js bach, cantates de noël philippe herreweghe
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js bach, cantates de noël philippe herreweghe
J. S. BACH, CANTATES DE NOËL PHILIPPE HERREWEGHE | ma. 22 déc. 20h | symphonique Chœur et Orchestre du Collegium Vocale Gent Philippe Herreweghe, direction Dorothee Mields, soprano Damien Guillon, contreténor Thomas Hobbs, ténor Peter Kooij, basse Johann Sebastian Bach (1685-1750) Cantate BWV 62, «Nun komm, der Heiden Heiland» [Viens à présent, Sauveur des païens] I. Chœur : Nun komm, der Heiden Heiland II. Aria (ténor) : Bewundert, o Menschen, dies große Geheimnis III. Récitatif (basse) : So geht aus Gottes Herrlichkeit und Thron IV. Aria (basse) : Streite, siege, starker Held V. Récitatif (soprano, contralto) : Wir ehren diese Herrlichkeit VI. Choral : Lob sei Gott dem Vater g’ton [19 min] Cantate BWV 91, «Gelobet seist du, Jesu Christ» [Loué sois-tu, Jésus-Christ] I. Chœur : Gelobet seist du, Jesu Christ II. Récitatif (soprano) : Der Glanz der höchsten Herrlichkeit III. Aria (ténor) : Gott, dem der Erden Kreis zu klein IV. Récitatif (basse) : O Christenheit ! Wohlan V. Aria (soprano et alto) : Die Armut, so Gott auf sich nimmt VI. Choral : Das hat er alles uns getan [17 min] Entracte Cantate BWV 40, «Darzu ist erschienen der Sohn Gottes» [C’est pour cela que le Fils de Dieu est apparu] La saison 15/16 de l’AuditoriumOrchestre national de Lyon est fleurie par I. Chœur : Darzu ist erschienen der Sohn Gottes II. Récitatif (ténor) : Das Wort ward Fleisch III. Choral : Die Sünd macht Leid IV. Aria (basse) : Höllische Schlange, wird dir nicht bange ? V. Recitativo accompagnato (alto) : Die Schlange, so im Paradies VI. Choral : Schüttle deinen Kopf und sprich VII. Aria (ténor): Christenkinder, freuet euch ! VIII. Choral : Jesu, nimm dich deiner Glieder [16 min] Cantate BWV 63, «Christen ätzet diesen Tag» [Chrétiens, gravez ce jour] L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de la Ville de Lyon, subventionné par l’État, soutenu par la Région Rhône-Alpes. Licences n° 1064009–1064010–1064011 – Photo couverture : Philippe Herreweghe © Michiel Hendryckx I. Chœur : Christen, ätzet diesen Tag in Metall und Marmorsteine II. Récitatif (alto) : O selger Tag ! o ungemeines Heute III. Duo (soprano, basse) : Gott, du hast es wohl gefüget IV. Récitatif (ténor) : So kehret sich nun heut’ das bange Leid V. Duo (alto, ténor) : Ruft und fleht den Himmel an VI. Récitatif (basse) : Verdoppelt euch demnach VII. Chœur : Höchster, schau’ in Gnaden an [28 min] 3 allait par la suite sans cesse puiser en recyclant ses compositions. Si les toutes premières œuvres de Leipzig présentent une structure en deux parties – jouées séparément pendant l’office –, Bach opte rapidement pour une cantate d’un seul bloc, de moindre dimension. Ces œuvres sont souvent des cantates chorales, fondées sur une même mélodie déclinée essentiellement dans la polyphonie du chœur initial et reprise de manière syllabique dans le choral final. LA CANTATE DANS LA LITURGIE LUTHÉRIENNE La cantate trouve son origine en Italie, mais se développe dans l’Europe baroque sous différentes formes, tant sacrées que profanes. Elle sera ainsi à l’honneur dans l’Allemagne du nord luthérienne de la première moitié du xviiie siècle, renouvelée et abondamment employée dans le culte religieux. La cantate sacrée revêt ici un caractère et une fonction rhétorique : elle vient commenter en musique les mots du pasteur. Rappelons-nous que Les cantates chorales BWV 40, 62, 63 et 91, données ce soir, appartiennent à cette période extrêmement féconde des années 1723-1724. Elles correspondent toutes quatre aux solennités de l’Avent ou de Noël. Luther avait repris à son compte ce mot célèbre de saint Augustin, «Qui bene cantat bis orat» [«Qui chante bien prie deux fois»], offrant à la musique une place de choix dans les offices. BACH, LE MAÎTRE DE LA CANTATE Au vu de l’œuvre de ses contemporains, Bach n’a pas un catalogue de cantates d’église très étendu : il aurait écrit trois cents opus, dont seuls deux cents sont conservés aujourd’hui. Johann Philipp Kreiger (1649-1725), qui occupa pendant presque cinquante ans la charge de maître de chapelle auprès du duc de Saxe-Weissenfels, aurait quant à lui livré pas moins de deux milles cantates sacrées. Georg Philipp Telemann (16811767) en aurait produit environ mille cinq cents à Hambourg, tandis que Christophe Graupner (1683-1760) en composa mille quatre cents pour la cour de Hesse-Darmstadt. Et pourtant, Bach se pose véritablement comme un maître du genre. À l’instar de toute son œuvre, ses cantates concentrent une profondeur et une complexité inégalée. 4 Les compositions du Cantor de Leipzig tiennent en une vingtaine de minutes. La forme employée, conventionnelle, est empruntée en partie à l’opéra. Elle fait alterner plusieurs sections qui possèdent chacune une fonction particulière : un chœur d’ouverture éloquent, des récitatifs à la teneur presque dogmatique, des arias laissant s’exprimer sentiments et mouvements intérieurs, et un choral – cantique harmonisé à plusieurs voix – qui vient clore l’œuvre en reprenant habituellement des éléments du chœur introductif. L’articulation de ces divers éléments offre au maître de chapelle une palette d’expression colorée. Bach n’écrivit des cantates d’église que sur des périodes très délimitées. C’est d’abord à Weimar entre 1714 et 1717, lorsqu’il quitte sa seule charge d’organiste et qu’il devient «Konzertmeister», avec l’obligation de composer une cantate par mois. Puis, lorsqu’après un séjour à Coethen, il arrive en 1723 comme cantor à Leipzig, où il résidera pendant vingt-sept ans, jusqu’à sa mort. Les musicologues ont introduit un regroupement dans la chronologie, définissant un premier cycle qui recouvrait la période de mai 1723 à mai 1724, un second cycle courant de mai 1724 à mai 1725, et enfin un troisième de mai 1725 à mai 1726. Durant ces trois années seulement, Bach écrivit la quasi-totalité de ses cantates, se créant un répertoire dans lequel il La Cantate BWV 62, «Nun komm, der Heiden Heiland» [Viens à présent, Sauveur des païens] ouvre le temps de l’Avent. Elle fut composée sur un livret anonyme pour être chantée le 3 décembre 1724 à Leipzig. Pédagogue, Bach livre un enseignement théologique sur le sens véritable du mystère de la Nativité à venir. La cantate s’ouvre avec un chœur monumental qui décline la première strophe du choral, commentée par des sections instrumentales colorées du cornet. La tonalité de si mineur, reprise dans le choral final, est associée à la douleur, elle rappelle l’entrée dans ce temps de pénitence et d’attente qu’est l’Avent. La sicilienne de l’aria de ténor aux accents haendeliens invite à la méditation. Le récitatif et l’air pour basse constituant les numéros centraux adoptent un ton en ré majeur. La symétrie tonale en arche – alternance du ré majeur et de son relatif si mineur – témoigne d’une construction finement élaborée. Le cours récitatif en duo conduit au choral final, dont les paroles sont la dernière strophe du cantique initial. Le jour de Noël de cette même année 1724, les fidèles de Leipzig entendait pour la première fois la Cantate BWV 91, «Gelobet seist du, Jesu Christ» [Loué sois-tu, Jésus-Christ]. Le chœur initial repose ici aussi sur une alternance entre l’énonciation contrapuntique des vers du cantique de Luther et des ritournelles instrumentales jubilatoires. La présence des cors et timbales et la tonalité de sol majeur introduisent d’emblée la solennité de l’œuvre, tout entière à la gloire de Dieu. La seconde section de la cantate revêt une forme particulière : la voix de soprano, quasiment à nu, passe tour à tour du récitatif au choral. C’est alors dans la crèche que nous transporte l’aria pour ténor, accompagnée de hautbois aux couleurs pastorales. La voix de basse s’adresse au fidèle dans un noble récitatif : «Allons, apprête-toi à recevoir chez toi le Créateur». Le duo qui suit est un bijou délicat, empli d’affects à l’italienne, de symboles et de figuralismes, balançant entre terre et ciel. Le choral final rassemble l’effectif initial au complet. La Cantate BWV 40, «Darzu ist erschienen der Sohn Gottes» [C’est pour cela que le Fils de Dieu est apparu] fait suite à la précédente : elle fut chantée le lendemain de Noël 1724. Elle en partage le caractère jubilatoire, voire triomphant, exprimé par des thèmes enlevés aux motifs joyeux et un instrumentarium renforcé par la présence des cors et des hautbois. Entre le chœur initial et le choral couplé d’un chœur final, Bach a organisé deux sous-parties de structure identique : récitatif – choral – aria / récitatif – choral – aria. Seuls les deux arias pour basse et ténor se trouvent être de mesure ternaire : elles constituent, de fait, les points culminants de la cantate. Le premier air évoque le démon, «serpent infernal» figuré habilement par l’écriture aux cellules tortueuses et répétées. Dans le deuxième air, Bach s’empare de chaque occasion pour vocaliser les mots, spécialement les occurrences de «freuet» [réjouissez-vous]. L’évocation farouche du démon vient assombrir le caractère pastoral de cet air de Noël. L’analyse stylistique de la célèbre cantate de Noël BWV 63, «Christen ätzet diesen Tag» [Chrétiens, gravez ce jour], ferait dater l’œuvre de la période de Weimar. En effet, bien que l’on ne sache rien sur sa création et que certains éléments d’écriture soient résolument modernes, l’œuvre se distingue par l’absence de chorals, tandis que les compositions de Leipzig font de 5 ces ensembles une base structurelle. Pourtant, l’effectif déployé – qui requiert trois hautbois, un basson, deux trompettes et timbales, en plus de l’ensemble à cordes – semble bien supérieur aux moyens dont disposait Bach à la Schlosskirche de Weimar. Le 25 décembre 1723, la cantate est chantée à Saint-Thomas et Saint-Nicolas de Leipzig, juste après la création du Magnificat, avant d’être reprise en 1729. La composition observe une parfaite symétrie : chœur – récitatif accompagné – aria – récitatif – aria – récitatif accompagné – chœur. Celle-ci met en évidence le récitatif central, pourtant secco (sans orchestre) et très bref, dont la gravité est accentuée par des fusées de doubles croches. Les arias sont toutes deux des duettos, l’un accompagné du hautbois solo, l’autre des cordes. Enfin les deux chœurs présentent une forme da capo. — Bénédicte Hertz Biographies Dorothee Mields, soprano Dorothee Mields est l’une des meilleures interprètes des répertoires des xviie et xviiie siècles, saluée pour la beauté de son timbre autant que par ses interprétations émouvantes. Sa technique impeccable et la clarté éthérée de sa voix font également merveille dans la musique contemporaine, celle notamment de Beat Furrer, Gérard Grisey, Hans Werner Henze et Pierre Boulez. Elle se produit régulièrement avec le Collegium Vocale Gent, le Collegium Bach du Japon, la Société Bach des Pays-Bas, le Freiburger Barockorchester, le RIAS Kammerchor, l’Orchestre du xviiie siècle, l’Orfeo Barockorchester, la Lautten Compagney et le Klangforum Wien, sous la direction de chefs comme Stefan Asbury, Ivor Bolton, Frans Brüggen, Pierre Cao, Beat Furrer, Paul Goodwin, Philippe Herreweghe, Wolfgang Katschner, Gustav Leonhardt, Emilio Pomárico, Hans-Christoph Rademann, Ludger Rémy, Peter Schreier, Andreas Spering, Christoph Spering, Stephen Stubbs, Masaaki Suzuki et Jos van Veldhoven. 6 Dorothee Mields est l’invitée de grands festivals internationaux comme le Festival Bach de Leipzig, le Suntory Music Foundation Summer Festival au Japon, le Boston Early Music Festival, le Festival des Flandres, le Festival de Vienne, le Festival Haendel de Halle, les Niedersächsische Musiktage et le Musikfest Bremen. Passionnée par la musique de chambre, elle participe à des projets comme Lord Nelson at the river Nile (musiques de Haydn et de contemporains en rapport avec les batailles de Lord Nelson), White as Lillies was her Face, mêlant des songs de John Dowland avec des textes de Heinrich Heine, Mort exquise, mort parfumée, autour de compositions impressionnistes françaises, ou Duft und Wahnsinn [Senteurs et folie] avec Hille Perl à la viole de gambe et Lee Santana au luth. Sa discographie, qui se développe sans cesse, lui a valu de nombreuses récompenses. Damien Guillon, contreténor Damien Guillon commence son apprentissage musical en 1989 à la Maîtrise de Bretagne, se produisant rapidement comme soprano solo dans de nombreux oratorios baroques et dans La Flûte enchantée à l’Opéra de Rennes. De 1998 à 2001, il étudie à la Maîtrise du Centre de musique baroque de Versailles. En 2004, il est admis à la Schola Cantorum Basiliensis pour y suivre l’enseignement d’Andreas Scholl. Parallèlement au chant, il étudie l’orgue et le clavecin, obtenant les premiers prix de basse continue et de clavecin au Conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt. Il se produit régulièrement sous la direction de Vincent Dumestre, Hervé Niquet, Jérôme Corréas, Philippe Pierlot, Jean-Claude Malgoire, Christophe Rousset, Jordi Savall, William Christie, Masaaki Suzuki et Philippe Herreweghe. À la scène, il a chanté Athalia de Haendel à Ambronay, Teseo du même Haendel à Nice, Le Retour d’Ulysse de Monteverdi à la Monnaie de Bruxelles, Il Sant’Alessio de Landi avec William Christie et les Arts florissants. Il chante cette saison à Tokyo et Kobe avec le Collegium Bach du Japon et Masaaki Suzuki ; en France et en Chine (Pékin et Wuhan) avec le Banquet céleste ; au Canada, aux États-Unis et en Europe avec le Collegium Vocale Gent et Philippe Herreweghe ; à Barcelone et au château de Versailles avec Jordi Savall. Outre son activité de chanteur, Damien Guillon fait actuellement ses débuts comme chef d’ensemble. En 2009, il a fondé le Banquet céleste, avec lequel il effectue un travail minutieux sur le répertoire baroque. Sa discographie déjà riche, pour Harmonia Mundi, Virgin Classics, Alpha, K 617, Ricercar ou Zig-Zag Territoires, lui a valu plusieurs récompenses. Le premier disque du Banquet céleste (cantates de Bach) a été salué unanimement par la critique. Thomas Hobbs, ténor Thomas Hobbs est invité en soliste avec les plus grands ensembles de musique ancienne et baroque, se produisant dans l’Europe entière et aux États-Unis. Il travaille régulièrement, notamment, avec Philippe Herreweghe et le Collegium Vocale Gent (CGV), ainsi qu’avec Raphaël Pichon et l’Ensemble Pygmalion. Il a chanté récemment l’Évangéliste des Passions de Bach avec le Chœur du King’s College de Cambridge, le Concert lorrain et l’Ensemble Pygmalion, les airs des Passions avec l’Academy of Ancient Music, le CVG et Ex Cathedra, la Messe en si mineur de Bach avec le CVG, le Concert lorrain, l’Akademie für Alte Musik de Berlin, la Bach-Akademie de Stuttgart et le Bachchor de Fribourg… À l’opéra, on a pu l’entendre en Télémaque dans Le Retour d’Ulysse à l’English National Opera, en Apollo et en Berger dans Orfeo de Monteverdi avec l’Academy of Ancient Music, dans le rôle titre d’Albert Herring de Britten et en Ferrando dans Così fan tutte. C’est aussi un fin récitaliste, dont le répertoire va de Mozart, Schubert et Schumann à Vaughan Williams et Brett Dean. La vaste discographie de Thomas Hobbs inclut la Messe en si avec le CVG et le Dunedin Consort, diverses œuvres de Bach avec le CVG, Acis and Galatea et Esther de Haendel avec le Dunedin Consort et la Messe en ut de Beethoven avec le Kammerchor de Stuttgart. Plus récemment, il a enregistré les Chandos Anthems de Haendel avec Stephen Layton et l’Orchestre de l’Âge des Lumières et le Requiem de Mozart avec John Butt et Dunedin Consort (Gramophone Award en 2014). Né à Exeter (Angleterre), Thomas Hobbs a étudié au Royal College of Music et à la Royal Academy of Music de Londres et a été Jeune Artiste de la Royal Philharmonic Society, Associate Artist de la Classical Opera Company et membre de l’Académie du Festival d’Aix-enProvence. Peter Kooij, basse Le Néerlandais Peter Kooij commence sa carrière musicale à six ans comme petit chanteur dans le chœur dirigé par son père. On lui découvre une belle voix de soprano et, très vite, il chante en soliste dans de nombreux concerts et enregistrements. Après des études de violon au conservatoire d’Utrecht, il suit des cours de chant auprès de Max van Egmond au Conservatoire Sweelinck d’Amsterdam, où il obtient son diplôme de soliste. 7 Il a chanté avec des chefs d’orchestre aussi réputés que Philippe Herreweghe, Ton Koopman, Frans Brüggen, Gustav Leonhardt, René Jacobs, Sigiswald Kuijken, Roger Norrington et Iván Fischer dans les salles de concert les plus prestigieuses au monde, comme le Concertgebouw d’Amsterdam, le Musikverein de Vienne, le Carnegie Hall de New York, le Royal Albert Hall de Londres, le Teatro Colón de Buenos Aires, les Philharmonies de Berlin et Cologne, le Palais Garnier de Paris, les salles Suntory et Casals à Tokyo. Au-delà de l´ensemble des œuvres vocales de Bach, son répertoire s’étend de Heinrich Schütz à Kurt Weill. Il a participé à la production de plus d’une centaine de CD pour Philips, Harmonia Mundi, Sony, Virgin Classics, Erato et Bis. Cette dernière maison l’a invité pour enregistrer l´intégrale des cantates de Bach avec le Collegium Bach du Japon sous la direction de Masaaki Suzuki. Il a enseigné le chant de 1991 à 2000 au Conservatoire Sweelinck d’Amsterdam et de 1995 à 1998 au conservatoire d’Hanovre. Il est professeur depuis 2000 à l’Université des beaux-arts et de musique de Tokyo, depuis 2005 au Conservatoire royal de La Haye et depuis 2013 au conservatoire de Brême. Peter Kooij donne des cours d’interprétation en Allemagne, en France, au Portugal, en Finlande et au Japon. Il est conseiller artistique de l’Ensemble vocal européen. Philippe Herreweghe, direction Philippe Herreweghe est né à Gand. Dans sa ville natale, il mène de front des études universitaires et une formation musicale au conservatoire dans la classe de piano de Marcel Gazelle. À cette époque, il commence à diriger et, en 1970, il fonde le Collegium Vocale Gent. Nikolaus Harnoncourt et Gustav Leonhardt sont attirés par son approche exceptionnelle de la musique et l’invitent à collaborer à l’enregistrement intégral des cantates de Bach. Très vite, l’approche vivante, authentique et rhétorique utilisée par Philippe Herreweghe dans la musique vocale est partout appréciée et, en 1977, il fonde à Paris la Chapelle royale, ensemble spécialisé dans 8 l’interprétation de la musique française du Siècle d’or. De 1982 à 2002, Philippe Herreweghe est directeur artistique des Académies musicales de Saintes. Durant cette période, il crée différents ensembles avec lesquels il désire donner une interprétation juste et solide d’un répertoire qui s’étend de la Renaissance à la musique contemporaine. Ainsi voient le jour l’Ensemble vocal européen, spécialisé dans la polyphonie de la Renaissance, et l’Orchestre des Champs-Élysées, fondé en 1991 dans le but de remettre en valeur les répertoires romantique et préromantique interprétés sur instruments d’époque. À la demande de la prestigieuse Accademia Chigiana de Sienne, et depuis 2011 avec le support du programme culturel de l’Union européenne, Philippe Herreweghe collabore activement avec le Collegium Vocale Gent au développement d’un grand chœur symphonique au niveau européen. Toujours à la recherche de nouveaux défis musicaux, Philippe Herreweghe est depuis quelque temps très actif dans le grand répertoire symphonique, de Beethoven à Gustav Mahler. Depuis 1997, il est le chef attitré de la Philharmonie royale de Flandre. Philippe Herreweghe est également nommé en 2007 chef invité permanent de la Radio Kamer Filharmonie, aux Pays-Bas. Outre ces différents postes fixes, il est un chef invité très demandé auprès d’orchestres comme l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig ou l’Orchestre de chambre Mahler. Avec tous ces ensembles, Philippe Herreweghe s’est construit au cours des années une très large discographie de plus de cent enregistrements auprès des labels Harmonia Mundi, Virgin Classics et PentaTone. En 2010, il a fondé son propre label (PHI), où 14 disques sont déjà parus. Collegium Vocale Gent [Collegium Vocale de Gand] En 2010, cela faisait tout juste quarante ans qu’à l’initiative de Philippe Herreweghe un groupe de jeunes musiciens a fondé le Collegium Vocale Gent (CGV). L’ensemble fut l’un des premiers à étendre à la musique vocale les nouveaux principes d’interprétation de la musique baroque. Cette approche authentique, mettant l’accent sur le texte et la rhétorique, a permis au CGV d’obtenir en quelques années une reconnaissance internationale et d’être invité dans des salles de concert et des festivals musicaux importants en Europe, en Israël, aux États-Unis, en Russie, en Amérique du Sud, au Japon, à Hong Kong et en Australie. Entre-temps, le CVG s’est développé en un ensemble à l’effectif flexible, avec un répertoire couvrant différentes périodes stylistiques, de la Renaissance (interprétée par un ensemble allant de six à douze chanteurs) à la musique baroque allemande, et plus spécifiquement aux œuvres vocales de Bach, son domaine de prédilection. Le CVG se consacre de plus en plus à l’interprétation des oratorios romantiques, modernes et contemporains. C’est pour cette raison que l’ensemble bénéfice depuis 2011 du soutien du Programme culturel de l’Union européenne. Cela a entraîné d’une part la création d’un chœur symphonique et d’autre part le recrutement de chanteurs au niveau européen. Le CVG collabore avec l’Orchestre des Champs-Élysées, le Freiburger Barockorchester, l’Akademie für Alte Musik de Berlin, mais aussi des orchestres symphoniques renommés (deFilharmonie, Orchestre philharmonique de Rotterdam, Orchestre du Festival de Budapest, Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam), sous la direction de chefs comme Nikolaus Harnoncourt, René Jacobs, Sigiswald Kuijken, Marcus Creed, Iván Fischer, Edo De Waart, Yannick Nézet-Séguin et Kaspars Putnins. Sous la direction de Philippe Herreweghe, le CVG s’est construit une discographie de plus de 80 enregistrements, principalement édités par Harmonia Mundi France et Virgin Classics. 2010 a vu la création par Philippe Herreweghe de son propre label (PHI). Le CVG bénéficie du soutien de la Communauté flamande, de la Province de Flandre orientale et de la Ville de Gand. Orchestre VIOLON SOLO Anna Katharina Schreiber VIOLONS I Lotta Suvanto Baptiste Lopez VIOLONS II Caroline Bayet Marieke Bouche Adrian Chamorro ALTOS Deirdre Dowling Kaat De Cock VIOLONCELLES Ageet Zweistra Harm-Jan Schwitters CONTREBASSE Miriam Shalinsky ORGUE Maude Gratton HAUTBOIS Marcel Ponseele Taka Kitazato Timothée Oudinot BASSON Julien Debordes CORS Bart Cypers Jeroen Billiet TROMPETTES Alain De Rudder Birger Embrechts Serge Rigaumont Steven Verhaert TIMBALES Peppie Wiersma Chœur SOPRANOS Griet De Geyter Magdalena Podkościelna Dominique Verkinderen ALTOS Cécile Pilorger Alexander Schneider Bart Uvyn TÉNORS Malcolm Bennett Stephan Gähler NN BASSES Matthias Lutze Bart Vandewege Robert van der Vinne OFFREZ DE LA MUSIQUE ! CARTE CADEAU Créditez le montant de votre choix EN VENTE À LA BILLETTERIE 9 prochainement à l’auditorium 30 1 | me. déc. 20h | je. | ve. er janv. 16h | sa. symphonique 31 déc. 20h 2 janvier 18h NOUVEL AN VIENNOIS Johann Strauss fils Extraits de La Chauve-Souris et pièces de concert (Ouverture de La Chauve-Souris – Valse de l’Empereur – Ouverture du Baron tzigane – «Einzugsmarsch», extraite du Baron tzigane – Le Beau Danube Bleu – Unter Donner und Blitz, polka schnell) Orchestre national de Lyon Sascha Goetzel, direction Sophie Gordeladze (Rosalinde) / Beate Ritte (Adele) / Lysianne Tremblay (Orlovsky) / Franz Supper (Eisenstein, Alfred) / Henk Neven (Falke, Frank, Blind) Tarif : de 16 € à 46 € / réduit : de 8 € à 41 € sauf 31/12 Tarif 31/12 : de 26 € à 56 € / réduit : de 8 € à 51 € 7 | je. janv. 20h ciné-concerts HAROLD LLOYD/ THE FRESHMAN Fred Newmeyer et Sam Taylor The Freshman [Vive le sport !] États-Unis, 1925, 1h16, N&B / avec Harold Lloyd, Jobyna Ralston, Brooks Benedict Musique de Carl Davis Orchestre national de Lyon Ernst van Tiel, direction En coproduction avec l’Institut Lumière. Tarif : 16 € / réduit : de 8 € à 11 € 9 | sa. janv. 18h symphonique HÉLÈNE GRIMAUD/ KAMMERORCHESTERBASEL Igor Stravinsky Dumbarton Oaks Johann Sebastian Bach Concerto pour clavier n° 1, en ré mineur, BWV 1052 Sergueï Prokofiev Symphonie n° 1, en ré majeur, op. 25, «Symphonie classique» Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour piano n° 20, en ré mineur, KV 466 Orchestre de chambre de Bâle Hélène Grimaud, piano et direction Nouvel an viennois © Shutterstock auditorium-lyon.com Tarif : de 26 € à 56 € / réduit : de 8 € à 51 € ABONNEMENTS & RÉSERVATIONS 04 78 95 95 95 © Vincent Mahé/Costume3pieces 10 11 D A N S L’ Œ I L D U F L  N E U R 96, rue du Président Edouard Herriot Lyon Tél. 04 78 42 25 14 Hermes.com