a very englishman a very englishman

Transcription

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A VERY ENGLISHMAN
Biopic de Michael Winterbottom
Avec Steve Coogan, Anna Friel, Imogen Poots …
Britannique – 1h41
Interdit aux moins de 12 ans
Version originale soussous-titrée
Merc. 10
16h00
Jeudi 11
21h00
Vend.12
18h15
Sam.13
16h00
Dim.14
Lundi 15
21h00
Mardi 16
16h00
Réagissez sur le film sur le blog des Montreurs d’Images
L’histoire
Londres, 1958, Paul Raymond ouvre le « Raymond Revue Bar », théâtre et club privé où apparaissent des
femmes dénudées au grand dam de l’Angleterre conservatrice. Producteur de revues dansantes, il devient éditeur
de « Men Only », magazine pour adulte qui connaît un succès instantané. Roi de Soho, il acquiert un à un les
immeubles du quartier, jusqu’à devenir l’homme le plus riche du Royaume en 1992. S’il mène sa carrière avec
brio, sa vie personnelle n’est pas en reste: Paul Raymond est partagé entre Jean, sa femme jalouse, Fiona, sa
maîtresse et star de sa revue, et sa fille Debbie qui aimerait suivre les traces de son père.
Revue de presse
Elle
Les biopics se suivent et... ô surprise, ne se ressemblent pas ! (...) Michael Winterbottom livre une comédie
délicieusement pop et subversive.
Le Nouvel Observateur
Le film est stylé, le sujet sordide, les filles ravissantes, et la nuit avale tout.
Notes
Qui est vraiment Paul Raymond ?
Né à Liverpool en 1925, Paul Raymond quitte l'école très jeune et enchaîne les petits boulots jusqu'à
ouvrir en 1958 son premier club, le "Raymond Revue Bar" où sont organisés des spectacles chorégraphiés de
femmes dénudées. Possédant un bar privé, il n'est pas soumis à la loi Chamberlain interdisant la présentation de
femmes nues sur scène et en mouvement. Avec lui, le strip-tease devient branché et les plus grandes célébrités,
des Beatles à Frank Sinatra en passant par Judy Garland, s'y rendent. Plus de 45 000 membres rejoignent le
"Raymond Revue Bar" en pas moins de deux ans. Homme excentrique, il boit du champagne millésimé avec à
son bras plusieurs jeunes femmes. Il se lance, également, dans l'édition et fonde son magazine en 1971 intitulé
"Men Only". En 1992, il est considéré comme l'homme le plus riche d'Angleterre. Il décède en 2008 avec une
fortune estimée à 650 millions de dollars.
Collaboration de longue date
Michael Winterbottom et Steve Coogan se retrouvent pour la 4ème fois après 24 Hour Party People
(2002), Tournage dans un jardin anglais (2004) et The Trip (2010). Coogan a beaucoup appris du réalisateur : "Ça
m’a libéré, d’un point de vue créatif, compte tenu de mon expérience dans le registre comique. Il y a une part de
moi qui veut être prise au sérieux. J’ai une relation assez schizophrénique avec la comédie ! J’adore ça, mais
parfois je trouve ça trop simpliste, trop réducteur. En tant que comique, il faut être tout le temps dans le
contrôle, dans la précision. Mais avec Michael, j’ai appris à lâcher prise, à apprécier le fait de ne pas tout
contrôler", explique le comédien.
Coogan et Raymond, un seul homme ?
Dans The Trip, Steve Coogan interprètait son propre rôle avec beaucoup de dérision. Comme Paul
Raymond, il a une réputation assez sulfureuse d'homme à femmes. Il a eu envie, dès ce tournage, de jouer le rôle
de cet homme extravagant. Il a alors fait état de leurs ressemblances au réalisateur Michael Winterbottom : ils
ont tous deux grandi dans le Nord de l'Angleterre, sont catholiques, ont migré vers le Sud pour faire fortune,
aiment les belles voitures et ont une mauvaise réputation auprès des femmes. Sur les conseils du réalisateur,
Coogan a rencontré le scénariste Matt Greenhalgh dans un café et s'est mis à imiter Paul Raymond. Matt
Greenhalgh rapporte ceci : "Tout le monde dans le café se marrait, Steve ne me laissait pas le temps d’en placer
une, et j’étais écroulé de rire. Il m’a demandé si je souhaitais écrire ce film que Michael allait réaliser. Je
connaissais Paul Raymond comme tout le monde. J’achetais ces magazines, je connaissais le Raymond Revue
Bar. Je ne savais pas en revanche qui il était vraiment, et comment il a participé à rendre l’Angleterre plus libérée
et notre façon de voir le sexe. Quand j’ai découvert sa relation avec sa fille, j’étais conquis. Il y a plus que le côté
représentation du personnage."
Documentaire, fiction, drame ?
La difficulté pour Steve Coogan a été de se fondre dans le personnage sans pour autant tomber dans le
documentaire. Le film est, avant tout, un drame ponctué de moments comiques. Melissa Parmenter, la
productrice, insiste sur les problèmes liés à la réalisation d'un film sur de vraies personnes : "Vous voulez restituer
la vérité au plus près possible. Mais en même temps, c’est un film qui se tourne, on ne doit pas perdre de vue le
côté divertissant. C’est un équilibre compliqué à atteindre."
Paul Raymond et les
les femmes de sa vie
Abandonné par son père, sa mère et ses soeurs ont eu un rôle prépondérant dans sa vie. Il leur doit son
amour et son respect de la gente féminine. Il a été marié pendant 10 ans à Jean Raymond (Anna Friel),
chorégraphe de ses premiers spectacles, avec qui il a eu deux enfants, Howard et Debbie. Plus tard, il rencontre
Julia Rosamund Harrison. Celle-ci, au moment de tenir une rubrique assez osée dans "Men Only", changera son
nom pour Fiona Richmond incarnée par Tamsin Egerton. Mais Debbie restera la seule femme de sa vie et il ne se
remettra jamais de son overdose en 1992.
Cinéma Art & Essai – AGEN
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