Salvador de bahia, Brésil.cwk

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Salvador de bahia, Brésil.cwk
Salvador de Bahia ( Brésil )
Vue aérienne de la ville de Salvador de Bahia
Histoire de Salvador de Bahia:
Salvador de Bahia fut la première capitale du Brésil de 1549 à 1763.
Thomé de Souza fonda cette ville en 1549. Elle devient rapidement un
centre de culture de la canne à sucre. Comme la ville avait besoin de
main d’oeuvre et que les côtes africaines se trouvent à proximité de
Salvador de Bahia , Thomé de Souza est parti chercher des esclaves
en Afrique.
Les Hollandais capturent et pillent la ville en mai 1624 qui est reprise
par les portugais en avril 1625.
La ville s’étant révoltée, les troupes portugaises la prenne d’assaut en
1812. Elle a été définitivement libérée le 2 juillet 1823.
En 2005, la ville comptait 2,5 millions d’habitants.
L’architecture de Salvador de Bahia au fil des années:
Ces maisons sont une des caractéristiques de Salvadaor de Bahia
Salvador est une véritable ville musée qui possède 365 églises, une
pour chaque jour. Certaines églises ont presque été entièrement
importée du Portugal. D’autres ont été construites par les esclaves.
La ville a pu garder de nombreux exemples de l’architecture de la
Renaissance. Les maisons de la ville sont surtout de différentes
couleurs vives qui sont souvent décorées de stuc ( mélange de plâtre
ou de poussière de marbre et de colle).
A Salvador, il y a un ascenseur qui relie le haut et la bas de la ville.
L’art baroque est l’art principale du Brésil. Cet art est un style très
chargé d’élement qui servent à décorer.
La religion:
Les femmes en pleine cérémonie religieuse
donnant des offrandes à leurs dieux
Le Brésil est un pays extrêmement religieux, très catholique sans pour
autant entraver les différents cultes.
Le premier des cultes d’origines africaines à être implanté au Brésil fut
le cambolé de Bahia.
Les origines africaines viennent des esclaves qui en travaillant
conservèrent certaines de leurs traditions et les mélangèrent au
catholicisme.
le camobolé vénère les oxiràs à la fois forces de la nature, divinités,
maîtres les esprits et figures de la religion chrétiennes.
Le cambolé compte près de 500 oxiràs mais seulement 6 d’entre eux
sont des divinités majeures.
D’abord il y a Oxalà, figure centrale, de même importance que le christ.
Sa couleur est le blanc.
Ensuite Ogum , Xangò et Oxossi sont les trois autres divinités
masculines.
Deux divinités féminines complètent le reste, toutes deux associées à
l’eau et à l’harmonie.
Oxum est la déesse des rivières, des lacs, de la bonté et de
l’apaisement, en général elle est représentée noire, couronnée et
toujours vêtue de bleu foncé.
Le bleu clair, en revanche, est la couleur de Iemajà déesse de la mer,
identifiée à la fécondité, à la création et à l’idéal féminin.
Spiritisme, umbanda et macumba:
Les croyances du cambolé se développent dans le peuple noir et
métisse alors que la population s’adonne au spiritisme. Elle a été très
influencée par Léon Rivail qui fonda une doctrine originale liant
dialogue avec les morts et réincarnation. Le spiritisme présente de
curieuse affinités avec les cultes afro-brésiliens.
C’est comme cela qu’au début de 1900 est né l’umbanda qui prend des
éléments du cambolé, du spiritisme et du patrimoine folklorique
brésilien. Bien qu’il soit interdit depuis 1950 par les catholiques qui
prenaient cela comme l’oeuvre du démon, un nombre croissant de
fidèles continuent chaque jour à le pratiquer.
Le macumba, ensemble des croyances et des pratiques magiciennes,
liées au cultes afro-brésiliens, prend encore plus de terrains.
Marcia et Annabelle