GUIDE DU DOCTORANT BISONTIN

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GUIDE DU DOCTORANT BISONTIN
GUIDE DU DOCTORANT BISONTIN
Association des THEsards en Mecanique Appliquee
[email protected]
Avril 2003
2
Table des matières
1 Avant la thèse
1.1
1.2
7
Savoir et choisir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7
1.1.1
Qu’est ce qu’une thèse ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
8
1.1.2
Les trois pierres angulaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
8
1.1.3
L’agrégation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
9
Les financements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.2.1
La thèse est un travail à plein temps ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.2.2
Financements mensualisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.2.3
1.2.2.1
Allocation de recherche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.2.2.2
Monitorat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.2.2.3
Bourses BDI du CNRS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.2.2.4
Conventions CIFRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.2.2.5
Les ATER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.2.2.6
Et le reste. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Financements ponctuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.2.3.1
Vacations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
1.2.3.2
Tutorats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.2.3.3
Les «bouts de ficelles» . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2 La thèse
2.1
19
A l’inscription . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.1.1
Ecoles doctorales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.1.2
Charte des thèses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3
`
TABLE DES MATIERES
4
2.2
2.3
2.1.3
Thèse en cotutelle avec un laboratoire étranger . . . . . . . . . . . . . . 21
2.1.4
Etudiants étrangers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
Quelques aspects sociaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.2.1
Sécurité sociale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.2.2
Maternité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
La thèse pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.3.1
2.4
Publications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.3.1.1
Choisir une revue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.3.1.2
Comment écrire un article . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.3.2
Conférences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.3.3
Rédaction et soutenance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2.3.4
En cas de problème(s) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Préparer l’après-thèse pendant la thèse ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3 Après la thèse
31
3.1
Plusieurs voies après la thèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.2
ATER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.3
3.2.1
Qu’est ce que c’est ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.2.2
Conditions de recrutement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.2.3
Comment et où postuler ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.2.4
Charges d’enseignement et rémunération . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.2.5
ATER : une étape du projet professionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Les post-doctorats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.3.1
Kesako ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.3.2
Où aller ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.3.3
Quel financement ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.4
Recrutements MdC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.5
Le CNRS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.6
INSERM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.7
Les autres organismes de recherche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.8
Le secteur privé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.9
Le chômage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
`
TABLE DES MATIERES
4 Adresses utiles
5
43
4.1
L’adresse essentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
4.2
A l’Université de Franche-Comté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
4.2.1
UFR et Administrations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
4.2.2
Les écoles doctorales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
4.3
A Besançon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
4.4
Docteurs et Doctorants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
4.5
Autres liens à connaı̂tre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
4.6
Les grands organismes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
4.7
Divers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
4.7.1
Emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
4.7.2
Post-docs et/ou bourses de thèse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
6
`
TABLE DES MATIERES
Chapitre 1
Avant la thèse
Cette partie regroupe ce qu’il faut savoir absolument avant de s’inscrire en thèse. Et la première
des choses à connaı̂tre est simplement ce qu’est une thèse ! On y décrit l’importance de bien choisir les trois éléments essentiels qui la composent : le sujet, le directeur de thèse et le laboratoire
d’accueil. Ensuite, on passe à l’autre grosse partie de la période pré-thèse : le financement.
1.1 Savoir et choisir
S’engager à faire une thèse doit être un choix motivé car contrairement à la période d’étude
précédente, on se projette sur plusieurs années (2, 3 ou plus !). Il est important d’avoir cette
7
8
`
CHAPITRE 1. AVANT LA THESE
durée en tête. Il est même nécessaire de considérer une thèse comme un premier emploi, c’està-dire faisant partie intégrante de son projet professionnel. Si vous n’avez pas encore établi ce
projet, faites-le au plus vite !
Normalement, le stage de DEA vous a donné ou va vous donner une idée du monde de la recherche dans lequel se passe la thèse. Vous devez maintenant vous poser une question simple
«Quels sont les atouts qu’une thèse va me donner pour mon avenir (connaissances, savoir faire,
savoir être) ?».
1.1.1 Qu’est ce qu’une th`
ese ?
Une thèse est donc un travail de recherche, de façon simpliste c’est un travail de plusieurs années
qui tend vers un objectif précis, soutenir son projet devant un jury de professionnels de la discipline.
1.1.2 Les trois pierres angulaires
Avant de commencer une thèse, vous devez vous renseigner, comme vous le feriez avant de postuler à n’importe quel emploi. Cette recherche doit être centrée sur les trois bases qui formeront
le cadre de votre thèse : le directeur de thèse, le sujet et le laboratoire d’accueil.
Le directeur de thèse
Le directeur a plusieurs rôles :
– Il guide le doctorant dans son travail et participe activement à l’orientation scientifique de la
thèse,
– Il prépare le doctorant au métier de chercheur. C’est lui qui va expliquer au «petit nouveau»
le fonctionnement de la «maison»,
– Il devra être le principal appui du doctorant pour l’après-thèse.
Clairement chacun de ces rôles demande des compétences particulières, c’est donc à vous de
vous renseigner pour évaluer ses capacités à vous encadrer. Comment faire ? Le plus simple est
de contacter les doctorants qu’il dirige actuellement, ses anciens étudiants, ses anciens stagiaires.
Il suffit souvent de jeter un œil sur les pages web des labos pour trouver des adresses. Suivant
une belle phrase du Guide des doctorants de la Guilde : ”La langue de bois est soluble dans la
bière et derrière les portes fermées !”.
Même si ce n’est pas facile pour un étudiant, il est nécessaire d’avoir une idée des compétences
scientifiques du directeur dans le domaine envisagé pour la thèse. Vous pouvez consulter ses
publications (de quand datent les dernières, sur quels sujets, avec quels collaborateurs), faire une
recherche sur le web pour voir si on parle de lui, et surtout évaluer la façon dont il vous a présenté
le sujet (un travail préliminaire est fait, une bibliographie ?).
1.1. SAVOIR ET CHOISIR
9
Pour vous encadrer, un directeur doit être disponible ! Avoir un patron ”prestigieux” mais qu’on
ne voit qu’une fois par an n’est pas vraiment un calcul judicieux. De même, pour apprendre
de quelqu’un les ficelles du métier et surtout pour pouvoir compter sur lui après la thèse, il
est préférable de s’entendre avec lui. Essayez donc de cerner un minimum son caractère avant
de vous engager. Profitez aussi des entretiens préalables avec les chercheurs que vous rencontrerez pour savoir comment ils envisagent l’après-thèse. La question pourrait se résumer de
manière provocante : vit-il dans le monde réel ? Pour être plus clair, envisage-t-il les débouchés
académiques («classiques») et les autres (le «privé») ? Au vu des débouchés actuels de la recherche, la réponse à cette question est loin d’être secondaire.
Le sujet
C’est évidemment une part importante de la thèse. Il est tout sauf figé, il va se construire progressivement, évoluer, se modifier au cours des années de thèse. Cependant il est nécessaire de
savoir dès le début dans quoi on s’embarque ! Le contexte du travail doit donc être clair, et c’est le
boulot du directeur de le poser. Il faut insister ici sur la participation active que vous devez avoir
dans la définition du sujet de thèse, n’oubliez jamais que vous allez travailler plusieurs années
dans ce domaine. Et puis mieux vaut aimer ce qu’on fait, non ?
Le laboratoire d’accueil
Comme ce dernier va vite devenir votre seconde maison, autant qu’il soit confortable. Plaisanteries mises à part, vous devez connaı̂tre vos futures conditions de travail : le matériel est-il suffisant ? Aurez-vous votre bureau ou devrez-vous partager 3m 2 avec 4 autres thésards, 2 stagiaires,
le chat du patron et les plantes vertes du labo ? L’accès à du matériel informatique est également
très important car le courrier électronique est de nos jours un excellent moyen de communication et d’information entre chercheurs. Aurez-vous une adresse électronique, un accès facile à un
ordinateur, des cartes de visite attestant de votre réel statut dans votre laboratoire ? Encore une
fois, discutez avec votre futur directeur et d’autres personnes du labo pour être renseigné.
Vous devez également connaı̂tre les débouchés d’après-thèse dans ce laboratoire. Essayez de
savoir ce que deviennent les anciens thésards du labo. Pour ce genre de renseignements, pourquoi ne pas contacter l’association de doctorants du laboratoire si elle existe, ou alors une autre
association locale ?
1.1.3 L’agrégation
Deux précisions préalables :
– L’agrégation n’est pas un débouché de sortie de thèse, c’est un concours de l’enseignement
secondaire qui peut également permettre d’enseigner dans le supérieur grâce aux postes de
PRAG (postes d’enseignement uniquement).
`
CHAPITRE 1. AVANT LA THESE
10
– Cette partie concernant votre volonté de partir vers l’enseignement plus que la recherche, vous
pouvez donc remplacer «agrégation» par «CAPES», «concours de professeur». . . et lire la
suite !
Si dès le DEA vous avez un penchant pour l’enseignement, que vous êtes convaincu de vouloir en
faire par la suite, que votre stage de DEA vous a moyennement intéressé et/ou que vous trouviez
vos futurs débouchés dans la recherche trop aléatoires, il est bon de vous poser deux questions :
1. Est-ce que je veux préparer une agrégation ? Cela suppose donc une volonté d’enseigner.
Penser à cette voie dès ce niveau des études évite de préparer l’agrégation plus tard ”faute
de mieux”.
2. Quand la préparer ? En général, mieux vaut s’y prendre après la maı̂trise ou le DEA. Cependant il est anormal de préparer l’agrégation pendant ou après une thèse : c’est signe
d’une erreur d’orientation au départ. Si vous persistez à vouloir mener de front une thèse
et le passage de l’agrégation, sachez que la charge de travail supplémentaire a de grandes
chances de vous faire perdre sur les deux tableaux !
Notez que ce concours n’a pas de limite d’âge, donc rien ne vous empêchera de le présenter après
10 ans de post-docs ! Il est vivement conseillé pour l’agrégation de physique d’intégrer un centre
de préparation (matériel pour les montages et la chimie). Pour avoir une place dans ces centres,
la thèse peut être un avantage ou un inconvénient suivant la personne qui décidera de votre sort. . .
1.2 Les financements
1.2.1 La th`
ese est un travail a`plein temps !
Dans la plupart des cas, les thèses scientifiques sont loin d’être des temps partiels ! Vous devez
donc vous préoccuper de votre financement avec beaucoup d’attention : l’Amour de la science ne
1.2. LES FINANCEMENTS
11
nourrit pas son brave thésard et le bénévolat à plein temps n’est pas la meilleure façon de débuter
votre parcours professionnel. Nous vous déconseillons fortement d’entreprendre une thèse sans
financement : cela conduit généralement à l’allongement de la thèse à 5, 6, 7 ans (voire plus !), à
la recherche désespérée de petits boulots, augmente la fréquence des échecs.
Avec ce financement vient un autre concept abstrait pour l’étudiant typique : le statut. En bref,
quelle va être votre protection sociale ? Elle couvre à la fois les classiques remboursements des
soins et médicaments (la thèse, ça use !) mais aussi vos droits à une assurance chômage à l’issue
de votre thèse et vos cotisations pour la retraite.
Suivant votre type de financement vous pourrez dépendre :
– de la Sécu étudiante : vous êtes financé par une bourse qui n’ouvre aucun droit à une protection
sociale & vous avez 26 ans ou moins pour votre inscription en thèse & de toute façon moins
de 30 ans.
– du régime général de la Sécu : Vous avez un vrai contrat de travail comme l’allocation de
recherche, la bourses BDI, la convention CIFRE, etc.
Si vous n’entrez pas dans les 2 catégories ci-dessus vous pouvez vous renseigner sur la «Couverture Maladie Universelle». Cette couverture comporte deux aspects
1. L’assurance maladie de base, c’est-à-dire une affiliation au régime général qui «est ouverte
à tout résident en situation stable et régulière ne disposant pas de droits ouverts par ailleurs
à l’assurance maladie» selon les textes.
2. La complémentaire gratuite (tiers payant) qui «est ouverte à tout résident en situation
stable et régulière dont les ressources sont inférieures à un seuil fixé par décret». Le seuil
de ressources applicable au 1er janvier 2003 pour une personne seule est de 562 euros par
mois et de 843 euros pour un couple.
Vous trouverez toutes les infos utiles sur la CMU à l’adresse
http://www.social.gouv.fr/, en utilisant le mot-clé «CMU».
Pour terminer, nous vous conseillons de bien prendre connaissance de votre statut en cherchant
vos financements et de consulter le guide de l’ANDES (Association Nationale des Docteurs
Ès Sciences) intitulé «Guide des aides aux formations doctorales ou post-doctorales» que vous
trouverez dans votre bibliothèque universitaire ou en le demandant directement à l’ANDES (cf.
4.4 p.49).
1.2.2 Financements mensualisés
1.2.2.1 Allocation de recherche
Les allocations de recherche sont sous la tutelle du Ministère de l’Éducation Nationale, de la
Recherche et de la Technologie et, bien que l’on entende parler de bourses MENRT, ce ne sont
pas des bourses. Sur le plan juridique, l’allocation de recherche est un contrat à durée déterminée
12
`
CHAPITRE 1. AVANT LA THESE
de trois ans maintenant (avant il s’agissait de deux ans, qui peut être prolongé d’un an par un
avenant). Ce contrat permet en outre de cotiser et d’être affilié au régime général de la Sécurité
Sociale. La rémunération de l’allocataire de recherche est soumise, solidarité nationale oblige, à
l’impôt sur le revenu, son montant brut est fixé par décret à 1190 euros par mois (2003). Si la
thèse est abandonnée au cours de la première année, vous devrez rembourser 25% des sommes
perçues.
Les conditions pour postuler à cette allocation sont les suivantes :
– Diplôme : DEA datant de moins d’un an avec dérogation pour l’inscription à la préparation
des concours de l’enseignement,
– Âge : moins de 25 ans au moment de la demande. Au-delà, on doit demander une dérogation
au Rectorat, mais elle est généralement accordée lorsque les directeurs de DEA et d’ École
Doctorale vous ont signé votre requête,
– Nationalité : française ou en instance de naturalisation. Vous pouvez aussi être originaire de
l’Union Européenne ou avoir effectué toutes vos études supérieures en France.
Durant votre DEA, renseignez-vous en janvier auprès du directeur de DEA à propos de l’obtention et de la date de dépôt du dossier. L’essentiel est que vous manifestiez votre goût pour la
recherche le plus tôt possible. De plus, sachez que le ministère en créant les Écoles Doctorales,
les a dotées de certaines compétences et dans les années à venir, elles distribueront la quasitotalité des allocations de recherche. N’hésitez donc pas à vous renseigner auprès du directeur de
votre École Doctorale. Enfin, sachez qu’il existe quelques rares allocations sur “sujets fléchés”,
c’est-à-dire des sujets de recherche retenus par le ministère auxquels il affecte directement des
bourses. Les laboratoires de recherche concernés par l’actualité de ces sujets sont généralement
au fait des financements existants dans une autre université que celle où vous avez effectué votre
début de troisième cycle.
En général, une dotation a lieu fin juin (à la rentrée de septembre) et est attribuée selon le rang de
sortie du DEA. Toutefois, ce classement n’est pas suffisant car des critères locaux peuvent jouer.
Bref, ouvrez un dictionnaire, cherchez le mot «lobby» et faites-vous connaı̂tre !
L’allocation de recherche donne droit à une Bourse d’Information Scientifique et Technique
(BIST) dont le montant varie de 1147 euros à 3153 euros par an (2003).Un barême est élaboré
chaque année. Cette bourse est destinée à l’achat de livres, l’abonnement à des revues ou l’interrogation de banques de données. Elle est perçue en une seule fois à la fin de la deuxième année
du contrat et il faut justifier de son utilisation. Donc, dès le début de votre thèse, pensez à garder
soigneusement les factures de vos achats.
Les allocataires peuvent cumuler leurs allocations dans des cas bien définis, c’est-à-dire avec
un service de moniteur ou des vacations, ce qui suppose une demande d’autorisation de cumul
délivré par le rectorat, après accord du directeur de thèse et du responsable de l’UFR.
Dans tous les cas, il est inutile de faire plus de 64 heures équivalent TD, car c’est le nombre
d’heures maximal pour lequel vous serez payé.
Vous cotisez pour la retraite avec une allocation : vous recevrez des décomptes de points de
l’IRCANTEC (0.39776 euros le point (1ere janvier 2003), sic). Conservez ces papiers afin de les
1.2. LES FINANCEMENTS
13
faire valoir quand vous aurez trouvé un boulot.
1.2.2.2 Monitorat
Créé en 1989 par le ministère de l’Education Nationale, il s’adresse aux allocataires de recherche
et aux élèves des Écoles Normales désireux de poursuivre une thèse en envisageant une carrière
dans l’enseignement supérieur. Un moniteur est généralement recruté parmi les titulaires d’une
allocation de recherche. Il perçoit 277,56 euros net par mois (2003) , qui, cumulés avec l’allocation de recherche. L’allocataire moniteur a encore l’avantage par rapport à l’allocataire de
recherche de pouvoir se prévaloir des trois années de contrat dans le calcul de son ancienneté s’il
est recruté au concours de maı̂tre de conférences. Le nombre de postes de moniteur est variable
suivant les années.
Le moniteur doit effectuer une charge égale à un tiers de la charge d’un maı̂tre de conférences,
soit 64 heures équivalent TD (deux heures de TD correspondent à trois heures de TP). Les enseignements (TD et TP) ne peuvent être réalisés qu’en premier cycle et dans l’UFR dont vous
dépendez (toutefois des dérogations sont possibles pour un service d’enseignement en second
cycle ou dans un autre UFR avec un maximum de 21 heures équivalent TD en second cycle).
Normalement vous n’avez pas à mettre en place des TP, des TD ou à surveiller les examens,
mais il est courant qu’on vous demande de le faire. C’est de toute façon bénéfique, car cela vous
permet de découvrir le travail d’une équipe pédagogique au sein du module d’enseignement.
L’inconvénient tient au temps que cela demande. Le moniteur assure son enseignement sous
les conseils d’un tuteur. Il participe aussi à des stages qui se déroulent tout au long de l’année
universitaire.
L’article 6 du contrat de monitorat stipule que «le moniteur ne pourra exercer aucune autre
activité de caractère permanent, rémunérée ou non».
Les moniteurs peuvent bénéficier de postes d’ATER supplémentaires et spécifiques à travers
le CIES : si vous n’arrivez pas a obtenir un poste d’ATER, contactez le CIES (cf. 4.3 p. 48)
pour demander ces postes spécifiques. Le monitorat n’entraı̂ne ni droit ni devoir par rapport à
l’Etat pour ce qui est de leur future carrière. Néanmoins, on peut supposer que le fait d’avoir
bénéficié d’une allocation de recherche et du statut de moniteur constituera un atout au moment
du recrutement à la maı̂trise de conférences.
1.2.2.3 Bourses BDI du CNRS
Les bourses de docteurs ingénieurs du CNRS ont pour but de financer des thèses dans les laboratoires du CNRS. Il faut donc que votre laboratoire soit une unité CNRS ou associé CNRS. De
plus vous devez être titulaire d’un diplôme d’ingénieur ou équivalent (magistère par exemple). Il
existe plusieurs variantes de cette bourse suivant son mode de financement :
– 100% CNRS
– 50% CNRS + 50 % région ou autre (public ou privé)
14
`
CHAPITRE 1. AVANT LA THESE
– 50% CNRS + 50 % entreprise
Les candidatures se font par dossiers individuels à retirer à la Délégation Régionale du CNRS
(février-mars).
Le montant mensuel brut cette année est de 1190,17 euros. Vous êtes imposable mais renseignezvous sur le degré de protection sociale qu’elle offre avant de signer.
1.2.2.4 Conventions CIFRE
Les Conventions Industrielles de Formation par la Recherche ont pour but de développer la recherche en milieu industriel, de permettre aux entreprises d’établir des collaborations avec les
laboratoires de recherche, d’effectuer des transferts technologiques et d’augmenter leur capacité
d’innovation.
Ces conventions associent une entreprise, un jeune BAC+5 (ingénieur ou diplômé de DEA ou,
plus rarement, diplômé de DESS) et un laboratoire de recherche. Ce ne sont pas des bourses, mais
des subventions d’exploitation pour l’entreprise qui correspond à un contrat à durée déterminée
ou non pour l’étudiant (selon la décision de l’entreprise). Le salaire moyen brut est de 20214
euros par an soit 1684,50 euros par mois (2003).
Le ministère a confié la gestion de ces conventions à l’Association Nationale pour la Recherche
Technique. Vous trouverez tous les renseignements utiles sur leur site : http://www.anrt.
asso.fr/cifre.
Pour avoir des chiffres récents et des informations complémentaires, nous vous conseillons de
consulter la page
http://polywww.in2p3.fr/actualites/informations/sainte/financement_
th\’{e}ses_post-doc.pdf, sur le site de l’association ABP7.
1.2.2.5 Les ATER
L’Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) est un emploi d’enseignantchercheur contractuel à durée déterminée. Un contrat d’ATER n’est pas un moyen de financer sa
thèse complètement mais peut fournir un salaire pour la dernière année avant la soutenance (cette
possibilité est utilisée plus ou moins suivant les disciplines et les endroits). Un docteur peut aussi
bénéficier d’un poste d’ATER pour faire relais entre la fin de la thèse et l’obtention d’un poste
d’enseignant permanent (nous sommes alors dans un cadre post-doctoral).
Pour souci de cohérence, toutes les informations sur les ATER sont donc regroupées dans la
troisième partie de ce guide “après la thèse”.
1.2.2.6 Et le reste. . .
– Bourses de la région : Cet autre moyen de subvention met en jeu au moins deux “financeurs”
différents : région, équipe de recherche (contrat de recherche), établissements publics, grands
1.2. LES FINANCEMENTS
15
organismes de recherche (INRA, CNRS, CEA, IFREMER...), fonds européens.... En général
le sujet de thèse doit porter sur un thème d’intérêt régional ou s’inscrire dans les axes de
recherche du Contrat de Plan Etat-Région.
– Chaque laboratoire peut avoir des possibilités de cofinancement spécifique à la discipline avec
des contrats de recherche (passés par exemple avec des industries). Renseignez-vous auprès
du directeur de thèse, des laboratoires et des écoles doctorales.
– Une ressource supplémentaire est le financement complet ou partiel par des associations reconnues d’utilité publique. Les doctorants peuvent soumettre leur projet de thèse à des commissions scientifiques chargées de les expertiser. Généralement, les dossiers doivent être transmis
en septembre et/ou en mars pour être examinés en décembre ou mai. Les bourses attribuées
sont des libéralités, vous devez donc prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer votre
couverture sociale et professionnelle.
Voici quelques associations susceptibles de financer des doctorants en biologie. Avant de vous
lancer dans la constitution d’un dossier, il est primordial de vous assurer que vous remplissez
les conditions d’obtention d’une telle bourse (thématique, âge, formation et année de thèse) ce
qui vous évitera d’amères désillusions.
– La Ligue Nationale Contre le Cancer (cf. 4.7.2 p. 52) attribue des bourses destinées à favoriser la formation de jeunes chercheurs en cancérologie. Elle distribue deux types de bourses :
– Des bourses de thèse pour un candidat inscrit en thèse dès la 1ère année 1 (uniquement à
la session de décembre). Elles sont attribuées pour deux ans et leur montant est de 13700
euros par an (2003).
– Des bourses de fin de thèse (ou bourse relais) pour un candidat devant effectuer une 4ème
année de thèse (session de mai et de décembre). Elles sont attribuées pour six mois ou un
an et ne sont pas renouvelables. Leur montant est d’environ 15000 euros par an (2003).
– L’Association pour la Recherche sur le Cancer (cf. 4.7.2 p. 52) décerne des bourses d’étude
destinées à financer la préparation d’un diplôme dans un laboratoire français pour :
– Les internes (ou anciens internes) en médecine ou en pharmacie préparant un DEA ou
une thèse d’université (soutien à partir de la 1ère année de thèse) à condition, pour les
anciens internes, que la prise d’effet, respectant le calendrier de l’ARC, intervienne au
plus tard dans les 4 ans suivant la fin de l’internat.
– Les candidats titulaires d’un diplôme d’ingénieur, de docteur en médecine, de docteur en
pharmacie, de docteur en médecine vétérinaire ou les anciens élèves des Écoles Normales
Supérieures, titulaires d’un DEA et préparant une thèse d’université (soutien à partir de
la 1ère année de thèse)
– Les autres candidats titulaires d’un DEA et préparant une thèse d’université (soutien pour
la 3ème ou la 4ème année de thèse) ; en 2001 leur montant est fixé à 1250 euros par mois.
– La Fondation pour la Recherche Médicale (cf. 4.7.2 p. 52) octroie aux candidats scientifiques, médecins ou pharmaciens une aide destinée à financer l’année de soutenance (3ème
ou 4ème année) d’un doctorat en sciences faisant l’objet d’une inscription dans une université française. La durée maximale est de 1 an non renouvelable. Les aides de la FRM ne
1
Attention ! : La Ligue ne finance pas les 2`eme et 3`eme ann´ees de th`ese dont la 1`ere ann´ee n’aura pas ´et´e prise
en charge par son si`ege national.
`
CHAPITRE 1. AVANT LA THESE
16
sont pas cumulables avec d’autres aides (bourses, allocations ...) ou avec une autre ressource
supérieure à 457,35 euros par mois (2003).
– L’Association Française contre les Myopathies (cf. 4.7.2 p. 52) accorde des aides aux études
(myologie fondamentale et physiopathologie des maladies neuromusculaires) pour une durée
de un à deux ans (renouvelables un an de plus à titre exceptionnel justifié par l’importance
des travaux en cours) soit à de jeunes chercheurs en cours de formation (niveau minimum
DEA+2), soit à des médecins, pharmaciens ou vétérinaires titulaires d’un DEA ou déjà impliqués dans l’étude des maladies neuromusculaires, soit à des chercheurs post-doctorants.
1.2.3 Financements ponctuels
1.2.3.1 Vacations
A l’Université de Franche-Comté, on trouve deux catégories de vacataires :
1. Les étudiants en 3ème cycle qui doivent être âgés de moins de 28 ans (apparemment sans
dérogation possible).
2. Les salariés ou fonctionnaires qui peuvent justifier d’un emploi rémunéré d’au moins 1000
heures hors UFC pendant l’année universitaire. Les post-docs peuvent donc entrer dans
cette catégorie.
Les étudiants étrangers peuvent faire des vacations à condition d’avoir une carte de séjour valable
pour les ressortissants de la CEE et portant la mention ”étudiant”, plus une autorisation provisoire
de travail pour les ressortissants hors CEE.
Le volume horaire des vacations est limité à l’UPS suivant votre statut :
– Allocataires moniteurs : les vacations sont interdites !
– Allocataires : 64 heures équivalent TD (1h cours = 3/2h TD, 1h TP = 2/3 TD), il faut demander
une autorisation de cumul au rectorat en joignant à son courrier une lettre de son directeur de
thèse disant qu’il est favorable... L’autorisation de cumul est à demander chaque année.
– Non-allocataires : 96 heures équivalent TD
Les vacations sont payées 2 fois par an en mars et en juillet, au taux de 38 euros brut pour une
heure équivalent TD (en 2003). Faites donc attention à ce que votre dossier soit le plus rapidement
possible complet sinon vous êtes bons pour la session de paiement suivante.
Les vacations se trouvent en général par le bouche à oreille et il ne faut pas hésiter à rechercher
dans toutes les UFR, les plus demandeuses étant MIG, SVT et les sites délocalisés. Les vacations
constituent un atout pour ceux qui n’ont pas la chance d’être moniteur et qui se destinent à
l’enseignement mais il faut bien garder à l’esprit que le vacataire ”n’existe que” pour faire les
heures non attribuées aux enseignants statutaires, donc à servir de «bouche-trou» et est donc au
top de la précarité des enseignants du supérieur. . .
1.2. LES FINANCEMENTS
17
1.2.3.2 Tutorats
Il existe deux types de tutorat à l’UFC. Le premier est destiné à soutenir des étudiants en 1ère
année de DEUG , l’autre est à destination des étudiants handicapés. Pour les doctorants les conditions d’accès sont :
– Avoir moins de 28 ans,
– N’être ni ATER, ni moniteur, mais possibilité de cumuler ces heures avec des vacations dans
la limite d’un total de 96h TD. Le volume maximal autorisé est de 96hTD ou 64hTD pour les
allocataires.
Le tutorat des étudiants en 1ère année de DEUG se décompose en 2 temps :
1. Tutorat d’accueil : Au cours de la dernière semaine de septembre, il s’agit d’informer
les jeunes arrivants des services à leur disposition à l’université et expliquer où aller en
cas de problème, donner quelques tuyaux sur la fac, etc. Le créneau accordé cette année
(rentrée 2003) était de 2 heures ; à l’issue de chaque séance, il faut remplir une fiche signée
par chaque étudiant en précisant les objectifs de la séance, les difficultés des étudiants, le
travail effectué et les réponses et astuces données. Le groupe d’étudiants correspond à un
groupe de TP (16 à 18). Pour s’inscrire, il faut s’inscrire début septembre auprès du SCUIO
(cf. 4.2.1 p.46).
2. Tutorat méthodologique : Il a lieu de fin octobre à début janvier. Les étudiants intéressés
se retrouvent en petits groupes de 6 à 8 et posent au tuteur toutes les questions concernant les cours, TD et la vie étudiante. Les séances durent 1h30 et ont lieu une fois par
semaine. Au premier semestre, les TD de physique concernent soit la mécanique soit
l’électricité. Le but de cette séance n’est pas de faire un TD supplémentaire mais bien
d’écouter les problèmes des étudiants et d’y répondre au mieux. . . ce qui n’est parfois
pas évident et nécessite quelques révisions ! Comme avant, il faut retourner au SCUIO
une fiche dûment complétée à l’issue de chaque séance (signature des étudiants, attente
et besoin du groupe, difficultés exprimées, travail effectué, attitude du groupe, démarches
conseillées). Ces fiches constituent la preuve que le cours a réellement été effectué et sont
nécessaires à votre rémunération. Là encore, il faut s’inscrire auprès du SCUIO (en octobre). Souvent, cette 2ème partie est réservée aux tuteurs ayant déjà effectué le tutorat
d’accueil mais ce n’est pas le cas chaque année.
Après avoir donné un dossier complet au SCUIO, les heures sont payées (si aucun papier ne
manquait) à la fin du premier semestre... disons fin février ou fin mars. Sinon, ce ne sera fait qu’en
septembre suivant. La rémunération est établie selon le rapport suivant : 2 heures de présence =
1h TD, donc environ 15 euros net de l’heure.
C’est la Maison de l’Etudiant qui gère le tutorat pour les étudiants handicapés. Les conditions
sont identiques à celles ci-dessus mais la demande de la part d’étudiants handicapés étant très
faible, le recrutement des tuteurs se fait selon les besoins, soit directement auprès d’un enseignant
qui peut proposer des doctorants de son labo, soit via la base de données du SCUIO qui conserve
les demandes des doctorants.
18
`
CHAPITRE 1. AVANT LA THESE
1.2.3.3 Les «bouts de ficelles»
Par ce titre nous entendons à peu près «tout moyen honnête d’avoir quelques sous», histoire
d’aller travailler en ayant plus que de l’air dans l’estomac. . .
Il y a deux façons d’arriver à cela, la première consiste à demander un prêt, la seconde à travailler en dehors des heures consacrées à la thèse. Dans tous les cas, une bonne chose à faire
pour commencer est de vous adresser au CROUS (4.2.1 p. 47). Vous y trouverez les différentes
aides proposées par le FAVE (Fonds d’Amélioration de la Vie Etudiante) ainsi que des emplois
temporaires. Notez que les dossiers d’aides sur critères sociaux sont à retirer en octobre pour des
aides accordées en janvier.
Attention aux prêts étudiants proposés par les banques : le fait de bénéficier d’une franchise
(c’est-à-dire un laps de temps, 2-3 ans, pendant lesquels vous ne remboursez rien) implique
cependant des intérêts. Vous pouvez cependant effectuer des remboursements partiels ou totaux
pendant la franchise.
ATTENTION : à vouloir à tout prix un financement on peut se retrouver dans des conditions
de travail exécrables. Conclusion, il faut absolument aller dans les laboratoires pour en discuter
avec des personnes confrontées à ces problèmes ou rencontrer une association de doctorants qui
vous permettra de vous informer auprès des doctorants. . . THEMA par exemple !
Chapitre 2
La thèse
2.1 A l’inscription
2.1.1 Ecoles doctorales
Les écoles doctorales ont été créées par l’ex-Direction de la Recherche et des Etudes Doctorales
(DRED) du ministère de l’Education Nationale. La politique ayant donné lieu à leur création
avait pour but de doubler le nombre de docteurs et de créer un cadre de développement de la
formation à la recherche attractif et efficace, en évitant de réhabiliter des DEA trop refermés sur
eux-mêmes. Elles sont donc nées d’une volonté de regrouper des formations de troisième cycle,
des DEA et des laboratoires d’accueil, autour d’une même discipline ou d’une même thématique
de recherche. Outre le fait de présenter un cadre cohérent nécessaire à une bonne coordination
de la recherche, elles ont pour but de faciliter le partage des ressources tant informatique que
19
20
`
CHAPITRE 2. LA THESE
pédagogique, ainsi que de faciliter l’insertion professionnelle des doctorants. Les écoles doctorales ont pour mission d’organiser des ”journées associant présentation des étudiants et contacts
avec les entreprises” comme il est précisé dans certaines circulaires ministérielles.
A l’Université de Franche-comté, les écoles doctorales habilitées sont au nombre de 4 :
–
–
–
–
l’école doctorale Louis Pasteur,
l’école doctorale sciences physiques pour l’ingénieur et microtechniques (SPIM),
l’école doctorale langage, espace, temps, sociétés,
l’école doctorale homme, environnement, santé.
2.1.2 Charte des th`
eses
Le Contrat ou Charte des Thèses (CdT) est un concept apparu explicitement dans le rapport HotDocs au printemps 1995. C’est un ”contrat” qui s’apparente à une convention de stage entre les
différents partenaires d’une thèse (le doctorant, son directeur de thèse, le directeur du laboratoire d’accueil, le financeur etc). Il vise principalement à responsabiliser chacun à ses droits et
devoirs. Hélas, trop souvent, le doctorant n’est pas pleinement inséré dans son laboratoire : entre
un étudiant qui fait le même boulot que des chercheurs et un chercheur en plein apprentissage,
son positionnement est souvent ambigu. Et dans un certain nombre de cas, le doctorant n’est pas
vraiment encadré et du fait de la dilution des responsabilités, il ne sait auprès de qui se tourner
pour pallier cette carence.
Le Contrat de thèse vise à prévenir ces situations en posant dès le début de la thèse le projet
doctoral et en définissant les droits et devoirs de chacun. Dans cette logique, vous, doctorant, êtes
un membre de l’unité d’accueil, qui bénéficie des mêmes facilités que les membres permanents.
Réciproquement, vous devrez participer pleinement à la vie du laboratoire et serez soumis aux
mêmes obligations que les autres membres du laboratoire. Vous êtes un chercheur non-permanent
en formation (analogue à l’apprenti dans d’autres métiers) qui est encadré par un chercheur
(le directeur de thèse). Cette “Charte” vise donc, futur doctorant, à vous protéger tout en vous
responsabilisant.
Les textes r´
eglementaires
Sa mise en place est régie par un arrêté ministériel publié au Journal Officiel du 11 septembre
1998. Il stipule que :
– Une ”Charte des thèses” est mise en place dans tous les établissements d’enseignement supérieur
délivrant le doctorat. Elle sera signée par le doctorant, le directeur de thèse et le directeur des
laboratoires d’accueil et de l’école doctorale lors de la première inscription.
– Conformément au principe d’autonomie des universités, les établissements doivent définir euxmêmes leur propre charte, établie à partir d’une charte modèle qui énonce les principes fondamentaux.
2.1. A L’INSCRIPTION
21
– La mise en place et l’action effective de la Charte seront pris en compte dans l’évaluation
des établissements dans le cadre des contrats quadriennaux. Seront pris en compte les taux
d’encadrement et de financement, la durée moyenne des thèses, l’impact de la charte et la
diffusion de l’information aux doctorants.
Pour plus d’informations vous pouvez consulter le texte de l’arrêté du 3 septembre 1998 (NOR :
MENR9802320A).
Mode d’emploi
Comme la Charte des Thèses établit les droits et devoirs respectifs des différents acteurs de
la formation doctorale, elle joue un rôle fondamental. Mais, comme tout texte délimitant les
relations entre différentes parties, son impact dépend essentiellement des personnes concernées.
Il vous incombe donc de faire vivre au quotidien les principes énoncés dans ce texte, et dans la
charte de votre établissement. En tant que doctorant, cela demande de vous une participation à
la vie du laboratoire. Vous devez agir en professionnel, même si vous êtes clairement encore en
formation. Le corollaire est que vous devez faire part des difficultés que vous rencontrez : c’est
toujours difficile, parfois même un peu angoissant mais il n’y a que comme cela que les choses
se débloquent.
Enfin, il est de votre responsabilité directe de faire vivre ce texte en participant, dans la mesure
de votre disponibilité, à la vie de l’établissement : comités des thèses, conseils de laboratoire,
conseils scientifiques et d’administration. Par cette participation, vous pourrez faire remonter
les difficultés comme les points positifs et contribuer à l’amélioration des conditions de travail
des doctorants. L’arrêté du 3 septembre 1998 ne vous protégera que si vous jouez ce jeu de la
participation.
Pour vous aider à évaluer la charte en vigueur dans votre établissement et pour vous donner les
bons arguments en vue de son amélioration, la Guilde des Doctorants met à votre disposition un
site web http://garp.univ-bpclermont.fr/CdT/ très pédagogique. N’hésitez pas à
envoyer un commentaire sur la façon dont votre établissement applique sa charte !
2.1.3 Th`
ese en cotutelle avec un laboratoire étranger
La cotutelle est une procédure visant à instaurer une coopération scientifique entre des équipes
de recherche française et étrangère et favorisant la mobilité des doctorants (arrêté ministériel
du 18 janvier 1994). Elle permet à l’étudiant d’obtenir le doctorat français et le diplôme étranger
équivalent. La cotutelle est matérialisée par une convention signée par le président de l’université
française et par son homologue étranger. Cette convention définit, outre les conditions administratives et pédagogiques de la thèse le nom de 2 directeurs de thèse, la langue utilisée lors de la
rédaction et de la soutenance, ainsi que le lieu de soutenance.
Marche à suivre : être inscrit ou autorisé à s’inscrire en thèse à l’UFC et remplir la convention en
relation avec le service des relations internationales qui assurera le suivi du dossier.
22
`
CHAPITRE 2. LA THESE
2.1.4 Etudiants étrangers
Pour les étudiants de la communauté européenne ou des pays dits industrialisés, il ne semble pas
y avoir de problèmes pour les visas. Quoiqu’il en soit il faut obtenir une carte de séjour.
Pour les autres étudiants : la carte de séjour est faite après l’inscription à l’université, ce qui
n’est pas sans poser de problèmes vu que l’université n’inscrit que sous réserve de présentation
de la carte de séjour. À ce moment là il peut être utile de consulter les organisations étudiantes
représentatives aux grands conseils de l’UFC qui interviennent régulièrement sur ce genre de
problèmes lors des chaı̂nes d’inscription. Vous pouvez vous adresser au service des Relations
Internationales (4.2.1 p. 47).
2.2 Quelques aspects sociaux
2.2.1 Sécurité sociale
Au-delà de 28 ans, il n’est plus possible d’être affilié au régime étudiant de la sécurité sociale,
sauf si votre première inscription en thèse a été prise avant 28 ans. Dans ce cas la limite d’âge est
repoussée à 32 ans. Il faut donc, pour les thésards bénéficiant d’une bourse sans charges sociales
demander à jouir d’un maintien gratuit des droits de un an, puis :
– soit une cotisation volontaire à la Sécu (environ 534 euros / an)
– soit être ayant droit d’une personne affiliée (conjoint, parents) et dans ce cas, il faut déclarer
résider sous le même toit.
Pour les autres cas, relisez la partie sur les financements du premier chapitre de ce guide.
2.2. QUELQUES ASPECTS SOCIAUX
23
2.2.2 Maternité
La durée du contrat pour la thèse est de 3 ans. Donc même si la date d’accouchement est prévue
après la soutenance dans la limite des 3 ans, on a droit au paiement des congés maternité.
La déclaration de la grossesse se fait en général après 3 mois de grossesse et avant le 8ème mois
(envoi de la copie de déclaration de grossesse du médecin et rappel du numéro d’allocataire de
la maman). Le Rectorat envoie alors une fiche donnant des précisions.
Les congés de maternité commencent 6 semaines avant la date théorique d’accouchement, et se
prolongent de 8 semaines après la date théorique (soit 14 semaines = 112 jours exactement pour
le rectorat). Il n’est pas possible de moduler les dates (i.e. de quitter le labo 2 semaines avant et de
prendre 12 semaines après comme peuvent le faire les permanentes). Si la date d’accouchement
est plus tôt que la date prévue les congés prénataux sont reportés d’autant après l’accouchement.
Pour les grossesses multiples se renseigner auprès du rectorat, les congés sont augmentés.
La MGEN envoie une série d’étiquettes pour les remboursements à partir du 3ème ou 4ème
mois (pour les analyses et examens durant la grossesse). La MGEN rembourse 8 séances de
préparation à l’accouchement avec la sage-femme. À la naissance, la MGEN ”donne” 1000 F si
l’un des parents est rattaché à la MGEN.
Le bébé est couvert durant 3 mois, ce qui comprend les examens du premier jour, de la première
semaine, du premier au troisième mois, plus les éventuels examens spécialisés (comme par
exemple le dépistage de la surdité, si lors d’une visite standard le médecin soupçonne quelque
chose). Si les deux parents sont à la MGEN, bébé est couvert pendant 18 ans (et éventuellement
après), sinon il nous en coûte 1068 F par an pour le couvrir.
24
`
CHAPITRE 2. LA THESE
Petits conseils :
– aux futurs parents : reservez la crêche durant les premiers mois de grossesse, auprès des
crêches privées et du centre de petite enfance de la ville (pour les établissements publics).
Les places en crêche sont rares au centre ville de Toulouse (il n’existe pas de places réservées
pour les thésards dépendant du Rectorat comme pourront vous l’affirmer certaines crêches !).
Pour ceux ou celles qui préfèrent l’option nounou, il est possible d’en chercher une avant la
naissance de bébé (la CAF donne une aide financière pour la garde du bébé, sans justification
de ressources).
– pour les mamans ou futures mamans angoissées : les centres de petite enfance (PMI) dispensent conseils et soins pour bébé (vaccinations. . .) gratuits pendant la grossesse et jusqu’aux
quatre ans du bébé. On y trouve une pédiatre et une puéricultrice. En général cela se déroule
sur une demi-journée par semaine (se renseigner auprès de la sage-femme, du médecin traitant
ou dans le carnet de santé de bébé).
– pour celles qui attendent le deuxième bébé ou plus : une aide (aide ménagère) est proposée
gratuitement normalement pendant les derniers mois de grossesse et les premiers mois du
nouveau bébé (se renseigner auprès de la sage-femme ou du médecin traitant).
– pour celles qui partent à l’étranger avec bébé : se renseigner avant pour les écoles et crêches
(par exemple en Angleterre la crêche coûte 6500 F/mois en 2001 ! et l’école maternelle peut ne
commencer qu’à partir de 3 ans mais généralement à 6 ans !). Pensez à ajuster vos prétentions
de salaire en conséquence et à faire réserver par quelqu’un sur place avant votre venue. Parfois
les universités d’accueil ont des places réservées. . . De même sur place, les non-nationaux
peuvent bénéficier des mêmes droits que les nationaux pour percevoir des aides financières de
l’état pour les enfants (par exemple en Angleterre le «child benefit»).
2.3 La th`
ese pratique
2.3.1 Publications
Dans de nombreuses disciplines, l’évaluation d’un chercheur passe par l’examen de ses publications. Si vous vous orientez vers une carrière universitaire, il vous faudra prouver votre qualité de
chercheur, le critère des publications sera alors très important. Dans les disciplines scientifiques
notamment c’est même un critère pour le classement au CNU.
2.3.1.1 Choisir une revue
Avant d’écrire votre article, vous devez savoir à quelle revue vous allez le proposer. Là encore,
votre directeur de thèse est bien placé pour vous donner de bons conseils et il pourra vous dire
notamment les revues qui ont une bonne réputation dans votre discipline et donc de votre section
CNU, et éventuellement vous inciter à contacter le rédacteur en chef de la revue en son nom (voir
les instructions aux auteurs pour chaque revue).
` PRATIQUE
2.3. LA THESE
25
Les revues sont classées par discipline, selon le nombre de fois où elles sont citées dans les publications. D’une manière générale, les revues sont plus appréciées que les périodiques, cependant
les périodes qui séparent la soumission de la publication sont beaucoup plus longues (jusqu’à un
an). Pour un thésard, cela peut être gênant, car il n’a pas forcément le temps d’attendre la publication définitive pour se présenter au CNU (d’autant plus qu’en général, on peut difficilement
prétendre publier dans une revue en début de thèse). Dans ce cas, il faudra indiquer dans son
dossier CNU que l’article est en cours de soumission. Votre choix devra être guidé par la cote de
cette revue.
La nature de vos publications varie en fonction de votre discipline. En sciences par exemple, les
publications des thésards sur leur sujet sont fréquentes et quasi obligatoires mais ce n’est pas du
tout le cas pour les disciplines juridiques. Si vous travaillez en droit, vous pouvez aussi publier
(même avant la fin de votre thèse) mais rarement sur votre sujet de thèse ou même sur votre
matière. Publier prend beaucoup de temps et il faut le gérer au mieux.
2.3.1.2 Comment e´crire un article
Ceci peut paraı̂tre évident, mais pour écrire un article il faut avoir des choses nouvelles à dire.
On ne publie donc pas d’idées fumeuses ou d’états d’âme mais bien les éléments d’une réelle
démarche scientifique. Voilà pour le contenu. La forme également ne s’improvise pas. Vous pouvez vous référer aux ouvrages suivants pour vous familiariser aux préceptes élémentaires (ceux-ci
concernent essentiellement les domaines scientifiques) :
– G. Tissot, «Les activités d’un chercheur en Intelligence Artificielle : méthodes et conseils»,
rapport LAFORIA 93/10
– J. André, «Petites leçons de typographie», IRISA/INRIA-Rennes, campus de Beaulieu, 35042
Rennes Cedex
http://perso.wanadoo.fr/jerome.leoni/TYPO.HTM
– P. Valduriez, «Some hints to improve writing of technical papers», Ingénierie des systèmes
d’information, vol 2, n◦ 3, p. 371-375, 1994
– Voir aussi les instructions aux auteurs de chaque revue.
26
`
CHAPITRE 2. LA THESE
N’hésitez pas à mettre vos collègues à contribution pour relire attentivement votre article.
Quelle que soit votre discipline, vous disposez tous d’une ressource fondamentale pour toutes ces
questions : votre directeur de thèse. Il saura vous conseiller aussi bien sur le fond que sur la forme.
Un directeur de thèse incite le thésard à publier, car ceci est, d’une certaine façon, révélateur
de sa qualité en tant que directeur de recherche, et ces publications sont aussi nécessaires aux
laboratoires pour leur valorisation.
Il faut savoir que selon les disciplines, une publication sera obligatoirement cosignée par d’autres
chercheurs, notamment votre directeur de thèse, ou tout au contraire ne le sera pas.
2.3.2 Conférences
Vous pouvez aussi être conduit à présenter vos résultats lors de conférences, congrès ou colloques. Ces réunions vous permettront de prendre les premiers contacts avec les grands de votre
monde, voire dans le meilleur des cas, de vous faire connaı̂tre, et sont surtout un excellent moyen
de s’entraı̂ner à présenter des résultats.
Modalit´
es
En général, les organisateurs de congrès/conférences effectuent un appel à communication sur le
thème développé au cours de ces congrès (les laboratoires reçoivent ces appels à communication,
vous pouvez les demander à votre directeur de thèse). Si votre sujet vous semble en adéquation
avec la thématique, vous envoyez un résumé des considérations que vous voulez présenter, sous
forme orale ou écrite (ces résultats n’étant pas obligatoirement publiés).
Dans le cas où les responsables de la conférence à laquelle vous aviez envoyé vos résultats vous
signalent qu’ils ont été acceptés, ce dont vous n’aviez jamais douté. . . bien sûr, il vous reste à
les présenter. Si cette noble tâche n’incombe pas à un de vos cosignataires, il va falloir vous
déplacer et ceci peut entraı̂ner quelques frais. Ces frais (inscription à la conférence, transport,
hébergement) sont souvent pris en charge par votre laboratoire ou votre UFR (une avance peut
être demandée au service financier). De plus, ne partez jamais sans avoir fait la demande d’un
ordre de mission qui sera votre «couverture» en cas de problème sur place.
Aspects pratiques : maladies à l’´
etranger
Pour les pays de la CEE, il faut demander le formulaire E111 avant de partir à votre assurance
maladie (compter 1 mois avant le départ). En général on paie les frais médicaux et on se fait
rembourser au retour en envoyant un courrier à la caisse d’assurance maladie avec les justificatifs
(pensez à garder une copie des documents envoyés et à donner une estimation en euros des soins,
au cas où votre assurance oublierait de convertir). Attention, avant d’aller directement à l’hôpital
allez consulter un médecin, sinon vous aurez des problèmes pour vous faire rembourser vos soins.
` PRATIQUE
2.3. LA THESE
27
Dans la plupart des pays on est couvert par l’assurance de la carte bleue (à vérifier avec votre
banque).
Toutefois pour le Japon, le Canada et les Etats-Unis les assurances maladies remboursent au tarif
français (c’est-à-dire rien par rapport à ce que cela nous coûte). Les cartes bleues excluent ces
pays des pays où elle consent à vous assurer (à vérifier avec votre banque). Prenez donc une
assurance maladie sur place (environ 30 à 60$ le mois aux USA) ; vous pouvez éventuellement
remplir les papiers avant de partir. Quand vous envoyez les papiers pour l’assurance maladie
envoyez un fax suivi de votre courrier papier (cela leur permet de traiter le dossier plus vite) et
surtout conservez sur vous le temps de votre séjour la photocopie de ces papiers.
Nota : si vous vous faites hospitaliser à l’étranger vous pouvez demander une copie de votre
dossier médical ou une lettre du médecin qui vous a soigné pour votre médecin en France.
2.3.3 Rédaction et soutenance
La dernière partie de la thèse est un peu comme une course contre la montre pour le thésard,
comme pour le directeur de thèse. C’est pour cette raison que quelques règles s’imposent. Elles
sont dictées par les contraintes administratives (délais de dépôt de la liste des membres du jury,
de la thèse, etc.) et la nécessité que le mémoire de thèse soit relu en détail par le directeur de thèse
et les rapporteurs. Le jour de soutenance est la date de référence (appelée J). Dans la plupart des
cas, il est recommandé qu’elle ait lieu avant l’expiration du financement de la thèse. Par ailleurs,
il faut prévoir 15 jours après la thèse pour effectuer les corrections émises par les membres du
jury.
Quoique de sensibles différences existent d’un thésard à l’autre, en fonction de la discipline et
de ses facilités à rédiger, voici un exemple d’organisation :
– J moins 12 mois : il est recommandé de présenter le plan détaillé de la thèse et d’en discuter
avec son directeur de thèse.
– J moins 4 mois : il est recommandé de livrer à son directeur de thèse la première version
complète de la thèse. En outre, la composition du jury est établie et les membres contactés. La
date de la soutenance est ensuite fixée. La thèse doit être lue par les permanents de l’équipe
et leurs corrections doivent être reportées dès que possible. Un mémoire de thèse est ensuite
envoyé à chacun des rapporteurs. Dans la mesure du possible, il est conseillé de leur donner
l’exemplaire en main propre, afin de leur présenter votre travail et vous faire connaı̂tre.
– J moins 3 mois : il faut retirer le dossier de soutenance. Ce dernier récapitule les modalités administratives qu’il reste à accomplir. Adressez-vous au secrétariat de votre Ecole doctorale si
vous êtes rattachés à une école doctorale, sinon allez voir l’administration 3ème cycle. Attention : les dates et dossiers peuvent êtres différents ! Ne pas hésiter à téléphoner au secrétariat
de l’école doctorale ou au secrétariat de 3ème cycle ou regarder le site web de l’école doctorale correspondant, car tous les papiers demandés ne sont pas obligatoires à fournir. De plus
les règles pour les jurys ne sont pas tout à fait les mêmes selon la commission.
– J moins 1 mois : il est obligatoire de faire parvenir les rapports de soutenance et les feuilles
d’évaluation (délai légal). Pendant le mois qui précède la thèse, il est recommandé d’effectuer
28
`
CHAPITRE 2. LA THESE
au moins une soutenance à blanc. Ces répétitions vous permettent de prendre confiance en
vous et démystifient la soutenance.
– Quelques jours avant : pour amoindrir le stress, n’oubliez pas qu’un esprit sain réside dans
un corps sain : alors faites un peu de sport ! Mais pas de trop non plus ! Surtout pas d’excès !
– J moins un jour ouvrable : récupérer le procès verbal à l’administration centrale (document
que les membres du jury doivent remplir le jour J).
– J plus quinze jours : il est recommandé de reporter sur le manuscrit les différentes corrections
indiquées par les membres du jury. Une version définitive doit être remise au directeur de
thèse, en même temps que les trois exemplaires légaux réclamés par la bibliothèque. Il est
recommandé de remercier par courrier les membres du jury.
Nota Bene : Vous êtes en droit de lire le compte-rendu des rapporteurs avant votre soutenance.
2.3.4 En cas de probl`
eme(s)
De nombreuses difficultés peuvent intervenir pendant la thèse, des plus bénignes aux plus graves.
Dans tous les cas, vous devez privilégier la discussion avec votre directeur de thèse pour les
résoudre. Si cela ne suffit pas ou s’il est lui-même à l’origine de vos ennuis, prenez contact avec
votre directeur de laboratoire et/ou d’école doctorale pour une résolution diplomatique.
Si rien ne marche, surtout ne laissez pas pourrir la situation ! Entrez en contact avec une association de doctorant, comme THEMA, où vous trouverez toujours des personnes pour vous donner
un coup de main.
´
`
` PENDANT LA THESE
` !
2.4. PREPARER
L’APRES-TH
ESE
29
2.4 Pr´
eparer l’apr`
es-th`
ese pendant la th`
ese !
Pendant la thèse, il faut savoir que votre école doctorale organise différentes manifestations
ou stages que vous pouvez suivre. Sur l’Université de Franche-Comté, nous tentons d’organiser en commun avec toutes les Ecoles Doctorales des stages de formation appelés «Vers mon
métier». Renseignez-vous auprès de votre école doctorale si vous n’avez pas encore été directement contacté.
Vers la mi-thèse vous serez probablement sollicité pour participer aux Doctoriales. «Les Doctoriales», c’est une sorte de séminaire d’une semaine où l’on parle des possibilités (toutes les
possibilités !) de l’après-thèse. Vous y travaillerez en petits groupes sur des projets très précis,
vous rencontrerez des docteurs qui décriront leur parcours et aussi des doctorants de toutes les
disciplines (une excellente occasion de nouer des contacts !).
Bref, ne loupez pas les Doctoriales : on en ressort hyper-enthousiates, on a fait le plein d’idées,
de projets. C’est une expérience inoubliable. Le meilleur moyen de vous en convaincre est de
contacter des doctorants qui y sont passés !
30
`
CHAPITRE 2. LA THESE
Chapitre 3
Après la thèse
3.1 Plusieurs voies apr`
es la th`
ese
Comme il a été répété dans ce guide, vous ne devez pas attendre la fin de la thèse pour vous
préoccuper des débouchés. La thèse fait partie, répétons-le aussi, d’un projet professionnel élaboré
antérieurement (si ce n’est pas le cas il est grand temps de s’en préoccuper !). Pour simplifier à
l’extrême, vous devez déjà avoir choisi depuis quelque temps entre public et privé ! Dans cette
partie nous voulons simplement vous donner quelques conseils qui vous aideront à poursuivre
votre route.
31
32
` LA THESE
`
CHAPITRE 3. APRES
3.2 ATER
3.2.1 Qu’est ce que c’est ?
l’Attaché Temporaire à l’Enseignement et la Recherche est un emploi d’enseignant-chercheur
contractuel recruté par le rectorat d’académie ou un établissement d’enseignement supérieur pour
un contrat à durée déterminée (CDD) d’une année, renouvelable un certain nombre de fois suivant
la catégorie à laquelle vous appartenez.
Il existe 3 types d’ATER :
– Les ATER doctorants qui financent de cette manière leur dernière année de thèse (ou les 2
dernières années, voir plus loin),
– Les ATER docteurs qui financent plutôt la période qui précède l’attribution d’un poste de
Maı̂tre de Conférence,
– Les ATER docteurs étrangers qui enseignent en France. En pratique peu de monde est concerné
par ce type de contrat.
3.2.2 Conditions de recrutement
Les ATER sont recrutés pour un an, renouvelable. Cependant ce renouvellement n’est pas automatique, il faut donc refaire un dossier, être sélectionné et attendre une seconde fois trois mois
avant de toucher son salaire. Un conseil donc, faites des économies ! !
Pour être ATER doctorant, il faut :
– être allocataire d’enseignement et de recherche ayant cessé d’exercer ses fonctions depuis
moins d’un an, ou être titulaire d’un doctorat et s’engageant à se présenter à un concours de
recrutement de l’enseignement supérieur. La durée du contrat est alors d’un an au maximum
avec la possibilité d’une année supplémentaire ”lorsque les travaux de l’intéressé le justifient
et à condition d’être âgé de moins de 33 ans au 1er octobre de l’année universitaire de renouvellement”,
– être moniteur recruté dans le cadre du monitorat d’initiation à l’enseignement supérieur, ou
titulaire d’un doctorat dont le directeur de thèse atteste que la thèse peut être soutenue dans un
délai d’un an, et s’engageant à se présenter à un concours de recrutement de l’enseignement
supérieur. La durée du contrat est alors d’un an au maximum avec la possibilité d’une année
supplémentaire,
– être un étudiant n’ayant pas fini son doctorat et dont le directeur de thèse doit attester que la
thèse peut être soutenue dans un délai d’un an. La durée du contrat est alors d’un an au maximum avec la possibilité d’une année supplémentaire, à condition de justifier de l’obtention du
doctorat.
Pour être ATER docteur, il faut :
3.2. ATER
33
– être titulaire d’un doctorat ou d’une habilitation à diriger les recherches, s’engageant à se
présenter à un concours de recrutement de l’enseignement supérieur. La durée du contrat est
alors d’un an au maximum avec la possibilité d’une année supplémentaire, à condition de
justifier de l’obtention du doctorat.
Pour être ATER docteur étranger, il faut :
– être enseignant ou chercheur de nationalité étrangère ayant exercé des fonctions d’enseignement ou de recherche dans un établissement étranger d’enseignement supérieur ou de recherche pendant au moins deux ans, et être titulaire d’un doctorat ou d’un titre ou diplôme
étranger jugés équivalents par la commission de spécialistes compétente. La durée du contrat
est alors de trois ans au maximum avec la possibilité d’une année supplémentaire.
3.2.3 Comment et ou`postuler ?
À la différence du recrutement des Maı̂tres de Conférence, celui des ATER est beaucoup moins
homogène et surtout étalé dans le temps. Deux types de poste différents sont ouverts au concours,
ceux du rectorat et ceux des établissements.
Les postes du rectorat sont publiés au Bulletin Officiel de l’Éducation Nationale (en général
vers mai-juin). Ces postes ne sont pas flexibles. Il est en effet impossible de créer deux postes
de demi-ATER avec un poste ATER. Le recrutement est pris en charge administrativement par
les services des personnels enseignants du supérieur au rectorat de l’académie. Les dossiers de
candidature sont donc disponibles auprès de ces mêmes services ou au bureau des commissions
de spécialistes de l’université.
Les postes gérés par les établissements sont beaucoup plus souples. Ils servent en fait de soupape
de sécurité, dans le cas d’un flux soudain d’étudiants vers une discipline donnée, ne disposant
pas d’assez d’enseignants. Il n’existe pas de publication de postes, ni de procédure spéciale de
recrutement. Chaque établissement possède ses propres règles. En général, les candidats locaux
(c’est-à-dire faisant leur recherche dans cet établissement) et les moniteurs locaux sont favorisés.
Les résultats sont généralement connus au plus tard début octobre et une liste est établie par la
commission de spécialistes habilitée.
Vous trouverez les informations utiles pour le retrait des dossiers et les différentes dates limites
au rectorat de Besançon et à l’UFC. Notez également que la Guilde met à votre disposition une
page spéciale sur le recrutement des ATER
http://garp.univ-bpclermont.fr/guilde/Public/ATER/
3.2.4 Charges d’enseignement et rémunération
L’ATER doit assurer :
– ATER complet : soit un service complet d’enseignement, c’est-à-dire 192 heures équivalentes
travaux dirigés,
34
` LA THESE
`
CHAPITRE 3. APRES
– 1/2 ATER : un demi service, c’est-à-dire 96 heures équivalentes travaux dirigés.
Dans de nombreux établissements d’enseignement supérieur, la correspondance entre les heures
équivalentes travaux dirigés, les heures de travaux pratiques et les heures de cours magistral est la
suivante : une heure et demie de travaux dirigés équivaut à une heure de cours magistral et aussi
une heure de travaux dirigés équivaut à une heure et demie de travaux pratiques. Donc méfiez
vous car un service d’ATER complet uniquement en travaux pratiques, c’est 228 heures !
L’ATER doit aussi participer aux contrôles de connaissance et aux examens (rédaction du sujet,
surveillance de l’examen et correction des copies).
Pour tout ce travail fourni, il percevra un salaire brut d’environ 1911,37 euros (2002) par mois
pour une charge complète et de 1346,65 euros pour un demi-ATER.
3.2.5 ATER : une étape du projet professionnel
Comme nous l’avons vu, les ATER en l’état actuel des choses peuvent servir à financer une ou
deux années de thèse ou bien servir de contrat post-doctoral.
Dans le premier cas (ATER doctorant), il faut bien savoir que les derniers mois de thèse ne
laissent pas beaucoup de temps au doctorant pour préparer ses cours et s’occuper de son enseignement. Pour cette raison, une demi-charge est souvent un avantage mais prend également du
temps en cette période où on en manque cruellement ! Pesez donc le pour et le contre en vous demandant en particulier si votre projet professionnel a besoin de cette expérience d’enseignement
(vous visez le concours MdC ?).
Pour l’ATER docteur aussi, faire un ATER post-doctoral suppose un projet professionnel orienté
vers l’enseignement supérieur ou la recherche. Disons le franchement et sans ambiguı̈té, vu la
charge d’enseignement un ATER n’est absolument pas compétitif face à un séjour post-doctoral
dans une université correcte. En clair, sur le plan recherche, vous serez largués par ceux qui
auront eu un ou deux ans de recherche quasiment à plein temps. Cet effet est bien sûr très sensible au niveau du recrutement dans les organismes de recherche. A ce niveau là, l’ATER peut
fonctionner comme un “piège”. Néanmoins, ce jugement est à nuancer si on prend en compte la
dimension pédagogique. Un doctorant qui souhaite tenter un recrutement pour le poste de maı̂tre
de conférences mais qui n’a pu enseigner pendant sa thèse peut se faire une expérience d’enseignement très appréciable. Dans ce cas là, ce qui était un handicap devient au contraire un élément
positif dans l’optique d’un recrutement dans l’enseignement supérieur.
Bref, c’est à vous de voir mais en l’état actuel des choses, tout dépend du type de poste que vous
visez. . . Force est de constater que ce n’est pas simple.
3.3 Les post-doctorats
Aussi bête que cela paraisse, demandez-vous avant d’aller plus loin si vous voulez faire un postdoc en sachant tout ce que cela implique. Quelques questions simples à se poser à ce stade :
3.3. LES POST-DOCTORATS
35
– Je veux bosser dans l’industrie, est-ce qu’un post-doc est nécessaire, sera-t-il vu comme un
avantage ou un handicap ?
– Je veux entreprendre une carrière académique, est-ce qu’un post-doc est intéressant dans ma
discipline ?
– Si je pars en post-doc, aurais-je un poste en retour ?
– Combien de temps suis-je prêt à passer en post-doc avant que cela ne débouche sur un poste ?
– Que vont devenir mes relations familiales ?
– Suis-je prêt à m’expatrier pour plusieurs années ?
Un post-doc est un choix de vie, ne l’oubliez pas sous peine de subir un sérieux retour de bâton.
3.3.1 Kesako ?
Par définition, un post-doctorat est un contrat de courte durée (de 6 mois à 2 ans) dans une université ou un institut de recherche, généralement sans charge d’enseignement, réservé au jeune
docteur. Le but de ce contrat est de permettre aux jeunes chercheurs de visiter d’autres laboratoires (en général hors du pays d’origine), de prendre des contacts et surtout d’enrichir leurs
thèmes de recherche. En réalité, du fait des tensions sur le marché du travail, les «post-docs»
sont utilisés aujourd’hui comme des tremplins afin qu’une expérience supplémentaire augmente
les chances d’obtenir un poste ou pour éviter le chômage en en attendant un.
Dans la plupart des domaines scientifiques, il y a un grand nombre de post-docs disponibles. Cela
veut clairement dire que leurs qualités respectives sont très différentes. Vous devez choisir votre
post-doc comme vous avez choisi votre thèse, c’est à dire en sachant le plus possible où vous
allez mettre les pieds (relisez les différentes façons de juger un sujet et un labo dans la première
partie de ce guide).
Avant de partir en post-doc, pensez à vous inscrire à l’APEC (cf. 4.3 p. 49) auparavant, sinon
vous ne pourrez pas bénéficier de ses services à votre retour.
3.3.2 Ou`aller ?
L’idée de passer quelque temps dans des endroits paradisiaques est évidemment plus que tentante
après le doctorat. Cependant, un post-doc est avant tout un moyen de côtoyer des personnes de
votre discipline et de compléter vos compétences par l’apprentissage de nouvelles techniques.
C’est le moment d’engranger des idées et des contacts. Il faut donc s’y prendre à l’avance pour
sélectionner les endroits les plus intéressants pour votre recherche future et pour avoir le temps
d’obtenir un financement.
Pour faire la part des choses, votre directeur de thèse doit être un conseiller privilégié. Il est
normalement au courant des subtilités du domaine de recherche et doit pouvoir vous aider à
trouver un bon post-doc. Utiliser aussi tous les contacts possibles établis durant les rencontres,
les présentations ou les colloques pour ”tâter” le terrain. D’une part vous pourrez vous faire une
idée des labos et des personnes et d’autre part vous aurez aussi la possibilité de vous rendre
36
` LA THESE
`
CHAPITRE 3. APRES
”intéressant” aux yeux de certaines personnes susceptibles de créer un post-doc à votre mesure.
Il existe quelques sources centralisant les offres sur le net, vous pourrez trouver une liste non
exhaustive en annexe de ce guide. Jetez également un œil sur les sites des associations de doctorants et des revues scientifiques qui tiennent pour la plupart des listes de liens intéressants et à
jour.
3.3.3 Quel financement ?
Les situations sont très diverses. La source de financement la plus commune est le financement
de l’Union Européenne, par le biais des programmes «Teaching and Mobility for Reseachers»
(TMR). Soit votre laboratoire appartient à un réseau européen et dispose de financements (tant
mieux), soit il vous faudra déposer un dossier individuel auprès de Bruxelles (Bourse Marie
Curie) ou auprès du ministère des Affaires Etrangères. Sur l’Université Paul Sabatier, la Direction
des Relations Internationales (cf. 4.2.1, p. 47) est là pour vous aider dans vos démarches.
Diverses adresses vous sont indiquées au chapitre 4.
Certaines universités (notamment outre-atlantique) disposent de crédits post-doctoraux : renseignezvous directement auprès d’elles.
Inutile de dire que le carnet d’adresses de votre directeur de thèse s’avèrera utile pour trouver
une université d’accueil et un financement. Dans la mesure du possible choisissez un pays d’accueil dont vous maı̂trisez la langue. Toutefois on se débrouille très bien avec l’anglais dans de
nombreux pays. Connaı̂tre déjà des gens sur place facilite grandement l’installation les premières
semaines. Mais gardez un œil (voire un pied) sur le marché du travail en France. Certaines ambassades (celles de Washington et Tokyo par exemple) organisent des forums en vue de mettre
en relation les post-doctorants et des recruteurs français.
3.4 Recrutements MdC
JO du mercredi 12 février 2002
La procédure de recrutement des maı̂tres de conférences a été modifiée en 1998. Désormais,
les demandes d’inscription sur la liste de qualification sont d’abord examinées par la section
compétente du CNU, et c’est seulement une fois la qualification obtenue que vous pourrez faire
le tour des universités.
A titre d’illustration, nous nous proposons de vous donner le détail de la procédure (Les conseils
sur les petites visites au sein des universités ne sont pas obsolètes) :
1ère phase : qualification par le CNU (valable 4 ans, rétroactive !) pour la campagne 2003.
– publication de l’arrêté d’ouverture pour l’inscription sur la liste de qualification (10/09/2002)
– date limite de réception des candidatures au rectorat : 08/10/2002 à minuit (cachet de la poste
faisant foi).
3.4. RECRUTEMENTS MDC
37
– désignation des rapporteurs par le Conseil National des Universités : 12 au 29 novembre 2002
– notification des noms des rapporteurs aux candidats : 9 au 13 décembre 2002. La date limite
de soutenance de la thèse est fixée pour cette année au 6 janvier 2003.
– envoi des documents et des annexes A et B dans un délai de 5 jours francs (réception incluse !).
Ce qui veut dire que les exemplaires de thèse doivent être prêts et envoyés très rapidement. Un
conseil : y joindre systématiquement un petit mot d’accompagnement et vérifier que les textes
sont bien complets.
– réunion des sections CNU : 22 janvier au 21 février 2003.
– les noms des candidats qualifiés sont publiés (3615 EDUTEL) au fur et à mesure des délibérations
du 24 février au 28 février 2003.
La possibilité de déposer une inscription pour la qualification au titre de l’année 2003 est ouverte
sur ANTARES http://www.education.gouv.fr/personnel/enssup/antares/
default.htm à partir de septembre 2002.
2ème phase : dépôt de candidatures auprès des différentes universités, exemples de la campagne
2003
Les postes ont été publiés dans le JO du 20 février 2003 (arrêté du 12 février 2003).
– Publication des postes au Journal Officiel de la République par Section du CNU. Les postes
sont énoncés comme suit (ceci est une annonce factice) :
- université de PAU : Didactique du français et multimédia : 0457S
Les renseignements sont : poste à l’université de Pau, le profil est «didactique. . .» et le numéro
national du poste est «0475S». Il peut aussi y avoir des compléments, type : IUT d’. . ., École
Supérieure de. . ., IUFM de . . ., CHU de. . ., Institut de. . . Il se peut également que le poste
soit à cheval sur deux sections. Cette liste est à disposition au service du personnel de chaque
université, ainsi que dans le Journal Officiel (cf. 4.5 p. 50).
– Après avoir ciblé rapidement quelques postes, il faut téléphoner au président de la commission
de spécialistes locale, afin que vous soit communiqué le profil détaillé du poste. Le but est aussi
de se faire remarquer positivement, mais le chemin est semé d’obstacles. . .
– Vous devez donc choisir entre un appel au standard de la fac (risqué), au service du personnel
ou à l’UFR où se situe votre poste (pas toujours évident). Nous vous conseillons de demander
(gentiment) au secrétariat général de l’UFR à qui il faut s’adresser pour connaı̂tre le «profil du
poste n◦ 0457S en Xème section». Soit c’est un bon jour (et donc un heureux présage) et on
vous répond illico, soit il faut appeler M. Khravastchkitnick au 2942, présent uniquement le
deuxième samedi du mois (et il ne faut y voir aucun signe. . .). Ensuite il vous faudra connaı̂tre
qui est le président du CS ? de l’UFR ? du labo ? Bref, agir avec tact et diplomatie (cela tombe
bien, on en a plein en ces périodes).
Dès lors, de toute la force de vos petites jambes (atrophiées par des années de station assise),
vous y allez. . . après vous être fait confirmer la présence du monsieur en question le jour de
votre visite et la prise d’un rendez-vous. . .
Une fois le contact établi, c’est à vous de jouer. Les infos à récolter sont :
– profil «recherche» du poste,
– profil «enseignement» du poste,
38
` LA THESE
`
CHAPITRE 3. APRES
– laboratoire où l’activité de recherche se fera,
– UFR ou institut,
– candidature locale (hic ! mais renseignez-vous quand même¸on ne sait jamais. . .).
Si la chose est bien engagée, essayer de placer quelques billes, genre «j’ai fait ma thèse sur
les graviers de la cour de l’université de Paris XI et ensuite un post-doc dans le Larzac où j’ai
participé à un programme de la NASA sur le nombre de rayures du zèbre tacheté. Je pense donc
que mon profil correspond assez bien à ce que vous recherchez» et là, c’est quitte ou double.
Une fois la sélection des postes effectuée, il faut boucler le dossier.
A faire pour chaque poste : établir un dossier destiné au chef de l’établissement de l’emploi
postulé. Ce dossier comporte :
1. Une déclaration de candidature (annexe B) (à photocopier dans le JO ou à télécharger sur
le site de la Guilde des Doctorants, cette annexe est trop courte, il faut donc renvoyer le
détail aux documents joints) ;
2. Un exemplaire du curriculum vitae (annexe C) comportant une présentation analytique de
leurs travaux et de leurs activités (à photocopier dans le JO ou à prendre sur le site du
ministère ou de la Guilde) ;
3. Une photocopie d’une pièce d’identité avec photographie ;
4. Une enveloppe à l’adresse du candidat, affranchie au tarif en vigueur ;
5. Une attestation précisant :
(a) soit que le candidat à été inscrit sur la liste de qualification aux fonctions de maı̂tre de
conférences établie par le CNU en 2000, ou en 2001, ou en 2002 ou en 2003 ;
(b) soit que le candidat a vu sa qualification aux fonctions de maı̂tre de conférences reconnue par le CNU en 1999 ;
6. Une pièce attestant de la possession de l’un des titres mentionnés à l’article 12 ci-dessus ;
7. Des justifications des vacations effectuées : pensez donc à demander ces justifications
juste après les enseignements et pas 3 ans après. . .
8. Pour les rapporteurs, deux enveloppes distinctes comportant chacune :
– un exemplaire du curriculum vitae (annexe C) comportant une présentation analytique de leurs
travaux et de leurs activités ;
– une copie du rapport de soutenance du diplôme produit, ou à défaut une attestation du chef
d’établissement compétent indiquant les raisons pour lesquelles ce rapport n’est pas disponible ;
– le résumé de la thèse ou des travaux mentionnés à l’article 27 de l’arrêté du 30 mars 1992
relatif aux études du troisième cycle ou, pour les autres diplômes, un document équivalent.
Le nom et l’adresse du candidat devront être portés sur chaque enveloppe ainsi que l’intitulé
exact de l’emploi postulé (numéro d’emploi, établissement, section).
Les pièces en langue étrangère doivent être traduites en français.
Le dossier doit être adressé, de préférence en envoi recommandé simple (sans avis de réception),
au plus tard le 21 mars 2003, à minuit, le cachet apposé par les services de la poste faisant foi.
3.5. LE CNRS
39
3.5 Le CNRS
En 2003, le CNRS proposait 357 postes de chargé de recherche (CR) (première et deuxième
classes) répartis entre 40 disciplines (avec une nette domination des sciences «dures»). Les candidats doivent être titulaires du doctorat. L’âge limite pour les candidatures aux postes CR2 est
de 31 ans. Les candidatures aux postes de CR1 doivent justifier de 4 années de pratique dans les
métiers de la recherche. Cependant les années d’allocataire, d’ATER ou de post-doc sont prises
en compte, n’hésitez donc pas à postuler sur les postes CR1, surtout si votre dossier est solide
(des dérogations existent).
Les dates des concours CNRS sont similaires à celles du concours des maı̂tres de conférences.
Il s’ouvre mi-décembre et les candidats doivent déposer leurs dossiers dans un délai d’un mois
environ. Le concours se déroule en 3 phases :
1. admission à concourir (entre février et avril). Les commissions vérifient les dossiers et
statuent sur d’éventuelles dérogations.
2. admissibilité (entre avril et juin). Elle comprend en général une audition du candidat. Les
candidats admissibles poursuivent le concours.
3. admission (juillet). Les candidats restant en course sont classés sur les différents postes.
Voilà pour la théorie. En pratique, il y a deux éléments clés pour réussir un concours CNRS : le
choix des laboratoires et le dossier de recherche.
1. Tout candidat doit donner dans son dossier de candidature le nom de 3 laboratoires habilités
CNRS dans lequel il souhaite être affecté. Inutile de dire qu’il faut prendre contact avec ces
3 laboratoires, s’assurer du soutien ferme de l’un d’entre eux (que l’on classera en premier
choix), et obtenir des lettres de recommandation.
2. le candidat au poste de chargé de recherche doit également rédiger un projet de recherche,
autrement dit, un texte d’une vingtaine de pages faisant le point sur sa recherche et traçant
des perspectives. La qualité et la clarté du sujet sont très importantes, les membres des
commissions n’étant pas à priori spécialistes de votre domaine pointu. Donc, là aussi, il
convient de s’y prendre à l’avance pour rédiger le projet, le faire lire à ses collègues. Il est
bien entendu préférable d’avoir déjà des publications.
Détails pratiques : quelles que soient les disciplines, les dossiers de candidature (très bien faits)
sont identiques et peuvent être demandés dans les délégations régionales du CNRS. Le personnel
est charmant et compétent. Le CNRS dispose en outre d’un serveur sur lequel tout ce qui vient
d’être exposé est présenté en détail (cf. 4.6 p. 50).
3.6 INSERM
L’INSERM a ouvert au concours 2003 103 postes de chargés de recherche, destinés à recruter
des chercheurs développant un projet s’inscrivant dans les missions propres de l’INSERM et
40
` LA THESE
`
CHAPITRE 3. APRES
comportant un réel potentiel de développement dans les domaines de la recherche médicale et/ou
santé.
Le temps entre la soutenance de thèse et le recrutement à l’INSERM peut être très long puisqu’il
va jusqu’à sept ans pour un CR1 et six ans pour un CR2. Trois ans après la soutenance de thèse, la
moitié des post-doctorants n’a pas de poste et la plupart sont en stage, souvent dans le laboratoire
d’accueil.
L’INSERM peut financer ces stages de formation post-doctoraux à l’étranger ou des stages de
formation post-doctorale en France pour les jeunes chercheurs de nationalité étrangère. Mais
l’INSERM ne propose pas à l’heure actuelle de bourses de thèses.
3.7 Les autres organismes de recherche
Pour le CEA, IFREMER, INRA, INRIA, INSEE, etc. vous pouvez consulter les sites web (cf.
4) afin d’obtenir des informations concernant les diverses modalités de recrutement, la liste des
postes vacants, etc. Toutefois n’hésitez pas à demander aux membres de votre laboratoire quelles
sont les démarches à suivre ; ils sont généralement au courant.
3.8 Le secteur priv´
e
Rejoindre le secteur privé après une thèse n’est pas une chose anormale, bien au contraire puisque
selon des chiffres nationaux, environ un doctorant sur quatre seulement rentre après sa soutenance à l’université ou dans les organismes de recherche publique.
Il faut cependant bien comprendre qu’un choix de ce type se prépare avant la fin de thèse. Certains organismes comme l’AFIJ ou l’APEC proposent aux jeunes diplômés des formations gratuites pour les aider à gérer leur recherche d’emploi. N’hésitez pas à vous inscrire le plus tôt possible ! Attention cependant, vous ne pouvez vous inscrire à l’APEC que si votre dernier diplôme
date de moins d’un an. En pratique donc, il vous faut soutenir avant de vous y inscrire (regardez
le site ou rendez vous à l’antenne locale pour de plus amples renseignements).
Ensuite, il vous faut passer au stade «actif» de la recherche d’emploi et pour cela, vous pouvez
commencer par explorer le site de l’Association Bernard Grégory (ABG), qui propose des offres
spécifiques aux docteurs. Evidement, les sites classiques de l’ANPE, l’AFIJ ou l’APEC centralisent également un grand nombre d’offres, mais vous pourrez surfer à loisir dans l’océan des
sites d’emploi actuellement disponibles sur le net. Le futur site de THEMZ contiendra une page
regroupant des liens vers les plus intéressants de ces différents sites.
ˆ
3.9. LE CHOMAGE
41
3.9 Le chômage
Un bon exemple étant souvent plus clair qu’une mauvaise explication : une personne ayant travaillé au moins trois ans à temps complet a droit à une allocation chômage à taux plein (environ
75 % du salaire) pendant 9 mois. Au-delà des 9 mois, l’indemnité diminue. Tous les mois pour
lesquels on ne demande pas le chômage sont perdus. Par exemple, si le chômeur attend 3 mois
avant de faire ouvrir ses droits, il ne touchera une indemnité à taux plein que pendant 6 mois, les
trois premiers mois étant perdus. Par conséquent, il faut s’inscrire aux ASSEDIC immédiatement
après la fin du contrat de travail. Si on ne veut pas toucher l’indemnité chômage on peut demander à faire fermer ses droits tout de suite. Les thésards qui finissent leur contrat le 30/09 doivent
s’inscrire aux ASSEDIC la 1ere semaine d’octobre. Attention : à Besançon, les versements sont
en général assez longs à venir (3 mois et plus !). Un conseil : allez remettre les pièces en main
propre au rectorat pour vous assurer qu’il ne vous manque rien (acte de naissance d’un enfant
par exemple).
A noter que les congés maternité comptent aussi pour le décompte des jours de chômage.
Quant à savoir si être étudiant et chômeur sont incompatibles, je ne suis pas très sûr. . . Sur les
dossiers d’inscription à l’UFC, on doit cocher une case pour indiquer nos ressources financières,
et parmi les propositions possibles il y a l’allocation chômage. Donc je suppose qu’on peut
être étudiant et chômeur, mais c’est en contradiction avec le fait que normalement les droits
ASSEDIC sont ouverts seulement si l’on est en recherche active d’un emploi. Si l’on refuse
tous les emplois qui se présentent alors on risque de perdre tous les droits et d’avoir en plus à
rembourser les allocations chômage indûment perçues. . .
42
` LA THESE
`
CHAPITRE 3. APRES
Chapitre 4
Adresses utiles
4.1 L’adresse essentielle
THEMA
Laboratoire de Mécanique Appliquée R. Chaléat
24, chemin de l’épitaphe
25000 BESANCON
Tél : 03.81.66.60.37/67.27
Fax : 03.81.66.67.00
Mél : [email protected]
43
44
CHAPITRE 4. ADRESSES UTILES
4.2 A l’Universit´
e de Franche-Comt´
e
– Présidence de l’Université de Franche-Comté
1, rue Claude Goudimel
25030 Besançon Cedex
Web : http://www.univ-fcomte.fr/
4.2.1 UFR et Administrations
– UFR Sciences du langage, de l’Homme et de la société (SLHS)
30,32 rue Mégevand
25030 Besançon Cedex
Tél : 03.81.66.53.10
Fax : 03.81.66.53.00
services administratifs
Lettres, sciences du langage
Tél : 03.81.66.53.38
Langues vivantes
Tél : 03.81.66.53.41
Sciences humaines et sociales, musique
Tél : 03.81.66.53.42
Psychologie
Tél : 03.81.66.54.91
– UFR Sciences Médicales et Pharmaceutiques (SMP)
Place Saint-Jacques
25030 Besançon Cedex
Tél : 03.81.66.53.10
Fax : 03.81.66.53.00
scolarité
1er et 2e cycle Médecine/Pharmacie
Tél : 03.81.66.55.09/07
Fax : 03.81.66.55.29
Mél : [email protected]
3e cycle Médecine générale
Tél : 03.81.66.55.12
Mél : [email protected]
3e cycle Médecine spécialisée
Tél : 03.81.66.55.10
4.2. A L’UNIVERSITE´DE FRANCHE-COMTE´
Mél : [email protected]
3e cycle Pharmacie, biologie médicale, études doctorales
Tél : 03.81.66.55.11
Mél : [email protected]
– UFR Sciences Juridiques, Economiques, Politiques et de Gestion (SJEPG)
Avenue de l’observatoire
25030 Besançon Cedex
Tél : 03.81.66.67.15
Fax : 03.81.66.67.49
scolarité
Equivalences, étudiants étrangers
Tél : 03.81.66.67.55
Transferts
Tél : 03.81.66.67.50
3e cycle, Droit
Tél : 03.81.66.67.51
3e cycle, Sciences économiques
Tél : 03.81.66.67.58
– UFR des Sciences et Techniques (ST)
16 route de Gray
La Bouloie
25030 Besançon Cedex
Tél : 03.81.66.62.01
Fax : 03.81.66.66.16
Mél : [email protected]
scolarité
Tél : 03.81.66.62.08
Fax : 03.81.66.66.10
Mél : [email protected]
Directions des études
Tél : 03.81.66.64.06
Fax : 03.81.66.66.16
Mél : [email protected]
1er et 2e cycle
Tél : 03.81.66.62.09/11
3e cycle
Tél : 03.81.66.62.10/31
– UFR Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives(STAPS)
45
46
CHAPITRE 4. ADRESSES UTILES
31 chemin de l’épitaphe
25000 Besançon
Tél : 03.81.66.67.92
Fax : 03.81.53.78.38
– UFR Sciences,Techniques et Gestion de l’Industrie (STGI)
10 rue du Général-Roussel
BP 790
90020 Belfort Cedex
Tél : 03.84.57.02.96
Fax : 03.84.21.59.42
scolarité
Administration Economique et Sociale (AES)
Tél : 03.84.22.45.14
Droit
Tél : 03.84.22.45.14
Sciences et techniques Louis Néel
Tél : 03.84.22.27.22
– Pôle Universitaire de Montbéliard
4 place Tharradin
BP 427
25211 Montbéliard
Tél : 03.81.99.46.60
Fax : 03.81.99.46.61
scolarité
Langues vivantes Etrangères Appliquées (LEA)
Tél : 03.81.99.46.31
Sciences de la Vie
Tél : 03.81.99.46.60
SHS DEUG mention histoire et géographie
Tél : 03.81.99.46.31
– Le Service Commun Universitaire d’Information, d’Orientation et d’aide à l’insertion professionnelle (SCUIO)
Du métier d’étudiant à l’insertion sociale et professionnelle. . . Le SCUIO intervient tout au
long de la formation de l’étudiant à l’université et l’aide à élaborer et préciser son projet professionnel.
du lundi au jeudi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h et le vendredi de 9h à 12h
Service Commun Universitaire d’Information et d’Orientation
1, rue Claude Goudimel
4.2. A L’UNIVERSITE´DE FRANCHE-COMTE´
25030 Besançon Cedex
Tél : 03.81.66.50.65
Mél : [email protected]
– Centre Régional d’Oeuvres Universitaires et Scolaires (CROUS)
40 avenue de l’Observatoire
BP 91107
25002 Besançon cedex 03
Tél. : 03 81 48 46 40
Fax : 03 81 48 46 81
Mél : [email protected]
– Service des Relations Internationales
1 rue Goudimel
F-25030 - Besançon Cedex
Tél : (+33 /0)3 81 66 50 63
Fax : (+33)/(0)3 81 66 50 36
Mél : [email protected]
Responsable administrative : Réjane Hoeuillard
4.2.2 Les écoles doctorales
– École doctorale Louis Pasteur
Directeur : Claude Girardet
Tél. : 03.81.66.64.83/66.02
Fax : 03.81.66.64.75
Mél : [email protected]
– École doctorale Sciences Physiques pour l’Ingénieur et Microtechniques
Directeur : Jean-Michel Henrioud
Tél. : 03.81.40.28.03/03.81.66.66.02
Fax : 03.81.40.28.09
Mél : [email protected]
– École doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés
Directeur : Daniel Mathieu
Tél. : 03.81.66.53.89/54.07
Fax : 03.81.66.53.89
Mél : [email protected]
– École doctorale Homme, Environnement, Santé
Directeur : Estelle Seilles
47
48
CHAPITRE 4. ADRESSES UTILES
Tél. : 03.81.66.55.50/55.67
Fax : 03.81.66.52.95
Mél : [email protected]
4.3 A Besançon
– Délégation Régionale à la Recherche et à la Technologie (Franche-Comté)
ENS2M
26, chemin de l’Epitaphe
25030 BESANCON Cedex
Tél : 03.81.40.29.70
Fax : 03.81.40.29.71
Mél : [email protected]
– Rectorat de l’académie de Besançon
10, rue de la Convention
25030 BESANCON Cedex
Tél : 03.81.65.47.00
Fax : 03.81.65.47.60
Mél : [email protected]
Web : http://www.ac-besancon.fr
– CIES
Le secteur de Besançon est rattaché au CIES de Lyon.
ENS
46 Allée d’Italie
69364 Lyon Cedex 07
Tél : 04.72.72.80.12
Fax : 04.72.72.87.77
Mél : [email protected]
– Conseil Régional de Franche-Comté
4 Square Castan
25031 BESANCON Cedex
Tél : 03.81.61.61.97
Fax : 03.81.83.12.92
Web : http://www.cr-franche-comte.fr
– ANPE
BESANCON PLANOISE
3, rue Louis Garnier
4.4. DOCTEURS ET DOCTORANTS
BP 2139
25052 BESANCON CEDEX
Tél. : 03.81.52.75.10
Fax : 03.81.51.86.76
BESANCON REPUBLIQUE
21, rue de la République
BP 19
25012 BESANCON CEDEX
Tél. : 03.81.82.02.89
Fax : 03.81.82.14.48
Web : http://www.anpe.fr/
– AFIJ
Tél : 01.53.63.8.11
Mél : [email protected]
Web : http://www.afij.org/
– APEC
La City
4 rue G. Plançon
25000 BESANCON
Tél. : 03.81.25.52.90
Fax : 03.81.83.06.12
Web : http://www.apec.asso.fr/
– ASSEDIC
BESANCON EST
5 rue des Aubépines
25000 BESANCON
Tél. : 03.81.48.16.16
BESANCON OUEST
83 rue de Dole
25000 BESANCON
Tél. : 03.81.48.16.16
Web : http://www.assedic.fr/
4.4 Docteurs et Doctorants
– Confédération des Etudiants Chercheurs (CEC)
Web : http://garp.univ-bpclermont.fr/cec/
– La Guilde des Doctorants (GDD)
49
50
CHAPITRE 4. ADRESSES UTILES
Web : http://garp.univ-bpclermont.fr/guilde/
Guide du doctorant édition 2000 : http://garp.univ-bpclermont.fr/guilde/
Alire/guide/
– Association Bernard Grégory (ABG)
Web : http://www.abg.asso.fr/
– Association Nationale des Docteurs ès Sciences (ANDES)
Web :http://www.andes.asso.fr/
4.5 Autres liens a`connaı̂tre
– Association Française de la Recherche Thérapeutique
26 rue Montevideo
75116 Paris
→ Guide Le boursier éclairé des sciences de la vie adressé à titre gratuit sur demande motivée
d’au moins une page auprès de Mlle Laurence LA PORTE, fax, 01.45.03.88.43
– Association Nationale pour la recherche Technique (ANRT)
Web : http://bbs.cordis.lu/multipliers/src/LA_fr_ANRTHome.CFM
Membre du CORDIS http://www.cordis.lu/fr/home.html.
– Bureau de Recherches Géographiques et Minières (BRGM)
Web : http://www.brgm.fr/
– Journal Officiel
http://journal-officiel.gouv.fr/
– ministère de l’Education Nationale
Web : http://www.education.gouv.fr/
– ministère de la Recherche
Web : http://www.recherche.gouv.fr/
– Société de Secours des Amis des Sciences
16, rue Mazarine
75006 Paris
Tél. : 01.46.33.39.00
– Le spécialiste des financements
Web : http://iedu.free.fr/
– Saisir sujet recherche, stages, emplois
Web : http://www.iperbol.com/
4.6 Les grands organismes
–
–
–
–
CNRS http://www.cnrs.fr
INRA http://www.inra.fr/
IFREMER http://www.ifremer.fr/
INRIA http://www-sop.inria.fr/
4.7. DIVERS
51
– INSEE http://insee.fr/
Cellule concours et examens
bureau 903/C 210
18, boulevard Adolphe Pinard
75675 Paris Cedex 14
– INSERM http://www.inserm.fr/
Demandes de dossiers et de renseignements :
101, rue de Tolbiac
75654 Paris Cedex 13
Mél : mailto:[email protected]
Le retrait des dossiers se fait au siège de l’INSERM :
101, rue de Tolbiac
75013 Paris
et dans les Administrations déléguées régionales
Dépôt des dossiers :
DEST/Bureau des Concours (chercheurs)
porte 339
101, rue de Tolbiac
75013 Paris
– CEA http://www.cea.fr:
31-33, rue de la Fédération
75752 Paris Cedex 15
Tél. : 01.40.56.10.00
Fax : 01.40.56.29.70
4.7 Divers
N’oubliez pas le site de «la Guilde Des Doctorants» et celui de l’ «Association Bernard Grégory».
4.7.1 Emploi
– Page Emploi du CDT : http://www.cdt.cict.fr/divers/emploilien.html
– Page Emploi de la GDD : http://garp.univ-bpclermont.fr/guilde/Annonces/
Sites/
– A.P.E.C. http://www.apec.asso.fr/
– A.N.P.E. http://www.anpe.fr/
– A.F.I.J. http://www.afij.org/
– La Recherche http://www.LaRecherche.fr/
– Arborescience http://www.arborescience.com/
– New Scientist Jobs http://www.newscientistjobs.com/frame_loginset.html
– Science Carrier http://recruit.sciencemag.org/
52
–
–
–
–
–
CHAPITRE 4. ADRESSES UTILES
Nature Jobs http://www.nature.com/naturejobs/
The Career Planning http://www4.nas.edu/osep/cpc.nsf
Cadres online http://www.cadresonline.com/
Planete career http://www.planetcareer.com/
Monster http://www.monster.fr/
4.7.2 Post-docs et/ou bourses de th`
ese
– Ligue Nationale Contre le Cancer
Demande de dossiers par lettre, fax ou e-mail :
Ligue Nationale Contre le Cancer Service Recherche
1, avenue Stephen Pichon
75013 PARIS
Fax : 01.44.23.21.49
Mél : mailto:[email protected]
Web : http://www.ligue-cancer.asso.fr
– Association pour la Recherche sur le Cancer
ARC - Département Commissions Scientifiques
94803 Villejuif Cedex
Fax : 01.45.59.58.80
Mél : mailto:[email protected]
Web : http://www.arc.asso.fr
→ Les formulaires en vigueur pour les bourses de thèse sont disponibles environ 2 mois avant
les dates limites, depuis le site de l’ARC, par fax, par mél ou par courrier postal. Expédition
d’une version papier par courrier postal exclusivement.
– Fondation pour la Recherche Médicale
Web : http://www.frm.org
Contact :
Mlle Chantal ADRIEN
Tél : 01.44.39.75.73
Mél : mailto:[email protected]
– Association Française contre les Myopathies
A.F.M. - Secrétariat Permanent du Conseil Scientifique
13, place de Rungis
75013 Paris
Web :http://www.afm-france.org
Contact : Madame Dominique DUGUET
Tél : 01.44.16.27.00
Fax : 01.45.80.37.36
Mél : mailto:[email protected]
→ les dossiers peuvent être obtenus sur demande (web, tél, fax, courrier)
– http://www.jobs-academic.net/
4.7. DIVERS
–
–
–
–
–
–
–
–
–
53
European Chemical Society http://ecs.tu-bs.de/
http://www.cordis.lu/tmr/
http://www.jobsunlimited.co.uk/
Chimie http://www.liv.ac.uk/Chemistry/Links/chemjobs.html
http://www.thesjobs.co.uk/
Cristallographie http://www.lmcp.jussieu.fr/cww-top/job.index.html
Géologie http://www.brgm.fr/
Physique et sciences des matériaux http://physicsweb.org/TIPTOP/FORUM/JOBS
Astrophysique http://www-obs.cnrs-mrs.fr/EJC/index.html
Index
Journal Officiel, 50
écrire un article, 25
étudiants étrangers, 22
laboratoire d’accueil, 9
adresses, 43
agrégation, 9
allocation de recherche, 11, 41
ANDES, 49
après-thèse, 29, 31
aspects sociaux, 22
Association Bernard Grégory, 40, 49, 51
avant-thèse, 7
maladie, 11
maladie à l’étranger, 26
maternité, 23
monitorat, 13, 32
organismes de recherche, 39, 40
post-doctorat, 34, 52
problèmes, 17, 18, 22, 26, 28
publications, 24
bourse de thèse, 52
bourse région, 14
bourses BDI, 11, 13
rédaction, 27
recrutement MdC, 36
Rectorat, 12, 16, 23, 32, 48
chômage, 41
Charte des Thèses, 20
CNRS, 39, 50
Confédération des Etudiants Chercheurs, 49
conférences, 26
contrat de travail, 11
convention CIFRE, 11, 14
Sécurité Sociale, 22
secteur privé, 40
soutenance, 14, 15, 21, 23, 27, 37, 38, 40
sujet, 9
thèse, 8, 10, 19
thèse en co-tutelle, 21
tutorat, 17
DEA, 8, 12
directeur de thèse, 7–9, 12, 15, 16, 20, 21,
24, 26–28, 32, 35, 36
vacations, 16
Ecole Doctorale, 12, 19, 20, 47
emploi, 51
financement, 7, 10, 11, 16, 27, 35, 36, 50
Guilde Des Doctorants, 8, 21, 33, 38, 49, 51
Guilde des Doctorants, 51
inscription, 19
INSERM, 39, 50
54