La réglementation autour de l`utilisation des PPAM ( Plantes à
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La réglementation autour de l`utilisation des PPAM ( Plantes à
La réglementation autour de l'utilisation des PPAM ( Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales) Réglementation générale applicable aux végétaux : ➢ Le règlement CE 852/2004 relatif à l'hygiène des denrées alimentaires : • Concerne les règles liées aux locaux, équipements, alimentation en eau , personnel... de la production primaire ou cueillette, transport, transformation jusqu'à la distribution. • Établit la responsabilité des exploitants en matière de sécurité alimentaire et traçabilité. L'arrêté du 05 août 1992 énumère les limites maximales de résidus de pesticides notamment pour les végétaux. ➢ Le Règlement Européen n°466/2001 du 8 mars 2001 indique les teneurs maximales en métaux lourds pour les végétaux. ➢ Réglementation concernant la vente des PPAM et huiles essentielles : ➢ Le décret 2008/841 du 22 août 2008 précise la liste de 147 plantes inscrites à la pharmacopée (la pharmacopée compte 1200 monographies de plantes au total) qui peuvent être vendues librement par des personnes autres que les pharmaciens. Cependant, aucune mention faisant référence à des propriétés thérapeutiques ou des vertus médicinales ne peut figurer dans l'étiquetage. Pour la vente des huiles essentielles : ➢ L'article D4211-13 du Code de la Santé Publique énumère la liste des 15 huiles essentielles dont la vente au public est réservée aux pharmaciens (par ex. armoise, sauge officinale, hysope...) En dehors de cette liste, les huiles essentielles sont en vente libre. Nb : Attention à l'étiquetage des huiles essentielles , qui rentrent pour la plupart dans la catégorie des substances dangereuses : ➢ Pictogrammes et phrases de sécurité obligatoires CFPPA de Lozère – Atelier Technologique Agroalimentaire de Florac 1 Précautions liées à la cueillette... Ne pas cueillir n'importe où... Avoir une autorisation : – domaine privé : demander l'autorisation au propriétaire – domaine public : vérifier qu'il n'y a pas d'interdiction ou de réglementation spécifique à certaines cueillettes (arrêtés municipaux, parcs nationaux, réserves naturelles, etc...) • – Faire attention aux zones à risques (chimiques, microbiologiques, parasitaires) : – au bord des routes – à proximité de cultures traitées (pesticides...) – dans des milieux humides, piétinés, à proximité de zones d'élevage, de pâturage, etc – à moins d'un mètre de hauteur (parasites) Récolter de préférences en zone de montagne, dans des lieux protégés par le relief, la forêt, à distance des pollutions majeures ou des cultures conventionnelles... – Ne pas cueillir n'importe quoi... Connaître les plantes et les parties utilisables Préserver les ressources : s'abstenir de récolter les plantes protégées et peu répandues, laisser suffisamment de plantes pour la conservation et la reproduction de l’espèce cueillie, éviter de revenir tous les ans sur le même lieu de cueillette, etc... • – – Respecter des bonnes pratiques d'hygiène Se laver les mains Ne pas ramasser les plantes souillées (excréments, etc...) Utiliser des outils propres et parfaitement affûtés Transporter les plantes dans un panier ou un sac en toile, pour éviter les échauffements et un éventuel départ en fermentation. • – – – – Quels sont les risques sanitaires ? Outre les risques chimiques, liés aux pesticides et métaux lourds issus de pollutions, le principal risque dans la consommation de plantes aromatiques concerne certains parasites : • L'échinococoque peut causer l'échinococose, qui touche le foie. • Toxoplasma gondii peut causer la toxoplasmose • Toxocara canis (parasite du chien), et Toxocara cati (parasite du chat) peuvent causer la toxocarose • La douve (parasite des ruminants) peut causer une distomatose hépatique Ces maladies parasitaires se transmettent le plus souvent par le biais d'excréments (renard, chien, chat, ruminants, etc...). Prophylaxie : – cueillir à bonne hauteur – éviter la récolte en milieu humide, zones de pâtures, d'élevage – cuire, chauffer les plantes (destruction à T°C > 60°C) Attention : parasites non détruits par la congélation (T°C= -20°C) CFPPA de Lozère – Atelier Technologique Agroalimentaire de Florac 2 Les prétraitements LE SECHAGE DES PLANTES : Cueillette Tri / Pesée Séchage Effeuillage / Mondage (ou avant séchage) Tri , Conditionnement, Stockage Règles générales et précautions à prendre : Respecter les règles élémentaires d’hygiène : se laver les mains avant de manipuler les plantes Le séchage doit être réalisé : le plus tôt possible après la récolte, dans l’obscurité, hors poussières, à une T°C < 38°C (T°C optimale = 26-33°C), dans un lieu bien ventilé. L'air ambiant doit être sain : – éviter au maximum les odeurs et pollutions provenant des maisons (cuisines et tabacs), des bâtiments agricoles (bergeries, écuries, garages, etc.) – limiter les allées et venues inutiles Préconisations : aménagement d'un local spécifique indépendant de l’habitation ou une pièce d’habitation réservée à cette activité. Les plantes doivent être protégées contre les nuisibles et animaux divers (insectes, chiens, poules et surtout chats) : mise en place de moustiquaires et grillages. Les plantes reprennent facilement l’humidité, d'où : prévoir la fermeture hermétique du séchoir en cas de pluie, la nuit et éviter l’apport de plantes fraîches lors d’un séchage déjà en cours. La mise sur claies : – Épaisseur variable en fonction de la plante : ➢ thym : couches de 10 à 15 cm ➢ basilic, mélisse, fleurs diverses : en couche unique A titre indicatif : masse de plantes fraîches par m² de claies Coquelicot 30 g Origan, marjolaine, lavande 1 à 2 kg Bleuet 200 g Hysope, sarriette 2 à 3 kg Basilic,menthe, mélisse, estragon, sureau 500 g Thym, romarin, bruyère 4 à 5 kg Sauge effeuillée , pousses de ronce 700 g Le stockage : immédiatement après séchage, dans un lieu propre, sec et frais. Afin d'éviter : - le parasitage (insectes, larves, etc...), en cas de parasitage, possibilité de passer(24 à 48h) au congélateur(- 20°C). Dans ce cas, la plante doit être parfaitement sèche et bien emballée. - l’éventage (perte d’arôme), la reprise d'humidité , l'empoussiérage Possibilités d'utiliser : sacs papier kraft double épaisseur, caisses de carton non traité emballages tissus (plus carton, bois, métal, plastique), fûts en bois non traité, fûts métalliques ou plastiques alimentaires Important : vérification régulière de l’état des plantes. CFPPA de Lozère – Atelier Technologique Agroalimentaire de Florac 3 La transformation des plantes : Confits et Sirops Les confitures et dérivés Pour obtenir une gélification, il faut : ✔ 50 % sucre minimum ✔ pH = 3 à 3,5 ✔ 0,3 à 0,7 % de pectine La teneur en pectine (0,3 à 0,7%) : Certains fruits sont riches en pectine (coings, pommes, groseilles, framboises, myrtilles, cassis…), d’autres sont pauvres en pectine (cerises, fraises, etc.). Les plantes, elles, n'apportent pas de pectine. ✔ L’évolution de la pectine dans les végétaux : Un chauffage en milieu acide, ou le mûrissement des fruits libère la pectine, soluble dans l’eau selon le schéma suivant : Avant maturité Protopectine Maturité Pectine Après maturité acide pectique (insoluble) ✔ La cuisson du fruit permet de libérer la pectine de la cellulose. Mais attention, la cuisson entraîne aussi la dégradation de la pectine. Il est judicieux de refroidir les confitures après pasteurisation (ou surtout de ne pas maintenir les confitures à haute température inutilement), afin d’arrêter la cuisson et de ne pas dégrader davantage la pectine. ✔ L’ajout de pectine, quand nécessaire, se fait 2 à 3 minutes avant la fin de la cuisson, mélangée dans du sucre (proportion 1/5) et à verser en pluie sous fort brassage. Le pH =3 à 3,5 : Le pH a une action directe sur la gélification : il doit être compris entre 3 et 3,5. Donc, pour les préparations peu acides comme les préparations de plantes, il est parfois nécessaire d’acidifier par une association soit avec des fruits acides soit avec du jus de citron afin de descendre à un pH compris entre 3 et 3,5. L’ajout d’acide citrique ou de jus de citron se fait alors juste avant la coupure du feu, avant un dernier brassage. Dans le cas d'infusion de plantes, le pH de départ est celui de l'eau. Les recettes incluent en général des agrumes : ✔ Apport léger de pectine participant à la gélification ✔ Apport d'acidité pour la conservation et pour aider à la gélification AUTRE GELIFIANT POSSIBLE : AGAR-AGAR Caractéristiques : * Peut gélifier quelquesoit le pH ou le taux de sucre : Idéal pour les plantes * Utilisation quasi-identique à la pectine : - Dosage de l'ordre de 0,1 à 0,6 % - A prémélanger dans 5 à 6 fois son poids en sucre, ou à délayer dans un peu d'eau en amont. - Précision du pesage = Homogénéité de texture Nb : A l'inverse des pectines, l'Agar-Agar ne se dégrade pas à la cuisson. Il est même préconisé de le chauffer minimum 10 minutes à plus de 90°c , pour qu'il s'hydrate CFPPA de Lozère – Atelier Technologique Agroalimentaire de Florac 4 parfaitement. : A intégrer plus tôt qu'une pectine dans la phase de cuisson-evaporation La Réglementation : Les confitures et dérivés: La réglementation qui concerne ces produits porte sur 3 points : La dénomination réglementaire, le taux de sucre final et la quantité de fruits mise en œuvre. Décret n°85-872 du 14 août 1985 modifié Confitures Définition Réglementaire Teneur totale en sucres (par lecture au réfractomètre à 20°c) « Mélange de sucre , de pulpe et/ou de purée (1) de fruits et d'eau, porté par cuisson à la consistance gélifiée appropriée ». > 55° Brix Quantité minimale de fruits ( ou pétales) mise en oeuvre ( QFMEO) Gelées « Mélange de sucre, de jus de fruits (ou extraits aqueux de fruits), sans trace de pulpe, porté par cuisson à la consistance gélifiée appropriée. » > 55° Brix > 350 gr / kg de produit fini (2) Catégorie (3) « EXTRA » > 450 gr / Catégorie (3) kg de « EXTRA » produit fini (2) > 350 gr / kg de produit fini *(2) > 450 gr / kg de produit fini *(2) Marmelades « Préparation de fruits réduits en pulpe, purée, jus, extrait aqueux, écorces, par leur cuisson avec le sucre. Terme réservé aux agrumes uniquement » > 55° Brix 200 gr/kg de produit fini (dont au moins 70 grammes proviennent de l'endocarpe) Crèmes « Préparation obtenue à partir de fruits à coques ( châtaignes, amandes , noisettes, noix de coco, anacarde, ....) » > 75° Brix (sauf crème de marrons : > 60° Brix) > 380 gr /kg de produit fini Confits « Mélange de pétales ( ou extrait aqueux de pétales) ou fruits confits, et de sucre, porté par cuisson à la consistance gélifiée appropriée. » > 60° Brix * Pétales ou extraits aqueux de plantes : > 5 gr /kg de produit fini * Fruits confits : > 450 gr /kg de produit fini inclus tomates, tiges de rhubarbe, carottes, citrouilles, concombres, melons, pastèques, patates douces, gingembre sauf cassis, cynorhodon, coing, sorbe, groseille pour lesquels l'exigence minimale est rabaissée de 100 gr/ kg : (250 gr/ kg de produit fini en confitures et gelées classiques ; 350gr/kg en catégorie EXTRA) (3) Les fruits suivants ne peuvent être utilisés en mélange avec d'autres fruits pour la fabrication de confitures ou gelées « EXTRA » : pommes, poires, prunes, melons, pastèques, raisins, citrouilles, concombres, tomates. (1) (2) Note : les produits portant l'allégation nutritionnelle « allégé en sucre » ou « teneur réduite en sucre » doivent voir leur teneur en sucre réduite d'au moins 30% par rapport au produit standard (Règlement CE 1924/2006 modifié). Outre les mentions obligatoires habituelles, l'étiquette des confitures et dérivés doit porter : teneur en sucre x% préparé avec x g de fruits (ou d'infusion) pour 100g de produit fini 5 Les sirops Réglementation Mélange de sucre et d'extrait de plantes (obtenus par macération, infusion, décoction...) Teneur totale en sucre > 55% Outre les mentions obligatoires habituelles, l'étiquette d'un sirop doit donner un conseil de dilution : « à diluer dans X fois son volume d'eau » et éventuellement la mention : « à conserver au frais après ouverture » Principe macération ou infusion filtration éventuelle ajout de sucre mélange et cuisson jusqu’à la teneur en sucre fixée embouteillage pasteurisation Remarques Conservation assurée par la pasteurisation couplée avec une acidification dans de nombreuses recettes de sirops de plantes. Dans le cas de sirops à base de fleurs, des particules de pollen peuvent remonter à la surface durant le stockage. Ces particules ne sont pas pathogènes , mais leur élimination (pour raison « visuelle ») ne peut se faire que par micro-filtration. CFPPA de Lozère – Atelier Technologique Agroalimentaire de Florac 6 Les conserves de végétaux appertisées Objectif : obtenir un produit stable à température ambiante pendant plusieurs années tout en préservant ses qualités nutritionnelles et sensorielles. Principe : destruction par la chaleur de tous les microorganismes et de leurs toxines + conservation dans un emballage étanche (généralement un bocal en verre). Notion de barrière de pH (pH=4,5) L'intensité du traitement thermique dépend de l'acidité du produit : ➢ Si le pH du produit fini est inférieur à 4,5, alors une pasteurisation (T°C < 100°C) est suffisante pour obtenir un produit stable ➢ Si le pH du produit fini est supérieur à 4,5, il est nécessaire d'effectuer une stérilisation (T°C > 100°C) Dès que la température dépasse 100°C, il est indispensable de travailler sous pression dans un appareil spécialement étudié : l'autoclave. Notion de barème (couple « temps/température ») Le barème du traitement thermique est défini par 2 paramètres : la température et la durée. Ce barème s'établit en fonction de : ➢ la charge microbienne initiale et les bonnes pratiques d'hygiène au cours du process, ➢ la nature du produit (pH, teneur en sel, viscosité...) ➢ l'emballage (forme, taille, contenance...) ➢ des incidences sur la qualité du produit : le traitement thermique cuit le produit ➢ du type de matériel utilisé Précautions Pour appliquer un barème, il faut : ➢ travailler toujours avec les ingrédients de la recette initiale et procéder de la même façon (proportions, temps de cuisson, température à l'empotage...) ➢ utiliser le même type d'emballage ➢ avoir une bonne hygiène lors de toutes les étapes de manipulation Contrôles à réaliser ➢ ➢ Contrôle de l'étanchéité (visuel, vacuomètre, test de mise sous pression) Contrôle de la stérilité (test de stabilité à l’étuve, analyses microbiologiques) Cahier d’autoclave ou de fabrication Il est nécessaire d'enregistrer chaque fabrication réalisée ainsi que les autocontrôles effectués, afin de pouvoir prouver que tout a été réalisé dans de bonnes conditions (traçabilité). CFPPA de Lozère – Atelier Technologique Agroalimentaire de Florac 7 Les conserves à l'huile Problèmes rencontrés : fermentations par des levures ou bactéries anaérobies Lien avec les principes de conservation : Les conserves à l'huile correspondent à une mise sous-vide. Attention à certains germes pathogènes anaérobies potentiellement pathogènes (Clostridium botulinum), d’où la nécessité de compléter cette mise sous vide avec un autre facteur de conservation (froid, séchage, traitement thermique....) Certaines plantes et extraits de plantes sont réputées avoir un effet sur la conservation : huile essentielle de thym, romarin, origan, cannelle, clou de girofle + ail et oignons (allicine) + extraits végétaux (choux, moutarde). Très peu de données chiffrées et testées sur l'influence réelle sur la conservation des aliments. Précautions à prendre : ➢ ➢ ➢ Blanchiment rapide des herbes : Tremper quelques secondes dans eau bouillante, bien essorer et assécher par la suite. (permet un premier assainissement microbiologique partiel, et de « fixer » un peu la couleur). Possibilité de saupoudrer de sel, ou d'ajouter un peu de vinaigre Tasser dans un bocal , remplir, puis recouvrir d'huile (chaude de préférence). Les huiles de tournesol, sésame ou olive supportent bien la chaleur sans trop s'oxyder, mais attention à l'apport de goût par l'huile d'olive. Fermer le bocal. Contenants utilisés : verre uniquement ➢ ➢ ➢ ➢ ➢ ➢ A stériliser systématiquement en amont : (à l'alcool 70° ou bien à la vapeur) N'utiliser que des cuillères inox. Stériliser systématiquement tout outil qui rentre en contact avec l'huile A ce stade , sans traitement thermique, la conservation se fait impérativement au frais (2-4°C) en fixant une Date Limite de Consommation (DLC : à consommer avant le jj/mm/aaaa). Un traitement thermique type pasteurisation (bain marie) permettra d'allonger la DLC mais pas de stabiliser la conserve si elle n'est pas acide (pH<4,5). Pour une conservation plus longue et à température ambiante, il faut une stérilisation (autoclave obligatoire). Après une stérilisation, le facteur qui déterminera la durée de conservation (et de fixer la Date de Durabilité Minimale) sera l'évolution organoleptique du produit : risque d'oxydation (conserver à l'abri de la chaleur et la lumière pour ralentir ce phénomène), rancissement de l'huile, évolution des composés aromatiques. CFPPA de Lozère – Atelier Technologique Agroalimentaire de Florac 8 ANNEXE 1: QUELQUES EXEMPLES DE RECETTES A BASE DE PLANTES Sorbet de rose Crème glacée au sureau Ingrédients 1,5 litres de lait entier 220 g de crème entière 64 g de poudre de lait écrémé 320 g de saccharose 56 g de jaune d’œuf 150 g à 200 g de fleurs de sureau Protocole Faire bouillir le lait avec les fleurs et laisser infuser 20 min Parallèlement, mélanger les jaunes d’œufs et le sucre Ajouter le lait filtré (ne récupérer qu’un litre après filtration et infusion) Ajouter la poudre de lait Ajouter la crème Pasteuriser le tout 3 min à 82 °C Maturer 4 H minimum à 2-4°C. Ingrédients 10 roses de Provins 500 g de sucre 1,100 litre d’eau 1 jus de citron Protocole Préparer le sirop de sucre et le porter à ébullition Plonger dans ce sirop les pétales de roses et ajouter le jus de citron Laisser infuser les roses 15 min à couvert Mixer ce sirop après infusion Filtrer éventuellement Laisser refroidir Turbiner Turbiner Vinaigre aromatisé sureau Ingrédients 200 ombelles de fleurs fraîches de sureau (soit environ 1 kg) 10 litres de vinaigre Protocole Remplir une jarre avec les fleurs Verser le vinaigre Laisser macérer 10 jours environ Filtrer Mettre en bouteille Confit de fleurs de pissenlit Ingrédients 250 g de fleurs de pissenlit 1,5 litre d’eau 2 agrumes (soit deux citrons soit une orange et un citron) sucre (poids pour poids ou 1,2 kg de sucre par litre d'infusion) Protocole Faire chauffer l’eau avec les fleurs et les agrumes coupés en rondelles Poursuivre la cuisson une vingtaine de minutes Filtrer Ajouter le sucre (poids pour poids) Ajouter le gélifiant (agar agar ou pectine) avec 5 fois son poids de sucre Arrêter la cuisson à la teneur en sucre fixée Mettre en pots et pasteuriser 9 Sirop de sureau Sirop de menthe Ingrédients Protocole Ingrédients Protocole 1,5 à 2 kg de fleurs de sureau 10 litres d’eau 10 citrons Sucre (1 à 1,2 kg de sucre par litre d’infusion) Porter l’eau à ébullition et la verser sur les fleurs Ajouter les citrons coupés en rondelles Laisser infuser entre 12 heures à 24 heures Filtrer Ajouter le sucre (sur la base minimale poids pour poids) Cuire le mélange jusqu’à obtention de la teneur en sucre fixée Mettre en bouteille à chaud Pasteuriser Capsuler (après pasteurisation si on utilise des capsules plastiques) 1kg de feuilles de menthe fraîche 10 litres d’eau sucre (1 à 1,2 kg de sucre par litre d’infusion) Couvrir les feuilles avec l’eau bouillante Laisser infuser à couvert 12 heures Filtrer Ajouter le sucre (sur la base minimale poids pour poids) Cuire le mélange jusqu’à obtention de la teneur en sucre fixée Mettre en bouteille à chaud Pasteuriser Capsuler (après pasteurisation si on utilise des capsules plastiques) Variante :partir sur une macération dans l’eau froide et laisser macérer 24 à 48 H Soupe aux orties Ingrédients (pour 12 personnes) 1,500 kg de pommes de terre 150 g (soit environ 3 grosses poignées) de feuilles d’ortie crème fraîche éventuellement Consommé à la fleur de Mauve : Protocole Ingrédients Protocole Trier les orties et les effeuiller Eplucher les pommes de terre et les couper en dés Les cuire dans l'eau. Quand l'eau est bouillante, jeter une grosse poignée de jeunes feuilles d’orties. Les cuire 5 min Mixer et/ou les passer au moulin à légumes. Ajouter éventuellement une cuillère à soupe de crème fraîche pour servir 2 poignées de fleurs de mauve 2 poignées de feuilles 400 g de pommes de terre 200 g de carottes assaisonnement et crème fraîche éventuellement Faire revenir brièvement dans l'huile les pommes de terre et les carottes coupées. Ajouter les feuilles de Mauve. Cuire à petits bouillons 20 minutes. Mixer. Ajouter alors les fleurs de Mauve pour la décoration. Au moment de servir, délayer la crème fraîche et l’ajouter à la préparation. L'ortie est stimulante, diurétique, reminéralisante. Elle est très riche en vitamines et sels minéraux. Prendre les orties dans un endroit non pollué. Variante : cette recette peut être faite en remplaçant tout ou partie des pommes de terre par de la farine de sarrasin, revenue préalablement à la poêle. La mauve apporte à cette recette une texture mucilagineuse 10 Chutney de fleurs de pissenlit aux fruits et poivrons Tartine de fromage de chèvre à l’ail des ours Ingrédients Protocole Ingrédients Protocole Fleurs de Pissenlit : 1,25 kg Poivrons rouges : 0,3 kg Oignons : 0,3 kg Pommes : 0,16 kg Poires: 0,16 kg Raisins secs : 0,16 kg Pruneaux : 0, 16 kg Gingembre : 0,16 kg Sucre roux : 0, 27 kg Vinaigre de cidre : 0,3 litres Sel : 20 grammes Coriandre en grains : 20 grammes Piment en poudre : QSP Blanchir les fleurs de pissenlit Egoutter Tailler en brunoise toute la garniture Ajouter les raisins secs Ajouter le sucre, sel, vinaigre, piment, coriandre Mélanger le tout Poursuivre la cuisson 30 minutes Mesurer le pH Empoter Pasteuriser 10 feuilles fraîches d'ail des ours 5 feuilles de menthe verte ou de mélisse Hâcher menu les feuilles d'ail des ours et les feuilles de menthe verte ou de mélisse. Ajouter l'huile d'olive et le sel pour obtenir une consistance de purée. Mélanger cette purée avec le fromage de chèvre frais. Etaler sur des tartines grillées. Décorer avec une fleur de primevère. une petite poignée de serpolet Huile d'olive 2 pincées de sel gris 5 Fromage s de chèvre frais Tartines de pain grillé 1 fleur de primevère Tarte à la bistorte et patience des moines La même recette peut être suivie avec le serpollet. Quiche aux herbes Ingrédients Protocole Ingrédients Protocole 30 à 40 jeunes feuilles de bistorte 5 à 6 feuilles de patience des moines Sauce béchamel (1/2 litre de lait + 40 g de beurre + 40 g de farine) Quelques graines de carvi Pâte brisée Blanchir les feuilles de patience des moines avant de les utiliser et jeter l'eau de cuisson Préparer la béchamel Pâte brisée (500 g de farine, 250 g de beurre, sel, eau) 6 poignées (soit environ 210 g )de plantes sauvages cuite à l'étouffée 4 oeufs lait, sel. Fromage râpé (75 g) Préparer la pâte. Faire cuire les feuilles. Mettre les herbes sur la fond de tarte Préparer un flan et verser dessus. Mettre au four, ½ heure. Mélanger les légumes avec la béchamel Préparer une pâte brisée L'étaler dans un moule à tarte et la garnir de préparation Cuire au four 30 à 40 minutes à 210°C 11 Lasagnes aux herbes Ingrédients pour 25 à 30 personnes ! 4 plaques de lasagne 1,6 kg de plantes : orties, plantain, chenopodes, renouées, bistortes, etc sauce béchamel (2 litres de lait, 160 g de beurre, 160 g de farine) crème fraîche (facultatif) 1 oignon huile sel et poivre gruyère râpé Attention : la renouée est filandreuse (donc la trier ou la mixer) Protocole Couper l’oignon finement et le faire revenir dans un peu d’huile avec le plantain et les orties. Rajouter sel, poivre. Préparer la béchamel : la faire assez liquide Rajouter les plantes. Alterner dans le plat, une plaque de lasagne et une couche de plantes, 4 fois. Finir par une plaque sur laquelle on met un peu de gruyère râpé. Cuire au four. Cette recette peut se faire avec toutes autres sortes d’herbes à cuire (seules ou en association). Gnocchi aux orties (ou aux chenopodes) Ingrédients pour 12 personnes 1,5 kg de jeunes feuilles d’orties et de chenopodes 240 g de parmesan 750 g de farine 150 g de chapelure 6 œufs 0,5 l d’eau sel Protocole Ne prendre que les feuilles d’orties (les détacher des tiges), Les laver. Les cuire 10 min dans eau à ébullition Les essorer puis les hacher Dans un récipient, casser les œufs et y ajouter la farine puis les orties et le parmesan. Pétrir jusqu’à l’obtention d’une pâte compacte (ajouter éventuellement de la farine pour rectifier la consistance) Prendre de petites quantités de pâtes et former les gnocchis avec les mains préalablement mouillées. Les rouler au fur et à mesure dans la chapelure Les cuire dans une grande quantité d’eau et les sortir avec une écumoire dès qu’ils remontent à la surface. Les servir nappés d’huile d’olive, d’ail haché (ou en poudre), d’origan et de thym. 12 ANNEXE 2:Quelques données chiffrées sur le séchage de plantes Recommandations pour le séchage d'espèces couramment cultivées Dénomination Partie Humidité T° C considérée finale recommandée Observations aneth Anethum graveolens SF Ft 10% 12% 80°C < 45°C / / bardane Arctium major Ra 10% 35 à 45°C Lavée et coupée (tronçons 2-3cm) avant séchage basilic Ocimum basilicum PA 10% < 40°C T°C plus élevée entraine un noircissement et une perte des HE bleuet Centaurea cyanus Ca - < 55°C Aussitôt après récolte Séchage délicat bourrache Borrago officinalis SF 9% 35 à 40°C Aussitôt après récolte camomille Anthemis nobilis Ca 10% < 40°C / carvi Carum carvi Ft blond 12% noir 13% < 40°C HR fruit à la récolte = 20% digitale laineuse Digitalis lanata Fe 6% < 80°C Généralement, T=30°C estragon Artemisia dracunculus PA 7% 55 à 75°C T°C plus élevée en début de séchage pour empêcher le noircissement fenouil doux Foeniculum dulce Ft Ra 8% - 35 à 40°C 40 à 45°C / Lavé et coupé avant séchage livèche Levisticum officinalis Fe Ra 6 à 8% - 55 à 60°C 35 à 45°C / Lavé et coupé avant séchage SF / Ca - 35 à 45°C Séchage rapide car le capitule continue sa maturation mélisse Melissa officinalis PA 12% 35°C / menthe poivrée Mentha piperita PA 11% < 45°C T°C >45°C : noircissement T°C>55°C : perte d'HE millepertuis Hypericum perforatum PA 10% 35 à 40°C Pour l'herboristerie, coupé (1cm) avant séchage origan Origanum vulgare PA 10% 30 à 40°C / persil Petrodelinum sativum Fe 10 à 13% 100°C puis 50°C Une T°C trop basse altère l'arôme petite absinthe Artemisia pontica PA - < 30 à 35°C À T°C supérieure : perte d'HE piloselle Hieracium pilosella PE - < 40°C Nettoyage préalable romarin Rosmarinus officinalis PA 10% 30 à 40°C safran Crocus sativus St 12% 30 à 35°C Séchage en couches minces (étuve) souci des jardin Calendula officinalis Ca 13% 45°C (<60°C) Aussitôt après récolte Séchage délicat Thym Thymus vulgaris PA 10% 30 à 40°C / valériane Valeriana officinalis Ra 15% < 40°C Nettoyage préalable verveine odorante Lippia citriodora PA 10% 40°C / matricaire Matricaria chamomilla Source : fiches techniques : ITEIPMAI Ca : capitule, Fe : feuille, Ft : fruit, PA : partie aérienne, PE : plante entière, Ra : racine, SF : sommité fleurie St : stigmate – HE : huile essentielle CFPPA de Lozère – Atelier Technologique Agroalimentaire de Florac 13 Quantité approximative de plante fraîche pour 1 kg de plante sèche Dénomination masse de plante fraîche nécessaire / kg de plante sèche Angélique 5 kg Basilic (feuilles) 6 à 7 kg Bourrache (fleurs) 7 à 8 kg Calendula 10 kg Camomille romaine (fleurs) 4 à 5 kg Laurier ( feuilles) 3 à 4 kg Menthe (feuilles) 4 à 5 kg Mauve Sylvestre (fleurs) 5 à 6 kg Verveine (feuilles) 3 à 4 kg Quelques fiches de séchage de végétaux Nom de la plante Temps approximatif % Humidité final Avoine fleurie : avena sativa T°C de séchage maxi 40 °c <48h 10,00% Valériane officinale Achillée millefeuille Millepertuis commun Ortie dioïque Mélisse 40 °c 35-40°c 30 à 40° c 35 à 45 °c 20 à 30 °c 7 jours 48 h 3 à 7 jours 2 à 5 jours 2 à 5 jours 15,00% 5 à 8% 5 à 8% 5 à 8% 11 à 12 % CFPPA de Lozère – Atelier Technologique Agroalimentaire de Florac 14 ANNEXE 3 / FOURNISSEURS - ADDITIFS INGREDIENTS ARLES additif – fruits légumes secs 22 Boulevard Capitaine Gèze - 13015 Marseille (adresse à St Quentin 03 23 65 77 17) 04 91 10 19 10 ARCADIE Ingrédients bio 484, avenue Émile Antoine - 30340 Méjannes-lèsAlès 04 66 56 99 33 ARNAUD additif 68 Av Général Bizot - 75012 Paris 01 44 73 10 00 ARTIMAT ARTIMAT RE BASE BIO BRENNTAG France BRENNTAGMéditerranée BRENNTAG Rhône Alpes sucre bio additifs Raujolles - 12100 Cressels ZA Chabrit – 48000 Mende 05 65 60 59 14 04 66 65 02 49 270 Impasse Daguerre – 82000 Montauban 05 63 20 42 45 Rue pas de la mule - 78500 Sartrouville 90 avenue Progrès – 69680 Chassieu 01 30 86 67 00 04 42 46 22 00 04 72 22 15 00 BROUWLAND divers Korspelsesteenweg 86 – 3581 Beverlo – Belgique 32 (0) 11 40 14 08 CERESTAR FRANCE sucre 7 rue Maréchal Joffre – 59320 Haubourdin 03 20 44 35 35 LOIRET et Haëntjens sucre bio BP 90705 – 2 place de la Bourse – 44007 Nantes 02 51 82 14 00 LOUIS FRANCOIS Additifs et ingredients pour boulangeries pâtisserie 17 ru des Vieilles Vignes – ZI Paris Est – 77183 Croissy Beaubourg 01 64 62 74 20 RAPUNZEL ingrédient bio 3 avenue Campagnonnage – 84000 Avignon 465 Boulevard Georges Brassens 12100 MILLAU 05 65 61 60 56 SENFAS divers bio : sucre Espinaux – 30340 Saint Privat des vieux 04 66 54 33 50 11 Parvis Rotterdam – 59000 Lille 03 28 38 79 30 964 avenue Maréchal de Lattre de Tassigny – 34400 Lunel 04 67 71 01 29 TEREOS sucre bio VINAIGRERIE DE LUNEL vinaigre vin rouge, von blanc, alcool VINAIGRE LE SAUZET vinaigre vin Lou Pas d’Estrech – 30760 Saint Christol de rouge,vin blanc cidre –bio Rodières 04 66 82 11 92 VITIVA- antioxydant naturel 04 93 43 98 10 202, bvd leader, res. cannes grand parc Cannes 06400 15 CONDITIONNEMENT AGROPACK doseuse scelleuseSV 112 avenue Jean Lurcat – 19100 Brive COUDERT MASSI SERVICE condt, dosage, bouchage ZI Tour de Loyre - 19360 Malmort ERECAM doseuse ZI la Louisière – 85290 Mortagne sur sèvre HEMA - SIDEL doseuse 5 rue Hervé Marchand - 29556 Quimper cedex IMVERTEC MULTIVAC SERAC SV DIFFUSION doseuse Sous -Vide Doseuse scelleuse SV Wouwerstraat 58 – 2660 Anvers – Belgique 2 passage Fernand Léger – 77400 St Thiebault des Vignes Route Mamers – 72400 La Ferté Bernard 43 rue Saint Lazare – 60200 Compiègne 05 55 88 06 42 05 55 23 30 96 02 51 63 04 77 02 98 52 40 00 + 32 3 830 60 10 01 64 12 13 14 02 43 60 28 28 03 44 40 44 36 EMBALLAGES PLASTIQUES, VERRES, METAL, PAPIER - OPERCULES – CAPSULES ALUPAK barquette alu Aemmenmattstrasse 45 – CH 3123 Belp (CH) 41 (0) 31 818 31 34 AUTOBAR (ex Monoplast) Barquette plastique Avenue Cramat - 40140 Souston 05 58 48 66 66 AVEC sv-emb souples 58 rue Gambetta – 59273 Fretin 03 20 64 93 22 BOULANGER sac SV (brillant) ZA Dahinières – 53810 Changé 02 43 90 50 92 822 Avenue du docteur Fleming – 30900 Nimes 04 66 84 08 62 CAMMAS CONSERVOR GRAVIS boite métal bocaux bout – bocaux 6 impasse Edmon Audran -31200 Toulouse 42 avenue Wissel – 69250 Neuville sur Saône 05 34 40 77 40 04 37 40 84 71 HAFNER SIPALDIS fond tarte -moule bois Rue Bellegarde – 42330 Saint Galmier 04 77 54 02 03 KALIPAC SA Barq. plast Avenue Paul Sabatier – 26700 Pierrelatte 04 75 96 37 05 ROSSI EMBALLAGES bouteilles – bouchon Rue Cardeurs – 84700 Sorgues 04 90 39 12 88 TEMACO TOMEGA pots bouteille RN 89 Av Lib 19360 Brive Malmort 05 55 92 92 92 7 Rue de la Rochette – 6870 Arville – Belgique 00 32 61 61 13 27 VERRERIE B-VERRES bout-bocaux 150 Rue Gustave Eiffel – ZA La Pétrole – 34400 Lunel 04 67 71 57 97 VERRERIE DU SUD Bocaux, bout 3 avenue Sadi Carmot – ZAE St Michel – 34770 St Gigean 04 67 78 68 04 16 Auxiliaires de fabrication ( pectinases , etc ) DSM FOOD SPECIALITIES enzymes 15 rue des Comtesses – 59472 SECLIN 03 20 96 45 45 ZAE La Baume – 34290 SERVIAN 04 67 39 29 70 enzymes 5 Avenue de l'Observatoire – 75006 PARIS 01 43 29 64 70 BIOBLOCK Matériel labo BP 50111 – 67403 ILLKIRCH 03 88 67 14 14 GROSSERON Matériel labo 37 Bd François Miterrand – 44800 SAINT-HERBLAIN 02 40 92 07 09 LABOVER Matériel labo 20 rue Robert Koch -34193 MONTPELLIER CEDEX 5 04 67 10 59 00 CONRAD Ph mètres www.conrad.fr JADE REFRACTOMETRES Réfractomètres www.jade-refractometre.com LITTORALE OENOLOGIE PRUD'HOMME Matériel de contrôle Matériel d'occasion APPLANAT Route d'Avignon 30390 DOMAZAN 04 66 57 46 62 APPLANAT 26600 Pont de l'Isère 04 75 84 52 27 CHANTALAT Route Marquisie – 19600 St Pantaléon de Larche 05 55 86 94 94 COMPTOIR DE L'OCCASION Avenue Ebeniste – 12000 RODEZ 05 65 87 07 39 EQUIP RESTO DIFFUSION RN113 – Rue Charles de Gaulle -34690 FABREGUES 04 67 85 48 48 EUROCCAS Chemin Archat – 38430 Saint Jean de Moirans 04 76 35 42 25 L'OCCAS ALIMENTAIRE Chemin Chanay – 69720 St Bonnet de Mure 04 78 40 81 69 L'OCCAS PRO 11 Route de la Plage – 31150 Lespinasse 05 61 35 81 58 MAT'OCCAS Av. 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