allo.. blo.. blooo, j`ecloute ! » cravate, off... talent, on tps, un bouquet

Transcription

allo.. blo.. blooo, j`ecloute ! » cravate, off... talent, on tps, un bouquet
Edition n° 429
Mercredi 16 Novembre 2005
Chronique d’un mercredi sur deux
« ALLO.. BLO.. BLOOO, J’ECLOUTE ! »
Oh ! tiens, l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques zet des Postes (ARCEP) a publié
hier son observatoire du marché des services de communications électroniques en France au deuxième
trimestre 2005 (cf. http://www.art-telecom.fr/observatoire/stat/index-statrim2-2005.htm). Ce
qui nous donne l’occasion (au delà de l’inénarrable plaisir de lire à nouveau une chronique qui commence
par « Oh ! tiens » :-) ) de revenir sur certains points pas forcément souvent mis en avant. Comme par
exemple la place et l’importance de la voix sur IP. Dès aujourd’hui. Pas demain ou dans dix ans.
Il y avait donc, à la fin de ce deuxième trimestre 2005, 1.938.167 « abonnements au service téléphonique sur IP » (dont
1.135.000 chez Free), comparé à un total de 33.319.520 lignes fixes supportant un service téléphonique. Ces chiffres ne
prennent pas en compte les applications de messagerie instantanée avec des interfaces vers les services téléphoniques usuels,
et incluent également un certain recoupement (par exemple, une ligne partiellement dégroupée d’un Freenaute sera comptée
et dans la catégorie « abonnement au service téléphonique sur IP » s’il utilise la téléphonie via sa Freebox et dans la catégorie
« ligne fixe supportant un service téléphonique », vu qu’il n’est que partiellement dégroupé, et que par conséquent il bénéficie
encore du service téléphonique de l’opérateur historique).
Au total, en regardant du point de vue des abonnements, il y en a 35.337.540, constitué de la somme des chiffres précédents et
d’un zeste d’abonnements liés au câble et à la boucle locale radio (un petit zeste, moins de 80 000 abonnements). La téléphonie
sur IP représente ainsi aujourd’hui (enfin, au deuxième trimestre) près de 5,5 % des abonnements à un service de téléphonie
(et Free 3,2 %).
Mais ces chiffres seuls ne permettent pas de se rendre compte réellement de l’importance de la voix sur IP. Regardons maintenant
du côté des volumes des communications depuis ces abonnements (hors publiphonie, hors cartes et hors internet) : 25,6
milliards de minutes au cours du deuxième trimestre au total. Et parmi ce total 1,802 milliards de minutes au départ des services
sur IP. Soit un peu plus de 7 % du volume. En d’autres termes, les gens qui ont un abonnement au service téléphonique sur IP
appellent très sensiblement plus que les autres.
Les chiffres publiés par l’ARCEP montrent également que, pour la première fois depuis 2001, le volume des communications au
départ des lignes fixes a cessé de décroître, et que cette reprise du trafic coïncide avec la montée en puissance des abonnements
IP. Ne serait-ce pas là deux indices qui permettraient de penser que des offres attractives et innovantes répondent aux attentes
des utilisateurs ?
Ça, c’était pour la téléphonie fixe, ou plus exactement pour les communications au départ des lignes fixes. Regardons maintenant
ce qu’il en est avec la téléphonie mobile.
Au cours du deuxième trimestre 2004, la facture moyenne d’un abonné à une ligne fixe s’élevait à 30,1 euros, et correspondait à
une durée moyenne d’appel de 4h07. Et, à la même période, la facture moyenne d’un abonné à une ligne mobile s’élevait à 28,6
euros et correspondait à une durée moyenne d’appel de 2h25 (et à l’envoi de 19,4 SMS).
Au cours du deuxième trimestre 2005, la facture moyenne d’un abonné à une ligne fixe est descendue à 27,8 euros, et correspond
à une durée moyenne d’appel équivalente (4h02). Du côté des mobiles, la facture moyenne est passée à 29 euros, et correspond
toujours à une durée équivalente (2h31), et à un peu plus de SMS (23). Ça reste fichtrement cher, les mobiles...
C’est tout pour aujourd’hui, parce que sinon notre adoré rédacteur en chef va m’étrangler et trouver que je suis trop long.
Ah si, quand même, une question reste sans réponse : quelle est la part, dans les près de 46 milliards de minutes de communications
(celles à partir des lignes fixes, plus celles à partir des lignes mobiles) du trimestre, qui étaient entre poissons rouges. Parce que
quand même, nous ne sommes que 60 millions d’habitants ! :-)
Martin Lafaix,
Président de l’AdUF
Télévision
TPS, UN BOUQUET DE CAPRICES
« Monsieur Boukobza, votre refus entêté de distribuer l’offre TPS sur Freebox TV est scandaleux ! Depuis
2001, je suis vos démêlés avec le trio TPS-TF1-M6. Et, force est de constater que le bouquet TPS est champion
toutes catégories de cinéma. Qui d’autre aurait eu le culot de refuser d’être sur Freebox TV puis - 2 ans plus
tard, aujourd’hui - vous assignerait en justice pour refus de vente ? Non, vraiment, soyez-en certain, ces
gens là sont des as de la comédie. Ils méritent amplement leur place sur notre Freebox TV ! Cordialement. Un
Freenaute abonné à CanalSat ADSL ;-) »
Le scénario de série B : http://www.lefigaro.fr/eco-medias/20051116.FIG0114.html
Collection automne-hiver
CRAVATE, OFF... TALENT, ON
Mickaël Boukobza, directeur général d’Iliad (maison mère de Free) s’est rendu mardi à la cérémonie de
remise des BFM Awards (http://www.radiobfm.com/bfm_awards/resultats.php)... pour en repartir
avec le trophée du Jeune Manager de l’Année 2005.
Pour ce « pitchoun » de 28 ans, figurer au tableau des lauréats aux côtés de Carlos Ghosn (PDG de Renault) ou encore JeanMichel Aulas (président de l’Olympique Lyonnais et de la société Cegid), c’est véritablement entrer dans la cour des Grands. Tout
ceci - Mesdames, Messieurs - sans cravate ! Rien que pour cela, il mérite nos félicitations ! ;-)
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