Le dossier - Corinne MARIOTTO

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Le dossier - Corinne MARIOTTO
Partenaires : Conseil Régional Midi-Pyrénées, Mairie de Toulouse.
Avec le soutien : de Mix’Art Myrys, du Théâtre du Grand Rond, de la Grainerie, du CITI
De Suzanne Lebeau
Publié aux éditions Théâtrales
Création 2009
« L’Ogrelet »
DISTRIBUTI ON
« L’Ogrelet »
De Suzanne Lebeau
Spectacle jeune public à partir de 6 ans
Projet et conception :
Ines Fehner et Joachim Sanger
Mise en scène :
François Fehner
Avec :
Ines Fehner et Joachim Sanger
Création lumière :
Création musicale :
Scénographie :
Costumes :
Création maquette :
Création vidéo :
Comédiens vidéos :
Affiche :
Photos :
Patrice Lécussan
José Fehner / Josselin Roche
Josselin Roche / Marion Bouvarel
Sophie Lafont
Ines Fehner / Joachim Sanger
Clément Hérédia
Alhassane Maïga / Marion Bouvarel / Arpina
Marion Bouvarel / Bénédicte Auzias
Cathy Brisset
Contact diffusion :
Anaïs GABU
Compagnie
Agit
61 rue St Jean
31130 BALMA
France
Tel : 06 33 46 02 57/ 05 61 24 85 48
Mail : [email protected]
Site : www.agit-theatre.org
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« L’Ogrelet »
Ines Fehner :
Comédienne depuis 2000.
Elle a suivi, à Toulouse, la
formation théâtrale de la Cave
Poésie avec René Gouzenne et
Laurent Colombert, et les cours
de Jocelyn Muller. Elle complète
aujourd’hui sa formation par des
stages professionnels avec Gilles
Cailleau, le Grenier Théâtre.
Elle a joué dans « Ogranges »
petites histoires d’ogres d’Alain
Gautré en 2000. Hors du théâtre,
elle a participé en tant que
comédienne à de nombreux courts
métrages professionnels.
Elle travaille avec l’Agit depuis
2004 et la création de « Eugène
le Choisi » et participe ainsi aux
créations de « Os Court » et le
« Cabaret Rose et Noir » pour
la compagnie.
Joachim Sanger :
Actuellement en formation avec
Solange Oswald, il est titulaire
de la licence arts et spectacle de
la faculté Toulouse-Mirail et a
suivi le cursus du Passage à
Niveau sous la direction de
Francis Azéma, de 2004 à 2005,
et celui du GEIQ Spectacle
Vivant en 2007 qui lui permet de
multiplier le collaborations avec
des metteurs en scène aquitains.
Occasion d’aborder des auteurs
aussi variés que Aristophane,
Shakespeare, Jarry ou Minyana,
et de se produire aussi bien en
salle que dans la rue ou sous
chapiteau.
Il a commencé à croiser la route
de l’Agit dans le « Cabaret Rose
et Noir » en 2006, avant de
participer à la création de « Une
Tempête », puis de signer la
mise en scène de « On / Off ».
« L’Ogrelet »
Depuis plusieurs années, l’Agit travaille autour de « l’ogritude
moderne » et des peurs enfantines. Après « les Ogranges » et
« Poucet » de Alain Gautré, « Os Court » (d’après des contes
inuit extraits de « Femmes qui courent avec les Loups » de
Pincola Estes), l’Agit interroge toujours plus avant cette
thématique. Pour sa deuxième création de spectacle pour
enfants, elle tombe sous le charme d’un très joli texte de
Suzanne Lebeau. : « L’Ogrelet ».
Histoire d’une découverte de soi à tâtons, dans ce qu’elle
raconte d’inquiétant sur soi-même comme dans ce qu’elle
résout, le parcours de ce petit Ogre qui s’ignore a le charme
d’un conte initiatique.
S’appuyant sur le son, l’image vidéo, la manipulation de décor
et le travail de maquette, les deux comédiens mettent en place
un univers « sensible », une ballade sensorielle adaptée au
jeune public. Entre les interdits, les tabous, les attirances et
les pourquoi, l’Ogrelet se découvre et se révèle à lui-même
avec son côté parfois bestial et maladroit, en écho à l’ogrelet
intime, celui qui participe à la construction d’une identité
d’enfant…
Ines FENHER et Joachim SANGER
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« L’Ogrelet »
NOTES DE MISE EN SCENE
Entre un ogre et l’amour d’une mère lequel est le plus dévorant ?
Rien ne symbolise aussi bien que l’Ogre le bien et le mal qui cohabitent au fond de
chacun de nous.
C’est Ines et Joachim, les comédiens, qui ont choisi ce très beau texte de Suzanne
Lebeau et m’en ont confié la mise en scène. Ils voulaient aussi se plonger dans l’aventure
filmique en construisant et filmant ce décor maquette, forêt de contes de fées, rêve de
petit garçon. Les ingrédients étaient donc là pour traduire cet amour maternel
anthropophage, cet énorme amour, barrière à la liberté de grandir.
Pour s’aventurer sur les espaces infinis et mystérieux de l’enfance ils ont imaginé avec
Joss (à la technique) une mini caméra, œil du petit garçon, caméra de surveillance de la
maman hyper protectrice, outil contemporain d’une éducation maîtrisée.
Cet outil met en jeu dans le regard du petit ogre l’attrait et les dangers de l’inconnu, de
la différence, du futur. La mise en scène sépare les espaces, définit de façon claire le
dedans et le dehors, l’extérieur craint par la mère, désiré par l’enfant à la découverte, les
rituels de passage, conditions dangereuses et nécessaires de l’accession à l’âge adulte.
Dans un monde où les limites sont de plus en plus établies dans le champ du droit,
rapportées à des règles de conduite, observées et évaluées de toute part, éloignées du
choix moral de chaque individu, les angoisses de franchir la ligne rouge peuvent obséder
ceux qui ne peuvent juger que par eux-même, parce qu’ils sont étrangers, différents,
seuls ou incapables de lire le bon schéma, du fait de leur nature, de leur naissance ou de
leur origine. L’énergie naïve de l’enfant parvient à surmonter les épreuves et aide ici
l’adulte à ne pas abdiquer.
L’espace est divisé comme les sentiments, espoirs ou résignation de cette mère aimante.
Les représentations du dehors sont virtuelles ou miniaturisées, images manipulées. Par
les focales différentes on joue sur la distance et la nature du regard, oscillant à tout
moment entre réalisme et projection et remettant en cause la vérité des histoires qui
nous sont contées en en distinguant leur part objective ou émotionnelle. La juxtaposition
des images simultanées permet de décrypter la part du réel, de l’imaginaire et de la
déformation dans nos formes de représentations modernes, autour d’une histoire forte et
troublante où les réponses aux questions que se pose le petit ogre ne sont ni simples ni
complètes.
C’est le charme de ce texte optimiste où l’on voit que se battre et ne pas abandonner
peut permettre de venir à bout des forces délétères qui nous viennent autant du dedans
que du dehors de nous-même.
J’aime les ogres parce qu’ils aiment beaucoup les enfants ! (avec du citron)
François Fehner
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L’Agit propose
« L’Ogrelet »
EXTRAIT DE LA PIECE
François Fehner :
Cofondateur de la Cie Nelson
Dumont dirigée par le metteur en
scène H.Bornstein, il joue sous la
direction de ce dernier dans
« Andrea » (Serge Rafy, 1985),
« Dieu
Aboie-t-il »
(François
Boyer, Festival d’Avignon 1985) et
« Catch »
(Création
collective
1988).
Formé avec Henri Bornstein,
Olivier Loiseau, Sarah Eigerman,
Michel Bernardy, Alain Gautré, TG
Stan…, il signe en 1987 la mise en
scène de « Zoo Story » d’Edward
Albee, avec Eric Lareine. Il fait du
théâtre de rue, d’abord avec le
Phun (La vengeance des semis,
1987), puis avec Royal de Luxe
(Waterclasch, 1988).
Il fonde et dirige l’Agit pour
laquelle il jouera et dirigera de
nombreuses pièces.
Parallèlement,
il
joue
pour
d’autres compagnies (« L’heureux
stratagème »
de
Marivaux,
« L’Opéra du pauvre » de Léo
Ferré, « Dom Juan » de Molière
(mise en scène Jacques Rosner,
1991), « Cendres de cailloux »
(Daniel Danis – 2000 - En votre
cie);
« La
Mouette »
de
Tchekhov (Les
Vagabonds
–
2004) ; « Du Pain plein les
Poches » de Wisnieck (Beaudrain
de Paroi – 2007).
Il se lance à son tour dans
l’écriture en 2003 avec Eugène,
puis Os Court en 2005.
Depuis 2008, François est titulaire
du DE et du CA, certificat
d’aptitude à la fonction de
professeur d’art dramatique.
L’Ogrelet :
Le rouge des volets de l’école brillait
dans le soleil. En trois pas, j’étais à la
porte et je sentais mon cœur battre très
fort dans ma poitrine. Je suis entré sans
hésiter et j’ai reconnu la maîtresse tout
de suite. Elle portait une robe rouge
comme les volets et cela m’a rendu
heureux.
Mère de l’Ogrelet :
Il faut regarder le visage de la
maîtresse, suivre ses doigts et ne
jamais s’attarder à la couleur de sa
robe.
L’Ogrelet :
Ses lèvres aussi étaient rouges et
brillantes, et ses ongles sur ma feuille et
sur le tableau étaient rouges, maman.
Elle a dit : « tu es trop grand pour avoir
six ans » avec un sourire et la voix
douce.
Mère de l’Ogrelet :
J’écrirai une lettre à la maîtresse.
Contact administration/
diffusion :
Laurent BALLAY
Bénédicte AUZIAS
Compagnie Agit
61 rue St Jean
31130 BALMA
France
Suzanne LEBEAU
« L’Ogrelet » - Editions Théâtrales
Tel : 05 61 24 85 48
Mail : [email protected]
www.agit-theatre.org
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L’Agit propose
« L’Ogrelet »
PRESENTATION DE L’AGIT
L’Agit est une structure de création qui, depuis 20 ans, a basé son action sur l’itinérance
avec son outil chapiteau.
Elle a diffusé dans la France entière ainsi qu’à l’étranger et a mis son chapiteau au service des
publics en jouant dans les prisons, les hôpitaux psychiatriques, dans les quartiers urbains
populaires et les zones rurales éloignées... En cela elle a été pionnière et a été depuis rejointe par
d’autres structures qui ont entrepris le même genre de travail.
C’est la création théâtrale qui a été son point de départ et qui motive dès le début son
existence.
Sur ses trajets l’AGIT rencontre les populations autour de textes contemporains qui se posent en
écho des préoccupations des gens, et qui parlent de différences de culture, d’identités, de
généalogies, des générations, des origines et de l’intimité plus ou moins avouable des familles.
L’Agit se nourrit toujours des problématiques qu’elle rencontre sur les pas ou les traces de ses
voyages majuscules (Niger) ou minuscules.
Le choix du théâtre itinérant c’est le choix d’un espace de liberté pour ceux qui le pratiquent,
qui parviennent à préserver par leurs propres moyens leur autonomie de mouvement,
s’affranchissant par là-même de certaines contraintes institutionnelles et leur permettant de se
distinguer de façon originale des esthétiques dominantes.
Nous recherchons l’altérité, la rencontre avec celle ou celui qui ne nous ressemble pas. C’est
cette itinérance qui nous porte à aller ailleurs. Mais nous savons que cet ailleurs est parfois à
côté de nous et que, par l’immigration, le voyage peut aussi venir à nous de l’autre côté de la
rue, dans les quartiers et dans les écoles.
C’est cette itinérance là que nous recherchons. Celle du désenclavement d’une culture qui n’est pas
seulement nourrie de l’excellence pour tous, mais du « créer avec ». Au delà de s’adresser à son
semblable dans une sorte d’effet miroir, c’est celui qui ne nous ressemble pas que nous souhaitons
rencontrer pendant le travail et sur nos gradins.
Nos créations acceptent des influences en dehors même du champ culturel, elles se nourrissent du
champ social et de ses contradictions. Elles acceptent d’être secouées par la rugosité de certaines
confrontations.
Elles expérimentent un champ difficile et risqué, mais qui nous paraît être le seul valable pour
réinventer, à partir d’un langage poétique, un nouveau rapport au monde et à la
diversité.
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« L’Ogrelet »
Le Chapiteau :
Autoporté, 18 m rond hors tout et sans pinces, jauge de 180 à 300 personnes.
Lieu d’implantation :
La Grainerie (Fabrique des Arts du Cirque et de l’Itinérance - Balma).
Autres
-
activités :
Ateliers et animation en quartiers en difficultés, collèges, écoles de Toulouse.
Ateliers hebdomadaires en collèges et écoles (Jolimont, Les Pradettes).
Ateliers et stages de formations professionnelles théâtrales pour comédiens débutants ou
artistes d’autres disciplines.
Actions culturelles : installations annuelles sous chapiteau (l’Agit au Vert du Grand
Toulouse / L’Agit à Empalot)
LES CREATIONS DE L’AGIT :
-
2009 : Création de « L’Ogrelet » de Suzanne Lebeau (publié aux éditions théâtrales),
projet de Ines Fehner et Joachim Sanger.
2009 : Création de « ON/OFF » d’après Rémi De Vos, mis en scène par Joachim Sanger.
2008 : Création de « Une Tempête » d'Aimé Césaire, coréalisation Agit / Folavril, mis en
scène par Patrick Séraudie
2007 : re-création du « Cabaret Rose et Noir », en coproduction avec les Tréteaux du
Niger, mis en scène par François Fehner et création du « Cabaret Déchaîné » en
partenariat avec Act’en Scène (09)
2006 : « Le Cabaret Rose et Noir », mis en scène par François Fehner, dans le cadre
des Bivouacs des Théâtres Voyageurs.
2005 : « Os Court » écrit et mis en scène par François Fehner.
2004 : Création de « Eugène le Choisi, une histoire européenne » de François Fehner,
mis en scène par François Fehner.
2002 : « Poucet » d’Alain Gautré mis en scène par François Fehner.
2000 : « Les Fraises Salées ou nos vielles consignes » d’après un recueil de nouvelles
de Jean-Marie Laclavetine, mise en scène par Hélène Sarrazin.
1998 : « Jacques et son Maître » de Milan Kundera, d’après « Jacques le Fataliste »
de Diderot, mis en scène par François Fehner.
1997 : « Arsène Guillot » de Prosper Mérimée, mis en scène par Bernard Laborde
1996 : « Le Cabaret Tchekhov » de Anton Tchekhov, mis en scène par François Fehner
1992 : « La Force de l’habitude » de Thomas Bernhard, mis en scène par François
Fehner.
1991 : « Les Funambules » d’après Jean Genet, mis en scène par Bernard Laborde et
François Fehner.
1990 : « 27 remorques pleines de coton et le long séjour interrompu » de
Tennessee Williams, mis en scène par Sarah Eigerman.
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« L’Ogrelet »
FICHE TECHNIQUE
Régie lumière et technique: Josselin Roche 06 98 01 58 67 / [email protected]
Durée du spectacle: 60 mn
Services : Prévoir 2 services (8h) d'installation avant la première représentation.
Personne mise à disposition par l'organisateur: un régisseur (à préciser en fonction
de la salle)
Prévoir une loge pour 2 comédiens.
Installation.
Espace (vraiment) minimum du plateau: 6m d'ouverture par 4m de profondeur.
Dimensions idéales: plus grand
Sol stable et plat, parquet sombre ou tapis de danse
Un rideau de fond de scène noir avec circulation possible derrière.
Prévoir un pendrillonnage à l'allemande dans certains cas. À définir en amont de
l'installation.
Un direct électrique plateau à cour (10A suffisent).
En raison de vidéo dans le spectacle, et du coup des contraintes de longueur de câble, la
régie peut se retrouver au plateau ou se déplacer dans la salle : A PREVOIR en amont.
L'espace régie doit pouvoir accueillir également le jeu d'orgue, la console son, deux
ordinateurs et un mélangeur vidéo, le tout manipulable par une seule personne.
Son.
Un système de diffusion stéréo (placé au manteau à jardin et à cour) ainsi qu'un retour,
placé au lointain cour, adapté aux dimensions de la salle.
Une console de mixage pouvant câbler deux ordinateurs. Si elle est trop imposante
(niveau place) la compagnie peut en amener une.
Lumière.
Un jeu d'orgue 24 circuits possédant obligatoirement un « go ». La compagnie peut en
amener un le cas échéant (sortie en DMX 512).
22 circuits graduels, dont 4 au sol (2 au lointain-jardin et 2 à la face-jardin).
10 PC 1kw
4 DEC courtes ou longues (à voir en fonction des accroches)
2 PAR 64 cp 62
3 F1, 3 « mickey » et un abat-jour amené par la compagnie.
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Gélatines fournies par la compagnie.
« L’Ogrelet »
CONDITIONS FINANCIERES
« L’Ogrelet »
Cie AGIT
(SIRET : 377 824 529 00038 – Code APE : 9001 Z)
Ce spectacle bénéficie de l’aide à la diffusion de la région Midi-Pyrénées
CACHET ARTISTIQUE:
- 1er jour :
1ère représentation :
2ème représentation :
1500 euros TTC
400 euros TTC
- 2ème jour :
1ère représentation :
2ème représentation :
1200 euros TTC
300 euros TTC
DEFRAIEMENTS :
- Equipe de 3 personnes
- Défraiements pour 3 personnes sur la base des tarifs syndicaux en vigueur
- Déplacements kilométriques sur la base des tarifs syndicaux en vigueur
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