Table des matières - Performances Group
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Semaine 07 – du 14 au 20 février 2011 N° 161 Table des matières Fr.allafrica.com - UEMOA - La hausse du rançonnage freine le recul des contrôles routiers (rapport) 3 Jeuneafrique.com - Les routes congolaises, un chantier dans l'ornière 3 Aps.sn - Dakar et Bamako invités à rembourser les dettes de Transrail (syndicaliste) 4 Lesafriques.com - 4 milliards FCFA pour sauver la société sénégalo-malienne Transrail SA5 Lesafriques.com - Trois scénarios pour Mauritania Airways Lesafriques.com - Alstom à l’entame d’une réelle industrie dans le ferroviaire au Maroc 7 Air-journal.fr - Cameroun: la Camair-Co prendra son envol en mars 8 Air-journal.fr - Des souris pour remplacer les scanners aux aéroports 8 Air-journal.fr - Air Mali revient à Dakar 9 Air-journal.fr - Dakar : la Belgique négocie pour le retour de Brussels Airlines 9 Aps.sn - Le Sénégal ’’a toujours respecté’’ la Décision de Yamoussoukro (ANACS) Aps.sn - Karim Wade : "L’accord aérien avec la Belgique n’a été ni signé ni ratifié par les 6 10 deux pays’" 10 Air-journal.fr - Senegal Airlines discute d’une commande de 6 Airbus 11 Air-journal.fr - EasyJet essaie la peinture économique 12 Air-journal.fr - Zimbabwe : le retour de 9 compagnies étrangères en bonne voie 12 Aps.sn - Des transporteurs appellent au boycott de la transgambienne 13 Aps.sn - Dakar et Bamako invités à rembourser les dettes de Transrail (syndicaliste) 13 Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 1 Afriqueavenir.org - La compagnie Air CEMAC opérationnelle dans six mois 14 Af.reuters.com - China to build $1.2 bln airport in Sudan 15 African-aviation.com - Kenya Airways Announces Intention to Raise Additional Capital16 Fr.allafrica.com - Gabon: La taxe sur le transport terrestre et maritime des personnes et des marchandises ne passent pas 16 wk-transport-logistique.fr - Delmas réorganise ses liaisons Europe-Afrique 17 Aps.sn - Aéroport Léopold Sédar Senghor : la salle de livraison bagages en réfection (communiqué) 18 Fr.allafrica.com - Air Madagascar offre « Flysmart » le paiement de billets par mobile 18 Reussirbusiness.com - Port d’Abidjan / Import-export : Arrivée en force du Brésil, de l’Inde et de la Chine 19 African-aviation.com - Precision Air Builds New Hangar 19 African-aviation.com - RwandAir to launch Brazzaville flights in March 20 Afriqueavenir.org - 44 milliards de FCFA pour la construction d’une route d’intérêt sousrégional au nord du Congo 20 Air-journal.fr - Air Ivoire dans une impasse financière 21 Afriqueavenir.org - Denis Sassou Nguesso souligne l’importance des routes dans l’intégration africaine 21 Cameroon-Nigeria Highway Designed to Boost Trade between West and Central Africa22 New private equity funds aim to build Africa’s infrastructure Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 24 2 Fr.allafrica.com - UEMOA - La hausse du rançonnage freine le recul des contrôles routiers (rapport) L'Observatoire sur les pratiques anormales (OPA) relève une baisse de 15% des contrôles et une diminution de 8% des retards sur des corridors inter-Etats en Afrique de l'ouest, tout en s'inquiétant de la hausse de 2% du rançonnage sur ces routes, indique son dernier "Rapport sur les tracasseries routières". "Selon le 13e rapport sur les tracasseries routières, les contrôles et les retards ont connu une baisse respective de 15% et 8% tandis que les prélèvements illicites sont en hausse de près de 2%, ceci en comparaison des résultats obtenus le trimestre dernier", signale le document transmis à l'APS. Le rapport donne un aperçu statistique des tracasseries routières sur les corridors interEtats au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, au Ghana, au Mali, au Sénégal et au Togo. Il comprend des données sur le transport de l'oignon et du bétail sur des corridors spécifiques au Bénin, au Burkina Faso et au Ghana. "Les camions marquent au moins deux arrêts obligatoires aux 100 Km aux postes dressés par (ordre de fréquence) par la douane, la police et la gendarmerie", signale le rapport qui note que "les retards aux 100 Km varient de 12 minutes au Mali et au Togo à 15 minutes pour le Sénégal". Cependant, "les prélèvements illicites (aux 100 Km près) présentent une amplitude variant entre 1000 FCFA au Ghana et 7000 FCFA en Côte d'Ivoire", déplore l'OPA qui exhorte les acteurs du transport routier inter-Etat à bien vouloir faire de 2011, "une année de résolution et d'action pour un commerce sans frontière en Afrique de l'Ouest." Le rapport est publié par l'OPA, une initiative conjointe de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) et de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Cette initiative est pilotée par le Trade Hub, en partenariat avec les coordinations nationales (les Directions générales des transports) et les points focaux de l'OPA (les Conseils des chargeurs ou Chambres de commerce selon les pays). "Très prochainement, le Trade Hub tiendra une série d'activités" de plaidoyer dans les différents pays entre février et mars prochains, annonce la même source qui cite le Togo, le Mali, Sénégal, le Ghana, le Burkina Faso, le Bénin, le Niger et la Guinée-Bissau. Jeuneafrique.com - Les routes congolaises, un chantier dans l'ornière Reconstruire, réhabiliter ou rouvrir environ 10000 km de routes et de ponts en RDC. Tel est l’objectif du volet "infrastructures routières" des "cinq chantiers" annoncés en 2006. Les derniers bilans font état de 1322 km de routes revêtues et rénovées, de 110 km de nouvelles routes bitumées, de 3754 km de routes en terre ouvertes ou réhabilitées, et de 198 km de voiries remises en état ou modernisées. Soit plus de 5000 km de travaux, réalisés entre 2006 et 2010. Mais peu de bitumage, et pas de modification fondamentale du réseau existant, construit pour l’essentiel à l’époque coloniale. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 3 Parmi les bailleurs des infrastructures routières figurent les partenaires traditionnels de la RDC, dont les interventions sont parfois antérieures à 2006: la Banque mondiale – parfois associée à la coopération britannique –, l’Union européenne et la Banque africaine de développement. Et puis la Chine. C’est à la faveur du contrat signé en 2008 entre des entreprises chinoises et le ministère congolais des Travaux publics que l’empire du Milieu est entré dans la danse. Le deal: infrastructures contre mines. Mais le bilan des entreprises chinoises est pour l’heure limité, la révision du contrat exigée par le Fonds monétaire international (FMI) ayant parfois différé – ou gelé – le démarrage des chantiers. En termes de réalisations, Kinshasa, la capitale, est la ville la mieux lotie, avec trois grands chantiers: les boulevards 30-Juin et Triomphal, réhabilités et élargis, et le boulevard Lumumba, en cours de rénovation. Dans le reste du pays, quatre provinces ont été privilégiées (voir la carte ci-dessous). En raison de son rôle clé dans l’approvisionnement de la capitale, le tronçon Matadi-Kinshasa de la RN 1, dans le Bas-Congo, a été l’un des premiers rénovés. Dans le Bandundu, qui fournit Kinshasa en produits vivriers, la réhabilitation de la RN 1 jusqu’à Batshiamba est quasi achevée. Dans le Katanga, c’est dans l’hinterland minier, où se trouvent les grands gisements de cuivre, que les efforts se sont concentrés. Enfin, coupée du reste du pays lors les conflits armés, la Province orientale a retrouvé un peu de vie avec la réhabilitation de l’axe Kisangani-Beni-Bunia. L’Équateur et surtout les deux Kasaïs restent les parents pauvres. Mais promis, des programmes y sont prévus. Déjà des engins s’activent entre Tshikapa et Kananga, dans le Kasaï occidental. Tout ça pour quel résultat auprès de la population? Certains Congolais saluent l’effort fourni pour remettre en état un réseau routier très délabré. D’autres fustigent, au contraire, un programme qu’ils considèrent sans grande cohérence. Un saupoudrage de projets, ici et là, tout au plus. À l’évidence, en matières d’infrastructures, la RDC n’est pas sortie de l’orni Aps.sn - Dakar et Bamako invités à rembourser les dettes de Transrail (syndicaliste) Le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces de Changement (CNTS/FC) invite les Etats malien et sénégalais au ‘’respect de leur engagement‘’ dans la concession du remboursement de leurs dettes mais aussi dans le dénouement du litige foncier de la société de transport ferroviaire Transrail. ‘’Transrail n’a pas encore connu un dénouement. Cette société connaît deux types de difficultés relatives non respect des Etats du Sénégal et du Mali de leurs engagements dans la concession du remboursement de leur dette’’, a déclaré Cheikh Diop, dans un entretien exclusif avec l’APS. ‘’De plus, a-t-il relevé, le domaine foncier ferroviaire au Sénégal a été occupé au point que l’emprise normale de voie ferroviaire n’est plus respectée et que beaucoup d’entrepôts appartiennent à la société Transrail’’. ‘’Tout a été bradé de manière illégale’’, a regretté le leader de la CNTS/FC, indiquant qu’un recours en arbitrage a été demandé par les syndicats de Transrail au président de la République. ‘’Nous avons demandé à Me Abdoulaye Wade de se positionner comme arbitre pour que le domaine ferroviaire soit restitué à la société Transrail afin de procéder à la modernisation du rail’’, a affirmé le syndicaliste. Il a ajouté : ‘’nous pensons également que les Etats doivent faire l’effort de respecter tous les engagements consignés dans les accords de concession’’. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 4 ‘’Ils doivent rembourser leurs dettes et régler le litige foncier pour que la société puisse survivre ne serait ce que pour le symbole d’intégration que Transrail représente pour les deux pays’’, a dit Cheikh Diop. Pour lui, Transrail joue un rôle économique ‘’considérable’’ mais aussi le symbole syndical que représente les chemins de fer. ‘’Nous avons bon espoir que les deux chefs d’Etat ont la claire conscience des préoccupations des travailleurs de la société Transrail’’, a relevé M. Diop. Au-delà de ces préoccupations, il y a celles des centrales syndicales sénégalaises et maliennes qui accordent une haute importance à la survie et au développement de la société. ‘’Une réunion des ministres des Transports des deux pays ainsi que des autorités de la société était attendue à Dakar dans ce cadre’’, a informé le secrétaire général de la CNTS/FC, centrale à laquelle sont affiliés les syndicats de la dite société SAT Rail et SUT Rail. Il a précisé que la Confédération ne disposait pas de toutes les informations liées à cette rencontre, non sans ajouter : ‘’Nous ignorons même si elle a eu lieu ou non’’ . Lesafriques.com - 4 milliards FCFA pour sauver la société sénégalo-malienne Transrail SA En butte à un endettement massif de 12 milliards FCfa, la société ferroviaire sénégalomalienne Transrail SA a lancé le 31 décembre 2010 un nouveau plan de sauvetage d’un coût de 4 milliards FCFA, accepté par les bailleurs de fonds. Transrail SA, une entreprise au bord de la cessation de paiement, va très mal. Les successions de pertes d’exploitation se sont enchaînées ces dix-huit derniers mois. Le constat fait à Bamako par les ministres malien et sénégalais en charge des Transports a abouti au lancement d’un plan de sauvetage d’urgence. Le groupe des bailleurs de fonds, les deux pays partenaires et le groupe français Advens (actionnaire à hauteur de 51% du capital) ont donné une suite favorable à ce plan de relance. Ce nouveau plan d’urgence va donc venir en appoint au plan de règlement préventif appliqué depuis août 2009 par l’entreprise. Un régime tiré du droit malien qui a permis jusque-là à l’entreprise d’être à l’abri de ses créanciers, avant de retrouver une meilleure santé financière. Malgré ces difficultés, Transrail est parvenue à assurer annuellement le transport de 400.000 tonnes de fret entre les deux pays frontaliers d’Afrique de l’Ouest. Les deux gouvernements vont présenter dans les meilleurs délais une requête commune à l’appréciation des bailleurs de fonds. Cette manne financière que la société s’apprête à recevoir servira notamment à l’acquisition de nouvelles locomotives pour l’amélioration de la capacité de traction, à l’achat de pièces de rechange pour la remise en état du matériel, ou à la réhabilitation de certains tronçons de voie, de même qu’à la réhabilitation de plusieurs ouvrages d’art. Hormis l’acquisition des 4 milliards FCFA, il est prévu la recapitalisation prochaine de la société, la réduction des charges d’exploitation, l’érection d’un fonds de roulement et la reprise des décaissements de la Banque africaine de développement (BAD). Moderniser le réseau Les deux Etats se sont aussi engagés à payer les dettes et à payer l’avenant de la convention fiscale et douanière au plus tard le 31 janvier 2011. Transrail s’engage à moderniPerformances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 5 ser le réseau ferré dans le corridor Dakar-Bamako, qui assure 40% des échanges entre les deux pays, contre 30% pour l’axe Bamako-Abidjan, aujourd’hui délaissé à cause de la crise politique ivoirienne. Malgré ces difficultés, Transrail est parvenue à assurer annuellement le transport de 400 000 tonnes de fret entre les deux pays frontaliers d’Afrique de l’Ouest. Un chiffre d’affaires de 17 milliards fCFa a aussi été réalisé lors de l’exercice dernier. Hormis le groupe agroalimentaire Advens (51% du capital), les autres actionnaires de l’entreprise sont les privés (20%), le Mali (10%), le Sénégal (10%), de même que les travailleurs qui détiennent 9% des parts. Lesafriques.com - Trois scénarios pour Mauritania Airways Après trois années d’activité, la compagnie Mauritania Airways est à bout de souffle. Tunisair veut se désengager. Triste fin pour ce qui était considéré comme un fleuron de la coopération sud-sud. Le 22 décembre 2010, le Boeing 737-700 et l’ATR 42 de Mauritania Airways envoyés à Tunis pour visite technique sont immobilisés sous le hangar. Il se murmure que les deux avions seront affectés à Sevenair, autre filiale de Tunisair. Le 10 janvier dernier, soit 4 jours avant la révolution du jasmin, le nouveau directeur général de la compagnie, Rida Jmeil, a quitté Nouakchott pour une mission en Tunis. Depuis, et en attendant son retour, le personnel mauritanien de la compagnie, appréhende le pire : le dépôt de bilan. C’est l’une des trois éventualités qui se présentent désormais aux actionnaires qui doivent se réunir incessamment pour un conseil d’administration décisif. Bien avant cette rencontre cruciale, il se murmure que deux autres scénarios sont à l’étude. En premier lieu, la recapitalisation de la compagnie, éventualité qui rencontre pour l’heure le refus catégorique de Tunisair et de l’actionnaire privé mauritanien. La compagnie tunisienne qui entretient des lignes intérieures déficitaires en Tunisie et a porté sur son dos Sevenair des années durant sans un dinar de dividendes reproche à sa filiale mauritanienne de gonfler son déficit. Un «faux prétexte », rétorque cette partie mauritanienne intéressée au dossier et qui rappelle qu’en trois ans la jeune compagnie a divisé son déficit par dix. N’eut été le fâcheux incident d’une sortie de piste à Conakry durant l’automne dernier, Mauritania Airways, à qui Tunisair facture l’assistance technique au tarif plein (d’où une dette non expertisée de 30 millions de dollars), aurait aujourd’hui équilibré son bilan. L’autre éventualité, qui ravirait le personnel, serait de voir une fusion entre Mauritania Airways et la Mauritania Airlines International, qui va être lancé incessamment. L’Etat mauritanien serait plutôt tiède quant à celle éventualité. En effet, Mauritania Airways qui ne dispose virtuellement plus de flotte ni d’actifs conséquents (loyers en location, matériel roulant usager) n’est pas une bonne partie pour une compagnie nationale, pupille de la république, qui héritera des actifs restant de l’ancienne Air Mauritanie, du droit de trafic et de l’assistance du Trésor. La naissance de la nouvelle compagnie mauritanienne reste toutefois conditionnée au retrait de l’autorité mauritanienne de l’aviation civile de la liste noire de l’Union Européenne. Bref, quelque soit le scénario privilégié pour Mauritania Airways (dépôt de bilan, fusion ou recapitalisation), les actionnaires devront mobiliser des fonds pour faire face à leurs engagements vis-à-vis du personnel (226 employés), à l’Etat et aux fournisseurs. Pour rappel, Mauritania Airways est contrôlé à 51% par Tunisair, 10% par l’Etat mauritanien et 39% par un homme d’affaires mauritanien. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 6 Lesafriques.com - Alstom à l’entame d’une réelle industrie dans le ferroviaire au Maroc Au cours d’une cérémonie présidée par Mohammed VI au palais royal d’Agadir, une convention de partenariat a été signée, jeudi 6 janvier, entre le gouvernement du royaume du Maroc et le groupe Alstom dans le domaine du transport ferroviaire. Portant sur des engagements financiers de 9,5 milliards de dirhams, ce protocole devrait générer en dix ans quelque 5000 emplois. Suite aux récents accords portant sur les garanties de financement de la ligne de TGV Casablanca-Tanger, les bases d’une nouvelle industrie ferroviaire, à même d’assurer la fourniture de matériels roulants et équipements ferroviaires, sont en train d’être mises en place au Maroc. Une convention de partenariat entre le groupe Alstom et le Maroc a effectivement été signée, jeudi 6 janvier à Agadir, pour garantir le développement des métiers en relation avec le ferroviaire. Paraphée conjointement par les ministres marocains Ahmed Réda Chami, de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, et Karim Ghallab, de l’Equipement et du Transport, et par Patrick Kron, PDG d’Alstom, elle porte sur des investissements de 9,5 milliards de dirhams à l’horizon 2020. Ce partenariat, qualifié de gagnant-gagnant par les deux parties, a été présidé par le souverain chérifien, et scellé en présence de deux de ses conseillers, Zoulikha Nasri et Omar Kabbaj, mais aussi de plusieurs membres du gouvernement, des directeurs d’établissements publics et autres personnalités. L’éveil d’un secteur Dans le détail, le groupe français, déjà bien présent au Maroc sur d’autres chantiers (les tramways de Raba-Salé et de Casablanca, réalisation des lignes de TGV) pour un chiffre d’affaires contractuel de 646 millions d’euros, prend plusieurs engagements. Primo, il devra acquérir des équipements destinés, notamment aux usines d’assemblage de matériels roulants et équipements ferroviaires européens, auprès de fournisseurs marocains, pour un montant pouvant atteindre jusqu’à 6 milliards DH, soit 535 millions d’euros. Secundo, Alstom s’engage à investir dans une nouvelle unité industrielle devant réaliser sur la période de la convention pas moins de 3,5 milliards DH, soit 310 millions d’euros, d’exportations. Mais aussi, il faudra que le leader du ferroviaire de l’Hexagone contractualise avec une société d’offshoring installée au Maroc, pour créer 65 postes d’emploi dans l’assistance informatique. Tertio, cet industriel veillera à conclure des accords pour soutenir des universités marocaines et participera, avec ses partenaires marocains, à la création et à l’animation d’un Institut de formation aux métiers du ferroviaire. Un appoint aux efforts déjà entrepris Rappelons que le Maroc a déjà mis en place un programme pluriannuel de développement des infrastructures ferroviaires. Aujourd’hui, cet effort d’investissement, scellé par un protocole d’accord avec Alstom, vient renforcer d’autres initiatives telles que le Pacte national pour l’émergence industrielle. Si les ministres marocains signataires de la convention ont salué une avancée pour le développement économique et humain de toutes les régions du royaume et la mise en œuvre optimale des stratégies sectorielles, le PDG d’Alstom a mis l’accent sur la détermination du groupe français à cheminer, dans le long terme, avec ce pays, et à mettre son savoir-faire à sa disposition afin d’accompagner son émergence industrielle. A noter qu’à l’issue de la cérémonie de signature, ce dernier, qui formule déjà le vœu d’étendre les champs d’application du partenariat sur d’autres secteurs, tels que Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 7 l’éolien, a été décoré par SM le roi Mohammed VI du Ouissam Alaouite de l’ordre de Commandeur. Air-journal.fr - Cameroun: la Camair-Co prendra son envol en mars La Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co), la nouvelle compagnie nationale, qui doit remplacer la défunte Camair, devrait effectuer son vol inaugural le 28 mars par une liaison Douala-Yaoundé-Paris. La nouvelle compagnie camerounaise débutera ses activités avec deux Boeing B767, dont l’un hérité de sa défunte grande sœur. D’ici l’été 2011, la flotte devrait être agrémenté de deux autres B737. Alex Van Elk, directeur général de Camair-Co, qui a été officiellement investi dans ses fonctions jeudi dernier par le Ministre des transports camerounais, voudrait déployer les B767 vers la France, puis vers d’autres pays européens et aux Etats-Unis. Les B737 devraient, quant à eux desservir, le Cameroun et l’Afrique sub-saharienne. Alex Van Elk, qui a dirigé auparavant deux compagnies aériennes au Nigeria et une au Gabon, voit donc les choses en grand. Il aura notamment pour mission de faire oublier l’ancienne Camair, qui a déposé le bilan en 2008, et qui était surnommée « Air peut être », en raison de ses retards chroniques et de ses annulations de vol. Air-journal.fr - Des souris pour remplacer les scanners aux aéroports Des chercheurs israéliens ont trouvé une nouvelle méthode pour remplacer les chiens renifleurs ou les scanners à rayons X dans les aéroports : les souris ! On savait que la souris pouvait être plus forte qu’un éléphant. Voilà maintenant que des chercheurs israéliens démontrent que des souris super entraînés peuvent être plus fortes que les chiens renifleurs. D’après leur invention, qu’ils souhaitent améliorer et développer auprès d’une société industrielle, le détecteur à souris pourrait même remplacer avantageusement le scanner à rayons X dans les aéroports. Leur détecteur contient 8 souris entraînées à détecter les drogues ou les explosifs. Lorsqu’une odeur suspecte a été reniflée, Super Souris va déclencher une alarme dans une chambre du détecteur. Mais préviennent les chercheurs, le système est fiable à partir de deux souris ayant déclenché l’alarme. Eran Lambroso, l’un des inventeurs explique : « C’est comme si elles flairaient un chat et qu’elles décampaient pour s’échapper. On détecte quand elles s’échappent. » Parmi les avantages de la souris, elles ne mettent que dix jours à intégrer la première odeur dans ce processus d’alerte, seulement quelques jours pour les suivantes. Pas la peine de motiver la souris comme on le fait pour le chien. Elle est quasi « autonome ». Et surtout, si une telle machine se met en place, cela reviendrait moins cher que les actuels scanners. On imagine que tout sera prévu pour que les rongeurs ne s’échappent pas non plus de leur détecteur… on imagine sinon la belle pagaille dans l’aéroport… Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 8 Air-journal.fr - Air Mali revient à Dakar Après plusieurs polémiques et une rencontre entre les responsables du transport aérien des deux pays, la compagnie aérienne Air Mali s’est de nouveau vu autoriser à atterrir dans la capitale sénégalaise. Les relations semblent s’être détendues entre les deux pays ouest-africains. Elles n’étaient en effet pas au beau fixe depuis que les Sénégal a pris la résolution d’interdire les vols d’autres compagnies que Sénégal Airlines entre Dakar Yoff et les capitales de la sousrégion. Mais suite à la menace des autorités maliennes de prendre la même mesure à l’égard de la nouvelle compagnie au départ de Bamako, Dakar a mis de l’eau dans son vin et envoyé un négociateur à Bamako. L’interdiction est donc désormais levée pour Air Mali, ce qui n’est pas encore le cas pour Air Burkina et Brussels Airlines, elles aussi concernées par l’interdiction. Au Burkina-Faso, on espère une résolution rapide. En effet, le transporteur burkinabais a adopté la même tactique qu’Air Mali, en faisant prévaloir les accords sous-régionaux et en menaçant d’adopter la même politique que le Sénégal. Ainsi dans interview accordée au site d’informations Seneweb.com, son directeur général se veut rassurant : « Au niveau d’Air Burkina, nous militons pour la concurrence. Mais, bien entendu, il faut que cette concurrence soit saine et pas déloyale. (…) Je suis sûr également qu’avec elle, nous allons pouvoir nouer un partenariat comme celui que nous avions de par le passé avec Air Sénégal. » En revanche pour Brussels Airlines, la situation est plus compliquée. Fin janvier, les responsables du transport au Sénégal affirmaient que l’accord aérien entre les deux pays n’ayant jamais été signé, l’interdiction faite à la compagnie belge de continuer à relier trois capitales africaines au départ de Dakar n’a rien d’illégale. Air-journal.fr - Dakar : la Belgique négocie pour le retour de Brussels Airlines Une délégation belge s’est rendu en début de semaine dans la capitale sénégalaise afin de renégocier l’accord aérien qui lie les deux pays et qui a été remis en cause par le Sénégal au moment du décollage de leur nouvelle compagnie nationale. Les Belges espèrent pouvoir trouver un terrain d’entente avec le ministre des transports sénégalais, Karim Wade, et pouvoir ainsi rouvrir certaines lignes de Brussels Airlines au départ de Dakar vers Banjul, Conakry ou Freetown. C’est pour ce faire qu’une délégation est actuellement dans la capitale sénégalaise. Il devrait renégocier l’accord aérien entre les deux pays, que la partie sénégalaise avait jugé provisoire et s’était donc permis de rompre quelques jours après le décollage de Sénégal Airlines. Depuis début janvier, la filiale de Lufthansa ne peut plus desservir les capitales de Gambie, Guinée et Sierra Leone depuis l’aéroport Léopold Sédar Senghor, suite à l’interdiction faite par les autorités sénégalaises. Une décision qui avait la Belgique à rappeler son ambassadeur et à menacer de recourir à l’Union Européenne pour sanctionner le Sénégal. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 9 Depuis quelques jours, Air Mali, qui était aussi concerné par l’interdiction, s’est de nouveau autorisé à atterrir à Dakar. Aps.sn - Le Sénégal ’’a toujours respecté’’ la Décision de Yamoussoukro (ANACS) Le Sénégal s’est toujours conformé aux textes de la Décision de Yamousskro relatifs à la libéralisation du transport aérien en Afrique, indique un communiqué de l’Agence nationale de l’aviation civile du Sénégal (ANACS) reçu à l’APS. Réagissant ‘’face à la récurrence d’informations faisant état de la volonté des autorités chargées du transport aérien d’écarter certaines compagnies’’, elle indique que ‘’les compagnies africaines, dont Air Burkina, Air Mali continuent à exploiter normalement leurs vols sur le Sénégal, en vertu desdites dispositions’’. Toutefois, elle signale que la compagnie Mauritania Airways a ‘’cessé ses activités’’. L’ANACS souligne que ‘’le Sénégal n’a jamais cessé de mettre en œuvre les dispositions de la Décision de Yamoussoukro relatives à la libéralisation du transport aérien en Afrique et qui sont applicables aux compagnies aériennes africaines’’. Aps.sn - Karim Wade : "L’accord aérien avec la Belgique n’a été ni signé ni ratifié par les deux pays’" Le ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie Karim Wade an assuré, dimanche à Dakar, qu’il n’y a "jamais eu d’accord signé entre la Belgique", dans le domaine du transport aérien. L’accord de 2008 qui liait les deux pays "n’a été ni signé par le gouvernement du Sénégal ni signé par le gouvernement belge", encore moins ratifié par les deux pays, a-t-il déclaré lors de l’émission "Grand Débat" de la Radiotélévision sénégalaise (RTS). "Il y avait un mémorandum d’entente provisoire pouvant être résilié à tout moment par l’une des parties", a-t-il fait savoir, pour justifier l’interdiction faite par le gouvernement sénégalais, début janvier, à la compagnie belge de desservir à partir de Dakar, certaines capitales de pays de la sous-région. Bruxelles a décidé il y a quelques semaines de rappeler pour consultation son ambassadeur à Dakar, après avoir demandé en vain aux autorités sénégalaises en charge du Transport aérien de revenir sur leur décision de ne plus autoriser les vols en continuation de Brussels Airlines sur Banjul, Conakry et Freetown. "Toutes les compagnies (américaines et européennes, NDLR) qui sont soumises à une rude concurrence dans leurs pays (avec le développement des compagnies low cost et avec la déréglementation des ciels aériens) viennent s’ajuster au marché africain", a indiqué le ministre d’Etat Karim Wade. Il a relevé que l’Afrique affiche les plus belles perspectives en matière de croissance du trafic aérien mondial, entre 8 et 10% par an, contrairement au reste du monde. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 10 "Qu’est ce que Brussel Airlines, qui est une compagnie belge, a à voler entre DakarBanjul, Dakar- Freetown et Dakar-Conakry ?" , s’est-il interrogé, avant d’exprimer sa satisfaction d’être "soutenu par tout le secteur du transport aérien sénégalais" dans ce différend entre les deux parties. Parlant toujours de Sénégal Airlines dont le premier vol commercial a eu lieu le 25 janvier dernier, M. Wade s’est dit "fier qu’après 50 ans d’indépendance le Sénégal ait pour la première fois sa propre compagnie aérienne". "C’est la première fois que le Sénégal gère son propre pavillon national entre nous’’, a-t-il dit, rappelant qu’Air Afrique était une communauté d’intérêts alors que la défunte Air Sénégal International était gérée par la Royal Air Maroc (RAM). "Notre ambition, c’est de positionner notre pays comme un hub sous-régional et pour y arriver, il nous faut un nouvel aéroport international de classe mondiale (avec l’aéroport international Blaise Diagne de Diass) et une compagnie aérienne qui pourra agir en tant que leader. Nous avons les deux", a-t-il dit. "Nous défendrons notre pavillon national" comme les Américains et les Européens le font pour les leurs, a insisté le ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie. Il a par ailleurs salué le rôle et l’engagement des actionnaires Sénégalais qui ont cru à ce projet. Air-journal.fr - Senegal Airlines discute d’une commande de 6 Airbus Senegal Airlines, la nouvelle compagnie nouvellement lancée par le pays, discuterait avec Airbus pour relancer une commande d’environ six avions. Quelques semaines après son envol, Senegal Airlines veut au plus vite disposer d’avions en propres. Le transporteur voudrait donc reprendre un projet provisoire – annoncé en 2009 mais jamais mis en œuvre – de commander six appareils pour un montant de 750 millions de dollars (555 millions d’euros) à l’avionneur européen. A cette époque, les discussions portaient sur l’acquisition de quatre moyens courriers A320 et deux gros porteurs A330. Le directeur général de Senegal Airlines espère que la négociation avec Airbus débouchera dans les semaines ou mois à venir. En tout état de cause, tout appareil acquis directement à Airbus ne serait pas réceptionné avant 2013. En attendant, Senegal Airlines devait réceptionner un A330, loué peut-être à Emirates, dans le courant du troisième trimestre 2011. La compagnie sénégalaise a démarré ses activités le 21 janvier dernier avec deux Airbus A320 loués. Des avions jugés par certains « des avions éprouvés et sans souffle ». Selon le quotidien Walf Fadjri, ils accuseraient plus de douze ans d’âge et seraient passés entre les mains de plusieurs compagnies, dont China Eastern Airlines, avant d’atterrir à Dakar. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 11 Air-journal.fr - EasyJet essaie la peinture économique La compagnie aérienne low cost easyJet va tester une nouvelle peinture issue de la nanotechnologie militaire américaine, afin de vérifier si elle peut lui apporter des économies substantielles de carburant. La compagnie aérienne à bas coûts anglaise va recouvrir huit Airbus d’une couche ultrafine de polymères, qui réduira la quantité de poussière et autres débris s’attachant aux parois extérieures des avions et donc devrait minimiser la consommation en carburant. Selon easyJet, le poids total par avion de cette couche ne devrait pas dépasser 113 grammes (par rapport à 80 kilos de peinture), mais elle pourrait entrainer une réduction de la consommation de l’ordre de 2%. L’essai va durer douze mois, afin de s’assurer de la réduction effective de la trainée quelques soient les conditions de vol. EasyJet est la première compagnie civile à employer cette nanotechnologie, utilisée sur certains avions de combat américains depuis des années. Pour sa dirigeante Carolyn McCall, une économie même inférieure à 2% est une bonne chose pour les passagers, qui pourront « bénéficier de prix et d’émissions de C02 plus bas ». Il faut dire que la low cost a dépensé plus de 865 millions d’euros en carburant l’année dernière, soit 40% de ses coûts. Et toute économie de 16 millions d’euros est bonne à prendre, surtout quand le barril de pétrole oscille autour des 100 dollars. Air-journal.fr - Zimbabwe : le retour de 9 compagnies étrangères en bonne voie Selon le journal Zimbabwe Independent, le Zimbabwe va probablement approuver les propositions de neuf compagnies aériennes à reprendre leurs vols vers le pays, malgré son désir de protéger la compagnie nationale. Air France, KLM, Austrian Airlines, Egyptair, Swiss, Bulgaria Air, Qantas Airways, Emirates Airline et Lufthansa auraient fait part de leur désir de desservir à nouveau Harare, la capitale du Zimbabwe. Une demande qui devrait être accepté par l’autorité de l’aviation civile du pays d’Afrique Australe, malgré son désir de protéger son transporteur national qui connaît d’importantes pertes depuis une dizaine d’année. En effet, Air Zimbabwe, qui opère une flotte vieillissante de dix-sept appareils (deux Boeing B767, deux B737, cinq Ilyushin II/96, cinq Tupolev TU-204 et trois Xian MA60), n’assure plus que dix-huit lignes sur vingt-cinq. Elle a de plus réduit le nombre de vols par semaines, afin de réduire ses coûts de fonctionnement. Au cours de la dernière décennie, dix-huit compagnies aériennes ont cessé leurs vols au Zimbabwe en raison d’une crise politique et économique dans les pays d’Afrique australe. Selon l’aviation civile du pays, les neuf compagnies sont libres de revenir, même si en 2008 elle avait refusé à trois compagnies d’Afrique du Sud, de Malaisie et des Emirats Arabes Unis les autorisations pour atterrir à Harare. Actuellement, l’aéroport d’Harare est desservi par Kenya Airways, Ethiopian Airlines et South African Airways (SAA) ; celui de Victoria Falls par SAA, Air Namibia et Comair pour le compte de British Airways. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 12 Aps.sn - Des transporteurs appellent au boycott de la transgambienne Les transporteurs routiers affiliés à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces du changement (CNTS/FC) ont appelé, mercredi à Dakar, à un boycott de la transgambiennne dès après le Gamou de Tivaoune prévu le 15 févier prochain, afin d’amener les autorités gambiennes à mieux sécuriser le passage du bac situé sur leur territoire. "Prendre le bac de Gambie, c’est un risque. C’est la mort", a déclaré leur responsable Gora Khouma. Il s’entretenait avec des journalistes, à l’issue d’une assemblée générale d’information organisée par les routiers affiliés à la CNTS/FC. Les différents syndicats de transporteurs routiers seront contactés pour que dès après le Gamou, ils acceptent d’observer ce boycott, "jusqu’à ce que les Gambiens mettent en place un pont" sur ce passage, a-t-il dit. "Les charges supportées par le bac (gambien) ne sont pas limitées. C’est de l’insécurité", a-t-il indiqué, estimant que l’ensemble des syndicats doivent s’unir autour de cette question. "Il faut qu’on tourne le dos à la Gambie", pour passer par Tambacounda et Kolda, a insisté Gora Khouma. Sur cette question, a-t-il dit, les transporteurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes. "Les Gambiens ne prennent pas ce risque"’ de passer par le bac, les autorités sénégalaises non plus n’empruntent pas cette voie, a-t-il fait remarquer. Lors de son échange avec la presse, le responsable des transporteurs routiers a par ailleurs annoncé que son syndicat a décidé de surseoir à la grève qu’elle projetait d’organiser à partir de jeudi. Gora Khouma a dit que son syndicat s’est accordé avec le gouvernement sur des mesures destinées à apporter des solutions à leurs revendications. Selon lui, des assurances ont été données dans ce sens par le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye. Au terme des discussions, a-t-il noté, le gouvernement a ainsi accepté de mette en place dans chaque région une gare routière réservée aux camions, pour mieux sécuriser leur activité. Selon M. Khouma, les pouvoirs publics ont également accédé à la demande des transporteurs consistant à amener le patronat à signer des contrats de travail en bonne et due forme avec les routiers. Il a relevé que cela permettrait par exemple aux transporteurs de faire face aux charges liées à d’éventuels accidents du travail. Le responsable des transporteurs routiers affiliés à la CNTS/FC a en outre informé que la gestion des permis, dévolue jusque-là au ministère de la Justice, devrait revenir au ministre de tutelle, suivant les assurances qu’ils ont reçues du chef du gouvernement. Aps.sn - Dakar et Bamako invités à rembourser les dettes de Transrail (syndicaliste) Le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces de Changement (CNTS/FC) invite les Etats malien et sénégalais au ‘’respect de leur engagement‘’ dans la concession du remboursement de leurs dettes mais aussi dans le dénouement du litige foncier de la société de transport ferroviaire Transrail. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 13 ‘’Transrail n’a pas encore connu un dénouement. Cette société connaît deux types de difficultés relatives non respect des Etats du Sénégal et du Mali de leurs engagements dans la concession du remboursement de leur dette’’, a déclaré Cheikh Diop, dans un entretien exclusif avec l’APS. ‘’De plus, a-t-il relevé, le domaine foncier ferroviaire au Sénégal a été occupé au point que l’emprise normale de voie ferroviaire n’est plus respectée et que beaucoup d’entrepôts appartiennent à la société Transrail’’. ‘’Tout a été bradé de manière illégale’’, a regretté le leader de la CNTS/FC, indiquant qu’un recours en arbitrage a été demandé par les syndicats de Transrail au président de la République. ‘’Nous avons demandé à Me Abdoulaye Wade de se positionner comme arbitre pour que le domaine ferroviaire soit restitué à la société Transrail afin de procéder à la modernisation du rail’’, a affirmé le syndicaliste. Il a ajouté : ‘’nous pensons également que les Etats doivent faire l’effort de respecter tous les engagements consignés dans les accords de concession’’. ‘’Ils doivent rembourser leurs dettes et régler le litige foncier pour que la société puisse survivre ne serait ce que pour le symbole d’intégration que Transrail représente pour les deux pays’’, a dit Cheikh Diop. Pour lui, Transrail joue un rôle économique ‘’considérable’’ mais aussi le symbole syndical que représente les chemins de fer. ‘’Nous avons bon espoir que les deux chefs d’Etat ont la claire conscience des préoccupations des travailleurs de la société Transrail’’, a relevé M. Diop. Au-delà de ces préoccupations, il y a celles des centrales syndicales sénégalaises et maliennes qui accordent une haute importance à la survie et au développement de la société. ‘’Une réunion des ministres des Transports des deux pays ainsi que des autorités de la société était attendue à Dakar dans ce cadre’’, a informé le secrétaire général de la CNTS/FC, centrale à laquelle sont affiliés les syndicats de la dite société SAT Rail et SUT Rail. Il a précisé que la Confédération ne disposait pas de toutes les informations liées à cette rencontre, non sans ajouter : ‘’Nous ignorons même si elle a eu lieu ou non’’ . Afriqueavenir.org - La compagnie Air CEMAC opérationnelle dans six mois Les ministres des Transports et de l’Aviation civile des six Etats membres de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) et les partenaires financiers (BEAC et BDEAC) ont décidé de rendre ‘’opérationnelle’’ la compagnie communautaire, Air Cemac, ‘’dans un délai de six mois’’. ‘’Air Cemac va être opérationnelle dans un délai de six mois. Pour ce faire, nous devons lui donner des fonds de roulement conséquents’’, a déclaré à la presse le ministre congolais des Transports, Isidore Mvouba, en marge d’une réunion avec les partenaires de la nouvelle compagnie, durant le week-end dernier. La mise en œuvre effective d’Air Cemac reste encore confrontée à un manque de moyens financiers, bien que la compagnie soit dotée depuis la fin de l’année 2010 d’un statut juridique. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 14 La CEMAC veut par le lancement des activités briser le monopôle des compagnies qui font de substantiels profits en exploitant sans contreparties significatives les droits de trafic des Etats membres. Ainsi la CEMAC veut-elle mettre les bouchées doubles pour faire décoller Air Cemac qui doit s’adapter à la compétitivité afin de résister à la forte concurrence en cours dans le domaine aérien. La création d’Air Cemac est une initiative des chefs d’Etat pour faciliter la mobilité des personnes et des biens à l’intérieur de cet espace communautaire. Elle vise également l’intégration sous-régionale dans la partie centrale de l’Afrique. Air Cemac a déjà trouvé auprès de la compagnie South Africa Airways de la République Sud africaine un partenaire prêt à lui apporter une assistance technique et à la doter d’avions pour ses premiers pas. L’assemblée générale a finalement débouché sur la nomination des administrateurs de la future compagnie. Le siège d’Air Cemac est fixé à Brazzaville et le gouvernement a mis à la disposition de la compagnie des locaux dont les travaux d’aménagement intérieur sont prévus au mois de mars. Af.reuters.com - China to build $1.2 bln airport in Sudan A Chinese company has won a 900 million euro contract to build a new international airport in the Sudanese capital Khartoum, underscoring the close links between China and sanctions-hit Sudan. A subsidiary of China Communications Construction Company will build a runway long enough to handle giant Airbus A380s, a passenger terminal, hanger, control tower and other facilities, China's state-owned companies administrator said in a statement on its website (www.sasac.gov.cn) on Tuesday. "After this project is completed, it will greatly enhance the degree of internationalisation of Sudan's capital Khartoum, and also increase the impact China Communications Construction Company will have in Sudan's market," the statement said. The company has a Hong Kong-listed unit, and is involved in infrastructure projects around the world. In January it was given an $810 million contract to build the second phase of a new port in Sri Lanka. The deal with Sudan comes at a time when airlines are considering cutting back operations because of currency restrictions that prevent them repatriating their profits. The airlines are constrained because of local laws that prevent selling tickets to Sudanese nationals in foreign currency. Credit card transactions are also not possible due to U.S. sanctions imposed since 1997.. Only about a dozen foreign airlines fly to Sudan because of the U.S. embargo. Sudan also has a poor safety record, with the European Union banning all Sudanese airlines from flying to the bloc. But Beijing has long been an ally of the government in Khartoum, providing much needed infrastructure development for the country that conceded to a January referendum outcome which will see its oil-rich south split as soon as July 9. China relied on Sudan as its sixth largest source of oil imports in 2010, and has been keen to build a relationship with leaders in the south. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 15 Zhang Jun, the Chinese Commercial Consul to south Sudan, said oil remained the backbone of the economy in both the north and south, and hoped the agreement between the two sides would not affect oil production, China Business News reported on Tuesday. African-aviation.com - Kenya Airways Announces Intention to Raise Additional Capital Kenya Airways today announced its intentions to raise capital to finance its strategic future growth and expansion plans. The announcement comes on the back of a recent Board resolution to examine methods of raising additional capital for investment. Kenya Airways has secured the services of CFC Stanbic Bank as their financial adviser and are in the process of securing services of other consultants who will also advise Kenya Airways on possible arrangements. Commenting on the intended transaction, Kenya Airways Group Managing Director, Dr. Titus Naikuni said the company will endeavour to keep all its stakeholders, especially shareholders, staff and customers abreast of the all the plans and important details related to any future transaction on a regular basis. “At the moment we are unable to provide any additional information but the appropriate regulatory and shareholder approvals will be requested once decisions on the way forward are made”, said Dr. Naikuni. Fr.allafrica.com - Gabon: La taxe sur le transport terrestre et maritime des personnes et des marchandises ne passent pas La taxe sur le transport terrestre et maritime des personnes et des marchandises initiées par la mairie de Libreville depuis le 11 février dernier, à la faveur d'un communiqué officiel rendu public, n'est pas encore bien connue des usagers et des transporteurs de la capitale gabonaise qui ne s'en accommodent pas. Les agents de la mairie, chargés du suivi de cette taxe s'attèlent dans, un premier temps, à sensibiliser les transporteurs et les usagers sur la mise en vigueur de cette dernière au profit des collectivités locales. Cette énième taxe, aux yeux des transporteurs, n'est pas la bienvenue. « L'activité n'est plus prospère à Libreville, s'il faut encore ajouter d'autres taxes ce n'est pas la peine », a lancé un transporteur. A l'ancienne gare routière de Libreville, nombreux sont les transporteurs qui n'ont pas encore entendu parler de cette nouvelle taxe, tout comme les usagers. « C'est quoi cette histoire de taxe sur le transport encore? » s'interrogent certains taximen véritablement surpris. Pour les usagers, cette taxe est un moyen de plus pour compliquer le transport dans la capitale gabonais au regard de la situation déjà difficile qu'ils connaissent lors des déplacements. Selon le communiqué publié par la mairie centrale, les sociétés de transport terrestre et autres transporteurs urbains ou suburbains exerçant sur le territoire national se verront Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 16 prélever la somme de 500 francs CFA par personnes et 1500 francs CFA par tonne de marchandises, tandis que sur l'international, les montants s'élèvent à 1000 francs CFA par personne et 2000 francs CFA par tonne de marchandises. En ce qui concerne le transport national par voie maritime, ce sont 250 francs CFA qui seront prélevés par personne alors que 1000 francs CFA seront prélevés par tonne de marchandises. Cette taxe concerne également le transport international par voie maritime où l'on prélèvera 2500 francs CFA par personne et 2000 par tonne de marchandises. Le communiqué poursuit que « cette taxe est exigible dans tous les ports et gares routières de la capitale gabonaise ». wk-transport-logistique.fr - Delmas réorganise ses liaisons Europe-Afrique L'armement Delmas, du groupe CMA CGM, réaménage en février 2011 quelques-uns de ses services entre l'Europe et l'Afrique. Précisions. Sur les sept lignes que propose Delmas entre l'Europe et l'Afrique, six vont faire escale à Tanger-Med, offrant ainsi une "interconnexion complète avec toutes nos lignes maritimes principales", souligne Delmas. Façade Atlantique En ce qui concerne la façade Atlantique, le service Hebdo va inclure une nouvelle escale à Conakry, en plus de Dakar, Lomé, Cotonou et Abidjan. La ligne Nigeria Express, qui a modifié début 2011 son port d'escale en Grande-Bretagne (Tilbury à la place de Felixstowe), reste sans changement. La ligne conro accueille un cinquième navire, le Virana, et passe d'une fréquence de 12 à 10 jours avec un itinéraire sans modification. Le service Angola Shuttle, qui reliait jusqu'à présent le Portugal à l'Angola, va désormais inclure une escale à Vigo d'une part, à Walvis-Bay (Namibie) et Namibe (Angola) d'autre part. La rotation complète de l'Angola Shultte devient la suivante : Leixoes, Lisbonne, Vigo, Tanger-Med, Pointe-Noire, Luanda, Walvis-Bay, Namibe Lobito et retour à Leixoes. En Méditerranée Depuis la Méditerranée, le service Diams va desservir Lagos/Tin-Can et Douala en plus de Dakar et Abidjan, tandis qu'une escale est ajoutée northbound à Valence. La liaison Maltex ne dessert plus Malte et ajoute Valence (Valence, Tanger-Med, Dakar et retour à Valence). Enfin, la ligne Battuta reste inchangée. Delmas assure par ailleurs quatre services feeder en côte d'Afrique. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 17 Aps.sn - Aéroport Léopold Sédar Senghor : la salle de livraison bagages en réfection (communiqué) Des travaux de réfection et d’agrandissement sont actuellement en cours dans la salle de livraison bagages de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, annonce un communiqué reçu à l’APS. Ces travaux, qui visent à améliorer la qualité du service, sont prévus pour une durée de trois mois et 15 jours, précise la même source. L’Agence des aéroports du Sénégal assure que tout est mis en œuvre pour limiter les désagréments inhérents à la réalisation de ces travaux, ajoute le communiqué. Fr.allafrica.com - Air Madagascar offre « Flysmart » le paiement de billets par mobile Air Madagascar, la grande compagnie de l'Océan Indien, et Airtel, le plus grand réseau de téléphonie mobile, ont signé hier un partenariat qui lance « Flysmart » le premier mode de paiement de billets d'avion par téléphone mobile ou m.paiement qui, associé avec le e-ticket, service déjà disponible chez Air Madagascar permet, aux voyageurs de payer leur billet d'avion sans se déplacer. Simple mais efficace Le système est simple, mais efficace. Le voyageur effectue en premier lieu sa réservation à travers le call center d'Air Madagascar. La compagnie lui renvoie par la suite, par courrier électronique son dossier de réservation avec les tarifs et une facture pro-forma. Dès la possession de ces données, le client peut payer le billet à travers Airtel Money, le système de paiement par mobile d'Airtel. Une fois le paiement reçu par Air Madagascar, à travers son TPE, cette dernière envoie au voyageur, son billet électronique par e-mail. Bref, « Flysmart » permet un énorme gain de temps et d'argent pour les voyageurs. « Les voyageurs n'ont plus besoin de se déplacer auprès des agences à faire une longue queue pour acheter leur billet », a expliqué hier Fidy Rakotonirina Administrateur Délégué d'Air Madagascar. Pour Heiko Schlittke, D.G d'Airtel Madagascar, ce partenariat avec Air Madagascar va encore augmenter le nombre des personnes qui vont bénéficier des bienfaits d'Airtel Money. Prouvant la volonté des dirigeants d'Air Madagascar d'offrir des services innovants aux voyageurs, le système de paiement Flysmart a, par ailleurs, l'avantage de ne pas engendrer des coûts supplémentaires, pour le client. Flysmart, un service de qualité que très peu de compagnies dans le monde offrent actuellement, est déjà opérationnel au sein d'Air Madagascar. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 18 Reussirbusiness.com - Port d’Abidjan / Importexport : Arrivée en force du Brésil, de l’Inde et de la Chine Le Directeur général du Port autonome d’Abidjan (Paa), Marcel Gossio a affirmé samedi, à Agboville que la Côte d’Ivoire va diversifier ses partenaires économiques pour faire face à la crise post-électorale. Selon M. Gossio, les pays émergents (Chine, Inde et Brésil) vont être des partenaires privilégiés de la Côte d’Ivoire, tout en tournant le dos à la France qui est restée jusque-là premier partenaire économique de la Côte d’Ivoire. Le Dg du Paa a noté que l’économie ivoirienne se porte bien et qu’elle « ne sera jamais à genoux », en dépit des rumeurs de faillite et d’asphyxie financière de la Côte d’Ivoire. Il a exhorté les Ivoiriens à la sérénité et au calme. Des opérateurs économiques locaux de la Filière Café-Cacao affirment cependant que leurs produits sont stockés au Port d’Abidjan et qu’il leur est difficile de trouver des financements destinés à rendre dynamique la campagne en cours. African-aviation.com - Precision Air Builds New Hangar The Minister for Transport Honorable Omari Nundu officiated the laying of the foundation stone for Precision Air’s ultra modern hangar at Julius Nyerere International Airport in Dar es Salaam. The construction of the USD 5.4 hangar with the capacity to accommodate three ATR72s, B767 or Airbus 330 at a time started in March 2010 and is expected to be complete by March this year. Once compete, the facility will be the only full-maintenance, repair and overhaul ATR service provider in East and Central Africa. The hangar will provide an adequate maintenance facility for the airline’s fleet which will enable it carry out maintenance requirements up to C- check. The project is expected to provide employment for more Tanzanians as well as boost the airline’s ontime performance as a result of increased efficiency in the engineering and maintenance department. Tendering for a contractor and supplier of the fabricated hangar structure was done in 2009 and the main contractor Ms Catic International Engineering (T) Ltd was awarded the contract for Civil Engineering works and services. The total project cost of USD 5.4 million has been financed by Kenya Commercial Bank through a loan. Precision Air is committed to providing its customers with choice across its network using the latest equipment on the market. In 2006 Precision Air and ATR signed a US $129 million deal to deliver seven brand new aircraft under its fleet modernization program. The last of the seven aircraft arrived in Dar es Salaam in September 2010. The financing deal of the seven aircraft (2 ATR 42-500s and 5 ATR 72-500s) attracted two international awards. In April 20th 2009, Airfinance Journal awarded the US$ 129 million structured finance lease 'African Deal of the Year 2008' at the 10th Annual Deals of the Year Awards Dinner ceremony held in New York. The financing of the ATR fleet was awarded as the "2008 Aircraft Leasing Deal of the Year in Africa" by Jane's Transport Finance magazine. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 19 The delivery of the last aircraft brings the total number of fleet to ten, seven of which are brand new. Precisionair also operates a Boeing 737. The airline has the largest local and regional network comprising; Dar es Salaam, Arusha, Kilimanjaro, Zanzibar, Mwanza, Kigoma, Tabora, Musoma, Shinyanga, Mtwara. Regionally Precisionair flies to Nairobi, Mombasa and Entebbe. African-aviation.com - RwandAir to launch Brazzaville flights in March RwandAir the national carrier of Rwanda will launch direct flights from its operating hub in Kigali to Brazzaville in the Republic of Congo from March 3, 2011. The airline plans to launch the new route with three weekly flights, which are expected to feed and support its existing network. In a statement to the press RwandAir CEO, John Mirenge, announced that the airline has been evaluating a number of destinations west of Kigali with a view to link Central and West African cities with East Africa. "We are looking at growing our network to the west whilst at the same time doing it in a way that will support our existing routes especially Dubai," he said. Mr. Mirenge further added that the Republic of Congo aviation authorities have granted RwandAir the rights to land in Brazzaville form March 2011. Kigali - Brazzaville will operate three times a week on Tuesdays, Fridays and Saturdays. Brazzaville becomes the thirteenth destination to be added to the RwandAir network and its first this year. The city, which is the home to over one third of the Republic of Congo population lies just across River Congo from Kinshasa. The carrier has made great strides in its fleet acquisition process by having a combined total of five owned and leased aircraft. The airline will later this year take delivery of two Boeing 737- 800 from Boeing Commercial Airplanes. RwandAir serves all East African community capital cities with daily flights and it flies to Johannesburg and Dubai three times a week. Afriqueavenir.org - 44 milliards de FCFA pour la construction d’une route d’intérêt sous-régional au nord du Congo Le Congo, en partenariat avec la Chine, finance pour une enveloppe de 44 milliards 701 millions 421.756 FCFA les travaux de construction d’une route d’intérêt sous-régional, a appris APA de source officielle, jeudi à Brazzaville. D’une longueur totale de 205 km, la route Obouya-Boundji-Okoyo-Lekety-Frontière du Gabon, une fois terminée va contribuer au renforcement de l’intégration sous-régionale, en simplifiant les échanges inter Etats dans la sous-région. ’’L’objectif général du projet est de doter le Congo d’un réseau routier fiable, diversifié et moderne, qui permettra une circulation optimale des biens et des personnes, du nord au sud, de l’est à l’ouest du pays’’, explique la radio nationale congolaise. Selon elle, la future voie ‘’intègre le ‘réseau prioritaire congolais retenu par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) comme bretelle de la Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 20 route +transéquatoriale+. Elle constitue la liaison principale vers le Gabon à partir de la Route nationale N°2’’. 594 personnes dont 312 ouvriers travaillent sur le chantier qui doit s’exécuter sur 36 mois, après son démarrage en janvier 2009. Les travaux sont exécutés par l’entreprise chinoise China National Machinery & Equipment Import & Export Corporation’’ (CMEC). Par ailleurs, la radio souligne ‘’que le gouvernement congolais dans le souci de moderniser le pays et d’en faire un pays industriel et émergent s’attèle à la construction d’une autre route toujours au nord Congo dans l’axe Owando-Makoua-Ouesso (long de 126 km), notamment le tronçon Owando-Makoua-Mambili, ainsi que les travaux de construction du pont sur la rivière Mambili’’. La route qui s’étend jusqu’à Ouesso (plus de 800 km de Brazzaville) serait d’un coût total de 160 milliards 560 millions 085.722 FCFA. Les travaux, commencés en juin 2008, sont exécutés par l’entreprise chinoise China Road & Bridge Corporation, pour une durée de 36 mois. Air-journal.fr - Air Ivoire dans une impasse financière Air Ivoire est victime indirectement de la crise politique que traverse ces derniers mois la Côte d’Ivoire. Elle a vu son trafic chuté de 50%, son chiffre d’affaires, lui, a baissé de 60%, selon un article de la revue Africa Intelligence. Les caisses son vides, la compagnie ivoirienne peine à payer le carburant sur ses liaisons internationales. Heureusement, l’un de ses actionnaires, la compagnie pétrolière ivoirienne Petroci, continue à fournir le plein de carburant pour alimenter les liaisons domestiques. En l’état actuel, Air Ivoire est en mesure de faire voler seulement un de ses trois Boeing B737, les deux autres étant cloués au sol faute de carburant et aussi de passagers. Résultat, des liaisons régionales comme Abidjan avec Cotonou, Lomé, Bamako, etc. sont arrêtées temporairement… Mais ce n’est pas la première fois que la compagnie ivoirienne se retrouve dans une telle situation. En 1999, Air ivoire avait déposé la clé sous la porte suite à des difficultés financières. Renflouée par All Africa Airways (détenue alors à 51% par Air France), elle a repris ses activités en 2002. Aujourd’hui, la compagnie est détenue à 50,5% par le Groupe Atlantique, propriété de l’homme d’affaires Bernard Koné Dossongui, un proche du Président ivoirien sortant Laurent Gbagbo. Afriqueavenir.org - Denis Sassou Nguesso souligne l’importance des routes dans l’intégration africaine Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a souligné samedi l’importance des infrastructures routières dans son pays et dans l’intégration en Afrique centrale et l’ensemble du continent. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 21 Interrogé par la presse à l’issue de sa visite des chantiers des routes d’intégration, il s’est dit satisfait de l’état d’avancement des travaux, notamment la route Oboya-BoundjiLékéty-frontière Gabon, qui va relier Brazzaville au Gabon et celle d’Owando-Makoua Mambili -Ouesso qui a l’ambition de déboucher sur le Cameroun avec la construction imminente de la route Ouesso-Sembé-Souanké vers Sangmélima (Cameroun), avec le concours de la Banque Africaine de Développement (BAD). « Nous voulons relier le Congo aux pays voisins par les routes, les télécommunications, les transports d’électricité… c’est un projet très lourd mais nous nous sommes en ce moment optimistes », a dit le président Nguesso. Sur le plan intérieur, le Président Nguesso veut relier tout le territoire avec le lancement depuis un peu plus de deux ans de la construction de l’autoroute Pointe Noire- Brazzaville dont les travaux ont presque atteint la ville de Dolisie dans le département du Niari, à environ 200 km de Brazzaville. Les travaux du tronçon Dolisie- Brazzaville vont bientôt démarrer, assure-t-on. Cameroon-Nigeria Highway Designed to Boost Trade between West and Central Africa The Cameroon-Nigeria-Highway aims at strengthening trade relations between the two countries. It's being funded by the African Development Bank, the World Bank and Japan’s Agency for International Development Construction is scheduled for completion in 2013. Ntaryike Divine, Jr. | Douala, Cameroon February 11, 2011 The venture, officially titled the Nigeria - Cameroon Multinational Highway and Transport Facilitation Project, will ultimately connect Bamenda in northwestern Cameroon to Enugu in eastern Nigeria via a 433 km-long corridor. It’s being funded by the African Development Bank, the World Bank and Japan’s Agency for International Development to the tune of close to $500 million. It’s a longstanding project, first discussed in the mid-80s. It received a significant boost in 2008, when donors considered it a strategic catalyst in diffusing lingering political unease between Cameroon and Nigeria after the nonviolent resolution of the Bakassi border dispute. Work began in June 2010, with completion slated for 2013. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 22 According to the funding arrangement, Nigeria and Cameroon will each contribute 10 percent of the cost of the total project – money known as counterpart funding. Donors say the disbursement of funds by Cameroon has been especially slow. In its 2010 state budget, for example, the government allocated $3.2 million for the project, but only $400,000 was actually released. Lawal Audi, the project coordinator for Nigeria, says Cameroon’s slow payments – counterpart funding -- are causing donor frustration and delaying the smooth implementation of the project. "Well, the counterpart funds from the Cameroon government are slow and it may affect the program. The major recommendation is for the Cameroon government to provide [the funding] so the works can go ahead," he says. Patrice Ngiema Essono is an inspector at Cameroon's Ministry of Public Works and the head of the Cameroonian delegation at the talks. He says there are reasons for Cameroon's tardiness in making its payments. "You know," he says, "every time African countries have projects, donors ask for counterpart funds. Looking at our budget, it is not possible to do that at once, but as the project evolves, the funds will be progressively disbursed." The road is expected to increase trade exchanges and strengthen cooperation between Cameroon and Nigeria, as well as the Economic Community of Central States [ECCAS] and the Economic Community of West African States [ECOWAS]. It will also create huge benefits for an estimated 11 million people living along its course. Those who’ve been dislodged are being compensated and resettled. Schools, health centers, markets, women’s advancement centers and farm produce processing units will be built along the highway. Elsewhere, transport service users are foreseeing significant gains in terms of reduced costs. El Hadj Oumarou represents Cameroon on the steering committee. He is the general manager of the Cameroon Land Freight Management Office. "We want to access the West African market and the starting point is this road." He says, "There are important exchanges ongoing between Cameroon and Nigeria by sea, but land transport remains archaic. Our major worry now is the disbursement of the counterpart funds, because if the donors get discouraged, it would delay the completion of the project slated for 2013," he cuations. Delegates from both countries will meet again later this year in Lagos, Nigeria, to assess progress on the recommendations made in a meeting in Douala last month. But experts say the Cameroon government must show more engagement. Another member of the steering committee is David Kamara, director of transport and telecommunications at ECOWAS. He says, "In Cameroon, the progress has not been that good. In Nigeria, there’s been some progress, then at the ECOWAS level, we’ve suffered a lot of setbacks, but over the last few months we’ve been able to take care of the shortcomings." The other committee members say they hope that before their next session, all problems hampering the smooth implementation of the project will have been cleared, including agreements on loading limits for cargo trucks to ply the corridor The road forms part of the Trans-African Highway, which is intended to link Lagos, Nigeria, to Mombasa, Kenya. The project contractor, the China Civil Engineering Construction Corporation (CCECC), is repairing and entirely reconstructing parts of the highway to go through 203km in Cameroon and 240km on the Nigerian side. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 23 The plan also includes construction of a joint border post and a 280m-long border bridge over the Cross River. Cameroon and Nigeria have benefitted from a joint loan from the African Development Bank to erect these structures, but misunderstandings loom over the exact financial contribution expected from each country. New private equity funds aim to build Africa’s infrastructure Roads under construction in Rwanda. Photo/FILE By COSMAS BUTUNYI Private equity is fast taking up a new role in Africa, beyond its traditional role of powering growth in small and medium enterprises. Efforts are now being intensified to tap into private equity as a vehicle for fixing infrastructure across the continent, which has been singled out as a drawback to investment; besides harnessing the vast natural resources in order to turn its hailed economic potential into reality. Only recently, a new equity fund that is focused on investing in mining projects in Southern Africa was launched. The second venture capital fund of the New Africa Mining Fund (NAMF II) made its first close at the end of January with commitments of up to $110 million and targets raising $300 million within a year. This came in the wake of reports that the Africa Infrastructure Investment Managers (AIIM) is raising a new fund dubbed the African Infrastructure Investment Fund 2 (AIIF2), to the tune of $600 million to invest in transport and power infrastructure projects such as toll roads, ports and rail, wind farms and other forms of energy. Already, the CDC has pledged $30 million for the fund. Thus, private equity might just be the saving grace in fixing infrastructure and transforming the rich natural resources into economic development. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 24 A recent study by the African Infrastructure Country Diagnostics (AICD) in 24 countries on the continent indicates that the poor state of power, water, roads and information and communication technology, reduces the national economic growth by two percentage points every year and reduces business productivity by as much as 40 per cent. AICD estimates that it requires up to $31 billion additional investments annually to transform the continent’s infrastructure. This means that private sector involvement is crucial. However, public-private partnerships of this kind, that would see private equity invest in firms that are involved in developing infrastructure and extracting minerals and other natural resources, are not only unattractive but also beyond the reach of many players currently in the region. For starters, the average amounts required to make investments in such infrastructural projects are way beyond the scope of many private equity funds. For instance, AIIF2 intends to make investments that range between $30 million and $100 million. In addition to this, players are also concerned about possible scarcity of deal flow when it comes to public-private partnership infrastructure projects due to corruption, the bureaucratic processes, and poor government planning that lengthens project lead times. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 25