Évaluation en Eau, Assainissement et Hygiène Zone de Santé de

Transcription

Évaluation en Eau, Assainissement et Hygiène Zone de Santé de
Novembre 2009
Évaluation
en Eau, Assainissement et Hygiène
Zone de Santé de Djuma
Province du Bandundu
République Démocratique du Congo
Financée par
SOMMAIRE
Remerciements .....................................................................................................3
1
INTRODUCTION ...............................................................................................4
2
METHODOLOGIE ..............................................................................................6
3
RESULTATS DE L’EVALUATION ............................................................................7
3.1
3.2
3.3
3.4
3.5
3.6
4
Données sur les maladies hydriques .................................................................. 7
Sources d’approvisionnement en eau ................................................................ 9
Latrines familiales dans les communautés ........................................................ 10
Points d’eau et latrines dans les centres de santé .............................................. 11
Points d’eau et latrines dans les écoles ........................................................... 12
Promotion à l’hygiène ................................................................................ 12
RESULTATS DETAILLES PAR THEME .................................................................... 15
4.1
4.2
4.3
4.4
Ressources en eau.....................................................................................
Ressource en eau utilisée par la population pendant la saison sèche .....................
Ressource en eau utilisée par la population pendant la saison des pluies ................
Utilisation de récipient pour le transport de l’eau de boisson et de stockage ...........
Pratiques en matière d’hygiène ....................................................................
Entretien et pratique de nettoyage du récipient de transport d’eau .....................
Couverture des récipients de stockage et de transport de l’eau ...........................
Traitement de l’eau ...............................................................................
Lavage des mains ..................................................................................
Assainissement ........................................................................................
Utilisation d’une latrine pour défécation ......................................................
Gestion des déchets ...............................................................................
Connaissances sur les maladies .....................................................................
Définition d’une eau potable.....................................................................
Transmission de maladies .........................................................................
Réaction face aux maladies ......................................................................
15
15
15
16
16
16
16
17
17
18
18
18
18
18
18
19
5
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS.................................................................. 20
6
ANNEXES ..................................................................................................... 23
Enquête et rapport réalisés par :
Eli LISANGI, Superviseur Évaluateur Eau et Assainissement, ACF
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
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Remerciements
L’équipe d’Action Contre la Faim tient à exprimer sa reconnaissance aux institutions et aux
personnes ressources de la zone de santé de Djuma, sans lesquelles la présente mission
d’évaluation en eau et assainissement n’aurait connu cet heureux aboutissement.
Ce sont entre autres le médecin chef de zone de Djuma et les membres de son bureau, les ONGD
locales, toute l’équipe des enquêteurs ainsi que toute la communauté locale et les patients des
Unités Nutritionnelles Thérapeutiques. Ils nous ont accordé leur temps pour nos différents
entretiens. Que tous trouvent dans ces lignes, l’expression de notre profonde gratitude.
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
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1
INTRODUCTION
Dans la zone de santé de Djuma du district sanitaire de Kwilu de la province du Bandundu, Action
Contre la Faim a mené une enquête nutritionnelle anthropométrique en Octobre 2009 qui a abouti
aux résultats suivants1:
•
Prévalence de Malnutrition Aiguë Globale : 19,8% [16,0%-23,6%]
•
Prévalence de Malnutrition Aiguë Sévère : 4,1% [2,6%- 5,6%]
Compte tenu de ces résultats alarmants, Action Contre la Faim a mis en place un programme
d’urgence de traitement de la malnutrition aigue sévère à travers le Pool Urgence Nutrition Congo.
Les résultats montrent une situation de crise nutritionnelle dans la zone et il a été jugée opportun
de mener une évaluation en sécurité alimentaire2 et une évaluation en eau, assainissement et
hygiène, afin de comprendre les causes sous jacentes de la malnutrition.
L’enquête en eau, assainissement et hygiène a été réalisée du 15 au 23 novembre 2009 en
collaboration avec la zone de santé de Djuma. Les enquêteurs ont participé à une formation qui a
duré trois jours, du 15 au 17 novembre 2009.
¾
Objectifs de l’enquête
- Identifier et évaluer les besoins en Wash avec comme objectif de recueillir des données
relatives à la situation en eau et assainissement de la zone
- Evaluer le niveau de connaissances et des pratiques concernant l’eau, l’hygiène et
l’assainissement de la population de Djuma
- Avoir une base de données d’informations sur l’eau, l’hygiène et l’assainissement de la zone
¾
Présentation de la zone de santé Djuma
Données géographiques et démographiques
La zone de santé de Djuma est située dans le territoire de Bulungu, district sanitaire de Kwilu, à
215 km de Kikwit, dans la province de Bandundu.
Elle est limitée :
¾ Au Nord par la zone de santé de Sia ;
¾ A l’Est par les zones de santé de Mokala et de Bulungu,
¾ A l’Ouest par les zones de santé de Yasa Bonga et de Bagata,
¾ Au Sud par la zone de santé de Vanga ;
Elle a une superficie de 4.000 km² avec une population estimée à 178.996 habitants. Sa densité est
de 45 habitants au km². La moyenne de personnes par famille est de 6, souvent 2 parents et 4
enfants. Le niveau de scolarisation des enfants est très bas. La population de la zone de santé de
Djuma est composée des ethnies Yanzi (60%), Mbala (20%) et Umbu, Samba et Ngongo (20%). Les
langues parlées dans la zone sont le kikongo ya, le kiyanzi et le kimbala. On constate que peu de
gens comprennent et parlent le français.
Le relief est constitué de plaines, collines et vallées sur un sol argilo-sablonneux. Le climat est de
type tropical avec 3 saisons : une saison sèche de mi-mai à août, et une saison des pluies de
septembre à mi-mai et une petite saison sèche en janvier. Sur le plan hydrographique, la zone est
traversée par la rivière Kwilu et quelques petits ruisseaux. La végétation est constituée de savane
boisée et quelques galeries forestières le long de la rivière Kwilu.
Cette zone est accessible par la route, sur l’axe Kikwit - Djuma. Cette zone de santé de Djuma est
desservie par le réseau de communication Vodacom.
1
2
Taux de malnutrition exprimés en Z-scores, référence NCHS, avec un intervalle de confiance à 95%
ACF Évaluation en sécurité alimentaire – Djuma – 2009.11
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
4/31
La population de Djuma vit principalement de l’agriculture de subsistance. L’élevage du petit
bétail et de la volaille, le petit commerce, la pêche artisanale, et quelques activités saisonnières
(chasse, ramassage de chenilles, champignons et fougères) sont des activités secondaires.
L’agriculture est l’activité principale de la population de la zone. L’élevage de petit bétail et de
volaille, le petit commerce, la pêche artisanale, et quelques activités saisonnières (chasse,
ramassage de chenilles, thermites, champignons et fougères) sont des activités secondaires. La
pisciculture est pratiquée, mais peu développée.
L’activité industrielle est inexistante dans la zone de santé de Djuma. Toutefois, il y a encore dans
la zone la présence d’une huilerie dans le secteur Mikwi dénommée Mikwi-CKE (ex Domaine de la
Bakali), au bord de la rivière Kwilu. Les autres huileries, qui jadis occupaient une bonne partie de
la population, ne sont plus opérationnelles.
L’évaluation de la situation de sécurité alimentaire de la population de Djuma réalisée par ACF en
novembre 2009 montre que l’agriculture est à la fois une source de revenu et de nourriture. Elle
est pratiquée par 100% des ménages enquêtés. Néanmoins, une importante baisse de la production
agricole a été observée durant plus d’une décennie selon les informations recueillies auprès de la
FAO Kikwit, les partenaires œuvrant dans le territoire de Bulungu (ISCO, projet PARSAR financé par
la Banque Africaine de Développement ainsi que les associations locales).
La plus grande partie de la production alimentaire est destinée à la vente pour subvenir aux besoins
de la famille (frais scolaires, soins médicaux, régler les conflits, etc.). Il est à noter que la
scolarisation au Bandundu en général et dans la zone de santé de Djuma en particulier est une
priorité au niveau des dépenses. En revanche, le ménage ne s’autorise des dépenses de santé (soins
médicaux) que dans les cas graves, et à condition qu’une structure de santé soit proche.
Deux périodes de soudure, lors desquelles la sécurité alimentaire des ménages est la plus
vulnérable sur le plan nutritionnel par rapport à d’autres périodes de l’année, s’étendent de février
à mars et de juillet à novembre. Durant ces périodes, les activités préparatoires des champs sont
en cours : défrichage, abattage, incinération et semi ; la plupart des ménages consomment alors un
seul repas par jour.
Situation sanitaire et nutritionnelle
Selon les statistiques de la Zone de Santé, le paludisme, les infections respiratoires aiguës (IRA),
l’anémie, les maladies diarrhéiques sont les pathologies les plus fréquentes en 2008. De ces
pathologies, le paludisme a entraîné le plus de décès au cours de la période d’étude.
Données épidémiologiques, ZS de Djuma de jan à déc. 2008
Pathologies
Paludisme
Diarrhée simple
IRA
Amibiase
Fièvre typhoïde
Nombre de cas
8323
3913
2964
1421
93
Nombre de
décès
13
2
2
0
0
Une première enquête nutritionnelle anthropométrique a été réalisée par ACF en octobre 2008, et
avait révélé des taux alarmants, mais en deca des seuils d’urgence : 9,6% (7,8% - 11,5%) et 1,5%
(0,8% - 2,2%) pour la prévalence de malnutrition aigue globale et sévère, respectivement3.
Il a été recommandé par le CPIA (Comité Provincial Inter Agence) de retourner dans la zone de
santé de Djuma, afin d’y mener une deuxième enquête, ce qui a été fait en octobre 2009, avec les
résultats alarmants présentés en page précédente.
Pour répondre à cette situation de malnutrition, depuis fin octobre, ACF, avec son programme
PUNC, a ouvert 7 Unités Nutritionnelles Thérapeutiques Ambulatoires (UNTA) et 2 Unités
Nutritionnelles Thérapeutiques Intensives (UNTI) pour la prise en charge des cas de malnutrition
aigue sévère. Actuellement, il y a 700 bénéficiaires en charge.
La zone de santé bénéficie de l’appui de :
3
Taux de malnutrition exprimés en Z-scores, référence NCHS, avec un intervalle de confiance à 95%.
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
5/31
-
MEMISA Belgique, avec un appui global sur les Soins de Santé Primaire (SSP)
-
Action Damien qui intervient dans le programme de lutte contre la lèpre et la tuberculose.
-
FOMETRO actuellement PNLTHA qui intervient dans la lutte contre la trypanosomiase
humaine africaine.
-
UNICEF et OMS qui interviennent dans le cadre de lutte contre les épidémies et la
vaccination.
-
FAO, depuis septembre 2009, qui intervient dans le volet sécurité alimentaire (distribution
de kit et semences maraîchers).
-
D’autres intervenants en sécurité alimentaire à travers des programmes de développement
(ISCO, projet PARSAR financé par la Banque Africaine de Développement ainsi que les
associations locales).
-
PRIAC (Programme de Réhabilitation des Infrastructures et Construction) qui appuie
directement l’hôpital général de référence de Djuma (aménagement des sources ,
construction de citernes dans les écoles et l’hôpital, construction de bâtiments scolaires
ainsi que de latrines dans ces écoles, construction de ponts et l’équipement des bâtiments
administratifs et scolaires ainsi que la promotion à l’hygiène)
-
Vive aqua, en partenariat avec les jésuites, est en train de réaliser un forage de 120m au
niveau de la cure. Cet ouvrage va distribuer l’eau potable à la population et à l’hôpital
-
UNOPS en 2006 a construit les latrines au centre de santé de l’aire de santé Pukulu.
2
METHODOLOGIE
La méthodologie de collecte des données est basée classiquement sur différents groupes
d’interlocuteurs.
1. Entretiens individuels dans 15 villages
Pour collecter des informations auprès des populations, 15 villages ont été visités et des entretiens
individuels ont été menés dans chaque village. Selon les objectifs de l’évaluation, les aires de santé
visitées sont les zones avec un taux élevé de MAG selon l’enquête nutritionnelle d’octobre 2009.
Au total, ce sont 150 ménages qui ont été interrogés individuellement (environ 10 ménages par
village). Le questionnaire utilisé est présenté en annexe 1. La carte, en annexe 2, présente la
localisation des aires de santé de Djuma.
2. Entretiens de groupe dans les UNTA et UNTI
Une UNTI et deux UNTA ont été visités, il s’agît de ceux de Djuma et de Luzubi. Des entretiens ont
eu lieu en groupe avec les patients. Les groupes de discussion étaient constitués d’une dizaine de
personnes. Le guide utilisé pour ces entretiens est fourni en annexe 3.
3. Entretiens avec des personnes ressources
Tout au long de l’évaluation, différentes personnes ressources ont été rencontrées ; il s’agissait en
particulier du personnel de santé (la zone de santé), des intervenants en eau, hygiène et
assainissement (ONG locales), des services administratifs de l’EPSP (sous division des écoles
primaires et secondaires). Au cours de chacun de ces entretiens, les principaux thèmes abordés
étaient les causes de la malnutrition, la présence ou non de zones de plus grande vulnérabilité, la
situation en eau, hygiène et assainissement des centres de santé, des écoles et des villages.
Les outils de collecte de données utilisés sur le terrain sont le questionnaire semi structuré pour les
focus-groups, l’entretien avec les personnes ressources et le questionnaire structuré pour les
entretiens ménages (copies en annexe).
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
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Pour les enquêtes des ménages, l’échantillonnage a été effectué de concert avec l’équipe de
l’enquête en sécurité alimentaire.
Les grappes retenues ont été regroupées en 4 axes selon les critères d’accessibilité:
Axes
Axe Dwe
(Nord et le Nord-est)
Axe centre
Axe Busala (Est)
Axe Moaka (Sud et
Sud-est)
Aires de Santé
Dwe Nganga
Lareme
Luzubi
Djuma
Busala
Miah
Longama
Ngunu
Kimpini
Kimbangula
Mayoko
Mubolo
Moaka
Muyene
Eto
Sites d’enquête
(Villages/Quartiers)
Mandundu
Nsalwo
Kimpa
Kibwadi
Busala
Nganga
Mibili
Ngunu
Tshampere 1
Kibiti
Mayoko
Mubolo 3
Moaka
Kimputu
Mubini
Distance par
rapport au
BCZ
50 km
50 km
27 km
2 km
57 km
105 km
133 km
121 km
125 km
30 km
88 km
112 km
67 km
75 KM
126 km
Description des étapes de l’enquête
-
Elaboration du questionnaire
Recueil des données sur les villages ciblés
Recrutement des enquêteurs
Formation des enquêteurs
Test du questionnaire et de la méthodologie sur le terrain
Réalisation de 150 entretiens soit 10 ménages par grappe
Saisie des données recueillies sous forme informatique
Analyse des résultats et rédaction du rapport
Ces enquêtes ont touché 15 aires de santé sur les 28 qui constituent la zone de santé. Au premier
degré, un village a été sélectionné au hasard dans ces aires de santé après constitution d’une base
de sondage pour chacune d’entre elle (liste exhaustive des villages de chaque aire de santé). Au
deuxième degré, c’est par la méthode de crayon lancé, pour choisir d’abord la direction, puis les
ménages, que dix ménages ont été sélectionnés dans chaque grappe.
Un total de 150 personnes ont été interviewées. Durant les entretiens dans les ménages, les
enquêteurs ont en même temps observé et rapporté quelques pratiques qui constituent un risque
pour l’apparition de maladies hydriques (partie observation du questionnaire). L’enquête s’est
déroulée sur 5 jours soit 10 questionnaires réalisés par jour et par personne. 5 enquêteurs y ont
participé et le sixième enquêteur a été utilisé pour le focus group.
3
3.1
RESULTATS DE L’EVALUATION
Données sur les maladies hydriques
Le tableau ci-après présente les données épidémiologiques des 1 er, 2eme et 3eme trimestres 2009,
dans les centres de santé des aires de santé de Djuma.
Ces cas de maladies hydriques notifiés ne proviennent pas toujours de ces aires de santé parfois
certains cas proviennent des villages ou des aires de santé voisins.
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1er trimestre 2009
Aire de santé
BUSALA
DJUMA
DWE NGANGA
DWE MISSION
ETO
FUMUNDJOKO
KABALA
KIMBANGULA
KIMBATA
KIMPINI
LAREME
LWANO
LUZUBI
LUBIDI
LUNGAMA
MBALA
MUBOLO
MAYOKO
MIAH
MIKWI
MULASHI
MUYENE
MUYELE TANGO
MOAKA
MOLILI
NGUNU
SALA
PUKULU
TOTAL
fièvre
typhoïde
diarrhée
simple
0
20
0
0
0
0
4
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
1
0
0
0
0
0
0
20
19
24
9
27
27
69
29
49
13
23
27
31
42
28
34
16
13
31
27
26
18
38
93
19
10
12
41
815
25
diarrhée
sanglante
2eme trimestre 2009
amibiase
fièvre
typhoïde
diarrhée
simple
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
4
0
70
11
1
0
0
27
0
0
0
1
0
5
0
1
0
0
0
3
22
1
0
0
0
5
0
0
21
0
0
0
0
7
0
7
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
33
25
10
72
28
54
71
17
49
13
40
24
22
58
29
30
17
21
26
13
40
41
52
82
36
10
19
32
0
151
35
964
diarrhée
sanglante
3eme trimestre 2009
diarrhée
sanglante
Total Cumulé
amibiase
fièvre
typhoïde
diarrhée
simple
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
11
0
41
2
5
12
0
23
0
6
0
1
0
9
0
0
0
0
2
5
37
0
0
0
0
15
0
0
27
0
0
0
0
13
0
7
0
0
0
0
10
0
0
0
0
0
1
0
0
0
10
0
0
0
1
33
25
37
60
17
65
48
23
102
16
24
20
23
40
24
25
19
11
28
16
45
14
32
34
10
20
10
34
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
3
0
52
4
0
0
0
40
0
0
0
5
0
8
0
1
0
0
0
2
0
3
0
0
1
9
0
0
169
69
855
0
128
amibiase
fièvre
typhoïde
diarrhée
simple
0 86
68
0
0
0
0
24
0
14
0
0
0
0
10
0
0
0
0
0
1
0
1
0
10
0
0
0
1
129
diarrhée
sanglante
amibiase
69
37
141
72
146
188
69
200
42
87
71
76
140
81
89
52
45
85
56
111
73
122
209
65
40
41
107
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
18
163
17
6
12
0
90
0
6
0
7
0
22
0
2
0
0
2
10
59
4
0
0
0
1
29
0
2600
0
448
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
8/31
Commentaires :
La zone de santé enregistre en première position des cas de diarrhée simple, puis d’amibiase en
deuxième position, et ensuite de fièvre typhoïde; il n’y a pas de cas de cholera dans la zone.
Selon les entretiens menés avec le MCZS, les membres du BCZS, les communautés, les infirmiers, et
les chefs de villages, ces villages comptent beaucoup de cas de maladies hydriques pour les raisons
ci-après :
Ce sont des villages qui n’ont pas d’eau potable ; dans certains villages les sources sont
existantes mais insuffisantes pour couvrir le besoin de toute la population. C’est le cas de
l’AS Djuma, il n’y a que 3 sources aménagées. Précisément dans Djuma mission où il y a
l’UNTI et l’UNTA, il n’y a qu’une source aménagée utilisée par toute la communauté et
cette source a un faible débit (3l/min). La population s’approvisionne aussi à la rivière
Kwilu en contrebas de l’hôpital avec un dénivelé de 80m, ainsi la population est exposée à
des maladies telles que la diarrhée simple.
Dans l’aire de santé Dwe mission où on enregistre beaucoup de cas d’amibiase, il n’y a
aucune source aménagée ainsi les villageoises sont contraintes de prendre l’eau des sources
non aménagées.
La population qui vit au bord de la rivière a creusé des puits non protégés dans les parcelles
(c’est le cas des aires de santé Djuma, Lubidi, Lwano, Lareme et Kabala). Ces derniers
utilisent l’eau de ces puits comme eau de boisson.
L’incidence des maladies liées à l’eau ne change pas en fonction des saisons (sèche, pluies).
La zone de santé n’a pas de programme établi pour l’assainissement du milieu.
-
-
-
3.2
Sources d’approvisionnement en eau
Inventaire des sources d’approvisionnement en eau dans les villages
Zone de
santé
DJUMA
Aire de
santé/Village
Population
Ressources existantes
BUSALA
DJUMA
4670
7900
0
0
DWE NGANGA
DWE MISSION
ETO
FUMUNDJOKO
KABALA
KIMBANGULA
KIMBATA
KIMPINI
LAREME
LWANO
LUZUBI
LUBIDI
5575
8122
4760
5812
9150
5602
8650
6742
8017
4747
9512
8797
LUNGAMA
MBALA
MUBOLO
MAYOKO
MIAH
MIKWI
MULASHI
MUYENE
4755
5010
4201
6315
4128
9478
4139
5925
Puit avec
pompe
manuelle
Source
Aménagée
Source
non
aménagée
Source aménagée
en mauvais état
et autres
1
3
8
4
1
4 SA, rivière Kwilu
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
1
0
0
0
3
3
2
1
1
1
4
1
3
6
3
7
4
4
5
5
7
5
4
4
0
00
0
0
0
0
0
0
0
0
0
2
1
3
1
1
4
8
10
4
5
8
4
8
2
1
0
0
2SA, rivière Kwilu
4
6
0
4SA, rivière Kwilu
3SA, rivière Kwilu
3
2SA, rivière Kwilu
et Lubidi
0
0
0
3
3
4
0
3
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
9/31
MUYELE
TANGO
MOAKA
MOLILI
NGUNU
SALA
PUKULU
Total
7745
0
2
5
2
10404
3920
4078
5420
4722
178296
0
0
0
0
0
0
3
1
0
3
1
39
6
3
4
3
3
144
3
2
1
3
2
58
Commentaires :
La Regideso est inexistante dans la zone, mais une semaine avant cette évaluation, elle a été
précisément dans l’aire de santé de Djuma pour une mission d’évaluation de la situation en eau
dans Djuma mission. Étant donné que, la Regideso était encore sur le terrain pour des évaluations
dans différentes zone de santé, il a été difficile d’avoir leur conclusion sur la question. Dans les
années quatre-vingt, les jésuites avaient des tuyaux et distribuaient l’eau traitée du Kwilu aux
ménages de la mission, mais les tuyaux ne sont plus en bon état.
Comme la zone de santé dans son ensemble n’est pas desservie par la Regideso, la population a
recours aux quelques sources aménagées, aux sources non aménagées, aux eaux de rivière et
d’étang dont la majorité ne tarissent pas en période sèche.
Les aires de santé (Dwe mission, Eto, Fumundjoko, Lungama, Mbala, Mubolo, Ngunu) sont des
villages qui n’ont pas de sources aménagées, la population se contente de l’unique ressource
disponible qui sont les sources non aménagées.
Les aires de santé (Djuma, Lubidi, Kabala, Lareme, Lwano) sont riveraines, la population
s’approvisionne sur les quelques sources aménagées et non aménagées, les puits traditionnels et à
la rivière avec un fort risque de contamination.
3.3
Latrines familiales dans les communautés
Pour avoir une estimation du nombre de ménages dans les villages, nous avons tablé sur 6 personnes
par ménage (taille moyenne du ménage selon l’enquête).
Exemple : AS Busala : 4670/6= 778 ménages avec 66 % de ménages qui ont accès aux latrines
(source : enquête individuelle réalisée), cela veut dire que 513 ménages ont une latrine chacun, 265
latrines manquent pour assurer la couverture.
Zone de santé
DJUMA
Aire de
santé
Population
totale
Ménages avec
latrines
Ménage sans
latrine
4670
Ménage/
village
6 pers/ménage
778
BUSALA
513
265
DJUMA
DWE NGANGA
DWE MISSION
ETO
FUMUNDJOK
KABALA
KIMBANGULA
KIMBATA
KIMPINI
LAREME
LWANO
LUZUBI
LUBIDI
LUNGAMA
MBALA
7900
5575
8122
4760
5812
9150
5602
8650
6742
8017
4747
9512
8797
4755
5010
1317
929
1354
793
967
1525
934
1442
1124
1336
791
1585
1466
793
835
869
613
894
523
638
1007
616
952
742
882
522
1046
968
523
551
448
316
460
270
329
518
318
440
382
454
269
539
498
270
284
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
10/31
MUBOLO
MAYOKO
MIAH
MIKWI
MULASHI
MUYENE
MUYELE
TANGO
MOAKA
MOLILI
NGUNU
SALA
PUKULU
TOTAL
4201
6315
4128
9478
4139
5925
7745
700
1053
688
1580
690
988
1291
462
695
454
1043
455
652
852
238
358
234
537
235
430
439
10404
3920
4078
5420
4722
178296
1734
653
680
903
787
29716
1144
431
449
596
519
19613
590
222
231
307
268
10103
Diagnostic de l’état de lieux de latrines familiales dans les ménages :
Nous avons observé que dans ces villages seulement 66 % de ménages ont accès aux latrines.
Les latrines visitées sur place sont construites de façon traditionnelle : quelques troncs d’arbre avec
remblais de terre constituent la dalle pour les utilisateurs, quelques morceaux de perches fixés à
50cm autour du trou permettent la fixation de la paille ou feuilles de palmier et constitue la
superstructure. A l’intérieur des latrines, on observe des mouches et des animaux qui se nourrissent
de matières fécales.
Les ménages dépourvus de latrines (17%) profitent souvent de la latrine du voisin ; les 17% autres se
contentent de déféquer dans la brousse ou la rivière. Ces derniers disent que le manque des latrines
est du au sol qui ne facilite pas le creusage d’une profondeur importante et à l’écroulement des
fosses.
Le nombre moyen de personnes utilisant une latrine est d’environ 20 personnes (approximativement
3 familles).
3.4
Points d’eau et latrines dans les centres de santé
Zone de
santé
DJUMA
Centre de
santé
Latrine
BUSALA
Point
d’eau
existant
0
1
Moyenne
consultation
/jour
8
DJUMA
1
42
11
DWE NGANGA
DWE MISSION
ETO
FUMUNDJOKO
KABALA
KIMBANGULA
KIMBATA
KIMPINI
LAREME
LWANO
LUZUBI
LUBIDI
LUNGAMA
MBALA
MUBOLO
MAYOKO
MIAH
MIKWI
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
8
12
7
3
12
7
12
9
10
6
13
12
4
7
6
9
5
14
Etat
Latrine
Traditionnelle
en dur par PRIAC, pas
entretenues
Traditionnelle
Traditionnelle
Traditionnelle
Traditionnelle
Traditionnelle
Traditionnelle
Traditionnelle
Traditionnelle
Traditionnelle
traditionnelle en paille
Traditionnelle
Traditionnelle
Traditionnelle
Traditionnelle
Traditionnelle
Traditionnelle
traditionnelle, mauvais
traditionnelle, mauvais
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
11/31
MULASHI
MUYENE
MUYELE TANGO
MOAKA
MOLILI
NGUNU
SALA
PUKULU
0
0
0
0
0
0
0
0
1
1
1
1
1
1
1
2
6
8
8
16
5
6
7
6
Traditionnelle
Traditionnelle
Traditionnelle, mauvais
Traditionnelle
Traditionnelle
Traditionnelle, mauvais
Traditionnelle
Bon, en dur par UNOPS
• État des lieux des points d’eau
Seul l’hôpital de Djuma possède des points d’eau. L’hôpital de Djuma possède des robinets qui
l’approvisionnent en eau venant d’un forage. Ces robinets servent aussi de lieu d’approvisionnement
pour la population qui se situe autour de l’hôpital. La population s’approvisionne gratuitement. Il y
a aussi une citerne souterraine et des jarres pour la collecte des eaux de pluie.
- A l’hôpital de Sala, l’eau est servie aux malades et à la population par système de bélier.
- Le reste des centres de santé ne possèdent pas de points d’eau, ils s’approvisionnent dans les
points d’eau non aménagés qui sont dans les villages.
- Dans les centres de santé où il y a les UNTA et UNTI, seule l’UNTI de Djuma a un point d’eau
dans l’hôpital et l’UNTA de Sala a un point d’eau à quelques mètres de l’hôpital. Les autres 5
UNTA et 1 UNTI n’ont pas de point d’eau dans les centres mais au niveau des villages où il y a
des sources d’eau non aménagées.
•
État des lieux des latrines et de l’évacuation des ordures
2 centres de santé sur 28 possèdent une latrine chacun construites en dur, dans les autres
centres, les latrines sont faites de la même façon que celles que l’on trouve dans les
communautés ; la fosse est creusée jusqu’à 2m sur laquelle on vient poser quelques troncs
d’arbre couverts de remblais de terre avec comme superstructure les rameaux ou bambous. A
l’intérieur des latrines, on observe des mouches et des animaux qui se nourrissent de
matières fécales même dans les latrines construites en dur.
- L’hôpital de Djuma (UNTI) a 4 blocs de latrines de 6 portes et 2 blocs de latrines de 9 portes.
Le CDS de Pukulu a un bloc de latrine à 2 portes.
- Bon nombre de CDS n’ont pas de système de traitement d’ordures, certains ont creusé des
fosses où ils les brûlent quelquefois, seul l’hôpital de Djuma a un incinérateur construit par
PRIAC pour brûler les ordures.
-
3.5
Points d’eau et latrines dans les écoles
La ZS de Djuma a 145 écoles primaires, mais seules 3 écoles ont des latrines construites par l’ONG
locale PRIAC et la CTB.
- AS Djuma. L’EP Ntanina, effectif de 488 élèves dont 199 filles et 289 garçons, possède 4
portes de latrines. L’EP Sa-ugana, 397 filles et 281 garçons, a 11 portes de latrines. Les deux
écoles n’ont pas de point d’eau.
- AS Dwe mission, l’EP Mpeme Ntua a un bloc de latrines à 2 portes construites par la CTB,
mais n’a pas de point d’eau.
- Les autres écoles n’ont que des latrines traditionnelles en mauvais état et n’ont pas de point
d’eau.
- Dans cette zone, il y a une vingtaine d’écoles non conventionnées, les autres écoles sont des
écoles à convention religieuse (catholique, protestante…) et toutes les écoles non
conventionnées n’ont ni latrine ni point d’eau.
3.6
Promotion à l’hygiène
Le tableau ci-après présente les résultats obtenus à l’issue des entretiens individuels réalisés dans
150 ménages.
Selon les résultats, il est évident que bon nombre de personnes ignorent les attitudes et pratiques
en matière d’eau, d’hygiène et d’assainissement en vue de se prévenir des maladies hydriques qui
sont fréquentes dans la zone.
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
12/31
DIVERS
Moyenne du nombre de personnes par ménage
RESSOURCE EN EAU
Ressources en eau de boisson utilisée par la
population pendant la saison pluvieuse
Ressources en eau de boisson utilisée par la
population pendant la saison sèche
Quelle quantité moyenne de bidon et bassin
d’eau de boisson prenez-vous par jour
6 personnes par ménage
Puits non protégé: 6 %:
Source aménagée : 20 %
Source non aménagée : 30 %
Eau de pluie : 24 %
Rivière : 20 %
Puits non protégé: 6 %
Source aménagée : 19 %
Source non aménagée : 30 %
Eau de pluie : 0 %
Rivière : 45 %
1 bidon de 25 litres et 2 bassins de 20 litres soit 25
litres par ménage utilisant le bidon et 40 litres pour
le ménage utilisant le bassin.4
PRATIQUES EN MATIERE D'HYGIENE
Lavage des mains
avant de manger : 98 %
après être allé aux toilettes : 43 %
avant de faire la cuisine : 27 %
après la toilette de l'enfant : 9 %
Après le travail : 44 %
Moyen utilisé pour le lavage des mains
savon : 48 %
eau uniquement : 50 %
cendre : 2 %
ASSAINISSEMENT
Utilisation de latrine
oui : 83 %, 66 % latrine individuelle et 17 % latrine
collective
non : 17 %
CONNAISSANCES SUR LES MALADIES HYDRIQUES
oui : 82 %
non : 10 %
je ne sais pas : 8 %
Eau claire : 66 %
Sans goût: 1 %
Qu'est-ce qu'une eau potable
qui ne donne pas de maladie : 24 %
Sans odeur: 9 %
Autre : 1 %
oui : 87
Est-ce que l'eau stagnante peut amener les
Non : 1 %
maladies
je ne sais pas : 12 %
oui : 97
Est-ce que l'eau de boisson peut amener les
Non : 0 %
maladies
je ne sais pas : 3 %
Vomissement : 9 ,6 %
Les maladies liées à l’eau enregistrées dans les diarrhée : 11,1 %
ménages au cours du mois passé
Fièvre Typhoïde: 23,7 %
Malaria : 16,3 %
Connaissance sur les causes des maladies liées
à l’eau
4
Ceci est très peu mais les sources sont trop éloignées des villages d’où la difficulté de faire plusieurs courses
aux points d’eau et souvent la lessive est faite au point d’eau au lieu de la maison
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
13/31
Autres maladies : 39,3%
Combien d’enfants de moins de 5ans ont fait la 15 enfants ont fait la diarrhée sur 82 enfants
diarrhée dans les 2 semaines passées
identifiés dans les ménages soit 18%.
Moyen utilisé pour rendre l’eau potable
Bouillir : 7 %
Filtre traditionnelle : 0 %
Décantation : 0 %
Chloration : 0 %
Pas de traitement : 93 %
Commentaires
Pour les lieux d’approvisionnement en eau, la population utilise plus les sources non aménagées et
l’eau des rivières que les sources aménagées, elle utilise les puits non protégés qu’elle a elle même
creusés.
Pour le lavage des mains, il y a plusieurs réponses possibles en termes de comportement du ménage
c’est ainsi que les pourcentages vont au delà de 100%.
17 % des personnes interviewées n’utilisent pas de latrines, mais ils utilisent la brousse comme lieu
de défécation.
Concernant le volet connaissance sur les maladies hydriques, les données recueillies lors de
l’enquête révèlent que plus de la moitié des personnes interrogées disent que si l’eau est claire,
elle est potable. Les réponses obtenues témoignent que la population ne connait pas ce qu’est une
eau potable.
87 % ont des connaissances sur les causes des maladies hydriques mais sont dans l’impossibilité de
mettre tous les mécanismes en marche pour éviter ces maladies, plus par ignorance que par
négligence, mais aussi par manque d’eau potable en quantité et qualité dans leurs villages.
93 % ne traitent pas leur eau par manque de connaissance.
97 % des personnes connaissent les maladies transmises par l’eau.
18 % des enfants de moins de 5 ans ont eu la diarrhée durant le mois passé.
Raisons évoquées :
-
Il y a un manque de campagne d’éducation pour que les gens adoptent de bonnes habitudes
pour se prévenir des maladies hydriques.
La population manque de moyens pour adopter les bons comportements pour se prévenir
contre les maladies hydriques.
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
14/31
4
4.1
9
RESULTATS DETAILLES PAR THEME
Ressources en eau
Ressource en eau utilisée par la population pendant la saison sèche
SAISON SECHE
puit non protégé
source aménagée
source non aménagée
rivière
eau de pluie
9
45 % des personnes s’approvisionnent dans les rivières.
30 % de la population consomme l’eau de sources non aménagées car la plupart ne tarissent
pas.
la troisième catégorie utilise les sources aménagées et le dernier groupe se contente des puits
non protégés.
Ressource en eau utilisée par la population pendant la saison des pluies
SAISON DE PLUIE
puit non protégé
source aménagée
source non aménagée
rivière
eau de pluie
-
-
En saison sèche comme en saison des pluies, la population consomme l’eau de la rivière.
Les eaux de pluie sont aussi utilisées, mais généralement cette eau est sale puisque les
récipients de collecte et de stockage (jarres et fûts) ne sont pas bien nettoyés. Il est donc
nécessaire de sensibiliser la population sur la façon de collecter cette eau et le nettoyage
régulier et correct de ces récipients.
Durant nos entretiens avec la population, la majorité préfère l’eau des sources, mais elles sont
souvent non aménagées, les sources aménagées sont aussi utilisées.
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
15/31
9
Utilisation de récipient pour le transport de l’eau de boisson et de stockage
72 % des personnes interrogées utilisent le même récipient pour le stockage et le transport d’eau (le
bidon) et 28% des personnes utilisent des récipients différents (notamment les personnes utilisant le
bassin et des seaux).
4.2
9
Pratiques en matière d’hygiène
Entretien et pratique de nettoyage du récipient de transport d’eau
L’enquête révèle par observation que 53% de la population nettoie le récipient de transport de l’eau
et 46 % ne le fait pas.
Pratique de lavage des récipients de stockage de l’eau
m oyen utilisez pour lavage du récipient
100,00%
90,00%
87,00%
82,00%
80,00%
70,00%
60,00%
50,00%
Série1
40,00%
30,00%
20,00%
14,00%
13,00%
sable et eau
cendre et eau
10,00%
0,00%
savon et eau
-
-
eau
uniquement
La majorité de la population utilise deux moyens de nettoyage des récipients, le plus souvent
avec l’eau uniquement (87 %).82% utilise le savon quand ils ont de l’argent, le sable ou les
cendres sont utilisés en dernières positions.
Il faudra sensibiliser la population sur le nettoyage des récipients avec au moins du sable ou de
la cendre au lieu de le faire à l’eau uniquement.
9
Couverture des récipients de stockage et de transport de l’eau
-
80% de la population couvre ses récipients dans le cas où il s’agit de bidons ; à l’inverse, 87 %
des personnes qui conservent leur eau dans le bassin ne mettent pas de couvercle.
La population utilisant d’autre récipient que le bidon (seaux, bassins) doit être sensibilisée sur
le bien fondé de couvrir l’eau pour la garder saine et éviter que les enfants et les animaux ne
puissent la souiller.
Le constat est presque le même pour les récipients de transport (78 % seraient couverts).
-
-
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
16/31
9
Traitement de l’eau
TRAITEMENT EAU
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Série1
bouillir
filtrer
chloration
décantation
pas de
traitement
-
93% des personnes interviewées ne traitent pas l’eau.
Ceux qui bouillent l’eau sont plutôt les gens de la cité Djuma mission qui ont été sensibilisés.
Les messages concernant le traitement de l’eau doivent être divulgués avec beaucoup
d’insistance pour au moins rendre l’eau potable avant sa consommation.
9
Lavage des mains
-
Les moments où la population se lave les mains sont avant et après le repas, avant et après
avoir été aux toilettes. Néanmoins, très peu de gens nettoient leurs mains après la toilette et
surtout après la toilette des enfants et avant la cuisine.
Il est important de sensibiliser la population sur le moment de lavage des mains et surtout
faire des démonstrations sur la manière dont on doit se laver les mains, qui, après observation,
n’est pas correcte. Il faut insister sur ce point puisque la mauvaise pratique de lavage des
mains a des liens avec la propagation des maladies.
-
MOMENT LAVAGE DES MAINS
50%
45%
40%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
Série1
avant de
manger
-
après la toilette après la toilette
de l'enfant
avant de
cuisiner
après le travail
48% des personnes interrogées lavent leurs mains avec du savon, 2% avec de la cendre, 50 % se
lavent les mains uniquement avec de l’eau.
Il est indispensable de montrer à la population comment laver les mains et avec quoi en cas
d’absence de savon.
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
17/31
4.3
9
Assainissement
Utilisation d’une latrine pour défécation
L’enquête révèle que 66% des ménages possède leurs propres latrines; les autres ont accès aux
latrines des voisins (17%) et 17% vont en brousse.
On remarque que les personnes qui possèdent des latrines les utilisent et les entretiennent très mal.
Les latrines visitées n’ont pas de portes, les selles se retrouvent parfois à coté du trou de
défécation au lieu d’être dans le trou, les animaux circulent même dans ces latrines, on y trouve
des excréta d’animaux, des mouches, de mauvaises odeurs, et la superstructure est mal faite (la
personne peut être vue de l’extérieur).
9
Gestion des déchets
20% des personnes interviewées jettent leurs déchets dans un trou, 36% les jettent n’importe où et
44% seulement les brûlent.
4.4
9
Connaissances sur les maladies
Définition d’une eau potable
Plus de la moitié des personnes interrogées pense que l’eau est potable quand elle est claire. Il est
important de sensibiliser la population sur la potabilité de l’eau et sur ce qu’ils peuvent faire pour
rendre potable leur eau de boisson.
QU'est ce une eau potable
80%
70%
60%
50%
Série1
40%
30%
20%
10%
0%
eau claire
9
eau sans gout
eau sans odeur
Transmission de maladies
97% des personnes interrogées pensent que l’eau peut transmettre des maladies, 0% pense que non,
et 3% ne savent pas.
Les personnes interrogées parlent à 63% de verminoses (fréquemment trouvées chez les enfants)
comme maladies transmises par l’eau.
87% des personnes interrogées pensent que l’eau stagnante peut amener des maladies, 12% pensent
que non, et 1% ne sait pas.
L’enquête révèle que les personnes interviewées pensent que l’eau stagnante ne cause
généralement que des plaies aux pieds ; un petit nombre cite la malaria.
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
18/31
9
Réaction face aux maladies
77% des personnes interrogées fréquentent les centres de santé, 12% ont recours à la médecine
traditionnelle et 9% font de l’automédication.
9
Lien avec la malnutrition
Il est difficile d’établir un vrai lien entre la malnutrition et les maladies hydriques à Djuma, car la
prévalence des maladies hydriques reste stable même quand les taux de malnutrition augmentent.
En cas de maladie, 77% de ménages se dirige vers les centres de santé ,14% se tournent vers la
médecine traditionnelle et 9% font de l’automédication. Quelques ménages qui se dirigent vers les
centres de santé se tournent parfois vers la médecine traditionnelle.
Ci-dessous, les données épidémiologiques 2008 et 2009 (1er, 2ème et 3ème trimestres), les données de
malnutrition non incluses.
Données épidémiologiques, ZS de Djuma de 2008 et 2009 (jan à septembre)
Pathologies
Paludisme
Diarrhée simple
IRA
Amibiase
Fièvre typhoïde
Nombre de cas
en 2008
6242 (50%)
2935 (24%)
2223 (18%)
1066 (9%)
70 (1%)
Nombre de cas
en 2009
13240 (67%)
2600 (13%)
3274 (17%)
448 (2%)
129 (1%)
Au niveau des UNTI et UNTA, au mois de novembre et selon les statistiques sur le suivi de la
morbidité mensuelle des enfants, les structures ont enregistré un taux élevé de gale par rapport à
d’autres pathologies .Cela pourrait être dû aux pratiques d’hygiène.
Pathologies
ANEMIE
DIARRHEE NON SANGLANTE
DIARRHEE SANGLANTE
DESHYDRATATION
GALE
INFECTION RESPIRATOIRE AIGUE
PALUDISME
PARASITOSE
ROUGEOLE
TUBERCULOSE
DETRESSE RESPIRATOIRE
CANDIDOSES
CHOC SEPTIQUE
LUETTECTOMIE
INFECTION NEO-NATALE
MENINGITE
TYPHOIDE
INTOXICATION AUX MEDICAMENTS
TRADITIONNELS
INFECTION URINAIRE
OTITE
< 5 ans
Nbre
%
2
1,9%
10,3%
11
0,0%
0
6,5%
7
49,5%
53
2,8%
3
10,3%
11
15,9%
17
0,0%
0
1,9%
2
0,0%
0
0,0%
0
0,0%
0
0,0%
0
0,0%
0
0,0%
0
0,0%
0
1
0
0
0,9%
0,0%
0,0%
> 5 ans
Nbre
%
2
3,6%
9,1%
5
0,0%
0
10,9%
6
47,3%
26
5,5%
3
9,1%
5
10,9%
6
0,0%
0
3,6%
2
0,0%
0
0,0%
0
0,0%
0
0,0%
0
0,0%
0
0,0%
0
0,0%
0
0
0
0,0%
0,0%
0,0%
Compilation
Nbre
%
4
0,0253
16
0,1013
0
0
13
0,0823
75
0,4747
6
0,038
16
0,1013
23
0,1456
0
0
4
0,0253
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
1
0
0
0,0063
0
0
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
19/31
5
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Un lien direct entre la malnutrition observée sur la zone et les maladies hydriques ou les pratiques
en eau, assainissement et hygiène ne peut être démontré à la suite de cette enquête. La situation
eau/assainissement n’a pas sensiblement changé en un an, et la morbidité liée aux maladies
hydriques n’enregistre pas de variation saisonnière ; alors que le taux de malnutrition aigue globale
a doublé en un an.
Néanmoins, les conditions d’accès à l’eau potable, l’assainissement, et les connaissances et
pratiques en matière d’hygiène ne sont pas satisfaisantes dans la zone et les populations sont
vulnérables aux maladies hydriques.
Les groupes cibles pour une intervention dans le domaine de l’eau et de l’assainissement devront
être constitués des :
- Villages ayant un taux élevé en MAG,
- Ménages ayant des membres admis dans le programme nutritionnel,
- Villages où il y a les UNTI et UNTA.
•
Recommandations d’intervention
9 Points d’eau potable dans les communautés
Pour la population voisine de la rivière, pour résoudre leur problème en eau potable, il leur serait
bon de traiter l’eau à domicile (par chaleur, par chloration ou par filtrage)
La zone de santé a beaucoup de sources non aménagées et il y en a aussi qui sont aménagées mais
en mauvais état. Ces dernières demandent des petits travaux de réfection. Les villages ont
suffisamment de sources mais non aménagées ou aménagées mais endommagées et qui demandent
des travaux de réparation.
Pour couvrir le besoin en eau potable au moins 80% de la population doit avoir accès à l'eau potable
(10l /pers /jours).
Nous comptons 1000 pers /point d’eau pour pouvoir commencer quelques chose au niveau de ces
villages afin de couvrir tous les villages visités.
Exemple : Village Busala : 80% x 4670= 3736 pers à couvrir ; pour 1000 pers/ point d’eau, il faut
mettre en place environ 4 points d’eau.
Le tableau ci-après définit le type et nombre de points d’eau à construire dans les villages pour
qu’au moins 80% de la population puisse avoir accès à l’eau potable.
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
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Zone de
santé
DJUMA
Village
Population
totale
80% de la
population
à couvrir
Points d’eau
protégés
existants
BUSALA
4670
3736
1
DJUMA
DWE
NGANGA
DWE MISSION
ETO
FUMUNDJOK
O
KABALA
KIMBANGULA
KIMBATA
KIMPINI
LAREME
LWANO
LUZUBI
LUBIDI
LUNGAMA
MBALA
MUBOLO
MAYOKO
MIAH
MIKWI
MULASHI
MUYENE
MUYELE
TANGO
MOAKA
MOLILI
NGUNU
SALA
PUKULU
7900
5575
6320
4460
3
1
0
0
0
0
4
3
8122
4760
5812
6498
3808
4650
0
0
0
0
0
0
1
1
0
6
3
5
9150
5602
8650
6742
8017
4747
9512
8797
4755
5010
4201
6315
4128
9478
4139
5925
7745
7320
4482
6920
5394
6414
3798
7610
7038
3804
4008
3361
5052
3302
7582
3311
4740
6196
3
3
2
1
1
1
4
1
0
0
0
2
1
3
1
1
2
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
2
0
0
0
0
0
0
0
0
0
4
2
5
5
6
3
4
4
4
4
4
3
4
5
3
4
5
10404
3920
4078
5420
4722
178296
8323
3136
3262
4336
3777
3
1
0
3
1
39
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
4
6
3
4
2
3
112
TOTAL
Points d’eau recommandés à
construire
Puits
Borne
Source
avec
fontaine
aménagée
exhaure
manuelle
0
0
4
9 Latrines
Pour compléter la couverture en latrines pour la population, le calcul du nombre de latrines à
construire pour l’assainissement du village se base sur le nombre de ménages sans accès aux latrines
(ci haut décrit) divisé par 3 (1 latrine pour 20 personnes).
Pour les 17% de personnes qui défèquent en brousse, il est important de sensibiliser la population
sur l’utilisation des latrines et de les amener à construire leur propre latrine.
Exemple :
Latrines à construire dans le village Busala: 265/ 3= 28 latrines
Zone de
santé
Village
Population
totale
Ménages avec
latrines
Ménages sans
latrines
BUSALA
4670
513
265
Nbre de latrines
à ajouter à
raison de (1
latrine
/3ménages)
88
DJUMA
DWE NGANGA
DWE MISSION
7900
5575
8122
869
613
894
448
316
460
149
105
153
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
21/31
DJUMA
ETO
FUMUNDJOK
KABALA
KIMBANGULA
KIMBATA
KIMPINI
LAREME
LWANO
LUZUBI
LUBIDI
LUNGAMA
MBALA
MUBOLO
MAYOKO
MIAH
MIKWI
MULASHI
MUYENE
MUYELE TANGO
MOAKA
MOLILI
NGUNU
SALA
PUKULU
TOTAL
4760
5812
9150
5602
8650
6742
8017
4747
9512
8797
4755
5010
4201
6315
4128
9478
4139
5925
7745
10404
3920
4078
5420
4722
178296
523
638
1007
616
952
742
882
522
1046
968
523
551
462
695
454
1043
455
652
852
1144
431
449
596
519
19613
270
329
518
318
440
382
454
269
539
498
270
284
238
358
234
537
235
430
439
590
222
231
307
268
10103
90
110
173
106
147
127
151
90
180
166
90
95
79
119
78
179
78
143
146
197
74
77
102
89
3381
9 Points d’eau et latrines dans les centres de santé
Les centres de santé qui abritent les UNTA et UNTI peuvent bénéficier de latrines à 2 portes ainsi
que de points d’eau à savoir, les CDS Luzubi, Kabala, Kimbata, Sala et Dwe mission. L’hôpital de
Djuma a assez de latrines. A part l’hôpital de Djuma qui a un incinérateur, les autres centres
jettent leurs déchets dans des trous.
9 Latrines dans les écoles
Pour les écoles il y a un manque de latrines. Seulement 3 écoles possèdent des latrines en dur, le
reste des écoles a des latrines traditionnelles.
La sous division de l’EPSP n’a pas pu nous donner les effectifs des élèves, puisque c’est un bureau
qui vient à peine de commencer à travailler dans la zone.
9 Promotion à l’hygiène
Les activités pratiques à mener dans les communautés pour les amener à adopter les bons
comportements vis-à-vis de l’hygiène sont les suivantes :
-
Réalisation d’une enquête CAP (avant et après) qui permettra d’orienter les messages à
diffuser durant le programme.
Création et formation des comités d’eau et d’hygiène sur les points d’eau à construire.
Création et formation des brigades scolaires pour la promotion à l’hygiène dans toutes les
écoles.
Formation des bénéficiaires à la construction des dalles familiales et à la maintenance des
latrines familiales.
Réalisation de séances d’éducation à l’hygiène et à la prévention des maladies hydriques
(conduites au sein de la population).
Élaboration et diffusion des messages sur l’hygiène, l’assainissement du milieu, le
traitement de l’eau, le lavage des mains, l’utilisation de latrines et les liens entre maladies
et eau, le lien entre maladies et excréments.
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
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6
ANNEXES
Annexe I Fiche d’enquête ménage
Enquête sur les connaissances, les attitudes et les pratiques en matière d'EHA
Evaluer le niveau de connaissance de la communauté en eau, hygiène et assainissement dans la zone de santé d
A.LOCALISATION
1. Dans quelle zone de santé se trouve votre village?
__________________________________
__________________________________
2. Dans quelle aire de santé se trouve votre village?
__________________________________
__________________________________
3. Dans quel quartier se trouve votre avenue?
__________________________________
__________________________________
4. Dans quelle partie du village se trouve votre maison?
__________________________________
__________________________________
B.INFORMATION SUR LA PERSONNE ENQUETEE
PERSONNE ENQUETE
5. Quel est votre age?
______________
6. Quel est votre statut matrimonial?
1. veuve
2. veuf
3. marié
4. divorcé(e)
5. célibataire
6. concubain (ine)
7. Avez-vous été à l' école?
1. Oui
2. Non
8. Combien des membres composent votre ménage?
______________
9. Combien d'enfant de moins de 5 ans compte votre ménage?
______________
C.RESSOURCE EN EAU
Les réponses doivent être précises
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
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10. Ou puisez-vous votre eau en saison sèche?
1. fleuve
2. puit protégé
3. puits non protégé
4. source aménagée
5. source non aménagée 6. forage
7. pompe
8. rivière
9. eau de pluie
|__|__|
Ordonnez 2 réponses.
11. Si 'autre', précisez :
12. Ou puisez-vous votre eau pendant la saison de pluie?
1. fleuve
2. puits protégé
3. puits non protégé
4. source aménagée
5. source non aménagée 6. forage
7. pompe
8. rivière
9. eau de pluie
|__|__|
Ordonnez 2 réponses.
13. Si 'autre', précisez :
14. puisez-vous votre eau de boisson au même endroit que l'eau servant à autre besoin?
1. oui
2. non
15. Si non,ou la puisez-vous?
__________________________________
__________________________________
16. Qui dans le ménage se charge du puisage de l'eau?
1. homme 2. femme 3. garçon 4. fille
|__|__|
Ordonnez 2 réponses.
17. Combien de fois allez-vous puiser l'eau par jour?
______________
18. Quel récipient utilisez-vous pour le puisage de l'eau?
__________________________________
__________________________________
19. Combien de bidon d'eau avez -vous puiser hier?
1. un
2. deux
3. trois
4. quatre
5. cinq
6. six
20. Quelle est la capacité du bidon utilisé?
1. 5litre
2. 10 litres
3. 15 litres
4. 20 litres
5. 25 litres
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
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21. Combien de bassin d'eau avez-vous puiser hier?
1. un
2. deux
3. trois
4. quatre
5. cinq
6. six
22. Quelle est la capacité du bassin utilisé?
1. 5 litres
2. 10 litres
3. 15 litres
4. 20 litres
5. 25 litres
23. Si vous utilisé un autre récipient, combien de récipient avez-vous puisé hier?
1. un
2. deux
3. trois
4. quatre
5. cinq
6. six
24. Quelle est la capacité du récipient ?
1. 5 litres
2. 10 litres
3. 15 litres
4. 20 litres
5. 25 litres
25. Que faites-vous quand le lieu ou vous puisez votre eau devient sale
__________________________________
__________________________________
26. Qui sont chargés du nettoyage du lieu de puisage
1. les hommes
2. les femmes
27. Est -ce que vous gardez votre eau de boisson séparée de l'eau destinée à autre usage?
1. oui
2. non
28. utilisez vous le même récipient pour le transport de l'eau et le stockage?
1. oui
2. non
D.PRATIQUES EN MATIERES D'HYGIENE
L'enquêteur est prié de bien observer et ne pas se contenter seulement des reponses.Et de répondre à la même
question par rapport à l'observation.
29. Est ce que vous nettoyez le récipient de stockage d'eau?
1. oui
2. non
30. observez et répondez
1. oui
2. non
31. Est ce que vous nettoyez le récipient de transportd'eau?
1. oui
2. non
32. observez et précisez
1. oui
2. non
33. Ou placez vous vos récipients servant au stockage de l' eau de boisson?
1. sur un endroit surélevé
2. a même le sol
34. Observez et précisez
1. sur un endroit surélevé
2. a même le sol
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
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35. Couvrez vous votre eau lors de son transport?
1. oui
2. non
36. Couvrez vous votre eau de boisson pendant le stockage?
1. oui
2. non
37. observez et précisez
1. oui
2. non
38. Quel moyen utilisez-vous pour le lavage du récipient servant au stockage de l'eau?
1. savon et eau
2. sable et eau
3. cendre et eau 4. eau uniquement
|__|__|
Ordonnez 2 réponses.
39. Si autre, précisez :
40. Quel moyen utilisez-vous pour le lavage du récipient servant au transport de l'eau?
1. savon et eau
2. sable et eau
3. cendre et eau 4. eau uniquement
|__|__|
Ordonnez 2 réponses.
41. Si autre ,précisez :
42. Quand vous lavez vous les mains?
1. avant de manger
2. après la toilette
3. après la toilette de l'enfant
4. avant de cuisiner
5. après le travail
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
43. Si autre précisez :
44. Que utilisez vous pour le lavage des mains
1. savon
2. cendre
3. eau uniquement
|__|__|
Ordonnez 2 réponses.
45. Comment faites vous pour le lavage des mains?( la personne fait la demonstration)
__________________________________
__________________________________
E.ASSAINISSEMENT
Observer et répondre à la question (par une question et par observation)
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
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46. Avez vous une latrine dans la parcelle?
1. oui
2. non
47. Ou faites-vous vos besoins(selle et urine)
1. latrine individuelle
2. latrine collective
3. brousse
48. Qui a réalisé la construction de votre latrine?
1. l'homme
2. la femme
49. Que faites-vous pour évacuer vos déchets?
1. jette dans un trou
2. jette n'importe ou
3. jette dans un trou de défécation
4. les brules
|__|__|
Ordonnez 2 réponses.
50. Que faites vous pour assainir votre village?
__________________________________
__________________________________
F.CONNAISSANCE SUR LES MALADIES HYDRIQUES
51. Qu'est ce qu'une eau potable?
1. eau claire
2. eau sans gout
3. eau sans odeur
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
52. Si autre , précisez :
53. Que fait vous pour rendre votre eau potable?
1. bouillir
2. filtrer
3. chloration
4. décantation
5. autre
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
54. Si 'autre', précisez :
55. Est ce que l'eau de boisson peut conduire à des maladies?
1. oui
2. non
3. je ne sais pas
56. Si oui, citez ces maladies liées à la consommation d'une eau souillée?
__________________________________
__________________________________
57. La présence de l'eau stagnante peut - elle causée de maladie?
1. oui
2. non
3. je ne sais pas
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
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58. Si oui, pouvez vous citer ces maladies?
__________________________________
__________________________________
59. Par quel moyen attrapettons ces maladies liées à l'eau stagnante
__________________________________
__________________________________
60. Que faites vous quand une personne dans votre ménage fait l'une de ces maladies
1. structure sanitaire
2. médecine traditionnelle
3. automédication
61. A votre avis ,que devez vous faire pour éviter d'attraper les maladies liées à la consommation d'eau
souillée?
__________________________________
__________________________________
62. A votre avis ,que devez vous faire pour ne pas attraper les maladies liées à l'eau stagnante?
__________________________________
__________________________________
63. Combien d'enfant de moins de 5 ans ,ont fait la diarrhée dans les deux semaines passées, dans votre
ménage?
______________
64. Qu’ avez vous fait avant de l'amener dans une structure sanitaire,
__________________________________
__________________________________
65.Y-a-t-il présence d’enfants malnutris dans le ménage(prise PB des enfants de 6 à59 mois),quel est le PB
1) OUI, combien
2) NON
66. Au cours du mois passée, nbre de cas de maladies liées à l’eau enregistrées dans les ménages.
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Annexe 2 Carte de la zone de santé de DJUMA
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Annexe 3 Guide d’entretien
Historique de la zone
ƒ Evénements politiques, économiques, démographiques sur les 5 années sur la zone/ le village.
Situation géographique de la zone ou du village
ƒ Localisation, végétation, relief, hydrographie
ƒ Moyen de communication, voie d’accès/le village
En annexe, la carte de la zone avec ses voies d’accès et les sites où il y a des points d’eau.
Caractéristiques démographiques et ethnoculturelles
ƒ Nombre moyen de personnes par famille/ Composition des familles
ƒ Ethnies, langages, religions
ƒ Origines des familles : résidents/ déplacés/réfugiés, mouvement de population ?
ƒ Localisation/répartition spatiale des différents groupes
Activités
ƒ Principales activités industrielles/ commerciales/ agricoles/ artisanales/etc.
ƒ Calendrier des activités saisonnières (destination des productions, période de soudure,
période de champ et de récolte, production locale)
Organisation du village
ƒ Administrative
ƒ Traditionnelle
ƒ Religieuse
ƒ Sociale
• Relation au sein de la population (domination, réseau de solidarité/entraide,
crédit/prêt/usure, banque des semences).
• Utilisation et accès aux ressources (à la terre, aux espaces aquatiques, à la forêt,…)
• Pratique d’héritage, de mariage,…condition des veuves ?
• Identification des partenaires potentiels
• Y –a-t- il des légendes sur les points d’eau
Infrastructures
ƒ Ecoles
ƒ Dispensaire
ƒ Points d’eau (forage, source, pompe etc.)
ƒ Centrale électrique / hydroélectrique
Situation sanitaire
ƒ Y a-t-il déjà eu des enquêtes sur la nutrition et le WATSAN dans la zone
ƒ Lister les maladies courantes dans la zone surtout les maladies des mains sales
ƒ Principales causes de décès ?
ƒ Information sur la vaccination dans la communauté (comment elle faite et par qui)
ƒ Y a-t-il apparition de nouvelles maladies ces dernières années ? cela était du à quoi?
ƒ Centre de sante : présence, distance, accessibilité, prix, disponibilité en médicaments
Situation en eau et assainissement
A) Ressource en eau
Source
Nombre
Profondeur
Débit
Tarit-elle en période
sèche
Puits traditionnel
Forage
Source aménagée
Source non
aménagée
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Marigots
Fleuve
Lac
Robinet Regideso
autre
B) Pratique en matière d’hygiène
C) Assainissement
D) Connaissance sur les maladies hydriques
En conclusion, demander aux participants les difficultés rencontrés par rapport à l’eau et
assainissement, et demande s’il y a eu une organisation qui a travaillé dans ce domaine et le besoin
prioritaire de la communauté. Et enfin, les remerciés pour leur disponibilité.
ACF Évaluation WASH /Zone de santé de Djuma – Province du Bandundu- RDC – Novembre 2009
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