ETUDE D`IMPACT SUR L`ENVIRONNEMENT DU PROJET DE L

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ETUDE D`IMPACT SUR L`ENVIRONNEMENT DU PROJET DE L
ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT DU PROJET DE
L’EXTENSION DE LA
CENTRALE THERMIQUE DE JORF-LASFAR-TRANCHES
5&6
Mai, 2010
RESUME SIMPLIFIE
Ed. 1
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i
Table des Matières
1. ................................................................................................................. Introduction
1
1.1. ......................................................................................................................... Objet
1.2. ...................................................................... Antécédents et justification du projet
1.3. ................................................................................................Localisation et accès
1
1
1
2. ......................................................................................................... Cadre Législative
2
3. ....................................................................................................Description du Projet
2
3.1. ...................................................................... Aspects environnementaux du projet
6
4. .......................................... Examen alternatif et justification de la solution proposée
14
4.1. ........................................................................... Justification de la sélection du site
4.2. ...................................................................... Choix du charbon comme carburant
4.3. .....................................................................................Technologie de combustion
4.4. ...........................................................................Dispositif de collecte de particules
4.5. ........................................................................ Réduction de oxyde de soufre (SO2)
4.6. ...................................................................................... Système de refroidissement
4.7. .............................................................................................. Stockage des cendres
14
14
14
14
14
15
15
5. ................................................................................................... Description du milieu
15
5.1. ......................................................................................................... Milieu physique
5.2. ...................................................................................................... Milieu biologique
5.3. ............................................................................................................Milieu humain
15
16
17
6. .....................................................................Identification et évaluation des impacts
19
7. ............................................................................. Mesures préventives et correctives
29
8. ................................................ Programme de contrôle et de suivi environnemental
43
8.1. .............................................................................................. Phase de construction
8.2. ................................................................................................. Phase d´exploitation
43
43
9. .................................................................................................................. Conclusions
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Table des Images
Image 1: Localisation de l´emplacement ....................................................................................2
Image 2: Implantation des nouvelles tranches 5 et 6 .................................................................5
Image 3: Distance aux zones sensibles. Flore et faune .............................................................17
Table des Tableaux
Tableau
Tableau
Tableau
Tableau
Tableau
1: Résume des installations existantes et nouvelles....................................................6
2: Répartition de la main d’œuvre locale en fonction des types d’activités économiques
3 : RÉSUME DE L´EVALUATION DES IMPACTS POUR LA PHASE DE CONSTRUCTION24
4 : RÉSUME DE L´EVALUATION DES IMPACTS POUR LA PHASE D’EXPLOITATION ....25
5 : Résume de mesures ..................................................................................................30
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1.
Introduction
1.1.
Objet
L´objet du présent document est de résumer les résultats de l´Etude d´Impact sur
l’Environnement de la construction et de l´exploitation de l´extension de la Centrale
Thermique de Jorf Lasfar par deux nouvelles unités nommées (tranches 5 et 6).
Cette étude a été confiée à la société SOCOIN chargée de mener cette étude pour le
compte de Jorf Lasfar Power Energy (JLEC)
1.2.
Antécédents et justification du projet
Le projet initial de la centrale thermique de Jorf Lasfar a été conçu pour accueillir six
groupes de 330 MW. Les deux premières tranches, 1 et 2, chacune d'une puissance brute
de 330 MW, ont commencé à fonctionner entre la fin de l’année 1994 et le début de
l’année 1995, et les tranches 3 et 4, chacune d'une puissance brute de 350 MW, ont
commencé à fonctionner en 2000.
La Centrale thermique de JORF LASFAR compte 4 Unités pour d’une puissance totale de
1300 MW et satisfait ainsi plus de 50 % de la demande totale d'électricité du Royaume.
Le projet de l’extension de JLEC avec 700 MW (2 tranches de 350 MW) fait partie du Plan
National d’Actions Prioritaires (PNAP, 2008-2012) qui, assure la sécurité
d’approvisionnement en énergie, et comprend plusieurs projets à moyen terme visant
l’économie, la rationalisation de la consommation et l’amélioration de l’offre
énergétique. Ce plan tend d´assurer l’équilibre offre-demande en pointe (la croissance
est près du 7-8% sur les 5 dernières années) pour 2008-2012, en renforçant en priorité la
capacité de production.
1.3.
Localisation et accès
Le site de la centrale existante est situé à Jorf Lasfar, à 127 Km au sud ouest de
Casablanca, sur la côte de l´océan Atlantique, et à proximité immédiate du port de Jorf
Lasfar.
La centrale occupe 60 hectares et se trouve sur une étroite bande de terre, entre une
falaise de 60 m de hauteur à l’est et l’océan Atlantique à l’ouest.
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EL JADIDA
JLEC
Image 1: Localisation de l´emplacement
2.
Cadre Législative
La loi marocaine n°12-03 relative aux études d’impact sur l’environnement définit que les
centrales thermiques et autres installations à combustion d’une puissance calorifique
d'au moins 300 MW, sont soumises à l’Étude d’Impact sur l’Environnement (EIE), par
conséquent, le présent projet doit se soumettre à EIE.
Deux décrets ont été publiés pour l’application de cette loi :
- Un des décrets fixe les modalités d'organisation et de déroulement de
l'enquête publique. Cette enquête a pour objectif d’informer la population sur
les impacts éventuels du projet et de recueillir les observations des citoyens à
ce sujet. L’enquête publique doit être prise en compte lors de l’examen de
l’étude d’impact.
- L´autre décret fixe les attributions et les modalités de fonctionnement du
comité national des études d'impact sur l'environnement et des comités
régionaux des études d'impact sur l'environnement, pour avoir l’acceptabilité
environnementale.
Dans le projet (durant toutes ses phases depuis la conception, en passant par la
construction jusqu’à l’exploitation des unités) toutes les exigences de la législation
environnementale marocaine et les recommandations de la Banque Mondiale, entre
autres les Guides sur l'Environnement, la Sécurité et la Santé (Guides spécifiques pour les
centrales thermiques de décembre 2008 et Guides généraux d'avril 2007) ont été
incorporé à cette étude, À ce sujet, il convient de souligner que les limites d'émission de
gaz, de bruits, de déchets, et de la qualité de l'air, etc. sont les résultantes des valeurs les
plus restrictives des deux sources réglementaires.
3.
Description du Projet
Installations existantes (unités 1, 2, 3 et 4)
La Centrale thermique de Jorf Lasfar produit de l’énergie électrique à partir de la
combustion de charbon principale source d’énergie et de fuel dans une chaudière
conçue à cet effet. Le fuel étant utilisé pour l’allumage des chaudières simplement.
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Le charbon est entreposé dans le parc à charbon, adjacent à la centrale et
parfaitement imperméabilisé avec une couche d’argile et des égouttoirs tout le long de
la zone qui sont branchés aux principaux bassins de décantation des eaux.
Depuis le dépôt de charbon, par le biais de convoyeurs de transport, le charbon est
conduit jusqu’au broyeurs à travers des trémies pour être concassé. Une fois pulvérisé, il
est injecté, mélangé à de l’air chaud sous pression dans la chaudière en vue de sa
combustion. Une fois dans la chaudière, les brûleurs provoquent la combustion du
charbon en générant une énergie calorifique qui transforme en vapeur à température
élevée l’eau qui circule à travers le vaste réseau composé de milliers de tubes qui
tapissent les parois de la chaudière.
La vapeur générée dans la chaudière entre à grande pression dans la turbine de la
centrale, laquelle dispose de trois corps -de haute, moyenne et basse pression,
respectivement- unis par un même axe. Cette triple disposition a pour objectif de profiter
au maximum de la force de la vapeur, dans la mesure où celle-ci perd progressivement
de la pression. Cette vapeur fait pivoter les aubes de la turbine, générant de l’énergie
mécanique. À son tour, l’axe qui relie les trois corps de la turbine (à haute, moyenne et
basse pression) fait pivoter en même temps un générateur relié à celle-ci et produit ainsi
de l’énergie électrique. Cette dernière est injectée dans le réseau de transport à haute
tension par le biais de transformateurs et de lignes de transport à haute tension.
Après avoir actionné les turbines, la vapeur passe à la phase liquide dans le condenseur.
L’eau obtenue par la condensation de la vapeur est soumise à diverses étapes de
chauffe, et elle est injectée à nouveau dans la chaudière dans les conditions de pression
et de température les plus adaptées pour obtenir le rendement maximum du cycle.
Le système d’eau de circulation qui refroidit le condenseur fonctionnera en circuit ouvert
avec de l´eau prélevée de l´océan Atlantique. L´eau de refroidissement est ensuite
rejetée dans l’océan selon le même processus que pour l´eau captée. L’augmentation
de température est traitée par le biais d’un canal de 1 500 men cascade le long duquel
se produit le refroidissement avant le rejet définitif. Cela permet ainsi d’obtenir une
différence de température non significative.
Pour minimiser les effets de la combustion de charbon sur l’environnement, la centrale
possède une série de séparateurs électrostatiques ou électrofiltres pour arrêter le
maximum possible des particules et dont l’efficacité approximative avoisine les 99%. Ces
électrofiltres possèdent des électrodes émissives et des électrodes réceptives qui
chargent les particules de cendres pour qu’elles soient captées électriquement. Ensuite
un système de frappage permet de les libérer pour être véhiculées penumatiquement
vers les silos des cendres volantes.
Les chaudières sont également munies de brûleurs dits à faible génération de oxydes
d’azote (NOx), qui aident à émettre le moins possibles d’oxydes d’azote.
Les déchets qui proviennent de la combustion du charbon sont composés de matériaux
inertes qui sont appelés cendre ou scorie en fonction de leur densité, de leur
granulométrie et des installations de collecte. Plus le contenu en cendre du charbon est
élevé, plus grande sera la quantité de déchets inertes générés par unité de production.
Une fois l’air filtré, le matériel particulaire collecté (cendres) pourra être soit recyclé (80 %
min et 95 % Max), obtenant une valeur commerciale importante dans l’industrie du
ciment, soit déposé dans le site de stockage de cendres de la centrale. Ces cendres ne
sont pas des matières dangereuses d´après le catalogue marocain des déchets.
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Le site de stockage des cendres est organisé selon les dernières techniques de stockage
contrôlé. En effet, il est constitué de plusieurs cellules. Le sol de chaque cellule est
protégé par du géotextile et une géomembrane. Le sous-sol du stockage est parcouru
par des conduites de collecte des lixiviats qui sont drainées vers un bassin de rétention et
de décantation.
Nouvelles installations (unités 5 et 6)
Le fait qu'il s'agisse d'une extension dans une centrale existante conçue initialement pour
6 groupes (actuellement 4 groupes se trouvent en opération) située dans une zone
industrielle et proche du port de Jorf Lasfar (en permettant la proximité aux points
d'approvisionnement de combustible et d´eau) le résultat est un impact global
beaucoup moins significatif que celui qui pourrait être produit si le projet aurai été placé
dans une zone non nouvelle non altérée, en tenant compte du fait que l'infrastructure
existante de la centrale sera utilisée (parc à charbons, stockage de combustibles, canal
de rejet, stockage des cendres de cendres, etc.).
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Image 2: Implantation des nouvelles tranches 5 et 6
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Les deux nouvelles unités seront complètement indépendantes mécaniquement et
électriquement et ce afin d’éviter les défauts d'Installations Communes entraînant l’arrêt
d'une ou des deux unités, mais la majorité des installations auxiliaires seront encore
communes à toutes les unités.
Tableau 1: Résume des installations existantes et nouvelles
Existante
Nouvelle
Système de réfrigération (canal
de rejet)
Système d’eau brute (eau
déminéralisée, eau contre les
incendies, eau potable, eau de
services, etc.)
Système de gestion du charbon
(parc de charbon)
Système de stockage du fuel-oil
Système de stockage du gasoil
léger
Système de gestion de cendres
et mâchefer (déversoir)
2 Ilot de puissance avec :
o Chaudières avec des brûleurs de bas
oxyde d´azote
o Système de traitement de gaz :
séparateurs électrostatiques (efficience
99%), système de désulfuration à l’eau
de mer (efficience>90%)
o Hauteur de la cheminée suffisante pour
disperser les gaz (130 m)
Ajout d’un système de capture d´eau de mer et
connexion avec le canal de déversement existant
(en plus du système de refroidissement propre des
nouvelles tranches)
Ajout avec 1 système d´osmose inverse et un
réservoir d’eau déminéralisée
Ajout de 2 nouveaux gratteurs
Un silo de stockage de cendres volantes et de
mâchefers /unité
Mise en place d’une nouvelle ligne de traitement
pour les nouvelles tranches:
Système de traitement
Eaux ou effluents huileuses
d´effluents
Eaux domestiques ou sanitaires
Effluents chimiques
Une des principales différences entre les tranches existantes (1, 2, 3 et 4) et les unités 5&6,
c´est le système de désulfuration à l’eau de mer pour le oxyde de soufre (SO2)
(efficacité minimum 90%) qui retiennent une bonne partie des polluants.
3.1.
Aspects environnementaux du projet
Dans ce paragraphe, sont
expliqués d´une manière simplifiée les bilans des
consommations et des sources génératrices des nouvelles tranches de la centrale de Jorf
Lasfar, en incluant les limites correspondantes.
Émissions
La pollution atmosphérique est un système intégré par trois composantes fondamentales
:
-
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Émission : totalité des substances qui passent dans l’atmosphère après avoir
abandonné les sources dont elles procèdent.
Diffusion : après l’émission, les polluants se répartissent dans l’atmosphère selon un
processus de diffusion qui dépend des caractéristiques des polluants et de la source
émettrice, ainsi que des conditions météorologiques existantes.
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-
Immission/Qualité de l'air ambiant : niveaux de pollution atmosphérique existants
autour de la source émettrice. En raison de la diffusion atmosphérique, la
concentration de polluants dans l’air diminuera au fur et à mesure que nous nous
éloignons de la source de pollution. La zone affectée sera plus ou moins étendue en
fonction de la capacité dispersante de l’atmosphère autour de la Centrale.
En ce qui concerne l’émission, le combustible utilisé en fonctionnement normal de la
centrale sera le charbon. Les principaux polluants émis sont : oxyde de soufre (SO2),
oxyde d´azote (NOx), particules et des traces de métaux lourds (le plus caractéristique
dans ce type d’industrie est le mercure).
Dans ce sens, les nouvelles tranches de la Centrale comprendront un système de mesure
des émissions en continu qui garantira que celles-ci seront toujours en dessous des limites
légales. Il convient de prendre en compte que les concentrations d’émissions des
nouvelles tranches qui ont été établies sont celles qui correspondent aux limites plus
restrictives de la Banque Mondiale Afin de réduire au maximum l’émission de polluants
atmosphériques, le projet inclut une série de mesures correctives : nettoyage des gaz
(précipiteurs électrostatiques, désulfuration à l’eau de mer, etc.), brûleurs à faible oxyde
d´azote (NOx), emploi de charbons avec limitation de soufre, cheminée à hauteur
adéquate pour la dispersion des gaz, etc.
D´autre part, une cabine de surveillance et contrôle de la qualité de l´air appartenant à
JLEC qui garantit le respect des limites de la qualité de l'air 1 en vigueur ou, quand il
conviendra, la prise de mesures correspondantes à cet effet
1
«valeur limite»: un niveau fixé sur la base de connaissances scientifiques, dans le but d’éviter, de prévenir ou
de réduire les effets nocifs sur la santé humaine et/ou l’environnement dans son ensemble, à atteindre dans un
délai donné et à ne pas dépasser une fois atteint
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Limite Unités 5 & 6
Directives de la Banque Mondiale
Emissions atmosphériques
spécifiques pour les centrales
thermiques (décembre 2008)
Gaz sec, 6% excédentaire de O2
(mg/m3)
Matières particulaires (TSP)
30 mg/Nm3
oxyde de soufre (SO2)
oxyde d´azote (NOx)
200 mg/Nm3
510 mg/Nm3
Mercure: 0,0035 mg/ m3 (inférieur al limite du référence du
0,05 mg/ m3 (Directive Européenne 76/2000/CE relative à
Stockage des
Cendre
JLEC (5 & 6)
99% de réduction de particules avec électrofiltres
CHARBON
(900000 tonnes/an
tranche)
>90% de réduction de SO2 avec désulfuration d´eau
de mer
Réduction de NOx avec brûleurs à faible génération
NOx
Difusión
Limites
Qualité de l'air ambiant
Décret n° 2-09-286du 20 hija 1430 (8 décembre 2009). Maroc
(ug/m3)
Dioxyde de soufre (SO2)
125 (Centile 99,2 moyennes journalières). Protection de la santé.
20 (Moyenne annuelle). Protection des écosystèmes
200 (Centile 98 des moyennes horaires). Protection de la santé
Dioxyde d´azote (NO2)
50 (Moyenne annuelle). Protection de la santé
30 (Moyenne annuelle). Protection des écosystèmes
Matières particulaires <10 microns
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50 (Centile 90 4 des moyennes journalière) Protection de la santé
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Differentes sources d’EAUX et rejects :
Les divers courants seront ségrégués en fonction de leur nature, étant soumises au
traitement avant son rejet final de manière à ce que la qualité finale de ce dernier
respecte les limites des rejets fixés. Actuellement, il est fait application des les limites
déterminées par la Banque Mondiale, étant donné que la législation marocaine dispose
uniquement de projets de normes de rejets liquides.
Afin d’éviter la contamination des eaux marines et de respecter la législation
mentionnée, il sera fait application des systèmes de traitement des effluents suivants :
-
Système de séparation de graisses et huiles.
-
Système de traitement des eaux usées sanitaires.
-
Système de traitement des effluents chimiques.
En général, les différents effluents des nouvelles unités seront ou bien traités et gérés dans
des installations existantes des autres unités ou bien traités dans de nouveaux systèmes et
recueillis finalement dans un nouveau bassin d’homogénéisation et de contrôle.
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JLEC (5 & 6)
Régie Autonome de
Distribution d’Eau et
d’Electricité de
l’Aqueduc d’El Jadida
Eau de service et
protection contre les
incendies
Eau Potable
Eau déminéralise
28578
m3/mes
22,8
m3/s
Eau de
refroidissement
Eau pour le système
de désulfuration
Océan
Atlantique
Système de séparation de
graisses et huiles
Système de traitement des
eaux résiduelles sanitaires
Système de traitement des
effluents chimiques
Rejets
22,8
m3/s
Canal du rejet
Océan
Atlantique
Déversements
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Limites de rejet
Directives de la Banque Mondiale spécifiques
pour les centrales thermiques (décembre 2008)
Entre parenthèse niques paramètres dans
lesquels le projet de normes de rejets directs au
Maroc et plus restrictive que la Banque Mondiale
pH
6 – 9 (6,5-8,5) (3)
MES
50 mg/l
Huile et graisse
10 mg/l
Chlore résiduel total
0,2 mg/l
Chrome total
0,5 mg/l
Cuivre
0,5 mg/l
Fer
1 mg/l
Zinc
1 mg/l
Plomb
0,5 mg/l
Cadmium
0,1 mg/l
Mercure
0,005 mg/l
Ars enic
0,5 mg/l (0,1 mg/l) (3)
Température
≤Δ 3ºC (30ºC) (3)
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Déchets
JLEC, consciente de son devoir en matière de protection de l’environnement, prend
toutes les dispositions nécessaires pour assurer une bonne gestion de ses déchets. A cet
égard, JLEC gère ses activités de manière à :
-
trier et valoriser ses déchets autant que possible dans des conditions
économiques raisonnables,
chercher des alternatives de recyclage de ses déchets en vue de les réutiliser
dans la fabrication de nouveaux produits.
s’assurer que les déchets spéciaux sont évacués, transportés et traités d’une
manière respectable pour l’environnement.
Les nouveaux groupes 5 et 6 seront intégrés dans le Système de Gestion Environnemental
selon la Norme ISO 14001 de la Centrale. Ce système disposera d’un mécanisme
d’identification des conditions légales à appliquer à l’installation et avec des procédures
de gestion des déchets nécessaires. Tous les déchets seront parfaitement caractérisés
avec leur composition, source, type de déchet produit ou taux de production.
Il existe actuellement un entrepôt fermé, imperméabilisé et aménagé pour les déchets
dangereux, dans lequel ces déchets sont triés en fonction de leur nature. Le reste des
déchets sont entreposés dans une zone aménagée pour être recyclés avant d’être
transportés vers leurs différentes destinations.
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Déchets ménagers et assimilés
(132 T/année)
Décharge d’El-Jadida
Incinération*
Déchets industriels dangereux
(≈ 50 T/année)
Déchets
JLEC (Tranches 5&6)
Nettoyage des fosses septiques
Gestion par une
société sous-traitante
Site de stockage de cendres
(5-20% des cendres
générées)
Évacuation des cendres mâchefers
et des cendres volantes
(257 000 T/année)
Valeur commerciale
(industrie du cement)
(80-95% des cendres
générées)
Déchets industriels banals
Recyclage
* JLEC a passé un contrat avec la société cimentière qui a installé un système pour l’utilisation de carburants alternatifs comme les
déchets. La société est titulaire de la certification ISO 14001 et dispose de ses propres limites environnementales fixées d’un commun
accord avec le ministère marocain de l’environnement.
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Bruits
Les nouvelles tranches seront dotées de nombreux équipements qui, durant la phase
d’exploitation, produiront des niveaux importants de bruit. Afin de réduire tant le niveau
sonore à l’intérieur de l’enceinte que celui transmis hors de celle-ci, les mesures suivantes
d’atténuation acoustique ont été intégrées :
-
-
Chaudières : elles disposeront des éléments nécessaires d’atténuation
acoustique. En outre, la fermeture thermique sera conçue pour réduire son niveau
sonore.
Les conduites d’admission d’air seront recouvertes d’une couverture acoustique.
Les conduites de by-pass de vapeur et le surchauffeur seront recouverts d’une
couverture acoustique.
Les soupapes de sécurité et les conduites de récupération des purges seront
dotées de silencieux.
Pour tous les déchargements dans l’atmosphère de fluides sous pression (gaz ou
vapeur), l’installation de silencieux à atténuation sonore est prévue.
A ce jour, le Royaume du Maroc ne dispose pas d’une réglementation ayant trait aux
niveaux sonores, c’est pourquoi les limites établies par la Banque Mondiale pour les zones
industriel, résidentiel, institutionnel et éducatif sont prises comme référence.
JLEC (5 & 6)
Niveaux de pression sonore :
Dans les espaces occupés par le personnel
(opération normale)
< 50 dBA
85 dBA
Toutes les équipements sauf:
turbo-transformateurs
Exploitation normale
Moments ponctuelles
transformateurs-élévateurs
90 dBA
91 dBA
soupapes de sûreté
110 dBA
by-pass HP et BP des turbines
110 dBA
Mesures d’atténuation
ti
Guidelines for Community Noise (OMS 1999)
Une heure LAeq (dBA)
Récepteur
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De jour
De nuit
7h00 – 22h00
22h00 – 07h00
Résidentiel, institutionnel et éducatif
55
45
Industriel, commercial
70
70
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4.
Examen alternatif et justification de la solution proposée
Cette section explique pourquoi et comment certaines décisions concernant le projet en
question ont été prises, et analysées.
4.1.
Justification de la sélection du site
Plusieurs raisons de poids justifiaient la sélection de l’emplacement de la Centrale
Thermique de Jorf Lasfar (JLEC) à Jorf Lasfar. Parmi ces raisons, on cite :
- localisation dans les terrains de JLEC (zone déjà aménagée, à usage industriel) ;
- minimisation de l’impact sur les zones peuplées dans les environs ;
- existence de lignes de distribution et de transport ;
- présence de points d’approvisionnement en combustible proches (port et voie
de chemin de fer) ;
- proximité de points d’approvisionnement en eau d’un débit suffisant pour fournir
l’eau nécessaire à la centrale (océan Atlantique) ;
- existence de bonnes infrastructures de communication (chemin de fer, routes) ;
proximité d’importants centres de consommation.
4.2.
Choix du charbon comme carburant
Dû au fait que les 4 tranches existantes fonctionnent avec du charbon comme
carburant principal et que la centrale thermique de Jorf Lasfar a été conçue et
construite pour brûler du charbon dans l´ensemble des 6 tranches. L´utilisation d´un autre
carburant fossile (sauf pour l´allumage et le support) pour les deux nouvelles tranches (5
et 6) n´est pas raisonnable.
4.3.
Technologie de combustion
À ce propos, la centrale a été conçue pour accueillir six tranches présentant des
caractéristiques technologiques similaires. L’ajout d’une nouvelle technologie dans la
centrale thermique de Jorf Lasfar pour les tranches 5 et 6 compliquerait les infrastructures
et le fonctionnement et augmenterait les coûts de construction. Finalement, la
technologie du charbon pulvérisé choisie pour ces deux nouvelles tranches est
cohérente avec la technologie existante dans la centrale et présente un excellent
rapport technologie/coût de l’investissement, compte tenu du fait que les émissions
seront les plus restrictives correspondantes au BM et les limites d'émission correspondant
au projet seront accompli à tout moment (limites plus strictes indiqués par la Banque
Mondiale, Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires, Décembre 2008).
4.4.
Dispositif de collecte de particules
Étant donné que le fonctionnement de la JLEC est continu et ne présente pas de
changements opérationnels significatifs, la sélection du filtre électrostatique, au vu de sa
perte de charge moindre et son coût d´entretien inférieur à celui d’autres technologies,
est considérée la plus adaptée pour les nouvelles tranches en raison de son efficacité
élevée (approximativement 99%), de son rendement et de sa fiabilité, ce qui permet la
réduction d'émissions de poussière à l'atmosphère que garantit le l´accomplissement des
limites environnementales les plus restrictives correspondant au projet qui indique la
Banque Mondiale (Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires, Décembre
2008).
4.5.
Réduction de oxyde de soufre (SO2)
La désulfuration à l´eau de mer est une technologie considérée comme la plus
appropriée pour nettoyer les gaz d’échappement avec un taux d’efficacité élevé.
L’eau de mer contenant environ entre 110 et 130 mg/l de CaCO3, l’emploi de cette
technologie dans des installations qui se trouvent à proximité de la mer comme c’est le
cas de JLEC est donc très efficace. Le grand avantage de ce type de technologie est
que le processus de l’eau de mer n’implique pas l’importation ou l’exportation de
produits chimiques ou de sous-produits solides. Il utilise seulement de l’eau de mer. Le
système de désulfuration des gaz de combustion aura une efficacité minimale
d’enlèvement de oxyde de soufre (SO2) de 90% basé sur un charbon avec 1,5% de soufre
maximum et assurant un rejet maximal de 200 mg/Nm3 (sur base sèche et à 6%
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4.6.
d’oxygène), correspondant à la limite la plus restrictive telle que spécifiée dans le guide
de
la Banque Mondiale (Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires,
Décembre 2008). Selon l'explication précédente, ce système de désulfuration permet la
réduction de oxyde de soufre (SO2) à l'atmosphère ce qui garantit l´accomplissement
des limites environnementales les plus restrictives.
Système de refroidissement
L’installation de la Centrale Thermique de Jorf Lasfar jouxte la côte de l’océan atlantique
et le système de refroidissement utilisé dans les quatre tranches existantes est celui à
circuit ouvert. Ce système a été conçu pour accueillir les 6 tranches prévues, les deux
nouvelles tranches s’uniront donc au système de refroidissement à circuit ouvert existant.
Ce système est le plus indiqué dans ce cas, étant donné que JLEC se situe à côté de la
mer, car il évite la consommation d’eau et c´est un système compatible avec
l´hydrologie et l écologie de la source d´eau et des eaux de réception.
En ce qui concerne la hausse thermique produite par le rejet, il faut préciser que le canal
de rejet est long de 1 500 m et présente une cascade réfrigérante, ce qui permet
l’échange thermique avec la masse d’air proche et par conséquent, au point de rejet, le
saut thermique se réduit considérablement par rapport à celui qui se produit dans le
condenseur. Grâce à ce système de décharge l'accroissement de température dans la
zone de mélange d'un demi - récepteur (Océan atlantique) sera a inférieure à 3º C
(limite de rejet indiqué par la Banque Mondiale: Directives environnementales, sanitaires
et sécuritaires, Décembre 2008) en évitant de ce fait un impact significatif sur
l´écosystème local.
4.7.
Stockage des cendres
Le système de stockage contrôlé des cendres est actuellement utilisé pour les groupes
existants. Ce site a été conçu pour une période de 30 ans dans la mesure où 100 % des
cendres générées y seraient stockées. Aujourd’hui, 80-95 % des cendres sont employées
dans des processus de fabrication de ciment, la capacité du site a donc augmenté
dans le temps pouvant héberger les cendres de ces deux nouvelles tranches.
Étant donné que le site existe déjà et que cette manière de procéder permet la
diminution de la génération de lixiviats et de la possibilité que les métaux puissent migrer
facilement dans les alentours, réduisant de cette façon le risque écologique qui est
associé à un système de lagunage, il n’est pas nécessaire de concevoir un nouveau
système de stockage, cela évite les impacts que sa construction pourrait susciter.
5.
Description du milieu
5.1.
Milieu physique
Qualité de l´air : La zone d’étude présente des caractéristiques principalement
industrielles.
Pour déterminer la qualité de l´air ont été utilisé de données de la station fixe prochaine
à JLEC du 2006 au 2008 et les résultats de la campagne de mesure de 2 points et 15 jours
dans chacun a été réalisé entre décembre 2009 et janvier 2010. Il est procédé à l’analyse
du respect de la législation, (Décret n° 2-09-286du 20 hija 1430 (8 décembre 2009) du
Maroc), dans le cas du oxyde de soufre (SO2), ces limites son dépassée à la station de
qualité de l’air de Jorf Lasfar et dans le cas des matières particulaires inférieur a 10 microns
(MP10), aux trois points analysés. Dans le cas du dioxyde de soufre (NO2), les limites ne sont
dépassées à aucune station.
En ce qui concerne le oxyde de soufre (SO2), on peut considérer que selon l’analyse des
campagnes sur la qualité de l’air effectuées avant l’existence de la JLEC (1994), il est très
probable que les épisodes de dépassement soient dus à d’autres sources de pollution de
la zone en tenant compte de la direction des vents où JLEC se situe en dehors des pics
concentration enregistrés. Si on compare les valeurs mesurées durant 1994 avec les
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valeurs enregistrées à la station de la qualité de l’air de JLEC en 2006, 2007 et 2008, on
peut conclure que ni les valeurs moyennes annuelles, ni les maximums quotidiens, ni les
maximums horaires varient de manière significative, c’est-à-dire que l’augmentation de
la concentration de oxyde de soufre (SO2) dans la zone dû à l’exploitation de JLEC est
peut significative.
En ce qui concerne les matières particulaires inférieur a 10 microns (MP10), on peut de
considérer que le niveau de fond est élevé certainement car, à l’exception de
l’influence anthropogénique, les caractéristiques arides de la zone d’étude (sols
découverts et faible pluviométrie) rendent naturelle la présence de particules. Ce fait est
mis en évidence si on observe les valeurs de particules avant et après la construction de
JLEC, dans lesquelles on observe un ordre d'ampleur semblable.
En ce qui concerne le dioxyde de soufre (NO2), il n’y a pas de direction claire à laquelle
assigner les maximums horaires car ils se produisent de manière ponctuelle dans toutes
les directions. En comparant les valeurs mesurées durant la campagne de 1994 (lorsque
la centrale thermique de Jorf Lasfar existait pas encore) avec les valeurs enregistrées à
la station de la qualité de l’air de JLEC en 2006, 2007 et 2008, il en ressort que les
moyennes annuelles ne varient pas mais que les valeurs horaires ont augmenté leur
concentration nette. Étant donné que le dioxyde de soufre (NO2) se produisent dans tout
processus de combustion (industrie, circulation, etc.) et que ces maximums ne sont pas
associés à une direction déterminée, JLEC et d’autres centres présents dans toutes les
directions pourraient avoir une influence sur l’augmentation des valeurs horaires de
dioxyde de soufre (NO2).
Qualité des eaux marines
Dans l´évolution chronologique des 10 points qui font l’objet de mesures annuelles par la
Centrale (prélèvement est effectué chaque mois de septembre), on constate que la
température, le pH, la conductivité et la demande en oxygène varient très peu d’un
point à l’autre et d’une année à l’autre. Ces valeurs semblent normales pour les eaux du
littoral dans cette époque de l’année (septembre). Les PCB (Polychlorobiphényles) n’ont
jamais été détectés dans ces eaux et les concentrations en BTEX (Benzène, Toluène,
Éthylbenzène, Xylènes) n’ont jamais dépassé 0,025 µg/l. En ce qui concerne les métaux,
un analyse à été faite avec les concentration relevées chaque mois de septembre des
années 2007 et 2008 (mesurées par JLEC) et comparées aux concentrations déjà
relevées en 1996 (qui ont été mesurées pour l´Étude d´Impact sur l´Envirinnement des
unités 3 et 4). On constate que généralement toutes les concentrations ont baissé entre
1996 et 2008. En 2008, presque aucune concentration en metaeaux lourds ne dépasse
les PNEC (Previsible Non Effect Concentration) proposées par l’INERIS (Institut national de
l'environnement industriel et des risques).
En général, de très faibles concentrations de tous les paramètres au cours du temps est
observé.
L’analyse de la concentration de la sortie de l’eau de mer par rapport à l’entrée montre
qu’il n’y a pratiquement pas de variation. Tous les paramètres analysés sont en dessous
des normes de la Banque Mondiale à l’exception du chlore résiduel à la sortie de l’eau
de mer. La limite antérieure de JLEC pour ce paramètre était de 0,5 mg/l, et qui est
toujours respectée. Les limites actuelles de la Banque Mondiale ont réduit cette valeur à
0,2 mg/l, la future gestion de JLEC devra donc veiller à ne pas dépasser cette valeur à la
sortie de l’eau de mer. Tous les métaux lourds analysés sont également en dessous des
valeurs de référence du PNEC à l’exception de aluminium. Dans ce cas, la valeur est
déjà dépassée à l’entrée de l’eau de mer mais sans que les valeurs soient plus élevées à
la sortie.
5.2.
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Milieu biologique
Flore: Formations liées aux activités humaines et composées essentiellement d´espèces
de décombres, nitrophiles.
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La flore algale ne commence à se reconstituer qu’à 5 kilomètres de la zone industrielle
de Jorf Lasfar.
Faune: Plusieurs espèces sont connues du secteur, mais aux environs du port de Jorf
Lasfar, la roche est parfaitement azoïque et le peuplement faunistique ne commence à
se reconstituer qu’à une dizaine de kilomètres environ du port.
Zones sensibles: La Centrale thermique de Jorf Lasfar ne se situe pas dans un espace
naturel protégé, mais dans ses environs se trouvent trois zones sensibles avec différentes
catégories de protection : salines sidi el Abed (Siidi Moussa Oualidis), Sibe Jorf Lasfar,
Dayet El Fahs
SIBE JORF LASFAR
d > 5 km
DAYET El FAHS
d > 6,5 km
d > 8 km
SALINES SIDI EL ABED
Image 3 : Distance aux zones sensibles. Flore et faune
Le recensement des espèces végétales et animales au voisinage immédiat du site de la
Centrale Thermique n’a identifié aucune espèce remarquable, menacée ou en voie de
disparition.
5.3.
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Milieu humain
Socioeconomie : La répartition de la main d’œuvre locale en fonction des types
d’activités économiques met en évidence le fort taux de représentativité des
commerçants (24 %) et l’importance du secteur administratif (22,3 %). Le secteur industriel
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occupe la troisième position avec une proportion de près de 17 % de la population
active occupée.
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Tableau 2: Répartition de la main d’œuvre locale en fonction
des types d’activités économiques
Activités
Agriculture, forêt, pêche
Industrie
(y
compris
l’artisanat)
Bâtiment et travaux publics
Commerce
Transport et communication
Réparation
Administrations générales
Service fourni à la collectivité
Autres services
Activité mal désignée
Total
Répartition des activités en %
15,2
16,9
2,3
24,9
2,8
2,8
22,3
5,6
4,5
2,7
100
Tourisme : La zone de Jorf Lasfar ne présente pas un potentiel touristique important. C’est
une zone industrielle par excellence.
Infrastructures : Le port de Jorf Lasfar est conçu pour répondre à un trafic maritime de
plus de 25 millions de tonnes grâce à ses infrastructures et à son outillage. 70 % du trafic
est lié aux phosphates.
Le parc industriel et portuaire de Jorf Lasfar fait actuellement l´objet d´un aménagement
important, qualifié un des plus importants à l´échelle africaine. La nouvelle zone
industrielle, qui sera fin prête en juillet 2012, drainera des investissements de l'ordre de 14
milliards de dirhams.
Ce projet a pour principal objectif de donner une nouvelle impulsion au secteur des
industries énergétiques au Maroc et de renforcer le dynamisme, l'attractivité et la
compétitivité de la région Doukkala-Abda. Le nouveau parc de Jorf Lasfar constituera la
première zone industrielle destinée aux industries lourdes et ciblera les secteurs de
l'énergie, de la métallurgie et de la chimie-parachimie.
Archéologie : Il n’y pas de site archéologique ou historique qui peut être affecté par
l’extension de la centrale de Jorf Lasfar.
Paysage : la Centrale est cachée par une falaise sur laquelle sont localisés la plupart des
observateurs potentiels, cette barrière naturelle réduit donc considérablement le champ
visuel
6.
Identification et évaluation des impacts
En vue de l’identification des impacts produits par la construction et l’exploitation des
deux nouveaux groupes de génération électrique, une matrice à double entrée a été
utilisée (actions du projet / facteurs environnementaux aptes à être altérés). La
construction de la matrice s’appuie sur les points suivants: analyse détaillée du projet et
des conclusions dérivées de l’inventaire environnemental, liste des actions du projet
susceptibles de provoquer des impacts, liste des facteurs environnementaux susceptibles
d’être affectés, consultation de groupes d’experts, application de scénarios comparés.
L’évaluation de chaque effet comprend les étapes suivantes :
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- Description de chaque impact : l’impact est d’abord décrit et analysé. Si celui-ci
résulte NON SIGNIFICATIF, son évaluation ne s'effectue pas. S’il est significatif, il est
caractérisé et évalué.
- Caractérisation des effets selon leurs attributs, (Signe, immédiateté, accumulation,
synergie, moment auquel il se produit, persistance, réversibilité, récupérabilité,
périodicité). L’obtention de l’incidence de l’impact est effectuée en trois phases : (1)
Assignation d’un poids au caractère que peut prendre chaque attribut, limité entre une
valeur maximale pour la plus défavorable et une valeur minimum pour la plus favorable ;
(2) application d’une fonction somme pondérée des attributs selon leur signification.
L’incidence de chaque impact est ainsi obtenue.
INCIDENCE = Inm + 2A + 2S + M + 2P + 2R + 2Rc + Pr + C
Cette fonction permet d’évaluer comme plus significatifs les attributs d’accumulation,
synergie, persistance, réversibilité et récupérabilité de l’impact, multipliant par deux leur
effet par rapport aux autres. Les valeurs obtenues de l’incidence se normalisent entre 0
et 1
- Obtention de la magnitude : la magnitude de chaque impact s´estime comme de
haute, moyenne et basse
- Valeur finale et évaluation : Enfin, l’évaluation de chaque impact est obtenue à
partir des résultats acquis d’incidence et de magnitude (Impact compatible, Impact
modéré, Impact sévère, Impact critique) Dans le cas des impacts positifs, cette
caractérisation n’est pas applicable, puisqu’ils restent définis par leur incidence et
magnitude.
L´identification des impacts et le résume de l´évaluation de ces impacts, en phase de
construction et d´exploitation, est abordée dans les tableaux ci-après:
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MATRICE D’IDENTIFICATION DES IMPACTS POUR LA PHASE DE CONSTRUCTION
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX
AGRANDISSEMENT CENTRALE
THERMIQUE DE JORF LASFAR
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Cons.
de la
Nature
Ressources
Occupati
on
Bienêtre
Bien-être
Population
POPULATION
Emploi
PATRI. CULT.
Gisements
archéologiques
Usage Industriel
Usage agricole
et élevage
Rural Product
Intrusion Visuelle
Bassin Visuel
Paysage
USAGES DU TERRITOIRE
Espaces
Protégés
MILIEU
PRÉCEPTUEL
Qualité
paysagistique
Flore
Habitats de
végétation
Modèles de
comportement
Faune
Habitats
faunistiques
Processus
Drainage
superficiel
Hydrologie
Érosion
Structure
Horizon
Qualité du sol
et du sous-sol
Sol
Qualité Eaux
Souterraines
Géomor
phologie
Relief
Confort sonore
ACTIONS DE PROJET
Qualité de l’air
Atmosphère
MILIEU BIOTIQUE
Qualité de l’eau
MILIEU PHYSIQUE
SOUS-SYSTÈME POPULATION ET ACTIVITÉS
INFRASTRUC.
Voirie
Infrast. routière
SOUS-SYSTÈME PHYSIQUE NATUREL
Dégagement et
défrichage végétation
Mouvements de terres
Ouverture de fossés
Occupation de terrains
Construction
Présence d’engins et
stockages
Travail engins
Personnel employé
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MATRICE D’IDENTIFICATION DES IMPACTS POUR LA PHASE D’EXPLOITATION
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX
Occupati
on
Bienêtre
Bien-être
Population
COMMUNI
CAC. /
INFRASTRUC
TURE
Non
routière
Infrast. non
énergétique
Cons.
Natur.
Emploi
Product.
POPULATION
Espaces
Protégés
Rural
Ressources
maritimes
Paysage
USAGES DU TERRITOIRE
Usage
agricole et
élevage
Flore
MILIEU
PRÉCEPTUEL
Qualité
paysagistiqu
e
Faune
Habitats de
végétation
Qualité Eaux
Souterraines
Qualité de
l’eau
Hydrologie
Quantité de
la ressource
Sol
Qualité du
sol et du
sous-sol
Qualité de
l’air
Confort
Sonore
Climat
Atmosphère
MILIEU BIOTIQUE
Modèles de
comportem
ent
MILIEU PHYSIQUE
Habitats
faunistiques
ACTIONS DE PROJET
SOUS-SYSTÈME POPULATION ET ACTIVITÉS
Infrastructur
e
énergétique
SOUS-SYSTÈME PHYSIQUE NATUREL
CENTRALE THERMIQUE À CHARBON DE JORF LASFAR
Émissions gaz de combustion
Émissions sonores
Captation d’eau
Consommation d’eau
Rejet des effluents
Génération de déchets
Présence physique de la
Centrale
Personnel employé
Production d’énergie
électrique
Activités d´entretien de
l´installation
Valorisation des déchets
dangereux
PARC À CHARBONS
Émission de particules
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Émissions sonores
Production de lixiviats
Présence physique du parc
Demande de services et
main d’œuvre
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MATRICE D’IDENTIFICATION DES IMPACTS POUR LA PHASE D’EXPLOITATION
FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX
DÉCHARGE DE CENDRES ET SCORIES
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Occupati
on
Bienêtre
Bien-être
Population
COMMUNI
CAC. /
INFRASTRUC
TURE
Non
routière
Infrast. non
énergétique
Cons.
Natur.
Emploi
Product.
POPULATION
Espaces
Protégés
Rural
Ressources
maritimes
Paysage
USAGES DU TERRITOIRE
Usage
agricole et
élevage
Flore
Qualité
paysagistique
Faune
MILIEU
PRÉCEPTUEL
Habitats de
végétation
Qualité Eaux
Souterraines
Qualité de l’eau
Hydrologie
Quantité de
la ressource
Sol
Qualité du sol
et du sous-sol
Qualité de
l’air
Confort
Sonore
Climat
Atmosphère
MILIEU BIOTIQUE
Modèles de
comporteme
nt
MILIEU PHYSIQUE
Habitats
faunistiques
ACTIONS DE PROJET
SOUS-SYSTÈME POPULATION ET ACTIVITÉS
Infrastructure
énergétique
SOUS-SYSTÈME PHYSIQUE NATUREL
Émission de particules
Consommation d’eau
Génération de lixiviats
Présence physique de la
décharge
Transport, chargement et
déchargement des déchets
Demande de services et
main d’œuvre
Valorisation des cendres
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Tableau 3 : RÉSUME DE L´EVALUATION DES IMPACTS POUR LA PHASE DE CONSTRUCTION
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INCIDENCE
NORMALISÉ
(DU 0 À 1)
IMPACT
SIGNE
Augmentation ponctuelle et localisée des particules en suspension dans l’air.
Altération de la qualité de l’air par émissions des gaz d’échappement des engins de
chantier
Augmentation potentielle du niveau sonore des chantiers
Altération potentielle de la géomorphologie locale
Compaction potentielle du sol
Contamination potentielle du sol et des eaux par un stockage ou une manipulation
incorrects des matériaux et/ou déchets issus des travaux
Augmentation de solides en suspension dans les eaux consécutive aux travaux de
construction pour l´agrandissement de la Centrale
Contamination potentielle des eaux superficielles par le rejet des eaux sanitaires des
travailleurs
Augmentation potentielle du risque d’érosion dérivé des travaux
Modification potentielle du drainage naturel de la zone d’action
Élimination potentielle de la végétation par dégagement et débroussaillage
Diminution potentielle de la superficie des habitats faunistiques dans le secteur d’action
Impacts et gênes potentiels sur la faune terrestre
Modification potentielle du paysage durant la construction pour l’agrandissement de la
Centrale
Impact potentiel aux espaces naturels
Impact potentiel au patrimoine historico-archéologique
Demande de main d’œuvre durant la phase de construction
Augmentation potentielle du trafic
Détérioration potentielle du réseau routier comme conséquence du trafic lourd de
chantier
-
NON SIGNIFICATIF
-
NON SIGNIFICATIF
-
NON SIGNIFICATIF
NON SIGNIFICATIF
NON SIGNIFICATIF
-
NON SIGNIFICATIF
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-
0,14
MAGNITUDE
Moyenne
-
NON SIGNIFICATIF
-
NON SIGNIFICATIF
NON SIGNIFICATIF
NON SIGNIFICATIF
NON SIGNIFICATIF
NON SIGNIFICATIF
-
NON SIGNIFICATIF
+
-
NON SIGNIFICATIF
NON SIGNIFICATIF
Moyenne
NON SIGNIFICATIF
-
0,50
VALEUR
FINALE DE’L
IMPACT
COMPATIBLE
---
NON SIGNIFICATIF
page 24
Tableau 4 : RÉSUME DE L´EVALUATION DES IMPACTS POUR LA PHASE D’EXPLOITATION
INCIDENCE
VALEUR
IMPACT
SIGNE NORMALISÉ MAGNITUD FINALE DE’L
E
(DU 0 À 1)
IMPACT
Contribution potentielle à l’effet de serre par l’émission de GEI
0,5
Moyenne
MODÉRÉ
Diminution de la qualité de l’air dans l’environnement comme conséquence de l’émission des gaz de
0,71
Moyenne
MODÉRÉ
combustion vers l’atmosphère
Diminution potentielle de la qualité de l’air dans l’environnement due à l’entraînement de charbon par
NON SIGNIFICATIF
le vent ou durant le transvasement du charbon
Augmentation ponctuelle et localisée de particules en suspension dans l’air par les mouvements de
NON SIGNIFICATIF
transport et de déchargement de cendres et scories
Augmentation du niveau du bruit comme conséquence du fonctionnement de la Centrale
0,43
Moyenne
MODÉRÉ
Contamination potentielle du sol par dépôt des gaz de combustion
NON SIGNIFICATIF
Contamination potentielle du sol et des eaux souterraines par les lixiviats du parc à charbon
NON SIGNIFICATIF
Contamination potentielle du sol et des eaux souterraines par les lixiviats de la décharge de cendres
NON SIGNIFICATIF
Contamination potentielle du sol et eaux souterraines par des fuites accidentelles et/ou par la gestion
NON SIGNIFICATIF
incorrecte des déchets
Effets potentiels sur les ressources hydriques par la consommation d’eau pour le fonctionnement des
NON SIGNIFICATIF
nouveaux groupes et leurs installations auxiliaires
Diminution potentielle de la qualité de l’eau littorale aux alentours du point de rejet des effluents
NON SIGNIFICATIF
industriels
Diminution de la qualité de l’eau littorale aux alentours du point de rejet de l’eau de refroidissement
0,57
Faible
COMPATIBLE
Diminution potentielle de la qualité de l’eau littorale aux alentours du point de rejet de l’eau de
NON SIGNIFICATIF
système de désulfuration
Diminution potentielle de la qualité de l’eau aux alentours du point de rejet du parc à charbon
NON SIGNIFICATIF
Impact potentiel sur la végétation de la zone par l’exploitation de la Centrale
NON SIGNIFICATIF
Impact potentiel sur l’écosystème aquatique comme conséquence du rejet thermique à la mer
NON SIGNIFICATIF
Impact potentiel du système de captation de l’eau de mer sur la faune et la flore marine
NON SIGNIFICATIF
Impact potentiel sur la faune de la zone par l’exploitation de la Centrale
NON SIGNIFICATIF
Impact potentiel sur le paysage en raison de la présence physique des nouveaux groupes
NON SIGNIFICATIF
Occupation potentielle des sols
NON SIGNIFICATIF
Impact potentiel des rejets de la Centrale sur les ressources maritimes
NON SIGNIFICATIF
Impact potentiel sur les espaces naturels
NON SIGNIFICATIF
Création de postes de travail directs et indirects et développement économique de la zone
+
0,7
Faible
--Impact potentiel sur la santé des populations des alentours
NON SIGNIFICATIF
Augmentation du trafic de véhicules lourds
0,14
Faible
COMPATIBLE
Augmentation de la puissance électrique installée
+
0,9
Elevée
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Valorisation de cendres et déchets dangereux dans d’autres industries
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+
0,5
Elevée
---
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Les impacts les plus caractéristiques de ce type d´installation, parmi ceux qui ont été
évalués dans les tableaux ci- dessus, sont résumés ci bas.
Phase de construction:
Demande de main d’œuvre durant la phase de construction
La phase de construction de l’installation nécessitera du personnel pour effectuer
les travaux. Cet impact positif se manifestera uniquement pendant la durée des
travaux de construction (approximativement 30 mois). Cette durée contribuera
certainement à l’amélioration de l’emploi dans les communes alentours, le taux
de chômage dans la zone de El Jadida étant de 14,5 % (Source : Enquête SDAU
d’El Jadida – 2001).
Phase d´exploitation:
Diminution de la qualité de l’air comme conséquence de l’émission des gaz de
combustion:
Conformément au résultat obtenu du modèle de dispersion des polluants dans
l’atmosphère « AERMOD » de l’EPA (Environmental Protection Agency des États
Unies) recommandé par la Banque Mondiale on peut conclure que :
Pour une hauteur de cheminée de 130 m pour les deux nouvelles tranches (5 et 6),
et prenant en considération l’alternative la plus défavorable (fonctionnement
continu à 100 % de charge), il se produira une légère augmentation des niveaux
d’immission de polluants atmosphériques actuels. Dans ces conditions, le calcul de
la hauteur de la cheminée indique que la réduction de la pollution qui est obtenue
grâce à l’augmentation de la hauteur n’est pas suffisamment significative pour
justifier une hauteur supérieure à celle des autres cheminées de la centrale.
Les cas dans lesquels se produit un dépassement des limites de la qualité de l’air
de référence (SO2 à la station de la centrale et matières particulaires inférieur a 10
microns (MP10) aux deux points de la campagne mobile) sont dus à ce que la
situation de départ (pollution de fond) est supérieure à ces valeurs. Dans ces cas,
la contribution à la pollution de fond par le fonctionnement des nouvelles tranches
(5 et 6) est très faible
En ce qui concerne le oxyde de soufre (SO2), il y a lieu de considérer que selon
l’analyse des campagnes sur la qualité de l’air effectuées avant et après
l’existence de la JLEC, il est très probable que les épisodes de dépassement
soient dus à d’autres sources de pollution de la zone en tenant compte de la
direction des vents où JLEC se situe en dehors des pics concentration enregistrés.
Par rapport aux limites journalières du oxyde de soufre (SO2), le nombre de jours
de surpassement n’augmentera pas (la contribution des nouveaux tranches sera
seulement de 1,76 %). Par rapport à la limite annuelle de oxyde de soufre (SO2) la
contribution des nouvelles tranches ne sera que de 2,8 %.
En ce qui concerne les matières particulaires inférieur a 10 microns (MP10), il y a
lieu de considérer que le niveau de fond est élevé certainement car, à
l’exception de l’influence anthropogénique, les caractéristiques arides de la zone
d’étude (sols découverts et faible pluviométrie) rendent naturelle la présence de
particules. Ce fait est mis en évidence si on observe les valeurs de particules
avant et après la construction de JLEC, dans lesquelles on observe un ordre
d'ampleur semblable. Il convient de signaler que le nombre de jours de non
respect ne sera pas augmenté et que la contribution à la pollution de fond sera
insignifiante (entre 0,04 et 0,28 ug/m3, ce qui suppose un accroissement entre
0,007 et 0,28 %).
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Dans les cas où la situation de départ (pollution de fond) est inférieure aux limites
de la qualité de l’air (NO2 et SO2 aux deux points de la campagne mobile), en
aucun cas les limites comme conséquence du fonctionnement des nouveaux
tranches (5 et 6) ne sont pas respectées. La contribution à la contamination de
fond de la moyenne annuelle de dioxyde de soufre (NO2) est comme maximum du
17%.
En ce qui concerne le mercure, les valeurs résultant de la modélisation sont très
inférieures aux limites de référence.
D'autre part, il faut signaler que, les émissions d'un seul projet ne doivent pas
constituer plus du 25% du niveau disposé dans les normes applicables sur la qualité
de l'air ambiant pour permettre un plus grand développement soutenable de ce
bassin atmosphérique dans le futur. Comme il est indiqué dans les paragraphes
précédents, la contribution des deux nouveaux groupes dans le cas des polluants,
(SO2 et MP10), est pratiquement insignifiante. Dans le cas des polluants dont la
qualité de l'air n'est pas dépassée de départ (NO2), si nous considérons les résultats
dans la station existante (unique avec des données registré dans un période de
temps représentative) cette valeur est du 19% pour les données journalières et du
4% pour les données annuelles, ce qui permettrai un futur développement
soutenable dans ce domaine par rapport à ce polluant.
Augmentation du niveau du bruit :
L’augmentation sonore sera pratiquement imperceptible, ou bien il n’y aura
aucune augmentation du au fonctionnement des deux nouveaux groupes en
conditions d’exploitation normale de la Centrale.
Contamination potentielle du sol et eaux souterraines par des fuites accidentelles
et/ou par la gestion incorrecte des déchets :
Tous les déchets générés par les nouveaux groupes seront gérés de manière
adéquate en fonction de leur nature comme cela a toujours été pour les groupes
existants, ne donnant lieu à aucun impact à cause d’une mauvaise gestion évitant
ainsi la possibilité de contamination du sol ou des eaux. En ce qui concerne les
fuites, le projet mettra en place les mesures de sécurité nécessaires pour éviter des
écoulements vers le milieu. Compte tenu des mesures de sécurité et gestion
prévues, et que les nouveaux groupes seront intégrés dans le Système de Gestion
Environnemental de la Centrale et disposeront de procédures spécifiques pour la
gestion des déchets, l’impact est estimé non significatif.
Diminution potentielle de la qualité de l’eau littorale aux alentours du point de
rejet des effluents :
En vue de connaître l’impact de la qualité de l’eau littorale aux alentours du
point de rejet, une modélisation du rejet thermique dans des conditions plus
défavorables, a été réalisée
-
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CED
Conditions d’exploitation : Fonctionnement des 6 groupes (nouveaux et
existants) à pleine charge.
Conditions de débit : Débit de rejet de refroidissement des 6 groupes
simultanément.
Conditions de température : Augmentation de la température maximum dans
l’eau de mer déversée par rapport à celle captée par le système de
refroidissement.
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Le résultat de la modélisation du panache de dispersion effectué par le modèle
de simulation numérique CORMIX (recommandé par la Banque Mondiale)
permet de vérifier qu’elles ne dépasseront pas les 3ºC établis par la Banque
Mondiale comme augmentation thermique maximum à la limite de la zone de
mélange sur le milieu récepteur fixée à 100 mètres. Concrètement, la zone de
mélange s’étend sur une faible distance (15 mètres) en passant de 4 à 6 groupes
en fonctionnement. Compte tenu de la petite variation de la zone de mélange
que suppose l’addition de deux unités de plus par rapport au fonctionnement
des groupes existants, et après avoir vérifié que l’écosystème actuel de la zone
de rejet est adaptée à l’opération des groupes existants et qu’il n’existe aucun
habitat protégé ni de zone sensible, il n’est prévu aucune impact sur
l’écosystème aquatique.
Finalement, toutes les eaux usées seront traitées de manière adéquate en
fonction de leur nature avant leur rejet final, de manière à respecter les limites de
rejets.
Impact potentiel sur le paysage :
La Centrale se situe à la base d’une falaise, son bassin visuel est donc assez réduit
par rapport à toutes les structures que la composent, et donc seule la partie
supérieure de la future cheminée sera surélevée. La position semi-cachée des
futurs groupes dans l’actuelle Centrale thermique, induit vraiment un faible
impact sur le paysage.
Cette analyse permet de conclure que l’emplacement sélectionné est le plus
approprié du point de vue du paysage, étant donné qu’il se situe sur la parcelle
même de la Centrale thermique, qui dispose déjà de structures de grandes
dimensions et très visibles qui occulteront à moitié la visibilité des structures
construites pour les deux nouveaux Groupes en les intégrant dans le paysage
industriel. Par conséquent, l’impact est estimé comme non significatif.
En conclusion, la contribution à la pollution de fond produite par le fonctionnement des
deux nouveaux groupes de JLEC est peu significative.
7.
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Mesures préventives et correctives
Dans le but d'incorporer toutes les mesures nécessaires pour exécuter les limites
d'émission, dans le projet ont été pris en considération les suivantes:
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Tableau 5: Résume de mesures
DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPECT COMPRIS
PHASE DE CONCEPTION
Sécurité structurelle des
Méthodes de séparation physique autour du site du projet pour la protection du public contre des risques
constructions
découlant d’incidents avec des matières dangereuses ou des défaillances de procédé, ainsi que la
nuisance découlant des niveaux de bruit, d’odeurs ou émissions diverses.
Application de normes de construction établies localement ou reconnues au niveau international [ILOOSH (2001), International Code Council (ICC)] afin d’assurer que les structures soient conçues et réalisées
conformément à des pratiques architecturales et techniques solides, y compris certains aspects de la
prévention des interventions en cas d’incendies.
Les responsables de l´étude et de la construction des installations devront certifier l’applicabilité et l’àpropos des critères structurels appliqués.
Conception efficiente du
Le concepteur devra durant sa conception mettre les moyens nécessaires pour permettre les
point de vue énergétique des mesures suivantes:
nouveaux groupes
• programmes de maniement de l’énergie
• réduire les pertes de chaleur
• système de conversion de l’énergie
• refroidissement du processus par réduction de la charge
• refroidissement du processus par réduction de la température de condensation
• compression efficiente de réfrigérant
• systèmes à air comprimé
Déterminer les mesures
Au cas où des sols contaminés sont détectées, pour déterminer les mesures nécessaires pour faire face
nécessaires pour faire face
aux risques potentielles, le méthode défini dans le point ”1.8. Sites et sols pollués” des Directives
aux risques potentiels associé environnementales, de santé et sécurité de la Banque Mondiale (Décembre 2008) sera appliqué.
a la contamination des sols.
Construction d’une cheminée Construction d’une cheminée de 130 m de haut, conformément au résultat obtenu de l’application de la
de 130 m de haut.
conception de la hauteur des cheminées selon la Good International Industry Practice (GIIP) et de
l’application du modèle de dispersion des polluants dans l’atmosphère « AERMOD » de l’Environmental
Protection Agency (EPA).
Emploi de technologie à
Utilisation de systèmes de brûleurs à faibles émissions de NOx.
faible émission de NOx
Installation d’un système de
Utilisation d’eau de mer comme absorbant, pour la désulfuration des gaz de combustion. Préalablement
désulfuration à l’eau de mer
à son rejet l’effluent est oxygéné dans un basin d´aération puis mélangé avec le reste de l’eau du
comme technologie à faible système de refroidissement de telle manière que l’effluent final possède les mêmes caractéristiques que
émission de SO2 et de métaux l’eau de mer.
lourds (Efficacité minimale
d'enlèvement de SO2 de 90%)
DEFINITION DE LA MESURE
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DEFINITION DE LA MESURE
Installation de filtres
électrostatiques comme
technologie à faible émission
de particules et de métaux
lourds.
Emploi de technologies à
faible émission de particules.
Tableau 5: Résume de mesures
DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPECT COMPRIS
Installation de filtres électrostatiques.
Utilisation de convoyeurs existants pour le transport du charbon. Ces installations doivent disposer d’un
équipement d’extraction et de filtrage bien conçu aux points de transfert pour prévenir l’émission fugitive
de poussières en évitant ainsi la dispersion de matériel potentiellement polluant (HAP, métaux lourds, etc.)
Installation d’équipements de Installation d’un Système de Contrôle Continu des Émissions (CEMS, Continuous Emissions Monitoring
contrôle et enregistrement
System) dans chaque unité qui montrera, analysera et enregistrera, de forme continue et automatique
des émissions
les polluants : SO2, NOx, particules et opacité des gaz de cheminée. Les données mesurées seront
intégrées au Système de Contrôle Distribué (DCS) de la Centrale ou du Contrôleur Programmable. Le
atmosphériques.
CEMS fournira des connexions redondantes pour garantir l’interface entre le CEMS et le DCS.
Installation d’équipements de Les matériels et caractéristiques de construction les plus appropriés seront utilisés pour diminuer le niveau
contrôle et enregistrement
de pression sonore. Pour les nouvelles tranches, la pression acoustique pondérée A, mesurée à 1,5 m du
des émissions
plancher ou du sol, à une distance de 1m des émetteurs de bruit ne dépassera pas 85 dB(A) pendant les
atmosphériques.
conditions de fonctionnement normales, entre les niveaux de charge minimum jusqu’à la PMC, sauf pour
quelques équipements
Installation et/ou construction Toutes les citernes de stockage des produits dangereux disposeront de cuves de sécurité où seront
de cuves de collecte de
retenues les éventuelles fuites.
déversements.
Construction de conduites,
canalisations et drainages
des eaux résiduelles pour leurs
traitements respectifs
d’épuration et leur
construction.
Conception
environnementale de la
captation de l’eau de mer.
Ed. 1
Construction de canalisations et drainages nécessaires pour la collecte et la conduite des effluents
produits durant le fonctionnement de la Centrale afin que ceux-ci soient dirigés vers diverses parties du
système de traitement des effluents, permettant d’obtenir un effluent final conforme aux limites fixées par
la Banque Mondiale dans les « Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires pour les Centrales
thermiques », décembre 2008.
À l’aspiration de l’eau de Mer, il existera des tambours filtrants, de faibles mailles et puis une vitesse
réduite de l’ordre de 0,35m/s pour éviter l’aspiration des poissons. Les mailles du tambour filtrant sont de
3/3mm.
En plus de cela, un filet protecteur de poissons sera étendu aux unités 5&6 dans le bassin. Á noter que
JLEC utilise déjà une barrière protectrice pour bancs de poissons.
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Arrosage avec eau pour
stabilisation.
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Couverture des camions qui
transportent des matériaux
de nature poussiéreuse.
Contrôle des émissions
gazeuses produites par les
machines de chantier.
Contrôle des émissions
sonores.
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DEFINITION DE LA MESURE
Conception du point de vue
paysagiste des nouveaux
groupes et des installations
associées.
Étude du bon
fonctionnement de l’isolation
acoustique des éléments de
construction avant le
commencement de
l’exploitation.
Ed. 1
Tableau 5: Résume de mesures
DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPECT COMPRIS
L’utilisation de matériaux, couleurs et formes de conception des installations s’effectuera de manière à
ce qu’elles soient intégrées au paysage environnant. Il conviendra de veiller à la finition de la
construction des couvertures frontales des bâtiments, en les intégrant au paysage, tout en évitant les
couleurs et formes réfléchissantes ou voyantes.
PHASE DE CONSTRUCTION
Arrosages d’eau dans les zones exposées au vent, occupées par des amoncellements, terres et zones où
des machines circulent fréquemment, et dans les zones à végétation sensible (formations herbacées
simples) avoisinantes si elles étaient affectées.
Les camions qui transportent des matériaux terreux doivent être recouverts de bâches ou de tout autre
type de dispositif pour éviter la dispersion des particules.
Le dispositif doit couvrir la totalité de la benne.
Pour contrôler et réduire dans la mesure du possible, les émissions gazeuses, réaliser une mise au point des
moteurs des machines qui interviennent dans les travaux à effectuer par un service autorisé.
Pour minimiser les émissions sonores, suivre les critères suivants :
1) pour les mouvements des machines et du personnel du chantier : Vérifier, au commencement du
chantier, que les machines de chantier aient passé les inspections techniques correspondantes. Les
conducteurs de véhicules et des machines de chantier adapteront, dans la mesure du possible, la vitesse
à laquelle ils se déplacent. Informer les travailleurs des mesures à prendre pour minimiser les émissions.
2) pour les opérations de chargement et de déchargement:Rejet de terres, décombres, graves, etc., à
des hauteurs les plus basses possibles. Programmation des activités de chantier de manière à éviter des
situations dans lesquelles l’action conjointe de plusieurs équipements ou actions cause des niveaux
sonores élevés durant des périodes prolongées.
3) les activités qui génèrent des émissions sonores plus élevées seront réalisées durant le jour, concentrant
les travaux aux dates et heures les moins gênantes pour la population et pour la faune.
Une évaluation pratique des résultats obtenus s'effectuera.
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Tableau 5: Résume de mesures
DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPECT COMPRIS
Réalisation de la planification des accès et des superficies d’occupation par des machines et du
personnel du chantier. Planification et délimitation des zones d’action. Balisage de la parcelle qui
accueillera les nouveaux groupes, les zones utilisées dans l'amoncellement de matériaux, le parc du
chantier et celles destinées à l´entretien des machines afin d’éviter que les travailleurs n’aient pas de
confusion par rapport à leurs limites. Aménagement maximal des accès et des chemins existants.
Définition progressive des nouveaux tronçons de chemins et/ou élargissement, le cas échéant, et
amélioration, si nécessaire, et selon le plan de chantier. Adaptation des nouvelles pistes au terrain, évitant
les versants à forte pente et environs des courants d’eau, le cas échéant. Hors de la zone des travaux, le
passage des machines, le dépôt de matériels ou de déchets de quelque classe que ce soit ne seront pas
autorisés
Gestion des déchets générés. Les secteurs où se déroulent les travaux devront être munis de bidons et autres éléments adéquats de
collecte des déchets, solides et liquides, des travaux (pièces remplacées, huiles, etc.), et des poubelles
générées par le personnel employé. Leur situation devra être parfaitement signalée et portée à la
connaissance de tout le personnel du chantier employé.
Après leur collecte, les déchets seront traités en fonction de leur nature, conformément au Système de
Gestion Environnemental actuellement appliqué à la Centrale.
Adaptation de zones
Habilitation d’une zone spécifique pour réaliser les opérations d´entretien, lavage, remplissage,
spécifiques pour la réalisation changement d’huile, etc., des machines de chantier. Cette zone doit être parfaitement signalée et
des activités de
portée à la connaissance de tout le personnel du chantier. Elle disposera d’un sol pavé ou, le cas
rechargement du
échéant, adéquatement imperméabilisé et d’un système de collecte des effluents afin d’éviter la
combustible, entretien et
contamination du sol et le rejet direct dans la mer.
Mise en place de systèmes de rétention secondaire appropriés pour les dépôts de stockage et pour le
réparation des machines.
stockage provisoire d’autres fluides comme les huiles lubrifiantes et les fluides hydrauliques.
Les déchets solides et liquides (combustibles, pièces) seront dûment gérés conformément au Système de
Gestion Environnemental actuellement implanté à la Centrale.
En cas de déversement accidentel, si le sol est pavé, utilisation d’un absorbant (par exemple, sciure) pour
recueillir le déchet. L’absorbant recueilli devra être géré comme un déchet. Si le sol n’est pas pavé, il sera
procédé à son retrait immédiat et au nettoyage du terrain affecté.
Les travailleurs devront être formés aux techniques du transport et de la manipulation correcte de
combustibles et produits chimiques ainsi qu’aux réponses aux rejets.
Contrôle des eaux sanitaires
Mise en place des éléments sanitaires et services hygiéniques correspondants. Ces services disposeront
des travailleurs par la mise en de collecte des eaux sanitaires, qui seront gérées selon les besoins du personnel et de la durée du
place de sanitaires adéquats. chantier. Il sera procédé au vidage périodique des espaces de stockage par une entreprise autorisée
pour la gestion de ce type de rejets.
DEFINITION DE LA MESURE
Délimitation et balisage des
superficies d´activité
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DEFINITION DE LA MESURE
Contrôle de solides en
suspension dans les
ruissellements
Contrôle de la provenance
des matériaux du chantier.
Disposition d’un point de
lavage de goulottes des
bétonneuses et des
équipements mobiles à
l’emplacement pour les
opérations de nettoyage et
de contention de rejets.
Plan de Prévention et
d´Extinction des Incendies
dans la phase de
construction.
Tableau 5: Résume de mesures
DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPECT COMPRIS
Mise en place de barrières, drainages et zones de décantation nécessaires pour minimiser les solides en
suspension dans les ruissellements, en particulier lors des travaux de la nouvelle station de pompage de
l’eau de mer et de l’océan Atlantique.
Minimiser le maximum possible en utilisant les moyens appropriés pour le déroctage et le dragage du
chenal d’amenée d’eau à la station.
Contrôle rigoureux de l’exécution du chantier durant la construction de la station de pompage.
Il n´y aura pas d ‘extraction de ressources minérales des cours d’eau ou des plages proches.
Les ressources minérales venant de l´extérieur seront réglementées par les autorités.
Mise en place d’un point de lavage de goulottes des bétonneuses et autres déchets de nettoyage des
équipements, où les bétonneuses devront nettoyer les goulottes et les restes de béton.
Formation du personnel pour la bonne utilisation de ces équipements.
Les mesures habituelles des travaux pour prévenir les incendies devront être mises en œuvre, à savoir :
• Allumer un feu dans des lieux aménagés à cet effet.
• Déposer allumettes, mégots, cigarettes, etc., et en général tout élément combustible (papier,
plastique, verre, restes de végétation éliminée, etc.) dans des lieux prévus à cette fin.
• Équiper les installations du chantier éventuellement dangereuses de moyens d’extinction des
incendies.
• La sensibilisation du personnel
Il sera procédé au retrait immédiat de tous les restes ou installations provisoires nécessaires pour
l’exécution des travaux, dès leur finalisation.
Retrait des installations
provisoires nécessaires pour
l’exécution des travaux.
Suivi archéologique durant les En cas de « découverte fortuite » d’un bien de valeur archéologique, aucune perturbation
supplémentaire ne sera causée jusqu’à l’évaluation par un expert compétent et l'identification des
travaux.
actions conséquentes à réaliser en vue de la protection, étude et récupération du bien.
Le cas échéant, la meilleure option est la conservation in situ des biens du patrimoine culturel trouvés
durant les travaux.
Durant la phase de travaux, couvrir, dans la mesure du possible et de la disponibilité, les postes de travail
Répercuter sur la commune
générés par de la main d’œuvre locale. De même, il sera procédé à l’acquisition de matériaux,
et la province affectées par
machines et services dans la zone d’emplacement de l’installation.
les impacts positifs de la
Tout sans que cela génère de retard d´exécution ni des problèmes de qualité.
construction.
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DEFINITION DE LA MESURE
Contrôle de la circulation du
trafic.
Restitution des services et
servitudes.
Exécution en continu du Plan
d'Environnement Sécurité et
Santé en construction qui
inclut la formation au
personnel en matière de
sécurité, de santé et
d'environnement
Établissement de la figure du
Coordinateur
Environnemental du chantier,
qui sera le plus haut
responsable de tous les
aspects environnementaux
Établissement des exigences
environnementales pour les
sous-adjudicataires.
Développement d’une
procédure de
communication et évaluation
du comportement
environnemental des sousadjudicataires.
Amélioration de l’efficacité
énergétique durant la phase
d’exécution des travaux
Ed. 1
Tableau 5: Résume de mesures
DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPECT COMPRIS
Réalisation d’un contrôle de la circulation du trafic et du respect de la distance des véhicules de
transport sur les voies de communication appartenant à JLEC.
Une bonne sensibilisation sera faite au près des conducteurs, en attirant leur attention sur les aspects de la
sécurité et en coordination avec la direction du chantier.
Mise en place de services de transport par autobus du personnel pour de minimiser la circulation
extérieure.
Adoption de mesures de réglementation de la circulation, y compris la mise en place de panneaux de
signalisation, et l’emploi de personnes chargés de signaler la présence de situations dangereuses.
Les services qui ont été coupés ou modifiés par les travaux d’exécution du projet seront rendus à leur
situation initiale, et les dommages causés réparés.
Dans le Plan d´Environnement, Sécurité et Santé qui sera respecté et qui sera expressément mené par les
constructeur la des nouveaux groupes, la formation des ouvriers sera particulièrement souligné.
Le Coordinateur Environnemental réalisera la supervision du respect des mesures établies par le Plan de
Contrôle Environnemental et dans les conditions légales exigibles.
Une équipe de personnes supervisera l'activité du contractant et vérifiera l’application des procédures et
des exigences.
Une équipe de personnes supervisera l'activité du contractant et vérifiera l’application des procédures et
des exigences
Obtenir une réduction de la charge de réchauffement.
Améliorer l’efficience du refroidissement du processus par réduction de la charge à partir d’une bonne
exécution dans l’installation du système.
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DEFINITION DE LA MESURE
Sélection d’un charbon à
contenu limité en soufre
(poids maximal 1,5 %),
compatible avec la politique
énergétique et
environnementale générale
du Maroc
Contrôle des immissions à
partir d’un réseau de
surveillance de la qualité de
l’air et la météorologie.
Tableau 5: Résume de mesures
DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPECT COMPRIS
PHASE D´EXPLOITATION
Utiliser un charbon dont le contenu en soufre permette, lors de sa combustion en combinaison avec la
désulfuration des gaz, une concentration d’émission respectant les limites du projet (200 mg/Nm3, gaz sec
à 6 % de O2).
Il est recommandé de brûler de préférence du charbon à haut contenu calorifique, peu de cendres et
peu de soufre.
Compléter l’actuelle station de mesure de la qualité de l’air de JLEC qui mesure actuellement en
continu SO2, NO, NOx et NO2, et les paramètres météorologiques (direction et vitesse du vent,
température, pression atmosphérique, humidité relative, radiation solaire, etc.) à l’aide de capteurs de
mesure en continu pour les Particules Solides Totales, et MP10.
Vérification du respect des limites de la qualité de l’air fixées par la législation nationale marocaine pour
chacun des paramètres, à partir des données journalières des moyennes horaires, journalières et
annuelles. Le rapport des résultats sera trimestriel.
Application d’arrosages d’eau sur les zones exposées au vent dans la décharge, occupées par des
cendres et des scories, et les zones de fréquente circulation de véhicules de transport et de
déchargement.
L’arrosage de cendres et de scories sera effectué tel que cela a été fait jusqu’à présent, c’est-à-dire
avec de l’eau provenant du bassin de lixiviats de la propre décharge en période de pluie, si non
l’arrosage se autrement en période de sécheresse (camion citerne). La décharge est parfaitement
imperméabilisée et drainée ; les drainages sont envoyés au bassin de lixiviats pour leur évaporation.
Arrosage par eau pour la
stabilisation des superficies
exposées au vent en raison
de la décharge de cendres
et de scories et du
mouvement des véhicules et
engins dans les zones non
goudronnées.
Les camions qui transportent des cendres et des scories doivent être couverts par des bâches ou par tout
Couverture des camions qui
transportent les cendres et les autre type de dispositif pour éviter la dispersion des particules.
Le dispositif doit couvrir la totalité de la benne.
scories dans la décharge.
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DEFINITION DE LA MESURE
Maintenir en bon état de
conservation les
imperméabilisations et les
systèmes de contention des
écoulements, ainsi que les
containers de stockage de
combustibles, huiles ou autres
produits chimiques
nécessaires pour le bon
fonctionnement des
nouveaux groupes.
Tableau 5: Résume de mesures
DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPECT COMPRIS
Mise en œuvre d’un programme d’inspection pour maintenir l’intégrité mécanique et l’opérabilité des
récipients à pression, réservoir, systèmes de conduites, systèmes de soupapes de ventilation et de
décharge, infrastructure de contention, systèmes automatiques d’arrêt d’urgence, contrôles et pompes
et équipements à processus associés.
Surveillance périodique de l’existence de fuites d’huiles, combustibles et autres substances
potentiellement polluantes, ainsi que l’état des revêtements et des systèmes de contention des zones
susceptibles d’être pollués, en réalisant, le cas échéant, les réparations adéquates.
De même, vérification de l’état correct des éléments ou récipients qui contiennent des produits
susceptibles de polluer les eaux ou le sol.
Gestion des déchets générés Collecte et gestion des déchets selon le Système de Gestion Environnementale en vigueur dans la
durant le fonctionnement des Centrale :
-Déchets ménagers et assimilés à savoir (déchets domestiques, carton et papier, etc.…) : ces déchets
nouveaux groupes.
sont triés à l´origine, et la Centrale Thermique de Jorf Lasfar, en accord avec la municipalité et la société
Intégration au Système de
sous-traitante de gestion des déchets domestiques, envoie ces déchets à la décharge publique d’El
Gestion des Déchets de la
Jadida et le reste au recyclage.
Centrale.
-Déchets industriels spéciaux : (peinture, colles, bois traité, chiffons imbibés d´huile, bidons d´huile et
de graisse, cendres, etc.). Tous les déchets dangereux et sans exception seront triés sur le site et seront
envoyés à une société d’incinération. JLEC a passé un contrat avec une société spécialisée dans le
traitement des déchets spéciaux qui a installé un système pour l’utilisation de carburants alternatifs
comme les déchets. La société est titulaire de la certification ISO 14001 et dispose de ses propres
limites environnementales fixées d’un commun accord avec le Ministère Marocain de
l’Environnement. Périodiquement, le Responsable environnement contacte une société de traitement
des déchets spéciaux pour l’incinération. Le reste de déchets seront correctement traité et gérés en
accord avec le système actuel de gestion.
-Déchets industriels banals: une ségrégation des différents déchets (bois, plastique et ferraille) sera
faite sur le site avant que ceux-ci soient expédiés vers des sociétés de recyclage locales
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DEFINITION DE LA MESURE
Gestion des produits
chimiques durant le
fonctionnement des
nouveaux groupes et de leur
stockage spécifique dans la
Centrale.
Transport correct de matières
dangereuses
Ed. 1
Tableau 5: Résume de mesures
DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPECT COMPRIS
Les produits chimiques reçus soi en petites quantités pour le labo d’analyse ou alors en citerne de 35
tonnes pour ce qui est de l’acide et la soude, seront étiquetés et stockés dans des endroits appropriés
puis enregistrés par le service chimie. À chaque livraison il faudra s’assurer que toutes les dispositions de
sécurité et d´environnement sont prises.
Il faudra s’assurer que les fiches de sécurité et environnement de tous les produits présents sur le site
existent et sont bien apparentes et disponibles pour tous les opérateurs du service chimie ou toute autre
personne de la Centrale.
Des contrôles mensuels seront effectués en vue de s’assurer de l’état des citernes et du lieu de stockage
des produits chimiques et déclencher des actions préventives ou correctives, le cas échéant.
Il devra être vérifié que les gestionnaires de résidus dangereux de JLEC disposent de procédures en place
pour assurer la conformité aux lois locales et aux exigences internationales applicables au transport de
matières dangereuses (règlement type des Nations Unies d'autres normes internationales ainsi que les
exigences locales pour les transports terrestres, etc.)
Ces gestionnaires devront accomplir le point 3.5 Transport de matières dangereuses des Directives de la
Banque Mondiale (avril 2007), et inclure dans sa méthodologie des procédures pour le transport de
matières dangereuses (Hazmats)
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Tableau 5: Résume de mesures
DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPECT COMPRIS
Les divers rejets générés dans le fonctionnement des nouveaux groupes seront séparés (afin de limiter le
volume d’eau nécessaire pour la réalisation des traitements spécialisés) et traités en fonction de leur
nature, avant leur rejet à la mer.
- Système de séparation de graisses et huiles. Toutes les eaux polluées par des graisses et des huiles seront
évacuées dans un circuit d’évacuation et conduites à un système de séparation des huiles. Après
traitement, les effluents huileux seront dirigés vers un bassin d’homogénéisation et de contrôle avant leur
déversement final.
-Système de traitement des eaux résiduelles sanitaires. Il disposera, pour l’épuration des eaux résiduelles
produites par le nouveau personnel (toilettes, sanitaires et vestiaires), d’un réseau de collecte et de
conduite aux fosses septiques. Ces fosses évacueront les eaux sanitaires vers la station de traitement
biologique correspondante où, après traitement, elles seront conduites vers le bassin d’homogénéisation
et de contrôle avant leur déversement final.
-Système de traitement des effluents chimiques. Les effluents chimiques générés durant le
fonctionnement des nouvelles unités seront recueillis et traités selon les procédures suivantes :
• Effluents du nettoyage chimique des chaudières et du nettoyage du réchauffeur d’air : ces
effluents seront dirigés vers le bassin de récupération des unités 3 et 4, pour leur conditionnement dans le
système de traitement des eaux chargées en métaux propre aux unités 5-6 avant leur déversement final.
• Effluents du lavage des équipement : Des équipements sont nettoyés dans les ateliers dans une
station spéciale pour les pièces de rechange avec une retenue secondaire pour rassembler les produits
d’entretien qui sont envoyés à l’incinération comme déchets dangereux.
• les effluents de neutralisation du poste de polishing seront dirigés vers le bassin d’homogénéisation
et de contrôle avant leur déversement final.
-Effluents du refroidissement des cendres. Les effluents générés par le refroidissement des cendres dans les
décrasseurs produites dans la chaudière par la combustion du charbon seront recyclées par un processus
au niveau même du décrasseur. Cette eau retournera et sera recyclée dans les décrasseurs au lieu
d’être envoyée à l’égout.
-Eau de refroidissement et du système de désulfuration. L’eau de mer utilisée dans le système de
désulfuration sera dirigée vers un bassin d’aération pour son oxygénation, où elle sera mélangée avec
l’eau de mer du système de refroidissement à la sortie des condenseurs. Son déversement sera réalisé
dans le canal de rejet de refroidissement, avec les décharges du reste des unités. Sa connexion au canal
sera effectuée au niveau de la cascade, c’est-à-dire à 400 m du commencement du canal.
- Eaux pluviales des zones propres. Les eaux pluviales propres collectées des bâtiments, voies de
communication, zones de la Centrale, etc., en provenance de la pluie, qui ne nécessitent pas de
traitement préalable avant leur rejet, car elles ne sont pas susceptibles d’être polluées par des huiles,
seront séparées pour être dirigées à travers un système de drainage spécifique et séparatif, qui permettra
leur évacuation directe à la mer.
DEFINITION DE LA MESURE
Utilisation du système de
traitement des effluents.
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Tableau 5: Résume de mesures
DEFINITION DE LA MESURE
DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPECT COMPRIS
Implantation d’un système de La Centrale dispose d’un système de contrôle des rejets qui sera aussi utilisé pour les nouveaux groupes,
contrôle des rejets
adapté aux Directives de référence de la Banque Mondiale (Directives environnementales, sanitaires et
sécuritaires dans les Centrales thermiques, Décembre 2008.
Les types et la fréquence des échantillonnages des eaux de rejet seront les suivantes :
• Suivi en continue (Tº, turbidité, pH, conductivité, et le Chlore résiduel total).
• Suivi mensuel (les métaux lourds ; MES ; la teneur en matières huileuses et en graisses (O + G) ; la
demande chimique en oxygène.
Les points d´échantillonnage seront :
• À la sortie de la station de traitement des effluents
• Dans les différents points de rejet à l´Océan Atlantique (égout nord, égout sud et eaux de
refroidissement , au point de rejet), et trois points plus éloignés a la sortie du canal de refroidissement
(100-300-600 m) où simplement sera mesuré la température mensuellement.
• Dans le bassin de décantation des eaux du parc à charbon, les mesures se feront en fonction de
la nécessité de rejet. Si les valeurs de qualité de l’eau sont supérieures aux limites, l’eau ne sera alors
pas déchargée vers la mer, l’eau s’évapore et le bassin est nettoyé des poussières de charbon qui
sont envoyées vers le déversoir de cendres existante
Barrières physiques pour éviter Utiliser des écrans à mailles qui délimitent le secteur proche de la captation et agissent comme système
l’entrée de la faune dans le
de barrière de filtrage aquatique pour éviter l’entrée d’espèces aquatiques. Ces écrans à mailles sont
système de captation.
utilisés dans l’exploitation actuelle de JLEC, il suffira donc d’étendre leur utilisation aux nouveaux groupes.
La Centrale valorise annuellement environ 80 à 95 % des cendres et des scories à destination de
Valorisation des cendres
cimenteries. Le reste des déchets est stocké dans la décharge de la Centrale.
générées par le
Il est recommandé de valoriser tous les déchets de combustion de charbon et même ceux déjà stockés
fonctionnement des
dans la décharge pour des utilisations comme le ciment et autres produits en béton, remplissages de
nouveaux groupes
construction, matériaux de construction, conformément aux « Directives environnementales, sanitaires et
sécuritaires pour les Centrales thermiques » (décembre 2008, Banque Mondiale).
Installation d’un système de
Ce système de détection et de protection contre les incendies sera établi conformément aux normes du
détection et de protection
point 3.3. des Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires de la Banque Mondiale (avril 2007)
anti- incendies.
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DEFINITION DE LA MESURE
Régulation du trafic de
véhicules lourds que
transportent les déchets de la
Centrale vers les zones de
valorisation ou, le cas
échéant, à la décharge de
cendres et de scories.
Amélioration de l’efficience
énergétique durant la Phase
d’exploitation de la Centrale
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Tableau 5: Résume de mesures
DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPECT COMPRIS
Réalisation d’un contrôle du trafic des camions, et du respect de la distance de séparation entre
véhicules de transport sur les voies de JLEC.
Une bonne sensibilisation sera faite pour les conducteurs, en attirant leur attention sur les aspects de la
sécurité et en coordination avec la direction du chantier.
Mise en place de services de transport par autobus autant que possible du personnel afin de minimiser la
circulation extérieure.
Adoption de mesures de réglementation de la circulation, y compris la mise en place de panneaux de
signalisation, et l’emploi de personnes chargés de signaler la présence de situations dangereuses.
Les mesures à prendre durant l’exploitation et l´entretien de l’installation des unités 5 et 6 de la Centrale
sont pour :
•
Les programmes de maniement de l’énergie
•
Effectuer des analyses systématiques des améliorations dans le développement énergétique et
des opportunités de réduction des coûts dans les systèmes qui utilisent de l’énergie
•
réduction de la charge de réchauffement
•
réduire les pertes de chaleur
•
l’amélioration de l’efficience du système de conversion d’énergie
•
l’amélioration de l’efficience du refroidissement du processus par réduction de charge
•
l’amélioration de l’efficience du refroidissement du processus par réduction de la température de
condensation
•
l’amélioration de l’efficience dans les systèmes auxiliaires du système de refroidissement
•
l’amélioration de l’efficience des systèmes d’air comprimé
•
l’amélioration de l’efficience dans les systèmes de distribution
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DEFINITION DE LA MESURE
Exécution en continu du Plan
d'Environnement Sécurité et
Santé qui inclut la formation
au personnel en matière de
sécurité, de santé et
d'environnement.
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Tableau 5: Résume de mesures
DESCRIPTION DE LA MESURE /ESPECT COMPRIS
Environnement: L’identification des besoins en formation et le plan de formation en environnement
s’effectuent une fois par an en début d’année lors des entretiens avec les directeurs, chefs de service et
le Responsable environnement. Le responsable environnement fait le lien avec les aspects
environnementaux significatifs, les objectifs, les responsabilités environnementales, les activités à impact
sur l’environnement et s’assure de leur intégration dans le plan de formation. Des besoins en formation
peuvent également être recensés en cours d’année. Le plan de formation est communiqué ensuite au
Responsable formation pour identifier les formateurs potentiels et pour l’organisation des formations selon
un planning annuel.
Hygiène Santé et Sécurité: L’identification des besoins en formation et le plan de formation en SMSST
s’effectuent une fois par an en début d’année lors des entretiens avec les directeurs, chefs de service et
le Responsable SMSST. Le Responsable SMSST fait le lien avec les risques non acceptables, les objectifs, les
responsabilités santé et sécurité, les activités à impact sur la santé et la sécurité et s’assure de leur
intégration dans le plan de formation. Des besoins en formation peuvent également être recensés en
cours d’année. Le plan de formation est communiqué ensuite au Responsable formation pour identifier
les formateurs potentiels et pour l’organisation des formations selon un planning annuel
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8.
Programme de contrôle et de suivi environnemental
Aussi bien pendant la phase des travaux qu'après leur finalisation, il convient de vérifier la
mise en œuvre de toutes les mesures préventives et correctives proposées dans cette
étude.
8.1.
Phase de construction
Un Plan de Gestion environnementale, sécurité et santé sera élaboré pour la phase de
construction, ce document inclura les suivantes plans :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Plan Général préalable au commencement des travaux
Plan de Contrôle des Zones d’Action
Plan de Contrôle des Émissions Atmosphériques et du Bruit des machines
Plan de Contrôle de la qualité de l’air
Plan de Contrôle des déchets et des effluents
Plan de Contrôle de la Qualité des Eaux
Plan de Protection de la Végétation et de la Faune
Plan de Contrôle du Paysage
Plan de Contrôle du Trafic
Plan de prévention d’impact sur l’Archéologie
Plan de Restitution des Services et Servitudes Affectés
Pour l´établissement des exigences environnementales pour les sous-adjudicataires, et le
développement d’une procédure de communication et évaluation du comportement
environnemental des sous-adjudicataires, un équipe de personnes supervisera l'activité
du contractant et vérifiera qu’il est en conformité avec toute la conception du projet et
en accord et la législation en vigueur
8.2.
Phase d´exploitation
En plus de cela Actuellement la centrale a mis en place depuis 2004 son propre Plan de
Gestion Environnementale selon la norme internationale (ISO14001) et un système de
gestion de la santé et de la Sécurité au travail selon la norme internationale
(OHSAS18001). Ces programmes de gestion de Santé Sécurité et Environnement (HSE :
Health, safety and environment) seront modifiés pour inclure les nouveaux groupes 5&6,
en les actualisant avec les dernières recommandations établies par la Banque Mondiale.
Certaines des mesures incluses dans le Plan de Gestion Environnementale du projet sont
détaillées :
Les différents plans compris dans ces documents sont :
•
-
-
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Plan de Contrôle de la Qualité de l’air :
Système de Contrôle des Émissions (CEMS, Continuous Emissions Monitoring
System) qui garantira que celles-ci seront toujours en dessous des limites légales et
qui analysera et enregistrera, de manière continue et automatique les polluants :
oxyde de soufre (SO2), oxyde d´azote (NOx), particules et opacité des gaz de
cheminée.
Station de mesure de la qualité de l’air de JLEC qui mesure actuellement en
continu oxyde de soufre (SO2), oxyde d´azote (NO, NOx et NO2), et paramètres
météorologiques, à l’aide de capteurs de mesure en continu pour les total des
particules en suspension (TPS) et matières particulaires inférieur a 10 microns (MP10)
et qui garantit le respect des limites de la qualité de l'air en vigueur ou,
•
Plan de Contrôle et Contrôle de la Contamination du Sol
•
Plan de Restitution des Sols
•
Plan de Contrôle et de Contrôle des Rejets et de la Qualité des eaux :
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-
-
Système de contrôle des rejets liquides a l´Océan (touts les points de rejet, sortie
de la station de traitement des effluents, bassin de décantation des eaux du parc
à charbon) :
a) Suivi en continue (Tº, turbidité, pH, conductivité, et le Chlore résiduel total).
b) Suivi mensuel (les métaux lourds ; MES; la teneur en matières huileuses et
en graisses (O + G); la demande chimique en oxygène).
Système de contrôle des eaux souterraines (Suivi trimestriel des eaux souterraines
du parc à charbon et de stockage des cendres)
Système de contrôle de l´eau des eaux marines Océan Atlantique (Suivi
annuel dans 10 points de l´Océan)
•
-
Plan de Contrôle du Bruit :
Campagnes annuelles de mesure du bruit à l’aide d’un sonomètre
•
Plan de protection de la faune
•
Révision du Plan de Contrôle Environnementale
Le rapport annuel de suivi environnemental qui est élaboré pour les groupes existants
devra comprendre les deux nouveaux groupes 5 et 6. Ce rapport annuel inclut les
aspects tels que :
-
9.
Impacts environnementaux significatifs
Contrôle de la qualité de l’air : station de contrôle de la qualité de l’air ; qualité
de l’air ambiant ; conformité des émissions de cheminée ; Qualité de l’air au
travail.
Contrôle de la qualité de l’eau : effluents ; eaux souterraines ; eau de mer
Gestion des déchets solides
Contrôle des niveaux du bruit
Conclusions
En conclusion: l’Étude d’Impact sur l’Environnement de la construction et de
l´exploitation de l’extension de la Centrale Thermique de Jorf Lasfar par deux nouvelles
unités nommées (tranches et après avoir analysé tous les impacts éventuels susceptibles
d’être générés par ce projet, il est considéré que ce dernier produit un impact global
compatible, maîtrisable et entre parfaitement dans le cadre de la politique du
développement durable entamé dans laquelle le Maroc s’est engagée
L’ensemble de ce projet est donc viable à condition que soient mises en œuvre les
mesures préventives et correctives ainsi que le programme de surveillance
environnementale, développés dans cette étude.
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