Suppression d`une classe du groupement scolaire Charbonnat
Transcription
Suppression d`une classe du groupement scolaire Charbonnat
Suppression d’une classe du groupement scolaire Charbonnat, Dettey, La Tagnière REUNION POUR ORGANISER LA REACTION Vendredi 10 Avril à 20 h00 Salle des fêtes de la Tagnière Non à la fermeture d'une classe sur le groupement scolaire la CharbonnatDettey-La Tagnière. Le 31 mars, les mairies du groupement ont reçu un courrier informant les maires de la fermeture d'une classe sur le groupement à compter de septembre 2015. Le courrier les invitait à réagir avant le 3 avril. Devant la colère de nos maires et de ceux du Grand Autunois Morvan dans la même situation, une réunion a pu être organisée avec le directeur administratif de l'éducation nationale de Saône et Loire (le DASEN). La fermeture d'une classe sur le groupement à compter de la rentrée prochaine leur a été confirmée. Les arguments invoqués devant les maires par le DASEN ont été: une estimation faite de 51 élèves pour la rentrée de septembre 2015 les calculs faits par les maires pointent 58 élèves!!! les petites classes multi-niveaux nuisent à la qualité de l'enseignement est-ce en fermant une classe et en concentrant 8 niveaux en deux classes que l'on va améliorer les choses... à moins de vouloir fermer l'école entière à brève échéance? les classes en milieu rural ne sont pas performantes le sont-elles moins que celles des quartiers où l'on concentre actuellement tous les moyens? Ce qui va se passer si l'on laisse faire Une classe en moins à la rentrée de septembre, cela veut dire: plus que deux classes sur le groupement: une à la Tagnière et une à Charbonnat. deux classes pour huit niveaux de la maternelle au CM2 Dans un premier temps les effectifs resteront important: il va alors être imposé, pour des raison évidentes de charge de travail et de sécurité, de ne plus assurer l'accueil des très petites sections comme cela s'était passé à Saint Didier il y a quelques années. D'autre part, inquiets par l'attention qui pourra être effectivement consacrée à leur enfants, les parents chercheront des solutions alternatives. Ceux qui en auront les moyens inscriront leur enfants dans d'autres écoles (Etang, Toulon, voir une école en ville sur leur lieu de travail). On assistera alors à une baisse des effectifs qui pourra alors servir de prétexte à la suppression entière du groupement. Dans ce cas les élèves seront vraisemblablement répartis entre Mesvres, Etang sur Arroux ou Toulon. Concrètement cela voudra dire: systématiquement plus d'une demi-heure de bus par jour pour tous les élèves du groupement: o plus de fatigue pour des enfants déjà fatigués par les nouveaux rythmes scolaire o plus de risque car plus de temps sur la route et notamment sur la départementale Toulon-Etang des frais supplémentaires pour les parents qui assurait le repas de leurs enfants le midi des problèmes d'organisation: l'obligation pour les parents qui utilisaient la garderie d'attendre le ramassage scolaire ou d'emmener eux-mêmes leurs enfants à la garderie scolaire à plus de 10 km ou de rechercher chercher une assistante maternelle. des frais supplémentaires de transports scolaires pour les municipalités qui vont venir s'ajouter aux impôts locaux moins de familles pour venir s'installer sur nos villages quand la présence d'une école est souvent un élément essentiel de leur choix la disparition d'un lieu central de lien social, fondamental dans nos territoires ruraux Comprendre le contexte Le gouvernement et la ministre Najat Vallaud Belkacem ont fait le choix de concentrer fortement les postes sur les territoires concentrant le plus de populations et de difficultés sociales (très souvent les banlieues urbaines). En Bourgogne, sur le quota total de postes alloués, seulement 3 postes ont été supprimés mais la même logique est à l'œuvre avec la destruction de postes fixes au détriment des territoires ruraux et "normaux" puisque le DASEN veut augmenter les postes de remplaçants et les postes spécialisés à destination des enfants présentant des fortes difficultés sociales et/ou intellectuelles. En Saône est Loire, c'est 66 postes qui serait menacés dont 9 sur la circonscription d'Autun (chiffres du syndicat UNSA 71). Pourquoi aucune classe ne doit-elle être supprimée sur le groupement supprimer une classe, c'est menacer l'existence même du groupement à courte échéance supprimer une classe, c'est menacer la mixité sociale au sein des classes avec l'inscription à brève échéance de certains enfants en dehors du groupement scolaire. supprimer une classe, c'est remettre en cause une offre d'accueil pour les très petites sections (2-3 ans). Offre pourtant proposée à Charbonnat et d'une qualité unanimement reconnue. supprimer une classe, c'est porter atteinte à un groupement judicieusement situé au sein du rural, rayonnant géographiquement sur de nombreuses communes (Thil, Saint Didier, Montmort, La Boulaye, Dettey, Saint Eugène, La Tagnière, Charbonnat, Saint Nizier) Où l'on en est: - Les maires des 3 communes (du groupement Marie Claude Bonnot, Yannick Boutière, Fabrice Voillot) ont adressé le 2 avril un courrier commun au DASEN. Ce courrier a été appuyé par le Grand Autunois Morvan. - D'après le syndicat UNSA, suite au Comité Technique des Services Départementaux qui s'est tenu le 7 avril à Mâcon entre les représentants du personnel de l'éducation nationale et l'administration la suppression de classe sur notre groupement est toujours à l'ordre du jour (voir compte-rendu ici). - La carte scolaire sera encore débattue le 15 avril du Conseil Départemental de l'Education Nationale avant d'être adoptée définitivement par le DASEN. Ce conseil réunit des élus du conseil départemental et l'administration de l'éducation nationale en Saône et Loire. Après cette date, quelle que soit l'ampleur d’une éventuelle mobilisation, les modifications seront très difficiles. Que faire: - Participer et faire participer à la réunion d'information et de mobilisation à la salle des fêtes de la Tagnière vendredi 10 avril à 20h. - Diffuser largement le lien vers le présent document. Actions pouvant être adoptées à l'issue de la réunion de vendredi: - mettre en place une pétition à faire signer le plus largement (plus d'infos à la réunion) - écrire un mail aux conseillers généraux de notre canton pour leur faire part de notre préoccupation avant le 15 avril. (plus d'infos à la réunion) - Faire part de notre préoccupation aux élus locaux membres du Conseil Départemental de l’Education Nationale avant le 15 avril. (plus d'infos à la réunion)