L`impossible théorie

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L`impossible théorie
Semana_419
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(Film Noirfilm)
PRIX : 1,50 € - N° 419
MARDI 4 AVRIL 2005
L’impossible théorie
SÉVILLE
•le rejoneador
Rui Fernandes
premier
triomphateur
•oreilles pour
Alejandro Morilla,
Luis Domecq
et Alvaro Montes
FOURQUES
•une oreille
pour Jeremy Banti
CARTELS
DE LA FERIA
DE NÎMES
Une fois de plus, la corrida déjoue tous les pronostics.
Tous les vents venant de la feria d’Arles portaient l’inquiétude de la
catastrophique faiblesse des toros du Puerto de San Lorenzo. Les fauves du
même élevage combattus cinq jours plus tard à Séville ne sont pas tombés,
ou presque, supportant de longues piques et seul le dernier plia deux fois les
jambes au dernier tiers. Des toros élevés au même endroit, nourris de la même
façon et sélectionnés selon le même mode.
Déjà l’an dernier, l’élevage d’El Pilar avait fourni, à quelques jours
d’intervalle, un lot d’invalides à Dax et une corrida tout à faire normale la
semaine suivante à Salamanque. Et les exemples pleuvent à chaque temporada. Une ganadería, ce n’est pas une marque de voiture. C’est beaucoup
plus complexe, riche, varié et imprévisible.
Obsédé par les études et les théories, le spectateur érudit oublie trop
souvent que la corrida est l’affrontement de deux êtres vivants, un homme et
un animal, soumis aux caprices ou aux humeurs de la nature. Pourquoi tel
toro, tel jour à tel endroit, refuse de combattre alors qu’il aurait, peut-être,
donné un tout autre jeu plus tard, plus tôt ou ailleurs ? Pourquoi tel torero se
trouvera brutalement inspiré, transcendé et, le lendemain, absent ou apathique ?
Si le toro était une mécanique uniquement régie par une certaine alimentation ou un entraînement physique, le problème de la faiblesse serait
depuis longtemps résolu. Les scientifiques feraient les meilleurs ganaderos on sait très bien que ce n’est pas le cas - et les centaines d’études développées depuis des années sur le sujet déboucheraient sur des applications pratiques convaincantes.
Ne voyez pas dans ces propos une quelconque méprise vis à vis des
recherches scientifiques. Ce serait un comble de ma part.
Mais il y a le calcul, qui permet de limiter les risques et qui donne des
techniques à celui qui torée comme à celui qui élève. Et puis il y a l’imprévu.
Heureux imprévu, rempart de nos illusions, qui nous incite à aller aux arènes
sans idées préconçues, qui nous fait admirer sans nécessairement comprendre
et qui balaie d’un pied de nez des théories aussi pompeuses qu’assommantes.
“Qui s’y connaît vraiment en toros ?” demandait-on au grand Guerrita. “En toros ? Peut-être quelques vaches… Mais pas toutes. Et pas davantage !” Telle était la sentence lapidaire du deuxième calife du toréo. Il est vrai
que Guerrita n’était pas seulement un sage. Mais un génie et une figure. Cela
ne s’invente pas.
Marc LAVIE
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SEMANA PASADA
EN FRANCE
Fourques (Gard)
. Dimanche 3 AVRIL. Soleil et vent léger. 1/2 entrée.
Novillos de “Los Maños”, bien présentés, mobiles en
21 rencontres avec la cavalerie et difficiles en général, pour Manuel CARBONELL, vert d’eau et noir (un
avis avec silence et silence) Jeremy BANTI, groseille
et or (deux avis avec silence et une oreille) Antonio
López “EL CHARRA”, gris perle et or (tour de piste et
silence).
Président : Max Demissy. Manuel Carbonell et El Charra
se présentaient en France.
Novillada au dessus des possibilités des novilleros.
Banti s’est accroché avec le 5e, tirant deux bonnes
séries de la droite et coupant la seule oreille après une
entière tombée.
Carbonell très insuffisant et El Charra encore vert. (collaboration de Ch. Chay)
EN ESPAGNE
. Madrid
. Dimanche 3 AVRIL. Plaza de Las Ventas. Temps
instable et froid sur la fin. 1/5 entrée. 5 novillos d’Antonio San Román, de jeu inégal (supérieurs le 4e,
important, et le 5e, possédant une grande corne
droite), et 1 d’El Retamar (3e bis), difficile, pour
Gabriel Ruiz “CANITO”, bleu roi et or (silence et division) David GALÁN, vert émeraude et argent (silence
et silence) José Luis TORRES, sang et or (un avis avec
ovation et silence).
Président : José Manuel Sánchez García. Canito et
Galán se présentaient à Madrid. Une minute de silence
fut respectée au paséo en mémoire du Pape JeanPaulII.
Canito montra de l’envie face au premier, de peu de
charge, et aurait du tirer un meilleur parti du bon quatrième.
David Galán est passé inaperçu pour sa présentation
à Madrid.
José Luis Torres a été vaillant avec le réserve du Retamar mais il semble encore très vert. Sa grande taille
ne l’aide pas dans l’élégance. (J.M.Sotomayor)
RESEÑA des NOVILLOS. 1. “Golfo”, n° 73, berrendo
en negro, 451 kg (né en avril 01). 2. “Mulero”,
n° 72, berrendo en negro, 461 kg (né en avril 01).
3bis. “Brigada”, n° 22, negro, 531 kg (né en
novembre 01). 4. “Charlatan”, n° 145, negro listón,
461 kg (né en juin 01). 5. “Corbatillo”, n° 127, tostado, 530 kg (né en juin 01). 6. “Cerralito”, n° 149,
negro bragado, 523 kg (né en mai 01).
. Feria de Séville
. Vendredi 1er AVRIL. Plaza de la Real Maestranza.
Novillada d’ouverture de la feria d’avril. Temps printanier mais vent gênant. 2/3 entrée. Novillos de Tor-
realta, maniables en général (le meilleur fut le 2e;
3e et 6e chargèrent avec transmission), pour Salvador CORTÉS, vert olive et or souligné de blanc (ovation et silence) Antonio CHACÓN, rouge et or (deux
avis avec silence et silence) Alejandro MORILLA, céleste
et argent (une oreille et ovation).
Président : Francisco Teja.
La novillada luxueuse de Torrealta - inégale mais noble
sans exception - s’est soldée par un triomphe sonore
d’un novillero originaire du Puerto, formé à l’école de
Jerez et vainqueur du dernier Zapato de Oro à Arnedo :
Alejandro Morilla.
Son succès à la Maestranza a eu des ingrédients
variés : un courage serein pour aller se planter trois
fois a “porta gaiola”, car son premier adversaire resta
paralysé à la sortie de la première pique et Morilla dut
tuer le réserve; une présence en piste et une allure
distinguée; de l’ambition en donnant de la distance
à ses adversaires et en se laissant voir. Des vertus
indispensables chez des novilleros nouveaux. Indispensables mais point communes.
Avec une alternative annoncée dans dix jours ici même,
Salvador Cortés est venu faire ses adieux de novillero
à Séville. Sans grande réussite.
Antonio Chacón ne s’accorda pas avec le rythme de
grande bravoure du deuxième novillo. (résumé de Barquerito)
RESEÑA des NOVILLOS. 1. “Aéreo”, n° 72, negro,
460 kg. 2. “Aviador”, n° 80, burraco, 454 kg. 3bis.
“Velosito”, n° 37, negro, 508 kg. 4. “Catalan”,
n° 61, negro, 530 kg. 5. “Estudioso”, n° 18, negro,
531 kg. 6. “Coral”, n° 30, negro bragado, 509 kg.
. Samedi 2 AVRIL. Première corrida de feria. Temps
agréable (21 °C) et nuageux. 2/3 entrée. 3 toros
du Puerto de San Lorenzo et 3 de “La Ventana del
Puerto” (3e, 4e, 5e) (élevages propriété de Lorenzo
Fraile), très sérieux de présentation, largement et finement armés, mansos en général et donnant peu de
jeu à l’exception du 3e, qui fut le meilleur (le 2e fut
dangereux; le 6e, noble, fut le plus faible), pour Antonio BARRERA, rouge et or (ovation et silence) Sébastien CASTELLA, lilas et or (silence et silence) Antón
CORTÉS, noisette et noir (un avis avec ovation et
silence).
Président : Gabriel Fernández Rey. Les banderilleros
Félix Jesús Rodríguez, au 3e, et Valentín Arenas, au
3e, ont salué.
Le picador Antonio Ladrón de Guevara a été applaudi
au 3e.
Soulevé en début de faena par le quatrième, Sébastien Castella a été soigné d’un coup de corne interne
à la cuisse droite de 25 cm d’extension ne touchant
pas d’organes importants.
PREMIERS MALENTENDUS.
Antón Cortés a eu le plus de fortune, écopant du
meilleur lot et de l’appui du public. Cela n’a pas
été suffisant pour triompher. Il a été le seul à faire
jouer la musique lors d’une faena inégale, comprenant des séquences artistiques de bon niveau,
devant le meilleur toro sorti en troisième. Il échoua
avec l’épée (deux pinchazos et une estocade) et
2
limita son succès à une ovation. Il ne s’accorda
jamais avec le sixième, faible mais maniable.
Barrera fut volontaire face au premier, tué d’une
entière habile, et fit un travail sans écho au quatrième.
Castella se sortit sans trop de mal, en apparence,
d’une confrontation à hauts risques face à un
deuxième toro très dangereux, qui le prit en début
de faena et le blessa en début de faena, et dont il
vint à bout, ce qui n’était pas un mince mérite. Ses
efforts face au cinquième laissèrent le public glacial.
RESEÑA des TOROS. 1. “Macetero”, n° 35, negro,
515 kg. 2. “Cigarrero”, n° 16, negro bragado meano,
539 kg. 3. “Lironplero”, n° 51, negro, 529 kg. 4.
“Malvarosa”, n° 23, negro bragado salpicado rabiblanco, 580 kg. 5. “Cubanito”, n° 58, carbonero,
524 kg. 6. “Limón”, n° 112, negro, 512 kg.
Saragosse
. Samedi 2 AVRIL. 1/4 entrée. 4 novillos d’Alcurrucén et 2 de Lozano Hermanos (1er, 2e), inégaux,
pour Salvador CORTÉS, aubergine et or (ovation et
tour de piste) Iván GARCÍA LANGA, pêche et argent
(un avis avec silence et un avis avec silence) Sergio
SERRANO, blanc et or souligné de noir (une oreille
après un avis et ovation).
Novillada entrant dans le cadre du mémorial Manolo
Chopera.
Autres corridas
. CABRA (Cordoue). 3 avril. Ciel nuageux, légère
pluie. 1/4 entrée. Toros de Carlos Núñez, pauvres
d’armures et de jeu inégal (1er et 4e les meilleurs;
les autres manquant de race), pour Fernando Cepeda,
rouge et or (ovation, une oreille et ovation) Javier
Conde, blanc et noir (ovation, une oreille et ovation).
Mano a mano. Sobresaliente : Saleri (vert et noir).
Corrida reportée le 26 mars à cause de la pluie. Cepeda
et Conde dédièrent chacun un novillo au ciel.
. SAN CLEMENTE (Cuenca). 3 avril. Temps pluvieux.
Plein. Toros de Juan Pedro Domecq, nobles, pour
Manuel Amador, bleu cobalt et or (deux oreilles et
ovation) José Manuel Prieto, blanc et or (deux oreilles
et une oreille) Luis Miguel Vázquez, blanc et or (deux
oreilles et tour de piste). Corrida télévisée par TV Castilla La Mancha et deuxième demi finale du concours
“Puerta Grande”.
Novilladas
. CARRIÓN DE CALATRAVA (Ciudad Real). 28 mars.
1/2 entrée. Novillos de Salud Ortega, maniables,
pour Alejandro Portaña, lilas et or (silence et une
oreille) Paco Ureña, turquoise et or (deux oreilles et
une oreille) Francisco Ramos, tabac et or (deux oreilles
et deux oreilles et queue).
. PATERNA DEL CAMPO (Huelva). 2 avril. Matin.
Novillada mixte. 4 novillos de Miguel Angel Millares,
maniables, pour Paco Riquelme (une oreille et une
oreille) Marco Antonio Gómez (deux oreilles et une
oreille). 2 erales de Millares pour le becerrista Martínez Enamorado (deux oreilles et queue et une oreille).
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SEMANA PASADA
. LORCA (Murcie). 3 avril. 2/3 entrée. Novillos de
Juan Antonio Ruiz (Espartaco) pour Antonio Caro Gil,
bordeaux et or (un avis avec ovation et un avis avec
silence) Sergio Serrano, turquoise et or (ovation et
un avis avec ovation) Cayetano Rivera, céleste et or
(une oreille et ovation). Du monde aux arènes dès
qu’on y met des novilleros intéressants…
Corrida sans mise à mort, comme c’est la règle au
Portugal, et donc sans oreille. Perera et Gonçalves
sont sortis en triomphe.
Festivals
. Dimanche AVRIL. Première corrida à cheval de la
feria d’avril. Temps agréable (après des pluies matinales). 3/4 entrée. Toros de Murube, maniables mais
manquant de transmission en général (1er et 6e furent
les plus arrêtés), pour Leonardo HERNÁNDEZ (ovation) Luis DOMECQ (une oreille) Rui FERNANDES, vêtu
d’un costume à la française bleu roi (deux oreilles)
Raúl MARTÍN BURGOS (ovation) Álvaro MONTES (une
oreille) Sergio GALÁN (applaudissements).
Président : Antonio Pulido. Rui Fernandes est sorti en
triomphe par la porte du Prince.
Une minute de silence et drapeaux en berne pour la
mort du Pape Jean-Paul II. En signe de deuil, la loge
des maestrantes était vide et le balcon des invités orné
d’un crêpe noir.
Leonardo Hernández dut abréger face à un toro vite
arrêté qui ne lui permit aucun brio.
Luis Domecq, très classique, coupa la première oreille
après une mise à mort spectaculaire.
Grande prestation de Rui Fernandes, très tranquille,
toréant bien à cheval et tuant au premier essai.
Raúl Martín Burgos fit un festival de poses à l’écart
avec les banderilles, cloua à son tour les roses mais
échoua lors de la mise à mort.
Alvaro Montes, plus pausé que par le passé, accueillit
son adversaire à la porte du toril par la “suerte de la
garrocha” et fut spectaculaire avec les banderilles.
Sergio Galán fut très volontaire face à un toro sans
. HARO (La Rioja). 2 avril. Mauvais temps. 1/2
entrée. Un novillo d’Ana María Bohórquez pour le rejoneador Sergio Domínguez (ovation). 5 novillos de
Santiago Domecq pour Victor Mendes (silence) Javier
Conde (un avis avec silence) Francisco Rivera Ordóñez
(silence) Miguel Angel Perera (silence) Santiago Ambel
Posada (deux oreilles).
. JAÉN. 3 avril. Temps nuageux. 3/4 entrée. 7 novillos de Zalduendo, inégalement présentés et nobles,
pour Espartaco (ovation) César Rincón (deux oreilles)
Enrique Ponce (deux oreilles et queue après un avis)
Miguel Abellán (deux oreilles) Carnicerito de Úbeda
(une oreille après un avis) El Cid (deux oreilles) le
novillero Fernando López “Currito” (deux oreilles).
Festival organisé chaque année par Ponce au bénéfice de la lutte contre le cancer.
AU PORTUGAL
. Vilafranca de Xira
. Dimanche 3 AVRIL. 3/4 entrée. Toros de São Marcos, bons, pour José Luis GONÇALVES, bleu roi et or
(tour de piste et tour de piste) Miguel Angel PERERA,
céleste et or (tour de piste et tour de piste) Eduardo
GALLO, vert buvard et or (ovation et ovation).
CORRIDAS À CHEVAL
Séville
charge, parvenant à clouer quelques poses estimables.
Il dut mettre pied à terre pour achever son adversaire
avec le descabello.
Festival de rejones, mais aussi festival de musique car
le paso-doble ne sonne jamais aussi bien qu’à la Maestranza. “Cielo andaluz”, “Dávila Miura”, “Tercio de
quites”, “Suspiros de España”, pures merveilles sous
la baguette de Pepe Tristán et de ses musiciens.
La piste était impeccable malgré les averses tombées
dans la journée sur la capitale andalouse.
RESEÑA des TOROS. 1. “Habito”, n° 26, negro, 529
kg. 2. “Buscón”, n° 28, negro bragado, 527 kg. 3.
“Facilón”, n° 35, negro bragado, 549 kg. 4. “Sillero”,
n° 55, negro bragado, 500 kg. 5. “Habichuelo”,
n° 54, negro, 495 kg. 6. “Horchatito”, n° 36, negro
bragado, 487 kg.
Resquiescat in pace
Lorsqu’un être exceptionnel disparaît, c’est
un moment de deuil
et de recueillement
pour tous les hommes
de bien.
Sa Sainteté, le pape
Jean Paul II, nous a
quittés le 2 avril.
Le monde de la tauromachie, intimement
lié à celui de la foi
catholique, ne pouvait
rester insensible à la
disparition du Saint-Père.
Tous les pays taurins du monde élèvent leurs prières pour
le salut éternel.
Resquiescat in pace.
À L’AFFICHE
AVRIL
6. SÉVILLE. 6 Cuadri. Curro Díaz, Leandro Marcos, Sergio
Aguilar. 7. SÉVILLE. 6 Victorino Martín. Uceda Leal, El Cid,
Luis Vilches. 8. SÉVILLE. 6 El Ventorrillo. César Rincón, El
Juli, Matías Tejela. 9. PALMA DEL RÍO. (nov) 4 X. Javier
Benjumea (seul). 9. SAINT SÉBASTIEN. (nov) 6 Montealto.
Torres Jerez, Ismael López, Mehdi Savalli. 9. SARAGOSSE.
(nov) 6 Prieto de la Cal. Carlos Gallego, Sergio Marín, Andrés
González. 9. SÉVILLE. 6 Alcurrucén. Manzanares père, Salvador Vega, Manzanares fils. 9. VERA (Almería). 6 Martín
Lorca. Javier Conde, Morante de la Puebla, Antón Cortés.
10. FREGENAL DE LA SIERRA (Badajoz). 7 El Sierro. Diego
Ventura (rej), J.J.Padilla, Victor Puerto, Juan Manuel Benítez. 10. GARLIN. (16h30) 6 Mercedes Pérez-Tabernero.
Santiago Ambel Posada,. Alvaro Justo, Alejandro Morilla.
10. GARLIN. (11h) 3 José Cruz. El Santo, Sergio Ferrer,
Joselito Adame. 10. LORCA. (nov) 6 Román Sorando. Israel
Lancho, Alejandro Talavante, Julio Benítez. 10. MADRID.
(nov) (18h) 6 Guadaira. Fran Moreno, Andrés Palacios,
Curro Reyes. 10. SAINT SÉBASTIEN. 2 Carmen Lorenzo
+ 4 Bañuelos. P. Hermoso de Mendoza (rej), F. Rivera
Ordóñez, Eduardo Gallo. 10. SÉVILLE. 6 Montalvo. Dávila
Miura, El Fandi, César Jiménez. 10. TORREMOLINOS
(Málaga). (mixte) Javier Conde, Cayetano (mano a mano)
7 . 10. VALENCIA (Venezuela). 6 Achury Viejo. Bernardo
Valencia, Mari Paz Vega, Octavio Chacón. 11. SÉVILLE.
6 Núñez del Cuvillo. Morante de la Puebla, Matías Tejela,
Salvador Cortés (alternative). 12. SÉVILLE. 6 Samuel Flores.
Fernando Cepeda, Enrique Ponce, Dávila Miura. 13. SÉVILLE.
6 Torrealta. Finito de Córdoba, El Juli, Jesulí de Torrecera.
14. SÉVILLE. 6 Jandilla. César Rincón, Rivera Ordóñez, Javier
Conde. 15. SÉVILLE. 6 Torrestrella. El Cid, César Jiménez,
Salvador Vega. 16. BILBAO. (nov) 6 El Cortijillo. Morenito
de Aranda, Sergio Marín, Santiago Ambel Posada. 16. CORDOUE. 6 Partido de Resina. J.L.Moreno, Canales Rivera,
Eugenio de Mora. 16. SÉVILLE. 6 Gavira. Jesulín de Ubrique,
Miguel Abellán, El Fandi. 17. AGUASCALIENTES (Mexique).
8 De Santiago. El Conde, Israel Tellez, Fabián Barba, Juan
Carlos Cubas. 17. BARCELONE. 6 X. Serafín Marín (seul).
17. LORCA. (nov) 6 Toros de la Plata. El Charra, Ambel
Posada, Alvaro Justo. 17. SÉVILLE. (18h30) 6 Miura. El
Fundi, J.J.Padilla, Jesús Millán. 17. SÉVILLE. (12h) (rej)
6 Bohórquez. F. Bohórquez, Andy Cartagena, Antonio
Domecq, José Luis Cañaveral, Diego Ventura, Moura Caetano. 17. TEPEAPULCO (Mexique). Sergio Vegas (rej),
Armillita Chico, Zotoluco. 22. SARAGOSSE. 6 Guardiola Fan3
toni. Antonio Ferrera, Antonio Barrera, Serranito. 23. AGUASCALIENTES. 1 Fernando de la Mora + 6 Santa Barbara.
Gastón Santos (rej), Eloy Cavazos, Jorge Gutiérrez, Alejandro Amaya. 23. BADAJOZ. (rej) 6 Los Espartales. João
Moura, P. Hermoso de Mendoza, João Moura fils. 23. BRIHUEGA (Guadalajara) (18h). 6 Martelilla. Enrique Ponce,
El Juli, El Fandi. 23. SAINT MARTIN DE CRAU. (nov) (17h)
3 Gallon + 3 Laugier. Julie Calvière (rej), Gabriel Picazo,
Miguel Angel Cañas. 23. SARAGOSSE. 6 Ortigão Costa. F.
Rivera Ordóñez, Paulita, Eduardo Gallo. 23. TERUEL. 6 Sepúlveda. Alfonso Romero, Sánchez Vara, X. 24. AGUASCALIENTES. 1 Teófilo Gómez + 6 Begoña. Sergio Vegas (rej),
Armillita Chico, Zotoluco (mano a mano). 24. BARCELONE.
6 Domingo Hernández. Finito de Córdoba, Rivera Ordóñez,
El Fandi. 24. FLOIRAC. 6 Sánchez-Arjona. Javier Conde,
Juan Bautista, El Cid. 24. FLOIRAC. (matin) (nov ss pic)
4 El Palmeral. El Santo, Joselito Adame. 24. SAINT MARTIN DE CRAU. (17h) 6 Tardieu. Fernández Meca, Javier
Castaño, Leopoldo Casasola. 24. SAINT MARTIN DE CRAU.
(11h) Novillada sans picadors avec du bétail de La Cravenque. 24. SARAGOSSE. (rej) 6 Los Espartales. Leonardo
Hernández, P. Hermoso de Mendoza, Sergio Galán. 24.
SÉVILLE. (nov) 6 Fuente Ymbro. Morenito de Aranda, Ismael
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À L’AFFICHE
López, Tomás Preciado. 25. AGUASCALIENTES (Mexique).
6 Begoña. Zotoluco, Enrique Ponce, Rafael Ortega. 28.
AGUASCALIENTES. 1 El Vergel + 6 De Santiago. Eduardo
Cuevas (rej), Eloy Cavazos, Manolo Arruza, El Capea. 29.
AGUASCALIENTES. 6 Barralva. Rafael Ortega, J.M.Luévano,
El Juli. 29. COIN (Málaga). (Goyesca) 6 Zalduendo. M.D.
“El Cordobés”, F.J.Porras (mano a mano). 30. AGUASCALIENTES. 6 Fernando de la Mora. Zotoluco, El Juli, Alejandro Amaya. 30. ALMOGUERA. 6 Los Eulogios. Antonio Ferrera, Miguel Abellán, Iván Vicente. 30. PALAVAS. (17h)
6 Antonio San Román. L.F.Esplá, El Fundi (mano a mano).
30. SARAGOSSE. (nov) 6 Los Bayones. Alejandro Rodríguez, Ismael López, Bruno Espligares.
MAI
1. AGUASCALIENTES (Mexique). 6 X. Armillita Chico, Enrique
Ponce (mano a mano). 1. AIRE SUR L’ADOUR. (nov)
(16h30) 6 Rivera de Campo Cerrado. Jonathan Veyrunes,
A.J.Ferreira, Sergio Marín. 1. PALAVAS. (17h) 6 Victoriano
del Río. César Rincón, Juan Bautista, Sébastien Castella. 1.
SÉVILLE. (nov) 6 Guadaira. Javier Benjumea, Ambel Posada,
Alvaro Justo. 2. MADRID. 6 Comte de la Corte. Fernando
Cepeda, Uceda Leal, Robleño. 4. JEREZ. (rej) (18h30)
6 Bohórquez. Fermín Bohórquez, P. Hermoso de Mendoza,
Antonio Domecq. 5. AGUASCALIENTES. 6 Mimiahuapán.
Zotoluco, Rafael Ortega, J.M.Luévano. 5. JEREZ. (18h30)
6 Núñez del Cuvillo. Jesulín de Ubrique, Javier Conde,
M.A.Perera. 6. JEREZ. (19h) 6 Torrealta. Finito de Córdoba, El Juli, El Fandi. 7. AGUASCALIENTES. 8 Xajay.
J.L.Angelino, Israel Tellez, El Capea, Arturo Macías (alternative). 7. ALÈS. (18h) 6 Tardieu. Dávila Miura, Luis Vilches,
Luis Bolívar. 7. JEREZ. (19h) 6 J.P.Domecq. Enrique Ponce,
J.J.Padilla, Morante de la Puebla. 7. LOGROÑO. (nov) 6 La
Quinta. Gabriel Picazo, Ismael López, Alejandro Morilla. 7.
SARAGOSSE. (nov) 6 Alipio Pérez-Tabernero. Andrés Palacios, Carlos Esteban, Santiago Ambel Posada. 7. VALENCIA. 6 Comte de la Corte. Pepín Liria, Antonio Barrera, Ser-
gio Aguilar. 8. AGUASCALIENTES. 6 Real de Saltillo. El
Conde, J.M.Luévano, Luis de Triana, J.L.Angelino, Israel Tellez, Fabián Barba. 8. ALÈS. (18 h) 6 Palha. Fernández
Meca, Luis Miguel Encabo, Serafín Marín. 8. JEREZ. (19h)
6 Villamarta. Juan Contreras, Octavio Chacón, Jesulí de Torrecera. 8. LOGROÑO. 2 Carmen Lorenzo + 4 Juan PérezTabernero. P. Hermoso de Mendoza (rej), Sébastien Castella, Manzanares fils. 8. PALAVAS. (rej) (17h) 6 Pilar
Población. João Moura, Leonardo Hernández, Patricia Pellen. 8. SÉVILLE. (nov) 6 Bucaré. Gabriel Picazo, José Luis
Torres, Marco Antonio Gómez. 8. VALENCIA. (nov) 6 Carmen Segovia. Miguel Calpe, Alejandro Rodríguez, Sergio
Cerezos. 11. NÎMES. (18h) 6 Victoriano del Río. Fernando
Cepeda, Uceda Leal, Jonathan Veyrunes (alternative). 12.
MADRID. 6 Bohórquez. L.F.Esplá, Fernando Cepeda, Uceda
Leal. 12. NÎMES. (18h) 6 Baltasar Ibán. El Fundi, Denis
Loré (mano a mano). 13. MADRID. 6 Cuadri. F. Rivera
Ordóñez, L.M.Encabo, Fernando Cruz.
L’ŒIL DU BARQUERO
Ruminants polygastriques
En revenant de Séville
après la corrida du
dimanche de Pâques, je
trouve dans ma boîte aux
lettres de la calle Nuncio
le numéro 417 de
Semana Grande. J’avoue
avoir été très intéressé
par les précisions du docteur Daulouède et c’est
un honneur pour cette
publication d’avoir de si
doctes répliques. Le fait que le toro soit considéré comme un
“ruminant polygastrique” me tranquillise un peu. Car entre
toutes les sottises proférées par certains responsables, l’un de
nos ministres a considéré récemment aux toros de lidia comme
de simples ruminants lors du seul débat qui ait eu lieu au sénat
sur le problème de la langue bleue. Ruminant, sans autres précisions. Le qualifier de polygastrique est déjà plus enrichissant.
Les vents du toréo
On dit qu’on ne peut pas toréer quand il fait du vent. Mais il
y a de nombreuses catégories de vent.
À Valencia, sur la promenade de la fameuse plage de la Malvarrosa, se trouve un bassin surplombé par une fontaine. Au
fond du bassin, avec du grès de couleur, est dessinnée une
rose nautique de huit sommets. Sur le parapet circulaire du
bassin apparaissent, gravés en langue catalane, les noms des
huit vents les plus importants de notre pays.
Les vents du nord et du nord-ouest sont les pires pour toréer.
L’un d’eux, le terrible Mistral, fait des ravages quand il s’engouffre dans les arènes du sud-est de la France. À Nîmes, par
exemple, il y a des jours où on ne peut pas toréer. Mais l’une
des plus belles faenas qu’ait réalisé Emilio Muñoz en France
dans sa deuxième époque fut exécutée devant un brave toro
de Manolo González un jour de Mistral déchaîné.
Le vent fouettait le colisée romain, s’infiltrait dans les ouvertures qu’il y a sous la barrière. C’était le cinquième toro de la
corrida, le soleil crépusculaire projetait sur les arcs les plus
hauts de l’amphithéâtre un reflet émacié de lumière qui semblait combattre Éole. Et Emilio se laissa aller dans l’une des
meilleures journées de sa vie. Deux oreilles.
La feria de Séville a commencé à la Maestranza avec un vent
du sud-ouest, qui porte généralement la pluie et s’emmêle en
tourbillons. Seulement pendant le combat du quatrième novillo
de Torrealta, l’air sembla s’apaiser. Jeter des papiers? À quoi
bon? On n’en aurait retrouvé aucun. Le drapeau des arènes
était tellement froissé qu’il semblait à moitié déchiré.
Quoiqu’il en soit, Alejandro Morilla - un novillero du Puerto qui
n’est pas sans me rappeler Cristo González, de Chiclana - s’est
délivré avec grâce des rafales.
La chance dans les corridas
inégales
Dans les corridas inégales, les lots ne sont pas faciles à faire.
Les comptes rendus d’antan prouvent que dans les corridas
d’il y a plus d’un siècle, il n’y avait pas deux toros semblables.
Le proverbe “No hay quinto malo” provient d’une déclaration
d’intentions d’un ganadero. Rétrospectivement, une telle déclaration implique qu’il peut y avoir des toros mauvais s’ils ne
sont pas cinquième. En allant plus loin dans le raisonnement,
on pourrait conclure que des ganaderos envoient des toros
mauvais en le sachant à l’avance. Ou du moins qu’ils le faisaient à l’époque où naquit ce proverbe, qui devait devenir
célèbre non sans raison.
Il y a cependant un fait indiscutable : le tirage au sort obligatoire n’a guère plus d’un siècle. Le légendaire Rafael Guerra
“Guerrita” décidait pour chaque toro où, quand et comment.
Et combien aussi. Rien n’était laissé au hasard.
Pour imposer tout cela avec autant de force, Guerrita avait
besoin de complices. La complicité n’est pas nécessairement
un délit. L’amour, par exemple, est une vraie complicité. Les
complices de Guerrita, tant que celui-ci fut au pouvoir, n’étaient
autres que les ganaderos. Du moins ceux dont les toros étaient
choisis par l’idole. La despedida de Guerrita fut soulignée par
cette phrase lapidaire et superbe du “après moi, personne, et
après personne, Fuentes”.
Après Guerrita, ce fut le déluge. En particulier, les toros furent
systématiquement tirés au sort. Et durent être répartis en lots.
Et des nombreuses pluies tombées depuis Guerrita, une d’entre
elles fut très fertile : ses ganaderos complices, leurs mains
devenues libres, commencèrent à composer des corridas homogènes.
Il n’y a pas si longtemps que les corridas des grandes ferias
sont assez égales en présentation. Le rite moderne a une dénomination d’origine : Bilbao. Le “ toro de Bilbao” a toujours
4
été synonyme du plus beau morceau du troupeau. Non pas le
pointe de l’iceberg, mais l’iceberg entier.
À Séville, c’est une autre chanson. Les corridas de feria n’y
sont pas inégales par règle, mais elles ne sont pas aussi homogènes qu’à Bilbao ou qu’à Madrid. Les Miura sont les seuls
ganaderos qui ont maintenu le niveau et le type. Et répartir
en lots une corrida de Miura est simple. Tous les toros font le
même effet.
Lorenzo Fraile, qui a fait combattre ce 2 avril à la Maestranza
des toros de ses deux fers, celui du Puerto de San Lorenzo et
celui de La Ventana del Puerto, est un ganadero notable.
Notamment par sa façon d’égaler les corridas. Lors des vingt
dernières années, il a souvent lidié à Bilbao et à Madrid. Il
n’est donc pas tombé de la dernière pluie.
On peut être surpris de l’aspect inégal de cette corrida de
Séville. Une inégalité comprise comme diversité. Et les lots ne
semblèrent pas équitables. Les deux toros les mieux faits furent
pour Antón Cortés et, au moment de vérité, ce furent les deux
toros de meilleures conditions. C’est aussi cela, la chance.
Centaures,
rejoneadors et cavaleiros
Le toréo à cheval est à l’origine de l’autre toréo, mais la piste
de cette forme primaire de l’art de toréer s’est tellement perdue que cela fait désormais l’effet de la peinture rupestre à
côté de celle. Toréo à cheval et toréo à pied, il s’agit de deux
choses absolument distinctes.
Il n’y aurait pas un Juan Belmonte qui oserait dire qu’on torée
à cheval tel qu’on est. Ou alors, en se référant au cheval, plutôt qu’au cavalier. Les bons rejoneadors ne sont pas nombreux.
Les bons ont tendance à se fondre avec leur cheval dans l’effet optique, indispensable à la perception de la tauromachie.
Une naïve invention d’un revistero de l’ancienne école évoqua un jour un capricieux terme mythologique : le centaure.
Quand le qualificatif de rejoneador semblait trop succint, surgit cette idée des centaures. Aujourd’hui, cela fait un peu
caduque, mais la trouvaille n’a pas que des défauts.
Combien de centaures légitimes ya-t-il dans l’interminable escalafón des rejoneadors? L’avantage du portugais, langue indispensable à connaître pour comprendre les artifices du toréo à
cheval, est le terme cavaleiro qui n’admet pas d’ambiguités.
BARQUERITO
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(Film Noirfilm)
COMMENT CAPTER LES CORRIDAS TÉLÉVISÉS
Nombreux sont les lecteurs qui nous interrogent sur les diverses
façons de capter les corridas télévisées en Espagne, les télévisions françaises ne s’aventurant pas dans la retransmission
en direct. Voici un bref survol pour tenter de répondre à toutes
vos attentes.
Certaines chaînes
sont gratuites
Nombreux sont nos abonnés qui nous demandent quel bouquet numérique français choisir - TPS ou Canalsatellite - pour
recevoir chez soi des chaînes de télévision espagnoles.
En fait, si TPS et Canalsatellite proposent dans leur bouquet
des chaînes espagnoles - TVE Internacional pour le premier,
les régionales pour le deuxième - il n’est nullement nécessaire
d’être abonné à l’un de ces bouquets pour les capter. En effet,
la plupart des chaînes espagnoles diffusées sur Astra ou sur
Hispasat sont gratuites.
Si vous achetez un petit terminal numérique - on en trouver
pour moins de 100 euros - en orientant votre parabole sur
Astra (19 ° est), vous capterez parfaitement TVE Internacional, Andalucia TV, Telemadrid, Canal Valencia, Euskal telebista,
TV Catalunya, Canal Canarias, et des radios comme Canal Sur,
Radio Olé, Catalunya Radio, Radio Euskadi, Cadena Ser, Cadena
Dial, etc. sans payer le moindre abonnement.
Si vous orientez votre parabole sur Hispasat (33° ouest), vous
capterez le même bouquet de chaînes.
Canal Plus Espagne
Canal Plus Espagne retransmet en exclusivité certaines corridas, notamment toute la feria de San Isidro de Madrid, offrant
plus de huit heures d’émissions quotidiennes à cette occasion.
Les corridas sont commentées par Manolo Molés, Antoñete,
Emilio Muñoz et Manuel Vidrié (pour les corridas à cheval).
On peut les capter en s’abonnement au bouquet numérique
espagnol Digital Plus. C’est évidemment le top. Mais attention, c’est aussi le plus contraignant et le plus cher.
Pour s’y abonner, il faut posséder une adresse et un compte
bancaire sur le territoire espagnol.
Pour prendre les chaînes sur lesquelles sont diffusées les corridas (principalement Canal Plus et les chaînes de sport Canal
Deportes), il faut souscrire à un abonnement mensuel qui coûte
entre 42 et 52 euros.
Les différentes chaînes
diffusées sur satellite
. TVE INTERNACIONAL : la version internationale de la chaîne
d’état espagnole diffuse les corridas retransmises par TVE (cette
année en différé le soir même) ainsi que le magazine taurin
hebdomadaire Tendido Cero.
À l’occasion des fêtes de la San Fermín à Pamplona, TVE diffuse également les encierros.
On peut capter TVE Internacional en clair sur les satellites Astra,
Hotbird et Hispasat, ainsi que sur les bouquets numériques
français TPS (canal 242), Canalsatellite (canal 320) ainsi que
sur le bouquet numérique espagnol Digital Plus (canal 300).
Site Internet : www. rtve. es/tve (on y trouve notamment un
télétexte qui donne les programmes actualisés de la journée
et du lendemain).
. ANDALUCÍA TV : ceci est la version international de la chaîne
andalouse Canal Sur. C’est la chaîne qui diffuse le plus de corridas par satellite, ainsi qu’une émission hebdomadaire le
samedi (“Toros para todos”). On peut également la regarder
(à condition d’avoir un très très haut débit…) sur Internet
(adresse : www. canalsur. es)
On peut capter Andalucía TV en clair sur Astra et sur Hispasat,
ainsi que sur les bouquets numériques Canalsatellite (canal
323) et Digital Plus (canal 90).
ainsi que sur les bouquets numériques Canalsatellite (canal
321) et Digital Plus (canal 91).
Site Internet : www. telemadrid. es
. CANAL COMUNIDAD VALENCIANA : la télévision de Valencia ne relaie malheureusement pas à ce jour les retransmissions taurines de sa chaîne hertzienne Canal 9 mais diffuse
régulièrement des programmes taurins.
Elle peut être captée sur Astra et sur Hispasat en clair, ainsi
que sur Canalsatellite (canal 327) et Digital Plus (canal 92).
Site Internet : www. rtvv. es
. GALAVISIÓN… La chaîne internationale mexicaine diffuse
en différé des corridas de la temporada mexicaine (le samedi
à 11h et le dimanche à 23h). Une courte expérience de corridas en direct a été tentée en décembre dernier mais vite stoppée. Galavisión ne peut être captée actuellement que sur le
bouquet espagnol Digital Plus (canal 97).
Site Internet : http ://www. visat. tv/canal. asp? iID = 3
. TV CASTILLA LEÓN… Cette télévision locale est uniquement diffusée en clair sur le satellite Hispasat, sans être relayée
par aucun bouquet numérique. Elle propose un magazine taurin hebdomadaire, “Sol y Sombra”, d’une durée d’une heure,
qui est diffusé trois fois dans la semaine et qui couvre l’actualité taurine de la Vieille Castille et de la Navarre.
. TELEMADRID SAT : la version satellite de Telemadrid donne
également des corridas en direct, notamment le 2 mai et les
dimanches d’été. Elles sont commentées par Miguel Angel
Moncholi et Joaquín Bernadó.
On peut capter Telemadrid en clair sur Astra et sur Hispasat,
. TV CASTILLA LA MANCHA… C’est la chaîne régionale espagnole qui diffuse actuellement le plus de corridas. Malheureusement, elle n’est pas, à ce jour, diffusée par satellite. Espérons que ce sera pour bientôt.
Site Internet : www. rtvcm. es
DIVISION D’OPINONS
Réponse d’un veneur
À la lecture de mon éditorial du 28 février, Philippe Cazaux
nous écrit pour prendre la défense de la chasse à courre. Il
n’était point dans mon intention de l’attaquer mais le parallèle entre chasse à courre et corrida m’avait été inspiré par le
regretté Antonio Gavira. De nombreux aficionados, dont notre
collaborateur Jean Rossi, sont aussi des veneurs. Voici ce que
nous dit notre abonné.
“Si je me revendique modestement et avec beaucoup d’humilité aficionado a los toros, je me revendique aussi, avec
autant d’humilité mais aussi de force, “veneur”. Vous l’aurez
compris, c’est donc ces quelques lignes sur la chasse qui m’ont
faire réagir. Elles me semblent peu correspondre avec la réalité. En voici les raisons :
- La Vénerie française, si elle est noble par les valeurs qu’elle
porte, n’est plus l’apanage des aristocrates ou des grands bour-
geois. Elle touche aujourd’hui toutes les classes de la société
et on peut dire que souvent, les derniers sont les premiers.
Afin d’illustrer ces propos, je vous conseille la lecture du livre
de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, chercheurs au
CNRS, intitulé La Chasse à Courre, qui trace le portrait complet de cet art et son implication dans la société française.
- L’agonie de l’animal blessé existe malheureusement dans la
chasse traditionnelle au fusil. Pour cela, certains se sont spécialisés dans la recherche de ces animaux. Ils élèvent pour ce
faire des chiens de sang qui sont capables de remonter des
voies quasi inexistantes jusqu’aux retraites de ces animaux
permettant ainsi d’abréger les souffrances. Mais en ce qui
concerne la vénerie, cette agonie dont vous parlez n’existe
pas. En effet, c’est par l’action des chiens que l’animal est
pris. Les hommes interviennent alors pour le servir. Si l’animal est plus rusé que les chiens, il se sauve et en sera quitte
pour une grosse fatigue. En revanche, nul ne reste insensible
5
aux abois d’un animal, lorsque face aux chiens il vit ces derniers moments dans un ultime combat.
Enfin, je ne pense pas que la corrida ou la vénerie et de manière
général la chasse soient plus dignes les unes que les autres. Ma
vision est que la vénerie se termine lorsque la corrida commence.
En fait, je vois et conçois le combat d’un toro comme une hallali
codifié et réglementée. Lorsque l’homme pénètre dans le cercle
des chiens pour servir l’animal à la dague, il doit faire au plus vite
et sans ornements. Lorsque le maestro pénètre dans le ruedo
pour entamer le combat, tout est codifié, minuté et le rite se
déroule. La vénerie et la corrida sont deux mises en scène de la
mort, l’une française, l’autre espagnole subissant les mêmes
attaques. Pour les apprécier l’une et l’autre, il convient d’avoir
été baigné dans ces cultures et traditions, puis de les vivre physiquement. J’ai la chance d’être né Bayonnais et d’avoir eu un père
qui m’a servi de guide dans la Vénerie. Le départ était bon…”
Philippe CAZAUX
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(Film Noirfilm)
DEL MORAL À SÉVILLE
1er avril :
Un qui peut l’être
Vouloir, tous ceux qui prétendent être toreros veulent l’être.
Pouvoir l’être, peu, très peu.
En ce vendredi à Séville, nous
avons découvert un des ces derniers : le Gaditan Alejandro
Morilla. Il était vêtu pauvrement d’un costume turquoise
et argent si usé qu’il semblait
loué à un vieux peon. Cependant, et malgré l’aspect un tantinet dégingandé du blond garçon, dès qu’il s’en alla à la porte
du toril pour recevoir le troisième novillo jusqu’à ce qu’il tue
le sixième, il donna l’impression au savant public sévillan d’être
un novillero d’avenir. Il ne démontra pas que de l’envie, mais
aussi du courage et un sens inné du temple. Il surmonta le
terrible inconvénient du vent qui n’entama pas sa détermination à toréer hors de l’abri des planches et supporta avec calme
les charges rapides et braves de ses deux opposants, auquel
il servit des séries intenses et qu’il tua avec décision. Tant de
décision même, qu’il se précipita, dans un excès de nervosité,
pour parachever sa dernière faena, perdant une autre oreille
et peut-être la fameuse porte du Prince. Son enthousiasme ne
l’empêcha pas de dessiner avec calme des séries très lentes,
ni de gagner un pas à chaque passe avec la muleta présentée en avant quand les novillos le nécessitèrent. Les seules
choses qui entachèrent quelque peu la qualité de l’ensemble
furent la verdeur de son métier, l’irrégularité avec la cape et
le côté dégingandé de son allure qu’il perdra lorsqu’il se fera
un nom, qu’il gagnera du poids et qu’il remplira davantage
son habit de lumières.
2 avril : les choristes
La sensation d’ennui qui en termina avec la corrida est due,
en grande partie, à l’incompétence professionnelle de deux
des toreros qui ont eu la chance - ou la malchance - d’affronter les trois meilleurs toros d’une corrida mauvaise pour le
reste. J’accepte volontiers que lorsque les toros ne sont pas
bons, les toreros ne triomphent pas. Ce qui m’énerve, c’est
SAINT-SÉBASTIEN
le contraire. Le premier toro du Puerto de San Lorenzo, un
manso classique de l’encaste Atanasio, afficha sa bonté dès
qu’il entra en piste, en fuyant son ombre. Même son matador, Antonio Barrera, s’en aperçut car il le dédia au public.
Mais il fut si forcé, parut tant souffrir, ne s’arrêta pas de crier
que sa faena ressembla à une auto-flagellation. Les nombreuses
blessures que Barrera a subi sont dignes de respect, mais sa
présence persistante dans les grandes ferias devient insupportable.
Le meilleur comme le plus lamentable fut à la charge et à la
décharge du gitan d’Albacete, Antón Cortés. Toucher deux toros
de triomphe à la Maestranza et ne pas triompher, c’est à pleurer. Cortés sema la piste dorée de son art un peu préfabriqué.
Mais il se préoccupa davantage de ses postures que de toréer
comme l’exigent les règles. Comme Cortés cria autant que
Barrera en amorçant chaque passe, on devrait leur proposer,
plutôt que de toréer, de s’intégrer dans un choeur. Les silences
de la Maestranza dénoncèrent leurs respectives qualités de
ténor et de baryton.
Castella chanta aussi sa partition. Mais lui eut de nombreuses
raisons de hausser la voix. Un deuxième toro criminel auquel
il fit face. Et un cinquième incertain et réservé. Il n’afficha pas
la moindre souffrance et alla à pied à l’infirmerie. Son sens
de la dignité et de l’honneur sont intacts.
José Antonio DEL MORAL
LA CORRIDA ET LE CIRQUE
IIIe MÉMORIAL
MANOLO CHOPERA
Le cirque Amar faisait escale à Bayonne il y
a quelques jours. À la tête d’un superbe chapiteau blanc et rouge, la famille Falck et Stefan Gistau, son infatigable attaché de presse.
Des hommes et des femmes d’une nouvelle
génération, bien décidés à défendre et surtout promouvoir cet art profondément populaire qu’est le cirque de tradition. Tradition, le
mot est lâché. Le mot clef qui devrait unir tous
les univers artistiques qui s’en réclament.
Un repas de travail a réuni sur ce sujet, cette
conviction, la direction du cirque Amar, le directeur des arènes Olivier Baratchart et le président de la fédération des sociétés taurines
Roger Merlin, ainsi que de nombreux membres
du bureau du club Betisoak qui a pris l’initiative de cette rencontre.
Une piste, un cirque, qu’il soit de toile ou de
pierre, des artistes confrontés à l’obligation
quotidienne de courage pour exercer leur art,
un rapport au fauve où la violence n’a certes
pas une part exclusive : les deux mondes puisent aux mêmes sources depuis la nuit des
temps.
Les toros et le cirque, avec le foot bien sûr,
ne sont-ils pas de véritables institutions en
Espagne? Une Espagne qui, à travers sa mouvance catalane, vient de les mettre tous deux
au ban de sa vie culturelle et festive, en se
fondant sur les mêmes arguments d’un vert
électrique.
Le Circo Mundial, monument du cirque espagnol, s’est vu montré du doigt, puis empêché de jouer, à Barcelone, au motif de l’enfermement des fauves, assimilé à de la
maltraitance. Des thèses que les aficiona-
Samedi 9 AVRIL à 17 h 30
GRANDE NOVILLADA
6 novillos de MONTEALTO pour :
• TORRES JEREZ (d’Almería)
• Ismael LÓPEZ (de Madrid)
• Medhi SAVALLI (d’Arles)
Dimanche 10 AVRIL à 17 h 30
GRANDE CORRIDA
2 toros de Carmen Lorenzo pour le rejoneador
Pablo HERMOSO de MENDOZA
4 toros d’Antonio Bañuelos
pour Francisco RIVERA ORDÓÑEZ - Eduardo GALLO
Tlf : 943 - 30 92 15/Fax : 943 - 30 92 10
www. illumbe. es
Pº de Miramón nº2 - 20.014 - San Sebastián
E-mail : taquillas@Illumbe. es
6
dos, pas plus tortionnaires que les centaines
de milliers de familles qui poussent la toile
d’un chapiteau au moins une fois par an,
connaissent bien.
Monsieur Edelstein, PDG du cirque Pinder et
président du syndicat des cirques français, a
pris connaissance avec intérêt de l’initiative
de Betisoak où il a clairement été dit que les
expressions de traditions artistiques ancestrales - et le cirque et la tauromachie en sont
des témoignages vivants - doivent s’organiser, se fédérer même, pour répondre aux
attaques dont elles font l’objet. Prendre aussi
les devants d’une communication aussi riche
que positive.
Cocteau, Hemingway et bien d’autres ont écrit
et parlé de cirque et de corrida; il n’y a sans
doute pas de hasard dans ces inspirations croisées. Encore deux auteurs peu suspects de
copinage avec les fantômes idéologiques que
les antis agitent à notre encontre…
Les grands cirques français se sont rassemblés
et leur discours sont aujourd’hui entendus dans
les ministères compétents où ils sont reçus et
écoutés. La crise du cirque est maintenant derrière nous avec une adhésion grandissante des
plus jeunes pour ce dernier grand spectacle
vivant, itinérant, universel et populaire. Sans
être aficionado, Stefan Gistau a dit son respect et sa curiosité pour notre héritage taurin.
Le temps est sûrement venu que les gens de
tradition fassent cause commune.
On reparlera peut-être du repas de Betisoak.
Comme d’un premier pont jeté entre des frères
oubliés.
Yves UGALDE
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(Film Noirfilm)
ÉCHOS DU CALLEJÓN
. Castella hospitalisé
La comparution de Sébastien Castella lors de la première
corrida de la feria de Séville s’est faite dans une ambiance
glaciale. Tous les observateurs sensés sont d’accord làdessus. Son premier toro du Puerto de San Lorenzo était
un animal criminel qui le prit de vilaine façon dès le début
de la faena. Y rester devant et le tuer était déjà un exploit.
Castella ne fit rien voir jusqu’à la fin de la corrida, souffrant
pourtant d’un coup de corne de 25 cm à la cuisse.
Personne, aux arènes, ne s’est rendu compte de rien.
À la fin de la corrida, il a été admis à la clinique du
Sagrado Corazón où il a été opéré du coup de corne. Il
sera indisponible pendant au moins dix jours. Un
magnifique exemple de courage froid et serein, comme les
toreros nous en fournissent souvent.
. Cartels de la feria de Nîmes
Simon Casas a présenté le 30 mars en mairie de Nîmes les
cartels de la prochaine feria de Pentecôte qui aura lieu du
mercredi 11 au lundi 16 mai, avec huit corridas - une
d’entre elles mixte avec la présentation en France du fils
du Cordobés - et une corrida à cheval.
Voici les cartels de la feria nîmoise.
Le mercredi 11 MAI, toros de Victoriano del Río pour
Fernando Cepeda, Uceda Leal et Jonathan Veyrunes qui
prendra l’alternative.
Le jeudi 12 MAI, toros de Baltasar Ibán pour El Fundi et
Denis Loré, en mano a mano.
Le vendredi 13 MAI, toros de Gutiérrez Lorenzo (Niño de la
Capea) pour El Cid, Sébastien Castella et Miguel Angel
Perera.
Le samedi 14 MAI en matinée, corrida mixte avec deux
toros de Gutiérrez Lorenzo pour le rejoneador Pablo
Hermoso de Mendoza, ainsi que deux toros et deux
novillos d’Alcurrucén pour Manzanares père et le novillero
Julio Benítez “El Cordobés”.
Le samedi 14 MAI en après-midi, toros d’El Pilar pour Juan
Bautista, Matías Tejela et Eduardo Gallo.
Le dimanche 15 MAI en matinée, corrida à cheval avec des
toros de Gutiérrez Lorenzo pour João Moura père, Marie
Sara, Andy Cartagena et João Moura fils.
Le dimanche 15 MAI en après-midi, toros de Palha pour
Fernández Meca, Pepín Liria et Juan José Padilla.
Le lundi 16 MAI en matinée, toros de Sánchez-Arjona pour
Enrique Ponce, Javier Conde et Morante de la Puebla.
Le lundi 16 MAI en après-midi, toros de Daniel Ruiz pour
César Rincón et El Juli en mano a mano.
Les corridas commenceront à 18 heures en après-midi et à
11 heures en matinée.
Il n’y aura pas de corrida cette année le jeudi de
l’Ascension.
. Cartels de la feria du cheval
La feria du cheval se tiendra comme chaque année en
juillet entre les Saintes-Maries-de-la-Mer et Méjanes.
Le 14 JUILLET aura lieu aux Saintes-Maries-de-la-Mer la
corrida du Centaure d’Or avec João Moura, Pablo Hermoso
de Mendoza et João Moura Caetano.
Le 17 JUILLET aura lieu à Méjanes la corrida du Rejón d’Or
avec Fermín Bohórquez, Pablo Hermoso de Mendoza et
Andy Cartagena.
Le bétail de ces deux corridas n’a pas encore été désigné.
. Novillada à Gimont
Le dimanche 12 juin aura lieu une novillada à Gimont
(Gers) avec des novillos de Tardieu pour Antonio López “El
Charra”, Jiménez Caballero et Medhi Savalli.
Le matin est prévue une novillada sans picadors avec deux
erales de Gallon et deux de Jean-Louis Darré pour Marco
Leal et Joselillo, tous deux de l’école taurine d’Arles.
. Feria de Jerez
La feria de Jerez aura lieu du 3 au 8 mai avec les cartels
suivants.
Le 3 MAI, novillada sans picadors avec des erales du
Marquis de Domecq pour Manuel Larios, José María
Copano, Manuel Sánchez Pérez, Miguel Escot et Sandra
Moscoso.
Le 4 MAI, corrida à cheval avec des toros de Bohórquez
pour Fermín Bohórquez, Pablo Hermoso de Mendoza et
Antonio Domecq.
Le 5 MAI, toros de Núñez del Cuvillo pour Jesulín de
Ubrique, Javier Conde et Miguel Angel Perera.
Le 6 MAI, toros de Torrealta pour Finito de Córdoba, El Juli,
El Fandi.
Le 7 MAI, toros de Juan Pedro Domecq pour Enrique
Ponce, Juan José Padilla et Morante de la Puebla.
Le 8 MAI, toros de Villamarta pour Juan Contreras, Octavio
Chacón, Jesulí de Torrecera.
Les corridas du 4 et du 5 mai commenceront à 18 heures
30 et les autres à 19 heures.
. Prochaines corridas sur TVE
TVE retransmettra prochainement deux corridas.
D’abord celle du 15 avril à Séville, avec des toros de
Torrestrella pour El Cid, César Jiménez et Salvador Vega.
Ensuite celle du 5 mai à Jerez, avec des toros de Núñez
del Cuvillo pour Jesulín de Ubrique, Javier Conde et Miguel
Angel Perera.
. Séville et Jerez
sur Andalucía TV
Canal Sur et Andalucía TV retransmettront en direct le
14 avril l’un des meilleurs cartels de la feria de Séville :
toros de Jandilla pour César Rincón, Javier Conde et
Francisco Rivera Ordóñez. Paséo à 18 heures 30 au son de
“Plaza de la Maestranza”.
Andalucía TV retransmettra également en direct la corrida à
cheval de la feria de Jerez le 4 mai avec Fermín
Bohórquez, Pablo Hermoso de Mendoza et Antonio
Domecq.
. Trophée Pouly pour Savalli
Le novillero arlésien Medhi Savalli a remporté le trophée
Pierre Pouly mis en jeu lors de la dernière feria d’Arles et
distinguant le triomphateur des trois novilladas
programmées en matinée.
. Indiscrétions pour Céret
La feria de Céret comprendra cette année deux corridas et
une novillada matinale.
Le samedi 10 juillet, les toros de Los Majadales seront
combattus par El Fundi, Luis Miguel Encabo et Julien
Lescarret.
Le dimanche 11 juillet en matinée, novillada d’Hubert
Yonnet.
Le dimanche 11 juillet en après-midi, corrida d’Hernández
Pla pour Luis Vilches et deux autres.
. Joselito Adame avec Lartigue et
Jalabert
Le jeune novillero mexicain Joselito Adame sera désormais
dirigé par le tandem formé Luc Jalabert et Alain Lartigue,
qui a déjà fait ses preuves au plus haut niveau avec Andy
Cartagena et Eduardo Gallo notamment.
. Probables cartels de la feria de
San Isidro
José Antonio Chopera doit présenter cette semaine les
cartels de la feria madrilène de San Isidro. Voici les cartels
possibles à l’heure de boucler ce numéro, même si des
changements de dernière minute sont encore possibles.
Rappelons que cette feria sera, comme les années
précédentes, entièrement télévisée par Digital Plus.
Le 11 MAI, la feria s’ouvrira avec une corrida d’Escolar Gil.
Le cartel pourrait être formé par Manolo Sánchez, LópezChaves et Rafael de Julia.
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Le 12, toros de Bohórquez pour Luis Francisco Esplá,
Fernando Cepeda et Uceda Leal.
Le 13, toros de Cuadri pour Francisco Rivera Ordóñez, Luis
Miguel Encabo et Fernando Cruz qui confirmera
l’alternative.
Le 14, corrida de La Cardenilla pour Dávila Miura, Serafín
Marín, Javier Valverde.
Le 15, toros de Joselito pour El Juli, César Jiménez (qui
confirmera l’alternative) et Matías Tejela.
Le 16, novillada de Fuente Ymbro pour Gabriel Picazo,
Alberto Aguilar, Sergio Marín.
Le 17, toros de Domingo Hernández pour César Jiménez,
Salvador Vega et Manzanares fils qui confirmera
l’alternative.
Le 18, toros d’Alcurrucén pour César Rincón, El Cid,
Eduardo Gallo qui confirmera l’alternative.
Le 19, toros d’El Pilar pour Fernando Cepeda, El Fandi,
Matías Tejela.
Le 20, toros de Valdefresno pour Uceda Leal, Manzanares
fils et Eduardo Gallo.
Le 21, toros de Bohórquez pour les rejoneadors Fermín
Bohórquez, Pablo Hermoso de Mendoza et Àlvaro Montes.
Le 22, toros de Charro de Llén pour Juan Diego, Sébastien
Castella, Serafín Marín.
Le 23, toros de Puerto de San Lorenzo pour Zotoluco,
Enrique Ponce, El Juli.
Le 24, novillada d’El Ventorrillo pour Alvaro Justo, Ambel
Posada et Sergio Serrano.
Le 25, toros d’Atanasio Fernández pour Eduardo Dávila
Miura, Sébastien Castella et Luis Bolívar qui confirmerait
l’alternative.
Le 26, corrida de la Presse avec six toros de six élevages
différents pour César Rincón, Matías Tejela et Miguel Angel
Perera qui confirmera l’alternative.
Le 27, toros de Luis Terrón pour les rejoneadors Rui
Fernandes, Andy Cartagena et Sergio Galán.
Le 28, toros de Guardiola Domínguez pour Javier Valverde,
Fernando Cruz, X.
Le 29, toros de Núñez del Cuvillo pour El Fandi, Salvador
Vega et Miguel Angel Perera.
Le 30, novillada. Cartel possible : 6 Yerbabuena pour David
Mora, Iván Fandiño et Andrés González.
Le 31, toros de Miura pour El Fundi, José Ignacio Ramos et
Juan José Padilla.
Le 1, toros de Partido de Resina pour Victor Puerto, El
Califa, Domingo López-Chaves.
Le 2, toros d’Adolfo Martín pour L.F.Esplá, Pepín Liria,
Robleño.
Le 3, toros de Victorino Martín pour El Cid, Luis Miguel
Encabo et Luis Bolívar.
Le 5 juin aura lieu corrida à cheval hors abonnement par
João Moura père et fils et Pablo Hermoso de Mendoza.
La corrida de Bienfaisance aura lieu le 16 juin avec des
toros de Samuel Flores.
. Intérêts et défauts de la feria
L’un des intérêts majeurs de cette feria est la forte
présence de jeunes toreros. César Jiménez, Manzanares
fils, Gallo, Perera, Cruz et Bolívar confirmeront leur
alternative.
On peut regretter l’absence de deux toreros comme Finito
de Córdoba et Morante de la Puebla, deux grands artistes
qui ont toujours du mal à supporter la pression de plazas
comme Las Ventas. Idem pour Manzanares père, qui n’a
plus rien à prouver à Madrid. Ou Javier Conde, même si la
présence, au moins une fois, de ces toreros aurait donné
un cachet au cartel. Plus discutable encore est l’absence
d’Abellán.
On regrette pour les toros les promesses non tenues et
l’absence de ganaderías comme Cebada Gago, Palha,
Jandilla, La Quinta et en corrida Fuente Ymbro.
Semana_419
4/04/05 10:15
Page 8
(Film Noirfilm)
ÉCHOS DU CALLEJÓN
. Corrida de la Comunidad
La traditionnelle corrida de la Comunidad de Madrid, qui
prend en général la forme d’une corrida Goyesca, aura lieu
le lundi 2 mai avec des toros du Comte de la Corte pour
Fernando Cepeda, Uceda Leal et Robleño. Cette corrida est
en général télévisée par Telemadrid.
Il y aura auparavant deux novilladas, le 30 avril et le
1er mai.
Patrick Llense, Victor Kaplan, J.P.Prophète, Red Barroco et
Pascal Castillon. 125 pages, 15 euros.
. Exposition Picasso à Málaga
Une grande exposition sur les oeuvres taurines de Pablo
Picasso est organisée au musée Picasso de Málaga
jusqu’au 3 juillet.
Un événement à ne pas manquer.
. La pub de Las Ventas
Après tout ce qui a été promis cet hiver lors de l’appel
d’offres, beaucoup d’aficionados madrilènes sont surpris par
la discrétion des campagnes publicitaires à Madrid pour les
corridas : encore moins de pub que sous les Lozano. Les
entrées à Las Ventas s’en ressentent cruellement jusqu’à
présent.
. Conde seul contre six à Málaga
Javier Conde fêtera ses dix ans d’alternative en tuant seul
six toros lors de la prochaine feria de Málaga, en août
prochain.
. Cáceres pour Manolo Martín
. La passe de l’ange
Originaire de Perpignan, journaliste à l’Indépendant, la
Dépêche du Midi et TV3, René Grando vient de publier,
également chez Atlantica, un roman à thème
tauromachique sous le titre “La passe de l’ange”. Cela
commence à Manizales et se termine à Madrid.
145 pages, 16 euros.
Manolo Martín dirigera désormais les arènes de Cáceres,
succédant dans cette tâche à Paco Dorado.
. Délai prolongé pour la langue
bleue
Le gouvernement espagnol a prolongé jusqu’au 15 avril les
normes actuelles de précaution pour l’épizootie de langue
bleue. De nouvelles normes sont en cours d’élaboration.
. Libération revient
La page taurine de Jacques Durand redevient hebdomadaire
dans Libération. Elle est publiée chaque jeudi et contient
toujours des articles de très haute tenue.
. Indulto pour Lagravère
Le matador français Michel Lagravère a gracié un toro le
1er avril dans les arènes mexicaines de Pomuch (état du
Campeche). L’animal appartenait à l’élevage mexicain de
Quiriceo et Lagravère alternait avec Carlos Rondero.
. Nouveau Cd des Chicuelo
La peña Chicuelo II, qui anime les corridas de Nîmes et
d’Arles, vient de sortir un nouveau CD intitulé “Ferias des
Suds”. On y trouve les grands classiques - Clavelitos,
Coralito, Vino Griego, Coupo Santo… - et quelques
nouveautés comme “Fiesta en Aragon”, “Vuelta al ruedo”
et “El Fundi”. Ce CD est édité par Agorila.
Le vieux film de Pierre Braumberger, “La course de
taureaux”, réalisé en 1951, sort actuellement en DVD. En
bonus, on trouve sur le même DVD trois courts métrages de
Lucien Clergue (“le drame du taureau”, “Palomo Linares à
17 ans” et “l’entraînement d’Angel Teruel”). Prix du DVD :
16,50 euros. Édité par Opening et distribué par GCTHV.
. Nouvelles de Toreria
SEMANA GRANDE
N° 419 - MARDI 4 AVRIL 2005
Édité par la Société Semana Grande au capital de 304,90 €.
Directeur et rédacteur : Marc LAVIE • AVIS AUX ORGANISATEURS : aucune personne ne peut se réclamer du journal sans l’accord explicite et préalable du directeur de la
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par courrier électronique, inutile d’écrire) à notre adresse :
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À LA TÉLÉVISION…
. Braumberger en dvd
Les nouvelles taurines qui ont participé au concours
organisé par le site toreria. net viennent d’être publiées
chez Atlantica sous le titre de “Nouvelles Taurines de
Toreria”. On y trouve onze nouvelles à thème
tauromachique, dont les auteurs sont Jean Rossi, Thierry
Ripoll, Gilbert Cazes, Françoise Guérin, Francis Espejo,
. La liste internet
. Victor Mendes à Betisoak
Le club Betisoak recevra le vendredi 8 avril à Bayonne le
matador Victor Mendes. Le débat, animé par Yves Ugalde,
commencera à 21 heures au siège du Club (10, rue Gosse
à Bayonne).
. SUR FRANCE 3 AQUITAINE… Le magazine “Tercios”, présenté par
Jean-Michel Mariou et Zocato, est diffusé le dimanche à 11h25. Le
10 avril, reportages sur les pères de toreros et sur Mehdi Savalli. le
17 avril, reportages sur El Fundi, Denis Loré et Victor Puerto.
. SUR TVE… Prochaines corridas télévisées : le 15 avril à Séville et
le 5 mai à Jerez.
. SUR TVE2… Le magazine “Tendido Cero” est diffusé le samedi à
13 heures.
. SUR TVE INTERNACIONAL… “Tendido Cero” est diffusé dans le
nuit du dimanche au lundi vers 0h30.
Prochaines corridas (en différé dans la soirée) : le 15 avril à Séville
et le 5 mai à Jerez
. SUR CANAL 4 CASTILLA Y LEÓN (Hispasat numérique en clair - Transpondeur 11731 - 28126 H - SP : 601)… Le magazine “Sol y sombra”, présenté par Carlos Martín Arroyo et Manolo Iliana, d’une durée
de 55 minutes, est diffusé chaque semaine le jeudi à 0h30 et le
dimanche vers 15h.
. SUR ANDALUCÍA T.V. (en clair sur Astra et Hispasat; Canalsatellite
et canal 90 sur Digital Plus)… Le nouveau magazine “Toros para
todos”, présenté par Enrique Romero, est diffusé le samedi à 19h20.
Prochaines corridas télévisées : le 15 avril à Séville (18h30) et le
4 mai à Jerez (corrida à cheval)
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