Rapport de la 1ère étape "Classe de mer 2012"

But de la journée
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Tester la version 2 de la bouée Amazone
Tester la station météo
Tenter un lâcher de ballon
Tester le tractage de la bouée Amazone
Donner aux élèves les premières notions de navigation
Participants
23 élèves de seconde : 11 élèves de l’option SL du lycée DAMAS et 12 élèves de l’option MPS du Lycée
MELKIOR et GARRE,
Julie HABERMAN, Bruno VERDIER, Thomas LUGLIA, Pascal ROGER, Enseignants,
Mathilde SAVREUX, Correspondant Service Jeunesse et acteurs de l’Education, CNES/CSG,
M. MORIN, proviseur du lycée MELKIOR et GARRE,
Patrick DEIXONNE, Responsable OSL (Ocean Scientific Logistic), Skipper accompagné d’un marin.
Déroulement de la journée
Vers 07h00 : Départs des élèves accompagnés des enseignants pour Kourou.
08h30 – 9h00 : Embarquement sur le catamaran Guyavoile d’OSL, départ vers K0.
Entre 10h00 et 12h00 : autour de K0
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2 dérives de la bouée Amazone furent effectuées ;
Installation de la station météo portable ;
mesures et prélèvements d’eau.
12h00 - 13h00 : Repas sur le catamaran près des îles du Salut
Entre 13h00 et 15h00 : au large des îles du Salut
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Lâcher d’un ballon sonde
Test de trainage de la bouée
15h00 – 16h00 : Retour avec le catamaran à Kourou.
Retour en bus pour les élèves et enseignants à Remire puis à Cayenne pour 17h30.
Rapporteur : Pascal ROGER, chef de projet
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Chapitre I) Les essais de la bouée Amazone
Elle était équipée de 2 systèmes d’acquisition de données : HERA et MANGO.
I 1) Avec HERA
Entre 9h30 et 15h00, seulement 7 trains de mesures ont pu être récupérés sur la journée par le
système ARGOS avec un trou de près de 3h00 entre 11h00 et 14h00 entre l’acquisition 5 et 6. 5
acquisitions ont donnés avec une position GPS.
N° acquisition
1
2
3
4
5
6
7
Durée (min)
2
2
1
2
4
4
9
Position GPS
oui
oui
oui
no
no
oui
oui
Globalement, la durée d’acquisition est inférieure à 15min avec environ une toutes les 45min.
Le système ne donne qu’une position GPS par acquisition, celle de l’horaire médiane.
L’imprécision sur la position est confirmée, une acquisition a situé la bouée au milieu des îles du
Salut alors que nous étions près de K0 soit 3.5km d’erreur. Au minimum, on se situe à quelques
centaines de mètres.
I 2) Avec MANGO
Les acquisitions sont parfaitement régulières. Malheureusement, les piles achetées neuves ont
permis des mesures sur seulement une demi-journée. MANGO n’avait pas de mesures à alimenter,
donc l’arrêt est dû à un défaut piles.
La remise en condition fut difficile, pas d’écriture sur la carte SD avec une tension inférieur à 6V.
Cela est certainement dû à des problèmes de contact car depuis le fonctionnement est normal
(tension de 4 à 6V). Les parties métalliques de la carte sont bien rouillées. La solution envisagée est
l’achat d’une touque avec déshydratant pour ranger le matériel sensible.
La position GPS est donnée en moyenne à une vingtaine de mètres plus au sud, l’erreur maximale
étant de 35 mètres. J’ai effectué des essais de confirmation chez moi, les élèves feront de même au
lycée. Il nous faudra trouver une autre salle car dans notre labo, le GPS ne passe pas. La précision
est nettement plus grande qu’avec HERA et chaque acquisition à sa position GPS. On peut donc
obtenir parfaitement son déplacement. Petit souci, je n’ai pas pu convertir le fichier TXT en KML
pour tracer la trajectoire avec Google Earth (à vérifier avec Frédéric BOUCHARD).
Malheureusement, les données sont enregistrées sur la carte et, seulement, récupérables après les
mesures ou par radio mais à une distance courte. Remarque : lorsque MANGO est relié à
l’ordinateur par radio ou par USB, l’écriture des données ne se fait plus sur la carte SD. Il ne faut
pas oublier d’enregistrer avec l’ordinateur. Cette utilisation ne peut être que momentanée.
I 3) Le reste des équipements
L’étanchéité par le joint et le presse étoupe ne fut pas parfaite. Juste avant chaque utilisation de la
bouée, il faudra refaire l’étanchéité complète pour éviter la perte de qualité des silicones utilisés.
Pour compléter cela, les équipements seront placés dans un boitier étanche.
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Avec une utilisation d’au plus une semaine, une grosse batterie d’alimentation n’est plus utile. Un
lot de piles rechargeables sera suffisant. Nous allons tester quelques panneaux solaires souples
appartenant à une collègue. Si les résultats sont concluants, la bouée en sera équipée.
L’ancre a montré son efficacité. Sa conception n’est pas innovante et déjà éprouvée avec d’autres
bouées.
Pour faciliter le repérage de la bouée, elle doit être peinte de couleurs vives et ou fluo. Un premier
logo existe, il faut terminer le travail et utiliser des couleurs rappelant la Guyane. Un fanion au bout
d’une tige permettra de mieux la localiser visuellement.
Les équipements venant du lycée de RODEZ ont donné peu de résultats exploitables. Une étude
plus approfondie reste à faire.
Chapitre II) La station météo
La station météo a pu être mise en place dans le cockpit. La réception
des capteurs est bonne. Par contre, le système d’acquisition n’a pas pu
être testé. Il faudra le réaliser lors de la prochaine sortie du mois de
juin. Pour le positionnement des capteurs, nous sommes confrontés au
milieu marin (pluie, vent, sel....). Ils doivent à tout prix être placés
dans un petit abri que les élèves devront réaliser. La position sur le
bateau reste encore à définir. En effet, les contraintes de chaque
capteur étant bien précises, on envisage de placer cet abri soit au
niveau du mat, soit derrière le carré. La décision se prendra au mois
de juin en fonction des mesures que nous effectuerons.
Chapitre III) Le lâcher de ballon
Le lâcher d’un ballon de 500g fut une réussite. Celui-ci fut réalisé par les enseignants car les élèves
n’ont pas encore eu de formation là-dessus. Le ballon fut lâché avec une chaine de vol factice.
Un lâcher d’un ballon de 1200g sera tenté la prochaine fois.
La réalisation se fera entre les deux lycées.
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Chapitre IV) Le tractage de la bouée par le catamaran
Avec la bouée actuelle, le tractage est possible mais uniquement à faible
vitesse. Il ne pourra donc pas être utilisé durant la semaine « classe de
mer ».
On s’oriente donc vers un largage de la bouée au niveau de l’Oyapock
avec une récupération au niveau des îles du salut. Cela implique une
localisation précise par une balise Argos GPS ou du Radio-Tracking.
Chapitre V) Le bilan de la sortie
Cette sortie fut une réussite et nous a apporté des informations supplémentaires surtout sur
l’utilisation et le comportement de la bouée et de son contenu.
V 1) Les élèves
Pour une bonne partie des élèves se fut une première sur un
bateau. Le mal de mer a quelque peu gâché la journée de
certains. D’autres ont montré de réelles aptitudes et de
l’autonomie dans le travail demandé. Cette sortie et la
prochaine serviront aussi à la sélection des 8 élèves
participants à classe de mer.
Avec le mal de mer et le suivi de la bouée, les premières
notions de navigation sont reportées à la prochaine sortie en
juin.
V 2) La configuration envisagée de la bouée de la bouée
L’idée première d’une bouée en Guyane était de la rendre récupérable afin de réaliser des
exploitations multiples au large et dans les estuaires de la Guyane. Sans positionnement précis, il
nous sera impossible de la récupérer et de continuer dans ce sens.
L’actuelle carte HERA ne nous donne pas une position suffisamment précise pour envisager la
récupération. Il est possible d’ajouter un GPS sur la carte HERA.
Ci-dessous un extrait des mails échangés avec Frédéric BOUCHARD à ce sujet :
La seule solution que nous voyons la mieux adaptée en temps de développement et en coût est le
montage du GPS sur les cartes Hera couplé avec l'utilisation d'un récepteur ARGOS. Nous avions
prévu l'empreinte d'un GPS sur le circuit imprimé de l'HERA. Reste à up-grader le firmware de
Hera (2 mois de développement).
Scénario de récupération :
1/ la localisation GPS est récupérée sur le site Argos Data System avec au mieux une demi-heure
de décalage.
2/ Se rendre sur le dernier lieu transmis par ARGOS data system avec dans la poche un récepteur
ARGOS
3/ Utiliser le récepteur ARGOS pour capter directement le signal de la bouée et ainsi obtenir en
temps réel sa position GPS précise.
Reste à trouver un financement pour la mise à jour du soft et la réalisation / Achat d'un récepteur
ARGOS. En ce qui nous concerne, TENUM pourrait te réaliser une solution fonctionnelle et
adaptée en 4 mois.
Cette solution permet de rester dans le cadre d’ARGONAUTICA et les délais proposés sont
compatibles avec nos échéances, soit fin mai, début juin 2011 pour des nouveaux essais et du 22 au
27 octobre 2011 pour la sortie définitive.
L’ajout de la carte d’acquisition MANGO permet d’obtenir plus de mesures et évite les trous
horaires importants par manque de couverture satellitaire.
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La partie électronique devra être simplifiée pour être compréhensible par les élèves de seconde
actuelle. La réalisation d’une bouée multi usages n’est plus envisageable avec ses mêmes élèves. Il
en est de même pour des équipements venant d’ailleurs, cela demande du temps que nous ne
disposons plus avec ses élèves. Pour cela, il faut associer d’autres niveaux et trouver un autre cadre
que l’option SL de seconde.
La réutilisation du même équipement demande une connectique simple et fiable.
V 3) Le lâcher de ballon
La réussite du lâcher de ballon à partir du catamaran va permettre d’ajouter cette activité au
programme de classe de mer.
Reste à définir ce que réaliseront les 2 lycées.
V 4) La station météo
La prochaine sortie permettra de qualifier l’abri et son emplacement sur le bateau.
V 5) Les compléments envisagés
La présence des acteurs du projet a permis d’envisager quelques compléments au projet avec peutêtre l’implication d’élèves et d’enseignants supplémentaires sur certaines activités.
Grâce aux sorties préparatoires, il est possible d’avancer la semaine de sortie en octobre 2011 : du
lundi 22 au samedi 27 2011 pour bénéficier d’une mer plus clémente.
Le programme pourra être complété, par exemple, par des activités : au grand connétable avec le
GEPOG ; durant la soirée astronomie ; aux îles du salut. Cela reste à mettre en place.
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