La tolérance a des limites Leçons décourageantes À quand 007
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La tolérance a des limites Leçons décourageantes À quand 007
16 B R I E F E A N D I E R E DA K T I O N Luxemburger Wort Mittwoch, den 18. November 2015 Suite aux attentats du vendredi 13 novembre Au lendemain des attaques à Paris Leçons décourageantes À quand 007 contre l’ÉI? Les attentats du vendredi 13 novembre à Paris, qui ont causé la mort de plus de 120 personnes, aussi atroces qu’ils soient, ne devraient pas empêcher, au-delà de l'émotion et du désir de vengeance, de réfléchir calmement sur la question de savoir comment faire face à de telles agressions. À ce propos, la façon d’agir actuelle pose question. Lorsqu’un avion russe fut victime d’un acte terroriste dans le Sinaï, Moscou suspendait le départ de ses vacanciers vers l’Egypte et rapatria ceux qui s’y trouvèrent. La Grande-Bretagne lui emboîta rapidement le pas. Ce fut et cela reste néfaste pour l’Egypte, cible première de l’attentat, son gouvernement poursuivant les Frères musulmans proches des intégristes islamiques. La Russie et la Grande-Bretagne ont ainsi amplifié l'impacte de l’attentat. Les attentats de Paris ont eu comme réaction première la fermeture d’établissements tels que Disneyland aussi bien que l’annulation d’évènements impliquant des concentrations de gens pouvant servir de cible aux terroristes. Réactions vraisemblablement anticipées par les instigateurs de ces crimes. Ne faut-il dès lors pas se demander si, pour punir la France pour ses frappes aériennes contre l'Etat islamique, celui-ci n'espère pas des réactions violentes, espérant non seulement des disruptions dans la vie des Français, mais encore y attiser les sentiments xénophobes, empêcher l'intégration des Arabes, raidir ceux-ci dans leurs convictions religieuses? Poser ces questions ne signifie pas que l'on prêche l'inaction. Bien sûr, il convient de rester très vigilant. Bien sûr, il faut appuyer les investigations policières. Mais faut-il entraver pour autant les activités économiques, culturelles et personnelles, et amplifier ainsi l'impact des attentats? Une réaction dangereuse, déjà prônée par le Front National, serait de fermer nos frontières nationales, de tourner le dos à l’Union Européenne, de nous enfermer pour défendre le pré national. Là, ce serait vraiment la victoire de Daech, ce serait donner dans le panneau qui nous est tendu! Par contre, une façon de devenir plus actif, ce serait de couper les vivres aux terroristes, de les priver de leurs ressources financières internationales, de bannir de notre sol un enseignement religieux qui prêche l’intolérance, qui menace de mort l’apostasie et l'adultère de l'épouse. C'est en vain que l'on attend dans ce débat la voix de l'Islam tolérant. Que faut-il en penser? Il faut en tout cas saluer bien bas les rares et courageuses exceptions à ce silence. Les imams de France, d’Europe, ne devraient-ils pas lever, haut et fort, leurs voix pour condamner toute forme de terrorisme, pour déclarer dépassés les enseignements d’un autre temps, contraires aux droits de l’Homme, aux constitutions européennes? Il est cependant une riposte dont il faut se méfier, une action qui a contribué, dans le passé, aux drames actuels. C’est l’engagement militaire direct de l'Europe sur les territoires aux mains des terroristes. À cet égard, les leçons du passé sont décourageantes. Jean Hamilius Même chez nous... La tolérance a des limites Décidément, les problèmes liés à l’Islam divisent les esprits. Les partis politiques, les journalistes, les enseignants …, de quelque couleur politique qu’ils soient, sont très embarrassés par la question de la compatibilité d’un certain Islam avec les valeurs de base de nos sociétés occidentales. Bien des contemporains ressentent cette division en eux-mêmes et sont comme paralysés par l’hésitation. Et parfois, hélas, par la peur de s’exprimer à ce sujet. Les droits de l’Homme, reconnus comme le socle commun de tous les citoyens, cessent d’être opérationnels lorsqu’il s’agit par exemple de tolérer ou non la fameuse burqa, ou sa version «light» du niqab. Défenseurs et détracteurs ne se réclament-ils pas précisément des droits de la femme et de la liberté? Alors qu’en France et en Belgique ce sont les partis de la gauche laïque qui ont poussé à l’interdiction de la burqa, c’est chez nous le CSV qui le propose. Pour l’instant, le gouvernement se réfugie derrière les communes. Le Grand-Duché est sans doute trop vaste pour aboutir à une réglementation nationale cohérente … Le Luxemburger Wort – indépendance oblige? – semble se faire le porte-parole du droit des femmes à ne pas montrer leur visage dans l’espace public (7/8 novembre p. 4). Trois femmes témoignent comme futures martyres, si jamais le niqab et la burqa étaient interdits. Elles concèdent aux femmes non voilées qu’elles ne sont pas pour autant de mauvaises musulmanes, et attendent par conséquent que l’on respecte leur manière de se rapprocher du Prophète. En cas d’interdiction, elles déclarent le législateur luxembourgeois responsable de leur em- prisonnement. Car bien sûr elles n’envisagent pas de déménager dans un pays où le voile intégral est le bienvenu. A en croire le témoignage donné au LW, ces femmes ne se voilent pas sous l’ordre de leurs maris. Tant mieux si c’est vrai (qu’en est-il de tant d’autres?); tant mieux si la fille de sept ans qui se voile la face agit en toute liberté; tant mieux si les musulmans «n’imposent rien à personne». Quant à moi, autant j’accepte le hijab ou le tchador, qui laissent le visage découvert, autant je trouve impossible de communiquer avec une personne que je ne vois pas. A l’autre extrême, je trouverais tout aussi pénible de me retrouver dans la rue en face d’une personne complètement nue. – Qui voudrait, souffrant, se faire soigner par une infirmière à visage dissimulé, ou envoyer ses enfants devant une institutrice quasiment cagoulée, ou encore, dans un guichet de banque, recevoir une cliente non reconnaissable? Que certains musulmans, heureusement minoritaires, suspectent les hommes d’être des individus foncièrement concupiscents, du regard desquels la femme doit se protéger de la sorte, c’est leur affaire. Cacher son visage n’est-ce pas un signal évident qu’on veut s’isoler par rapport aux concitoyens? Ce repli radical n’est-il pas un déni de la société ouverte d’un Luxembourg interculturel? Même là, on pourrait dire, avec regrets, que c’est leur affaire. Mais, quoiqu'on cherche à nous en faire accroire, ce voile est le plus souvent imposé aux femmes par les hommes. Symbole de domination religieuse, signe discriminatoire excluant, il n'a pas sa place dans nos démocraties qui ont reconnu, non sans résistance, la légitimité des revendications des femmes. Il y a encore du pain sur la planche dans ce domaine: égalité des salaires pour la même compétence professionnelle, équilibre hommes / femmes dans les institutions représentatives, accès des femmes aux responsabilités dans l'Eglise catholique, liberté de choix quant à l’éducation des enfants ... Accepter le port du voile intégral, c'est régresser. Ce n’est pas une question de nombre, mais de principe. André Grosbusch Au lendemain de l’attaque meurtrière du groupe État islamique à Paris, j’ai voulu me changer les idées et aller voir un film sur grand écran. J’ai alors réalisé que les films abordant le djihadisme étaient inexistants. Daniel Craig se mesure à l’organisation «Spectre». Tom Hanks défend un espion soviétique au plus fort de la rivalité Est-Ouest. Matt Damon se retrouve seul sur Mars, Joseph Gordon-Levitt sur un fil entre deux gratte-ciel et Robert De Niro stagiaire dans une entreprise. Mais pas un seul film pour nous parler de ce qui préoccupe véritablement les Occidentaux depuis quelques années, à savoir le djihadisme. Pas de héros de type «Rambo» pour combattre les islamistes forcenés de l’ÉI. Les grands héros hollywoodiens préfèrent les ennemis intemporels, qui ne portent pas à conséquence. Il faut le dire: le cinéma occidental, en particulier le cinéma hollywoodien, est lâche. Les grands producteurs ont peur des conséquences d’un film antidjihadiste. Les grands acteurs feraient sûrement dans leur froc à l’idée de jouer dans un tel film. Tout le monde a peur. Il a toujours été facile de faire des films anticommunistes, mais antidjihadistes, c’est une autre paire de manches. Nos producteurs de films sont à l’image des politiciens anglais et français qui ont laissé faire Hitler à la fin des années 1930. Sylvio Le Blanc Montréal (Québec) Zusatzpension – die Klarstellung Al Gore, Nostradamus et la COP21 Als langjähriger Versicherungsagent möchte ich die Gelegenheit nutzen, um einige Punkte klarzustellen. Auch ich habe über viele Jahre in meinem aktiven Leben das hier von einigen Schreibern an den Pranger gestellte Produkt zur vollsten Zufriedenheit meiner Kundschaft verkauft. Dieses Produkt dient während der Zeit der Beitragszahlung ganz einfach zur Steuerminimierung. Immerhin können je nach Alter zwischen 1 500 und 3 200 Euro pro Jahr steuerlich geltend gemacht werden. Leider wird dieser doch entscheidende Punkt in keiner Weise von den Kritikern erwähnt. Was die Information über die Auszahlungsmodalitäten betrifft, werden hier schwere Vorwürfe erhoben. Seien wir doch mal ehrlich. Wer erinnert sich denn heute noch daran, was in dem Beratungsgespräch vor zehn oder noch mehr Jahren gesagt wurde? Es ist einfach, nach so langer Zeit zu behaupten: „Dat huet kee mir gesot.“ Auch hat jeder Kunde eine Police unterschrieben. Darin steht klar und deutlich, dass das angesparte Kapital bei Vertragsende verrentet wird. Die ursprüngliche Idee dieses Produktes war es, dem Sparer im Rentenalter eine Zusatzpension zu garantieren. Die Option 50 Prozent Kapitalabfindung war anfangs erst gar nicht vorgesehen. Was die Besteuerung des Kapitals beziehungsweise der Rente anbelangt, so ist diese Information in jeder Produktbeschreibung nachzulesen, und bevor man einen Vertrag unterschreibt, sollte doch jeder sich zuerst informieren. Dabei ist die Besteuerung (die Pension wird nur zur Hälfte steuerpflichtig und für das Kapital gilt der halbe individuelle Steuersatz) im Vergleich zur gesetzlichen Altersrente nach wie vor sehr vorteilhaft. Guy Konz, Mamer Il y a dix ans, dans son film «Une vérité qui dérange» (An Inconvenient Truth), Al Gore nous avait prédit une avalanche de catastrophes, comme le prophète Philippilus chez Tintin. - Les ours polaires noyés en raison de la fonte des glaces. Il n’y a jamais eu autant de nounours sur la banquise que maintenant. – Une désertification complète du Sahel: les photos satellite montrent qu’il a reverdi. – L’évacuation de plusieurs îles du Pacifique à cause de la hausse du niveau de la mer. Les Australiens, à ce jour, n’ont pas vu ces réfugiés. – Une augmentation des températures de quelques degrés pour la décennie, vue sur son ordinateur, mais les températures sont imperturbablement stables depuis 17 ans au ras des pâquerettes. – Mais sa plus dérangeante prédiction, celle qu’il a reprise lors de son discours de réception du prix Nobel, selon laquelle il n’y aurait plus de glace au Pôle Nord en 2013. Plusieurs associations luxembourgeoises sous la conduite du «Klimabündnis» sont allées voir sur place et sont revenues refroidies. Selon les rapports de 2015, les glaces arctiques s’épaississent. Or, cette panique de fin du monde a permis à Al Gore de vendre des indulgences et des certificats carbone. Il est devenu riche, très riche, et nous sommes devenus pauvres: de pauvres idiots qui se sont laissés berner, du ministre jusqu’à l’homme de la rue. Et maintenant, le troupeau de moutons de Panurge fonce sur Paris. Emile Schmitz, Martelange Attentats à Paris Briefe an die Redaktion bitte an die E-Mail-Adresse [email protected]