Décembre 2013 Rachat du Printemps de Bourges
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Décembre 2013 Rachat du Printemps de Bourges
6. Economie Mardi 24 décembre 2013 Le Télégramme > Vie des entreprises Eaux Plancoët. Nestlé Waters cède l’usine à la société Ogeu Photo Le Télégramme Printemps de Bourges. Racheté par le Groupe Télégramme De gauche à droite : Daniel Colling, fondateur du Printemps de Bourges, Roland Tresca, DGA du Groupe Télégramme et Gérard Pont (C2G). C2G, la filiale événementielle de Morgane production et du Groupe Télégramme, a annoncé hier le rachat du Printemps de Bourges, un des principaux festivals français de musique. Daniel Colling, son fondateur et dirigeant emblématique, reste aux commandes de l’événement jusqu’en juin 2015. La société C2G (Claude-Bertracet les deux Gérard), dirigée par Gérard Pont et Gérard Lacroix, est aussi propriétaire des Francofolies de La Rochelle, créées par Jean-Louis Foulquier, récemment décédé. Tout en conservant l’indépendance, l’identité et la localisation des deux festivals, C2G devient avec ce rapprochement un des acteurs principaux de l’événementiel musical en France, au service des artistes et de leurs publics. Rappelons que C2G, outre les Francofolies et le Printemps de Bourges, organise les FrancoGourmandes à Tournus, Entre Terre et Mer en baie de Morlaix, Fnac Live et Les Grand Prix de la Sacem à Paris en production exécutive et dispose d’activités diversifiées dans le domaine de la communication (Rivacom), de l’édition et de la production musicales (Morgane Publishing et Belleville Musique) ainsi que dans l’organisation de tournées pour les artistes (Les Visiteurs du soir). Grande année pour le pôle événementiel Selon Roland Tresca, DGA du Groupe Télégramme et artisan du rapprochement avec le Printemps de Bourges, l’activité événementielle musicale du Groupe Télégramme vient compléter et renforcer le pôle nautique du groupe, en particulier sa filiale Pen Duick, organisatrice de la Transat Ag2r-La Mondiale, de la Solitaire du Figaro et de la Route du Rhum, qui vient d’annoncer le partenariat de la Région Guadeloupe pour l’édition 2014 de la course. Une grande année s’annonce pour le pôle événementiel du Groupe Télégramme. COLIS DE NOËL. MONTEBOURG SALUE LE RECORD DE LA POSTE Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, en visite hier L’usine de la source Sassay, à Plancoët (22), va changer de main au 1er janvier. Le site est repris par la société Semo Groupe, maison mère de la Société des eaux minérales d’Ogeu. L’eau minérale naturelle, l’eau de source Sainte-Alix et la Plancoët fines bulles (lancée en 2011) sont reprises par la Société des eaux minérales d’Ogeu. Leader en Bretagne des eaux plates destinées à la restauration, la source Sassay, à Plancoët (22), est désormais sous le giron de la société Semo Groupe, maison mère de la Société des eaux minérales d’Ogeu, basée à Ogeu-lesbains (64), dans le Sud-Ouest. L’accord de cession a été signé vendredi, et prendra effet le 1er janvier. moyens industriels et marketing vers ses marques nationales et internationales. Concernant Plancoët, on a eu plusieurs contacts avant la Semo, notamment un fonds anglais, Nova Capital, et également le groupe Le Graët », indique Nestlé Waters. « Nous sommes un groupe familial présent dans l’eau minérale depuis deux générations, précise Jean-Hervé Chassaigne, président de la Semo. Avec les eaux minérales d’Ogeu dans les Pyrénées, la source Beaupré dans le Var et la source Saint-Lambert, l’acquisition de Plancoët nous permet de devenir le leader des eaux régionales et le quatrième acteur en France, derrière Nestlé, Danone et Cristaline. Avec un chiffre d’affaires de près de 50 M¤, on est cependant bien loin de ceux des trois multinationales ». L’accord de cession prévoit un La dernière eau régionale de Nestlé Waters Le groupe Nestlé Waters se sépare ainsi de sa dernière eau de marque régionale, après avoir cédé les Eaux minérales de Ribeauvillé (marque Carola), en Alsace, reprises par le Belge Spadel, ainsi que les sources SaintLambert, dans les Yvelines, passées à l’instar de Plancoët sous contrôle de la concurrente Semo, en juillet. « Le groupe Nestlé Waters se sépare de ses marques régionales pour réorienter ses transfert de propriété de l’ensemble de l’activité du site plancoëtin, soit la production de l’eau minérale naturelle Plancoët, l’eau de source SainteAlix et la Plancoët fines bulles. Les 30 emplois sur site devraient être conservés. Le directeur industriel quitte Plancoët, pour poursuivre ses activités au sein du groupe Nestlé Waters. Plancoët fines bulles en supermarché avant l’été Côté salariés, la prudence est de mise, peu d’informations ayant circulé jusqu’à présent. « On a juste eu une réunion de consultation avec le comité d’entreprise, jeudi, qui nous a permis de savoir que le projet de reprise était très avancé. On ne sait pas ce qui nous attend, on est hyper méfiants », confie Jean-François Michel, délégué CFDT. « Une rencontre est prévue en début d’année », indique quant à lui le repreneur. Concernant les perspectives, la Semo assure « avoir à cœur de développer la source Plancoët, une eau de grande qualité qui bénéficie d’une très belle notoriété. Un programme important d’investissements va être lancé dès le mois de janvier, afin de mieux faire face à la progression des volumes et élargir la gamme des produits. Nous envisageons de lancer Plancoët fines bulles en bouteille PET 1,25 litre, en grande et moyenne distribution avant la saison estivale 2014 ». Pour l’instant disponible uniquement sur tables, en bouteille de verre, Plancoët fines bulles est en constante progression depuis son lancement, en avril 2011, le site plancoëtin réalisant un chiffre d’affaires d’environ 8,2 M¤. Corentin Le Doujet www.eau-plancoet.com Bâtiment. Regards croisés sur les artisans matin dans un centre de tri de Nanterre, a salué hier « les performances » de La Poste en période de Noël, qui a battu son record de livraisons de colis (trois millions de paquets) mercredi dernier. La hausse d’activité de novembre à janvier représente désormais plus de 20 % du chiffre d’affaires annuel de ColiPoste, l’opérateur colis du groupe. (Photo PQR/Le Progres) Après plusieurs ouvrages consacrés au monde agricole, Pierrick Mellouët et Albert Pennec se sont penchés sur la profession d’artisan. Le résultat est saisissant. COFIROUTE. COLAS CÈDE SA PART À VINCI AUTOROUTES Colas et Vinci Autoroutes ont conclu un accord par lequel Colas cède à Vinci Autoroutes sa participation de 16,67 % dans le capital de Cofiroute. La conclusion de cette transaction estimée entre 780 et 800 millions d’euros, interviendra au plus tard le 31 janvier 2014. Cofiroute est concessionnaire de 1.100 km d’autoroutes dans l’ouest de la France et du Duplex A86 en région parisienne. Le chiffre du jour 184.000 Le poids de l’artisanat en Bretagne en nombre d’actifs. (Chambre de métiers et de l’artisanat) Photo DR JETAIRFLY. UN BREST-MARRAKECH À PARTIR D’AVRIL 2014 Présente à l’aéroport de Brest depuis 2006, la compagnie aérienne Jetairfly, filiale belge du groupe TUI Travel, a annoncé hier une nouvelle ligne Brest-Marrakech. La liaison, qui débutera à compter du 14 avril, se fera tous les lundis à bord de Boeing 737-800 de 189 sièges. Réservations sur www.jetairfly.com ou au 0899 190 043. « Artisans » est l’aboutissement d’une longue enquête sur les savoir-faire. C’est en faisant construire sa propre maison que Pierrick Mellouët a eu l’idée de ce livre qui donne la part belle aux artisans du bâtiment, ceux du Léon en particulier. « J’étais vraiment admiratif de leur savoir-faire. J’ai sympathisé avec eux et j’ai voulu en savoir plus. L’image de ce secteur n’est pas très bonne, c’est un domaine délaissé alors qu’il contribue grandement à l’économie de la région », confie cet enseignant en histoire-géo- graphie et breton à Lesneven. « Les pieds sur terre » Après plusieurs ouvrages consacrés au monde agricole, Pierrick Mellouët s’est une nouvelle fois associé avec l’artisan-photographe landivisien Albert Pennec pour se plonger dans l’univers de l’artisanat de l’habitat. Leur beau livre en noir et blanc sur papier glacé, édité à compte d’auteur, est l’aboutissement d’une longue enquête de terrain à la rencontre de charpentiers, menuisiers, maçons, couvreurs, électriciens, actifs ou retraités… « Ce qui me plaît chez les artisans rencontrés c’est qu’ils ont les pieds sur terre, ont le sens des réalités car ils construisent du concret, du durable. Avec eux les rapports sont directs, sans langue de bois ». À travers portraits et témoignages saisis sur le vif, l’ouvrage permet de mesurer aussi à quel point les techniques, les outils ont évolué. « Le travail est moins physique qu’il y a 30 ans et les rendements ont augmenté globalement. Par exemple, beaucoup d’entreprises de couverture travaillent maintenant avec des bras articulés. Autrefois, tout était monté à la main. Quand le premier monte-charge est arrivé, le grand-père de l’un de mes témoins craignait que les couvreurs ne soient plus considérés comme des hommes », raconte Pierrick. Aujourd’hui, alors que le secteur traverse depuis trois ans une crise sans précédent, les artisans se battent pour vivre de leur passion. Le Finistère compte 5.500 entreprises artisanales dans le bâtiment et 14.000 salariés. « En cinq ans, on peut dire que le secteur a perdu 5.000 emplois. Un plâtrier m’a dit qu’il y a encore cinq ans, il choisissait ses clients. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Frédérique Le Gall > « Artisans ». Roudou Éditions. Imprimerie Cloître de Saint-Thonan. 30 euros Dédicace le samedi 28 décembre de 15 h à 18 h à la librairie Saint-Christophe de Lesneven.