Eco-consommer : l`antidote plaisir à la fièvre acheteuse Découvrez

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Eco-consommer : l`antidote plaisir à la fièvre acheteuse Découvrez
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Numéro 67 [février 2011] - dossier < fêtes durables pour enfants >
Version imprimable en PDF (sur du papier recyclé et uniquement à bon escient, bien sûr ;-))
Eco-consommer : l’antidote plaisir à la fièvre acheteuse
Vous arrive-t-il de temps en temps d’être agacé et encombré par un percolateur, un aspirateur ou
encore une visseuse qui n’a pas 3 ans d’âge et qui ne fonctionne déjà plus ? La réparation coûte plus
cher que l’objet neuf ! On jette et on rachète. C’est moche ! Et c’est ce que l’on appelle
l’«obsolescence programmée» !
Autre occasion de trébucher plus avant dans la société du gadget et du jetable, les fêtes pour enfants
et autres Carnaval. Notre dossier vous offre de réjouir vos bambins sans faire pleurer la planète.
En contre-pied complet de la tendance acheter, jeter, racheter, rencontrez Virginie. Reine de la
récupération, elle transforme encombrants et objets en tous genres en mobilier, jouets, éléments de
décoration... Son témoignage vidéo inaugure la campagne que lance écoconso pour fêter ses 20 ans.
Nous vous proposerons régulièrement des témoignages vidéos d’éco-consommateurs, des personnes
comme vous et moi qui dans leur quotidien ont choisi l’éco-consommation. Pour l’environnement mais
aussi pour leur bien-être et leur plaisir ! Vous découvrirez aussi plein d’idées pour passer à la pratique.
L’éco-consommation plaisir, pratique et pas chère… Laissez-vous tenter !
Jean-François Rixen
Secrétaire général
Découvrez notre nouvelle campagne !
Il est des personnes qui ne se laissent pas avoir par la consommation facile et la satisfaction sous
emballage blister. Des personnes qui cherchent à préserver l’environnement et la santé autant que leur
bien-être. Des super-héros ? Non. En réalité, des gens comme vous et moi : des éco-consommateurs.
Pour vivre heureux, ils consomment moins et mieux.
C’est quoi consommer moins et mieux ? Pour le 20e anniversaire d’écoconso, c’est à ceux qui
pratiquent l’éco-consommation au quotidien que nous avons souhaité donner la parole. Tout au long de
cette année, nous avons rendez-vous avec des personnes qui ont fait de l’éco-consommation un choix
et une habitude de vie. Progressivement et chacune d’une façon différente.
A travers de courtes vidéos, ces éco-consommateurs partageront avec nous leur cheminement, leurs
questionnements, leurs actions de prédilection, leurs astuces… et leur plaisir ! Car loin d’une image de
privation, c’est le plaisir et le bonheur d’une vie simple mais riche de valeurs et d’expériences qu’ils
nous présentent.
Associées aux vidéos, des fiches « 1, 2, 3 » vous permettront de vous lancer à votre tour ou de
progresser si vous avez déjà entamé une démarche d’éco-consommation. En trois étapes, chacun
pourra avancer sur son propre chemin du « consommer moins et mieux » grâce à une foule de
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conseils.
Vous vous lancez ? Vous avez des questions ? Vous êtes un éco-consommateur en devenir ou averti ?
Rejoignez la « communauté » et échangez vos idées et savoir-faire avec les autres ! Partager un
bonheur ou une connaissance ne la divise pas mais la multiplie et la propage. Venez donc partager vos
bonnes pratiques sur notre forum ou notre page facebook ! Et faites circuler ces vidéos afin, peut-être,
qu’elle inspirent de nouvelles personnes à agir !
L’éco-consommation plaisir, pratique et pas chère… Laissez-vous tenter !
Rencontrez Virginie et découvrez ses astuces très « récup’ » !
(cliquez sur l'image pour voir la vidéo sur notre site)
Envie de passer à l’action ? Découvrez la fiche « 1, 2, 3, j’éco-consomme » !
Grâce à une foule de conseils et en trois étapes, elle vous aidera à avancer
sur votre propre chemin du « consommer moins et mieux ».
C'est animé par écoconso !
Venez nous rejoindre lors de cette animation organisée par Li Cramignon.
Poisson du Sud consommé au Nord, crevettes de la mer du Nord épluchées au Maroc et consommées
en Belgique, perche du Nil, bar du lac Victoria, soles du Pacifique, pangasius du Vietnam, scampis de
Thaïlande... entre pêche et surpêche, production industrielle, aquaculture et élevage bio...
Comment mettre du poisson durable dans nos assiettes ? Y a-t-il des saisons pour le poisson ?
Comment décrypter les informations données au consommateur ? Labels, grande distribution,
techniques de pêche... Quels critères de choix pour manger bon, sain, facile et pas cher ... tout en
protégeant notre santé et celle de la planète ?
Quand ? Le mercredi 23 février à 20h.
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Lieu : Verte Voie, 13 à Thimister. PAF : 7€.
La soirée débutera avec la projection du film "une pêche d'enfer" réalisé par Vincent Bruno.
Infos et réservations : Li Cramignon | 087 44 65 05 ou [email protected]
Et si mieux consommer faisait toute la différence ?
(re) découvrez notre brochure !
Plus qu’un rassemblement de petits gestes, la brochure « Et si mieux
consommer faisait toute la différence ? » se veut un guide pratique,
utilisable au quotidien. Elle invite à réfléchir à notre consommation et
suggère des actions concrètes, parmi lesquelles chacun piochera les idées
qui lui parlent.
De quoi s’alimenter, se déplacer, se loger, s’amuser, travailler, nettoyer,
voyager… bref vivre en tenant compte des impacts de nos activités sur la
planète et ses habitants.
Mise à jour et réimprimée, elle est disponible sur commande au
081 730 730 (brochure gratuite, hors frais d'envoi).
Feuilletez également la brochure sur notre site ou téléchargez-là (PDF | 1 Mo).
Les fêtes pour enfants, version écologique
Ah les fêtes pour enfants ! Goûters, rires, jeux : plein de bons souvenirs ! Pour les parents
d’aujourd’hui, sans doute aussi l’envie de voir pétiller les yeux de leurs enfants lors de ces beaux
moments. Et quand on pense à eux, c’est étrange comme on peut facilement oublier les bonnes
habitudes prises autrement. Dans ce dossier, quelques idées pour faire la fête avec nos marmots sans
faire sa fête à la planète ! A adopter sans retenue pour les anniversaires ainsi que pour de
nombreuses autres occasions comme un mercredi après-midi où les copains sont invités à la maison,
un dimanche en famille ou encore à l’approche de Carnaval.
« Je t’invite à mon anniversaire qui aura lieu le… »
Pas de fête sans invitation ! Plus de 7 ménages belges sur 10 ont Internet à la maison : les invitations
électroniques sont donc de plus en plus répandues. Elles permettent d’économiser bien du papier.
Cartes toutes prêtes ou personnalisables, images animées… On peut même faire une petite vidéo.
Attention cependant à ne pas y citer de coordonnées si elle est partagée publiquement sur le web.
Si nos petits tiennent quand même à la distribution d’invitations dans la cour de récré, privilégions la
récup’ maison, du papier recyclé (labellisé Ange bleu ou Nordic Swan) ou, à défaut, du papier
provenant de forêts gérées durablement (labels FSC ou PEFC).
Dans cette invitation, incitons d’emblée ceux qui doivent se déplacer à prendre les transports en
commun ou à covoiturer.
« On fait quoiiii ? J’m’ennuie… »
Avec une ribambelle d’enfants à la maison, mieux vaut être organisé et avoir prévu quelques activités
amusantes. Quelques idées…
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Vive les déguisements !
La malle remplie de vêtements et d’accessoires pour se costumer est une formule gagnante à quasi
tous les coups. Pour la remplir, pensons récup’ : vêtements inutilisés, tissus, accessoires de seconde
main… Ajoutons à cette panoplie quelques équipements « bricolés » : un porte-badge de conférence
servira comme carte de policier ou de détective privé, des ailes de papillon, une guitare de star du
rock ou un bouclier de chevalier peuvent être découpés dans d’anciens emballages en carton, de la
laine accrochée à un bonnet fera une amusante perruque, etc. Fournissons des matières variées et
l’imagination des enfants fera le reste. Ces idées sont aussi à garder en tête à l’approche des
festivités de Carnaval !
Des jeux différents
Pour changer des jeux de société habituels, testons des nouveautés via une ludothèque. Faisons
découvrir les jeux coopératifs : les joueurs ne sont pas en compétition mais gagnent ou perdent
ensemble (quelques idées dans ce dossier du Ligueur. Autre option : les jeux en bois en grand format
(passe-trappe, jeu des palets, mikado ou jenga géant…). A louer tels quels ou accompagnés d’un
animateur (quelques adresses disponibles sur demande auprès d’écoconso).
Un atelier
Si le groupe n’est pas trop grand, animer soi-même un atelier peut être une chouette idée. Oui, mais
un atelier de quoi ? Pas de panique, pas besoin d’être un artiste confirmé ! Il existe de nombreuses
ressources en bibliothèque, en librairie ou sur Internet. Quelques suggestions pour guider les
recherches :
Réaliser des objets, figurines, etc. en pâte à sel. La recette : 1 verre de sel, 1 verre d’eau tiède
et 2 verres de farine. La pâte doit être souple sans coller aux doigts. Après séchage, on peut la
cuire au four et la peindre.
Fabriquer des jouets ou des instruments de musique en carton ou en matériaux de récup. Un
rouleau d’essuie-tout piqué de clous, rempli de sable ou de riz, fermé aux extrémités puis
enrobé dans un papier décoré par l’enfant fera un superbe bâton de pluie. Des boîtes de
conserve deviendront des maracas. Quelques idées pour fabriquer des instruments sur ce blog.
De gauche à droite et de haut en bas :
1. Maison en boîtes de céréales. Bella Dia : http://belladia.typepad.com
2. Véhicule en flacon de récup – Martine Camillieri : www.martinecamillieri.com
3. Fusée fabriquée un tube en carton – Martha Stewart (en anglais) : www.marthastewart.com
4. Village en pots de yaourts – Julie adore dimanche : http://julieadoredimanche.blogspot.com
Les jardiniers en herbes seront comblés par une séance de plantation. Fleurs, graines germées,
légumes, plantes aromatiques… Un petit pot par enfant (ou même un pot de yaourt sauvé de la
poubelle), du terreau, des graines et de l’eau, voilà tout ce qu’il faut pour ramener un joli
souvenir à regarder pousser !
Un atelier cuisine ravira les plus gourmands. C’est l’occasion de développer le goût des enfants.
Ils pourraient même participer à la confection du gâteau d’anniversaire ou préparer des biscuits
à découper selon toutes sortes de formes. Pensons aux éventuels allergiques et prévoyons une
pâte de base, qui pourra fonctionner avec des œufs, du beurre… ou leurs alternatives.
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En extérieur
Si le temps le permet, prévoyons un jeu de piste ou une chasse au trésor. Balade, énigmes, quête,
c’est toute une aventure !
Plus original, initions les enfants au « land art ». Il s’agit de réaliser des créations dans la nature en se
servant de feuilles, fleurs, brindilles, cailloux, pommes de pins, baies, neige…. On les agence, sans
chercher à ce que cela soit figuratif, sur un fond (le vert de la mousse, le brun d’une souche d’arbre ou
de la terre, le blanc de la neige, le gris des graviers, la transparence d’une flaque…). Les consignes
doivent rester très ouvertes mais on pourra par exemple inciter à n’utiliser que deux couleurs ou inviter
les enfants à arranger leurs trouvailles selon des formes (en rond, en spirale, en carré…), des
répétitions, des piles et superpositions de matières… A la fin, on laisse ces œuvres éphémères sur
place pour qu’elles retournent à la nature. Pensons à prendre une photo de chaque création seule et
avec l’artiste en herbe. Les photos pourront être envoyées par e-mail en souvenir et remerciement de
la journée.
Land art réalisée par un enfant dans le cadre
d’un projet pédagogique scolaire.
www.c-paje.net
Land art arche de neige.
http://landart-enfants.blogspot.com
Land art avec pierres.
http://nature-art.blogspot.com
A la belle saison et à condition d’avoir un jardin, on peut imaginer un campement. On dresse quelques
tentes, on allume un braséro, on se raconte des histoires qui font (un peu) peur en sirotant un chocolat
chaud, on regarde les étoiles et on identifie les constellations. Les plus âgés pourront rester dormir
dans les tentes.
Un spectacle
Ceux qui apprécient les spectacles vivants pourront se tourner vers des représentations qui
sensibilisent les plus jeunes à l’environnement. Il est aussi possible de faire venir un conteur en lui
demandant de sélectionner des contes qui font réfléchir sur le respect de la nature, le partage, la
solidarité…
A boire et à manger
S’il s’agit d’un anniversaire, le gâteau est un must. Préparons-le maison avec des ingrédients simples
et bio. En plus d’être exempts de pesticides et d’engrais de synthèse, ils génèrent 30% à 50% de gaz
à effet de serre en moins que des ingrédients issus de l’agriculture « classique ».
Proposons des jus de fruits locaux ou une orangeade maison et n’oublions pas de prévoir de l’eau.
Fuyons les sodas, riches en sucres et en additifs. Si les enfants souhaitent vraiment des bulles,
préférons un jus de pommes pétillant ou de l’eau gazeuse avec un peu de sirop.
Concernant la vaisselle, la solution lavable reste la plus respectueuse de l’environnement. Les
matériaux les plus sains sont la porcelaine, la faïence, la céramique, le verre et l’inox. Mais seul le
dernier ne casse pas…
Il reste l’option des assiettes et gobelets en plastique réutilisable. C’est une solution pratique… mais
qui pose des questions de santé à cause des composants nocifs qui peuvent migrer vers les aliments.
Préférons des assiettes et gobelets en polypropylène (siglé 5 ou PP). Fuyons le polycarbonate (siglé 7
ou PC). Il s’agit d’un plastique dur et transparent ressemblant au verre, assez polluant à la production
et controversé pour sa teneur en bisphénol-A, dont des études montre les effets sur le système
nerveux et hormonal, en particulier des foetus, des nouveaux-nés et des enfants. Évitons aussi la
mélamine, constituée d'un adjuvant soupçonnée de toxicité sur la fonction rénale, et d’ailleurs interdite
dans certains pays. Choisissons enfin ce service assez neutre afin de pouvoir le ressortir chaque
année sans s’en lasser. On jouera plutôt sur les serviettes et les animations pour décliner un thème.
Si l’on se retrouve quand même à utiliser du jetable, préférons le carton au plastique et prévoyons de
quoi noter les noms sur les gobelets.
On voit de plus en plus apparaître dans le commerce de la vaisselle compostable. Si au premier
abord, cette solution paraît attrayante, elle n’est en réalité pas idéale. D’une part parce que d’un point
de vue éducatif, on continue à montrer qu’on peut consommer et jeter sans souci. D’autre part, même
s’ils sont fabriqués en matériaux renouvelables, l’écobilan des gobelets compostables n’est pas brillant.
Enfin, cette option ne présente un intérêt que si l’on composte effectivement la vaisselle au lieu de la
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jeter dans la poubelle normale. Précisons aussi que « compostable » ne veut pas dire « biodégradable
dans n’importe quelles conditions ». A moins de porter le label « OK Compost Home », ces produits,
plutôt destinés au compost industriel, risquent de mettre longtemps à se dégrader dans un compost
familial. En particulier si l’on jette 20 assiettes, verres et couverts d’un coup…
Les cadeaux ou le règne de l’excès
Pour les anniversaires, il est un point qui reste souvent difficile : les cadeaux. Beaucoup de parents
trouvent que leurs enfants ont déjà bien assez de jouets. Ide plus, tout le monde ne partageant pas les
mêmes préoccupations environnementales, nos enfants risquent de recevoir des cadeaux gadgets ou
peu durables qu’on aurait préféré éviter. Il est cependant difficile de « priver » ses enfants du plaisir
des cadeaux.
Cela ne nous dispense cependant pas d’entamer la discussion à ce sujet. On peut par exemple
expliquer que la fête tourne plus autour des chouettes moments partagées avec les copains plutôt
qu’autour des cadeaux. Pris dans le tourbillon du moment, l’enfant sera tellement occupé à s’amuser
qu’il ne pensera peut-être même pas aux cadeaux.
Encore faut-il aussi convaincre les invités de ne rien apporter et ce n’est pas forcément plus facile !
Voici quelques idées alternatives, pour faciliter la transition :
demandons aux invités d’offrir un jouet ou un livre de seconde main… qui vient de chez eux ! Ils
choisiront ainsi parmi leurs propres jouets, livres, CD, quelque chose qu’ils aimeraient offrir à
leur ami. C’est aussi une bonne façon d’apprendre le partage.
encourageons la dématérialisation, pour les enfants aussi : par exemple un « bon pour …» un
ciné avec une copine, une journée à la mer au printemps, un après-midi à préparer des biscuits
ensemble, la confection d’une cabane dans le jardin, un spectacle de marionnettes…
proposons un cadeau collectif. Au lieu d’accumuler une foule de babioles et gadgets, les invités
participent à un cadeau que l’on pourra choisir plus utile et plus durable.
N’hésitons pas non plus à demander que les cadeaux soient de préférence emballés dans du papier
journal ou de récup’, dans un sac réutilisable, dans un tissu… On peut même motiver les offreurs en
annonçant qu’un prix récompensera l’emballage et/ou le cadeau le plus écologique. On offrira alors une
plante, une préparation maison… Ainsi le plaisir du déballage sera préservé.
Quelque soit l’option choisie, précisons-la clairement sur l’invitation ! Certains parents seront surpris et
certains apporteront sans doute quand même un cadeau. Mais ce n’est pas grave parce que certains
joueront le jeu… et auront peut-être même envie d’adopter les mêmes idées pour leurs propres fêtes !
Dernières suggestions
Planifions et commençons à préparer les fêtes avec suffisamment d’avance et invitons nos enfants à
participer à l’organisation. Évitons d’expliquer nos idées avec des mots tels que “moins polluante”,
“moins de gaspillage”, « moins de… », « moins de… ». Présentons plutôt cela comme un défi amusant
: « quelle genre de fête aimerais-tu ? quel thème ? comment va-t-on protéger la planète ? et si on
essayait de ne rien jeter ? as-tu des idées ? on va chercher ensemble… ». On aidera ainsi nos
bambins à se sentir responsables, à s’investir et à être fiers de leurs réalisations qui respectent la
planète et ses habitants. Cela tout en s’amusant et en ayant une belle fête !
Article rédigé par Ann Wulf
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Plus d’infos :
écoconso, 081 730 730, [email protected]
organisation d’événements respectueux de l’environnement : www.ecoconso.be/Organiserun-evenement-eco
land art et idées d’activités : C-page (Collectif pour la Promotion de l'Animation Jeunesse
Enfance). www.c-paje.net
idées récup’, classés notamment par matériaux : http://espritrecup.fr
idées bricolages et activités : http://julieadoredimanche.blogspot.com/, www.teteamodeler.com
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L'agenda reprend les activités dont écoconso a connaissance.
Tous ces événements se déroulent en Belgique, sauf indication contraire.
Ils sont classés par ordre chronologique (sauf si dates multiples).
--La gestion durable de nos terrils. Rencontre "Midis de l’Environnement" le vendredi 18 février à 12h
à la Maison de la Presse, rue Tumelaire 15 à Charleroi.
Infos : [email protected] | 071 600 232
Pas de vers en terre… pas de vie sur terre ! Découvrir les vers de terre, connaître leur rôle et
fonctionnement. Le samedi 19 février de 10h à 12h. PAF : 3€ (membres de Nature & Progrès :
gratuit). Lieu : Place Emile Royer à Blaton. Nombre de places limité.
Infos et inscriptions : Michel Delire | 069 56 14 72 | 0497 47 00 80 | [email protected] |
www.natpro.be
Sous les pavés, la terre. Projection du film par la régionale namuroise des Amis de la Terre, dans le
cadre de sa campagne "Osons vivre autrement". Le film sera suivi d’un débat en présence de Patrick
Baronnet, écologiste décroissant, concepteur de la maison autonome et intervenant dans le film. A
Namur le 22 février à 19h30, Amphithéâtre CH3 (Faculté des Sciences - FUNDP – rue Grafé, 2b) et à
Louvain-la-Neuve le 23 février à 19h30 (Salle de lecture du bâtiment des sciences – Place des
Sciences, 2). PAF: 5 € (étudiants et membres Amis de la Terre : 3 €).
Infos : les Amis de la Terre | 0476 779 815 | www.amisdelaterre.be
Comment mettre du poisson durable dans nos assiettes ? Y a-t-il des saisons pour le poisson ?
Comment décrypter les informations données au consommateur ? Labels, grande distribution,
techniques de pêche... quels critères de choix pour manger bon, sain, facile et pas cher ... tout en
protégeant notre santé et celle de la planète ? Conférence par écoconso et projection du film "une
pêche d'enfer" réalisé par Vincent Bruno. Le mercredi 23 février à 20h. Lieu : Verte Voie, 13 à
Thimister. PAF : 7€.
Infos et réservations : Li Cramignon | 087 44 65 05 ou [email protected]
Adieu à la croissance, bien vivre dans un monde solidaire. Conférence gratuite le vendredi 25
février à 19h30 à l'Arsenal, rue de l’Arsenal à 5000 Namur.
Infos : www.etopia.be
La mare écologique au jardin. Pourquoi et comment installer une mare ? Démonstration technique
sur site, mise en place de la bâche de la future mare au jardin. Le samedi 12 mars de 9h à 12h. PAF :
5€ (membres de Nature & Progrès : 3€). Lieu : gîte de Monique Picron, rue Vandervelde à
Quevaucamps (fléchage Nature & Progrès).
Infos et inscriptions : Michel Delire | 069 56 14 72 | 0497 47 00 80 | [email protected] |
www.natpro.be
Les couvertures directes et le paillage (cycle de conférences "les bases de la culture légumière"),
le 15 mars à 20h dans la Salle du Conseil de l’Hôtel Communal d’Etterbeek (115 avenue d’Auderghem,
1040 Etterbeek). Avancer les cultures de printemps et prolonger les cultures d’arrière saison est
possible à faible coût grâce à la pose d’un voile de forçage ou d’un plastique perforé. Cette technique
améliore aussi le rendement et la qualité du produit. On expliquera comment utiliser au mieux ces
couvertures sur différentes cultures légumières.
Infos : [email protected] | 02 627 27 85
Je rêve d'un autre monde. Congrès du 18 au 19 mars à Bruxelles en présence notamment de Wim
Van Lerberghe (OMS) et Jean-Marie Harribey (Attac-France).
Programme et inscriptions : www.maisonmedicale.org/-Congres-.html
La Nuit de la Chouette. Promenades nocturnes pour découvrir chouettes et hiboux le samedi 19
mars. Au programme : sortie nocturne en compagnie de guides ornithologues, courts métrages,
animations...
Programme des chouettes soirées : www.natagora.be ou www.lanuitdelachouette.be
De l’arbre au papier : découvrir de manière ludique et participative la vie de l’arbre dans son
environnement, évoquer sa place et ses usages dans notre quotidien, hier et aujourd’hui, s’initier à la
technique du papier recyclé, s’approprier le cycle du papier (origine, fabrication, recyclage)... A Liège
(Fayen-Bois) le samedi 19 mars de 9h à 17h. PAF : 18€
Infos : Education Environnement, Françoise Loret | 04 250 75 10 (ou 13) | [email protected] | www.education-environnement.be
Nature et Imaginaire : notre culture, notre éducation privilégient le contact rationnel avec la nature
(nommer les choses, comprendre les phénomènes…). Une autre approche est possible. Plongeons
dans la forêt de Rognac avec nos sens et partons à la rencontre de nos mondes imaginaires. A
Neupré le samedi 26 mars de 9h à 17h. PAF : 18€
Infos : Education Environnement, Françoise Loret | 04 250 75 10 (ou 13) | [email protected] | www.education-environnement.be
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--Vous souhaitez annoncer un événement ?
Envoyez-nous vos informations à [email protected], de préférence sous une forme résumée.
Attention : l'annonce des informations dépend de la date de parution de l'Art d'éco-consommer.
La rédaction se réserve le droit de publier les annonces qui lui parviennent.
L'objet inutile du mois : le cozzy fire
Connaissez-vous la fosse des Mariannes ? C'est la deuxième
fosse la plus profonde sur Terre, située dans le nord-ouest du
Pacifique. D'après Jacques Piccard, qui a été voir lui-même, la
profondeur de la fosse se situe à plus de 10.000 m sous le
niveau de l'eau. C'est dire si c'est profond (pour vous donner
une idée, un avion de ligne ça vole à peu près à la même
altitude, mais dans l'autre sens évidemment, sinon ça poserait
un problème).
Le plus incroyable c'est que tout au fond de cette fosse, il y a
des êtres vivants.
Eh bien, tout au fond de l'abysse de l'inutile, dans le Grand Bleu de l'Absurdie, on a également trouvé
quelque chose : le faux feu ouvert à écran LCD.
Serait-ce un nouveau concept de feu ouvert avec décodeur numérique intégré mêlant TV classique et
feu ouvert ? (avantage notable : gain de place). Non.
Serait-ce un système de chauffage ultra perfectionné avec technologie de l'espace à base de cristaux
de Naquada liquides à haute valeur énergétique intersidérale ? Même pas.
Serait-ce alors un bête chauffage électrique doté d'un écran plat affichant une vidéo de feu ouvert ?
Tadaaaam ! Trouvé ! Vous avez gagné un Cozzy fire.
Aussi absurde que cela puisse paraître, on vend, dans le commerce, un chauffage électrique doté d'un
écran LCD affichant une vidéo de feu ouvert. Avec télécommande par dessus le marché (tant qu'à
faire, autant utiliser aussi des piles).
Soyons honnêtes, on n'est qu'à demi surpris. On en avait déjà eu un avant-goût avec la multiplication,
dans les cafés notamment, d’écrans plats diffusant une vidéo de feu ouvert... sans même chauffer
(mais on se demande quand même ce qui est le plus ridicule, celui qui chauffe ou celui qui ne chauffe
même pas ?).
Bientôt chez vous : le faux aquarium avec vidéo de poissons (ah non, ça existe déjà). Ou le jardin sans
entretien grâce à un écran diffusant une image buccolique en remplacement d'une fenêtre, tellement
has been (déjà vu dans des films). Ou encore : le chien sur écran plat qui sort tout seul et qui aboie
quand quelqu'un rentre (avec détecteur de mouvement près de la porte évidemment).
D'accord, d'accord. Le faux feu ne fait pas de fumée et ne rejette pas de gaz de combustion dans
l'atmosphère. Enfin, pas directement, car cette invention fantastique utilise de l’électricité pour
chauffer. C’est-à-dire le moyen le moins approprié pour réchauffer un intérieur car il demande 2,5 fois
plus d’énergie à la fabrication que ce qu’il rend à l’utilisation, tout en coûtant jusqu’à 3 fois plus cher.
Alors oui, le vrai feu ouvert n’est pas non plus un modèle d’efficacité énergétique. Mais il a du charme
et lui au moins se base sur une ressource renouvelable.
260 € quand même, le faux feu. Sans livraison et sans compter le coût de l’électricité engloutie à
l’usage. La technologie de pointe, ça se paie.
On vous recommande chaudement la vidéo publicitaire. C'est un peu long, mais c'est drôle !
--Votre frigo n'a pas tenu 10 ans ? Voici pourquoi...
L'obsolescence programmée. Sous ce terme un peu technique se cache une vérité de plus en plus
criante : nos appareils électriques et électroniques sont remplacés plus fréquemment qu'avant, soit à
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cause d'une défaillance technique (panne...), soit parce qu'on estime qu'ils ne sont plus actuels
(technologie considérée comme dépassée).
En ce qui concerne les pannes, il y a plusieurs causes. Si les appareils sont de moins en moins chers à
l'achat, ils ont aussi une espérance de vie plus faible. Est-ce consciemment, par souci de
renouvellement plus fréquent, que les fabricants construisent moins solide ? Ou est-ce simplement une
conséquence de l'utilisation de matériaux moins chers mais plus fragiles ? Au final le résultat est le
même : l'appareil tombe en panne plus tôt qu'avant.
Et pour le réparer, c'est le parcours du combattant ! Les pièces sont chères ou indisponibles (les
fabricants n'étant pas obligés de fournir les pièces nécessaires à la réparation et stocker des pièces
détachées coûte cher), le personnel qualifié est rare, l'appareil a été conçu de telle manière qu'on ne
puisse pas remplacer uniquement une pièce ou, tout simplement, on ne répare pas parce qu'acheter
un neuf garanti deux ans est plus avantageux économiquement parlant. Fabriqués dans des pays à bas
salaire mais réparés dans des pays à salaire élevé, l'équation est vite faite...
En attendant, la planète trinque. Construire un appareil électrique et électronique est énergi- et
ressourcivore. Prolonger sa vie permet donc d'éviter de devoir construire un nouvel appareil complet.
De plus, si recycler est indispensable, cela reste un processus qui, lui aussi, est source de pollutions.
Si le consommateur a un rôle à jouer dans cette obsolescence technique, son action sera sans doute
encore plus forte en luttant contre l'obsolescence technologique. Nous ne sommes pas toujours très
raisonnables en achetant le dernier mp3 sorti (alors que le précédent fonctionne toujours aussi bien), la
dernière machine à café automatique, le dernier notebook, le dernier GSM, etc.
Un bel exemple liant les deux notions : le baladeur numérique dont le consommateur ne peut pas
remplacer la batterie lui-même (pièce d'usure par excellence, pourtant). Baladeur dont il sort une
nouvelle version régulièrement, mettant un coup de vieux bien orchestré (tout est dans l'image) par son
évolution technologique ou, tout simplement, son look.
Et on ne parle même pas là d'un appareil bas de gamme.
Mais les fabricants sont très forts pour trouver le bon compromis qualité - durée de vie - avancée
technologique qui fera que nous, consommateurs, trouverons normal de devoir changer de téléphone
après un an ou deux seulement.
En attendant des mesures structurelles comme l'interdiction des appareils irréparables (parce que ses
éléments sont moulés et inaccessibles par exemple) ou la prolongation de la garantie (obligeant les
fabricants à réparer l'appareil et donc à garder pièces et compétences pour le faire), on peut agir. En
évitant les appareils mal conçus ou difficiles à réparer, en n'achetant pas le tout premier prix, en
privillégiant la seconde main ou encore, en essayant de réparer soi-même.
Pour en savoir plus sur l'obsolescence programmée, on vous renvoie vers l'excellent rapport du Cniid
et des Amis de la Terre : www.cniid.org (PDF | 1,7 Mo).
A voir également, le reportage "prêt à jeter" diffusé la semaine passée sur la RTBF et en rediffusion
intégrale sur leur site : www.rtbf.be/video
--I like my privacy !
C'est ce que disait Shrek, le gros bonhomme tout vert du film d'animation du même nom.
Il vivait pourtant au beau milieu d'un marais et non pas dans notre société de plus en plus structurée et
surveillée. Car fichés, nous le sommes de plus en plus. D'un point de vue purement technique (il y a
heureusement des lois...), tout paiement par carte par exemple relie directement votre achat à vos
données personnelles.
A très court terme, la carte d'identité pourra même servir de moyen de paiement, de carte de membre
ou de fidélité dans tel ou tel magasin.
Sans parler des GPS de plus en plus présents (dans les GSM, appareils photos...) qui vous collent un
fil à la patte en permanence.
On pourrait donc en croisant tout cela savoir ce que vous avez acheté, où, quand et avec qui.
Mais il y a plus sournois : on est parfois complètement consentant ! L'exemple le plus connu est
probablement Facebook. On met sur ce site quantités d'informations que l'on aurait, à une autre
époque, soigneusement cachées.
Envie d'en savoir plus sur la façon dont notre vie n'est plus si privée et comment se protéger ?
Le Gsara a pensé à nous ;-)
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Infos : www.gsara.be
Petite lecture conseillée en parallèle : l'excellent cycle d'histoires "SOS bonheur", en BD.
--Le chargeur universel arrive !
Chaque fois que nous changeons de gsm, nous recevons en
général un nouveau chargeur, même s’il s’agit d’un appareil de la
même marque et que l’ancien chargeur peut encore convenir. Par
conséquent un volume considérable de déchets liés aux chargeurs
est inutilement généré et nuit à l’environnement : en Europe près de
51.000 tonnes de chargeurs non utilisés sont jetés chaque année.
Et plus d’un milliard de chargeurs inutilisés dormiraient dans les
armoires et tiroirs des Européens.
Les principaux fabricants européens de téléphones portables ont cependant accepté d’adopter un
chargeur universel pour les gsm informatisés (c'est-à-dire que l'on peut relier à un ordinateur) vendus
dans l’UE à partir de 2011.
La Commission européenne estime qu’étant donné que le marché du téléphone portable est le plus
vaste des appareils électroniques de consommation, les appareils qui ont une capacité de charge
similaire – comme les appareils photo et les lecteurs MP3 – adopteront progressivement le nouveau
chargeur.
Le chargeur universel devrait également améliorer l’efficacité énergétique ; il sera conforme aux
normes européennes harmonisées les plus récentes et contribuera dès lors à réduire la consommation
d’énergie.
Cette initiative contre un peu les nouveaux systèmes Powermat et Mygrid de Duracell : une grille qui
permet de recharger jusqu’à quatre appareils en même temps, par simple contact. Simple en théorie.
Mais surtout très cher puisque la grille coûte près de 60 € et les adaptateurs, nécessaires pour
chaque appareil pour le moment, plus de 20 €. Et comme de toutes façons les appareils neufs sont
fournis avec un chargeur il n’y a ici aucun gain environnemental.
Ce système serait néanmoins une bonne idée... si tout cela était normalisé !
Infos : http://onechargerforall.eu
--Nouvelle fiche dans la série "La Santé et l'Habitat" :
Je peux réduire mon exposition aux fumées de combustion dans ma maison !
Chauffe-eau et cuisinière au gaz, poêle au pétrole, feu ouvert,
bougies, cigarettes… A l’intérieur des logements, les fumées de
combustion font partie de notre quotidien.
A l’extérieur, les feux de jardin, les fumées de cheminées ou les gaz
d’échappement des voitures constituent également des sources non
négligeables de ces fumées, produites par des combustions
incomplètes.
En cette période hivernale assez dure, qui nous incite, plus qu’à
l’accoutumée, à nous calfeutrer chez nous en obturant toutes les
ouvertures, ce danger est d’autant plus réel !
Comment s'en prémunir ?
C'est ce à quoi répond la nouvelle fiche d'Espace Environnement.
Cette fiche est téléchargeable gratuitement sur www.espaceenvironnement.be ou disponible sur demande au 071 300 300 (gratuite mais frais d'envoi de 1,25€
pour une fiche).
--Le WWF lance une pétition pour mettre fin à la prospection pétrolière
dans le Parc national des Virunga
Alors que des projets de prospection pétrolière menacent de porter gravement atteinte à la
biodiversité exceptionnelle du Parc national des Virunga, en République démocratique du Congo, le
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WWF sonne l’alarme et invite le public à signer sa pétition pour convaincre les compagnies pétrolières
de renoncer à leurs opérations prévues à l'intérieur du parc.
Le Parc national des Virunga, aussi connu comme “la perle de l’Afrique”, est le plus ancien des parcs
nationaux d’Afrique. Il abrite un quart des derniers gorilles de montagne et d'autres espèces
particulièrement fragiles, comme les chimpanzés, les hippopotames et les éléphants. Pourtant,
plusieurs compagnies pétrolières – dont deux du Royaume-Uni, Dominion et SOCO – ont lancé une
prospection pétrolière dans le parc, menaçant la biodiversité de la région.
Envie d'en savoir plus et de soutenir la pétition ? Rendez-vous sur www.wwf.be
--6 milliards d’Autres
En 2003, après « La Terre vue du ciel », Yann Arthus-Bertrand a
lancé avec Sibylle d’Orgeval et Baptiste Rouget-Luchaire le projet
«6 milliards d’Autres». A ce jour, 5.600 interviews ont été filmées
dans 78 pays par une quinzaine de réalisateurs partis à la
rencontre des Autres. Du pêcheur brésilien à la boutiquière
chinoise, de l’artiste allemande à l’agriculteur afghan, tous ont
répondu aux mêmes questions sur leurs peurs, leurs rêves, leurs
épreuves, leurs espoirs :
Qu’avez-vous appris de vos parents ?
Que souhaitez-vous transmettre à vos enfants ?
Quelles épreuves avez-vous traversées ?
Que représente pour vous l’amour ?...
Entre 50 et 300 interviews ont été menées par pays, dans un souci constant de recherche de la plus
grande diversité possible de personnalités, et ce tout en restant représentatif de l’ensemble de la
population.
Le résultat de ce périple est présenté sous forme d'exposition-vidéo jusqu’au 3 avril, sur le site de Tour
& Taxis à Bruxelles.
Infos : www.6milliardsdautres.be
--Aimez-vous les ananas ?
"Guerre des prix dans les supermarchés, déchets toxiques et fruit exotique."
Ce document d'investigation dénonce les conditions sociales et environnementales inacceptables
subies par les ouvriers agricoles qui cultivent les ananas au Costa Rica.
A voir sur Youtube.
--Envie d'en lire plus sur la prosperité sans croissance ?
Etopia a sorti une revue spéciale sur le sujet, terriblement d'actualité.
A voir sur www.etopia.be
--Fairtrade@Work
Max Havelaar lance une nouvelle initiative dans le cadre de la campagne
Fairtrade@Work. Désormais, les entreprises et organisations qui ont une
consommation Fairtrade (commerce équitable) structurelle se voient
récompensées par un "Havelaar", assorti d’1, 2 ou 3 étoiles selon la portée de
leur engagement. Krauthammer Belgium et AXA Belgique sont les premières en
piste.
Infos : www.fairtradeatwork.be
--Attention : traversée de grenouilles !
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Les conditions météorologiques des prochains jours annoncent le début imminent des migrations des
batraciens. Dès ce soir, les premiers éclaireurs vont entamer leur périlleuse migration annuelle.
Bientôt, des centaines de milliers de tritons, de grenouilles rousses et de crapauds communs les
rejoindront sur les sites de reproduction.
Ces migrations devraient se prolonger jusqu'au début du mois d'avril pour les régions les plus froides
de Wallonie.
Vous pouvez venir en aide aux batraciens en participant à l’une des 100 opérations de sauvetage
organisées aux quatre coins du pays !
En 2010, de telles opérations ont permis de
sauver 142.000 amphibiens d’une mort certaine.
Envie d'en savoir plus ou de participer ?
La liste des opérations est disponible sur www.batraciens.be
- - - - - - - - - Offres d'emploi, appels à projets et concours - - - - - - - - Offre de détachement pédagogique
Empreintes asbl, organisation de jeunesse active dans l’Education Relative à l’Environnement (ERE)
recherche un(e) détaché(e) pédagogique pour entrée en fonction en septembre 2011.
Conditions : être nommé à temps plein à titre définitif et avoir moins de 38 ans (voir conditions sur
http://www.servicejeunesse.cfwb.be/sj_subventions/sj_dtach/)
Formulaire de candidature à télécharger sur le site www.empreintesasbl.be et à renvoyer pour le 20
février au plus tard.
--Espace Environnement recherche un(e) animateur-responsable de projet
Espace Environnement asbl recherche un(e) animateur-responsable de projet, de niveau universitaire,
maitrisant l’anglais (oral et écrit) et motivé(e) par l’éco-rénovation et la qualité patrimoniale des
bâtiments et du tissu urbain. Par exemple un(e) architecte, ingénieur architecte, ingénieur en
construction, diplômé en communication...
Candidature à envoyer pour le 28 février au plus tard.
Infos : www.espace-environnement.be | 071 300 300
--SAW-B cherche un chargé de projet – conseiller économique
SAW-B asbl, Solidarité des Alternatives Wallonnes et Bruxelloises, est une fédération pluraliste
d'entreprises d'économie sociale.
Dans le cadre du développement de ses activités agence-conseil, SAW-B est à la recherche d’un
nouveau collaborateur. Il aura pour mission principale de suivre et d'accompagner les porteurs de
projets ou d'entreprises en économie sociale dans toutes les étapes utiles à la création.
Les candidats doivent disposer d’un diplôme de niveau universitaire ou équivalent dans une discipline
telle que les sciences économiques ou les sciences de gestion, ou justifier d’une expérience
équivalente à une formation complète et pluridisciplinaire. Il s'agit d'un contrat temps plein à durée
indéterminée pour entrée en fonction immédiate.
Les candidatures (CV+lettre de motivation) sont à envoyer pour le 28 février au plus tard.
Infos : www.saw-b.be | 071 53 28 30
--Appel à projets « Canal Nature » - 4e édition
Aménage et fais connaître ton coin nature !
Vous voulez aménager ou restaurer un coin nature et le valoriser ? Vous voulez mieux connaître et
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faire connaître votre écrin de verdure ? Votre projet implique des jeunes de 10 à 18 ans actifs en
Région wallonne ? Vous avez besoin d’un coup de pouce ?
GREEN asbl et Natagora collaborent pour lancer l’appel à projets « Canal Nature ». A partir de mai
2011, les groupes sélectionnés bénéficieront d’un accompagnement, participeront à des rencontres et
recevront une bourse.
Réponses attendues avant le 13 avril.
Infos : GREEN asbl | Dorian Kempeneers, 0477 89 55 92) ou Elodie Pétré, 02 893 08 19 |
[email protected] | www.canalnature.be
--Participez au concours photo “Mon défi énergie” (Bruxelles uniquement)
Pour diminuer votre consommation d’énergie, vous avez eu de bonnes idées cet hiver ? Mettez-les en
photo et participez au concours photo « Mon Défi Energie » de Bruxelles Environnement.
20 photos seront sélectionnées par un jury et seront soumises à un vote du public sur le site du Défi
Energie.
Les 8 meilleures photos seront récompensées par un prix intelligent :
1er prix : un vélo pliable Brompton d’une valeur de 1000 € offert par Lampiris ;
2e prix :des éco-chèques Sodexo d’une valeur totale de 500 € ;
3e prix : un abonnement Cambio d’un an avec 200 km gratuits, d’une valeur de 200 € ;
4e au 8e prix : un détecteur de fuites calorifiques d’une valeur de 50 €.
Le concours est ouvert du 14 février au 20 mars.
Attention, le concours est réservé aux résidents bruxellois.
Toutes les infos sur www.defi-energie.be/concours ou au 0800 85 301
écoconso, rue Nanon 98 à 5000 Namur
Tél 081 730 730 | Fax 081 390 790
Web : www.ecoconso.be / E-mail : [email protected]
n° de compte : 068-2168210-93
Dessins : Gérard Thèves - [email protected]
Editeur responsable : Jean-François Rixen - [email protected]
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