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Bulletin de Research Tendances des dons individuels : 1984–2005 Vol. 14 No. 1 Les 7 9 milliards de dollars en dons déduits en 2005 représentent le chiffre le plus important à ce jour. Selon les estimations pour 2005, un contribuable canadien sur quatre a déduit des dons aux œuvres de bienfaisance dans sa déclaration de revenus, pour un montant total de 7,9 milliards de dollars, soit le chiffre le plus important à ce jour1. Le montant total des dons déduits a augmenté de plus de 480 millions de dollars (6,5 %) par rapport à celui de 2004. Toujours selon ces estimations les contribuables ont déduit 1,351 dollars chacun en moyenne au titre de leurs dons, soit une augmentation de 7, 7 % par rapport à 2004 quand les contribuables ont déduit 1,254 dollars chacun en moyenne. Ce Bulletin présente l’analyse annuelle des tendances des dons au profit des œuvres de bienfaisance, réalisée par Imagine Canada à partir de données tirées des déclarations de revenus individuelles des Canadiens. Celles-ci servent à mesurer les dons, parce qu’elles sont facilement accessibles et permettent de couvrir une longue période. Notre analyse commence en 1984, la première année où les contribuables ont été tenus de présenter des reçus pour tous les dons qu’ils déduisaient dans leur déclaration de revenus. Différences entre les dons déduits et les dons effectivement versés Les dons déduits sur les déclarations de revenus et dont les statistiques sur les contribuables rendent compte peuvent présenter des différences par rapport aux dons effectivement versés, pendant un exercice donné, pour plusieurs raisons. 1 Dans le contexte de ce Bulletin le terme « estimations » se rapporte à la dernière David Lasby, Associé de recherche principal 1. Tous les Canadiens ne remplissent pas de déclaration de revenus. En 2005, par exemple, environ 72 % des Canadiens ont rempli une déclaration de revenus. 2. Les organismes de bienfaisance ne délivrent peut-être pas de reçus aux fins de l’impôt pour tous les dons qu’ils reçoivent. 3. Les Canadiens ne déduisent pas tous les dons pour lesquels ils reçoivent un reçu. 4. Les contribuables peuvent accumuler les reçus pendant cinq ans au plus avant de les déduire et cette méthode présente des avantages fiscaux. FAITS SAILLANTS • Les Canadiens ont déduit 7,9 milliards de dollars au titre des dons au profit des œuvres de bienfaisance en 2005, soit une augmentation d’au moins 480 millions de dollars par rapport à 2004. • Un contribuable sur quatre (25 %) a déduit un don en 2005, ce qui est quasiment identique au pourcentage de 25,1 % de contribuables dans ce cas en 2004. • Le montant moyen déduit au titre des dons a augmenté de 7,7 % et s’est élevé à 1 351 dollars • Ce sont les Albertains dont le montant moyen des dons déduits est le plus élevé (1 856 ), mais c’est au Manitoba que le pourcentage de contribuables déduisant des dons est le plus élevé (28,4 %) estimation annuelle du montant des dons individuels publiée en novembre 2006 pour l’exercice fiscal 2005 par Statistique Canada (Statistique Canada 2006). www.imaginecanada.ca 2 David Lasby 5. Les couples d’un même ménage peuvent regrouper leurs dons et les déduire d’une de leurs déclarations de revenus pour bénéficier d’un crédit d’impôt supérieur. bienfaisance et que leurs effets apparaissent dans les prochaines éditions du Bulletin. C’est pour ces raisons que le montant moyen des dons déduit par les contribuables a tendance à être supérieur au montant moyen des dons effectivement versés par les Canadiens. À l’inverse, le pourcentage des contribuables qui déduisent des dons est inférieur au pourcentage des Canadiens qui versent effectivement des dons aux organismes de bienfaisance pendant n’importe quel exercice donné. D’après de récentes estimations, le montant total des dons a augmenté en 2005 pour s’approcher de 7,9 milliards de dollars soit une augmentation de 6 % par rapport au montant des dons de 2004, d’environ 7,4 milliards de dollars. L’importance de cette augmentation diminue en tenant compte de l’inflation et en convertissant ce montant en dollars constants (de 1984) pour dépasser à peine 4 %, mais demeure remarquable. Les données définitives de l’ARC pour l’exercice fiscal 2005 feront vraisemblablement apparaître une augmentation encore plus importante que ces estimations (voir Note méthodologique). Modifications de la politique fiscale Plusieurs modifications apportées récemment à la politique fiscale fédérale sont susceptibles de se répercuter sur les dons pendant la période sur laquelle porte cette analyse, à savoir : • en 1997, l’impôt sur les gains en capital a été effectivement réduit de moitié2, à titre expérimental, pour une période de cinq ans pour les dons d’actions cotées en bourse (ministère des Finances, 1997). • en 2000 cette mesure prise à titre expérimental a été élargie aux dons de terres écosensibles (ministère des Finances, 2000). • en 2001, l’annonce de l’adoption définitive des mesures prises à titre expérimental en 1997 et 2000 a été annoncée (ministère des Finances 2002). Le gouvernement a exempté totalement les dons d’actions cotées en bourse et les terres écosensibles de l’impôt sur les gains en capital en 2006, en plus des mesures prises précédemment. Il a élargi le champ d’application de ces mesures en 2007 pour inclure les dons au profit des fondations privées (ministère des Finances 2006 et 2007). Ces deux dernières mesures sont sans effet sur les chiffres présentés dans ce Bulletin. Nous nous attendons néanmoins à ce que ces mesures stimulent également les dons de Figure 1. Valeur des dons déduits par les contribuables de 1984 à 2005 Dons individuels Il existe trois grandes phases dans les tendances à long terme des dons depuis 1984 (voir figure 1). 1. De 1984 à 1990, le montant total des dons déduits par les contribuables a augmenté de 30 % en valeur réelle (c.-à-d. en tenant compte de l’inflation). La hausse annualisée a été de 5 % pendant cette période. 2. De 1991 à 1994, les dons ont commencé par baisser, puis ont augmenté beaucoup plus lentement qu’entre 1984 et 1990; leur croissance a à peine dépassé 2 % pendant cette période, la croissance annualisée étant de 0,6 %. 3. De 1995 à aujourd’hui, à l’exception d’une légère baisse en 2001, le montant total des dons a augmenté encore plus rapidement la croissance réelle s’élevant à 79 % pour cette période et, la croissance annualisée à 7,2 %. Deux facteurs conditionnent le montant total des dons déduits : le nombre de contribuables déduisant des dons et le montant déduit par chaque contribuable (voir Tableau 1). De 1984 à 1990, 8,0 $ 7,0 $ 6,0 $ Billions $ 5,0 $ 4,0 $ 3.0 $ 2,0 $ Valeur de l’inflation Valeur en dollars de 1984 1,0 $ 0,0 $ 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Exercice 2 Les modifications apportées à la politique fiscale en 1997 ont divisé par deux le pourcentage de la plus-value sur les dons de valeurs cotées en bourse intervenant dans le calcul du montant imposable des revenus en le faisant passer de 75 % à 37 5 % (ministère des Finances 1997). www.imaginecanada.ca 3 Tendances des dons individuels : 1984–2005 Tableau 1. Statistiques sur les dons de 1984 à 2005 DONATEURS MONTANT TOTAL DES DONS MONTANT MOYEN DES DONS Exercice Nombre % contribuables En milliers de dollars En milliers de dollars de 1984 () ( de 1984) 1984 3 984 548 25,7 % 1 826 887 1 826 887 458 458 1985 4 357 811 27,5 % 1 994 046 1 916 943 458 440 1986 4 671 150 28,2 % 2 172 933 2 005 998 465 429 1987 4 972 490 29,1 % 2 441 136 2 159 582 491 434 1988 4 989 380 28,4 % 2 638 348 2 243 218 529 450 1989 5 253 250 29,0 % 2 884 917 2 337 107 549 445 1990 5 538 220 29,5 % 3 076 369 2 377 344 555 429 1991 5 598 340 29,4 % 3 192 483 2 336 833 570 417 1992 5 596 760 28,8 % 3 283 558 2 367 445 587 423 1993 5 512 260 27,8 % 3 368 592 2 385 810 611 433 1994 5 397 680 26,8 % 3 379 400 2 388 772 626 443 1995 5 518 010 26,8 % 3 599 822 2 490 856 652 451 1996 5 536 962 26,6 % 4 123 980 2 807 733 745 507 1997 5 359 870 25,4 % 4 536 140 3 039 551 846 567 1998 5 484 479 25,5 % 4 905 388 3 256 708 894 594 1999 5 504 800 25,2 % 5 150 272 3 360 494 936 610 2000 5 614 330 25,2 % 5 692 551 3 616 149 1 014 644 2001 5 623 180 24,9 % 5 813 120 3 600 738 1 034 640 2002 5 651 730 24,7 % 6 189 059 3 749 842 1 095 663 2003 5 681 750 24,6 % 6 821 225 4 021 344 1 201 708 2004 5 898 060 25,1 % 7 398 211 4 280 987 1 254 726 2005 5 833 930 25,0 % 7 879 588 4 462 830 1 351 765 Imagine Canada Bulletin de Research 4 David Lasby l’augmentation de 30 % du montant total des dons déduits s’explique par les augmentations du nombre de contribuables déduisant des dons. Pendant cette période, le nombre de contribuables déduisant des dons a augmenté de 39 % alors que le montant moyen des déductions a baissé d’environ 6,4 % en valeur réelle. Entre 1991 et 1994 le montant moyen des déductions a augmenté de 6 %, mais le nombre de contribuables déduisant des dons a diminué de 4 %, ce qui a beaucoup ralenti l’augmentation du montant total des dons. Depuis 1995, l’augmentation plus rapide du montant total des déductionss’explique principalement par les augmentations du montant moyen des déductions (69 % pour cette période), à laquelle s’ajoute une faible augmentation (6 %) du nombre de contribuables déduisant des dons. Les dons de bienfaisance augmentent rapidement depuis 1996, mais la valeur médiane des revenus a augmenté très lentement et n’a pas encore atteint son niveau de 1985. L’écart de plus en plus prononcé entre la valeur médiane du revenu des donateurs et le montant total des dons déduits, donne fortement à penser que ce ne sont pas les dons de Canadiens représentatifs qui sont à l’origine de l’augmentation des dons. Le pourcentage des contribuables déduisant des dons en 2005 a fléchi légèrement pour se situer à 25,0 % par rapport à 25,1 % en 2004. Les chiffres de 2004 constituent cependant une anomalie par rapport à la tendance à long terme (voir Figure 2). Entre 1990 et 2003, le pourcentage de contribuables déduisant des dons a baissé quasiment sans interruption et s’est ralenti après 1997. Il reste à vérifier si le chiffre de 2004 et l’estimation de 2005 révèlent un inversement de tendance. Variations régionales « Depuis 1996 bien que le PIB et le montant total des dons déduits aient augmenté régulièrement tous les deux le montant des dons a augmenté plus rapidement que le PIB. » C’est une nouvelle fois, cette année, au Manitoba, que le pourcentage de contribuables déduisant des dons a été le plus élevé (28,4 %) et au Nunavut (11,0 %) qu’il a été le plus bas (voir Tableau 2). Les contribuables du Manitoba, de l’Ontario, de la Saskatchewan et de l’Île-du-Prince-Édouard étaient plus susceptibles de déduire des dons, alors que ceux des trois territoires étaient moins susceptibles de le faire. Pour ce qui concerne les montants déduits par les contribuables Bien que les contribuables du Nunavut aient été les moins l’importance de la déduction moyenne a augmenté constamment susceptibles de déduire des dons, c’est la valeur médiane de depuis 1984 et très rapidement depuis 1995 (voir figure leurs déductions qui a été de loin la plus élevée (400 $). Ce 2). En tenant compte de l’inflation, le montant moyen des Tableau 2. déductions a stagné en grande partie entre 1984 et 1995 (voir Dons de bienfaisance par province et par territoire en 2005 tableau 1). Depuis 1996 (le premier exercice où le montant moyen des dons a dépassé celui de 1984 en valeur réelle), DONATEURS DONS il a augmenté de 51 % au total soit une augmentation annualisée d’environ 5,7 %. % contribuables Médiane Moyenne Le contexte économique Avant 1996 les tendances des dons reflétaient dans l’ensemble celles du produit intérieur brut (PIB), une mesure qui sert couramment à évaluer la situation économique du pays (voir Figure 3). De manière très générale, les dons avaient tendance à augmenter quand le PIB augmentait, mais, à rester stables ou à diminuer plus lentement quand celui-ci baissait. Depuis 1996 bien que le PIB et le montant total des dons déduits aient augmenté régulièrement tous les deux, le montant des dons a augmenté plus rapidement que le PIB. Bien qu’une relation non systématique semble exister entre les dons et le PIB, dans la mesure où leurs tendances sont similaires, la relation entre les dons et le revenu caractéristique3 des Canadiens semble faible ou inexistante. Pendant la deuxième moitié des années quatre-vingt, la valeur médiane des revenus des contribuables a stagné, pendant que le montant des dons de bienfaisance a augmenté. De la même façon, la valeur médiane des revenus a brutalement baissé au début des années quatrevingt-dix pendant que les dons ont légèrement augmenté. 3 NL 21 3 % 320 838 PE 26,3 % 340 $ 971 NS 23,8 % 280 $ 1 132 NB 23,2 % 280 $ 1 136 PQ 22,4 % 120 $ 573 ON 27,1 % 300 $ 1 620 MB 28,4 % 300 $ 1 591 SK 26,3 % 300 $ 1 270 AB 25,3 % 290 $ 1 856 BC 23,7 % 300 $ 1 539 YT 21,6 % 220 $ 982 NT 17,6 % 210 $ 1 096 NU 11,0 % 400 $ 1 340 CA 25,0 % 240 1 351 La médiane est le point milieu dans une série de valeurs. La médiane des revenus est la valeur par rapport à laquelle la moitié des revenus sont inférieurs et la moitié des revenus sont supérieurs. www.imaginecanada.ca 5 Tendances des dons individuels : 1984–2005 Figure 2. Dons et donateurs de 1984 à 2005 $1,400 30% $1,300 $1,200 28% $1,100 $1,000 26% $900 $800 24% $700 $600 Don moyen (en $) 22% $500 Nombre de donateurs exprimé en % des contribuables $400 20% 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2003 2004 2005 Exercice Figure 3. Index de l’évolution réelle des dons, de l’économie et des revenus de 1985 à 2005 250 Index (1985 = 100) 225 Dons de charité 200 175 150 125 Produit intérieur brut 100 Médiane des revenus des contribuables 75 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Exercice Imagine Canada Bulletin de Research 6 David Lasby sont les Albertains dont le montant moyen des dons déduits a été le plus élevé (1 856 $). Dans de nombreuses provinces, par exemple en Alberta et en Ontario, l’importance de l’écart entre la valeur moyenne et la valeur médiane des dons augmente rapidement depuis quelques années, ce qui permet de conclure que l’augmentation du montant total des dons s’explique, au moins en partie, par le montant élevé des dons d’un nombre de donateurs relativement peu important. Ce sont des donateurs peu nombreux, mais généreux, qui donnent le plus La croissance du montant total des dons, quelle que soit la méthode raisonnable employée pour la mesurer, est remarquable depuis 1997. Les tendances à long terme permettent cependant de déduire que c’est un petit nombre de donateurs versant des dons d’un montant important qui sont à l’origine de cette croissance. La croissance des dons est si importante qu’elle dépasse la croissance des revenus des Canadiens moyens et même celle de l’ensemble de l’économie canadienne. Cela peut être considéré, d’une part, comme une bonne nouvelle, puisque les organismes de bienfaisance disposent ainsi de plus d’argent. Ce phénomène devrait, d’autre part, être source d’inquiétude pour sa viabilité à long terme. Conclusion Les estimations de Statistique Canada représentent environ 95 % des déclarations de revenus. Elles présentent des différences par rapport aux totalisations définitives de l’Agence du revenu du Canada (ARC) parce qu’elles ne font pas intervenir tous les contribuables. Contrairement à l’analyse annuelle de Statistique Canada, nous ne comparons pas les estimations les plus récentes (2005) à celles de l’exercice fiscal précédent (2004). C’est pour cette raison que les tendances que nous décrivons entre 2004 et 2005 diffèrent de celles citées dans la dernière récapitulation de Statistique Canada (Statistique Canada, 2006). Il est important de noter que les estimations surévaluent traditionnellement le pourcentage de contribuables qui déduisent des dons et sous-évaluent le montant total des dons déduits par rapport aux totalisations définitives de l’ARC. En d’autres termes, les comparaisons entre les chiffres de l’ARC pour l’exercice 2004 et les estimations pour l’exercice 2005 présentées dans ce Bulletin font probablement apparaître une diminution inférieure du pourcentage de contribuables déduisant des dons, ainsi qu’une augmentation inférieure du montant total des dons que les chiffres définitifs qui seront publiés pour l’exercice 2005 par l’ARC. Références bibliographiques Budget 1997 : bâtir l’avenir pour les Canadiens, Ottawa, ministère Le fait que les organismes de bienfaisance reçoivent plus d’argent, des Finances, 1997. Téléchargé le 13 juin 2007, à partir de l’adresse mais qui provient d’un nombre de contribuables relativement URL suivante : <http://www.fin.gc.ca/budget97/binb/bp/bp97f.pdf>. faible, soulève un certain nombre de questions. La plus ou moins grande stabilité du nombre de donateurs et l’augmentation parallèle Le plan budgétaire de 2000 : de meilleures finances pour une vie des dons, permettent de conclure à l’accentuation possible de meilleure, Ottawa, ministère des Finances, 2000. Téléchargé le la concurrence actuelle les organismes de bienfaisance pour 13 juin 2007, à partir de l’adresse URL suivante : <http://www.fin. collecter des fonds. Le renforcement du rôle des dons importants gc.ca/budget00/pdf/bpf.pdf>. devrait inciter les organismes de bienfaisance à examiner s’ils sont bien placés pour attirer ces types de dons. Les dons de valeurs Dépenses fiscales et évaluations, Ottawa, ministère des Finances, cotées en bourse pourraient s’avérer particulièrement importants 2002. Téléchargé le 13 juin 2007, à partir de l’adresse URL de ce point de vue. Nous pensons que les modifications apportées suivante : <http://www.fin.gc.ca/taxexp/2002/taxexp02_f.pdf>. en 2006 et 2007 à la politique fiscale ne peuvent que stimuler ce type de dons qui se répandront de plus en plus. Les organismes de Le plan budgétaire de 2006 : cibler les priorités, Ottawa, ministère bienfaisance devraient s’assurer d’être prêts à les recevoir. des Finances, 2006. Téléchargé le 13 juin 2007, à partir de l’adresse URL suivante : <http://www.fin.gc.ca/budget06/pdf/bp2006f.pdf>. « Nous pensons que les modifications apportées en 2006 et 2007 à la politique fiscale ne peuvent que stimuler ce type de dons qui se répandront de plus en plus. » Note méthodologique Nous avons bâti notre série chronologique à partir de trois sources de données. Pour les exercices 1984 à 1994, nous avons utilisé les statistiques définitives publiées par l’ARC (Revenu Canada, 1986-1994), tirées d’un échantillon aléatoire mis au point après la réception et le traitement de toutes les déclarations de revenus. Pour les exercices 1995 à 2004, nous avons utilisé une totalisation spéciale de l’ARC, faisant intervenir les déclarations de revenus de tous les contribuables. Enfin, pour 2005, nous avons utilisé les estimations des dons individuels les plus récentes de Statistique Canada (Statistique Canada, 2006). www.imaginecanada.ca Le plan budgétaire de 2007 : viser un Canada plus fort, plus sécuritaire et meilleur, Ottawa, ministère des Finances, 2007. Téléchargé le 13 juin 2007, à partir de l’adresse URL suivante : <http://www.budget.gc.ca/2007/pdf/bp2007f.pdf>. Dons de charité 2005, Ottawa, Statistique Canada, 2006. Téléchargé le 29 janvier 2007, à partir de l’adresse URL suivante : <http://www.statcan.ca/Daily/Francais/061123/q061123e.htm>. David Lasby, chercheur principal chez Imagine Canada, est réputé pour son interprétation magistrale des données tirées de l’Enquête canadienne sur le don, le bénévolat et la participation (ECDBP) et de l’Enquête nationale auprès des organismes à but non lucratif et bénévoles (ENONB). Tendances des dons individuels est une publication annuelle qui fait partie de la série Bulletins de recherche, réservée exclusivement aux membres d’Imagine Canada. Renseignezvous sur Imagine Canada et sur la recherche qui fait toute notre réputation en consultant la section APPRENDRE du site Web <www.imaginecanada.ca>.