NOVEMBRE 2016 SOMMAIRE : • L`OREAL brille au troisième

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NOVEMBRE 2016 SOMMAIRE : • L`OREAL brille au troisième
NOVEMBRE 2016
SOMMAIRE :
 L'OREAL brille au troisième trimestre avec le luxe et les USA (Reuters
France, 4 novembre 2016)
 L'OREAL : ventes en hausse de 3,6% au 3e trimestre, grâce à l'Amérique du
Nord (ZoneBourse, 3 novembre 2016)
 L'OREAL : 19,05 Mds€ de chiffre d'affaires à neuf mois (Boursier, 4
novembre 2016)
 L’OREAL force sur le maquillage pour « pulper » sa croissance (Le Monde,
4 novembre 2016)
 Cosmétiques : L'OREAL s'affirme comme le leader aux Etats-Unis (Les
Echos, 4 novembre 2016)
 L'OREAL repasse premier de la classe (Boursier, 4 novembre 2016)
L'OREAL brille au troisième trimestre avec le luxe et les USA (Reuters France, 4
novembre 2016)
L'Oréal a accéléré la cadence au troisième trimestre, porté par ses marques de luxe et une nette
progression aux Etats-Unis et en Europe de l'Est qui a permis de compenser le recul des ventes
du groupe en France.
Les ventes du numéro un mondial des cosmétiques ont progressé de 3,6% à 6,15 milliards d'euros, un
chiffre légèrement inférieur aux 6,22 milliards du consensus établi par Inquiry Financial pour Reuters.
Mais à données comparables, la croissance a atteint 5,6% (après une progression de 4,2% au premier
semestre), dépassant largement les 4,5% attendus par les analystes.
L'Oréal, qui avait promis en juillet une accélération au second semestre, "fait ce qu'il avait dit qu'il ferait",
a commenté son PDG Jean-Paul Agon lors d'une conférence téléphonique.
L'accélération est principalement venue des produits de luxe (Lancôme, Saint Laurent, Armani, Kiehl's)
qui ont signé une croissance organique de 9,3% tirée par le maquillage et le parfum, une performance
proche des 10% engrangés par les cosmétiques du groupe LVMH (Dior, Guerlain, Givenchy).
L'Oréal profite comme son concurrent de l'effervescence du marché mondial du maquillage, lié aux
réseaux sociaux et à la mise en scène de soi. Toutes marques confondues, ses ventes ont grimpé de
50% dans cette catégorie depuis le début de l'année.
"Le maquillage explose, que ce soit dans le luxe ou les produits grand public", a précisé Jean-Paul
Agon.
Les ventes de maquillage de Saint Laurent ou Urban Decay ont grimpé de 40% depuis janvier, celles
d'Armani de 50%.
"MEILLEUR TRIMESTRE DEPUIS PLUS DE 4 ANS"
"L'Oréal signe son meilleur trimestre depuis plus de quatre ans avec une performance qui contraste
nettement avec celle de certains concurrents, notamment Estée Lauder aux Etats-Unis", commente
Andrew Wood, analyste de Sanford Bernstein.
Le groupe a nettement accéléré le pas aux Etats-Unis (+7,5%) grâce à ses marques de luxe ainsi qu'à
des gains de parts de marché de ses marques grand public Nyx et Maybelline.
Il a aussi signé de bonnes performances en Europe du Nord, en Amérique latine et en Europe de l'Est,
tandis qu'en Chine il reste freiné par la sous-performance de ses produits grand public et des masques
Magic, sur lesquels il a passé une provision de 230 millions d'euros en juillet.
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Mais Jean-Paul Agon s'est dit confiant dans le redressement de sa marque chinoise. "Nous déroulons
nos innovations et l'impact sur les ventes sera visible dans les prochains mois", a-t-il indiqué.
La France, qui pèse pour environ 8% à 9% du chiffre d'affaires, demeure le point noir du groupe.
Les ventes reculent encore, "dans un marché qui demeure très difficile et très négatif dans le
luxe et la grande diffusion".
La cosmétique active (La Roche Posay, Vichy) a elle aussi fait mieux qu'au premier semestre et
progressé de 6,5%, tandis que la division de produits grand public (L'Oréal Paris, Garnier Maybelline) a
maintenu le cap avec une croissance de 4,7%.
"Le consensus ne devrait pas beaucoup bouger mais la réaction du marché devrait être très positive
vendredi compte tenu de la qualité des chiffres annoncés", estiment les analystes d'Exane BNP
Paribas.
L'OREAL : ventes en hausse de 3,6% au 3e trimestre, grâce à l'Amérique du Nord
(ZoneBourse, 3 novembre 2016)
Le géant français des cosmétiques L'Oréal a fait état jeudi d'un troisième trimestre "dynamique"
en termes de ventes, lesquelles ont été portées notamment par les divisions Produits Grand
Public et L'Oréal Luxe, ainsi que par le marché nord-américain.
Le chiffre d'affaires du groupe a totalisé 6,15 milliards d'euros sur la période, en hausse de 3,6% à
données publiées ou de 5,6% à périmètre et taux de change constants, selon un communiqué.
La division Produits Grand Public, principale division du groupe, a accéléré (+2,1%, ou +4,7% à base
comparable) grâce notamment à l'activité maquillage en plein boom et au déploiement mondial des
shampooings Ultra Doux de la marque Garnier, selon le communiqué.
L'Oréal Luxe a affiché les plus forts taux de croissance du groupe au troisième trimestre (+9% ou +9,3%
à base comparable), portée par le maquillage là aussi, mais également par son activité dans les
parfums.
Sur le plan géographique, le groupe "accélère fortement" en Amérique du Nord (+8,2% ou +7,5% à
base comparable sur le trimestre écoulé) et de nombreux marchés d'Asie du Sud, d'Amérique latine et
d'Europe de l'Est ont signé de bonnes performances.
En revanche l'activité de L'Oréal en Europe occidentale s'inscrit en repli de 0,5% sur la période (+2,2%
à base comparable). La région pâtit d'un marché français qui reste "très morose et difficile", a
commenté Sophie Gasperment, directrice de la communication financière de L'Oréal lors d'une
audioconférence.
Les "bonnes performances du groupe confirment notre ambition d'une croissance au deuxième
semestre supérieure à celle du premier, et renforcent notre confiance dans notre capacité à réaliser, en
2016, une nouvelle année de progression du chiffre d'affaires et des résultats", a déclaré le PDG de
L'Oréal, Jean-Paul Agon, cité dans le communiqué.
Sur les 9 premiers mois de l'année, les ventes de L'Oréal dépassent 19 milliards d'euros, en hausse de
1,6% à données publiées et de 4,7% à base comparable.
L'OREAL : 19,05 Mds€ de chiffre d'affaires à neuf mois (Boursier, 4 novembre
2016)
L’OREAL publie un chiffre d'affaires à neuf mois, au 30 septembre 2016, logé à 19,05 MdsE, soit
une croissance de 4,9% à taux de change constants, une hausse de 4,7% à données
comparables et une progression de 1,6% à données publiées.
Jean-Paul Agon, PDG, indique que l'Oréal "réalise un troisième trimestre dynamique avec un chiffre
d'affaires en progression de +5,6% à données comparables, qui illustre la solidité de notre croissance".
Pour ce 3ème trimestre 2016, le chiffre d'affaires atteint 6,15 MdsE, soit une hausse de 3,6% en
données publiées.
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À fin septembre, la division des Produits Professionnels enregistre une croissance de 1,8% à données
comparables, soit -0,7% à données publiées. Toujours à fin septembre, la division des Produits Grand
Public surperforme le marché avec une progression de 4,4% à données comparables et 0,6% à
données publiées.
L'Oréal Luxe progresse de 6,8% à données comparables et de 5% à données publiées, après un
excellent troisième trimestre à +9,3% en comparable. Enfin, la division Cosmétique Active poursuit sa
dynamique de croissance. Son chiffre d'affaires progresse de 5,4% à données comparables et de 1,3%
à données publiées.
The Body Shop enregistre une progression de 0,5% à données comparables à neuf mois, soit -4% à
données publiées, marquée par une amélioration de la croissance en Amérique du Nord.
Le ralentissement du marché à Hong Kong et en Arabie Saoudite continue d'impacter la croissance
globale.
"Ces bonnes performances confirment notre ambition d'une croissance au deuxième semestre
supérieure à celle du premier, et renforcent notre confiance dans notre capacité à réaliser, en 2016, une
nouvelle année de progression du chiffre d'affaires et des résultats", explique le PDG du groupe.
L’OREAL force sur le maquillage pour « pulper » sa croissance (Le Monde, 4
novembre 2016)
Au cours des neuf premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires du groupe a progressé de 4,7 % grâce
à la vive croissance des ventes de fonds de teint, de rouges à lèvres ou de vernis à ongles, selon les
résultats publiés jeudi.
Rien de tel qu’un peu de maquillage pour embellir ses comptes. Au cours des neuf premiers mois de
l’année, le chiffre d’affaires de L’Oréal a progressé de 4,7 % à données comparables, à 19,05 milliards
d’euros, grâce à la vive croissance des ventes de fonds de teint, de rouges à lèvres ou de vernis à
ongles, selon les résultats publiés jeudi 3 novembre
Que ce soit dans sa division luxe (Giorgio Armani, Yves Saint Laurent, Urban Decay…) ou sa section
grand public (Maybelline, L’Oréal Paris, NYX), le maquillage est en progression de 26 % depuis janvier
et représente désormais un quart des ventes du groupe. Quels que soient l’âge, le sexe, les revenus ou
la nationalité des consommateurs, l’engouement est planétaire.
Si l’on parlait il y a encore quinze ans de « nouveau luxe » pour évoquer les cosmétiques, voici venu le
temps du « new mass ». Ce marché de grande diffusion offre toujours les prix attractifs qui siéent à son
rang mais répond désormais tant aux besoins des consommateurs lambda qu’à ceux d’aficionados
n’ayant rien à envier aux professionnels.
Le leader mondial du marché de la beauté, qui emploie 82 900 personnes à travers le monde, est un
champion de la croissance externe. Il étoffe depuis 2010 son portefeuille en acquérant des marques
symptomatiques de la mutation du secteur ces dernières années : produits plus amusants, outils plus
sophistiqués…
Réinventer son visage
Sous l’influence des selfies, d’Instagram et des vidéos de « routine beauté » ou de « contouring » – ce
maquillage qui consiste à sculpter et à réinventer son visage popularisé...
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Cosmétiques : L'OREAL s'affirme comme le leader aux Etats-Unis (Les Echos, 4
novembre 2016)
Le groupe détient deux fois plus de parts de marché que ses rivaux aux Etats-Unis.
Acquisitions, réorganisation de P&G : la zone bénéficie de plusieurs leviers et s'impose comme
le premier débouché de L'Oréal.
Union Square. Au coeur de New York, sous un ciel bleu et un vent froid, plus d'une centaine de jeunes
femmes font la queue ce matin-là. C'est sous les applaudissements nourris des vendeuses et des
blogeurs que la première cliente fait son entrée dans la boutique Nyx, les larmes aux yeux. Elle a
patienté depuis 4 h 30 du matin pour ne rien rater.
La marque de maquillage chérie des « digitale natives », rachetée par L'Oréal en 2014, vient
d'inaugurer son premier « flagship » dans la cité de la grosse pomme. Le 60e dans le monde. « Nyx est
le phénomène le plus extraordinaire que j'ai vu dans ma carrière, relève Jean-Paul Agon, le PDG de
L'Oréal. Son chiffre d'affaires va doubler cette année ». En 2015, Nyx avait généré 200 millions d'euros
de revenus.
Nyx témoigne de l'incroyable dynamique du marché américain sur le maquillage. Depuis 2012,
L'Oréal y a multiplié ses emplettes pour profiter de cette vague mondiale. Après Urban Decay, Nyx et
Carol's Daughter, il vient de racheter IT Cosmetics (182 millions de dollars de chiffre d'affaires) pour le
montant record de 1,2 milliard de dollars. Preuve du potentiel qu'il lui accorde. « Le vivier en termes de
créativité dans les nouvelles marques mondiales se trouve aux Etats-Unis », constate le dirigeant.
Aujourd'hui, ces 17 marques US pèsent plus de la moitié de son portefeuille global. Grâce à ces
acquisitions stratégiques, le géant mondial est devenu le leader du marché de la beauté dans le pays. «
Nous y détenons deux fois plus de parts de marché (14,3 %) que nos 4 principaux concurrents », se
réjouit Frédéric Rozé, le patron de la filiale américaine, en référence à Unilever, Estée Lauder, P&G et
Limited Brand.
Après deux années à la peine, 2013 et surtout 2014, L'Oréal a aussi vu ses ventes repartir, soutenu par
un marché des cosmétiques en progression pour le maquillage dans le luxe (+13 % en tendance en
2016) et le « mass market » (+4,5 %). Même la division des produits grand public (la moitié des ventes)
a, depuis la mi-2015, regagné des parts de marché, tirée par ses innovations, notamment en coloration.
L'Oréal a aussi profité de la décision de Procter & Gamble, jusque-là leader du marché, de céder son
pôle cosmétique à Coty, soit une quarantaine de marques vendues.
200 recrues pour dialoguer avec les consommatrices
Résultat, la filiale USA reste la première mondiale du groupe, avec 6 milliards de dollars de ventes,
devant la Chine et la France. « Elle pèse 25 % de nos ventes totales, c'est plus que le poids de
l'ensemble de la zone euro, remarque Jean-Paul Agon, Ce qui peut sembler étonnant pour un groupe
français et européen ». Sa croissance a été supérieure à celle du marché européen, avec en plus le
soutien du dollar fort. Petit paradoxe, c'est L'Oréal Paris qui est la marque la plus vendue dans le pays.
La digitalisation a été un élément clef dans la recette du succès. « Nous avons basculé fin 2014 notre
modèle publicitaire et le lien avec les consommatrices sur le numérique pour mieux cibler nos clientes.
Cela a donné des résultats dès 2015, constate Frédéric Rozé. Nous avons beaucoup appris de Nyx. »
Le Groupe a été le premier dans la Beauté à collaborer avec Snapchat et Pinterest.
Car les Américains passent de plus en plus de temps devant l'écran de leur mobile. « Ils ont
consommé une heure de plus de médias tous confondus entre le premier trimestre 2015 et celui de
2016 (télévision, téléphone), soit 10 h 39 en cumulé par jour, relève Marie Gulin-Merle, directrice
marketing L'Oréal USA. Ce marché très digitalisé a créé de nouveaux comportements. D'où notre
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décision d'intégrer en 2014 la fabrication de contenus sociaux, plutôt que de les confier à des
agences. »
Près de 200 personnes ont été recrutées pour concevoir photos, vidéos, et dialoguer avec les
consommatrices. Un outil de formation des coiffeurs à l'aide de casques de réalité virtuelle est même en
cours d'élaboration. Aujourd'hui, près de 40 % des investissements médias aux Etats-Unis sont dédiés
au numérique.
L'OREAL repasse premier de la classe (Boursier, 4 novembre 2016)
La solide performance de L'Oréal au troisième trimestre n'est pas passée inaperçue chez les
investisseurs : le titre s'envole de 5% et s'approche à nouveau des 170 euros dès les premiers
échanges parisiens.
L'Oréal a pris le contrepied d'une saison plutôt morose pour le secteur, à l'exception d'Unilever, souligne
Andrew Wood, qui suit le dossier chez Bernstein. Le groupe a signé "son meilleur trimestre depuis le
second trimestre 2012" en matière de croissance organique, poursuit l'analyste, qui salue les
performances en Amérique du Nord et dans le luxe, qui contrastent fortement avec la déception Estée
Lauder par exemple.
"La confiance s'accroît", commente de son côté Simon Hales, chez Barclays. L'Oréal affiche la plus
forte croissance du secteur au 3ème trimestre, grâce à des gains de parts de marché sur à peu près
tous les segments.
Sur neuf mois, le chiffre d'affaires du groupe atteint 19,05 milliards d'euros, en croissance organique de
4,7%, après une hausse de 5,6% sur le seul troisième trimestre alors que le consensus ne visait que
4,5%
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