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LE MATIN.ma Page 1 sur 2 Abderrahim Benkhati, reconversion réussie 02.0 2.2 006 | 14h4 2 Parmi les gardiens de but qui se sont succédé et ont brillé dans leur carrière footballistique au sein de l'Olympic club de Safi (OCS), on retiendra pour l'histoire le nom de Abderrahim Benkhati, gardien aux qualités multiples, toujours aussi fidèle et intimement attaché à son club où il évolua de 1986 à 2002. Natif de Safi en 1966 et plus précisément le 2 janvier, Benkhati qui vient de souffler sa 40e bougie, est marié et père de deux enfants. Il est employé à la RATS. Toujours aussi dynamique, Abderrahim ne se départit jamais de ses obligations et devoirs envers son club au sein duquel il exerce, non pas en tant que joueur, mais en tant qu'entraîneur des gardiens de but, depuis 2004. Pour ne pas abandonner son sport favori et rester en lien étroit avec son club d'origine, Benkhati décida de se rendre en 2004 en Allemagne avant de revenir au pays après un stage de formation avec un diplôme d'entraîneur de gardiens de but. Ainsi, l'ex-gardien virtuose des années 80 se reconvertit en maître avéré et s'assigna pour mission au sein de son club d'origine de former d'une manière académique les gardiens de but de l'OCS en leur transmettant le legs hérité, les expériences et la pédagogie acquises tant dans les stades que dans le centre de formation en Allemagne. . Magnanime de cœur et de caractère, Abderrahim Benkhati révéla, lors d'un entretien accordé à notre journal, que nombreux sont les clubs de GNFE I et II qui sont dépourvus de ce genre d'encadrants et continuent de négliger malheureusement le rôle et la mission de ces entraîneurs. A ce propos, l'ex-chouchou de l'OCS se demande pourquoi ne pas prévoir de séminaires de formation au niveau national tout en invitant, à l'image de bien d'autres pays, un ou plusieurs encadreurs spécialisés en la matière pour recycler des formateurs. Pourquoi aussi, s'est-il interrogé, ne pas exploiter à bon escient les expériences et le savoir inépuisable de nos entraîneurs nationaux à l'image de El Hazzaz, Laâlou, Saïd Zaki, le frère de Baddou, dont la notoriété acquise a dépassé les frontières. Pour ce qui est de l'avenir de l'OCS, son club préféré, Benkhati s'est montré à la fois confiant et optimiste, car en dépit du passage à vide actuel et le nombre élevé des joueurs blessés, l'équipe saura se ressaisir le moment opportun pour rester dans le sillage du quatuor de tête et jouer le trouble-fête dans un championnat où la phase des matches retour sera intensément animée. Sûr et serein de l'avenir de son équipe, Benkhati est plus que convaincu de sa certitude visionnaire, compte tenu, a-t-il indiqué, de certains paramètres dont notamment les conditions favorables de travail, l'ambiance et l'esprit du groupe, le soutien moral, matériel et financier du comité et celui du public, ainsi que la compétence surtout et le savoir-faire de l'entraîneur Aziz Amri. Concernant l'équipe nationale, Benkhati souligna que, malgré les conditions de préparation inappropriées, sa présence dans un groupe qualifié de « groupe de mort», l'arbitrage et la malchance aussi, la sélection marocaine a été d'un comportement honorable, digne du football marocain. Sal a h Z e n t a r | L E M A T I N Droits de reproduction et de diffusion réservés; © Le Matin du Sahara et du Maghreb 2005. http://www.lematin.ma/journal/articleprint.asp?an=&id=57246 03/02/2006 LE MATIN.ma Page 2 sur 2 Usage strictement personnel. L'utilisateur du site reconnaît avoir pris connaissance de la licence de droits d'usage, en accepter et en respecter les dispositions. http://www.lematin.ma/journal/articleprint.asp?an=&id=57246 03/02/2006