ont fait mouche, puis Mßrcio Rafael Ferreira de Souza, dit Rafinha, a vu sa tentative détournée par Gianluigi Donnarumma, puis Giacomo Bonaventura a offert la La grande joie des Milanais après la victoire aux tirs au but victoire à son équipe en trompant Sven Ulreich, gardien du Bayern en l’absence de l’incontesté titulaire Manuel Neuer, qui, comme les autres internationaux allemands de retour de l’Euro 2016, n’a pas encore repris l’entraînement. Le Bayern doit encore affronter aux Etats-Unis l’Inter Milan demain et le Real Madrid mercredi prochain, tandis que l’AC Milan sera opposé à Liverpool demain et à Chelsea mercredi prochain. AFP Manchester City défait Dortmund Le PSG surclasse le Real Madrid Manchester City a défait Borussia Dortmund (1-1, 6-5 aux tab) en match amical hier à Shenzhen, pour la dernière étape de la tournée chinoise des deux équipes. Sur une pelouse difficile, les Citizens ont fait face à des Allemands coriaces : après l’ouverture anglaise du score par «Kun» Agüero, le Borussia est parvenu à égaliser au bout du temps additionnel, la frappe de l’Américain Christian Pulisic filant entre les jambes du gardien Angus Gunn. Mais le jeune portier anglais, 20 ans, s’est repris de la meilleure des manières durant les tirs au but (la prolongation n’a pas été disputée, ndlr). En arrêtant la tentative de Mikel Merino, le huitième tireur d’une séance fleuve, il a offert la victoire aux siens. Les hommes de Guardiola clôturent ainsi par une victoire leur tournée chinoise, tronquée par l’annulation du seul autre match prévu à Pékin, contre Manchester United, à cause de la pluie. Le Paris SG a dominé le Real Madrid 3 à 1 (mi-temps : 3-1), en match amical, mercredi à Columbus (Ohio). Le PSG a ouvert la marque dès la 2’ par Nanitamo Ikone, qui a profité de la fébrilité de la défense madrilène. L’international belge Thomas Meunier, très en vue sur l’aile droite, a alourdi la marque à la 35’, puis à la 45’, avant que Marcelo ne sauve l’honneur sur penalty (44’). Le PSG, vainqueur de l’Inter Milan (3-1) dans le premier match de sa tournée américaine dimanche, doit encore affronter le champion d’Angleterre Leicester demain, avant de regagner la France. Mohamed Helmi, l’entraîneur du Zamalek, l’un des deux clubs de football phares de l’Egypte, a démissionné après la défaite de ses joueurs, mercredi à Pretoria, contre les Sud-Africains de Mamelodi Sundowns en Ligue des Champions d’Afrique (1-0), a annoncé le président du club. Par ailleurs, le Zamalek a suspendu son capitaine Hazem Emam et l’a placé sur le marché des transferts, après que ce dernier eut menacé un coéquipier avec un couteau de table, avant la rencontre, a affirmé le président du club, Mortada Mansour, dans une conférence de presse tardive mercredi soir. M. Mansour a déclaré qu’il acceptait la démission de son entraîneur Helmi. Le Zamalek a pourtant toutes les chances de se qualifier pour les demi-finales de la Ligue des champions d’Afrique, deuxième au classement du groupe B, derrière Mamelodi Sundowns qui a assuré sa qualification mercredi pour le dernier carré. Car le Zamalek est loin devant le troisième, le Nigérian Enyimba, que le club égyptien doit rencontrer le 14 août au Caire. Le Zamalek, qui a fini deuxième du championnat égyptien cette année derrière son rival historique Al Ahly, avait déjà limogé son entraîneur Ahmed Hossam, «Mido», début février, après une défaite dans le clasico contre Al Ahly. L’entraîneur adjoint Mohamed Salah assure pour l’heure l’intérim de Helmi, a annoncé Mortada Mansour. Calendrier Ligue 2 professionnelle -SAISON 2016/17 1re Journée MCEE/MCS CRBAF/PAC JSMS/USMB JSMB/RCA CABBA/GCM ASO/USB ASK/WAB ABS/ASMO 16e Journée 2e Journée PAC/MCEE USMB/CRBAF RCA/JSMS GCM/JSMB USB/CABBA WAB/ASO ASMO/ASK MCS/ABS 17e Journée 3e Journée MCEE/USMB CRBAF/RCA JSMS/GCM JSMB/USB CABBA/WAB ASO/ASMO ASK/ABS MCS/PAC 18e Journée 4e Journée RCA/MCEE GCM/CRBAF USB/JSMS WAB/JSMB ASMO/CABBA ABS/ASO ASK/MCS USMB/PAC 19e Journée 5e Journée MCEE/GCM CRBAF/USB JSMS/WAB JSMB/ASMO CABBA/ABS ASO/ASK MCS/USMB PAC/RCA 20e Journée 6e Journée USB/MCEE WAB/CRBAF ASMO/JSMS ABS/JSMB ASK/CABBA ASO/MCS GCM/PAC RCA/USMB 21e Journée 7e Journée MCEE/WAB CRBAF/ASMO JSMS/ABS JSMB/ASK CABBA/ASO PAC/USB USMB/GCM MCS/RCA 22e Journée 8e Journée ASMO/MCEE ABS/CRBAF ASK/JSMS ASO/JSMB CABBA/MCS WAB/PAC USB/USMB GCM/RCA 23e Journée 9e Journée MCEE/ABS CRBAF/ASK JSMS/ASO JSMB/CABBA MCS/GCM PAC/ASMO USMB/WAB RCA/USB 24e Journée 10e Journée ASK/MCEE ASO/CRBAF CABBA/JSMS JSMB/MCS ABS/PAC ASMO/USMB WAB/RCA USB/GCM 25e Journée 11e Journée MCEE/ASO CRBAF/CABBA JSMS/JSMB MCS/USB PAC/ASK USMB/ABS RCA/ASMO GCM/WAB 26e Journée JSMS/MCS ASO/PAC ASK/USMB ABS/RCA ASMO/GCM WAB/USB 27e Journée 12e Journée CABBA/MCEE JSMB/CRBAF 13e Journée MCEE/JSMB CRBAF/JSMS MCS/WAB PAC/CABBA USMB/ASO RCA/ASK GCM/ABS USB/ASMO 28e Journée 14e Journée JSMS/MCEE CRBAF/MCS JSMB/PAC CABBA/USMB ASO/RCA ASK/GCM ABS/USB ASMO/WAB 29e Journée PAC/JSMS USMB/JSMB RCA/CABBA GCM/ASO USB/ASK WAB/ABS MCS/ASMO 30e Journée 15e Journée MCEE/CRBAF La LFP confirme le maintien de Aïn Fekroun en Ligue 2 La Ligue de football professionnel a confirmé, hier, sur son site, le maintien du CRB Aïn Fekroun en Ligue 2. L’instance du football algérien avait relégué le club en Division amateur après que ce dernier ait facilité la victoire de l’AS Khroub lors de la dernière journée. La Ligue a été destinataire d’une correspondance du TAS dans laquelle il l’informe de l’annulation de la rétrogradation du club. Le club de l’Est a été inclus dans le calendrier de la Ligue 2. Lors de la première journée, prévue en septembre, il recevra le Paradou AC. A. C. PHOTO : SAMI K. Vendredi 29 juillet 2016 Un renfort de qualité pour Gasmi (NAHD) et Hachoud (MCA) MERCATO Le MCA et les autres ! C’est hier soir que s’est terminé le mercato estival en Algérie avec la fin du recrutement pour l’ensemble des clubs professionnels de Ligues 1 et 2. Farouk Bouamama T @elwatan_weekend Depuis l’enclenchement de cette opération en juin dernier, tous les clubs de Ligue 1 ont fait le «marché» en tentant de renforcer leurs effectifs par les éléments les plus en vue du championnat ou bien par des joueurs algériens évoluant en Europe. Car comme tout le monde le sait, les clubs ne peuvent pas recruter de joueurs africains. Seuls ceux qui sont encore sous contrat peuvent continuer à jouer en Algérie. Les autres ont «été obligés» de partir vu que, le plus souvent, les formations algériennes n’honorent pas leurs engagements financiers envers ces joueurs. Ces derniers doivent parfois recourir à la FIFA pour être payés. Mais c’est incontestablement le MC Alger qui a été le plus actif sur le marché des transferts en parvenant à faire signer des joueurs d’expérience, qui ont fait leurs preuves ailleurs. Avec l’apport de Sonatrach et plus de 50 milliards, représentant seulement les salaires des joueurs, aucune autre équipe ne pouvait s’aligner sur les offres mouloudéennes. C’est ainsi que Omar Ghrib a réussi à mettre la main sur Zerdab, Mebarakou, Nekkache, Seguer, Boudbouda et Bouguèche, pour ne citer qu’eux. Du coup, l’équipe du MCA, drivée par le coach Djamel Menad, est placée aujourd’hui comme l’une des favorites afin de jouer les premiers rôles en championnat pour ne pas dire carrément le titre. Le dernier champion d’Algérie, l’USM Alger, a fait un recrutement ciblé après le départ de nombreux joueurs, notamment Ferhat (le Havre), Nadji (ESS), Boudbouda et Seguer (MCA), Aoudia (CSC) et bien d’autres. Le nouveau coach, Adel Amrouche, pourra compter sur Saâyoud, Guessan, Benyahia et Benghit afin de tenter de conserver le titre. L’ES Sétif de Hacène Hammar a été, comme toujours, présente avec l’engagement de Aït Ouamar, Ziti, Nadji, Boulemdaïs, Tam Bang et Bedrane. La JS Kabylie a aussi recruté sans trop de tapage en faisant notamment signer Asselah (retour au club), Benkablia, Ziaya, Yettou, Herbache. Parmi les autres clubs ayant investi, on peut signaler le NA Hussein Dey avec Doukha, Bennaï, El Orfi, Harrouche, Ardji et Abid. Toutefois, il faut noter que c’est souvent le terrain qui détermine la qualité d’une équipe. L’année dernière, la JS Saoura et le DRB Tadjenanet avaient réussi à damer le pion aux meilleurs avec des éléments pratiquement méconnus. A signaler que l’équipe du RC Relizane, qui a contracté six milliards de centimes de dettes envers d’anciens joueurs, a été interdite de recrutement en plus d’une défalcation de 3 points. L’USM Harrach a été également privée d’engager de nouveaux éléments, bien que le club s’est vu accorder par la CRL 20 jours afin d’assainir sa situation vis-à-vis des anciens joueurs. ■