Léonard de Vinci. Léonard de Vinci.

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Léonard de Vinci. Léonard de Vinci.
27/05/2013
Léonard de Vinci.
L’inventeur de génie.
(1452 – 1519)
par Roger Cudennec
Ingénieur dans de grandes entreprises industrielles durant plus de 25 ans, il
a ensuite enseigné les Sciences Humaines dans des écoles d'ingénieurs..
Sommaire
Léonard de Vinci........................................................................................................................................................................ 1
I.
Introduction : .................................................................................................................................................................... 1
II.
Léonard de Vinci, sa vie, sa peinture, son œuvre scientifique : ................................................................................... 2
A.
Le contexte scientifique et technique de l’époque : ................................................................................................ 2
B.
Sa vie, avant 1496 :................................................................................................................................................. 2
1.
Premier séjour à Florence (1466 – 1482) : .............................................................................................................. 2
2.
Le contexte politique et artistique : ......................................................................................................................... 3
3.
Au service de Ludovic Sforza (Le More) :.............................................................................................................. 3
4.
Son œuvre scientifique :.......................................................................................................................................... 4
C.
Sa vie après 1496 : .................................................................................................................................................. 5
1.
Chez César Borgia : ................................................................................................................................................ 6
2.
Vers la France : ....................................................................................................................................................... 6
III.
En guise de conclusion : .............................................................................................................................................. 7
I.
Introduction :
Léonard de Vinci est né près de Vinci, village de Toscane en 1452 et mort à Amboise, au clos
Lucé, en 1519, à 67 ans, ce qui pour l’époque était un bel âge. Sa vie se déroule à cheval sur deux
siècles, les XVème et XVIème siècles.
Début 2003, la revue « L’Histoire » a effectué un sondage en Europe, où était question de
connaître quels étaient les personnages les plus importants, dans la mémoire des personnes, d’abord
aux XIXème et XXème siècles, puis avant le XIXème siècle, parmi 14 noms proposés. Pour la période
récente, Churchill puis De Gaulle arrivent en tête, mais pour la période plus ancienne, Léonard de
Vinci arrive largement en tête, devant Christophe Colomb, plébiscité d’abord par les Français, puis par
les Allemands et les Italiens. Léonard de Vinci est le héros des Européens.
Touche-à-tout de génie, il est l’incarnation de « l’Homme universel » de la Renaissance.
À son propos, les avis sont partagés :
- « Il ne fera jamais rien ! Il pense au dernier stade du travail, avant de penser au premier » : Jean de
Médicis, devenu pape sous le nom de Léon X.
- « … il y a quelque chose de surnaturel … la gloire de son nom ne s’éteindra jamais … » Giorgio
Vasari (1511 – 1574).
- « Léonard, comme Picasso, n’était pas un chercheur, c’était un trouveur » Jean Cocteau (1889 –
1963).
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- « Léonard, selon moi, était un grand pitre » Umberto Eco (1932) romancier, sémiologue et
médiéviste.
- « Léonard de Vinci, formidable scientifique, dessinait et expérimentait, ce qui avait fait entrevoir les
lois de la gravité, 200 ans avant Newton » Pierre Gilles de Gennes (1932 – 2007) prix Nobel de
physique en 1991.
II. Léonard de Vinci, sa vie, sa peinture, son œuvre
scientifique :
Au milieu du XIVème siècle, en Italie, les États pontificaux sont à leur apogée, et au Proche
Orient, le sultan Mehmed II s’empare de Constantinople, mettant fin à l’empire romain d’Orient, vieux
de 1125 ans, et à l’Église orthodoxe.
A. Le contexte scientifique et technique de l’époque :
On assiste à une curiosité générale dans tous les domaines de la vie, aussi bien du point de vue
scientifique qu’artistique, et un certain nombre de personnes commençaient à inventer de nouvelles
techniques ou de nouveaux procédés.
Brunelleschi (1377 – 1446) avait construit de nombreux outils de levage,
Pierro Della Francesca (1415 – 1492) avait
inventé la perspective et utilisé la géométrie en
peinture,
Francesco di Giorgio Martini (1439 – 1502)
avait composé, entre 1470 et 1480, un traité en trois parties sur l’architecture, la mécanique et les
fortifications.
B. Sa vie, avant 1496 :
C’est à dire, avant ses 44 ans, date à laquelle il va rencontrer un grand mathématicien Luca
Pacioli dont les écrits vont avoir une grande influence sur son œuvre scientifique.
Il est le fruit d’une relation amoureuse illégitime entre son père, Piero di Antonio da Vinci,
notaire, chancelier et ambassadeur de la République florentine, et sa mère, Caterina, fille de paysans.
Il est baptisé, puis passe les cinq premières années de sa vie chez son père à Vinci.
Léonard de Vinci est animé d’un irrésistible désir de savoir ; il apprend à lire écrire et compter
auprès du curé de la paroisse, puis dans une école destinée aux fils d’artisans et de commerçants ; à
partir de ce moment là, il sera un lecteur acharné. Il n’apprendra le grec et le latin qu’en autodidacte et
gardera toute sa vie une orthographe chaotique. Sa grand-mère paternelle est peut-être à l’origine de
son attirance pour les arts. Son grand-père meurt en 1464 et sa grand-mère en 1465 ; il va alors
rejoindre son père à Florence.
1. Premier séjour à Florence (1466 – 1482) :
Le jeune Léonard est proche de la nature, dessine déjà des caricatures, et pratique l’écriture
spéculaire1 en dialecte toscan.
Son père l’envoie en apprentissage chez maître Verrocchio qui tient un atelier actif du
Quattrocento ; il a 14 ans. Verrocchio est un artiste renommé, très éclectique : orfèvre et forgeron de
formation, puis peintre sculpteur et fondeur. Cependant il marque davantage d’intérêt et d’imagination
pour la sculpture que pour la peinture, et Léonard acquiert de lui son amour des lignes harmonieuses et
sinueuses.
Verrocchio travaille notamment pour le riche mécène Laurent de Médicis
(1449 – 1492) ; il deviendra ainsi rapidement le premier
mécène de Léonard.
On était en train de terminer la lanterne du dôme de
l’église San Lorenzo à Florence, et il s’agissait de hisser une
lourde sphère en bronze de 7 mètres de diamètre, pesant deux
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Écriture à « l’envers » qui doit être regardée dans un miroir pour être lue.
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tonnes, à son sommet. Léonard participe à la fabrication des engins de levage de la sphère.
Il n’est pas un apprenti comme les autres, et Verrocchio se rend compte que son élève peint
mieux que lui : il casse son pinceau pour signifier qu’il ne peindra jamais plus. C’est l’époque de la
découverte du clair-obscur en peinture.
En 1472, il est admis au sein de la confrérie des peintres de Florence.
Au début de 1476, une lettre anonyme le dénonce pour sodomie sur un certain Jacopo
Saltarelli, jeune modèle de 17 ans, et prostitué connu de l’atelier de Verrocchio. Les 9 avril et 7 juin a
lieu le procès pour sodomie (il a 24 ans) ; Léonard est relaxé faute de preuves. En 1477, seul et sans le
sou, Léonard va quitter Verrocchio et Florence, et s’installe à son compte.
Il n’a pas le succès qu’il escompte, il est ignoré par les Médicis et non retenu pour décorer le
Vatican. En 1480, Maître Piero, son père, se remarie pour la deuxième fois ; il est père de deux
enfants.
Léonard vit une période difficile, et certains en verront le reflet dans
son Saint Jérôme.
En août 1481, il signe son premier
contrat avec les moines de San Donato à
Scopeto : l’Adoration des Mages.
En 1482, il rencontre son protecteur
Laurent de Médicis dit Laurent le Magnifique, qui le recommande
auprès de Ludovic Sforza, ancien duc de Milan. Il y restera jusque
vers 1502, appelé par César Borgia.
2. Le contexte politique et artistique :
En France, en 1483, Charles VIII succède à Louis XI et part en 1494 à la conquête de l’Italie ;
ce sera le début des guerres d’Italie qui prendront fin en 1524. En 1498, Louis XII, descendant des
Visconti, succède à Charles VIII, et s’empare de Milan en 1499.
En 1498, Jérôme Savonarole, frère dominicain, qui s’était élevé contre la corruption morale du
clergé catholique, est condamné au bûcher à Florence.
C’est le début des voyages des grands découvreurs (Vasco de Gama) ; on assiste à l’essor de
l’économie, du commerce, de l’artisanat.
Dans le domaine artistique, c’est le début de la Renaissance (Quattrocento) qui propose une
nouvelle façon de regarder le monde. On conteste les universités scolastiques, les humanistes
remettent en cause le données acquises ; on fait appel systématiquement à l’observation et à
l’expérimentation. Les idées nouvelles se diffusent rapidement grâce à l’imprimerie que l’on vient de
découvrir, et aux ouvrages scientifiques écrits maintenant dans la langue du pays. On assiste à une
contestation du religieux (avant Galilée la science se résumait à ce qu’en disait la religion).
Ce mouvement de Renaissance qui a pris naissance en Italie, se diffuse maintenant dans toute
l’Europe.
3. Au service de Ludovic Sforza (Le More) :
Dans la lettre de motivation qu’il lui envoie, Léonard écrit : « … je ferai des chars
couverts… » et lui fait cadeau d’un luth d’argent de son invention.
Il peint « La Dame à l’Hermine ».
En 1490, entre à son service un garçon de dix ans, Giacomo Caprotti,
voleur, têtu, vorace ; mais malgré son espièglerie et le fait que jamais il ne
deviendra un bon peintre, il le gardera à ses côtés jusqu’à la fin de sa vie.
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Toujours en 1490, Léonard met en scène « La Fête du Paradis », à
l’occasion du mariage d’Isabelle d’Aragon avec Jean Galéas Sforza, neveu du
More, et héritier légitime du duché de Milan. .
(ci-contre : robot utilisé sur scène, ou char automoteur)
Léonard a aussi dessiné les costumes.
Il invente une technique moderne : le moulage. Le métal sera coulé entre un moule creux et
une forme en terre. Bartholdi en 1886 s’inspirera de ses travaux pour sa statue de la liberté.
Malheureusement pour Léonard qui voulait expérimenter sa découverte en coulant un cheval, Charles
VIII attaque Milan avec 36 canons de bronze, et le bronze prévu pour mouler le cheval, sera fondu et
transformé en canons.
C’est le début de l’utilisation de la perspective en peinture. De 1495 à 1497, il peint « La
Cène », vaste fresque de 4,60 m sur 8,80 m, destinée au réfectoire du
monastère de Santa Maria della Grazie à Milan ; cette œuvre lui
permit de regagner la faveur du duc de Milan.
Il procède aussi, en cachette, parce que formellement
interdites, à des dissections ; cela lui servira lus tard dans ses
peintures.
Louis XII entre à Milan, et Léonard suit son protecteur à Venise.
4. Son œuvre scientifique :
Il étudie les vis, les engrenages, anticipe la robotique.
Pour protéger son travail, il écrit ses notes en écriture
inversée.
Il invente l’engrenage à frottement minimal, la chaîne
de vélo…
Mais il est aussi passionné par les engins de guerre ; il se présentait parfois, pour se faire
embaucher, comme ingénieur militaire.
Il a inventé l’arbalète géante, le mortier, « capable de
simuler une tempête dont la fumée donnerait grande épouvante
à l’ennemi et lui causerait dommage et confusion ».
Également des chars d’assaut, des canonnières, des
chars munis de feux tournants, des mitrailleuses, des navires de guerre, des machines à renverser les
échelles ennemies lors d’un siège, des canons à charger par la culasse.
Il rêvait de réaliser le rêve d’Icare, voler. Pour cela il étudie le vol des oiseaux, dessine une
aile de chauve-souris. Il la fabrique et l’expérimente pour
tester la force engendrée par son système.
Puis
s’apercevant de la difficulté, vers la fin de sa vie, il
renoncera au vol battu, et cherchera du côté du vol plané.
Il imagine « une vis qui vrille l’air », et il
faudra attendre 1925 pour que Sikorsky, dont la mère
admirait Léonard de Vinci, invente l’hélicoptère.
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Il invente une sorte de parachute…
Il cherche à marcher sur l’eau, à respirer sous l’eau, imagine un scaphandre avec des gants
palmés.
Il dessine un bateau propulsé par des roues à aubes ; Jouffroy d’Abbans, en 1783, invente le
premier vapeur à aube qu’il fait naviguer sur la Saône.
Un dessin de véhicule préfigure la première automobile Daimler Benz de 1890.
Il un projet de pompe à eau perfectionnée, d’écluse
automatique, de pont tournant.
On l’a vu, il s’intéresse aussi à
l’anatomie, et ses dissections clandestines vont
lui servir. Il commence à faire des esquisses
anatomiques du corps humain. Il est le premier à avoir découvert qu’il existe une liaison entre le
cerveau et l’œil.
Il dessine l’Homme de Vitruve, parle de la quadrature du cercle.
Il met au point des chambres optiques, travaille sur les miroirs concaves,
convexes.
Il imagine une machine pour mesurer le nombre de pas d’un marcheur,
l’ancêtre du podomètre.
Il étudie les horloges, dessine ce qui pourrait devenir une bicyclette.
Il écrit des fables, de la musique.
C. Sa vie après 1496 :
En 1496, il fait une rencontre très importante en la personne du
moine franciscain et mathématicien Luca Pacioli (1445 – 1510). Celui-ci
qui vient de reprendre les acquis arabes en la matière, est la référence de
l’époque. Il est l’inventeur de la comptabilité en partie double.
À partir de ce moment là, Léonard ne jure plus que par les
mathématiques. Utilisant ce puissant outil, en sus de l’usage du dessin qu’il
maîtrise bien, il va essayer de comprendre et de décrire, grâce à une nouvelle approche basée sur
l’expérimentation, les mécanismes et les lois régissant l’univers. Esquissant les lois de la gravitation, il
va mesures les distances entre les astres, expliquer le phénomène de la marée, réaliser des expériences
en optique.
Il est sous la protection d’Isabelle d’Este. Il invente un système précurseur de la climatisation.
En 1501, les Turcs sont à 80 km de Venise et menacent la ville. Il propose de noyer leur armée
grâce à une écluse mobile en bois, sur la rivière Isonza qu’il leur faut traverser, mais sont projet ne
sera pas retenu.
Beaucoup de ses idées ne seront pas suivies, car jugées peu crédibles.
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1. Chez César Borgia :
César Borgia, duc de Romagne, est général en chef des armées du pape Alexandre VI, son
père illégitime. En tant qu’architecte et ingénieur en chef, Léonard supervise les travaux des
forteresses dans les territoires ecclésiastiques du centre de l’Italie.
Le 9 juillet 1503, son père meurt. Peu après, César Borgia est emprisonné et Léonard retourne
à Florence, mais Florence a bien changé depuis la chute des Médicis.
À la différence de son atelier de Milan, l’atelier le Florence ne comporte que des peintres ; il a
ainsi pour disciples Boltraffio, Salaino, l’espagnol Fernando de Llanos entre autres. Mais Léonard
décide de peindre seul, en 1503, la célèbre « Joconde » source d’insolubles mystères pour ses
admirateurs. C’est une commande du Marquis Francesco del Giocondo qui souhaite un portrait de son
épouse Mona Lisa. Il s’y consacrera exclusivement pendant 3 ans. Le tableau fut acheté quelques
années plus tard par François 1er et placé au Louvre en 1805 par Napoléon.
Il rencontre Machiavel, et avec lui, il conçoit le projet de détourner l’Arno. Pise est l’ennemi
de Florence ; en détournant l’Arno, Léonard pense irriguer la Toscane, priver Pise de tout
approvisionnement par voie maritime, relier Florence à la mer par un canal. Mais là encore le projet
n’aboutit pas car, entre autres, il n’a pas assez pris en compte les dénivelés
Il apprend le latin pour comprendre les travaux des savants grecs publiés dans cette langue, en
particulier le théorème de Thalès.
En 1505, il publie un codex sur le vol des animaux.
2. Vers la France :
En 1506, au partage des biens de son père, il est exclu de la succession ; il quitte alors
Florence pour Milan et se met au service de Charles d’Amboise.
En 1509, il commence de peindre « la Vierge et l’enfant ».
En 1512, les Français sont chassés de Milan, et la restauration des Sforza oblige le peintre,
politiquement compromis, à quitter Milan. Julien de Médicis, frère du pape Léon X, lui conseille de
venir à Rome au service du pape. Mais ce dernier ne l’aime pas beaucoup ; il passera là, les plus tristes
années de sa vie.
1515 : Marignan. François 1er est ébloui par les artistes italiens. Avec le concordat de Bologne,
François 1er obtient que Léonard de Vinci vienne en France. Le peintre vient donc près d’Amboise, au
Clos Lucé ; il amène avec lui « la Vierge, l’enfant et Ste Anne », « La Vierge au rocher », « La
Joconde », et ses fidèles assistants, Francesco Melzi, Salai et Batista de Vilanis. Le roi lui octroie
également une confortable pension (700 écus d’or).
Il va dénoncer les dérives du pouvoir.
Il dessine des costumes, suggère au roi de faire de Romorantin, ville approximativement
placée au centre de la France, sa nouvelle capitale. Il imagine une ville idéale, pleine de jardins, de
places et de fontaines. Il combine architecture et urbanisme avec un système de rues à deux niveaux, le
niveau supérieur étant réservé aux piétions et les charrettes
empruntant la rue inférieure.
Il dessine ou inspire l’escalier à double révolution du château
de Chambord.
Il décède le 2 mai 1519 au château de Cloux, à 67 ans.
Dans sa recherche scientifique, il a voulu
essayer de comprendre le mouvement et la chute des
corps ; il a pressenti la course parabolique d’un
projectile. Il s’est intéressé à la distance Terre-Soleil et
aux dimensions de la Lune (ses calculs étaient proches
de la réalité), imaginant que cette dernière n’avait pas
de lumière propre, mais ne brillait qu’éclairée par le
Soleil.
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Il a dessiné une illustration sommaire de la notion de barycentre.
Il a beaucoup imaginé, mais s’est aussi quelque fois trompé. Ses inventions les plus géniales
butèrent toujours sur le même écueil insurmontable : l’inexistence d’une force motrice autre
qu’humaine ou animale. Et pourtant il alliait science et pratique ; son arme secrète était son intense
curiosité. La nature était son laboratoire. Il fut peut-être le premier à plonger un regard très rationnel
dans toutes les parties du savoir, fit des découvertes étonnamment modernes. Il était très en avance sur
son temps.
Il rédigea des règles d’hygiène de vie. Il ne fait rien sans d’abord y réfléchir, se justifier. Il lui
faut sur chaque chose trouver une règle ou une théorie. Il n’impose pas ses vues aux autres, s’y tient
lui-même.
Il fut courtisé par la plupart des femmes dont il réalisa le portrait, mais resta célibataire.
Il eut des relations orageuses avec ses mécènes, idylliques avec François 1er.
Dans son testament, il délègue son héritage, règle les détails de ses obsèques. Celles-ci auront
lieu trois mois après sa mort ; il est enterré dans la chapelle St Hubert au château d’Amboise.
III. En guise de conclusion :
Il fut un peintre de génie, créateur du fameux « clair-obscur », du sfumato, mais aussi
sculpteur, architecte, ingénieur et scientifique.
Curieux de tout, il fait de son dessin, son instrument d’observation et d’expérimentation.
Léonard de Vinci, longtemps méconnu, dont seulement une faible partie de l’œuvre nous est
parvenue, mérite sans doute plus que tout autre le titre d’Homme Universel.
Il est grand parce qu’il a inauguré la méthodologie de la science moderne ; c’est un visionnaire
de génie.
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